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C B
dx
= –2x – y + 3 (1)
dt
dy
= –y+ x (2)
dt
z = 3–x–y (3)
avec les conditions initiales : x(0) = 3, y(0) = z(0) = 0.
d 2x dx
On rappelle que 2
est la dérivée seconde de la fonction x et que est la dérivée de la fonction x.
dt dt
1. Prouver que les deux premières équations permettent d'établir l’équation différentielle du second ordre
linéaire à coefficients constants (El) vérifiée par x :
d 2x dx
(El) 2
+ 3 +3x=3
dt dt
d 2x dx
(E0) 2
+3 + 3x = 0
dt dt
4. Déterminer une fonction constante solution particulière de l'équation différentielle du second ordre (El).
5. En utilisant les résultats précédents, donner la solution générale de l'équation différentielle (El).
6. En utilisant l'équation (1), calculer la valeur prise par la dérivée de la fonction x en zéro : x'(0).
7. Montrer que la solution de l'équation différentielle (E1) qui vérifie les conditions initiales est la fonction
x définie pour 0 ≤ t par :
3
x(t) =1 + 2e–1,5t cos t
2
8. Calculer la dérivée de la fonction x. En déduire l'expression de la fonction y.
10. Calculer, en les justifiant, les limites de x(t), y(t) et z(t) lorsque t tend vers + ∞ .
Corrigé
1. Par hypothèse les fonctions x et y sont définies, dérivables sur [0, +∞[ et vérifient pour 0≤ t,
les égalités : x’(t)= -2x(t) – y(t) + 3 (1)
y’(t)= -y(t)+x(t) (2)
D’après l’égalité (1) x’ est encore dérivable sur [0, +∞[ et pour 0≤ t, x’’(t)= -2x’(t)–y’(t) et
x’’(t)+3x’(t)=x’(t)–y’(t), avec les égalités (1) et (2) on obtient ensuite :
x’’(t)+3x’(t)=( -2x(t) – y(t) + 3)–( -y(t)+x(t))= 3+0y(t)–3x(t), soit : x’’(t)+3x’(t)+3x(t)=3 .
On a bien prouvé que sur [0, +∞[, x vérifie l’équation différentielle (E1).
2
−3+i 3 3 −3−i 3 3
r1 = = −1,5 + i et r2= = −1,5 − i .
2 ×1 2 2 ×1 2
4. Avec c réel constant, on écrit pour 0≤ t, f(t)=c, f’(t)=0 et f’’(t)=0. On obtient ainsi pour
0≤t, f’’(t)+3f’(t)+3f(t)=3c. f est solution de (E0) dans le cas où 3c= 3, soit c= 1.
Finalement sur [0, +∞[, la fonction f constante t 1 est une solution particulière de (E1).
5. À la solution particulière f de (E1), on ajoute toutes les solutions de (E0) pour obtenir toutes
les solutions de (E1) :
Sur [0, +∞[, toutes les solutions de (E1) sont toutes les fonctions
3 3
t 1 + e-1,5t(λ cos(t )+ µ sin(t )) où λ et µ sont 2 réels constants.
2 2
7. x étant solution de (E) sur [0, + ∞[, on peut écrire, avec λ et µ 2 réels constants, pour 0≤ t,
3 3
x(t)= 1 + e-1,5t(λ cos(t )+ µ sin(t ))
2 2
3 3 3 3 3 3
x’(t)= 0–1,5e-1,5t(λ cos(t )+ µ sin(t ))+e-1,5t(-λ sin(t )+µ cos(t ))
2 2 2 2 2 2
e0=1=cos 0 et sin 0 = 0 donnent alors x(0)=1+1×(λ×1+µ×0)=1+λ et
3 3 3
x’(0)= -1,5×1(λ×1+µ×0)+1×(-λ ×0 + µ ×1)= -1,5λ + µ
2 2 2
Les systèmes d’égalités suivant sont équivalents à x(0)=3 et x’(0)= -3 :
3 3 3
{1+λ =3 et -1,5λ + µ =-3}, {λ=2 et -1,5×2 + µ =-3}, {λ=2 et µ =0}, {λ=2 et µ=0}.
2 2 2
3
Finalement on obtient avec λ=2 et µ=0 : x(t) =1 + 2e–1,5t cos t pour 0≤ t .
2
8. On utilise l’égalité précédente.
3
En dérivant le produit e–1,5t × cos t , on obtient
2
3 3 3
x’(t)= 0 + 2 [ (-1,5)e-1,5t cos t + e–1,5t × – ×sin t ] d’où
2 2 2
3 3
x’(t)= –3 e-1,5t cos t – 3 e–1,5t sin t pour 0≤ t.
2 2
3
–2x(t) = –2 – 4e–1,5t cos t
2
3 3
– x’(t) = 3 e-1,5t cos t + 3 e–1,5t sin t
2 2
3 = 3
3 3
Comme -1≤ cos t ≤ 1 et -1≤ sin t ≤ 1, en multipliant par e-1,5t qui est positif
2 2
3 -1,5t 3 -1,5t
strictement on obtient encore - e-1,5t ≤ e-1,5t cos t ≤ e et - e-1,5t ≤ e-1,5t sin t ≤ e
2 2
pour 0≤ t et d’après les 2 limites encadrées précédemment :
3 3
lim e-1,5t cos t =0= lim e-1,5t sin
2 t .
t → +∞
2
t → +∞
∗∗∗∗∗∗
Il s’agit ensuite d’utiliser les expressions de x(t), y(t) et z(t) calculées précédemment pour
obtenir : lim x(t)=1+2×0=1 et lim y(t)= 1–0 + 3 ×0=1 et lim z(t)= 1–0– 3 ×0=1.
t → +∞ t → +∞ t → +∞
∗∗∗∗∗∗
Étude de la cinétique d’une réaction en chaîne dz
= -2kz+12k(e-3kt–e-4kt) (3)
On considère un réacteur dans lequel on fait réagir du CH4 dans du Cl2 en excès. Dans ce dt
cas, on peut modéliser les réactions par des cinétiques d’ordre 1 : dv
= -kv+2kz (4)
CH4→CH3Cl→CH2Cl2→CHCl 3→CCl4. dt
On note a=[CH4]0 la concentration initiale en CH4 et k une constante réelle non nulle
exprimée en mn-1. Le temps est exprimé en minutes. Les valeurs approchées seront 1.Montrer que v’(0)=0.
arrondies au centième le plus proche. Les 3 parties A,B et C sont indépendantes. 1
2. a. Montrer que l’équation (4) s’écrit sous la forme : z(t)= [v’(t)+kv(t)].
Partie A
2k
[CH 4 ] t dz dv
[CH4]t étant la concentration en CH4 à l’instant t, on pose x(t)= . À l’instant t=0, b. En dérivant cette expression de z, exprimer z’= en fonction de v’= et de
a dt dt
la concentration en CH4 est égale à a et donc x(0)=1. Les lois cinétiques donnent d 2v
v’’= .
dx dt 2
l’équation différentielle (1) : = -4kx .
dt dz
c. En reportant les expressions de z et de dans l’équation (3), montrer que v vérifie
1.a. Donner la solution générale de l’équation différentielle (1). dt
b. Déterminer la solution de l’équation (1) qui vérifie la condition initiale x(0)=1. l’équation différentielle du second ordre à coefficients constants (E1) suivante :
v’’+3kv’+2k2v=24k2(e-3kt–e-4kt) (E1).
[CHCl ] t 3. Résoudre l’équation différentielle homogène (E0) associée : v’’+3kv’+2k2v= 0.
[CH3Cl]t étant la concentration en CH3Cl à l’instant t, on pose y(t)= .
a 4. Déterminer une solution particulière de l’équation (E1) de la forme t αe-3kt+βe-4kt où
À l’instant t=0, la concentration en CH3Cl est nulle, donc y(0)=0. Les lois cinétiques α et β sont des constantes réelles.
dy 5. Donner la solution générale de l’équation différentielle (E1).
donnent l’équation différentielle suivante : = -3ky+4ke-4k t qui s’écrit sous la forme 6. On suppose maintenant que k=0,1 min-1. Montrer que la solution v qui vérifie les
dt conditions initiales v(0)=0=v’(0) est définie par : v(t)=4e-0,1t–12e-0,2t+12e-0,3t–4e–0,4t.
(2) : y’ + 3ky= 4ke-4kt.
Partie C
2. Résoudre l’équation différentielle homogène associée à (2) : y’+3ky = 0. On considère la fonction v définie par tout réel t ≥ 0 par
v(t)= 4e-0,1t–12e-0,2t+12e-0,3t–4e-0,4t.
3. Déterminer une solution particulière de l’équation (2) de la forme t↦λe-4kt où λ est une 1. Calculer la fonction dérivée v’ de v ; vérifier que l’on a l’égalité :
constante réelle. v’(t)=0,4e-0,1t(4e-0,1t–1). (e-0,1t–1)2.
2.Étudier le signe de v’(t) en fonction de t. En déduire le tableau de variation de la
4.a. Donner la solution générale de l’équation différentielle (2). fonction v sur l’intervalle [0 ;75].
b. Déterminer la solution de l’équation différentielle (2) qui vérifie la condition initiale 3. Représenter graphiquement la fonction t↦v(t) pour t∈[0 ;75] dans un repère orthogonal
y(0)=0. d’unités graphiques, 1mm sur l’axe des abscisses (1cm représente donc 10 minutes) et
20cm sur l’axe des ordonnées.
Partie B
[CH2Cl2]t et [CHCl3]t étant les concentrations en CH2Cl2 et CHCl3 à l’instant t, on pose
[CH 2 Cl 2 ]t [CHCl 3 ]t
z(t)= et v(t)= . À l’instant t=0, ces concentrations sont nulles et
a a
donc z(0)=v(0)=0.
Les lois cinétiques donnent les équations différentielles suivantes :
Corrigé de la partie A : k est un réel non nul
1.a. (1) s’écrit x’ =-4kx soit x’+4kx=0. On écrit pour 0≤ t, r(t)=4k et R(t)=4kt : R’(t)=r(t).
Sur [0,+∞[, les solutions de (1) sont toutes les fonctions t↦be-4kt où b est une constante réelle.
b. x étant une solution de (1), on écrit pour 0≤ t, x(t)=be-4kt où b est une constante réelle,
alors x(0)=be0=b. x(0)=1 pour b=1. Ainsi pour 0≤ t, x(t)=e-4kt.
Les propositions suivantes sont équivalentes : {φ est solution de (2) sur [0,+∞[}, {Pour 0≤ t,
φ’(t)+3kφ(t)=4ke-4kt},{-kλe-4kt=k4e-4kti pour 0≤ t }, {λ= -4}.
Finalement on écrit φ(t)=-4e-4kt pour 0 ≤ t, φ est une solution particulière de (2) sur [0,+∞[.
4.a. A la solution particulière ϕ de (2) on ajoute toutes les solutions de l’équation homogène
associée à (2) pour avoir toutes les solutions de (2) : Sur [0, +∞[, toutes les solutions de (2)
sont toutes les fonctions t↦ be-3kt –4e-4kt où b est une constante non nulle.
b. y étant une solution de (2), on écrit pour 0≤ t, y(t)= be-3kt –4e-4kt où b est une constante
non nulle. y(0)= be0–4e0= b–4, alors y(0)=0 pour b=4. Ainsi y(t)= 4e-3kt –4e-4kt pour 0≤ t.
Corrigé de la partie B
Par hypothèse, z et v sont 2 fonctions définies et dérivables sur [0,+∞[ vérifiant, pour 0≤ t, les
équations (3) et (4) suivantes : z’(t)=-2kz(t)+12k(e-3kt–e-4kt) (3)
v’(t)=-kv(t)+2kz(t) (4)
où k est un réel non nul.
v et z étant dérivables sur [0,+∞[, v’ est aussi dérivable sur [0,+∞[.
1. D’après (4), v’(0)= -kv(0)+2kz(0) où v(0)=0=z(0), d’où v’(0)=0.
1
2. a. Pour 0≤ t, (4) donne 2kz(t)=v’(t)+kv(t) soit z(t)= (v’(t)+kv(t)).
2k
1
b. D’après les règles de dérivation, pour 0≤ t, z’(t)= (v’’(t)+kv’(t)).
2k
c. On prend l’équation (3) où z’(t) et z(t) donné sont donnés aux 2 questions précédentes et
1 1
on obtient pour 0≤ t, (v’’(t)+kv’(t))= -2k[ (v’(t)+kv(t))]+12k(e-3kt–e-4kt)
2k 2k
= -v’(t)-kv(t)+12k(e-3kt–e-4kt)
Après multiplication par 2k, on obtient : v’’(t)+kv’(t)=-2kv’(t)–2k² v(t) +24k² (e-3kt–e-4kt), soit :
v’’(t)+3kv’(t)+2k² v(t)=24k² (e-3kt–e-4kt) pour 0≤ t.
Comme (E1) s’écrit : v”+3kv’+2kv=24k² e-3kt–24k² e-4kt, s est solution de (E1) sur [0,+∞[ dans
le cas où les systèmes d’égalités suivants, équivalents, sont vérifiés :
{2αk² =24k² et 6βk² = -24k² }, {α=12 et β= -4}.
5. A la solution particulière s de (E1), on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E1) : Sur [0,+∞[, toutes les solutions de (E1) sont toutes les fonctions
t↦12e-3kt–4e-4kt + λe-kt+µe-2kt où λ et µ sont 2 réels constants.
6.On prend k=0,1. v étant une solution particulière de (E1) sur [0,+∞[ on a l’égalité pour 0≤ t,
v(t)= 12e-0,3t–4e-0,4t + λe-0,1t+µe-0,2t où λ et µ sont 2 réels constants, et ainsi pour 0≤ t,
v’(t)=-3,6e-0,3t+1,6e-0,4t –0,1λe-0,1t–0,2µe-0,2t. Comme e0=1, on a : v(0)=12–4+λ+µ=8+λ+µ et
v’(0)= -3,6+1,6–0,1λ–0,2µ= -2–0,1λ–0,2µ ; les systèmes d’égalités suivants sont équivalents à
{v(0)=0 et v’(0)=0} :
λ+µ=-8 Avec l’opération 10L2–L1→L2 : λ+µ= -8 λ –12=-8 λ=4
0,1λ+0,2µ=-2 µ=-12 µ=-12 µ=-12
Finalement pour 0≤ t, v(t)= 12e-0,3t–4e-0,4t + 4e-0,1t–12e-0,2t.
Partie C
1. Pour 0≤ t, v’(t)=4(-0,1)e-0,1t–12(-0,2)e-0,2t+12(-0,3)e-0,3t–4(-0,4)e-0,4t soit :
v’(t)=-0,4e-0,1t+2,4e-0,2t–3,6e-0,3t+1,6e-0,4t.
t 0 t0 75
4 e-0,1t 4 + +
4 e-0,1t–1 3 + 0 –
(e-0,1t–1)² 0 + +
v’(t) 0 + 0 – v’(75)
v(t) 0 v(t0) v(75)
v(t0)
t0
On étudie en chimie cinétique des réactions successives dont le schéma de réaction est le dy
suivant : En reportant y et dans l’équation (2) établir une équation différentielle du second
k1 k3 dt
A B C ordre linéaire à coefficients constants vérifiée par x
k2 d 2x dx
2- Résoudre l’équation différentielle (E) 2
+3 +2x= 0 où t≥ 0.
dt dt
d [ A] 1 dx 1,60
Les lois cinétiques sont les suivantes : = -k1[A] + k2[B] 3- En utilisant la question précédente et la relation y= + x , montrer que x
dt 0,15 dt 0,15
d [ B] 8
= k1[A] – (k2+k3)[B] et y peuvent s’écrire sous la forme x(t)= λe-t+µe-2t et y(t)=4λe-t – µe-2t.
dt 3
d [C ] 4- Sachant qu’en outre x(0) = 1 et y(0)= 0, calculer les réels λ et µ.
= k3[B] . d
dt 5- En utilisant les relations (1), (2) et (3), calculer (x(t)+y(t)+z(t)) et en déduire que
dt
[A], [B] et [C] sont les concentrations à l’instant t des produits A, B et C (t exprimé en z(t)= 1–x(t)–y(t).
minutes) ; k1 , k2 , k3 sont des constantes de vitesse exprimées en mn-1.
Les conditions à l’instant t= 0 sont [A]0= a, [B]0 = 0, [C]0=0.
On note x, y et z les fonctions de la variable réelle t définies pour 0≤ t par : 2ème partie
x=[A]/a, y=[B]/a et z=[C]/a.
On suppose que k1=1,60 mn-1, k2=0,15mn-1, k3=1,25mn-1. 1- Étudier le sens de variation des fonctions x, y, z définies sur ℝ+ par
dx x(t)=0,4e-t + 0,6e-2t
On a donc les équations différentielles : = -1,60x + 0,15y (1)
dt y(t)=1,6(e-t–e-2t)
z(t)= -2e-t + e-2t +1.
dy
= 1,60x – 1,40y (2)
dt 2- Représenter graphiquement les fonctions x, y et z dans un même plan rapporté au même
dz repère orthogonal avec les unités suivantes : 4 cm pour 1mn sur l’axe des abscisses,10 cm
= 1,25y (3) pour une unité sur l’axe des ordonnées, et t∈[0 ; 4].
dt
et x(0) = 1 , y(0) = 0 = z(0).
3- A quel moment le taux de formation de C atteint-il 90,0% ? Quel est à ce même instant
le taux de disparition du produit A ?
1ère partie Interpréter graphiquement ces résultats.
dx
1- En utilisant l’équation différentielle (1), déterminer y en fonction de x et de . En
dt
dy dx d 2x
déduire . en fonction de et de .
dt dt dt 2
Corrigé du problème
dx
On écrit dans des égalités, par exemple, pour 0≤ t, x à la place de x(t), =x’ à la place de
dt
d 2x
x’(t), =x’’ à la place de x’’(t)…
dt 2
x, y et z sont 3 fonctions définies et dérivables sur [0, +∞[ vérifiant les équations
différentielles (1), (2) et (3) ; de plus x(0)=1 , y(0)=0=z(0).
dx
D’ après l’égalité (1), x et y étant dérivables sur [0, +∞[, x’= est encore dérivable sur
dt
d 2x
[0, +∞ [ : x’’= 2 est définie sur [0, +∞[ avec x’’= -1,60x’+0,15y’.
dt
1ère partie
dx 1,60 1 dx
1- D’après (1), 0,15y= 1,60x+ et y= x+ , en dérivant sur [0, +∞[, on obtient :
dt 0,15 0,15 dt
dy 1,60 dx 1 d 2x
= + . On reporte les deux égalités encadrées dans l’équation (2) qui
dt 0,15 dt 0,15 dt 2
dy
s’écrit aussi +1,40y–1,60x=0 et on obtient :
dt
1,60 dx 1 d 2x 1,60 1 dx
+ 2
+1,40( x+ ) – 1,60x=0 soit, en multipliant par 0,15 et en
0,15 dt 0,15 dt 0,15 0,15 dt
regroupant les termes en x’’, x’ et x on obtient :
d 2x dx
2
+(1,60+1,40) +1,60(1,40–0,15)x=0 où 1,6×(1,4–0,15)=1,6×1,25=2, d’où l’égalité
dt dt
d 2x dx
vérifiée par la fonction x sur [0, +∞[ : 2
+3 +2x=0 . Autrement dit : x est solution sur
dt dt
[0, +∞[ de l’équation différentielle (E) de la question suivante.
3- x étant une solution particulière de (E) sur [0, +∞[, on a avec λ et µ réels constants, pour
1 1,60
0≤ t, x(t)= λe-t+µe-2t et x’(t)= -λe-t–2µe-2t. D’après la 1ère question y(t)= x' (t ) + x(t ) ,
0,15 0,15
1 1,6 1,6 − 1 -t 1,6 − 2 -2t 0,6 -t 0,4 -2t
soit y(t)= ( -λe-t–2µe-2t)+ ( λe-t+µe-2t)= λe + µe = λe – µe ,
0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15
8
soit y(t)=4λe-t– µe-2t, pour 0≤ t.
3
4- Comme e0=1, on obtient : x(0)= λ+µ et y(0)= 4λ–8µ/3. Les systèmes d’égalités suivants
sont équivalents à x(0)=1 et y(0)=0 :
λ+µ=1 Avec 4L1–L2→L2 λ+µ=1 µ=3×4/20=3/5
4λ–8µ /3=0 20µ /3=4 λ=1–3/5=5/5–3/5=2/5
et 4+8/3= (12+8)/3=20/3 :
Finalement, pour 0≤ t, x(t)=0,4e-t+0,6e-2t et comme 4×0,4=0,16 et 8×0,6/3=8×0,2=1,6 on
obtient : y(t)=1,6e-t–1,6e-2t.
2ème partie
Avec le repère de la 2ème partie tout point M a pour abscisse T et pour ordonnée Y. Cx, Cy et Cz
sont les représentations graphiques des fonctions x, y et z respectivement.
1- Remarque : lim eX=0 et lim (-t)= -∞ = lim (-2t) donnent lim e-t= 0 = lim e-2t , ainsi
X → −∞ t → +∞ t → +∞ t → +∞ t → +∞
lim x(t)=0= lim y(t) et lim z(t)=1 . La droite d’équation Y=0 est asymptote à Cx et Cy, la
t → +∞ t → +∞ t → +∞
droite d’équation Y=1 est asymptote à Cz.
On dérive x,y et z en utilisant les formules (e-t)’ = -e-t et (e-2t)’ = -2e-2t , on obtient pour 0≤ t,
x’(t)=-0,4e-t–1,2e-2t , y’(t)=1,6(-e-t+2e-2t) et z’(t)=2e-t–2e-2t= 2(e-t–e-2t).
Étude des signes de x’, y’ et z’ :
∗ Comme 0<e-t et 0<e-2t, on a : x’(t)<0 pour 0≤ t .
∗ e0=1 donne z’(0)=0 ; de plus pour 0< t, -2<-1 donne -2t<-t et e-2t<e-t d’où : 0< e-t–e-2t et
0< z’(t).
∗ Les propositions suivantes, écrites pour 0≤ t, sont équivalentes : {0<y’(t)}, {0<2e-2t–e-t},
{e-t<2e-2t}, { e-t+2t= e-t/e-2t< 2}, {et<2}, { t< ln 2 }.
Pour 0≤ t, on vient de démontrer l’équivalence 0<y’(t)⇔ t< ln2 , de la même façon :
y’(t)<0 ⇔ ln 2 < t et y’(t)= 0 ⇔t= ln 2.
t 0 ln 2 +∞
x’t) -1,6 – –
y’(t) 1,6 + 0 –
z’(t) 0 + +
x(t) 1 0
y(t) 0 y(ln 2) 0
z(t) 0 1
3. Avec 0≤ t, on a les équivalences :
z(t)= 0,9⇔ z(t)–0,9=0⇔ e-2t–2e-t+0,1=0 ⇔ (e-t)²–2e-t+0,1=0⇔ e-test une solution de
l’équation d’inconnue X
X²–2X+0,1=0
Finalement soit t0 = -ln(1–3 0,1 ) : t0 ≈2,97. z(t)=0,9 pour t=t0 et le taux de disparition du
produit A est donnée par : 1–x(t0)≈0,978.
Y= 1
0,9
Cx Cz
Cz
ln 2 t0
Énoncé de l’exercice
1. Expression de U(x).
On admet que cette fonction U de la variable réelle x, avec x > 0, est solution de l’équation
différentielle (E) : x2U’’ + 2xU=b2x2U, où b est une constante réelle strictement positive.
a) Pour tout x> 0, on pose Y(x)=xU(x).
Calculer Y’(x) et Y’’(x).
On considère l’équation différentielle (E1) : Y’’–b2Y=0.
Démontrer que Y est solution de (E1) si et seulement si U est solution de (E).
b) Résoudre l’équation différentielle (E1).
1
En déduire, pour tout x> 0, l’égalité (i) : U(x)= (Ae-bx+Bebx), où A et B sont des constantes
x
réelles.
2. Calcul de la constante B.
Montrer, en utilisant l’égalité (i), qu’ alors B=0.( On montrera que si B était non nulle, alors
A
lim U(x) serait égale à +∞). On a donc, pour tout x> 0, U(x)= e-bx.
x → +∞ x
3. Calcul de la constante A.
1. U est une fonction numérique définie et dérivable 2 fois sur ]0, +∞[.
Par hypothèse U est solution sur ]0, +∞[ de (E), donc Y est solution de (E1) sur ]0, +∞[ et on
peut écrire, avec A et B réels constants, pour 0<x, Y(x)= Ae-bx+Bebx, or U(x)= Y(x)/x d’où :
1
U(x)= (Ae-bx+Bebx).
x
e bx
Pour 0< x, U(x)=A e-bx×(1/x) + bB où lim ( A e-bx×(1/x))= A×0×0=0 .
bx x → +∞
bx
e
Si B était non nul, on aurai lim bB = ∞ avec le signe de B et alors : lim U(x)= ∞ avec le
x → +∞ bx x → +∞
A -bx
On a bien (avec A réel constant), pour 0< x, U(x)= e
x
− α −bα 4 − 4 b 1 α − α − bα 4 1
I(α)= e + e − ∫ − be −bx dx= e + e − 4b − [e −bx ]α4
b b b² 4 b b b²
− α − bα 1 − bα 4 − 4 b 1 − 4 b
I(α) = e − e + e + e
b b² b b²
1 1 4 1
On a aussi I(α)= 2
[−bα ]e −bα − e −bα + e − 4b + e − 4b
b b² b b²
x -bα
∗ lim e = 0 , or lim (-bα)=-∞ d’où lim e = 0.
x → −∞ α → +∞ α → +∞
Il en résulte que : I, la limite de I(α) lorsque α tend vers +∞, est donnée par :
1 1 4 1 4 1
I= 2 × 0 − × 0 + e − 4b + e − 4b soit I= e − 4b + e − 4 b .
b b² b b² b b²
4 1 4b + 1 − 4b
I= ( + )e − 4b d’où I= ( )e .
b b² b²
4b + 1 − 4b kb² e 4b
On a : A. ( )e = k d’où : A= ke4b× b²/(4b+1) soit A= .
b² 1 + 4b
En multipliant par (1/x) e-x et en utilisant e4be-bx=e(4b–bx)=e–b(x–4), on obtient bien d’après la
question 2. :
kb² 1 -b(x–4)
U(x)= e pour 0< x.
1 + 4b x
− 1 − 0, 0325 ( x − 4 ) 1
4. a) Pour 0< x, U’(x)= 0,16[ e + (−0,0325)e − 0, 0325 ( x − 4 ) soit :
x² x
−0 , 0325 ( x − 4 )
− 0,16e [1 + 0,0325 x]
U’(x)= , de plus les termes x², e-0,0325(x–4) et 1+0,0325x sont
x²
strictement positifs d’où U’(x)< 0 pour 0< x : U est strictement décroissante sur ]0, +∞[.
lim U(x)=+∞ .
x →0 , 0 < x
c) Tableau de variation : x 0 +∞
U(x) +∞ 0
Corrigé
Partie A
1. L’équation (1) s’écrit aussi x’ + x=0. On écrit r(t)=1 et R(t)=t : R’(t)=r(t).
Les solutions de (1) sont toutes les fonctions t c e –t où c est une constante réelle.
On écrit donc avec c constante réelle x(t)= c e –t. Alors x(0) = c e0 = c×1 = c et x(0) = 1 pour
c =1.
Finalement x(t) = e–t .
2. a) y et z étant dérivables sur [0 ; +∞[ , d’après l’équation (3) z’ est aussi dérivable sur
[0 ; +∞[ et on obtient d’autre part, y=z’+0,5z d’où en dérivant : y’=z’’ + 0,5 z’ .
b) En faisant la somme des 2 égalités (2) et (3) on obtient : y’ + z’ = x, soit, d’après
l’égalité obtenue au 2. a) : z’’ + 1,5z’ =x. Comme x(t) = e–t, on en déduit que z vérifie
l’équation différentielle (E) : z’’ + 1,5z’ = e–t.
3. a) Avec a réel constant, on a ϕ(t)=a e–t, ϕ’(t) =a(–e–t) = –ae–t et ϕ’’(t)= –a(–e–t)=a e-t.
Ainsi ϕ’’(t)+ 1,5 ϕ’(t)= a e-t –1,5 a e-t soit ϕ’’(t)+ 1,5 ϕ’(t)= –0,5 a e-t.
ϕ n’est solution de (E) dans le cas où –0,5 a = 1, soit dans le cas où a= -2.
Finalement on écrit pour la suite ϕ(t) = -2 e–t et ϕ une solution particulière de (E).
b) (E) est une équation différentielle d’ordre 2 à coefficients constants et (H) en est
l’équation différentielle homogène associée.
L’équation caractéristique, d’inconnue r, de(H) s’écrit r2 + 1,5r =0. Elle est équivalente à
0 = r(r+1,5). Alors -1,5 et 0 sont les deux racines réelles de l’équation caractéristique de (H).
Les solutions de (H) sont toutes les fonctions t λe–1,5t + µ e0t = λe–1,5t + µ où λ et µ sont 2
réels constants.
À la solution particulière ϕ de (H) on ajoute toutes les solutions de (E) pour obtenir toutes
les solutions de (H) ; il s’agit donc de toutes les fonctions t -2 e–t + λe–1,5t + µ où λ et
µ sont 2 réels constants.
z est une de ces fonctions ; on a donc z(t)= -2 e–t + λe–1,5t + µ où λ et µ sont 2 réels
constants.
De plus z’(t)= –2(–e–t)+λ (–1,5e–1,5t) + 0, soit z’(t)= 2e–t –1,5λ e–1,5 t.
c) L’équation (3) s’écrit aussi y=z’+ 0,5z soit y(t)=z’(t) + 0,5 z(t) et ainsi
y(t) =2e–t –1,5λ e–1,5 t + 0,5 (-2 e–t + λe–1,5t + µ ) = e-t ( 2–0,5×2)+λ e–1,5 t ( –1,5 +0,5) + 0,5µ.
Ainsi y(t) = e–t –λ e–1,5 t + 0,5µ.
4 –1,5 t 1 4 2
Finalement λ = 4/3 et µ = 2/3 et ainsi y(t) = e–t – e + et z(t)= -2 e–t + e–1,5t + .
3 3 3 3
Partie B
1. a) On a lim e x = 0 et comme lim (–t) = –∞ = lim (–1,5t), on a aussi lim e–t = 0 et
x → −∞ t → +∞ t → +∞ t → +∞
4 1 1
lim e–1,5t = 0 d'où lim g(t) = 0 – ×0 + soit lim g(t) = .
t → +∞ t → +∞ 3 3 t → +∞ 3
4 4
b) On a g’(t) = –1× e–t – × –1,5 e–1,5 t + 0 où – × –1,5 = 2 et alors
3 3
−1, 5 t
e
g’(t)= –e–t + 2 e –1,5t = e–t ( –1 + 2 −t ) = e–t ( –1 + 2 e –1,5 t + t) d’où
e
g’(t)= e–t ( –1 + 2 e –0,5 t) .
c) Comme 0< e–t , g’(t) est du signe de –1 + 2 e –0,5 t . On a les équivalences suivantes :
0<g’(t) ⇔ 0 < –1 + 2 e –0,5 t ⇔ 1 < 2 e –0,5 t ⇔ 0,5 < e –0,5 t ⇔ ln 0,5 < ln e –0,5 t = –0,5 t soit :
ln 0,5 1 1
0<g’(t) ⇔ t < – où = 2 et – ln 0,5 = ln( ) = ln 2.
0,5 0,5 0,5
De cette manière 0<g’(t) ⇔ t < 2 ln2 ; de la même façon g’(t) < 0 ⇔ 2 ln2 < t et
g’(t)=0 pour t = 2 ln2.
t 0 t0 +∞
g’(t) 1 + 0 –
g(t) 0 g(t0) 1/3
2. a) f(0) = 1 (on peut vérifier aussi que f est décroissante ) d’où le choix de Cf
correspondant à cette situation, par élimination des 2 autres courbes.
On choisit encore Cg par élimination des autres courbes en utilisant les variations de g
avec son maximum…
Il ne reste plus qu’à placer Ch.
Cf
Cg Ch
t1 t2