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Tunnel: creusement,

Stabilité et equipement
Master professionnel 1 génie civil
Plan de travail
Introduction Théorie de
01 04 soutènement

Creusement Equipement
02 et stabilité 05 d’exploitation

Méthode de
03 creusement 06 Conclusion
01
Introduction
Exécuter un ouvrage souterrains c’est de réaliser un projet merveilleux, afin de
franchir les obstacles et faciliter notre vie quotidienne . Mais la problématique
coïncide à la méthode de creusement en assurant la stabilité de l’ouvrage.
02
Creusement
et stabilité du tunnel
Les fondations et les ouvrages souterrains ont en commun, que leur
comportement dépend :
 la nature du terrain encaissant l’ouvrage,

 la mécanisme d’interaction entre le terrain et la construction.

La seul différence fondamentale entre eux :


 le cas des fondations, on superpose à un état d’équilibre préexistant du aux contrainte des forces

 Le cas des ouvrages souterrains, on n’ajoute pas des forces, mais on supprime des volumes de
matière qui participaient à l’équilibre des forces de pesanteur préexistantes et que l’on remplace, après
un certain délai, par des éléments de structure non équivalents.
Mécanisme d’instabilité et nature du terrain
encaissant
Le mécanisme d’instabilité ou «mouvement du terrain » ces sont les modifications due
à la consistance du sol quelque soit à long terme et à court terme à cause de
construction de l’ouvrage.
● le cas du sol :la stabilité est liée directement à la cohésion du matériau. Il faudra donc
soutenir les terrains avant même que l’on ait excavés.
● le cas des roches, deux types principaux de rupture peuvent être envisagés :
o les tunnels peu profonds, les ruptures sont liées, soit aux circulations d’eau, soit à la chute
de blocs en surface de paroi en raison d’une conjonction défavorable des discontinuités
naturelles, qui connait de « cloches ».
o les tunnels profonds où les contraintes sont importantes, leur libération entraîne des
déformations angulaires de blocs rocheux les uns par rapport aux autres. Ces déplacements se
traduisent par une « dilatance » de la masse rocheuse.
Rôle de l’eau dans les phénomènes d’instabilité

Généralement lors d’exécution des ouvrages souterrains l’eau est très souvent présente dans le
terrain sous forme de nappes statiques ou d’écoulements. Le fait de creuser une cavité modifie
l’équilibre hydrostatique. De nouveaux parcours d’écoulement se créent.

● Le cas d’un massif rocheux fissuré :l’eau utilise les fissures existantes où se concentrent les
forces de courant dont l’action s’exerce en priorité sur les blocs situés en parement de la cavité. ces
fissures et par une irruption de débits d’eau importants et soudains qui sont à l’origine de bien des
accidents et nécessitent des dispositions onéreuses pour la reprise des chantiers.
● le cas d’un massif meuble semi-isotrope: l’écoulement vers la cavité se fait plus régulièrement et
les forces d’écoulement radiales s’ajoutent aux contraintes effectives sur le squelette solide.
Facteur temps et stabilité
Le temps joue donc un rôle important dans la lutte contre l’instabilité des parois d’une galerie, qu’il
s’agisse de terrains rocheux , dont les mouvements sont gouvernés par la déformabilité des fissures et
des matériaux qu’elles contiennent.

D’un point de vue pratique, la mise en place immédiate du soutènement entraîne. On mesure
donc toute l’importance des reconnaissances préalables pour le choix des types de
soutènement et l’organisation même du chantier. On mesure aussi l’étroite imbrication
réciproque de ces choix avec les méthodes de dimensionnement des ouvrages.
03
Méthode de creusment du
tunnel
le choix d’une méthode de creusement est dépend ; les caractéristiques géotechniques
du massif traversé, les engins existants et la qualification des employeurs.

Tranchées couvertes:
Cette méthode est idéale pour construire un tunnel peu profond. Elle
consiste à poser une structure en béton qui est réalisée dans une tranchée
préparée par dragage,et sera ensuite recouverte. Cette technique est souvent
utilisée lors de la construction d’une station souterraine de transport en
commun. Mais elle convient également aux tunnels de formes irrégulières et
de largeurs très variables. Cependant, pour réduire les perturbations de la
surface lors de la réalisation des travaux, le creusement par tranchées
couvertes peut être fait par deux différentes méthodes :
 Construire le tunnel du haut vers le bas.
 Appliquer la technique traditionnelle « ascendante ».
Tunnel routier France , durée de construction de 2003 à 2005
 Le tunnelier: le tunnelier avec « bouclier à front pressurisé » est l’idéal, il crée des
tunnels très profonds et longs, et peut facilement creuser sur n’importe quel terrain.
En effet, il peut, en une seule opération, fabriquer un revêtement en béton qui va former
le tunnel. Néanmoins, la réussite de sa pose dépend principalement de la conception et
du choix du couverture en « segment pré-moulé ».

bouclier à front pressurisé: pression de boue : pression de terre: un sol


Tous types de sol les matières granuleuses libres limoneux et qui contient une
qui contiennent de l’eau. large proportion de fines.
la méthode autrichienne:« méthode d’excavation séquentielle »
C’est une solution sécuritaire, flexible et surtout rentable pour la construction d’un tunnel à
géométrie variable ou non-circulaire. En principe, ce dernier est excavé séquentiellement. Pour le
soutenir, du béton projeté est combiné et renforcé avec du treillis soudé ou du fibre, ainsi qu’avec
des éléments porteurs d’acier. Pour stabiliser les surfaces, quelques procédés tels que le drainage,
l’injection de coulis, les canalisations de déversement jointoyées ainsi que la congélation de sols
sont nécessaires.
Creusement par explosif
Il est utilisé pour l’exécution des tunnels situés dans les roches pour lesquelles un abattage manuel ou
un terrassement mécanique n’est plus envisageable, du point de vue technique ou économique.
On peut aussi bien travailler à section pleine qu’à section partielle (pour les sections importantes, les
terrains médiocres, ou lorsque l’orientation des bancs est défavorable au tir par perforation horizontale).
La séquence de tir prévoit normalement de faire sauter d’abord les charges situées au centre du front
de taille, afin de dégager un bouchon, puis de faire sauter les charges de plus en plus périphériques
avec un retard de quelques micro- secondes.
Théorie de
04
soutènement
Les efforts supportés par le soutènement et/ou le revêtement d’un tunnel dépendent à la fois :
● de l’état de contraintes préexistant dans le massif avant le creusement de l’ouvrage ;
● du comportement mécanique de ce massif ;
● de l’action de l’eau dans le massif ;
● des phases successives et du calendrier de l’exécution (aspect tridimensionnel et influence du temps) ;
● de la raideur du soutènement ou du revêtement.

Procéder au « calcul » d’un ouvrage souterrain devrait consister, de façon idéale, à quantifier, pour
un ouvrage déterminé, les paramètres qui définissent l’ensemble de ces phénomènes et à en
déduire précisément, grâce à un modèle mathématique capable de les intégrer tous, le
fonctionnement réel de l’ouvrage, donc, par approches successives, son dimensionnement
optimal.

Dans ce qui suit, nous rappelons les différentes méthodes de calcul existantes et
nous tentons de mettre en lumière les conditions optima
05

Equipement d’éxploitation
Les équipements d’exploitation concernent particulièrement les ouvrages destinés à la
circulation des véhicules et plus spécifiquement les tunnels routiers. Il s’agit des installations de
ventilation et d’éclairage.

La ventilation
Pendant la traversée d’un tunnel, les usagers ne doivent pas absorber des teneurs irritantes ou
nocives de polluant. Par ailleurs, la sécurité requiert une visibilité suffisante, donc une
transparence suffisante de l’atmosphère
Les véhicules, émettent des gaz toxiques comme le (CO2), en même temps des suies et
fumées qui opacifient l’atmosphère. Les conditions de sécurité des usagers peuvent être
considérées comme non assurées, et qui dépassent les seuils considérés comme
acceptables.
Une étude de ventilation consiste donc d’abord à procéder au calcul des débits d’air frais
nécessaires pour remplir les conditions de sécurité.
La ventilation
Etude du trafic

Les prévisions de trafic doivent généralement découler d’une étude spécifique et d’extrapolations
applicables au futur proche. En l’absence d’une telle étude, il est recommandé de se baser;

Pour les tunnels en zone urbaine, sur une valeur maximale de 2 000 véhicules légers par heure et
par voie de circulation. Il faut également prévoir le cas du trafic congestionné, que l’on estime
équivalent à 150 à 180 véhicules par voie et par kilomètre.

Pour les tunnels en rase campagne, ou en montagne, de même que pour la proportion de poids
lourds, seule une étude spécifique est susceptible de donner des indications fiables.

Calcul d’émission de
CO2

Etude du trafic

Calcul fonction
de fumée
Types des ventilations
Ventilation naturelle

Basée sur la circulation et la vitesse courant d’air, c’est-à-dire que l’air frais pénètre par une
extrémité et s’échappe par l’autre extrémité après s’être chargé de gaz toxiques et de fumées, qui
résulte de l’action combinée :
o Des différences de pression en tête d’ouvrage (pression atmosphérique ou pression dynamique
due au vent), ces derniers sont naturellement variables.
o Du pistonnement de l’air par les véhicules dont l’action n’est réellement significative que dans
les tunnels unidirectionnels.

Ventilation longitudinale
est réalisée au moyen de ventilateurs Jet Fans qui accélèrent une petite partie d’air présent dans le
tunnel pour créer un mouvement de l’air global dans la direction souhaitée à l’intérieur du tunnel. Il
en va de même pour le contrôle de la propagation des fumées d’incendie. Ce type de ventilation est
normalement utilisé pour les tunnels unidirectionnels, relativement courts (< 3 km).
Ventilation semi-transversale

La ventilation semi-transversale utilise des gaines d’air pour amener dans le tunnel de l’air neuf
afin de diluer les polluants. En cas d’incendie, les ventilateurs doivent pouvoir inverser leur
sens de marche afin d’extraire les fumées et assurer la sécurité des usagers. Ce type de
ventilation est normalement utilisé pour les tunnels bidirectionnels exigeant une sécurité
accrue.

Ventilation transversal
La ventilation transversale utilise des gaines d’air séparées pour amener de l’air dans le tunnel
et extraire l’air vicié . Ce système garantit une sécurité et une efficacité maximales aux
usagers du tunnel. Il constitue toutefois la solution la plus onéreuse en raison du coût élevé
des travaux de génie civil (grandes salles de ventilation et grandes sections transversales pour le
passage des conduits). Ce type de ventilation est normalement utilisé pour les tunnels
bidirectionnels longs, ayant d’importants niveaux de trafic et un pourcentage élevé de
poids lourds en transit.
L’éclairage
Une particularité fondamentale des tunnels est le besoin d’un éclairage de jour. En effet, la
lumière naturelle ne pénètre que sur une distance très faible et au-delà, les conditions
lumineuses naturelles, même associées à l’éclairage propre des véhicules sont insuffisantes
pour assurer la visibilité d’obstacles éventuels ou même le guidage des usagers.

L’éclairage de base
L’éclairage de base règne sur toute la longueur de l’ouvrage et reste allumé en permanence
suivant des régimes de fonctionnement adaptés à la période de la journée et aux conditions
d’éclairement extérieur. L’installation est généralement de type « symétrique ».

L’éclairage de renforcement
En entrée, utilisé en période diurne, il est régulé en fonction des conditions de luminance
perçues par l’automobiliste. Il permet aux usagers de s’adapter progressivement à
l’ambiance intérieure tout en distinguant la chaussée et les obstacles éventuels.

Un éclairage de renforcement en sortie est utilisé également en période diurne, qui permet à
l’usager de s’adapter au passage d’une luminance intérieure faible à une luminance
extérieure nettement plus élevée. Cet éclairage est parfois nécessaire pour lutter contre
l’éblouissement au lever ou coucher du soleil .
06
Conclusion
Il se diffère les méthodes pour atteindre notre objectif ,
c’est d’avoir un ouvrage souterrain « le tunnel », mais le
plus nécessaire c’est d’assurer et prévenir la stabilité et
la sécurité de l’ouvrage
Merci pour votre
attention

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