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Université Ibn Khaldoun Tiaret

Faculté des sciences appliquées

La pédagogie
active
Préparer par :
Dr. RABAHI Abderazak
Dr. BENFARHAT Rabia
Dr. ZAGANE Mohammed El sallah

2017/2018
Introduction
Depuis la rentrée 2004, Le système universel L.M.D est appliqué en Algérie dans
quelques universités. Le dispositif L.M.D est articulé en trois cycles de formations :

 Un cycle organisé en 6 semestres conduisant au diplôme de Licence


 Un deuxième cycle organisé en 4 semestres conduisant au diplôme de Master
 Un troisième cycle de trois ans conduisant au diplôme de Doctorat.

Organisation des enseignements :


 Les formations sont proposées dans des Domaine – filière – spécialité
 Les formations sont regroupées en Domaines de formation.
 Un domaine recouvre plusieurs disciplines.
 L’organisation des formations s’effectue en semestres et en unités d’enseignement
(U.E.). Chaque UE a une valeur définie en crédits proportionnelle au travail (cours,
travaux dirigés, travaux pratiques, stages…)

Mesure des enseignements :


 Les enseignements et la formation reçus sont mesurés en crédits et non en années
d’études.
 Le diplôme est découpé en semestres ; Pour valider un semestre, 30 crédits sont
nécessaires.
 Réunir 180 crédits pour obtenir la Licence (A raison de 6 semestres).
 Réunir 120 crédits pour obtenir le Master (A raison de 4 semestres).
La compensation est maintenue : l’étudiant qui n’a pas la moyenne à une ou
plusieurs UE pourra tout de même valider son semestre s’il a la moyenne à
l’ensemble des UE.
Définitions La pédagogie active :

A pour objectif de rendre l'élève acteur de ses apprentissages, afin qu'il construise
ses savoirs à travers des situations de recherche.

La Pédagogie Active fait partie des méthodes qui relèvent de ce qu’on nomme
l'apprentissage expérientiel, c'est à dire “apprendre en faisant”. Il s'agit d'impliquer
l'apprenant dans des situations (fictives ou réelles) pour qu'il puisse utiliser ses
compétences et les faire évoluer au cours de la formation. Parmi les supports de
formation, on retrouve : études de cas, jeux de simulation, jeux de rôles, didacticiels
interactifs, CD-rom, simulateurs, cas vidéo, tableaux d'affichage, modes opératoires,
exercices, …

Le commentaire :

Il existe deux principes important d’enseignement pédagogique : la variation de la


formule pédagogique, mettre l’étudiant et / ou l’élève en action, ces principes consistent à
mettre l’étudiant passif (il reçoit l’information) et puis, il doit la traiter et faire des liens à
partir de celle-ci.

L’exemple :

L’utilisation des différents outils d’information (audiovisuelle, démonstration,


sortis sur chantiers, travaux pratiques, stages au niveau des établissements selon la
spécialité).

Présenter et donner aux étudiants une vidéo sur les ponts en encorbellement
successif, cette vidéo explique bien les différents types de câbles utilisés dans ce type de
pont ainsi que leurs emplacements à savoir: les câbles de fléaux et les câbles de
continuités.

Une visite chez les usines pour réalisation des essais expérimentaux, observer les
différentes installations électriques et mécanique de la chaîne de production, ainsi que les
automates qui la font fonctionner.
Conclusion
Les pédagogies dites innovantes ont le vent en poupe. Pourtant, si la nécessité
d’amorcer un virage pédagogique en entreprise est plus que nécessaire, beaucoup
de freins et obstacles sont encore présents dans la plupart des organisations.

Voici donc une proposition de top 5 – avantages et leviers – et de flop 5 – freins et


inconvénients – liés aux pédagogies actives, ludiques et participatives :

Les avantages :
1. Capter l’attention des apprenants
De par leur caractère ludique et participatif, les pédagogies actives permettent
de mieux capter l’attention des participants que les pédagogies traditionnelles. Le fait de
bouger mobilise leur cervelet, et facilite ainsi indirectement leur concentration.
2. Favoriser les interactions, partages et échanges
Comparé aux dynamiques pédagogiques plus classiques, il n’y a pas photo : les
participants bougent plus, ont l’occasion d’échanger entre eux leurs expériences et
apprentissages, ce qui crée un contexte propice à l’apprentissage social.
3. Créer une dynamique de groupe positive
Lorsqu’elles sont animées avec bienveillance, les formations utilisant les
pédagogies actives permettent de créer un climat de groupe serein, propice à
la cohésion et à l’émergence d’une dynamique positive.
4. Faciliter l’apprentissage des participants
« Il y a plus d’idées dans plusieurs têtes que dans une seule. »
Vous connaissez probablement cet adage. Et force est de constater qu’en mettant
en place une dynamique ludique et participative, le cerveau des apprenants sera plus
réceptif. Leurs idées seront plus créatives et innovantes. Les partages d’informations et
d’opinions leur permettront, en outre, de faire évoluer leurs points de vue et
connaissances.
5. Booster la motivation, l’engagement et l’implication des apprenants
Dans un article consacré à l’utilisation des jeux en formation, je partageais avec
vous le fait que le jeu est le meilleur moyen de favoriser la motivation et l’engagement des
participants. Cette donnée est toujours d’actualité !
Les inconvénients
1. Peu adaptées à tous les contenus
On ne peut pas tout enseigner ou animer à l’aide des pédagogies actives. C’est
parfois vrai, mais je pense sincèrement qu’il s’agit ici plus d’une croyance. Dans tous les
cas, il est au moins possible de mixer un style plus traditionnel avec un style plus
innovant.
2. Peu adaptées à tous les publics
Encore une fois, cet argument me semble plus lié à une croyance : certains
participants seront effectivement déroutés au début, mais la sauce prendra dans 90% des
cas. Et cela n’a rien à voir avec leur âge !
3. Difficulté pour le formateur de changer de posture
Dans les pédagogies classiques, le formateur représente le prof qui va transmettre
ses connaissances / compétences aux apprenants. En utilisant les pédagogies ludiques et
participatives, le formateur devient davantage animateur et facilitateur d’apprentissage.
Un passage parfois vécu comme douloureux et qui suscite beaucoup de remise en
question.
4. Le terme « jeu » est parfois encore considéré comme péjoratif
Si le jeu fait partie de la culture de beaucoup d’entreprises outre-atlantique, il n’en
est pas de même en Europe. Beaucoup d’organisations considèrent encore le jeu
comme une activité inutile et dégradante. Il y a donc du boulot en perspective pour
balayer cette croyance !
5. Cela prend trop de temps pour les intégrer et les mettre en place
Passer des pédagogies traditionnelles aux pédagogies innovantes constitue un réel
enjeu : changement d’état d’esprit, changement d’habitudes, changement d’attitudes…
Certains formateurs sont parfois découragés face à l’ampleur de la tâche (revisiter leurs
contenus, revoir leurs animations…). Pourtant, quand on connait leur efficacité sur le long
terme, ce temps à consacrer ne pourrait-il être vu comme un investissement ?

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