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Mémoire des luttes


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L’agression, le 30 mai 1980, d’un jeune dans une cité de Bondy par un
commando d’extrême droite, les violentes attaques et les slogans racis-
tes qui ont suivi ont créé un climat de haine propice à la diffusion d’un
sentiment de panique. Dans le climat anti-immigrés de l’époque – montée
du Front national, politique gouvernementale axée sur le renvoi massif
des Algériens – les jeunes vont s’organiser. Les groupes d’autodéfense
créés, menacés de toutes parts, seront néanmoins à l’origine de nouvelles
solidarités.

La « Rumeur de Bondy »

eux aussi des nervis fascistes ? Le préfet récuse


Mogniss H. Abdallah jusqu’à l’implication même de tels acteurs. « Ces
Agence Im’media affaires récentes ne veulent pas dire du tout que des
groupes fascistes sévissent chez nous ; c’est simplement le
fait de jeunes délinquants. » Le commissariat de police
et la mairie socialiste persistent dans un bel unani-
misme à n’y voir que « règlements de compte », « riva-
Le 30 mai 1980 peu avant minuit, un commando lités amoureuses entre bandes » ou « affrontements entre
armé fait une descente cité Delattre de Tassigny à “punks” et “rockers” ». « Marcel », un inspecteur de
Bondy, en Seine-Saint-Denis, et pourchasse un petit police local, abonde en ce sens. « Les mêmes qui leur
groupe de jeunes – dont quatre Arabes et un Français tapent dessus, aux bougnoules, ils sont pas plus fascistes
blanc – aux cris de « Vive la France libre » et « À bas que moi, c’est un déguisement. Les bandes de jeunes
les immigrés ». Mohamed Messaoudi, 19 ans, a le nazis c’est de la blague. Ils ne savent même pas ce que
dos tailladé à coups de rasoir. Pour le soigner, il c’est d’être nazi »(1). Pour appuyer ces dénégations, on
faudra plus de cinquante points de suture. Après invoque la présence de jeunes Arabes dans les deux
cette attaque, enfle ce que les médias appelleront la groupes antagonistes. On présuppose ainsi la com-
« rumeur de Bondy », une série d’agressions avérées position exclusivement « blanche » des nouveaux
accompagnée d’extrapolations qui, commencée au groupuscules fascisants qui veulent faire parler
printemps, se prolongera tout l’été 1980 sur fond de d’eux, dont la FANE (Fédération d’action nationale
psychose collective. Pendant ce temps, le secrétaire européenne), le PFN (Parti des forces nouvelles) ou
d’État Lionel Stoléru négocie un accord franco- le FJ 93 (Front de la jeunesse).
algérien pour le retour « volontaire » de 35 000 tra- Pendant ce temps, les agressions continuent et
vailleurs immigrés par an. des inscriptions murales donnent le ton : « Un bon
Les assaillants de Bondy avaient-ils le crâne rasé, Arabe est un Arabe mort ». Dans la nuit du 2 au 3 juin,
portaient-ils treillis et rangers, et ont-ils tracé une deux militants de la FANE sont arrêtés à Clichy-sous-
croix gammée dans le dos de la victime ? Les hom- Bois avec, dans leur voiture, cocktails molotov et
mes qui, deux jours plus tard lancent des cocktails barres de fer. Interrogés par la police, ils revendi-
molotov dans une cage d’escalier de la même cité quent leur appartenance au groupe et surtout leur
Delattre, provoquant un début d’incendie, étaient-ils intention de « casser du Nord-Africain ». Leur libéra-
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tion suivie de condamnations à des peines de sursis agressions contre des représentations de l’État
donnent une impression d’impunité. Le 8 juin, des algérien (consulat d’Aubervilliers), des mairies
coups de feu sont tirés à partir d’une voiture contre communistes, ainsi que des descentes contre les
un groupe de quatre jeunes cité Blanqui à Bondy. La Juifs dans le quartier du Marais à Paris, et un attentat
volonté de tuer ne fait plus de doute. La « rumeur de à la bombe le 26 juin contre le siège du MRAP (Mou-
Bondy » se répand alors mélangeant le vrai et le faux, vement contre le racisme et pour l’amitié entre les
et sème une panique contagieuse. Dès lors, les peuples), attribué à la FANE(3).
jeunes pensent à se défendre, voire à riposter. « La
peur des immigrés fait peur aux Français, qui à leur tour Cœur de cible : les Algériens
craignent d’être agressés par les Arabes qui se venge-
raient »(2). Mais quel est, fondamentalement, l’objectif de
Le 12 juin, de nouveaux coups de feu sont tirés à cette campagne de menaces et d’intimidations et qui
partir d’une voiture sur un groupe de jeunes au est derrière ? Empêcher le « vivre ensemble » dans
centre commercial d’Aulnay-sous-Bois. Aussitôt, les écoles en suscitant la séparation entre élèves
deux voitures se mettent en chasse pour retrouver français et immigrés ? Empêcher les adolescents
les tireurs. Six des jeunes poursuivants tombent sur français et immigrés qui se côtoient en classe de se
la police qui les arrête pour port d’armes. Ils seront fréquenter dans les cités ? Épurer les cités ou, à
incarcérés à Fleury pendant deux mois. Un comité se défaut, les dresser les unes contre les autres ? Inciter
monte pour demander leur libération. Le lendemain les immigrés à « rentrer chez eux » ?
de l’arrestation, plusieurs centaines de jeunes se Dubitatif face aux conclusions des « enquêteurs
rassemblent à La Courneuve et lancent leur mot improvisés » sans grands moyens de Banlieue
d’ordre : « Le fasciste ça s’écrase ! Fafs, on ne vous d’Banlieue, le journaliste Nicolas Beau du Monde est
attend pas, on vous cherche ! », bombé sur les murs orienté vers la cité de l’Ermitage, dont une poignée
des cités et repris dans les manifs. On dénonce aussi de résidents qui effectuent des rondes de nuit est
le « deux poids, deux mesures » de la justice qui désignée par les lascars de Bondy comme étant à
libère les militants de la FANE et emprisonne les l’origine des troubles. Le responsable local du PFN
jeunes antifascistes. jure qu’il n’a rien, vraiment rien, contre les immi-
Pour faire la part des choses, une commission grés. « Je suis simplement partisan d’une limitation à
d’enquête indépendante, composée notamment 5 % de l’immigration en Seine-Saint-Denis, contre plus
d’associations (Accueil & Promotion, MRAP…), du de 16 % maintenant »(4). L’origine scolaire de « la
collectif SOS Refoulement et du journal Banlieue rumeur » serait basée sur le même type d’argument,
d’Banlieue, est mise en place. Après vérification, explique à son corps défendant un inspecteur d’aca-
beaucoup de rumeurs se révéleront infondées : il n’y démie : les enfants d’immigrés « représentent 25 % de
a eu ni femme enceinte violée puis éventrée à La la population scolaire du département ; au collège Garcia
Courneuve, ni contrôle par les « fafs » des papiers Lorca de Saint-Denis le pourcentage dépasse 50 % et au
d’identité des élèves étrangers aux portes d’un collège de Clichy-sous-Bois, il y a vingt-deux nationali-
collège de Bobigny. Et personne n’a trouvé la tête tés ».(5)
d’un Noir dans une poubelle. De même, un démenti Brandir de telles déclinaisons du fameux « seuil
formel est apporté à l’affabulation selon laquelle des de tolérance » n’a, en la période, rien d’innocent. On
Arabes rôdent autour des écoles pour « scalper les retrouve là les mêmes préoccupations que celles du
enfants ». gouvernement et du patronat. Ainsi le CNPF, en
Cependant, la contre-enquête confirme la multi- rupture avec sa réputation de « laisser-faire », a-t-il
plication des attaques et leur caractère ciblé dans préconisé de réduire le nombre de travailleurs immi-
plusieurs villes du département contre les élèves grés d’un million entre 1977 et 1985. Le secrétaire
arabes à la sortie des écoles, les jeunes immigrés d’État Lionel Stoléru a, quant à lui, projeté de réduire
dans leurs cités, ou encore contre les femmes, l’immigration de moitié à l’orée 1990. Mais les
notamment algériennes. Il y a bien là une cohérence mesures qu’il préconise échouent l’une après
d’ensemble qui met en évidence un changement de l’autre : ses projets de loi sont abandonnés, sa
cible : en 1978-79, une série d’attentats revendiqués circulaire prévoyant de suspendre pour trois ans
par des groupes d’extrême droite visait les foyers de l’immigration familiale est récusée par le Conseil
travailleurs immigrés en grève ; à partir de 1980, d’État, et son « million du retour » n’a au 1er janvier
jeunes et familles désormais sont aussi visés. 1980 touché que… 2 512 Algériens. On est loin, très
La commission indépendante relève aussi plusieurs loin, des 500 000 départs escomptés en 1979.
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Pourtant, l’administration a multiplié tracasse- postes de travail volontairement libérés ». Une précision
ries et restrictions au séjour pour inciter les Algé- qui résonne étrangement écho à l’affiche du Front
riens, son véritable cœur de cible, à déguerpir. Le national clamant : « Un million de chômeurs = un
renouvellement de la carte de résidence suscite de million d’immigrés en trop »…(6)
vives craintes et dépend de négociations plus globa- Par ailleurs, dans la perspective des élections
les avec l’Etat algérien en cours depuis 1978. En présidentielles qui se profilent en 1981, l’extrême
attendant, les immigrés algériens ont vu à deux droite entend contester à la gauche sa suprématie
reprises leur carte provisoirement renouvelée pour dans un de ses bastions fragilisé par la crise écono-
une durée d’un an (au lieu des dix ans de plein droit mique et la désindustrialisation, en s’appuyant sur
prévus dans l’accord bilatéral de 1968). De surcroît, l’exaspération de la France des « beaufs ». Elle se
on leur délivre le plus souvent des récépissés de veut l’expression politique en devenir de groupes
trois mois renouvelables, sous prétexte de problè- issus de la société civile comme le Comité de dé-
mes techniques de confection des nouvelles cartes fense des Français, instigateur en sous-main d’une
informatisées. Par ailleurs, une énième circulaire première agression d’envergure contre les lycéens
Stoléru en date du 10 juin 1980 tend à conditionner enfants d’immigrés à Chelles (77), début mars 1980.
le renouvellement à la situation de l’emploi. Quant Les groupuscules fascistes radicaux, bras armé de
aux jeunes, passé l’âge de seize ans, ils ne savent cette politique de reconquête, intègrent à cette fin
plus trop s’ils sont algériens ou des éléments issus des quartiers
populaires. Les fachos ne sont
français. Bref, précarité et insécu-
rité sont devenus le lot quotidien
des immigrés, comme le résume
» Beaucoup des jeu-
nes immigrés
plus seulement des fils de bonne
famille du Raincy étudiants en droit à
Slimane Azem dans sa célèbre Assas. Si les « électoraux » draguent
chanson La Résidence : « Faut pas
n’imaginaient le Français ordinaire, les « radicaux »
prévoir à l’avance avant d’avoir la même pas qu’ils recrutent des paumés dans les foyers
réponse / Avant d’avoir la réponse au puissent être un de jeunes travailleurs, infiltrent des
sujet d’la résidence / Toujours des groupes de zonards, et montent des
conversations, le chômage, l’immigra- jour expulsés. Une embrouilles dans lesquelles il y a
tion / Après les négociations, on aberration, tant ils parfois des immigrés des deux côtés.
attend qu’on nous annonce / On considèrent qu’en Les jeunes immigrés, ils les
attend qu’on nous annonce, chaque connaissent pour avoir été à
fois ça recommence ». Son alter ego se mobilisant, ils l’école ensemble, ou encore parce
Salah Saadaoui s’insurge lui en défendent leur qu’ils vivent dans la même rue,
feignant de plier bagages : « Les voire le même immeuble. C’est le
racistes c’est des mahbûls / Je fais
« chez eux ». cas, par exemple, du colleur
mon déménagement ! / On me dira d’affiches Front national qui, le 23
plus jamais bicot, bougnoule / va-t’en rentre chez toi ». août 1980 à Bondy, tire une balle dans le dos d’Arezki
En mai 1980, Lionel Stoléru se rend à nouveau à Saadi, un étudiant en maths avec lequel il avait déjà
Alger pour accélérer les négociations. La série eu maille à partir. À nouveau, on parle de vengeance
d’agressions anti-immigrés coïncide avec cette personnelle. Pourtant, la police trouvera chez lui un
relance en vue de la signature d’un accord. On ne petit arsenal. Et son propre frère témoignera lors
peut donc écarter l’hypothèse d’une campagne d’une réunion de la commission d’enquête indépen-
d’intimidation délibérée pour mettre le gouverne- dante pour confirmer que l’agresseur en mal d’action
ment sous pression. Stoléru tentera bien la posture avait reçu pour consigne par la section locale FN de
« antiraciste » en se rendant le 17 juin chez participer à la « chasse anti-immigrés ».
Mohamed Messaoudi à Bondy, et constatera de visu Depuis le début de la « rumeur de Bondy », les
que la victime avait bien le dos zébré. Il accrédite jeunes des cités se sont armés de bric et de broc.
ainsi devant la presse la thèse de l’agression. En Des groupes d’autodéfense patrouillent pour assurer
revanche, l’accord franco-algérien finalement conclu la sécurité, de Bondy à La Courneuve, en passant par
le 18 septembre introduit à nouveau l’idée du retour les cités de Stains ou de Saint-Denis. Les médias ont
aidé de 105 000 travailleurs algériens et leur famille vite fait de folkloriser cette défense civile à l’arme-
sur trois ans. « Il répond enfin au bon sens économique ment hétéroclite et aux motivations souvent confu-
de soulager le marché du travail en permettant des ses. D’autres expriment la crainte d’une guerre
substitutions de chômeurs (français et étrangers) aux privée entre jeunes et fachos sur le mode viril du
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genre « On est pas des bouffons ». Toujours la Le 3 septembre 1980, cette organisation sera dis-
théorie de la rivalité entre bandes qui semblent soute par le conseil des ministres.
rejouer Les Guerriers de la Nuit, le film culte de Des maoïstes font la morale aux jeunes qui «
Walter Hill. Bien sûr il y a des rockers, des Arabes, réagissent parfois maladroitement et concourent à
des Antillais, des Gitans et des Français blancs. leur propre isolement, sinon à la dégradation des
Justement. Il n’y a pas eu un réflexe de repli frileux rapports sociaux d’ensemble dans les cités ». Rien
sur sa cité ou sa communauté, ou du moins pas que ça ! En réalité, dans les cités, les jeunes « qui
seulement. Des groupes se font et se défont par ont tenu tête aux racistes » se voient encouragés par
affinités, et la cité Delattre à Bondy devient un lieu les pères, fiers de leurs enfants. Dans le bus, à la
de rencard où jusque tard la nuit, on discute des sortie des écoles, les gars discutent d’entraide avec
événements du jour. les mères et les grandes sœurs, accompagnent les
On se méfie des intrus, en même temps on fait petits à l’école. De vieux prolos les invitent à casser
connaissance avec les gars des autres cités de la croûte avec eux au café, et d’anciens résistants
Bondy-Nord et d’ailleurs. Les idées fusent. « Et si on communistes les encouragent. Les lascars appré-
organisait dans la cité un Rock against fascism » sur cient ces signes de solidarité, préfigurant de nouvel-
le modèle du concert Rock against Police annoncé les relations sociales avec leur environnement. Et ils
par Libé à La Courneuve ? Les conversations se n’ont cure des menaces selon lesquelles s’ils persis-
politisent au contact d’autres réalités rapportées par tent dans l’autodéfense, eux et leur famille risquent
ceux de Nanterre ou de Vitry-sur-Seine, qui évoquent l’expulsion du logement, voire du territoire. Beau-
des mobilisations contre les expulsions, les crimes coup des jeunes immigrés n’imaginaient même pas
racistes ou sécuritaires, ou encore le quadrillage qu’ils puissent être un jour expulsés. Une aberration,
policier des cités. On parle aussi des stages Barre et tant ils considèrent qu’en se mobilisant, ils défen-
des « formations bidon », des grèves dans les lycées dent leur « chez eux ».
techniques, etc. Mais la priorité des priorités reste Dans la mémoire collective, l’attentat du 3
l’autodéfense contre les « fafs ». Durant tout l’été octobre 1980 contre la synagogue rue Copernic –
1980, les gars courseront colleurs d’affiches du FN et 4 morts et des dizaines de blessés – , ou encore
distributeurs de tracts louches sur les marchés. l’affaire du bulldozer de Vitry en fin d’année, supplan-
Indéniablement, le recours à l’autodéfense collective teront les ratonnades de Bondy, curieusement igno-
a joué pour endiguer l’offensive « fasciste » sur les rées par les études sur l’histoire de cette période. Il
cités, sans pour autant isoler les jeunes. Au con- n’en reste pas moins que les convergences esquis-
traire. Et cela malgré ceux qui ont tout fait pour les sées à Bondy ont contribué à l’émergence publique
dissuader de s’auto organiser, de la police aux mai- des nouvelles générations issues de l’immigration.
ries, du PCF à une partie de l’extrême gauche. Et la ville en restera un des épicentres fournissant, à
l’instar de Djamel Kelfaoui, des cadres associatifs
Le soutien des pères qui joueront un rôle stimulant dans le mouvement
pour l’égalité et contre le racisme des années 80. ‹
À Aulnay, le PC dénonce « quelques personnages
à la recherche de solutions individuelles ». La presse
communiste locale s’en prend à des « autonomes
téléguidés par Bonnet », le ministre de l’intérieur. À
Bondy, la police use de pédagogie plus fine sur fond
de consensus social local pour expliquer que les
gens n’ont pas le droit de se défendre par eux-mê-
mes. Force doit rester à la police républicaine. Et face
aux accusations d’inertie, le commissaire lui-même
affirmera aux jeunes que des « contacts » ont été pris (1) Le Matin, 23 juin 1980.
avec des intermédiaires pour « arrêter les dégâts ». Il (2)Farid Aïchoune, « Rumeur ou tumeur ? » in journal Sans Frontière,
24 juin 1980.
n’en faudra pas plus pour réveiller le soupçon de
(3) Le MRAP s’est porté partie civile contre ce groupe pour incitation à
connivence entre la police et l’extrême droite. L’ac- la haine raciale et demande sa dissolution en vertu de l’application de
tualité va d’ailleurs confirmer la présence de policiers « sa » loi antiraciste du 1er juillet 1972.
au sein de groupuscules néo-nazis, avec l’affaire (4) Le Monde, 8-9 juin 1980.
Durand, du nom d’un inspecteur des RG démasqué (5) Le Monde, 15-16 juin 1980.
comme un idéologue membre dirigeant de la FANE. (6) Affiche édité par le FN pour les élections législatives de mars 1978.

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