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Eléments de Sécurité de la turbine : cas des soupapes à air des groupes d’Edéa 2

DEDICACE

Je dédie ce modeste travail à toute


ma famille.

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Eléments de Sécurité de la turbine : cas des soupapes à air des groupes d’Edéa 2

REMERCIEMENTS

En préambule à ce rapport, il est agréable de nous acquitter d’une dette de reconnaissance


auprès de toutes les personnes dont l’intervention au cours de ce travail a favorisée son
aboutissement.
Avant tout, nous tenons à remercier L’Eternel DIEU Tout-puissant de nous avoir donné le
courage, la volonté, la patience et la santé durant toutes ces années d’études et grâce à qui ce travail a
pu être réalisé.
Nous remercions Monsieur HAROUNA LABARAN, Directeur de l’usine de production,
pour nous avoir permis d’effectuer notre stage académique à la centrale hydroélectrique d’Edéa.
Nous remercions chaleureusement et exprimons notre reconnaissance à notre encadreur
professionnel M. NDZIE Valdano, responsable maintenance mécanique à la centrale, pour sa
disponibilité à nous faire partager ses connaissances, son savoir-faire, son expérience et pour son
soutient tout de la période du stage.
Nous remercions le Directeur le Professeur Ruben M. MOUANGUE ; notre chef de
Département à l’école, le Professeur NGAYIHI ABBE Claude Valery, ainsi que tout le corps
enseignant de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Douala, spécialement du département
du Génie Mécanique, pour leurs notions inculquées et leurs conseils.
Nos vifs remerciements vont également à l’ensemble du personnel de la centrale, en
particulier à M. DIWOU Géraldin, Responsable de la division maintenance ; M. NLEND,
Responsable de la division Exploitation ; M. BILLONG, chef de quart ; à toute l’équipe de la
maintenance mécanique composé de M. NKOSU Flaubert, Responsable Travaux ; de M. MEPIEP
Jules Cadre Assistant, NANFACK William Technicien Assistant, PONDY Alexandre Technicien
Assistant, SHIMBANG Jimmy Technicien Assistant, EKOUA Georges Agent Electricien Niveau
2 ; pour leur chaleureux accueil, pour leur temps précieux, pour nous avoir aidé techniquement et
moralement et surtout pour leurs amabilités à nous écouter et à répondre à nos questions chaque fois
que nous les sollicitions.
Nous tenons à remercier tous les stagiaires qui ont contribué de près ou de loin à ce travail.
Nous ne saurions continuer sans oublier de remercier les parents qui nous ont vivement
soutenus tout au long de cette période de stage, dans la ville d’Edéa.

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Eléments de Sécurité de la turbine : cas des soupapes à air des groupes d’Edéa 2

RESUME

Notre stage pré-ingénieur a été orienté suivant le thème « Eléments de Sécurité de la


turbine : cas des soupapes à air des groupes d’Edéa 2 » à la centrale hydroélectrique d’Edéa. Il
consiste à faire l’étude du système existant, et d’en proposer une amélioration.
En effet, la centrale d’Edéa est en rénovation progressive entre les opérations de
maintenances, d’entretien des équipements entre autre, mais également le renouvellement de certains
équipements vétustes et parfois endommagés.
Il est à noter que toute centrale hydroélectrique se doit de mener tout type d’action visant
l’amélioration des capacités de production en énergie électrique ; L’entreprise Eneo Cameroon S.A.
n’étant pas en reste, nous avons été témoin de nombreuses activités y afférant ; dans le but d’en
savoir plus sur les activités d’une centrale hydroélectrique de manière globale, mais plus
particulièrement sur les travaux qui relèvent du Génie Mécanique.
Le sujet d’étude qu’est le nôtre est un élément de la grande chaine logistique d’un groupe
turbo-alternateur ; cerner le principe de fonctionnement de cet équipement c’est de s’approcher de la
compréhension globale des mécanismes d’une turbine.
La soupape à air, est donc cet équipement de sécurité de la turbine servant à éviter les
phénomènes de surpression qu’on pourrait observer lors de la mise en service d’un groupe turbo-
alternateur. Son étude suivant l’AMDEC, démontre à suffisance qu’il est nécessaire d’y effectuer
des actions de maintenance corrective ceci dans l’optique d’assurer son efficacité dans la tâche qui
lui incombe.

Mots clés : Soupape ; Mécanique ; Maintenance ; Sécurité ; Production.

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LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1 : Fiche signalétique d’Eneo Cameroon S.A.____________________________________13
Tableau 2 : Analyse AMDEC de la soupape à air et de son amortisseur______________________55
Tableau 3 : Classement par criticité.__________________________________________________61
Tableau 4 : Solutions proposées_____________________________________________________62
Tableau 5 : Programme de stage_____________________________________________________67

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LISTE DES FIGURES


Figure 1 : Plan de localisation de la centrale___________________________________________14
Figure 2 : Vue aérienne de la centrale hydroélectrique d’Edéa_____________________________15
Figure 3 : Structure de l’usine de production d’Edéa_____________________________________17
Figure 4 : Bâche spirale d’une turbine Kaplan__________________________________________19
Figure 5 : Vanne wagon et segment___________________________________________________20
Figure 6 : Exemple de batardeau_____________________________________________________20
Figure 7 : Roue de la turbine________________________________________________________21
Figure 8  : Vue en coupe d’un groupe turbo-alternateur (A-Générateur ; B-Turbine ; 1-Stator  ; 2-
Rotor ; 3-Aubes réglables  ; 4-Pales de turbine  ; 5-Flux d’eau ; 6-Axe de rotation : Arbre)_______22
Figure 9 : Vue transversale annotée d’un groupe turbo-alternateur et ses différentes parties______23
Figure 10 : Excitatrice du groupe 5___________________________________________________24
Figure 11 : Vue transversale d’une centrale hydroélectrique_______________________________26
Figure 12 : Vanne wagon___________________________________________________________30
Figure 13 : Cuve 100m3____________________________________________________________31
Figure 14 : Opération de soudure d’un conduit d’évacuation d’eau de puisard fissuré___________32
Figure 15 : pompe puisard type BIBO 5_______________________________________________32
Figure 16 : Manœuvre d’installation de la soupape dans son siège__________________________33
Figure 17 : Vue de dessous de la soupape à air (on observe l’amortisseur et le tube à gaz)_______34
Figure 18 : Clapet de maintien et électrode de maintien ; Station pompage d’huile_____________35
Figure 19 : Presse Hydro ; Vanne de garde et vanne à eau________________________________35
Figure 20 : Mélange huile-eau observé lors de la vidange du compresseur____________________36
Figure 21 : Séparateur AIR-Eau et son siège___________________________________________36
Figure 22 : Clapet du séparateur AIR-EAU____________________________________________37
Figure 23 : Tuyau incendie connecté au circuit d’eau pour évacuer l’eau usée_________________37
Figure 24 : Sélecteur vanne de tête___________________________________________________38
Figure 25 : Régulateur de vitesse groupe 13____________________________________________38
Figure 26 : Excitatrice groupe 5_____________________________________________________39
Figure 27 : Réservoir 100m3________________________________________________________40
Figure 28 : Mise en eau du réfrigérants_______________________________________________40
Figure 29 : Remplacement d’un réfrigérant____________________________________________41
Figure 30  : Soupape à air vue de face et de dessous présentant le tube à gaz, le réservoir d’huile et
l’amortisseur_____________________________________________________________________43

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Figure 31 : Amortisseur de la soupape à air____________________________________________43


Figure 32 : Soupape installée dans son siège de la turbine Kaplan__________________________44
Figure 33 : Corps intermédiaire de la soupape à air_____________________________________44
Figure 34 : Clapet et couvercle de la soupape à air______________________________________45
Figure 36 : schéma de l’amortisseur et de la soupape____________________________________52
Figure 37 : Schéma cinématique de la soupape à air_____________________________________53

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TABLE DES MATIÈRES


DEDICACE______________________________________________________________________1

REMERCIEMENTS_______________________________________________________________2

RESUME________________________________________________________________________3

Liste des tableaux__________________________________________________________________4

Liste des figures___________________________________________________________________5

Table des matières_________________________________________________________________7

INTRODUCTION GENERALE______________________________________________________9

PARTIE I  : Description des ouvrages et circuits________________________________________10

Chapitre I : Présentation de l’entreprise____________________________________________10


I. Présentation d’Eneo________________________________________________________10
1. Historique d’Eneo________________________________________________________10
2. Missions, valeurs et fiche d’identification d’Eneo_______________________________11
II. Présentation de la centrale hydroélectrique d’Edéa________________________________14
2. Présentation générale de l’usine_____________________________________________14
3. Présentation des différentes unités de division de la centrale_______________________16

Chapitre II : Description des ouvrages_____________________________________________18


I. Ouvrage de génie civil______________________________________________________18
1. Le barrage______________________________________________________________18
2. La prise d’eau___________________________________________________________18
3. La bâche spirale_________________________________________________________19
4. Vannes de garde et batardeaux______________________________________________19
II. Equipements électromagnétiques______________________________________________20
1. La turbine______________________________________________________________20
2. L’alternateur____________________________________________________________22
3. L’excitatrice____________________________________________________________23
4. Le transformateur________________________________________________________24
5. Les auxiliaires___________________________________________________________25

Chapitre III : Principe de fonctionnement de la centrale______________________________26


1. Fonctionnement de la centrale______________________________________________26

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2. Schéma global des ouvrages et des équipements________________________________26


3. Règles de sécurité et de travail______________________________________________27
3.1. Règles de sécurité____________________________________________________27
3.2. Règles de sécurité____________________________________________________27

PARTIE II : Déroulement de l’intégration____________________________________________29

Chapitre I : Intégration au sein de la centrale_______________________________________29


II. Autres interventions mécaniques______________________________________________30

Chapitre II : Cas pratique (Soupape à air des turbines Edéa 2)_________________________42
I. Généralités_______________________________________________________________42
1. Fonction et rôle__________________________________________________________42
2. Schéma et principe de fonctionnement________________________________________45
II. AMDEC_________________________________________________________________53
III. Proposition de solutions_____________________________________________________62

Chapitre III : Acquis du stage____________________________________________________64


I. Compétences Acquises______________________________________________________64
II. Problèmes et limites rencontrées______________________________________________64
III. Solutions proposées________________________________________________________65

CONCLUSION__________________________________________________________________66

ANNEXES______________________________________________________________________67

REFERENCES__________________________________________________________________68

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INTRODUCTION GENERALE

De nos jours, l’Energie électrique est devenu un grand pilier pour l’économie de tout pays, en
particulier le Cameroun. En effet, aucune industrie ne peut correctement fonctionner sans une
fourniture en énergie électrique continue et de qualité.
De plus, la satisfaction des clients et la rentabilité des services offerts sont là deux des
principales aspirations d’une entreprise. L’entreprise ENEO ne s’en écarte aucunement. Ainsi, toutes
ses centrales de production et ses postes de distribution y concourent par leur savoir-faire au
Cameroun.
Produire continuellement de l’énergie de qualité au Cameroun est l’une de ses missions principales ;
son plus gros client étant ALUCAM, l’entreprise met un point d’honneur dans le service régulier et
de qualité pour assurer la fourniture en énergie à ce gros client ; d’où l’usine d’Edéa 2 entièrement
dédiée à cette tâche. Il est donc indispensable de maintenir la production constante en gardant les
groupes turbo-alternateurs de celle-ci en service autant que possible.
Le maintien d’un groupe turbo-alternateur en service exige des contrôles sur les différents
équipements. Cependant, le vieillissement de ces équipements, leur rareté sur le marché rend parfois
défectueux ou encore limite la performance des turbines. De plus, toute centrale de production se
veut d’être performante sur la durée afin de respecter son cahier de charge et de limiter au minimum
les opérations de maintenance et d’entretien.
C’est dans ce cadre, qu’il nous a été demandé d’étudier l’un des éléments de sécurité de la
turbine en lieu et place de la soupape à air précisément celle des groupes d’Edéa 2. Il sera question
d’effectuer une AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance de leurs Effets et de leur Criticité)
afin d’apporter des solutions sur les performances de l’équipement en particulier et de la turbine en
général.
Ce rapport sera organisé comme suit :
 Nous présenterons tout d’abord l’entreprise ENEO et particulièrement sa centrale de
production d’Edéa 
 Puis les différents travaux, opérations de maintenance, chantiers auxquels nous avons
participés
 Ensuite le principe de fonctionnement et le rôle de la soupape à air des turbines d’Edéa 2
 Et enfin, nous ferons une AMDEC de la soupape à air afin d’y apporter des solutions
d’amélioration des performances de la turbine.

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PARTIE I : DESCRIPTION DES OUVRAGES ET CIRCUITS

Chapitre I : Présentation de l’entreprise

I. Présentation d’Eneo

1. Historique d’Eneo

Eneo est une société anonyme, qui dans le passé s’appelait SONEL. Ce dernier résulte de la
fusion en 1974 d’anciennes sociétés qu’étaient Energie Electrique du Cameroun (ENELCAM) et
Electricité du Cameroun (EDC), puis de l’absorption en 1975 de la POWERCAM. Son capital
social est détenu à hauteur de 93% par l’Etat camerounais et 7% par la caisse française de
développement dont 4,2% des parts sur ses fonds propres et 2,8% sur les ressources du FAC. Par la
suite le gouvernement Camerounais se fixe de nouveaux objectifs en ce qui concerne le secteur de
l’énergie électrique :
 Le recours au secteur privé afin de dégager des financements pour la réalisation des
investissements nécessaires à court et moyen termes et d’utiliser l’expertise professionnel
d’opérateurs reconnus.
 L’amélioration de la qualité du service fourni et l’accroissement de la desserte.
 L’amélioration de l’efficacité dans la production, le transport et la distribution d’électricité.
 La fourniture de l’électricité à des prix compétitifs aux industries et aux particuliers.
L’Etat qui entend conserver la maîtrise du développement sectoriel des trois principaux
services publics marchands que sont l’eau, l’électricité et le téléphone souhaite cependant en confier
l’exploitation à des structures privées disposant d’une totale autonomie au moyen de contrats.
Le 17 Juillet 2001 consacre la privatisation de la SONEL au bénéfice de AES Sirocco
Limited, une filiale de AES-Corporation qui contrôlera 56% du capital de l’entreprise. Le prix de la
privatisation s’élève à 23 milliards de francs CFA. L’entreprise SONEL est rebaptisée AES SONEL.
La production d’énergie électrique est une activité qui arrive au Cameroun pendant la période
coloniale. L’évolution de cette activité et des travaux entrepris pour la rendre fleurissante a été
confiée à plusieurs entreprises. Eneo Cameroon SA étant aujourd’hui la seule entreprise à avoir
l’exclusivité en termes d’énergie électrique au Cameroun, c’est-à-dire : production, distribution et

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commercialisation, il faut noter que le chemin a été long pour y arriver. Ainsi de manière
schématique, voici le processus chronologique :

CCDEE
1929

ENELCAM
1948
POWERCAM
1961
EDC
1963

SONEL
1974
Absorption de POWERCAM
par la SONEL

SONEL
1975

AES-SONEL
2001

ENEO
2014
2. Missions, valeurs et fiche d’identification d’Eneo

Missions :
Dans son processus de fonctionnement, Eneo s’est assigné des missions afin d’atteindre ses
différents objectifs ; entre autres ses missions sont :
 Répondre à la demande croissante en électricité, en fournissant une énergie fiable et
sécurisée ;
 Offrir un service de qualité et faciliter l’accès à l’électricité au plus grand nombre ;
 Protéger le public par la sensibilisation sur les dangers du courant électrique ;
 Dynamiser la relation client par des innovations et des expériences positives ;
 Rechercher en permanence l’excellence en tirant les leçons des expériences de l’entreprise ;
 Mener les activités de l’entreprise dans une démarche socialement responsable.
Valeurs :

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La politique de l’entreprise repose sur quatre valeurs, il s’agit notamment de : l’intégrité,


l’engagement, la cohésion et le respect.

L’état d’esprit résume les comportements attendus de chaque membre des équipes notamment
l’attitude, les propos et les actions ; dans le cadre des interactions des uns avec les autres ou aves les
parties prenantes externes au quotidien à travers le pays.
 L’Intégrité est le fil conducteur de toutes les activités. Elle commence par l’application par
tous les coéquipiers et parties prenantes d’Eneo de valeurs choisies comme socle commun.
 L’Engagement ; être motivé et animé d’une force positive pour travailler avec dénouement
et professionnalisme, en mettant le client au centre des priorités.
 La Cohésion ; pour réussir, Eneo doit mobiliser l’ensemble de son corps social dans un
même esprit d’équipe afin de faire de ses activités une source durable de progrès pour le pays
et d’épanouissement du personnel.
 Le Respect ; travailler chez Eneo, c’est respecter la diversité, les sensibilités, les points de
vue des divers acteurs et en tirer l’énergie pour construire le présent avec optimisme et
l’avenir avec audace.

Fiche d’identification :

Depuis juin 2014, Eneo Cameroon S.A est une filiale du groupe d’investissement
britannique Actis. Ses activités sont encadrées par le contrat de concession signé entre le
gouvernement camerounais et Actis. Le tableau ci-après présente les informations importantes de
l’entreprise :

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Tableau 1 : Fiche signalétique d’Eneo Cameroon S.A.

Dénomination Energie Nouvelle du Cameroun (Eneo Cameroon)

Logo

Directeur général Patrick Eeckelers

Siège social Douala, Avenue de Gaulle

B.P 4077 Douala Cameroun

Site internet www.eneocameroon.cm

TEL (+237) 233 42 99 72 / 233 43 00 35 / 233 42 22 47

Date de création 23 Mai 2014

Supervision Ministère de l’eau et de l’énergie

Secteur d’activité Production, distribution et commercialisation de l’énergie


électrique

Capital 47.148.690.000 FCFA

Forme juridique Société Anonyme (S.A)

Nombre d’employés 3942

Identification au registre de commerce RC/Dla/1974/BN0 4624

Statistique 211 511 001

Numéro de contribuable M057400001633

Slogan Vous satisfaire est notre priorité

Afin de produire une quantité d’électricité suffisante et satisfaire les populations sur l’étendue
du territoire, Eneo possède trois centrales hydroélectriques et plusieurs centrales thermiques. En ce
qui concerne les centrales hydroélectriques :

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 La centrale de Songloulou qui a une capacité de production de 384 MW ;


 La centrale d’Edéa avec une capacité de production de 276 MW ;
 La centrale de Lagdo capable de produire 72 MW.
Cependant, notre stage s’étant déroulé à la centrale hydroélectrique d’Edéa nous pouvons
faire une présentation complète de celle-ci.

II. Présentation de la centrale hydroélectrique d’Edéa

La centrale hydroélectrique d’Edéa est la plus ancienne du Cameroun. Située sur les berges
du fleuve Sanaga dans la ville d’Edéa chef-lieu du département de la Sanaga Maritime, elle est
actuellement la deuxième plus grande unité de production d’énergie électrique du parc énergétique
d’Eneo derrière celle de Songloulou. Elle alimente une bonne partie du Réseau Interconnecté Sud.
Ses coordonnées géographiques sont : 3° 48′ 41″ Nord, 10° 07′ 45″ Est.

1. Plan de localisation
La centrale hydroélectrique d’Edéa est située en plein cœur de la ville, sur une île entourée
par le fleuve Sanaga près de l’usine de production et de transformation d’aluminium
Alucam/Socatral. La figure ci-dessous montre la localisation de l’usine.

Figure 1 : Plan de localisation de la centrale

2. Présentation générale de l’usine


L’usine d’Edéa est la plus ancienne du pays. Sa construction a débuté dans les année 50 plus
précisément en 1949 avant l’indépendance du Cameroun at a été complétée progressivement. Ainsi
nous avons Edéa I, Edéa II et Edéa III qui aujourd’hui forme la centrale électrique entière. On peut
l’observer sur la photo ci-dessous :

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Figure 2 : Vue aérienne de la centrale hydroélectrique d’Edéa

 Edéa I : Créé en 1949, est constitué de trois groupes (groupe 1, groupe 2, groupe 3).

Un projet de restauration de ceux-ci, consistait non seulement au remplacement des hausses


mobiles par des vannes segments au niveau de la vanne de tête mais aussi à automatiser tout le
système. En effet, selon Jean David Bilé, les trois groupes précédents avaient une puissance active de
35,3 MW, avec une disponibilité de 30%. La restauration quant à elle a permis d’avoir 48 MW, avec
un ratio de disponibilité de 90%. En termes de production annuelle, les ingénieurs de l’usine disent
que cette rénovation a permis de passer de 102,8 GWH à 377,6 GWH. Ce qui aidera à alimenter
d’autres clients, en dehors d’Alucam qui utilise plus de 90% de la production actuelle.

 Edéa II : Créé en 1957, sa raison d’être est la création de l’usine de transformation
d’aluminium Alucam. Constitué de 6 groupes (groupe 4, groupe 5, groupe 6, groupe 7,
groupe 8, groupe 9) avec une puissance de 20 MW chacun.
 Edéa III : Créé en 1978 pour approvisionner Alucam et le secteur public, il est constitué de 5
groupes (groupe 10, groupe 11, groupe 12, groupe 13 et groupe 14) avec une puissance de
21,4 MW pour chacun.

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3. Présentation des différentes unités de division de la


centrale
L’usine est constituée de trois divisions principales à savoir : l’unité support fonctionnel,
l’unité exploitation et enfin l’unité maintenance.

 L’unité support fonctionnel ; cette unité gère trois éléments importants à savoir : ingénierie
et reporting, comptabilité et budget, approvisionnement et logistique.
 L’unité d’exploitation ; c’est le service suprême de la centrale. Il gère la production,
contrôle les activités de tous les groupes. Ceci lui donne la possibilité de remarquer s’il y a un
problème au niveau d’un groupe. L’exploitation dispose d’une salle de commande dans
laquelle tous les groupes sont commandés. Ceux-ci peuvent être démarrés ou arrêtés dans la
salle de commande. Ce service veille aussi sur l’état des composants des groupes en
contrôlant les paramètres tels que les pressions, les températures, les vitesses etc…
 L’unité maintenance : La centrale dispose d’un service maintenance électrique et d’un
service maintenance mécanique et chacun possède un atelier. Pour le non fonctionnement du
service, on établit un calendrier annuel qui permet la planification d’une maintenance
préventive, de plus cette division fait l’inventaire de tous les équipements de l’usine. Dans
chaque atelier, une planification mensuelle est faite.

Dans le cadre du maintien d’équipements nous avons deux cas de figure :

 Une intervention si le travail est urgent et exige une action immédiate. Dans ce cas, les
agents de maintenance peuvent agir sans remplir la formalité d’intervention et la faire par la
suite.
 Travail programmé ; dans ce cas, on aura besoin d’un bulletin de travail qui est un
document qui nous donne toutes les informations sur le travail qui doit être effectué.

L’unité de maintenance est répartie en quatre services :

 Le service maintenance électrique : il effectue la maintenance de tous les composants


électriques pour assurer la bonne productivité de l’usine. Ces équipements sont entre autre
des automates, des relais, des transformateurs et des disjoncteurs…
 Le service maintenance mécanique : il effectue la maintenance de tous les équipements
mécaniques de l’usine à savoir les groupes turbo et les auxiliaires (ceux-ci sont des
équipements externes aux groupes dont l’utilisation assure l’opération correcte des unités de

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production à l’exemple des pompes des puisards, des compresseurs, d’évacuateurs de


crue, des barrages…). Le département est composé d’un responsable de service, des
superviseurs d’équipes A et B, des chargés de travaux de sous équipes et membres
d’équipes.
 Le service atelier
 Le service automatisme et régulation

Ainsi l’organigramme de l’usine :

Figure 3 : Structure de l’usine de production d’Edéa

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Chapitre II : Description des ouvrages

Par ouvrage, on entend les différentes infrastructures de génie civil comportant des
équipements électromécaniques qui entrent en ligne de compte dans la production de l’énergie dans
notre usine hydroélectrique.

I. Ouvrage de génie civil


1. Le barrage
Il est le premier élément de toute usine hydroélectrique car servant à la retenue de l'eau
constituant la réserve de l'usine. Le barrage est pourvu des dispositifs de sécurité ainsi que des
appareils d'exploitation permettant la bonne marche de l'usine. Pour la sécurité on a :
 Une vanne de vidange de fond amont et des batardeaux dont le poste de manœuvre est situé
sur la plateforme supérieure du barrage ;
 Une vanne de vidange de fond aval, ici batardeaux dont le poste de manœuvre est situé au
pied du barrage.
Ces deux organes réunis constituent l'équipement de mise à sec complète de groupe turbo-
alternateur.
Du côté de la rive gauche, il a été pratiqué dans le mur du barrage deux pertuis d'ouvertures
munis de vannes à secteur ; il constitue les évacuateurs de surface ou vannes de crue servant au
déversement lorsqu'on atteint la cote d'alerte.
Pour ce qui est des appareils d'exploitation, nous avons une limnimétrie qui permet de lire
quotidiennement le niveau du lac de retenu, et des dégrilleurs qui servent à l’entretien des grilles.

2. La prise d’eau

L'eau destinée à l'alimentation des machines pour y produire de l'énergie électrique suit un
chemin à travers la montagne de la rive gauche en suivant une galerie souterraine. L'entrée de cette
galerie constitue la prise d'eau.
C'est un ouvrage de fond situé à une vingtaine de mètres en amont de l'évacuateur de surface.
Elle comporte deux pertuis équipées chacune d'une grille fixe verticale. Derrière les grilles viennent
se situer les vannes batardeaux, la mise en place de ces deux vannes permet l'obturation de l'entrée de
la galerie, constitue par une ossature en charpente métallique supportant une tôle débordée et roulant
sur des pièces fixes scellées dans le béton ; leurs manœuvres se fait à l'aide d'un treuil roulant.

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3. La bâche spirale
C’est une conduite en forme de colimaçon qui permet de distribuer l’eau uniformément
autour de la turbine, pour la faire tourner sans heurt.
Au niveau de la bâche spirale, l’écoulement de l’eau se fait à travers un tubage décroissant
assurant une vitesse uniforme de pénétration de l’eau, tout au long de son périmètre, vers la turbine.
Elle permet de donner un mouvement de rotation à l’eau avant qu’elle n’atteigne la turbine.
Elle est située juste après la conduite forcée.

Figure 4 : Bâche spirale d’une turbine Kaplan

4. Vannes de garde et batardeaux


Elles servent à isoler toute l'installation en amont en vue d'une protection des conduites
forcées. La vanne de garde est de type sphérique ; elle est logée dans le génie civil, manœuvrée par
vérin hydraulique ou par treuil à chaîne. La poussée de l'eau est reportée sur l'axe de pivotement.

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Figure 5 : Vanne wagon et segment

Les batardeaux permettent d’assurer une protection supplémentaire en aval et en amont de


l’installation et garantissent, par leur étanchéité, l’épuisement de l’eau, une fois fermés. Comme des
vannes de type wagon, ils sont plats et comportent des galets fixés sur ses montants latéraux et qui
roulent sur un rail, pouvant être manœuvrés sous pression.
La manœuvre de ces vannes est assurée par un servomoteur à pression d'huile à l'ouverture et
par un contrepoids à la fermeture l'huile étant mis en échappement.

Figure 6 : Exemple de batardeau

II. Equipements électromagnétiques

1. La turbine

Les turbines Kaplan conviennent à l’extraction d’énergie lorsque l’eau est disponible à faible
hauteur, de 2 à 25 mètres, et à haut débit, de 70 à 800 m3/s. Ce qui signifie qu’ils conviennent au
fonctionnement lorsque l’eau est stockée dans un grand réservoir à une altitude relativement peu
profonde comme c’est le cas à la centrale hydroélectrique d’EDEA ayant une hauteur de chute
d’environ 22 mètres.
Elles sont des turbines à hélices principalement constituées de vannage et de roue formée de
pales orientales. Les diamètres peuvent varier entre 2 et 11 mètres avec une plage de la rotation de la
turbine, pouvant varier de 50 à 250 tr/min, pour une puissance installée jusqu'à 250 MW.
Dans la turbine Kaplan, le canal comporte 4 à 6 pales fixées au moyeu ou à la bosse. L'eau
entre dans la turbine dans la direction axiale. Puisque seules quelques lames sont utilisées, la surface

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de contact avec de l'eau et donc la résistance au frottement est réduite. Les pales sont en acier
inoxydable. Les pales sont tellement disposées que leur angle de l'inclinaison peut être ajusté pendant
le fonctionnement. Ainsi, la turbine Kaplan est également appelée turbine à hélice variable.

Figure 7 : Roue de la turbine

Elle est aussi caractérisée par ses aubes directrices qui sont commandées grâce au cercle de
vannage. Leur ouverture détermine le débit d’eau entraînant le groupe turbo-alternateur et
subséquemment la quantité d’énergie produite.

La rotation de la roue de la turbine permet d’entraîner l’arbre sur lequel sont construits
l’alternateur et son excitatrice. Cet ensemble est communément appelé groupe turbo-alternateur et le
cœur de la centrale hydroélectrique.

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Figure 8 : Vue en coupe d’un groupe turbo-alternateur (A-Générateur ; B-Turbine ; 1-Stator ;
2-Rotor ; 3-Aubes réglables ; 4-Pales de turbine ; 5-Flux d’eau ; 6-Axe de rotation : Arbre)

2. L’alternateur

L’alternateur a pour rôle de transformer de l’énergie mécanique reçue de la roue de la turbine


en énergie électrique elle comprend deux parties :
 Le rotor qui est l’inducteur de la machine, et reçoit du courant continu de l’excitatrice.
 Le stator qui comprend les circuits induits triphasés et est le lieu de production d’énergie
électrique destinée à la transformation.
A l’alternateurs est associé un système d’excitation à aimant permanent (PMG), en bout
d’arbre. Par commodité, l’alternateur, la turbine et l’excitatrice sont associés pour former le groupe.

Figure 9 : Vue transversale annotée d’un groupe turbo-alternateur et ses différentes parties

3. L’excitatrice

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Le système d’excitation du groupe est l’un des plus inéluctables dans le processus de
production d’énergie. Il est basé dans notre cas sur le principe d’excitation par aimant permanent
avec diodes tournantes fixées sur son rotor.

L’alimentation vient de celle des auxiliaires du groupe en 220V alternatif. Après un


sectionneur, elle est transformée en 400V grâce au transformateur d’excitation, avant d’atteindre
l’automate de régulation de bobinage est relié en série. La grandeur électrique induite au rotor de
triphasé. Ensuite, ceci passe à travers un redressement de pont de six diodes pour produire du continu
avant d’attaquer par la suite le rotor de l’alternateur. Ce courant continu inducteur créera dans le
circuit magnétique de stator une tension triphasée qu’il serait possible d’ajuster par rapport à celle
envoyée par le régulateur de tension.

Figure 10 : Excitatrice du groupe 5

4. Le transformateur
Le transformateur est cette machine statique qui permet de modifier la valeur d’une grandeur
électrique. Dans la centrale, il est le centre même de l’évacuation de l’énergie électrique.

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L’énergie produite à la centrale généralement en très grandes quantités est distribuée à divers
lieux plus ou moins éloignés de celle-ci. Il incombe alors d’élever la tension produite ici pour limiter
les pertes de transport. C’est dans ce but qu’une centrale ne peut fonctionner sans transformateurs
installés à la sortie des alternateurs de groupe. Et quelques fois, comme à la centrale d’Edéa, des
postes de transformations sont construits sur place pour l’alimentation, des auxiliaires propres de la
centrale ou les villes environnantes.

A la centrale hydroélectrique d’Edéa, on dispose des transformateurs ramenant 10,3KV


produit par les alternateurs à 15KV, 30KV ou 90KV suivant le départ et l’utilisation. Il existe
également des transformateurs de soutirage qui permettent d’abaisser le 10,3KV produit en 220V
pour les auxiliaires.

5. Les auxiliaires
Les groupes de la centrale ont chacun des auxiliaires qui contribuent à leur fonctionnement.
Parmi eux, on peut citer :

 L’éclairage de toute la centrale (bureaux, enceintes, salle des relais) ;


 Les réfrigérants alternateur et régulateur de vitesse ;
 Les batteries ;
 Le relais de commande et de protection ;
 Les Transformateurs tension et courant ;
 Les disjoncteurs et sectionneurs ;
 Les coffrets de relayage d’information ;
 Les régulateurs de tension et de vitesse.

Certains parmi ceux cités sont électriques et fonctionnent sous des tensions de 220V, 110V et
parfois 220V fournis par les groupes.

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Chapitre III : Principe de fonctionnement de la centrale


1. Fonctionnement de la centrale
L’Hydroélectricité ou énergie hydroélectrique exploite l’énergie potentielle des flux d’eau
(fleuves, rivières, chutes d’eau, courants marins, etc…). L’énergie cinétique du courant d’eau est
transformée en énergie mécanique par une turbine, puis en énergie électrique par un alternateur. Elle
constitue la première source renouvelable et la troisième source générale de production électrique au
monde derrière le charbon et le gaz. La centrale d’Edéa fonctionne suivant ce système de production.

Le barrage retient une partie de l’eau qui s’écoule et crée un lac de retenue. Ce lac constitue
un stock d’eau : c’est donc un moyen de stocker de l’énergie renouvelable. Cette eau en amont est
ensuite acheminée au travers des grilles dans la conduite forcée après ouverture de la vanne de tête.
L’eau passe ensuite par une bâche spirale pour atteindre l’aspirateur. L’ouverture des aubes
directrices de la turbine Kaplan permet la mise en eau de ses pales hélicoïdes et la mise en rotation
de l’arbre du groupe turbo-alternateur ; l’eau turbinée est renvoyée au niveau aval de la centrale par
un canal de fuite. Après excitatrice, l’alternateur est alors en alors en mesure de produire du courant
électrique. Un transformateur injecte ensuite cette électricité dans le réseau, où elle est transportée
par les lignes à haute ou très haute tension, par l’intermédiaire de postes de transformation.

2. Schéma global des ouvrages et des équipements


La centrale est subséquemment formée de divers ouvrages qu’il convient de présenter.

Figure 11 : Vue transversale d’une centrale hydroélectrique

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3. Règles de sécurité et de travail


La centrale hydroélectrique d’Edéa garanti son statut compétitif en respectant
scrupuleusement des règles de sécurité et de travail strictes et non fortuites.

3.1. Règles de sécurité

La structure principale dans laquelle la centrale hydroélectrique d’Edéa est une partie,
accorde un intérêt majeur à la sécurité de son personnel et de ses équipements. C’est ainsi que pour
la protection contre les accidents et les incidents, des mesures de sécurité sont obligatoires.

Le part des EPI (Equipements de Protection individuels) : il s’agit de la tenue de travail, les
chaussures de sécurité, lunettes de protection, casque de protection, bouchons d’oreilles.

En plus de ces mesures de sécurité, il est fortement recommandé de joindre à tout cela,
beaucoup de vigilance, de concentration et de communication dans toutes les activités menées sur le
site de travail.

De même pour une harmonie au sein de la centrale hydroélectrique d’Edéa, les agents sont
fidèles à leur devise qui est Engagement-Respect-Intégrité-Cohésion (ERIC).

De plus les droits de travail et du travailleur sont respectés ce qui met les employés dans une
confiance certaine en leur employeur.

3.2. Règles de sécurité

Le travail dans une centrale hydroélectrique étant particulièrement dangereux, des règles
concernant le travail se doivent d’être le plus stricte possible et leur respect doit être impératif. En
effet, les agents de Centrale réalisent des actions régulières dont les risques doivent être énumérés et
les moyens pour éviter tout accident doivent être mise en place. Afin de s’assurer de la sureté sur le
site de travail un housekeeping est effectué autant que nécessaire suivant le Lean 6 Sigma :

 Lean : il s’agit d’éliminer les pertes de temps présente au sein d’un local, processus,
groupe…
 Sort by : ici, il est question de faire un tri dans un local et de ressortir les éléments
nécessaires et en bon états, ceux inutiles et ceux en mauvais états mais réparables, afin de se
débarrasser des éléments encombrants ;
 Set in order : il est question ici de mettre des étiquettes devant faciliter les recherches dans le
local et ainsi accroître la productivité par l’amélioration des temps ;

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 Shine : c’est le fait de nettoyer le local en retirant les irrécupérables et en décrassant le local
et les alentours ;
 Standardize : il s’agit du respect des trois premiers S en s’assurant de toujours garder le
local dans un état sécurisant pour le travail et le séjour ;
 Safety : il s’agit de sécuriser le site de travail ;
 Sustain : c’est le fait de garder les habitudes des 5S cités.

Afin de s’assurer de « Zéro Accident) ou « Presque-accident », tout employé et stagiaire se


doivent de se conformer aux règles de sécurités et au Lean 6 Sigma.

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PARTIE II : DÉROULEMENT DE L’INTÉGRATION


Chapitre I : Intégration au sein de la centrale
Pour une meilleure intégration il nous a été attribué un programme bien défini pour nous afin
d’avoir des éclaircis sur le fonctionnement de la centrale et les différentes unités intervenant ; c’est
ainsi que, pour une première semaine nous avons été affecté à la division exploitation où il nous a été
dévoilé les différentes manœuvres d’exploitation incluant la salle de quart ou salle de commande qui
assure le contrôle des équipements pour le bon fonctionnement de la centrale. Dès la deuxième
semaine nous avons pris nos marques dans notre division d’affectation afin de cerner les réalités du
génie mécanique au sein de l’entreprise.

I. Tâches spécifiques de la division maintenance mécanique


La division maintenance mécanique est placée sous l’autorité d’un responsable qui rend
compte au Responsable Maintenance. Comme tâches spécifiques nous pouvons citer :

 La participation à la définition de la politique de maintenance des ouvrages ;


 Le suivi de la mise en œuvre des stratégies de maintenance ;
 La validation du planning annuel de maintenance, les programmations des travaux et le suivi
de la mise en œuvre ;
 La coordination des analyses basées sur les outils modernes de maintenance ; la définition et
la proposition des projets d’amélioration en conséquence ;
 L’amélioration de la culture de sécurité en assurant le management et le développement du
personnel placé sous sa responsabilité ;
 La validation du plan de sécurité relatif aux risques spécifiques liées aux activités de
maintenance ;
 Le contrôle de l’utilisation des pièces de rechange ;
 La définition des objectifs des collaborateurs de la division et l’évaluation de leurs
performances.

II. Autres interventions mécaniques

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Nombreuses et variées sont les interventions que nous avons pu observer et auxquelles nous
avons assister tout au long de notre période de stage ; elles sont parfois confondues aux tâches
quotidiennes des équipes de la maintenance mécanique. Nous avons pu énumérer au fil des jours ces
différentes interventions qui étaient soit des opérations de maintenance soit des contrôles des
équipements et circuits et enfin des opérations d’entretiens desdits équipements. De manière
chronologique nous avons :

 29/07/22 : Transformateurs et Edéa 1


 Opération de consignation du groupe côté Haute Tension ceci pour évacuer de l’énergie
afin d’éviter un retour accidentel de tension ; 90MW vers le groupe.
 Opération de fermeture d’une des vannes d’arrivée d’eau d’Edéa 1 le temps d’une
maintenance et d’un suivi.

Figure 12 : Vanne wagon

 01/08/22 : Edéa 2 Groupe 5


 Opération de vidange et d’appoint du palier turbine ; à l’aide d’une motopompe, nous
avons vidangé le palier qui était inondé d’eau puis après nous avons fait un appoint de
420 Litres d’huile type Preslia 68.
 02/08/22 : Barrage
 Opération de fixation de l’indicateur du niveau d’eau du réservoir 1000m3 de la cuve
N°2

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Figure 13 : Cuve 100m3

 03/08/22 : Edéa 2
 Opération d’installation de la pompe puisard type BIBO 5 N°1 ;
 Opération de retrait de la pompe puisard type BIBO 5 N°2 ; menée conjointement
entre les équipes des divisions maintenance électrique et mécanique il a été question
de retirer la pompe afin d’y faire une maintenance suite au défaut de pompage
observé ;
 Opération de soudure d’un des conduits reliés à la pompe puisard ; ceci a été effectué
afin de réparer la fuite.

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Figure 14 : Opération de soudure d’un conduit d’évacuation d’eau de puisard fissuré

Figure 15 : pompe puisard type BIBO 5

 04/08/22 : Edéa 2
 Opération de remplacement d’une soupape à air au niveau du groupe 4.

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Remarque : Lors de l’installation de ladite soupape et après le démarrage du groupe, nous


avons pu observer une fuite d’eau au niveau du tube à gaz ce qui est un dysfonctionnement de
l’équipement ; il a donc été décidé de l’arrêt du groupe en vue d’une maintenance. Après le
démontage de la soupape à air nous avons remarqué que l’un des joints d’étanchéité de la tige était
vétuste et qu’il fallait remplacer ladite pièce.

Figure 16 : Manœuvre d’installation de la soupape dans son siège

 05/08/22 : Atelier Mécanique


 Opération de remplacement du tube à gaz de la soupape à air.

Nous avons fait un appoint d’huile au niveau du tube à gaz qui alimente l’amortisseur et
laisser au repos un jour ; le lendemain nous avons remarqué qu’il y’avait une fuite et qu’elle venait
du tube à gaz qui était déjà vétuste. Suite à cela nous avons effectué un remplacement de ladite tige
dont le modèle était en magasin.

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Figure 17 : Vue de dessous de la soupape à air (on observe l’amortisseur et le tube à gaz)

 08/08/22 : Edéa 1 et 2
 Opération de relève d’usure de joint plan ;
 Opération de désengorgement des alvéoles des groupes d’Edéa 2 ceci afin d’éviter la
noyade du groupe (Palier-Turbine) ;
 Opération de contrôle des joints plans et relève des données au niveau des groupes
Edéa 1 ceci pour vérifier le niveau d’eau avec une jauge de profondeur
 09/08/22 : Barrage
 Opération de nettoyage des électrovannes de la station de pompage d’Edéa 3 ;
 Nettoyage du clapet de maintien et de l’électrode de maintien des groupes 12 et 13,
après les avoir démonté de l’équipement, il est question de les nettoyer avec du
pétrole.

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Figure 18 : Clapet de maintien et électrode de maintien ; Station pompage d’huile

 10/08/22 : Edéa 2 et 3
 Opération d’essais sur les turbinettes de secours des groupes 4,5,7,9 Edéa 2 et
10,11,12 Edéa 3 ;
 Opération de contrôle des régulateurs des groupes Edéa 2 et 3.
Remarque : Nous avons pu observer un défaut au niveau de la vanne de garde, de la vanne à
eau et de la presse étoupe.

Figure 19 : Presse Hydro ; Vanne de garde et vanne à eau

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 11/08/22 : Edéa 3
 Opération de remplacement de la charge d’huile et entretien du clapet à membrane ;
 Descente à la salle des compresseurs pour observation des compresseurs N° 1 et 2.
Remarque : Nous avons observé des défaillances de plusieurs ordres parmi lesquelles le
mélange huile-eau (effet mayonnaise) au niveau des compresseurs, une défaillance des segments, un
mauvais fonctionnement du déshydrateur.

Figure 20 : Mélange huile-eau observé lors de la vidange du compresseur

Figure 21 : Séparateur AIR-Eau et son siège

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Figure 22 : Clapet du séparateur AIR-EAU

 12/08/22 : Edéa 1
 Opération de purge du circuit d’eau industrielle et nettoyage des cyclones 

Figure 23 : Tuyau incendie connecté au circuit d’eau pour évacuer l’eau usée

 17/08/22 : Edéa 2
 Opération d’entretien du système d’engrainage des vannes de tête (vanne wagon) ;
ceci à travers le graissage du système d’engrenage afin de faciliter l’ouverture et la
fermeture des vannes de tête.

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Figure 24 : Sélecteur vanne de tête

 18/08/22 : Edéa 3 galerie régulateur


 Opération de vidange et d’appoint du régulateur de vitesse du groupe 13 ; à l’aide
d’une pompe, il est question de vidanger l’excèdent du mélange huile-eau au niveau
du régulateur de vitesse qui sera ensuite déversé dans une cuve 5100L et recharger de
l’huile type Preslia 68 au niveau du bâti de la cuve.
 19/08/22 : Edéa 3 groupe 13
 Intervention au niveau du régulateur de vitesse ceci suite à la défaillance de la
soupape de régulation
Remarque : Nous avons observé un problème d’étanchéité ; la difficulté de la soupape de
pomper de l’huile (charge) dans la citerne ; le groupe a dû subir un arrêt afin de permettre une
opération de maintenance.

Figure 25 : Régulateur de vitesse groupe 13

 22-24/08/22 : Edéa 2 groupe 5


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 Intervention majeure au niveau de l’excitatrice ;


 Opération de démontage et remontage de l’excitatrice ;
 Opération de démontage et remontage du demi arbre et remplacement des jeux de
barre.

Figure 26 : Excitatrice groupe 5

 25/08/22 : Edéa 3
 Opération de contrôle de la tuyauterie
 30/08/22 : Edéa 2
 Inspection de l’excitatrice du groupe 7
 06/09/22 : Atelier mécanique
 Housekeeping ; cette journée était dédiée à la propreté de toute l’usine l’accent étant
mis sur l’assainissement des différents lieux de travail. Etant divisé en plusieurs
équipes, la nôtre était affecté à l’atelier mécanique.
 07/09/22 : Barrage
 Opération de vidange et nettoyage de la cuve 1000 m3 servant à l’alimentation des
conduits de refroidissement des principaux organes des groupes d’Edéa 1.

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Figure 27 : Réservoir 100m3

 08-09/09/22 : Atelier mécanique


 Réception des nouveaux réfrigérants des groupes d’Edéa 3 ;
 Essaie des réfrigérants et Manutentions vers l’usine Edéa 3 ; l’opération consiste à
connecter un tuyau d’eau sur l’un des conduits d’ouverture afin d’y desceller une
éventuelle fuite avant leur installation au niveau des alternateurs des groupes d’Edéa
3.
 Pour la manutention des réfrigérants nous nous sommes servi d’un pont roulant et
d’un transpalette afin de faciliter leur déplacement.

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Figure 28 : Mise en eau du réfrigérants

 12/09/22 : Edéa 3
 Remplacements des anciens réfrigérants du groupe 12 par les nouveaux.

Figure 29 : Remplacement d’un réfrigérant

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Chapitre II : Cas pratique (Soupape à air des turbines Edéa 2)

I. Généralités

Une soupape, parfois dénommée Obturateur ou Valve, est un organe mécanique servant à
fermer et ouvrir une chambre ou conduit à la demande.
Le terme soupape est en particulier utilisé pour désigner :
 Une Soupape de sécurité, dispositif de protection contre les surpressions dans des ensembles
soumis à pression ;
 Une Soupape (moteur), élément séparant les conduits d’admission et d’échappement d’un
moteur thermique, de la chambre de combustion ;
 En termes de Serrurerie, le nom d’une pièce de fer ronde ou carrée, montée à bascule,
servant à fermer une ouverture quelconque, comme celle d’une gâche ;
 En termes de Serrurerie, la soupape était anciennement une platine de cuivre et de cuir de
forme ronde et convexe, conique ou cylindrique, servant à ouvrir et fermer une conduite
lorsqu’elle était plate on l’appelait Clapet.
Notre sujet d’étude porte sur la Soupape à air de la turbine Kaplan qui peut être classé parmi
les Soupapes de sécurité ; car il agit comme un dispositif de protection contre les surpressions,
rencontrées au niveau des installations devant supporter de fortes pressions mais qui pourraient être
endommagées, voire détruites si la pression devenait trop élevée.

1. Fonction et rôle

Les soupapes à air des turbines Kaplan sont des équipements de sécurité installés à hauteur du
palier turbine. On en dénombre 4 par groupe turbo-alternateur chacune d’elle agissant de manière
autonome. Elles permettent de réguler la pression dans l’aspirateur afin d’empêcher l’explosion et ou
la destruction de certains équipements suite aux phénomène de cavitation pouvant se créer lors de la
mise en marche d’un groupe turbo-alternateur.
Un incident de surpression est défini par toute situation et ou condition qui entraînerait une
augmentation de la pression dans un système au-delà de sa pression de conception spécifiée ou de sa
pression de service maximale autorisée.

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Une soupape à air ne comporte que des pièces mécaniques, elle est donc utilisée afin d’éviter
des défaillances pouvant survenir sur des dispositifs électroniques ou pneumatiques. Elle est
entièrement actionnée par le fluide du système ce qui favorise son autonomie lors de son action.

Figure 30 : Soupape à air vue de face et de dessous présentant le tube à gaz, le réservoir d’huile
et l’amortisseur

Figure 31 : Amortisseur de la soupape à air

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Figure 32 : Soupape installée dans son siège de la turbine Kaplan

Figure 33 : Corps intermédiaire de la soupape à air

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Figure 34 : Clapet et couvercle de la soupape à air

2. Schéma et principe de fonctionnement

 Schéma :
Pour permettre l’étude de la soupape à air nous avons consulté des schémas techniques nous
permettant de nous enquérir des différentes parties et éléments qui la constitue.

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Figure 36 : schéma de l’amortisseur et de la soupape

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 Principe de fonctionnement :
La force est fonction de la surface et de la pression telle que P=F/S. La force qui s’exerce sur
le clapet à l’entrée ne dépend que de la pression, puisque la surface de la conduite d’entrée est fixe.
La force qui s’exerce sur le clapet conique à la sortie est celle du ressort telle que F=k.(l-l0), avec K
le coefficient de raideur du ressort.
L’équation d’équilibre sur le clapet s’écrit donc P.S=k.(l-l0).
Pour donc mieux expliquer le fonctionnement de notre soupape nous pouvons dire que lors du
démarrage du groupe, un phénomène de dépression se produit au niveau de la bâche spirale ceci
causé par l’action de l’aspirateur ce qui déclenche l’ouverture des clapets des 4 soupapes à air. Pour
que l’ouverture des clapets des soupapes à air soit actionnée il faudrait au préalable que la pression
au niveau de la bâche spirale soit inférieure à la pression atmosphérique. Dès lors qu’il y’a équilibre
de pression, les clapets se referment automatiquement suite au rappel de la tige sur laquelle ils sont
fixés par le ressort. Il faut noter que lors de l’ouverture du clapet la tige à laquelle il est lié vient se
loger dans l’amortisseur contenant de l’huile et cet amortisseur reçoit le choc en limitant les bruits
désagréables qui pourrait survenir en cas du manque d’appoint d’huile.

Figure 37 : Schéma cinématique de la soupape à air

II. AMDEC

L’Analyse des Modes de Défaillance de leurs Effets et de leur Criticité (AMDEC) est
une technique d’analyse rigoureuse, très efficace par la mise en commun de l’expérience et
de la compétence de chaque participant. C’est une analyse fonctionnelle et dysfonctionnelle
d’un produit.

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La méthode fait ressortir la nécessité de mettre en place des actions correctives et ou


préventives. C’est un OUTIL très efficace pour appliquer l’un des principaux préceptes de la
Qualité : LA PREVENTION.
Nous effectuerons une AMDEC par Méthode Systématique afin de passer en revue
critique l’ensemble des éléments constitutifs du système étudié (composants, opérations,
organes, fonctions, tâches), afin de réduire au minimum les risques et de tendre vers le « Zéro
défaut ».
Nous utiliserons les échelles suivantes pour notre évaluation :
 Fréquence (F)
 1 : une défaillance par an ;
 2 : une défaillance par trimestre ;
 3 : une défaillance par mois ;
 4 : une défaillance par semaine.
 Gravité (G)
 1 : pas d’arrêt de la production ;
 2 : arrêt inférieur ou égal à une heure ;
 3 : arrêt compris entre une heure et un jour ;
 4 : arrêt supérieur à un jour.
 Non-détection (N)
 1 : visite par un opérateur ;
 2 : détection aisée par un agent de maintenance ;
 3 : détection difficile ;
 4 : indécelable.
 Criticité (C). Elle est donnée par le produit F*G*N.

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Tableau 2 : Analyse AMDEC de la soupape à air et de son amortisseur

ANALYSE DES MODES DE DEFAILLANCE DE LEURS EFFETS ET DE LEUR CRITICITE AMDEC


MACHINE
Système : Soupape à air turbine Phase de fonctionnement : Date de
MACHINE NORMALE l’analyse :
15-
16/09/2022

Elément Fonction Mode de Détection Criticité Action


défaillance corrective
Cause de la Effet de la
défaillance défaillance

Corps Protection de Dégradation F G N C


l’équipement
Rouille Usure du Visuelle 1 4 3 12 Revêtement
(oxydation) corps d’une couche
de peinture de
choc propreté
Réparation du
corps par
soudure
Remplacement
complet du
corps
Bride Liaison entre la Dégradation Rouille Usure du Visuelle 1 3 3 9 Revêtement
partie (oxydation) corps d’une couche
supérieure et le de peinture de
corps de la propreté
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soupape choc Réparation de
la bride
Tube Logement du Dégradation Rouille Usure du corps Visuelle 1 3 3 9 Revêtement
Röchling ressort (oxydation) d’une couche
de peinture de
choc propreté
Réparation par
soudure
Cylindre Canalisation de Dégradation Rouille Usure du corps Visuelle 1 3 2 6 Revêtement
l’air (oxydation) d’une couche
de peinture de
choc propreté
Nervure Orifice / / / / / / / / /
d’échappement
de l’air
Couvercle Couverture de Dégradation Rouille Usure du corps Visuelle 1 2 2 2 Revêtement
la soupape et (oxydation) d’une couche
point de peinture de
d’amarrage choc propreté
supérieur du Réparation
ressort Remplacement
Ressort Contrôle du Cassure/ Non Noyade du groupe Visuelle 2 4 3 24 Remplacement
degré Rupture fonctionnement turbo-alternateur du ressort
d’ouverture et de
la fermeture du l’amortisseur
clapet pendant
l’ouverture
brusque du
clapet
Tige Support et Usure des Absence ou Diminution de la Analyse lors 1 4 3 12 Remplacement
élément portées insuffisance de fonction de guidage du d’un entretien des axes et des
d’entrainement fonctionnelles lubrification clapet, Fonctionnement ou d’une douilles et en

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du clapet dans (graissage) brouillant de l’ensemble révision de cas de grave
son des éléments liées à la l’équipement panne
fonctionnement tige remplacement
de la tige
Ecrou Blocage du Usure de la Rouille Desserrage de l’écrou et Analyse lors 1 4 3 12 Remplacement
normal clapet sur la rondelle (oxydation) chute du clapet d’un entretien de la rondelle
+Rondelle tige ; supprime d’arrêt ou d’une d’arrêt, de
d’arrêt + le degré de révision de l’écrou et du
Teton liberté entre la l’équipement Teton
tige et le clapet
Douille Guidage en Usure Frottements Augmentation du jeu Analyse lors 1 3 3 9 Remplacement
transaction de avec la tige et d’un entretien des douilles
la tige fonctionnement ou d’une
brouillant révision de
l’équipement
Vis d’arrêt Liaison entre la / / / / / / / / /
douille et le
corps
intermédiaire
de la soupape
Goujon + Liaison entre le Usure du Vieillissement Non consolidation entre Visuel 1 3 3 9 Remplacement
Ecrou corps filetage et choc la partie intermédiaire et du goujon et
normal intermédiaire mécanique la partie inférieure de la de l’écrou
et le corps soupape normal
inférieur +
Liaison entre le
corps
intermédiaire
et le tube
Röchling
Cale Point / / / / / / / / /
d’amarrage du
ressort
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Clapet Ouverture et Séparation Fermeture Fuite d’eau causée par Analyse lors 1 4 3 12 Remplacement
fermeture de la avec le siège brusque du l’absence d’étanchéité d’un entretien du clapet
soupape clapet suite à la ou d’une
défaillance de révision de
l’amortisseur l’équipement
Siège Siège du clapet Usure Vieillissement Fuite d’eau causée par Analyse lors 1 3 3 9 Remplacement
Assure et choc l’absence d’étanchéité d’un entretien du clapet
l’étanchéité du mécanique ou d’une
clapet révision de
l’équipement
Joint + Joint Etanchéité Usure Vieillissement Fuite d’eau causée par Analyse lors 1 3 3 9 Remplacement
O Ring entre le corps l’absence d’étanchéité d’un entretien des joints
intermédiaire ou d’une
et le corps révision de
inférieur + l’équipement
Etanchéité
entre la
soupape et son
point de
fixation
Técalémit Elément Cassure Mauvaise Absence ou manque Analyse lors 1 2 3 6 Réparation des
graisseur de la manutention de d’appoint de graisse de d’un entretien Técalémit
tige l’équipement la tige ou d’une
révision de
l’équipement
Contre- Empêche le Desserrage Défaillance de Admission de l’eau dans Visuelle lors 1 3 3 9 Remplacement
écrou desserrage de l’étanchéité le réservoir et fuite de d’une du contre
l’écrou l’huile inspection écrou
principal
Vis à tête Assure Usure Rouille Séparation du couvercle Analyse lors 1 1 3 3 Remplacement
cyclique l’étanchéité de du corps de d’un entretien de la vis
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avec trou 6 l’huile de (oxydation) l’amortisseur ; Noyade ou d’une cyclique
pans l’amortisseur du groupe révision de
l’équipement
Ecrou 6 Maintien du Desserrage Rouille Fuite d’huile au niveau Analyse lors 1 1 3 3 Remplacement
pans piston sur l’axe du contre- (oxydation) du de l’amortisseur d’un entretien de l’écrou
principal écrou fait de l’apport ou d’une
de l’eau et de révision de
la boue dans le l’équipement
cylindre
Rondelle Assure / / / / / / / / /
spéciale l’étanchéité de
la vis cyclique
Tube à gaz Elément Usure Rouille Absence ou insuffisance Visuelle 1 2 3 6 Remplacement
d’appoint Obturation (oxydation) d’appoint d’huile de du tube à gaz
d’huile de Choc l’amortisseur Analyse lors
l’amortisseur d’un entretien
ou d’une
révision de
l’équipement
Collier Elément de Usure Rouille Sortie du réservoir de Visuelle 1 3 3 9 Remplacement
Vis à tête maintien du (oxydation) son siège du collier
réservoir Remplacement
d’huile au de la vis à tête
corps de la
soupape
O Ring Joint Usure Vieillissement Absence d’étanchéité de Analyse lors 1 2 3 6 Remplacement
d’étanchéité la tige d’un entretien du joint
ou d’une
révision de
l’équipement

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Bouchon Couvercle du / / / / / / / / /
femelle réservoir à
huile
Ressort de Assure la Cassure Vieillissement Absence de souplesse Analyse lors 1 3 3 9 Remplacement
compression souplesse de dans le fonctionnement d’un entretien du ressort
fonctionnement de la rondelle ou d’une
de la rondelle révision de
spéciale l’équipement
Amortisseur Amortissement Usure Rouille Absence d’étanchéité Analyse lors 1 4 3 12 Remplacement
et réception de Cassure (oxydation) Fuite d’huile d’un entretien de
la tige ou d’une l’amortisseur
Choc
révision de
l’équipement

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Le classement des différents éléments en fonction de leur criticité nous donne le tableau
suivant :
Tableau 3 : Classement par criticité.

Elément Criticité
Ressort 24
Corps 12
Tige 12
Ecrou normal +Rondelle d’arrêt + Teton 12
Clapet 12
Amortisseur 12
Bride 9
Tube Röchling 9
Douille 9
Goujon + Ecrou normal 9
Siège 9
Joint + Joint O Ring 9
Contre-écrou 9
Collier Vis à tête 9
Ressort de compression 9
Cylindre 6
Técalémit 6
Tube à gaz 6
O Ring 6
Vis à tête cyclique avec trou 6 pans 3
Ecrou 6 pans 3
Couvercle 2
Nervure /
Vis d’arrêt /
Cale /
Rondelle spéciale /
Bouchon femelle /

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Afin d’affiner notre étude, nous nous intéresserons aux éléments les plus critiques, à savoir
ceux dont la criticité est supérieure ou égale à 12. Nos actions porteront donc sur :
 Le ressort ;
 Le corps ;
 La tige ;
 Ecrou normal +Rondelle d’arrêt + Téton ;
 Le clapet et ;
 L’amortisseur.

III. Proposition de solutions


Pour les six éléments critiques que nous avons décelés, nous faisons la proposition de
mesures correctives qui suivent, à appliquer en cas de panne :
Tableau 4 : Solutions proposées

Elément Défaillance probable Mesures correctives


Ressort Cassure/ Rupture Remplacement du ressort
Corps Dégradation Revêtement d’une couche de
peinture de propreté
Réparation du corps par soudure

Remplacement complet du corps

Tige Usure des portées Remplacement des axes et des


fonctionnelles douilles
Remplacement de la tige

Ecrou normal +Rondelle d’arrêt Usure de la rondelle d’arrêt Remplacement de la rondelle


+ Téton Remplacement de l’écrou
Remplacement du téton
Clapet Séparation avec le siège ou Remplacement du clapet
la tige / cassure
Amortisseur Usure / Cassure Remplacement de l’amortisseur
Réparation de l’amortisseur

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Chapitre III : Acquis du stage


I. Compétences Acquises
Durant notre stage dans les locaux de la centrale hydroélectrique d’Edéa, nous avons pu faire
certaines observations qui ont attirés notre attention notamment des remarques telles que :
 Une superbe animation des chantiers ;
 Un superbe accueil de la part du personnel de la centrale ;
 Une bonne efficacité dans les interventions ;
 L’ouverture aux discussions et questions de la part des contremaitres, chefs service et
directeur ;
 Un accent majeur sur la sécurité dans la centrale ;
 L’assistance des stagiaires par les agents et encadreur dans la rédaction du rapport de stage
Ce stage nous a donc permis de nous imprégner des réalités pratiques du génie mécanique en
entreprise, de développer un esprit d’ouverture pour bien assimiler la matière apprise en bénéficiant
des connaissances des hommes du métier afin de pouvoir lier la théorie à la pratique ; de respecter les
exigences de l’entreprise en adaptant le comportement approprié à toute éventualité. Nous avons pu
également développer une bonne gestion du temps dans la saisie de notre rapport, d’acquérir des
aptitudes telles que l’esprit d’équipe, l’adaptabilité à toute éventualité, le sens de l’organisation, la
polyvalence, la créativité dans l’analyse de certains mécanismes, la positivité, l’autonomie ; mais
plus encore l’amélioration du suivi d’un équipement au travers des méthodes d’analyse à l’instar de
l’AMDEC.
Au vu de tout ce qui précède nous avons également relevés quelques points négatifs qu’il
faudrait prendre en compte pour une meilleure efficacité dans l’exécution des tâches mais également
pour le bien être des agents et stagiaires.

II. Problèmes et limites rencontrées


Ils sont des plusieurs ordres passant par la sécurité ; la fourniture en équipement et la
logistique générale. Nous en avons recensés quelques-uns parmi lesquels :

 L’absence de certains types de matériels aidant dans l’exécution des tâches ;


 L’absence d’EPI (Equipement de Protection Individuel) approprié à certains types de tâches
et d’interventions à l’instar de la vidange du palier turbine, l’installation de la pompe Bibo ;
car ces différentes opérations sont hyper salissant et les agents assignés à ces tâches doivent

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généralement porter des vêtements non conventionnels afin de ne pas salir leurs tenues de
travail.

 Les contraintes au niveau des équipements (Boulonnerie grippée, engrenage grippé…)


 Faible éclairage de certains lieux de la centrale à l’instar des galléries turbine, des usines, du
puisard…

 L’absence de certaines pièces de rechange lors des opérations maintenances.


 Le manque de salle des stagiaires.
 L’absence des réunions incluant les stagiaires lors de la préparation des interventions et
chantiers pour une meilleure connaissance des défaillances et opérations de maintenance.

 L’accès restreint à une quelconque connexion internet (WIFI/Ethernet).


 La mise à l’arrêt de certains équipements.
 La non fourniture des stagiaires en EPI
III. Solutions proposées
Pour pallier à tous ces manquements nous avons proposés quelques pistes de solutions parmi
lesquelles :
 L’amélioration de la correspondance entre le matériel et les tâches.
 La fourniture en EPI aux agents et aux stagiaires pour chaque différente tâche.
 La fourniture du magasin en équipement et pièces de rechanges.
 L’optimisation de l’éclairage au niveau des différents sites ciblés afin d’améliorer le travail
des agents.
 La maintenance et la mise en service des équipements abandonnés.
 Une meilleure couverture WIFI au sein de la centrale.
 Une inclusion efficace des stagiaires afin de faciliter une meilleure imprégnation lors des
interventions.

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CONCLUSION

Une centrale Hydroélectrique est une zone très délicate et sensible. Afin de prévenir des
catastrophes, il est nécessaire de l’isoler. Des contrôles permanent sur l’ensemble de ses équipements
sont inéluctables et préviennent de l’emballement des groupes voire l’écroulement de la production ;
celle d’Edéa produit environ 276,4 MW (Mégawatt) dont 160 MW dédiés à Alucam et désigne la
deuxième plus grande source de production d’énergie électrique derrière la centrale de Songloulou,
elle représente alors un grand pilier pour l’électrification des zones alimentés dans le RIS (Réseau
Interconnecté Sud). Il est donc de ce fait décisif de s’assurer que ses 14 groupes turbo-alternateur
fonctionnent tous de manière optimale. La centrale d’Edéa outre les connaissances aguerris sur le
processus de production d’énergie électrique, nous a permis de nous familiariser avec les
équipements industriels des usines au barrage en passant par l’atelier mécanique.
Dans le cadre de notre stage, le chef de la Division Maintenance Mécanique de la centrale
Hydroélectrique d’Edéa nous a accueilli et nous a confié une étude sur équipement des turbines
Kaplan des groupes de l’usine Edéa 2. Notre travail a été axé sur l’étude d’un élément de sécurité
d’une turbine cas de la soupape à air assez accessible pendant notre période de stage.
Les groupes d’Edéa 2 ont été construits il y’a plus de 60 années aujourd’hui ; n’ayant pas
connus de rénovations majeures en dehors des excitatrices de certains groupes, certains équipements
se font désormais vieux et pas toujours efficaces dans leur fonctionnement. Des opérations de
rénovation de certains équipements sont en cours et d’autres projets de rénovations en étude ; d’où
les travaux d’analyse (AMDEC) que nous avons effectués sur la soupape à air afin de proposer des
voies de révision globale voir d’amélioration ou de renouvellement de ce type d’équipement.
Ainsi au terme de notre stage, nous pouvons affirmer avec certitude qu’il a été enrichissant
d’expériences vécues lors des différentes opérations et chantiers auxquelles nous avons eu le
privilège d’assister ; il nous a permis de découvrir des méthodes d’analyse comme L’AMDEC dans
la gestion de la maintenance en entreprise outil parmi tant d’autres dans le Génie Mécanique. Ce
stage nous permettra sans doute de mieux orienter notre formation, afin de compléter nos
connaissances académiques sur celles acquises durant notre immersion professionnelle. Notre
objectif à présent est d’élargir les perspectives d’étude à un sujet plus large touchant au génie
mécanique au sein de cette même centrale dans les mois à venir ceci pour améliorer les performances
de production de l’entreprise.

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ANNEXES

Tableau 5 : Programme de stage

Date Division/ Département Objectifs

28/07/2022 HSE Briefing sécurité et contrôle des EPI

Rencontrer LE RESPONSABLE pour la visite de la


28/07/2022 au centrale, prendre connaissance des différents
Exploitation
29/07/2022 équipements de production et du fonctionnement de
l’unité

Rencontrer LE RESPONSABLE pour prendre


01/08/2022 Maintenance
connaissance des activités de la Maintenance.

Rencontrer LE RESPONSABLE pour prendre


01/08/2022 au connaissance du fonctionnement de l’unité
Maintenance (Mécanique)
09/09/2022
- Travaux dans les équipes
- Elaboration du rapport de stage 
12/09/2022 au Evaluation du rapport de stage et validation des
Maintenance
25/09/2022 documents

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REFERENCES

 http://www.ikonet.com/fr/ledictionnairevisuel/energies/hydroelectricite/complexe-
hydroelectrique/coupe-une-centrale-hydroelectrique.php
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Turbo-alternateur
 http://www.hydrelect.info/articles.php?lng=fr&pg=233
 https://www.memoireonline.com/12/13/8110/Rapport-de-stage-effectue--la-centrale-
hydroelectrique-de-Nzilo-en-RDC.html
 https://fr.scribd.com/document/472627130/Rapport-de-Stage-ONDOUA-niveau-4-pdf
 Documents disponibles à la centrale

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