I. Introduction Définition Historique sur les supraconducteurs Généralités sur les supraconducteurs II. Conclusion INTRODUCTION
La supraconductivité est un phénomène qui est à l’ordre du jour. Nombre de
chercheurs travaillent actuellement sur ce phénomène encore basé sur des théories puissantes, mais instables et qui ne cessent d’évoluer voire de se contredire. Dans un premier temps, nous définirons la supraconductivité, son histoire et ses généralités. Dans un deuxième temps, nous étudierons les principes de base de la supraconductivité et les différents types de supraconductivités. Enfin, nous analyserons les diverses applications et projets plus ou moins concrets de ce phénomène dans le cas des supraconductivités à température ambiante. DÉFINITION DE LA SUPRACONDUCTIVITÉ
La supraconductivité est la propriété que possèdent certains
matériaux à ne s’opposer au passage du courant, c'est-à-dire à avoir une résistance nulle, à condition que leur température soit inférieure à une certaine valeur appelée température critique (Tc). Ces matériaux s’opposent également aux champs magnétiques externes. Ce phénomène a lieu à des températures très basses. Les courants électriques peuvent donc circuler à travers un métal sans aucune dissipation d’énergie. HISTORIQUE Découvert en 1911, dans le laboratoire du physicien hollandais ONNES, ce phénomène a connu plusieurs périodes correspondant aux divers axes de recherches. On peut dégager deux étapes cruciales: avant et après 1986. En 1911 :Gilles Host Etudiant de ce laboratoire travaillant sur l’étude de la résistivité du mercure à la température de liquéfaction de l’hélium, découvrit que celle-ci s’annulait en dessous de 4,15K. Il s’aperçut que tous les éléments n’étaient pas supraconducteurs, et que l’Or, l’Argent et le Cuivre, considérés comme les meilleurs métaux, ne présentaient aucune trace de supraconductivité. A cette époque, l’élément simple possédant la plus haute température critique était le niobium avec 9.2K. Les chercheurs tentèrent alors de trouver des alliages à plus haute température critique, à base de niobium. En 1933, Meissner et Oschenfeld découvrirent la propriété d’un barreau de métal pur à être imperméable à tout champ magnétique, que l’on appelle depuis l’effet Meissner. En 1957, une partie de la réponse fut donnée par la théorie BCS,mise au point par BARDEEN, COOPER et SCHRIEFFER, expliquant une théorie pouvant décrire le phénomène au niveau microscopique, alors que la découverte de celui-ci datait déjà de 45 ans. Par conséquent, ses auteurs ont reçu le prix Nobel en 1974. HISTORIQUE L’année 1986 Ce fut une année charnière dans l’histoire des supraconducteurs, car c’est à ce moment- là que la théorie BCS fut remise en cause, avec la découverte d’un supraconducteur à 34K qu’avaient fait les ingénieurs d’IBM Zurich (Suisse), alors que celle-ci prédisait de ne pas dépasser 30K. Neuf mois plus tard, on le découvrit à 92K. Apres 1986 Cette découverte déclencha une course aux supraconducteurs à « haute température critique ». En 1988, on parvint à fabriquer des supraconducteurs à plus de 100K. En 1995, le record de température critique reproductible fut atteint avec des composés au mercure à une température de 164K mais nécessitant de hautes pressions. On ne désespère pas d’obtenir un jour des supraconducteurs à la température ambiante. A la date d'Avril 2002, la température critique la plus élevée a été observée dans HgBa2Ca2CU3O9 sous une pression de 250kbars, où TC~155K. Ces résultats suscitent un intérêt considérable, car la température critique. atteinte, à un facteur 2 près, devient du même ordre que la température ambiante. Les supraconducteurs possèdent plusieurs propriétés, telles que l’effet Meissner qui met l’accent sur leur diamagnétisme, et l’effet Josephson qui démontre le fait qu’un courant peut traverser une barrière isolante entre deux supraconducteurs. Le phénomène de la supraconductivité ne peut s’obtenir qu’à basse température, et plus le champ magnétique appliqué à un supraconducteur est intense, plus le matériau perd sa supraconductivité pour des courants faibles. Il existe deux sortes de matériaux supraconducteurs. Le premier a toujours un comportement supraconducteur à basse température, c’est donc pour cela qu’il est le seul où l’effet Meissner est observable. Chez le second, plus complexe, une dissipation d’énergie et une résistance y sont observées. L’intérêt technologique des supraconducteurs dans notre vie quotidienne est indéniable. Ils ont un avantage sur le plan économique et environnemental. On note toutefois que les supraconducteurs nécessitent encore une température très faible. Il n’en reste pas moins que les scientifiques leur ont trouvé des applications très diversifiées dans le domaine de l’environnement, de la médecine et de l’électronique. CONCLUSION Durant ce dernier siècle, les découvertes scientifiques de la supraconductivité n’ont cessé d’évoluer. Les théories, souvent issues du hasard, ont écrasé les précédentes. 1986 est une année charnière au niveau des découvertes des températures critiques des matériaux supraconducteurs. Actuellement, c’est la théorie BCS qui est à l’ordre du jour. Il en découle une suite d’effets, conséquences de celle-ci, et d’ores et déjà, certaines applications voient le jour et s’installent dans notre vie quotidienne. Une prédiction peu optimiste Non pas une mais quatre routes vers la supraconductivité à température ambiante…et de nombreuses questions ouvertes !
Ø Les supraconducteurs conventionnels vers (peut-être) une supraconductivité à
température ambiante dans les composés légers (hydrogène) Ø Les cuprates : un mécanisme de couplage toujours mystérieux, l’aventure Continue (et passe par une meilleure compréhension de l’état normal) Ø Les isolants supraconducteurs systèmes covalents, interfaces (et surfaces), systèmes désordonnés (une transition toujours débattue) etc… Ø Les supraconducteurs magnétiques fermions lourds, pnictures (et autres composés à base de fer) qui prouvent que tout est possible. Les supraconducteurs à hautes températures (cuprates) découverts il y a 25 ans ont surprit par leurs températures de transition extrême (jusqu’à 164K),mais aussi par le fait que le mécanisme de BCS n’expliquait plus les observations .En effet ,alors qu’avec ce mécanisme on ne pouvait pas entrevoir de supraconductivités à très hautes températures, il ne semble plus y avoir de loi fondamentale de physique qui empêche d’obtenir un supraconducteur à température de la pièce C’est pour la révolution vert qu’il provoquait dans le transport de l’électricité que scientific Américain a déclaré, dans son numéro de juin 2010, que l’avènement de la supraconductivité à température ambiante serait un des douze événements qui change tout.