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Ministère
de l’Education nationale
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DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE (DEE)
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-Le vocabulaire,
-La compréhension,
Plan
-La fluidité.
de
présentation
Elle passe par :
la conscience phonologique (conscience phonémique, conscience syllabique,
LA MAÎTRISE DU CODE conscience lexicale),
le principe alphabétique,
ALPHABÉTIQUE la maîtrise des correspondances graphophonologiques.
La conscience phonémique :
Elle est définie comme la prise de conscience explicite du fait que les mots du langage sont
formés d’unités plus petites, à savoir les syllabes et les phonèmes.
Au-delà des phonèmes, les activités de conscience phonologique comprennent la
manipulation des rimes, des mots (conscience lexicale) et des syllabes (conscience
LA MAÎTRISE DU CODE syllabique).
ALPHABÉTIQUE Elle se développe en manipulant les différents composants phonologiques (rimes, syllabes,
phonèmes) en les localisant, supprimant, substituant, inversant, ajoutant, combinant…
Elle consiste en l’identification claire d’un ensemble de relations entre des phonèmes (sons)
et des graphèmes (lettres).
Principe alphabétique /code alphabétique : Le principe alphabétique est le fait que le mot à
l’oral comme à l’écrit est constitué d’unités et qu’à chaque unité orthographique correspond
LA MAÎTRISE DU CODE une unité phonologique spécifique.
Comprendre le principe alphabétique, c'est comprendre qu'à une lettre isolée ou à un groupe
ALPHABÉTIQUE de lettres (graphème) correspond un son (phonème).
Principe alphabétique / code alphabétique : L’apprentissage du principe et du code
alphabétique s’appuie sur la connaissance des lettres de l’alphabet qui ne se réduit pas à la
capacité de les réciter mais de les identifier, de les nommer et de les écrire facilement et
rapidement.
Ce qui distingue l'acte de lecture de l'acte de compréhension de messages oraux c'est
l'identification des mots écrits qui implique une découverte progressive des relations
graphophonologiques et du système orthographique.
L’identification de mots va au-delà de la reconnaissance de mots car elle intègre aussi le sens
du mot.
Elle est un processus qui permet de lire un mot et de le comprendre et repose sur deux
entrées qui s’activent simultanément :
la voie phonologique (c’est-à-dire la combinatoire) et la voie lexicale (basée sur la
L’IDENTIFICATION DES reconnaissance orthographique du mot et plus rapide pour accéder à la signification du mot).
C’est pourquoi il est important, en particulier en français en raison de son orthographe
MOTS: profonde, d’apprendre à orthographier des mots (notamment les plus fréquents) afin de les
reconnaître spontanément en lecture.
Trois échelles de compétence sont retenues :
- La maîtrise des graphèmes dont la correspondance phonologique varie selon le contexte
-L’augmentation de façon systématique de la banque de mots.
-L’autocorrection
Le vocabulaire est lié aux structures profondes. Il est l’ensemble des mots dont une personne
saisit le sens.
Comprendre un texte, c’est s’en faire une représentation mentale cohérente en combinant les
informations explicites et implicites qu’il contient à ses propres connaissances personnelles
sur le sujet.
LA COMPREHENSION : Cette représentation mentale du texte est dynamique : elle se transforme et se complexifie au
fur et à mesure de la lecture, ce qui demande de l’attention et un effort cognitif important.
Les niveaux de compréhension (inférences)
La compréhension inférentielle demande à faire des liens entre les différentes parties du
texte, ou entre le texte et ses connaissances personnelles. Ces liens ne sont pas fournis
LA COMPREHENSION :
explicitement par le texte.
A. Celle qui se centre sur le contenu du texte et ses aspects linguistiques. Elle engage
l’élève à se concentrer sur les idées et les liens qui existent entre elles.
B. Celle qui s’intéresse aux stratégies de compréhension. Elle encourage l’élève à penser à
LA COMPREHENSION :
ses processus mentaux et à utiliser certaines stratégies pour comprendre le texte.
Elle implique la reconstruction du sens d’un texte en recourant à une vaste gamme de
connaissances et d’habiletés.
Les 4 facteurs de cohérence d’un texte :
la progression thématique qui concerne la cohésion d’une phrase à l’autre et la manière dont
les informations sont véhiculées ;
les phénomènes de reprise avec l’utilisation de substituts (ou anaphores) : pronoms, reprises
LA COMPREHENSION :
lexicales (synonymes, mots génériques), etc.
les connecteurs (mots qui lient les phrases entre elles) et la ponctuation.
Les stratégies de lecture
Au nombre des stratégies de compréhension en lecture, on peut retenir :
Avant la lecture
- Préciser son intention de lecture
- Activer ses connaissances
- Anticiper le contenu à partir du titre, des illustrations etc.
Pendant la lecture
- Vérifier les anticipations de départ
- Relier le contenu du texte à ses connaissances
- Effectuer des relations entre des parties du texte (inférences)
LA COMPREHENSION :
- Sélectionner les idées importantes
- Se créer des images mentales
- Se poser des questions
- Identifier les sources de difficulté
- Choisir des stratégies susceptibles de solutionner les difficultés
- Résumer des parties de texte etc.
Après la lecture
- Vérifier la réalisation de l'intention de lecture
- Confirmer les anticipations émises en cours de lecture
- Résumer le texte etc.
La fluidité (ou fluence) en lecture, c’est l’habileté à lire un texte avec exactitude et rapidité.
L’élève doit être capable de lire avec rapidité, précision et expression.
• Pour asseoir une bonne lecture à haute voix, il convient de développer :
le repérage de la ponctuation
• l’élargissement de l’empan de lecture
• l’anticipation du sens
• la prononciation correcte (articulation des sons, mots, groupes rythmiques, etc.)
• l’intonation, etc.
Il faut signaler à ce niveau l’importance de la lecture à haute voix qui permet, non seulement de
LA FLUIDITE : se faire une idée de la fluidité de la lecture, mais également de la développer.
Il convient toutefois de dérouler des activités systématiques pour améliorer la fluidité, eu égard
à son importance. En effet, les élèves qui lisent de manière fluide comprennent généralement
bien les textes qu’ils lisent.
Pour un lecteur expert le nombre de mots correctement lus en une minute (MCLM) peut aller
jusqu’à 400 à 500 mots.
Merci de votre aimable
attention