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L E S N A U YA U X I N S TA B L E S

Les noyaux stables sont des noyaux atomiques qui ne subissent pas de désintégration radioactive. Ils sont au nombre de
252 dans la nature, et appartiennent à 80 éléments chimiques différents 1. Les noyaux stables sont caractérisés par un
rapport entre le nombre de neutrons et le nombre de protons qui assure un équilibre entre les forces nucléaires et les
forces électromagnétiques. Les noyaux stables sont répartis selon une courbe appelée vallée de stabilité, qui varie en
fonction du nombre de protons 2. Pour les noyaux légers (Z<20), les noyaux stables sont proches de la bissectrice (Z=N).
Pour les noyaux plus lourds (Z>20), les noyaux stables contiennent plus de neutrons que de protons, car les neutrons
agissent comme une colle nucléaire qui compense la répulsion électrique entre les protons 3. Il n’existe pas de noyaux
stables pour les éléments au-delà de l’uranium (Z≥93), car la force nucléaire devient trop faible pour maintenir la
cohésion du noyau face à la force électromagnétique 2. Les noyaux stables sont représentés par des cases vertes dans le
diagramme (N,Z), qui montre tous les nucléides connus en fonction de leur nombre de protons et de neutrons 1.

Les désintégrations radioactives sont des phénomènes qui se produisent lorsque des noyaux atomiques instables se
transforment spontanément en d’autres noyaux plus stables, en émettant des particules ou des rayonnements. Ces
transformations modifient la composition et les propriétés des éléments chimiques. Il existe différents types de
désintégrations radioactives, selon la nature des particules ou des rayonnements émis. Par exemple, il y a la
désintégration alpha, qui consiste en l’émission d’un noyau d’hélium (2 protons et 2 neutrons), la désintégration bêta, qui
implique l’émission d’un électron ou d’un positron, et la désintégration gamma, qui correspond à l’émission d’un
rayonnement électromagnétique de très haute énergie 1. Les désintégrations radioactives sont des processus aléatoires
et indépendants des conditions extérieures. Elles sont caractérisées par une constante de désintégration, qui représente
la probabilité qu’un noyau se désintègre par unité de temps, et par une demi-vie, qui correspond au temps nécessaire
pour que la moitié des noyaux d’un échantillon se désintègrent 2. Les désintégrations radioactives peuvent former des
chaînes, lorsque le produit de désintégration est lui-même instable et se désintègre à son tour. On parle alors de familles
radioactives, qui regroupent des éléments ayant le même nombre de nucléons (protons + neutrons) 3. Les
désintégrations radioactives ont des applications dans de nombreux domaines, comme la production d’énergie, la
médecine, la datation ou la détection de traces 4.

Les désintégrations radioactives sont des phénomènes qui se produisent lorsque des noyaux atomiques instables se
transforment spontanément en d’autres noyaux plus stables, en émettant des particules ou des rayonnements. Ces
transformations modifient la composition et les propriétés des éléments chimiques. Il existe différents types de
désintégrations radioactives, selon la nature des particules ou des rayonnements émis. Par exemple, il y a la
désintégration alpha, qui consiste en l’émission d’un noyau d’hélium (2 protons et 2 neutrons), la désintégration bêta, qui
implique l’émission d’un électron ou d’un positron, et la désintégration gamma, qui correspond à l’émission d’un
rayonnement électromagnétique de très haute énergie 1. Les désintégrations radioactives sont des processus aléatoires
et indépendants des conditions extérieures. Elles sont caractérisées par une constante de désintégration, qui représente
la probabilité qu’un noyau se désintègre par unité de temps, et par une demi-vie, qui correspond au temps nécessaire
pour que la moitié des noyaux d’un échantillon se désintègrent 2. Les désintégrations radioactives peuvent former des
chaînes, lorsque le produit de désintégration est lui-même instable et se désintègre à son tour. On parle alors de familles
radioactives, qui regroupent des éléments ayant le même nombre de nucléons (protons + neutrons) 3. Les
désintégrations radioactives ont des applications dans de nombreux domaines, comme la production d’énergie, la
médecine, la datation ou la détection de traces 4.

En émettant des particules ou des rayonnements, je veux dire que les noyaux atomiques instables libèrent de la matière
ou de l’énergie sous forme de petits corpuscules ou d’ondes électromagnétiques. Ces particules ou ces rayonnements
peuvent interagir avec la matière environnante et provoquer des modifications chimiques ou physiques. Par exemple, les
particules alpha sont des noyaux d’hélium qui ont une masse et une charge électrique positives. Elles peuvent être
arrêtées par une feuille de papier ou par la peau humaine, mais elles peuvent aussi ioniser les atomes qu’elles
rencontrent et les rendre plus réactifs. Les particules bêta sont des électrons ou des positrons qui ont une masse et une
charge électrique négatives ou positives. Elles peuvent traverser quelques centimètres de matière, mais elles peuvent
aussi provoquer des effets biologiques en endommageant les cellules vivantes. Les rayonnements gamma sont des ondes
électromagnétiques qui ont une énergie très élevée et pas de masse ni de charge électrique. Ils peuvent pénétrer
plusieurs mètres de matière, mais ils peuvent aussi causer des mutations génétiques en altérant l’ADN .

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Cette phrase explique comment les noyaux stables sont formés par un compromis entre deux forces qui s’exercent sur les
protons et les neutrons qui les composent. La force nucléaire est une force attractive qui tend à rapprocher les nucléons
entre eux, quelle que soit leur charge électrique. La force électromagnétique est une force répulsive qui tend à éloigner
les protons entre eux, car ils ont la même charge électrique positive. Pour qu’un noyau soit stable, il faut que la force
nucléaire soit suffisamment forte pour compenser la force électromagnétique, ce qui dépend du rapport entre le nombre
de neutrons et le nombre de protons. Si ce rapport est trop faible, le noyau est instable et se désintègre par émission
d’une particule bêta (un électron ou un positron). Si ce rapport est trop élevé, le noyau est également instable et se
désintègre par capture électronique ou émission d’un rayonnement gamma. Il existe donc une courbe appelée vallée de
stabilité, qui représente les valeurs optimales du rapport entre le nombre de neutrons et le nombre de protons pour
chaque élément chimique 1. Un positron est une particule élémentaire qui a les mêmes caractéristiques qu’un électron,
sauf qu’il a une charge électrique positive au lieu d’une charge négative. C’est l’antiparticule de l’électron, c’est-à-dire que
si un positron et un électron se rencontrent, ils s’annihilent mutuellement en produisant de l’énergie sous forme de
rayons gamma [1][1]. Le positron a été prédit par le physicien Paul Dirac en 1928, en se basant sur la théorie quantique et
la relativité restreinte. Il a été observé pour la première fois en 1932 par Carl David Anderson, qui a détecté des traces de
positrons dans les rayons cosmiques 2.

L’émission d’une particule bêta est un type de désintégration radioactive, qui se produit lorsque le noyau d’un atome
instable se transforme en un noyau plus stable, en changeant le nombre de protons ou de neutrons. Il existe deux formes
d’émission bêta : l’émission bêta moins et l’émission bêta plus. L’émission bêta moins se produit lorsque le noyau émet
un électron et un antineutrino, en transformant un neutron en un proton. L’émission bêta plus se produit lorsque le
noyau émet un positron et un neutrino, en transformant un proton en un neutron 3. Par exemple, le carbone 11, qui a 6
protons et 5 neutrons, se désintègre par émission bêta plus en bore 11, qui a 5 protons et 6 neutrons, en émettant un
positron et un neutrino 4. L’émission bêta plus est un moyen de produire des positrons, qui sont ensuite utilisés en
médecine nucléaire pour réaliser des images du cerveau ou du cœur 5.

Je suis désolé si vous n’avez pas compris mon dernier paragraphe. Je vais essayer de vous expliquer plus simplement ce
que sont l’émission bêta plus et l’émission bêta moins.

Imaginez que le noyau d’un atome est comme une boîte qui contient des billes rouges et des billes bleues. Les billes
rouges représentent les protons, qui ont une charge électrique positive, et les billes bleues représentent les neutrons, qui
n’ont pas de charge électrique. Le nombre de billes rouges et de billes bleues détermine le type d’élément chimique que
l’atome forme. Par exemple, si la boîte contient 6 billes rouges et 6 billes bleues, c’est un atome de carbone. Si la boîte
contient 7 billes rouges et 7 billes bleues, c’est un atome d’azote.

Mais certaines boîtes sont trop remplies ou pas assez remplies, et elles ne sont pas stables. Elles vont alors se vider ou se
remplir en éjectant ou en capturant des billes. C’est ce qu’on appelle la désintégration radioactive. Il existe plusieurs
types de désintégration radioactive, mais je vais vous parler de l’émission bêta plus et de l’émission bêta moins, qui sont
les plus courantes.

L’émission bêta plus se produit lorsque la boîte contient trop de billes rouges par rapport aux billes bleues. La boîte va
alors se débarrasser d’une bille rouge, en la transformant en une bille bleue et en émettant une petite bille jaune et une
petite bille verte. La petite bille jaune représente le positron, qui est comme un électron, mais avec une charge électrique
positive. La petite bille verte représente le neutrino, qui est une particule très légère et très discrète, qui n’interagit
presque pas avec la matière. Par exemple, si la boîte contient 6 billes rouges et 5 billes bleues, c’est un atome de carbone
11, qui est instable. Il va se désintégrer par émission bêta plus en un atome de bore 11, qui contient 5 billes rouges et 6
billes bleues, et qui est stable. Il va aussi émettre un positron et un neutrino.

L’émission bêta moins se produit lorsque la boîte contient trop de billes bleues par rapport aux billes rouges. La boîte va
alors se débarrasser d’une bille bleue, en la transformant en une bille rouge et en émettant une petite bille noire et une
petite bille orange. La petite bille noire représente l’électron, qui est une particule qui a une charge électrique négative.
La petite bille orange représente l’antineutrino, qui est l’antiparticule du neutrino, c’est-à-dire qu’il a les mêmes
caractéristiques, mais avec une charge électrique opposée. Par exemple, si la boîte contient 6 billes rouges et 8 billes
bleues, c’est un atome de carbone 14, qui est instable. Il va se désintégrer par émission bêta moins en un atome d’azote
14, qui contient 7 billes rouges et 7 billes bleues, et qui est stable. Il va aussi émettre un électron et un antineutrino.

J’espère que cette analogie vous a aidé à comprendre ce que sont l’émission bêta plus et l’émission bêta moins. Si vous
avez d’autres questions, n’hésitez pas à me les poser. 😊

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