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COMPETENCES :
LA FIRME EVOLUTIONNISTE
Présenté par :
Conclusion
INTRODUCTION :
C.Freeman S.G.Winter
un livre qui a
depuis été cité près
Sidney Winter né en 1935 à Iowa City est de 25 000 fois.
un économiste américain et professeur
émérite de gestion à la Wharton School de
l'Université de Pennsylvanie . Il est
reconnu comme l'une des figures de proue
du renouveau de l'économie évolutionniste .
Les firmes ne peuvent qu’ être guidées par la recherche de –
règles de conduite – permettant leur survie, c’est-à-dire un
niveau de profit <suffisant> et non plus <maximum>
*entre les routines, il convient de distinguer entre routines statiques » consistant en la simple répétition des pratiques antérieures,
et routines « dynamiques » , lesquelles sont orientées sans cesse vers de nouveaux apprentissages.
*parce que tacite les routines ne sont pas transférables, elles constituent donc un actif specifique à la firme qui a su s’en assurer
la maitrise,
B: Évolution et contrainte de sentier » (path dependancy).
Au cours du temps la firme évolue, cette évolution n'est pas nécessairement lente et graduelle. Elle
n'exclut nullement les ruptures et les catastrophes. En revanche, cette évolution n'exclut pas Pourtant
"libre " et aléatoire. Au lieu de cela, l'entreprise se développe selon un chemin défini. L'argument
évolutif affirme ici que c'est la nature des compétences accumulées au sein d'une entreprise, comme la
capacité d'apprentissage nécessaire pour s'épanouir dans un environnement changeant, qui détermine
sa trajectoire. , en bref, l'argument est que le chemin de développement d'une entreprise est
prédéterminé par la nature de ses actifs spécifiques.
Les évolutionnistes disent que cette notion d'évolution suivant des voies dépendantes est essentielle à
l'ensemble de la démarche car elle est au cœur de la dynamique évolutive : elle fournit un outil clé de la
transformation endogène de l'entreprise à l'époque.
En effet, c'est à partir de ce concept de « sentier dépendant» que les évolutionnistes ont avancé la
théorie de la transformation de l'entreprise. Il comprend également les principales explications
endogènes des principaux changements d'activité
C: La sélection et environnements
les évolutionnistes font valoir l’existence d’une pluralité d’environnements de sélection qui est
en effet un principe constitutif et essentiel à l’approche évolutionniste , qui peut expliquer
l’existence de trajectoires technologiques différentes et différenciées suivant la structure des
marchés ou les caractéristiques institutionnelles des environnement dans lesquels les firmes
évoluent.
D: Une caractéristique synthétique : la firme comme « compétence foncière »
Selon Teece (1988) la compétence foncière est définie comme étant un ensemble de
compétences technologique différenciées, d’actifs complémentaires et de routines qui
constituent la base des capacités concurrentielles d’une entreprise dans une activité
particulière. Teece, exprime parfaitement la compétence foncière d’une entreprise puisqu’il
s’agit très exactement de la partie de la valeur d’une entreprise qui ne se ramène pas à celle de
l’addition des parties qui la composent.
Considérations critiques
Que manque t' il la firme évolutionniste ?
Comparaison entre:
1er motif :
Ce motif sépare Chandler de Williamson et le rapproche des évolutionnistes, pour Williamson
l'unité de référence de la firme est le cout de transaction alors que pour Chandler l'unité de
référence ne peut être que la firme elle-même , comme entité indivisible et centre d'initiative des
opérations
2eme motif:
Chandler déclare entièrement partager la thèse évolutionniste. « le cœur de l'efficience d'une firme
réside précisément dans ses « capacités organisationnelles » ».
Ces dernieres peuvent etre definit comme une hiérarchie de routines organisationnelles pratiques,
qui définit l'ordre inférieur des savoir-faire organisationnels et la maniere dont il sont coordonnees.
Les compétences organisationnelles : Similitude entre Chandler et les évolutionnistes en représentant
la firme
D’après Chandler les compétences organisationnels des savoirs faires historiquement déterminées concernent : La
fabrication ,la commercialisation et la direction .
Les capacités organisationnelle possèdent quatre caractères :
2 Elles ont été acquises en apprenant auprès des clients (se rapprocher de leurs besoins
spécifiques).
Les top managers qui recrutent et motivent les dirigeants de rang moyen et plus bas, définissent et
3 allouent leurs responsabilités ,contrôlent et coordonnent leurs activités ,et qui de plus
programment et allouent les ressources pour l’entreprise dans son ensemble.
4 Les savoir-faire ont été obtenus par essai et erreur et sont difficilement transférables .
Chandler
Tous les efforts sont faits pour distinguer et contraster les compétences de base de la société U et la société M, avec la subtilité supplémentaire qui
fait que les véritables innovateurs et les gagnants de la compétition sont les entreprises qui ont été les plus rapides et les plus déterminées à faire
la transition vers la forme M
La théorie de la firme U et de la firme M
la théorie de la firme U et de la firme M est due à l'historien Alfred Chandler (1918-2007).
Elle est développée dans La main visible des managers (The Visible Hand : The Managerial
Revolution in American Business, 1977) suite à une analyse historique des transformations
organisationnelles connues par les firmes. Lors de cette étude, Chandler remarque que la
transformation fondamentale des firmes réside dans leur changement de structures. Elles sont
en effet passées progressivement d'une forme unitaire à une forme multidivisionnelle. Cette
structure multidivisionnelle est la plus adaptée à un contexte d'avancée rapide des innovations
technologiques et à la croissance de la demande des consommateurs pendant la seconde
moitié du XIXe siècle. Elle est aussi plus efficace au fur et à mesure que les firmes
diversifient leurs activités. En effet, si la forme U (comme unitaire) se caractérise par une
forme hiérarchique centralisée et une séparation étanches des fonctions bien définies, la forme
M (comme multidivisionnelle) se caractérise par une série de divisions travaillant ensemble et
dont la coordination est assurée par une direction générale
Formes
Formes U Formes M
La forme multidivisionnelle possède un système le passage de la forme U à la forme M s'explique
fonctionnel décentralisé. La direction assure la essentiellement par l'économie des coûts de transaction.
coordination entre les divisions, elle planifie Cette structure multidivisionnelle permettrait de
l'ensemble et prend les décisions stratégiques. Les diminuer les coûts d'organisation interne. Cependant,
divisions peuvent correspondre à des activités d'autres économistes font intervenir des variables
productivités ou à des zones géographiques. différentes pour rendre compte de l'efficacité des firmes.
L'économie industrielle par exemple met en avant le rôle
des caractéristiques des marchés (concentration,
élasticité prix de la demande) dans la détermination de
la rentabilité. On peut ajouter également que certains
auteurs, notamment Weir (« Internal Organization and
Firm Performance : An Analysis of Large UK Firms under
Conditions of Economic Uncertainty », 1996) ne trouvent
pas d'influence significative de la forme M. La forme M
ne traduit pas en effet une probabilité significative
d'afficher une rentabilité supérieure à la moyenne du
secteur pour les 92 grandes entreprises britanniques de
l'échantillon relever par Weir et la plupart des variables
organisationnelles testées par l'auteur donnent des
résultats très décevants.
Cognitivisme et institutions dans l’approche
évolutionniste
C’est quoi déjà « cognitivisme »
1) La première est l'absence, tout à fait 2) La seconde, de même nature, porte sur
remarquable dans l'approche évolutionniste, l'absence de toute réflexion réelle et
de prise en compte des oppo- sitions systématique sur les concepts de contrôle et de
d'intérêts entre actionnaires et managers, commande qu'impliquent les routines. De
qui, depuis au moins Berle et Means, couvre même que les conflits d'intérêts des
une partie cruciale de la littérature sur la actionnaires et des dirigeants ne sont pas pris
firme. en compte dans le concept d'entreprise, les
contradictions entre capital et travail salarié
sont oubliées. Il est très important de noter à
ce stade que si les évolutionnistes consacrent
de longs développements aux problèmes
d'identification et de transmission des savoirs
(compétences), ils sont muets sur tout ce qui
touche à la formation. Salaire et participation
aux excédents.
CONCLUSTION
A ce stade de la réflexion, et pour conclure on peut légitimement se poser la question, d'une part,
de l'utilité des théories évolutionnistes pour comprendre les dynamiques de changement du
système capitaliste, et d'autre part, de la nécessité d'écarter une nouvelle métaphore dans en
économie et, plus généralement, en sciences sociales. Toutes ces théories s'appuient sur un
groupe relativement récent, caractérisé par une grande variété d'approches et d'ambitions face à
l'innovation et aux organisations. Ils donnent non pas une réponse mais un certain nombre de
recommandations concernant un contexte particulier, ce qui peut brouiller le message initial,
voire laisser le lecteur perplexe. Toutes ces perspectives doivent être jugées à la mesure de leur
jeunesse. Il est évidemment inutile de comparer ce genre d'approche avec les théories dites
"orthodoxes", bien plus anciennes, qui ont déjà défini et consolidé leurs outils dans une certaine
perspective. Les théories évolutionnistes n'ont pas encore "standardisé" leurs méthodes, d'où la
multiplication des réponses pour répondre aux questions de dynamique, d'histoire et de
nouveauté. La grande richesse des résultats expérimentaux, au niveau de l'innovation, est
certainement l'un des résultats les plus probants qui a le plus marqué l'évolution des politiques
des chercheurs européens dans ce domaine et a consolidé leur crédibilité dans la communauté
scientifique.