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Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras


Faculté de sciences et Technologie
Département de génie électrique :

Les Matériaux Supraconducteurs Et ses


applications dans l’industrie :

Lachgar Hakima
Badjoj Hichem

Introduction :
“La Supraconductivité”… cet étrange mot a laissé rêveur plus d’un auteur de science‐fiction
durant de nombreuses années. La supraconductivité est une propriété formidable que
possèdent certains matériaux de n’opposer aucune résistance au passage d’un courant
électrique. Longtemps perçue comme un mythe, elle est aujourd’hui devenue une réalité
de terrain dans de nombreux laboratoires à travers le monde.

Histoire de la découverte des supraconducteurs  :


Les premiers supraconducteurs connus à partir de 1911, suite aux travaux
du physicien néerlandais Heike Kamerlingh Onnes et son équipe, et que l'on nomme
communément des supraconducteurs conventionnels, ne le devenaient qu'à des
températures très basses, proches du zéro absolu. La résistance électrique du mercure, par
exemple, devient nulle en dessous de 4,2 kelvins (K). C'est en 1986 que l'on a découvert
les cuprates, les premiers exemples d'autres classes de matériaux, collectivement appelés
supraconducteurs non conventionnels. Aujourd'hui, le record pour un supraconducteur à
haute température critique reste extrêmement bas comparativement aux températures à
la surface de la Terre (le maximum est 133 K, soit -140 °C). Si l'on disposait d'un

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supraconducteur à température ambiante, on pourrait entre autres transporter de


l'électricité sans perte d'énergie et réaliser des Maglev économiques, comme des trains
supersoniques dans des tubes sous vide.

Definition :
La supraconductivité est la propriété appartement à certains matériaux de présenter une
résistance électrique nulle en courant continu lorsque:

- la température est inférieure à une température critique Tc

- le champ magnétique n’excède pas un champ magnétique critique Hc. De tels matériaux
sont appelés supraconducteurs.

Les Types De supraconducteurs  :


Supraconducteurs de type I  :
Initialement, les scientifiques pensaient que tous les supraconducteurs réagissaient de la
même manière. Mais les expériences ont démontré l'existence de deux types de
supraconducteurs. Ces expériences ont aussi justifié la théorie de Ginzburg-Landau et le
classement des supraconducteurs en deux types.

Les supraconducteurs de type I étaient supposés comme étant les seuls existants. Ce sont
généralement des métaux, et des métalloïdes. Leur température critique est très basse,
entre 15K pour le carbone (C), et 0,000325K pour le rhodium (Rh). 

La transition de l'état normal à supraconducteur est brutale, et les supraconducteurs de


type I sont caractérisés par un diamagnétisme parfait. Au dessus d'une certaine valeur de
champ magnétique, l'effet supraconducteur est détruit. Cette valeur dépend de celle de la
température.

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IV. Graphe représentant la valeur du champ magnétique critique en fonction de la température. 

SC : État supraconducteur résistivité nulle, N : État normal, M : Effet Meissner

Supraconducteur de type II :


Les supraconducteurs de type II, quant à eux, sont généralement des métaux ou des
alliages. Leur température critique est plus élevée que celle des supraconducteurs de
type I, la plus haute observée s'élève à 138K. La transition de l'état normal à
supraconducteur est moins brutale, et les supraconducteurs de type II ne sont pas
parfaitement diamagnétiques. Sous certaines conditions, ils laissent passer des lignes
de champ magnétique.

Ils possèdent deux valeurs critiques de champ magnétique. En dessous de la première


valeur critique de champ magnétique, le matériau de type II est supraconducteur,
comme le serait un matériau de type I. Entre les deux valeurs de champ magnétique, le
matériau est dans un état mixte. Dans ce nouvel état, le matériau ne repousse plus
entièrement le champ magnétique par effet Meissner.

Le champ y entre par des lignes de flux magnétiques, assimilées à des tubes. Ce sont
des vortex. À la surface du supraconducteur, ils forment un réseau triangulaire. Dans
ces vortex, on peut mesurer une résistance électrique normale. Plus l'intensité du
champ magnétique augmente, plus la densité de courant, ou la quantité d'électrons
circulant dans les vortex, augmente. Passée la seconde valeur critique de ce champ
magnétique, le matériau repasse dans son état normal, c'est à dire avec une
résistance, et le champ magnétique peut le traverser.

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V. Graphe
représentant la valeur du champ magnétique critique en fonction de la température. 

SC : État supraconducteur résistivité nul, N : État normal, M : Effet Meissner . 

Un vortex porte un quantum de flux magnétique Φ0 tel que :

Avec h la constante de Planck et e la charge élémentaire d'un électron. 

Le réseau formé possède ainsi un pas a, tel que :

Ainsi, plus l'intensité magnétique B est forte, plus le réseau est dense. 

Un vortex est composé de deux cylindres coaxiaux, dont les rayons sont respectivement,
pour le cylindre intérieur, la longueur de cohérence, pour le cylindre extérieur, celle de
London, qui sont les deux grandeurs caractéristiques d'un vortex. Le cœur du vortex est
une zone non supraconductrice. Entre l'extérieur et le cœur circulent, sans perte, des
courants qui font écran à l'effet d'induction sur les électrons du cœur.

Ces courants d'écrantage, appelés super courants, se développent sur l'épaisseur de la


longueur de pénétration de London. 

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VI. Représentation d'un vortex. 

ξ : longueur de cohérence, λL : longueur de London. 

L'existence des vortex dans les supraconducteurs de type II a des conséquences quant aux
contraintes auxquelles ces derniers peuvent être soumis. En effet, les électrons de cœur, ne
s'appariant pas, interagissent librement avec le champ magnétique dans lequel est plongé
le supraconducteur. Ils subissent ainsi une force, dite de Lorentz d'intensité FL telle que :

e étant la charge de l'électron, v la vitesse moyenne de ce dernier, B l'intensité du champ


magnétique, et c la vitesse de la lumière. 

Cette force insuffle ainsi un mouvement aux électrons. Ce mouvement entraîne les vortex
et ainsi, la force de Lorentz dissipe de l'énergie dans le supraconducteur, contribuant à une
augmentation de la température. Cette dernière, si elle est suffisamment importante,
implique un retour à l'état normal du matériau.

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On peut établir pour chaque matériau, une intensité de courant critique, ainsi qu'une
intensité HC2 de champ magnétique critique, au delà de laquelle le-dit matériau sort de
son état supraconducteur par échauffement.

Passée la seconde valeur d'intensité critique HC2 de champ magnétique, le matériau


retourne à son état normal, et perd toute propriété diamagnétique.

Classes de supraconducteurs :
Supraconducteurs conventionnels :

Certains physiciens définissent les supraconducteurs conventionnels comme étant ceux qui
sont bien décrits par la théorie BCS. D'autres, plus spécifiques, les définissent comme ayant
un mécanisme de formation de paire de Cooper qui fait intervenir l'interaction électrons –
phonons32.

On a réussi récemment (2015) à trouver des supraconducteurs conventionnels dont la


température critique est élevée (203 K soit -70 °C ), mais à une pression très importante de
l'ordre du million de bars33.

Supraconducteurs non conventionnels :

Les supraconducteurs non conventionnels (parfois appelés « exotiques » ou « nouveaux


supraconducteurs ») désignent des matériaux souvent synthétisés artificiellement en
laboratoire qui ne peuvent pas être décrits avec la théorie BCS, ou dont on ne comprend
pas encore théoriquement l'origine de la supraconductivité. Ils diffèrent des
supraconducteurs conventionnels en particulier dans le mécanisme à l'origine de la
formation des paires d'électrons, dites paires de Cooper, responsables de la
supraconductivité.

Plusieurs familles de matériaux sont considérées comme non conventionnelles :


les fermions lourds, les supraconducteurs organiques ou moléculaires (sels de Bechgaard),
les cuprates, ou les pnictures. En 2017 la supraconductivité de monocristaux de bismuth a
été mise en évidence en dessous de 0,53 mK à pression ambiante, avec un champ
magnétique critique estimé à 5,2 mT à −273,15 °C34. La supraconductivité du bismuth ne
peut pas être expliquée par la théorie BCS parce que l'approximation adiabatique ne lui
est pas applicable, et pose le problème de la supraconductivité des matériaux à faible
densité de porteurs et structure de bandes particulière.

Certaines familles de matériaux présentent une supraconductivité à plus haute


température que les alliages ou métaux, mais dont l'origine est expliquée par la théorie
BCS : les fullerènes de type AnC60 (où A est un alcalin), dont la température
critique s'élève jusqu'à 33 K, ou le diborure de magnésium MgB2 dont la température

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critique s'élève jusqu'à 39 K. Il ne s'agit donc pas au sens strict de supraconducteurs non
conventionnels, mais on les distingue quand même des supraconducteurs conventionnels.

Les supraconducteurs non conventionnels les plus étudiés à ce jour sont les cuprates,
découverts par Johannes Georg Bednorz et Karl Alexander Müller en 198518. Il s'agit
d'oxydes sous forme de céramique composés d'oxydes mixtes de baryum, de lanthane et
de cuivre dont la température critique est d'environ 35 K (−238 °C). Cette température
était bien supérieure aux plus hautes températures critiques connues à cette époque
(−250,15 °C) ; cette nouvelle famille de matériau fut appelée supraconducteur à haute
température. Bednorz et Müller reçurent en 1987 le prix Nobel de physique pour leur
découverte.

Depuis lors, de nombreux autres supraconducteurs à haute température ont été


synthétisés. Dès 1987, on atteignit la supraconductivité au-dessus de −196,15 °C19, la
température d'ébullition de l'azote, ce qui est très important pour les applications
technologiques car l'azote liquide est bien moins onéreux que l'hélium liquide qui devait
être utilisé jusqu'alors. Exemple :  YBa2Cu3O7, Tc = −181,15 °C.

La température critique record est d'environ 133 K (-140 °C) à la pression normale et des
températures légèrement plus élevées peuvent être atteintes à des pressions plus élevées.
L'état actuel des recherches ne permet pas de savoir si on pourra un jour obtenir un
matériau à base de cuprate supraconducteur à température ambiante.

Les Applications :
Canon magnétique :

Le canon magnétique ou canon de Gauss est un canon qui utilise l'effet


d'attraction/répulsion magnétique. Il est l'une des deux formes du canon
électromagnétique, l'autre étant le canon électrique.

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Animation des bobines d'excitation d'un canon magnétique

Électroaimants :

La réalisation d'électroaimants supraconducteurs constitue certainement l’application la


plus courante de la supraconductivité. On les retrouve dans les domaines :

 de l’imagerie par résonance magnétique pour laquelle un champ magnétique de


plusieurs teslas est produit par un solénoïde supraconducteur. Ils permettent
également de produire un champ magnétique très homogène, ce qui permet
d'obtenir une image de grande qualité : centre NeuroSpin de Saclay ;

 des accélérateurs de particules : projet LHC (Large Hadron Collider) du CERN :


1700 tonnes de matériau supraconducteur38 ;

 de la lévitation magnétique, avec notamment les trains à sustentation


électromagnétique (le Maglev chinois, voir Sustentation électromagnétique) et
certains accumulateurs électromécaniques à volant d'inertie ;

 de la fusion nucléaire par confinement magnétique : pour le confinement des


plasmas chauffés entre 10 et 100 millions de kelvins, un champ magnétique de
l'ordre de 5 à 10 teslas doit être créé au centre d'un tore, dont la version la plus
avancée est appelée tokamak. Ces champs énormes peuvent être maintenus
pendant la dizaine de minutes grâce à des bobines à enroulements
supraconducteurs : c'est le cas du tokamak Tore-Supra de Cadarache et du futur
Tokamak ITER (International Tokamak Experimental Reactor) qui est en cours de
construction également à Cadarache pour une première décharge plasma en 2020.

Transport de l'énergie :

 La ligne à haute tension supraconductrice de 48 km doit être testée en Corée du


Sud, destinée à transporter 50 MW39. Le gain de place est important, mais
le refroidissement à l'azote liquide nécessite une infrastructure importante.

 Construit par l'entreprise française Nexans en avril 2008, près de New York, un


câble électrique supraconducteur de 600 m de long, qui permet de transporter une
puissance de 574 MW, alimente 300 000 foyers dans l'île de Long Island. Il s'agit de
quatre fois plus de puissance qu'un câble de cuivre classique de même section,
grâce à un matériau supraconducteur à base de cuivre et de bismuth (Bi-Sr-Ca-Cu-
O). Certes, ce projet soutenu par le département de l'Énergie américain coûte
considérablement plus cher qu'une ligne classique, en raison de l'azote

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liquide requis à -196 °C. Toutefois, il se continue afin que cette technologie


s'améliore40.

 Dans la ville d'Essen, en Allemagne, le fournisseur d'électricité allemand RWE a


intégré pour la première fois un câble supraconducteur dans un réseau électrique
existant. Élément phare du projet AmpaCity, ce câble d'un kilomètre de long a été
installé le 30 avril 2014. C'est aujourd'hui le plus long câble supraconducteur du
monde

Stockage de l'énergie :

Une bobine supraconductrice est connectée au réseau par l'intermédiaire d'un


convertisseur alternatif-continu réversible. La bobine est alimentée par le redresseur qui
permet de stocker de l'énergie sous la forme ½ L × I2. En cas de besoin (défaut de la ligne)
l’énergie stockée dans la bobine supraconductrice est retransférée à l'installation via
l'onduleur. En France, les plus gros prototypes (plusieurs centaines de kJ) ont été réalisés à
Grenoble42, au département Matière Condensée - Basses Températures de l'Institut Néel
avec l'aide de partenaires comme la DGA et Nexans.

La propriété de lévitation des supraconducteurs peut aussi être mise à profit pour faire du
stockage d'énergie. C'est le cas des accumulateurs d'énergie cinétique rotative (par volant
d'inertie, en anglais flywheel). Dans ces applications, une roue aimantée est placée en
lévitation au-dessus d'un supraconducteur. La roue est mise en rotation (idéalement dans
le vide pour minimiser les frottements) au moyen d'un moteur (phase de charge). Une fois
la roue « chargée », elle conserve l'énergie sous forme d'énergie cinétique de rotation,
avec peu de perte, puisqu'il n'y a quasiment aucun frottement. L'énergie peut être
récupérée en freinant la roue.

SMES (Superconducting Magnet Energy Storage) et Flywheel sont donc deux solutions
technologiques qui pourraient remplacer une batterie traditionnelle, bien que le maintien
des températures cryogéniques soit énergivore.

Confinement électromagnétique :

Dans le but de réaliser la fusion thermonucléaire contrôlée : les tokamaks ou


les stellarators sont des enceintes toriques à l'intérieur desquelles on confine
des plasmas sous des pressions et à des températures considérables

Cavités radiofréquences/accélérateurs de particules :

La supraconductivité est aussi utilisée pour la fabrication des cavités accélératrices


radiofréquence qui permettent de stocker et d’amplifier le champ électrique destiné à
accélérer le faisceau de particules chargées. Pour pouvoir obtenir des champs
accélérateurs de l’ordre de 45 MV/m (presque 100 MV/m près de la surface) il faut
injecter une onde radiofréquence dans la cavité. Des densités de courants de l’ordre de

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1010 à 1012 A/m2 circulent sur la surface interne de la cavité et provoquent un


échauffement des parois. On ne pourrait pas obtenir de champs aussi élevés en continu
avec un conducteur normal : les parois se mettraient à fondre. En radiofréquence, la
résistance d’un supraconducteur n’est pas rigoureusement nulle, mais elle reste environ
100 000 fois plus faible que celle du cuivre, d’où l’intérêt principal de cette technologie
pour les cavités accélératrices. Mais ce n’est pas le seul avantage : l’utilisation de cavités
supraconductrices influence aussi le design de l’accélérateur et la qualité des faisceaux
obtenus. Par exemple, leurs formes plus ouvertes facilitent l’alignement du faisceau ;
quand celui-ci doit se faire sur plusieurs dizaines de kilomètres, cela devient un argument
conséquent

Méta matériaux supraconducteurs :

Un matériau est un réseau d'atomes. Si, plutôt que d'atomes, on met en réseau de petits
circuits supraconducteurs, le résultat final est un Métamatériau, dont les propriétés sont
surprenantes

Exemples d'utilisation :
Les supraconducteurs sont utilisés pour leurs caractéristiques de conduction sans perte
d'énergie, ou encore pour leur capacité à émettre un champ magnétique très intense.

Ces champs magnétiques sont utiles pour l'Imagerie par Résonance Magnétique. Pour
explorer un organisme humain, il faut mesurer la quantité d'atomes d'hydrogène en
chaque point du volume de l'organisme. Pour ce faire, il faut forcer les atomes
d'hydrogène à vibrer, afin qu'ils émettent à leur tour une « réponse ». Le seul moyen de les
faire vibrer est de leur appliquer un champ magnétique suffisamment élevé, entre 0,1 et 20
Tesla. 1,5 Tesla équivaut à environ 30 000 fois le champ magnétique terrestre, qui a une
valeur de 5.10-5 Tesla. Le champ magnétique d'un aimant a une valeur de l'ordre de 10-
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 Tesla. Sans utiliser de supraconducteur, il faudrait des centaines de kilowatts pour qu'un
aimant ordinaire puisse atteindre l'intensité de champ magnétique voulue. C'est pour cette
raison que les supraconducteurs sont utilisés. De plus l'utilisation de l'IRM, en l'état des
connaissances, semble moins dangereuse pour le patient que d'autres techniques
d'investigation.

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Les supraconducteurs sont aussi utilisés pour produire de l'électricité dans les Tokamaks.
Pour créer cette énergie, il est plus rentable de provoquer la fusion de deux atomes, par
rapport à la fission. La fusion est provoquée par la collision d'un gaz ionisé, un plasma, et
d'une bille de combustible. Mais une fusion requiert une température très élevée, jusqu'à
100 millions de degrés Celsius. Pour cette raison, il faut contrôler le plasma dans un
volume limité, loin de l'équipement. Dans un Tokamak, on donne une trajectoire toroïdale
au plasma grâce à un champ magnétique intense créé par des aimants supraconducteurs,
jusqu'à 5,3 Tesla pour ITER, soit 106 000 fois le champ magnétique terrestre.

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Dans le domaine des transports, un train a été conçu pour les voyages à haute vitesse. À
cause du phénomène de lévitation magnétique engendré par l'effet Meissner, le train ne
touche pas les rails. Il n'est donc pas freiné par les rails, et n'endommage pas ces derniers.
Des aimants sont disposés sous le train, et les rails sont constitués de bobines
supraconductrices. La guidance du train, soit sa capacité à suivre les rails, est prise en
charge par un même système d'aimants disposés verticalement. Pour soutenir un train, il
faut un champ magnétique de 4,3 Tesla. Un tel train consomme peu d'énergie, est
silencieux et sa vitesse est augmentée. Le record actuel est de 581km/h, il date de 2003,
obtenu par le train Maglev MLX01 au Japon.

Conclusion  :
Seule la supraconductivité permet de véritables bonds en avant pour réduire les masses,
les encombrements et améliorer le rendement. Ces caractéristiques font que
les supraconducteurs sont une des réponses possibles au développement durable.

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