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LASAPIENTIA
COURS DE BIOLOGIE DU SOL
1e Grade d’Ingenieur Agronome
Orientation:Phytotechnie
Par:CT Master Ir Gigalagamba Lemba
Thomas
Année Academique 2020-2021
• Plan du cours
• 2° Le cycle du carbone
• 3° Le cycle du phosphore.
• 4° le cycle du soufre.
• 4.5.2. Action sur le pH
• 4.5.3 Action sur le potentiel redox du sol
• 4.6. ACTION SUR LES PROPRIETES BIOCHIMIQUES
DU SOL
• 4.6.1. Définitions, origine et Decomposition de la matière
organique
• 4.6.2 Evolution de la matière-organique fraiche
• 4.6.2.1. Humification
• a. Définition du concept et processus d’humification
• b. Nature de l’humus
• c. Types d’Humus du sol, leurs caractéristiques et les
organismes responsables.
• d. Valeurs caractéristiques de l’humus.
• 4.6.2.2. Deshumification
• 4.6.2.3. Phases de décomposition-humification-deshumification.
• 4.7. TABLEAU RECAPITULATIF DES PHENOMENES
MICROBIENS INTERESSANT L’AGRICULTURE
• ChapV. RELATIONS ENTRE LES ORGANISMES
TELLURIQUES ET LES PLANTES
SUPERIEURES.
• 5.1. RELATIONS DE NATURE SYMBIOTIQUE.
• C. OBJET DE LA SYMBIOSE.
• D. TRANSFERT DE L’AZOTE FIXE AU
PARTENAIRE SYMBIOTIQUE, AU SOL ET AUX
ORGANISMES NON FIXATEURS.
• E. FACTEURS INFLUENCANT LA FIXATION
BIOLOGIQUE DE L’AZOTE DE L’AIR.
• 5.1.2. SYMBIOSE MYCORHIZIENNE.
• 5.1.2.1.Types de mycorhizes.
• 5.1.2.2 Activités des mycorhizes intéressant l’Agriculture et
objet de la symbiose
• 5.1.2.3 Facteurs influençant la symbiose mycorhizienne
• 5.2. RELATIONS DE NATURE NON SYMBIOTIQUE
• 5.2.1. Effets nuisibles.
• 5.2.2. Effet prophylactique
• CHAPITRE VI. BIOLOGIE DU SOL APPLIQUEE A
L’AGRICULTURE ET A L’ENVIRONNEMENT.
• 6.1 Biodiversité du sol.
• 6.1.1 Définition et composition.
• 6.1.2 caractère hétérogène du sol
• 6.1.3 Étude de la biodiversité du sol
• 6.1.4 Les rôles de la biodiversité du sol
• 6.1.5 Les menaces sur la biodiversité du sol.
• 6.1.6. Les moyens de préservation de la biodiversité du sol
• 2.0.Introduction
•
2.1.LES VIRUS
• Les virus qui intéressent les biologistes du sol ont, pour rôle
principal dans le sol, de contribuer à l’équilibre biologique
comme bactériophages, actinophages, cyanophages, etc.
D’autres virus se retrouvent dans le sol, mais ce dernier n’en
est qu’un réservoir, car leur cycle de vie se déroule plutôt sur
les animaux et les végétaux, hors sol.
• 2.2.LA PEDOFLORE
• Elle est représentée dans le sol par des portions des plantes
supérieures (racines, tiges souterraines, bulbes, tubercules,
etc.). Leur rôle dans le sol est essentiellement mécanique
mais aussi chimique ou biochimique par l’intermédiaire des
exsudats racinaires qui peuvent avoir un effet dissolvant,
acidifiant, alcalinisant, antibiotique, etc. particulièrement
dans le rhizoplan.
• 2.3. PEDOFAUNE
• 2.3.1. Classification
• La faune du sol peut être classifiée suivant plusieurs
critères dont la taxonomie, la dimension des
organismes et la profondeur du sol colonisée par les
organismes.
• a) d’après la taxonomie, on distingue
pH 6,4 7,0 9%
• Concernant les exigences écologiques et nutritionnelles des
vers de terre, il faut noter :
• le besoin de débris végétaux et de la terre fine ainsi que la
présence du calcium pour le fonctionnement des glandes de
Morren.
• En plus, les vers de terre sont hydrophiles et exigent une
température et une humidité moyennes, de l’oxygène et un pH
voisin de la neutralité.
• La population de vers de terre varie de 100 – 1000 individus
par m2, ce qui correspond à un poids de 500 – 5000 Kg de vers
/ ha. Le travail accompli par les vers de terre dans le sol est
complet et dépasse de loin celui de la charrue car il n’est pas
seulement mécanique mais consiste à la fois en (dans) :
• la fragmentation de la matière organique prélevée à la surface
du sol et dans le sol
• l’ingestion et malaxation de la matière végétale dans le tube
digestif avec la terre fine et la calcite où ces matières subissent
une dégradation et un début d’humification.
• Rejet des tortillons à la surface du sol et dans des galeries et
poursuite de l’humification.
• l’Homogénéisation du profil pédologique suite aux va et viens
des vers de terre, ramenant les matériaux de surface en
profondeur et vice-versa.
• l’Amélioration de l’aération du sol par création des
macropores dus aux galeries. l’Enrichissement du sol en
éléments nutritifs assimilables et en humus de bonne qualité
• l’Elévation du pH du sol, luttant ainsi contre l’acidité.
eux-mêmes.
• Les termites inférieurs, par exemple tels que les
termites à cou jaune, répandus dans le midi de la
France, hébergent dans leur panse (une partie renflée
du tube digestif) des protozoaires très particuliers qui
digèrent la cellulose et libèrent des substances
assimilables.
• Ces protozoaires sont des flagellés, parfois « géants »
(ils peuvent dépasser 1 mm de longueur). Un termite
privé de ces flagellés meurt de faim. En retour, le tube
digestif du termite offre à ces protozoaires un milieu
de vie idéal. Il existe ainsi entre les termites et les
flagellés une dépendance réciproque que l'on appelle
symbiose.
• Chez les termites champignonnistes, la symbiose se
fait avec un champignon du genre Termitomyces. Les
termites édifient dans leurs termitières des masses de
débris végétaux ayant l'aspect d'éponges, pouvant
atteindre 40 cm de long sur 10 cm de large et 7 ou
8 cm d'épaisseur.
• Ce sont les « meules à champignons », sur
lesquelles se développent les champignons.
Ceux-ci en dégradent la cellulose et la lignine :
les termites se nourrissent alors des substances
obtenues à la base de la meule, qu'ils
maintiennent constamment en bon état.
• Les termites supérieurs sont capables de
digérer la cellulose eux-mêmes grâce à une
enzyme spéciale, la cellulase produite par leur
tube digestif. Une conséquence chimique de la
digestion de la cellulose par les termites est la
formation de méthane.
• On en estime la production à 30 millions de tonnes
par an (à titre de comparaison, les ruminants en
libèrent environ dix fois plus). Le méthane est, avec
le gaz carbonique, l'un des gaz à effet de serre. Les
termites ont ainsi une part de responsabilité, bien que
faible, dans le réchauffement de la Terre.
• Enfin, les termites jouent également un rôle
dans l’homogénéisation du profil pédologique
en ramenant les matières de profondeur en
surface et vice-versa.
•
2.4.Conditions Affecting the Growth of Soil
Organisms
• 1.Organic matter requirements
• Les détritus végétaux et la matière organique du sol sont utilisés comme sources
pas par les autotrophes. L'ajout de presque toutes les substances organiques
riches en énergie, y compris les composés excrétés par les racines des plantes,
sont stimulés par des acides aminés spécifiques et d'autres facteurs de croissance
NO3-,SO4 2-
ou d'autres accepteurs d'électrons). Les bactéries
facultatives peuvent utiliser des formes aérobies ou anaérobies de
métabolisme. Ces trois types de métabolisme sont généralement
effectués simultanément dans différents habitats du sol.
• 3. Moisture and Temperature
• Un niveau d'humidité optimal pour les plantes
supérieures (potentiel d'humidité de -10 à -70) est
potentiellement le meilleur pour la plupart des
microbes aérobies. Une teneur en eau trop élevée
limitera l'apport d'oxygène.
•
• 4. Exchangeable Calcium and pH
•
• . pH faible permet aux champignons de devenir dominants.
L'effet élevé du pH et du calcium aide à expliquer pourquoi
les champignons ont tendance à dominer dans les sols
forestiers alors que la biomasse bactérienne dépasse
généralement la biomasse fongique dans la plupart des sols
de prairie et de parcours subhimide à semi-aride
•
• .2.5.Beneficial effects of soil organisms
• La faune et la flore du sol sont indispensables à la productivité
végétale et au fonctionnement écologique des sols. De Leurs
nombreux effets bénéfiques, seuls les plus importants peuvent
être soulignés ici
• 1. Organic materials decomposition
•
• 5.Rhizobacteria
plantes).
• En fait, comme dans la nature, la surface des
racines est presque entièrement incrustée de
cellules bactériennes, peu d'interactions entre
le sol et les racines peuvent avoir lieu sans une
influence microbienne.
• 6.Plant Protection
• Certains organismes du sol attaquent les
plantes supérieures, mais d'autres agissent
pour protéger les racines des plantes par
l'invasion de parasites et d'agents pathogènes
du sol.
•
• CHAPIII. FACTEURS DETERMINANT LA VIE DANS
LE SOL
• 3.1.FACTEURS SPATIAUX :
poreux : l’aérenchyme.
• Par rapport à l’eau, l’optimum correspond à 2/3 de la capacité en
eau contre 1/3 de capacité en air.s
• 1. Enzymes libres : qui sont dans la solution du sol et sous cette forme,
elles sont sujettes à la biodégradation rapide.
• 2. Enzymes adsorbées sur les complexes (colloïdes) : cet état les
préserve de la biodégradation rapide mais les inactive partiellement.
• 3. Enzymes cellulaires : contenues dans les cellules.
• 4. 4. ACTION SUR LES PROPRIETES PHYSIQUES
DU SOL
• Texture du sol : les organismes telluriques participent à
l’altération des roches et des minéraux et donc à la
microdivision des particules minérales et organiques du sol qui
deviennent de plus en plus fines. Par cette modification de la
dimension des particules, les organismes telluriques
contribuent à la détermination de la texture du sol.
• Cette contribution à la pédogénèse place les facteurs
biologiques à la troisième position dans l’ordre hiérarchique
établi par DOKUCHAEV des facteurs pédogénétiques et qui
CaS04.2H20
Ca S04 – 2H20
S04. 2H20
• La sulfato – réduction et la sulfhydrisation :
•
• 4.5.4.Déshumification
• Bien que plus résistant à la biodégradation que la M.O.F.
l’humus finit aussi par être biodégradé ou minéralisé : c’est la
déshumification. Cependant, les modalités et l’importance de
cette attaque lente de l’humus ne sont pas encore bien connues
dans la nature.
• On sait toutefois que l’action des agents biologiques dans la
déshumification est partielle, inégale localisée et fonction du
complexe humique considéré ainsi que des conditions du
milieu, particulièrement la présence des colloïdes argileux.
Cette déshumification aboutit aux mêmes composés minéraux
que ceux contenus dans le schéma de l’évolution de la M.O.F.
• 4.5.4.Phases de décomposition-humification-
deshumification.
• Les diverses phases d’humidification s’enchainent l’une à
l’autre avec de nombreuses interférences dans l’espace et dans
le temps. Il s’agit de : lessivage, désagrégation, bioréduction,
synthèse, complexation et minéralisation
Phase Agents Actions, effets
Transformation du soufre
06 organique en sulfure, sulfite
Sulfhydrisation Nombreuses bactéries
Transformation du sulfure en
07 sulfate
Sulfo - oxydation Bactéries Bacillus
• Fixation atmosphérique : Lors des orages l’azote gazeux réagit avec l’02
pour donner des N03 (nitrates) ramenés au sol par les précipitations. Cette
voie permet de fixer 10.106tonnes d’N/an.
• Fixation par Ozonisation : l’azote gazeux passe à l’état d’azote combiné
lors de la décomposition de la couche d’ozone. Cette voie produit 15.10 6T
de tonnes de N/an.
• Fixation biologique de N2 : qui se fait par l’intermédiaire des
microorganismes unicellulaires (bactéries, algues et
actinomycètes). Cette voie biologique pompe 175.106 de T de
N/an. C’est ce type de fixation qui intéresse la biologie du sol.
Ces microorganiques fixent cet azote soit en fixateurs libres,
soit en fixateurs symbiotiques.
•
• B. Fixation biologique de l’azote de l’air (N2)
• La réduction de N2 est une réaction gourmande d’énergie. Celle-ci est fournie par
l’ATP synthétisé à partir de l’ADP et l’acétyl-phosphate formé au cours du clivage
phosphoroclastique à partir de l’acide pyruvique. On a :
• Source d’énergie
• L’énergie sera produite au cours d’une réaction phosphoroclastique c.-à-d. une
réaction de clivage de phosphore de l’ATP pour donner l’ADP et une molécule de
Phosphore inorganique (Pi). On a ainsi :
• ATP ADP + Pi
• Complexe enzymatique
• Enzymes impliquées, leur nature et leur structure
• * Sortes d’enzyme
• Deux enzymes ; l’hydrogénase et la nitrogénase, se trouvant
tous les 2 dans les extraits des cellules d’organismes fixateurs,
travaillent de façon synergique en présence d’un substrat
convenable pour produire des substances synthétisées.
• * Nature et structure des enzymes
cofacteurs spéciaux : Fe et Mo, avec 4 centres Fe-S. Ces cofacteurs sont des sites
•
• B.2.2. Etape finale
• Elle montre comment l’azote fixé (NH 3) qui est aussi une forme
minérale d’azote, est intégré dans les structures organiques.
L’ammoniac devient en effet dans le milieu intracellulaire des
cellules fixatrices une source de « groupement amine (NH2) »
incorporé dans les chaines carbonées des hydrates de carbone pour
former des acides aminés. Polymérisés, ces derniers constituent les
protéines. Exemples de formation des acides aminés :
• NB : Chez les microorganismes fixateurs
symbiotiques, une partie de NH3 fixé est cédée aux
macro symbiotes (plantes hôtes). Celles-ci vont
également faire la synthèse de leurs propres Acides
Aminés et protéines
• B.2.3. Substrats travaillés par la nitrogénase
• Parmi les substrats convenables travaillés par la nitrogénage et les réactions y relatives,
on a :
nitrogénase.
• Cette classification découle du fait que n’importe quel Rhizobium ne forme pas
de nodosités sur n’importe quelles légumineuses. Il y a donc spécificité entre
les souches de Rhizobium et les espèces de légumineuses colonisées. On a par
exemple :
• B.1 Nodulation
•
• 4.1.2. Symbiose mycorhizienne
• Jusqu’à une époque récente des scientifiques ont cru que les
champignons fixaient aussi l’azote ainsi que les graminées.
Mais, on sait maintenant que cette propriétés, est limitée
strictement aux procaryotes unicellulaires parmi les quels on a
des Bactéries, des actinomycètes et des Algues et n’a jamais
été démontrée chez les champignons filamenteux ni chez les
graminées.
• Toutefois, l’apparente fixation de l’azote de l’air observée
dans la mycorhizosphère ou dans la rhizosphère des
graminées est due plutôt aux Bactéries associées à cette
mycorhizosphère ou rhizosphère (Fixation associative).
• 7°) Effet prophylactique des mycorhizes
a.Définition
• Les bactéries ou leurs souches spécifiques aux espèces de
légumineuses étant naturellement absentes des sols, il faut les
apporter sous forme d'inoculum. C’est l’inoculation.
L'inoculation est autorisée dans l’espace européen par le
règlement CE n°889/2008, relatif à la production biologique
des cultures.
• Elle consiste en une opération qui permet d’enrober les semences
avec ces bactéries en vue d’assurer ainsi le développement des
nodosités des légumineuses, facteur indispensable pour obtenir à
la fois rendement et teneur en protéines élevés. L'inoculation du
soja par exemple par la bactérie Rhizobium japonicum permet à la
culture de couvrir 75% de ses besoins en azote grâce à la
symbiose, soit environ 300 kg/ha d'azote. Le reste (de l'ordre de
100 kg/ha) provient des fournitures du sol.
• b. Quelles parcelles inoculer ?
Toutes les parcelles n'ayant jamais porté de soja et
certaines parcelles ayant déjà porté du soja, selon la qualité de
la nodulation les années précédentes, la date de la dernière
inoculation ou le type de sol. Donc, pour les parcelles ayant
déjà porté du soja, la nécessité d'inoculer dépend de la qualité
de la nodulation des années précédentes, de la date de la