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Chapitre 1:

Dans ce chapitre nous présentons en premier lieu les différentes modes


d’interaction rayonnement-matière,En second lieu nous focalisons sur les
cellule cancéreuse et comment la diagnostiquer , finalement la 3éme partie sera
consacrée pour la dosimétrie.

Interaction rayonnement-matière
1.1 Interaction particules chargées matière
1.1.1 Interaction électron-matière
Les électrons sont des particules atomiques légères et chargées négativement.
lorsqu’ils se déplacent dans un environnement matériel, ils perdent
principalement de l’énergie au profit des électrons atomiques de
l’environnement par les processus d’ionisation et d’excitation.
En entrant dans le noyau par son puits de coulom, l’électron subit une
décélération et perd une partie de son énergie sous la forme d’un rayonnement
connu sous le nom de rayonnement de freinage(bremsstrahlung).

1.1.2 Interaction proton-matière


Le proton peut déclencher des réactions nucléaires avec les atomes cibles car
c’est un hadron soumis à un contact fort. De plus, il est soumis à l’interaction
électromagnétique car il a une charge électrique positive. Les principales
façons d’interaction des protons avec la matière incluent:
➢ Ineractions élastiques avec les électrons: aura lieu pour des énergies
extrêment basses.
➢ Interactions inélastiques avec les électrons: la perte d’énergiedu
proton est principalement causée par des interactions inélastiques avec
l’électron,qui provoquent également l’excitation ou l’ionisation des
atomes.
➢ Interaction élastiques avec les noyaux: provoquer une déviation
incident de l’incident de proton et ne contribuer que légèrement à la
perte d’énergie totale dans le matériau cible.
➢ Interaction inélastiques avec les noyaux: Ces intéractions entraînent un
écarte significatif de l’incident de proton suivi par l’émission d’un
rayonnement de frein. l’importance des interactions nucléaires augmente
pour les grandes énergies. Les processus physiques impliqués dans ces
derniers résultent dans la désintégration du proton incident ainsi que
l’éjection de neutrons et d’autres particules contenant des protons, et le
phénomène est connu sous le nom de cascade hadronique.

1.2 Interactions particules neutres matière


1.2.1 Interaction des photons avec la matière
Les photons,qui ne sont pas des particules sans masse, pénètre extraîment dans
le matériau. l’interaction de ces derniers avec le sujet est décrite par trois
mécanismes fondamentaux: l’effet photoélectrique, la diffusion compton et la
création de paires.
D’autre moyens moins significatifs pour que les photons interagissent avec la
matière incluent les diffusions de Rayleigh et de thomson avec des électrins
liés et llibres,respectivement. La figure 1.1 représente les emplacement où
chaque type de contact prédomine en fonction de l’énergie du photon incident
et du numéro atomique de la cible.
1.2.2 Effet photo électrique:
Un seul électron atomique dans la substance traversée reçoit la totalité de
l’énergie du rayonnement incident( voir la figure 1.2). La relation suivante
décrit l’énergie cinétique de l’électron éjecté:
E é = hν − E l

Où E(l) est l’énergie de liaison d’un électron atomique et v l’énergie du


photon incident.

Fig 1.2 effet photoélectrique entre un photon gamma et un électron lié à


la couche k.

1.2.3 Effet compton:


L’effet compton(diffusion compton) se produit lorsqu’un photon entre en
collision avec un électron faiblement lié. Le photon incident n’est pas en
tièrement absorbé; au lieu de cela, il est transformé en une forme
d’énergie inférieure sous un angle, et l’électron cible est dispersé sous
un angle(voir fguree..).

1.2.4 Effet de production de paires:


Dans ce type d’interaction, le photon incident s’est dissipé aprés l’interaction
et a donné lieu à une position et à un électron.
La plus basse énergie nécessaire pour matérialiser cette paire est égale à 1.022
Mev ; en dessous de cette valeur, il est énergétiquement impossible de réaliser
cet effet.

Le mécanisme de création de paires par incidence de photons est


représenté dans la fguree..(voir fgure e..)
fig 1.: création de paire

1.2.5 Diffusion Thomson


La dispersion Thomson est une diffusion élastique liée à un photon faiblement
énergétique sur un électron qui n’est pas connecté à un atome. Ainsi, l’atome
dans son ensemble absorbe les déchets et le transfert d’énergie et devient
négligeable; en conséquence, le photon ne perd pas d’énergie mais change de
direction.
1.2.6 Diffusion Rayleight ou cohérente
Ce phénomène est provoqué par un photon frappant un électron et le mettant
en oscillation.; l’électron émet alors un photon avec la même énergie que le
photon d’origine tout en restant dans un état stable. Le seul effet d’un photon
incident à faible angle est la diffusion; il n’ya pas d’absorption dans la zone
environnante.
1.3 Interaction neutron-matière
Le neutron est une particule subatomique d’une masse de 939,5 Mev/C2 et
électriquement neutre . Chaque neutron est composé de trois particules
suplémentaire: un quark up,deux quarks down et le neutron lui-même.
Lesneutrons ne sont pas des particules élémentaires. Ils sont instables jusqu’à
ce qu’ils atteignent une demi-vie de 13 minutes. La classification des neutrons
selon leur énergie se trouve dans le tableau suivant:

L’interaction du neutron avec la matière se caractérise par son faible pouvoir


ionisant par rapport aux particules chargées et aux photons, ce qui signifier
que l’interaction avec les électrons atomiques est négligeable. Par
conséquent,le seul contact significatif du neutron avec les noyaux implique
deux processus de force nucléaire: la diffusion(élastique,inélastique) et
l’absorption.
● Diffusion élastique: lors d’une collision élastique, le neutron qui a
frappé la cible se disperse sur elle et lui donne une partie de son énergie.
Aprés la collision,les deux particules rebondissent dans des directions
différentes et à des vitesses différentes depuis leurs positions initiales( le
noyau cible a conservé son état de pré-collision), préservant l’énergie
cinétique totale du neuteron et du noyau cible.
● Diffusion inélastique:L’incident de neutrons dans une collision élastique
est caoturé par le noyau cible, et l’énergie totale du système(l’incident de
neutrons plus le noyau cible)n’est pas conservé. Ensuite une partie de
cette énergie est convertie en énergie qui peut exciter ou désexciter le
noyau,qui peut le faire en émettant un ou plusieurs rayonnements. Les
neutrons libérés avaient une énergie inférieure à ceux capturés.
● Absorption des neutrons: Au cours d’une brève durée de vie,le neutron
se désintègre dans le noyau cible,libérant un rayonnement qui peut être
un rayonnement, une particule,un proton ou une autre particule. La
probabilité d’absorption des neutron est inversement corrélée à leur
vitesse. Elle est maximale pour les neutrons les plus lents, ou neutrons
thermiques, qui correspondent à l’énergie d’agitation thermique du
milieu(énergie de l’ordre de 0.025 ev à une températeur de 25 C).
La figure résume les différentes manières dont les neutrons interagissent avec
la matière.

FIGURE:Les interactions neutroniques

2)
2.1 La cellule:
Le plus petit composant d’un corps est une cellule, qui est lapierre angulaire
de tous les être vivants. Un corps humain est composé de milliards de cellules.
Elle est généralement constituée d’un cytoplasme entouré d’une membrane et
d’un noyau, et au niveau de ce noyau se trouve un chromosome(il ya 23 paires
dans un chromosome humain adulte). Cet ADN sert de base à l’héritage.
2.2 Structure de l’ADN:
L’ADN est une macromolécule composée d’une série de molécules plus
petites.
Celles-ci sont appelées bases et sont représentées par les lettres:
➔ A(adénine)
➔T(thymine)
➔C(cytosine)
➔G(guanine)
L’ADN est composé molécules( appelées brins) qui sont des images miroir les
unes des autres (Figure..) chaque (A) dans un brin regarde à travers un (T)
dans l’autre brin,et il en va de même pour le couple GC. La longueur totale de
l’ADN humain est de 3,2 milliards de paires de bases.2004P.ANDRÉ
FIGURE:Structure de l’ADN
La double hélice de l’ADN représentée sur la figure(..) contient toutes les
informations génétiques nécessaires au développement de la vie ainsi que tout
ce qui compose ces chromosomes. Par conséquent, lorsque les cellules se
divisent, il est crucial que l’information génétique soit préservée au moment
de la transmission aux cellules filles. Cela signifie que l’ADN doit se
dupliquer (les deux moitiés sera répliquée) et qu’il doit le faire rapidement.
Les lésions de l’ADN peuvent se produire tout au long de la vie normale de la
cellule( même si elle est divisée), et la cellule dispose de systèmes et d’outils
pour les réparer. Les cellules vivantes d’un organisme sont continuellement
endommagées par les produits chimiques, les rayons UV et les rayonnements
ionisants..
Malgré le fait que chacune de ces agressions provoque un type de lésion
différent,la cellule a la chance de disposer d’outils spécialisés pour traiter
chacune d’entre elles. La plupart du temps, tout se passe bien(c’est-à-dire que
les erreurs sont réparées), mais lorsque les erreurs ne sont pas réparées
correctement pour quelque raison que ce soit, par exemple lorsqu’il y a trop
d’erreurs ou que le système de réparation devient complètement obstrué, des
problémes surgissent parce que, en effet, cela provoquera ce qu’on appelle une
instabilité génétique, qui proliférera ensuite et donnera naissance à un cancer.

FIG:Schéma montrant la structure de la double hélice molécule d’ADN


2.3 Les processus abouti à la formation d’une cellule cancéreuse:
En général, un organe biologique rnouvelle ses cellules par mitose, et la
plupart du temps, au cours de ces mitoses, une cellule fille est produite dont
l’ADN est identique à la cellule mère ; c’est ce qu’on appelle un clone
cellulaire. Cependant, il arrive parfois au cours de la mitose que des
perturbations génotoxiques conduisent à une cellule dont l’ADN est
endommagé. La plupart du temps, cette cellule sera réparée ou éliminée par un
processus connu sous le nom d’apoptose(mort cellulaire programmé), et la
cellule continuera à se développer normalement.
Une cellule peut devenir immortelle à la suite de mutations répétées lui
donnant la capacité d’ignorer les signaux du corps appelant à
l’autodestruction. De plus, elle peut acqyérir la capacité de proliférer, c’est-à-
dire de se diviser continuellement sans le contrôle du corps. Cela rend le
cellule contrairement aux autres cellules et la rend inutile pour son
objectif initial.

Ces cellules cancéreuses se développeront et deviendront une masse


cellulaire connue sous le nom de tumeur. En conséquence, le corps
développera des vaisseaux sanguins qui transportent les nutriments
dont il a besoin pour se développer sainement.

De plus, les cellules cancéreuses pénètrent dans la circulation sanguine


et se déplacent dans tout le corps, formant de nouvelles tumeurs
appelées tumeurs métastatiques.

FIG les stades de carcinogenèse chimique et les événement


impliqués dans chacun d’eux(oliveira,et al 2007).
2.4 Le cancer

La maladie connue sous le nom de cancer est provoquée par la


régulation aberrante d’une seule cellule du corps et se manifeste
d’abordpar une modifcation de l’ADN d’une cellule saine. Par
conséquenquent, cet allèle anormal continuera à se développer sans
contrôle et empêchera la formation d’un tissu fonction normale. Chaque
cellule est indépendante(chacune a sa propre vie; elle naît, se multiplie
et meurt), mais elle répond toujours aux besoins du corps. Dans les très
rares occasions où une cellule devient errante et se divise en plusieurs
cellules, cela provoque une tumeur, une augmentation de la volume de
l’organe affecté, ce qui l’empêche de fonctionner normalement et tue le
corps.

2.4.1 Diagnostique de cancer

La meilleure façon d’identifer toutes les maladies anormales dans un


tissu, malgré les teechnologies de pointe disponibles, reste la dissection.
Par ailleurs, l’un des principaux outils utilisés aujourd’hui pour le
diagnostic du cancer est l’imagerie médicale. Il permet l’acquisition
d’image, qui peuvent être plus ou moins précises selon la technique
employée.

Ces techniques permettent également la possibilité de visualiser les


organes internes et toutes les tumeurs présentes. L’emplacement,la
taille et le stade d’évolution des lésion tumorales tous révélés sur ces
photos. Ils sont donc très utiles pour mettre en place une straégie
thérapeutique en plus de leur valeur diagnostique.(l.f.Santé.s.d)
2.4.1.a La biopsie

Le médecin peut prélever un échantillon de tissu anormal lors d’une


biopsie, et le pathologiste examinera ensuite le tissu au microscope.
Presque toujours, ce test est requis pour établir un diagnostic de cancer.

2.4.1.b L’endoscopie

Une autre méthode d’imagerie utilisée en médecine qui permet la


visualisation interne des cavité ou des canaux d’organes est
l’endoscopie. Elle repose sur l’utilisation d’une petite caméra et, le plus
souvent , de broches permettant des biopsies à l’aide d’un tube optique
miniature équipé d’un système d’éclairage. Ce système d’endoscope
peut être inséré dans le corps par des canaux naturels ou en pratiquant
une petite incision en direction de l’organe à examiner.préparatifs
d’analyse.

2.4.1.c Le scanner

Utilisez un équipement spécialisé de rayonnement X pour recueillir des


données d’imagerie sous différents angles autour du corps , puis utilisez
le traitement de données assisté par ordinateur pour afcher une
section transversale du corps. Organes et tissus.
Fig technique de scanner. source(centre d’imagerie médicale koléa).

2.4.1.d L’échographie

Un sonogramme peut être créé en utilisant la technique traditionnelle


connue sous le nom d’échographie. Cette méthode est basée sur des
ondes acoustiques à haute fréquence. Elle permet l’examen de la
majorité des organes abdominaux(foie,pancréas,voies
biliaires,rênes,ovaires,utérus,etc..). Il est parfois nécessaire d’insérer la
sonde d’échographie dans une cavité d’organe(comme le vagin, le rectum
ou l’oesophage) afn de la rapprocher de l’organe étudié afn d’obtenir de
meilleures images.

FIG technique échographie

2.4.1.e L’Imagerie par Résonnance Magnétique(IRM)

C’est une méthode qui repose sur la capture d’ondes radio en présence
d’un champ magnétique très puissant d’au moins quelques Tesla. Cette
méthode fournit des images remaquablement claires et précises de
toutes les variétés d’organes et de tissus internes.
FIG Technique de L’Imagerie par Résonance
Magnétique .source( Centre D’Imagerie Médicale Koléa).

2.4.1.f Le tomographie d’émission par positons (PET-Scan)

C’est une technique d’imagerie dynamique qui vous permet de voir


comment fonctionnent vos organes. L’idée derrière cela est d’utiliser un
scanner en conjonction avec l’injection d’une substance radioactive qui
va «marquer» les cellules actives du corps, y compris les cellules
cancéreuses.
FIG Technique de tomographie d’émission par positons.source
(Hôpital chahids MAHMOUDI (TIZIOUZOU).

2.4.1.g La scintigraphie

Une autre méthode qui permet de voir l’activité des cellules dans divers
organes(coeur,thymus,ovaires,etc..)est la scintigraphie. Elle bénéfcie alors
de l’infusion d’une matière radioactive,qui va se disperser jusqu’à
l’organe cible. L’étape suivante consiste à trouver le traceur à l’aide
d’une caméra spécialisée appelée gamma caméra, qui crée une image
dynamique de l’organe.(santé)

2.4.2 Le traitement de cancer


La maladie du cancer,qui est souvent incurable et est l’une des
principales causes de décès dans le monde, a pris de l’importance ay
cours des dernières années et tant que problème de santé publique. Il
fait actuellement l’objet d’un intérêt de recherche mondial considérable.
Ces améliorations ont entraîné des changements dans la conception
initiale du traitement.

Le choix d’un traitement unique ou d’une combinaison de traitements


dépend de plusieurs variables, dont le type de cancer,son degré et sa
localisation, l’état de snté du patient,etc

Des approches médicales sont utilisées pour traiter le cancer de


manière sùre et efcace afn de ralentir sa croissance et d’améliorer la
qualité de vie globale. La chirurgie,la radiothérapie,l’hormonthérapie et
la chimiothérapie comptent parmi les traitements anticancéreux les plus
populaires.

2.4.2.a La chirurgie

La méthode la plus traditionnelle de traitement du cancer est la


chirurgie. Il offre les meilleures chances de guérison pour de nombreux
types de cancer,en particulier à ceux qui ne se sont pas encore
propagés à d’autres parties du corps,mais pas pour les tumeurs
malignes qui sont à un stade avancé. Il continuera d’être une arme
cruciale dans la lutte contre le cancer.

2.4.2.b La radiothérapie

Le euxème ligne de défense contre le cancer aprés la chirurgie est la


radiothérapie, qui consisste à traiter la maladie avec des rayonnements
ionisants(tels que les rayons X,les rayons gamma et les électrons) dont
les effets biologiques entraînent la mort cellulaire des tissus cancéreux.

L’objectif de cette approche thérapeutique est de délivrer une dose de


rayonnement à la masse tumorale la plus élevée possible tout en
limitant l’exposition destissus sains aux rayonnements pour réduire le
risque de complications.(BADEL2009).

2.4.2.c L’hormonothérapie

L’environnement inerne est modifé par l’hormonothérapie,qui inhibe


également la croissance des tumeurs malignes hormono-dépendantes
comme le cancer de la prostate et de la vessie . Elle est souvent appelée
thérapie de suppressions des androgène(ADT). L’hormonothérapie a été
couronnée de succès dans la lutte contre le cancer de la prostate. Les
cellules cancéreuses de la prostate peuvent vraiment être stimulées
pour se développer par les androgènes,qui sont principalement produits
dans les testicules. La chirurgie ou des médicaments tels que les bas-
régulateurs de l’hypophyse et les anti-androgènes peuvent être utilisés
pour réduire les taux d’androgènes pendant l’hormonothérapie, ce qui
peut généralement provoquer une récidive ou une propagation plus
lente du cancer de la prostate.

2.4.2.d La chimiothérapie

Le terme «chimiothérapie» est le plus souvent utilisé pour désigner


l’administration de médicaments pour traiter le cancer. Ceci est
particulièrement appropriè pour les cancers qui se sont propagés et ne
peuvent pas être traités localement à l’aide de méthodes telles que la
chirurgie et la radiothérapie. Les cellules normales se divisent et se
décomposent de manière contrôlée. Les cellules cancéreuses continuent
à se diviser et donnent naissance à de nombreuses cellules sans être
contrôlées. Les médicaments anticancéreux empêchent les cellules
cancéreuses de croître ou de se multiplier tout en détruisanr les cellules
saines au cours du processus.

Dans la section suivante, nous avons illustré quelques principes


physiques médicaux de base dans le contexte de la radiothérapie.

Comme nous l’avons déjà mentionné, la radiothérapie est une forme de


traitement qui utilise des rayonnements ionisants. A ce titre, il est
crucial de se souvenir de l’ampleur et des interactions primaires que ces
rayonnements peuvent provoquer ainsi que de leurs effets sur le milieu
environnant.

2.5 Qu’est-ce qu’une tumeur cérébrale, alors?

Toutes les tumeurs qui se développent à l’intérieur du cerveau sont


appelées tumeurs cérébrales. Ils sont capables de se développer dans
n’importe quelle zone du cerveau, y compris les hémisphères,etc. Les
tumeurs cérébrales commencent directement à l’intérieur du crâne. En
se référant aux tumeurs «primitives» ou «primaires»,les suivantes sont
les plus courantes:

➔Les astrocytomes, les glioblastomes, les oligodendrogliomes et les


épendymomes constituent la majorité des gliomes(58%)dans le
corps.

➔La minorité(20%)
➔Les adénomes de l’hypophyse(e.%)

➔Les neuronomes(7%)

➔Les adénoblastomesle lymphome

Les métastases dans le cerveau sont des tumeurs dites «secondaires»


qui résultent de cancers dans d’autres parties du corps, telles que la
bouche,l’estomac ou la prostate. Le traitement des métastases est
influencé par le traitement initial du cancer. Il existe des dizaines de
tumeurs cérébrales différentes, qui se distinguent selon trois
caractéristiques:

• Ils sont situés dans le cerveau. Le cerveau est organisé dans


plusieurs zones,qui gèrent chacune des activités spécifques: le
langage,l’équilibre du corps, la mémoire,etc. Selon la zone où une
tumeur se développe, elle peut causer des problèmes très
différents.

• Le comportement des tumeurs varie selon leur nature. Certains se


développent plus rapisement que d’autres ou ont un risque
croissant de récidive, par exemple.

• Leur niveau d’agressivité: plus la tumeur se développe lentement,


plus elle est considérée comme agressive. Les tumeurs cérébrales
sont divisées en plusieurs grandes en fonction de leur agressivité.
Pour les crimes plus agressifs, onutilise le terme «haute grade»,
tandis que les crimes moins agressifs sont appelés «bas grade»

2.5.1 Stratégies thérapeutiques


Un nombre important de cancers peuvent être traités de différentes
manières en fonction de leur type et de leur localisation, mais une fois
qu’ils sont découverts, ils sont généralement traités en utilisant au
moins l’une des quatre méthodes suivantes:

• chirurgie(y comris, éventuellement, l’ablation chirurgicale des


extensions de la tumeur).

• La radiothérapie(traitement utilisant diverses sourse et techniques


de rayonnement).

• Les actes médicaux (hormonothérapie,immunothérapie,


chimiothérapie,etc.).

Chacun de ces traitements vise à se débarrasser des cellules


cancéreuses. Ils agissent soit localement, c’est-à -dire qu’ils n’affectent
que les cellules cancéreuses de l’organe atteint,soit de manière
générale , c’est-à -dire qu’ils affectent toutes les cellules cancéreuses de
l’organisme. Les thérapies ciblées sont sélectives et se concentrent sur
une cible précise au sein de la cellule cancéreuse. L’une des thérapies
les plus fréquemment utilisées dans le traitement du cancer est la
radiothérapie. La majorité des patients atteints de cancer qui reçoivent
un diagnostic reçoivent ce type de soins. En ce moment, quatre familles
nombreuses recevaient une radiothérapie.

2.5.2 La radiothérapie externe

La source de rayonnement est située à l’extérieur du patient, ce qui en


fait la plus courante. Il s’agit d’appliquer un rayonnement sur la peau et
les tissus environnants pour irradier toutes la zone affectée par la
tumeur, ainsi que peut-être les ganglions lymphatiques les plus proches.
Pour interagir avec les atomes et chasser les électrons de leur orbite, la
radiothérapie externe utilise un flux de photons d’énergie sufsante. Le
plus souvent, les rayons X et les électrons de haute énergie sont utilisés.
L’emplacement du volume à traiter détermine le type de faisceau à
utiliser. L’énergie de ces rayonnements est stockée dans le tissu. La
quantité d’énergie déposée par unité de masse de tissu est mesurée en
gray (Gy) et est appelée dose absorbable. Une dose quotidienne de
rayonnement équivalente à 2 Gy est généralement tolérée par les
cellules saines.

Pour la radiothérapie externe par fractionnement, cette particularité est


utilisée. Dans la section suivante, nous parlons des principes physiques.
Pour la suite de cette thése, nous nous concentrerons uniquement sur la
radiothéraoie externe.

2.5.: La curiethérapie

La curiethérapie est une radiothérapie localisée qui est souvent délivrée


par des sources radioactives produites artifciellement et consiste à
insérer une source radioactive chez le patient directement en contact
avec la tumeur. Il existe deux types de traitements différents: les
traitements à haut débit de dose (HDD) où la source est en contact
intermittent et contrôlé avec la tumeur,et les traitements à bas débit de
dose(BDD) où la ou les sources sont en contact permanent ou semi-
permanent avec la tumeur.

2.5.4 L’hadronthérapie

Une forme plus récente de radiothérapie connue sous le nom de


thérapie hadronique utilise d’autres types de particules, comme les
protons(protonthérapie) ou les ions carbone, qui sont produits par des
accélérateurs spécialisés appelés cyclotrons. Son utilisation est réservé
aux tumeurs situées dans des zones de traitement extrêmement
délicates comme l’oeil, la muqueuse oculaire ou la région cérébrale.

2.5.5 La radiothérapie interne vectorisée

En médecine nucléaire, cette approche de radiothérapie est utilisée.


Méthode d’imagerie médicale permettant d’examiner les processus
métaboliques de nombreux organes, la médecine nucléaire trouve ses
racines dans cette discipline. Elle consiste à injecter un radiotraceur
avec des émetteurs gamma. Par conséquent, une méthode d’imagerie
diagnostique est principalement impliquée. L’utilisation d’émetteurs de
particules radioactivement actives(tels que les ions Auger, les électrons
et d’autres isotopes) a conduit au développement d’applications
thérapeutiques. Le traitement en médecine nucléaire, connu sous le
nom de radiothérapie vectorisée, consiste à administrer un agent
pharmaceutique (vecteur) radiomarqué soit naturellement, soit
artifciellement au patient par voie locale ou systémiquee. Le vecteur
ciblera spécifquement la cible biologique. Cette cible sera sélectivement
détruite par les particules du radionucléide ou les rayonnements
ionisants. Le vecteur peut être le radionucléide lui-même,un mime
métabolique, un peptide ou un anticorps monoclonal. Dans ce cas, nous
parlons de radioimmunothérapie(RIT).

Grandeurs et unité dosimétrique

L’objectif de la radiothérapie est de fournir la dose de rayonnement la


plus élevée à la tumeur tout en limitant l’irradiation des tissus sains. Par
conséquent,le succès du traitement dépend d’un calcul précis de la dose
administrée au patient ainsi que de la précision de l’irradiation. Pour
atteindre l’objectif, il crucial d’introduire toutes les caractéristiques.

Notions de dose

Pour traiter un cancer par radiothérapie,il est indispensable de connaître le plus


précisément possible la dose produite par les rayonnements(dépôt d’énergie).
Ainsi, la dosimétrie est la mesure de la quantité d’énergie qui se dépose dans
une masse donnée de matière après expositionau rayonnement. Leur but est
d’évaluer quantitativement cette énergie sur des tissus sains afin de la préserve
au maximum.

La dose absorbale,la dose équivalente,la dose efcace et d’autre


mesures couramment utilisées sont brièvement décrites ci-dessous afn
de clarifer l’exposition aux rayonnement et de prendre en compte tous
les facteurs pertinents. Une telle particule perd une partie(ou la totalité)
de son énergie lorsqu’elle pénètre dans un matériau; la quantité
d’énergie perdue est égale à la quantité d’énergie absorbée par le
matériau. En conséquence:

la dose absorbée
La relation suivante indique que la dose est l’énergie absorbée par unité
de masse:

D = dE/dm

Équation 1 Définition de la dose absorbée

Le Gray(e Gy=e Joule/Kg) est l’unité appropriée.

Les mécanisme d’interaction des particules ionisantes dans la substance


déterminent la quantité absorbée. Les dosages prescrits pour stériliser
une tumeur lors d’une radiothérapie photonique ou électronique
peuvent aller de 50 Gy à 70 Gy selon les situation. (PAUTARD,2008).

Dose équivalente et dose efcace

L’effet des rayonnements sur les cellules(dommages biolologiques) est


principalement causé par la densité des ionisations provoquées.

l’équivalente de dose permet d’associer,en plus de la simple énergie


déposée dans le matériau,un degré de complexité supplémentaire qui
tient compte de l’effet biologique causé par cette énergie déposée. Or ,
le passage d’une particule chargée provoque une densité d’ionisations
beaucoup plus élevée que le passage d’une particule neutre. De ce
fait,pour un dépôt d’énergie donné, la dose déposée par exemple par un
faisceau d’ions carbone est supérieure à la dose déposée par un
faisceau de photons. 2008(PAUTRAD).

En conséquence, différentes formes de rayonnage ont des effets


différents sur les tissus. La dose absorbée est multipliée par un facteur
de pondération du rayonnement afn de tenir compte de ces différences.
Ce facteur est influencé par le type et la quantité de rayonnement
utilisé. Le résultat est connu sous le nom d’équivalent de dose et est
exprimé en siverts(SV)

H=ΣW RD R

Équation 2 Définition de la dose équivalente

La dose absorbée à la suite du rayonnement R est appelée DR.

Le facteur de pondération de cette onde R et WR.

Le comité international de radioprotection a fxé les valeurs du facteur


de pondération WR factor (CIPR). Celles-ci sont toutes rassemblées dans
le tableau e:

TAB Facteurs de pondération de rayonnement des diférents types


de radiation en fonction de leurs énergies.

la dose efcace

La sensibilité aux divers effets radio-induits varie d’un type de tissu à


l’autre.
Pour compter de ce phénomène, la commision internationale de
protection Radiologique(CIRP) a introduit le concept de facteur de
pondération tissulaire(tableau .), qui désigne la contribution relative de
chaque tissu ou orange à l’effet global causé par une dose uniforme de
rayonnement sur le corps dans l’ensemble.

La dose efcase(exprimée en SV) est obtenue en multipliant la dose


équivalente par ce facteur.

E=Σw(T)H(T)

Equation Défnition de la dose efcace

TAB Fateurs de pondération correspondant aux diférents types de


tissus (BARBERET2009)
2) Chapitre 2

Gant4

Geant. (Geometry and Tracking),un code de calcul Monte Carlo écrit


dans le langage de programmation C++ et basé sur la technologie de
conception orientée objet, est largement utilisé pour simuler les
interactions des particules avec la matière . Maintenant Geant. est celui
qui peut couvrir le plus large éventail de phénomènes physiques allant
de l’anatomie médicale à la composition physique des particules
relativiste. Un certain nombre de classes C++ que l’utilisateur appelle
dans ses propres applications composent le code. e7 catégories
composent l’organisation des classes (voir fgure2.e) En fonction de leurs
tâches,nous pouvons regrouper ces catégories en grands groupes: la
construction du système de détection(qui comprend le matériel et la
géométrie),la progression de la simulation(Run,Event,Tracking),le corps
(particule,processes,and Track),la visualisation(qui comprend
Enregistrement des informations sur les donneurs à l’aide de la
visualisation et de graphiques (chiffres ,résultats et lecture).
FIGURE 2.1-Les 17 catégorie de classes de Geant4

2.1.1 Utilisation de Geant4


Dans une simulation geant. typique,l’utilisateur a besoin d’au moins
trois fchiers avec trois formes différentes d’entrées auto-alimentées:

● Dans le premier fchier,qui contient des détails sur les matériaux


utilisés et la géométrie de la modélisation,il est écrit,par
exemple,que NaI (qui composé de 50% Na et 50% I) est défni
comme:

G.Element*Na = new G.Element("Sodium", "Na", ee ,22.98*g/mole);

G.Element*I = new G.Element("Iode", "I", 5. ,e26.9*g/mole);

G.Material*NaI= new G.Material ("IodeNa", ..7*g/cm. , 2);

NaI->AddElement(Na, 50*perCent);

NaI->AddElement(I, 50*perCent);

N’oubliez pas que Geant. permet à l’utilisateur de défnir plusieurs


formes de base, comme des sphères ,des cônes,des parallélépipèdes, et
plus par exemple,pour défnir un paralélépipèdes,et plus. Par
exemple,pour défnir un parallélépipède avec des dimensions de 2 cm, .
cm et e0 cm ,on écriré:

G.Box*my-box = new G.Box("boxe" , e*cm, e.5*cm , 5*cm);

● Le deuxième fchier contient des informations sur les particules


incidentes, telles que les types de particules, leurs énergies
primaires, leurs charges, la direction du fuselage et la quantité de
particules libérées. Par exemple, pour défnir une source de
protons qui a e00 particules, une énergie primaire de e. Mev, et se
déplace dans la direction de l’axe Z, a été décrit comme suite:
G.int n-particle = e;

ParticleGun = new G.ParticleGun(n-particle);

G.ParticleDefnition*particle= G.ParticleTable::

GetPartileTable()→FindParticle("proton");

ParticleGun→SetParticleDefnition(particle);

ParticleGun→SetParticleMomentumDirection(G.ThreeVector(0. ,0. ,e.));

ParticleGun→SetParticleEnergy(e.*Mev);

ParticleGun→SetParticlePosition(G.ThreeVector(0.*cm,0.*cm,-ee.*cm));

● Le troisième fchier contient des informations sur toutes les


particules utilisées dans la simulation,y compris les particules
secondaires qui pourraient être générées par les interactions des
particules primaires. Il contient également tous les processus
physiques. Attributs à chaque composant dans la simulation .

Si l’utilisateur souhaite éventuellement récupérer des informations lors


de la simulation,il peut ajouter des fchiers supplémetaires. La structure
générale d’une simulation exécutée à l’aide de Geant. est illustrée à la
Figure2.2, où les fchiers marqués en rouge sont obligatoires ey ceux en
vert sont facultatifs.

Il existe un certain nombre de logiciels capables d’analyser les


données d’une simulation exécutée sur Geant.; cependant, de manère
générale,nous utilisons le logiciel ROOT pour le faire. Ce dernier était un
logiciel libre qui traitait des documents écrits en C++. Il est un concept
physique qui a été développé au CERN dans les années e990 par des
experts en particules élémentaire et astroparticulaires,mais son
application s’est étendue à d’autres domaines de la physique.

Les classes qui constituent ROOT incluent une variété de domaines dont
la production d’histogrammes et de graphiques en e,2 et . dimension, la
représentation de la fonction, la manipulation d’image, les calculs
statistiques, le flux d’entrée/de tri, le stockage,etc.
FIGURE Structure générale d’une simulation dans Geant4

2.1.2 processus et modèles physiques dans Geant4

Les processus physiques expliquent comment les prticules interagissent


avec une substance. Grâce à Geant., un large gamme d’entre eux peut
être simulé. Il sont catégorisés en sept groupes: électromagnétique,
hadronique,dédintégration, optique, photolepton-hadron, paramétrage et
transport. Un modèle dans Geant. est une collection de classes C++
dont les méthodes implément ent les spécifcités d’un processus
physique. Un ou plusieurs modèles pourraient être connectés à un
processus.

2.1.2.1 Modèles électromagnétique

● Modèle standard: les modèles standard de Geant. décrire les


interactions électromagnétiques entre les particules chargées, les
photons et la lumière. Ces modèles sont applicables sur une
gamme d’énergies de e Kev à e0 Pev.

● Modèles Low Energy: ces modèles ont été développés pour décrire
des processus physiques chargés électromagnétiqument pour les
photons, les électrons, les hadronns et les ions. Ils ont puis été
implémentés dans Geant. pour étendre la gamme de validité des
interactions. Certaines particules ont des énergies inférieures à
celles trouvées dans la norme des modèles Geant..

2.2.2.2 Modèles hadronique

Ces modèles décrire des processus hadroniques purs qui sont


applicables de 0 Mev à e00 Pev. l’énergie des hadrons provoquant le
contact serv à distinguer entre deux domaines dans les interactions
hadroniques:

● Interactions à basse énergie gérées par des modèle(pour des


énergies jusqu’à quelques Gev): cascades binaire),l’intra-cascade
nucléaire de Bertini (Bertini cascade).

● Le domaine d’interaction à haute énergie (quelques Gev à des


certaines de Tev) est géré par les modèles suivants:QGS(Quark
Gluon String), Fritiof et LHEP. La fgure 2.. présente une brève liste
de noms de modèles hadroniques.

FIGURE 2.:-Domaine d’application des modèles composant quelques


physics lists de Geant4, pour les interactions d’un hadron avec la
matière en fonction de son énergie incidente

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