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1.1 DEFINITION DES CONCEPTS

1. La didactique

- Art d’enseigner, d’instruire, science et art d’enseigner,


- Faire approprier à un sujet un savoir
- Vise les modes d’appropriation du savoir, savoir-faire et du savoir-etre,
- Etudie les instructions entre un savoir en construction en système
éducatif et des élèves.

2. La didactique générale

- Ensemble des méthodes, des techniques et procédés généraux applicable


dans n’importe quelle discipline d’enseignement.

3. La didactique des disciplines : dans son étude définit :

- Les objectifs spécifiques de chaque discipline d’enseignement,


- Les règles ou directives a appliquer pour atteindre les objectifs visés,
- La matière à étudier et sa répartition verticale et horizontale,
- La marche des leçons, comment enseigner, les étapes etc.

4. Enseigner :

- Selon saint thomas d’AQUIN, c’est causer ou provoquer la


connaissance dans un autre par l’opération propre de l’intelligence de
celui qui apprend,
- C’est aider l’apprenant à apprendre, à construire le savoir, à acquérir le
savoir-faire et le savoir-être
- C’est organiser l’acquisition de nouvelles connaissance, le
renforcement ou la modification des connaissances déjà acquises,
- C’est créer des situations d’apprentissages

5. Apprendre : c’est :

- Acquérir « conquérir » un comportement nouveau non su auparavant,


- C’est causer une modification durable du comportement d’un sujet
grâce à des expériences répétées,
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6. Apprentissage :
Processus actif et constructif au travers duquel l’apprenant
manipule stratégiquement les ressources disponibles de façon à créer des
nouvelles connaissances (Cfr. Modèle d’apprentissage de jean
HOUSSAYE en annexe)
Illustration : demander à l’enfant après la classe :
« Qu’est-ce que tu as appris aujourd’hui »
« Qu’est-ce que le maitre vous a enseigné aujourd’hui »
7. Leçon :
Ensemble d’activités organisées, structures et dirigées par
l’enseignant dans le but d’amener les élèves à acquérir des nouvelles
connaissances, tout en exerçant leurs fonctions et leurs aptitudes. C’est une
séquence didactique.
NB :
- Toute leçon est un dialogue entre l’enseignant et les élèves, d’une part
et entre élèves d’autre part,
- Préparation de la leçon : Cfr. Document tenus par l’enseignant

1.2Fonctions nouvelles de l’enseignement

1°) Fonctions ou missions de l’enseignant en général : l’enseignant n’est


plus transmetteur des connaissances, mais plutôt médiateur de la construction
du savoir, il est l’organisateur de la vie et du travail des groupes.
Bref, c’est un pédagogue de l’apprentissage et aussi éducateur qui
prend en charge des objectifs d’éducation. En tant qu’éducateur, l’enseignant
prend en charge les objectifs de l’éducation globale : éducation, relations
sociales, éducation a la citoyenneté, à la gestion des conflits.

2°) Fonctions didactiques de l’enseignant : ensemble des taches


qu’accomplit l’enseignant en rapport avec la transmission des connaissances.
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Le processus Enseignement-Apprentissage dans son exécution par


le facilitateur suppose cinq fonctions essentielles à savoir :

1. La planification des activités (matières) : prévisions


2. La préparation des leçons (matières) : fiches
3. La conduite des leçons (enseignement)
4. L’évaluation des acquis : questions-cotes
5. La remédiation des lacunes dans les acquis (les lacunes décelées lors de
l’évaluation)
Pour enseigner, l’enseignant devra se poser trois questions :
1. Pourquoi j’enseigne (buts, objectifs)
2. Que faut-il enseigner (matières, connaissances)
3. Comment enseigner ou apprendre –stratégies)
La réponse à ces questions donne lieu à trois ordres d’activités didactiques de
l’enseignant (ceci en classe lorsqu’il donne cours) :
1. La présentation : exposé de la matière
2. L’explication : explication, démonstration, illustration, manipulation
3. Le questionnement : poser des questions sur la matière

1.3OBJECTIFS DES BRANCHES D’ENSEIGNEMENT

Rapport entre les objectifs

a. Objectif général : aperçu global de l’aboutissement de la branche


b. Objectif intermédiaire : (objectif terminal d’intégration) : entre degrés
(au primaire) entre les classes (au secondaire)
c. Objectif spécifique : par rapport aux compétences de base(CB) que
l’élève doit développer dans cette branche (ou séquence de la branche)
en classe, dans la vie
d. Objectif opérationnel : par rapport à la leçon (à la fin)
NB : tous ces objectifs sont liés et concourent à un même objectif général,
au but et à la finalité de l’enseignement (voir loi-cadre de l’enseignement
national N°14 /004 du 11 février 2014 et programme de l’enseignement
national.
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1.4 Stratégies didactiques et moyens d’enseignement

1 Stratégie : c’est le choix délibéré et l’utilisation efficace d’un ou de plusieurs


moyens pour résoudre un problème ou pour atteindre un objectif. C’est le choix
conscient de ce qu’il convient de faire.
 Une stratégie didactique est l’ensemble des moyens (méthodes,
techniques, procédés, modes) et des ressources organisées pour
permettre à l’élève d’apprendre.
Notes : ressources intellectuelles, humaines, matérielles, expériences, …
Remarque : dans l’emploi des stratégies, « la méthode active et participative »
y prend place de choix, de même que la créativité est exigée de la part de
l’enseignant.
 Didactique fonctionnelle : est celle qui tient compte des besoins, des
intérêts et des aspirations des apprenants.
 Approche par des compétences(APC) : elle consiste à soumettre les
apprenants aux situations d’apprentissage qu’ils doivent traiter en vue
de développer leurs compétences.
 Une situation (problème) est un fait concret de la vie nécessitant une
action, une solution, c’est un problème qui se pose à l’individu et qui
nécessite une solution (réponse)
 La résolution ou le traitement d’une situation exige la mobilisation
et l’utilisation des ressources disponibles dans le sujet.
 La compétence : c’est le savoir-faire, le savoir-être : c’est l’habilité à
mobiliser et à utiliser des ressources nécessaires (connaissances,
expériences, matériels,…) dont dispose le sujet en vue de traiter les
situations de vie courante. C’est en traitant les situations, c’est au travail
que la compétence se révèle ou se manifeste chez une personne (Cfr.
Ethique et déontologie)
 Les méthodes et techniques actives et participatives : l’APC, le jeu
des rôles (saynète), travail en sous-groupes ou en paires, travail
individuel ou en groupe (co-apprentissage), le questionnement.
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NB : dans la pratique, l’enseignant emploie simultanément ces stratégies.


Tout dépend des leçons
2. Moyens d’enseignement (support)
Tout ce qui sert de support en vue de rendre la matière
concrète, compréhensible. Nous citons les moyens audiovisuels, les
manuels, les matériels didactiques, les cartes géographiques et historiques,
photos, dessins des illustrations (graphique, schématiques,
contextuelles,…), le tableau à craie, supports informatiques, etc.
Remarque : Dans l’emploi des stratégies, la créativité de l’enseignant est
un atout majeur de réussite dans la pratique des leçons.
2. Préparation et conduite d’une leçon

1) Activités à mener au cours d’une leçon : plus ou moins cinq activités


liées aux prérequis, à la motivation, à la présentation et explication,
à la synthèse et à l’évaluation et remédiation
2) Préparation d’une leçon : préparer une leçon c’est prendre un temps
de reflétions au cours de laquelle l’enseignant réunit les conditions
pour donner une leçon. C’est prévenir ce qu’on va enseigner, c’est
connaitre à fond la matière, c’est savoir comment l’enseigner et la
faire assimiler.
3) Conduire une leçon c’est enseigner, accompagner les élèves à
acquérir les connaissances, bref, c’est donner cours, gérer la classe.
Remarque : éléments indispensables dans la préparation d’une leçon :
définition de l’objectif opérationnel, détermination et délimitation de la
matière. D’où, nécessite impérieuse de la fiche.
Rappel de l’instruction sur la tenue des documents et la préparation des
leçons DEPS/CCE/001/84/0074/85 du 27/03/1985, nécessite
impérieuse pour l’enseignant de tenir les documents et de préparer les
leçons.
4. Parties d’une leçon (étape)

1EREIntroduction (Activités initiales)

1) Rappel /prérequis
2) Motivation
3) Annonce du sujet
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2emeLecon proprement dite (Activités Principales)


4) Analyse : explication, démonstration, illustration
5) Synthèse : résumé, récapitulation
3emeApplications, Evaluation (Activités finales)
6) Fixation
Evaluation (contrôle)
5. Modèle d’une fiche de préparation : en forme T (voir annexe)

a. Partie administrative = partie d’identification (Cfr. Les éléments


constitutifs)
b. Partie pédagogique ou didactique : deux rubrique à savoir :
activités de l’enseignant (méthodes et procédés), et activités de
l’élève (qui constituent la matière)
La partie méthodes et procédés est constituée d’une série des questions
ou des taches proposées aux apprenants, tandis que la partie matière est
constituée des réponses aux questions, et donc, la matière elle-même.
NB : il ne suffit pas de marquer « méthode expo-interrogative »mais il
faut montrer comment cette méthode est employée en posant
effectivement les questions.
1.5Les comportements interactifs de l’enseignant en classe
1. Définition :
Un comportement interactif est l’ensemble d’agissements
(activités) verbaux ou non verbaux de l’enseignant à un échange ou à la
communication réciproque avec les apprenants dans divers domaines
(domaines verbal, cognitif, socio-affectif).
Les principaux sont :
 Comportement interactif verbal,
 Comportement interactif cognitif,
 Comportement interactif socio-affectif.
Le comportement interactif verbal est celui qui est le fruit de la communication
en classe entre le professeur et les apprenants ou entre apprenants. Ce
comportement se fait de plusieurs façons, à savoir :
1. Le feed back : c’est une réaction du maitre face la réponse d’un apprenant
à une question posée. Le maitre informe l’élève que sa réponse est correcte
ou incorrecte.
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Toutefois, compte tenu de la diversité et de la complexité de la situation


didactique, le feed back peut être intermédiaire. En effet, comme tout
comportement appréciatif, le feed back évolue comme sur un continuum en allant
de l’approbation totale de la réponse (feed back positif) à désapprobation
catégorique ( feed back négatif). Entre les deux, il y a toute une série de réaction
plus ou moins nuances compte tenu des objectifs poursuivis ou de la qualité de la
réponse donnée. Nous classons les feed back de la manière suivante :
 Le feed back positif
 Le feed back négatif
 Le feed back encourageant,
 Le feed back correctif,
 Le feed back collectif
 Le feed back neutre (à éviter souvent)

2. La sollicitation : ce comportement se rapporte aux actes verbaux de


l’enseignant par lesquels il suscite des réponses de la part des élèves en
rapport avec la matière enseignée. Il s’agit des questions verbales (même
écrites mais lues) auxquelles on associe les exercices et les problèmes à
résoudre ainsi que les taches à exécuter.
Parmi les questions, on peut distinguer :
 Les questions initiatrices,
 Les questions répétées,
 Les questions reformulées,
 Les questions rédigées

3. La structuration : c’est l’ensemble de commentaire verbaux que fait


l’enseignant et qui servent à introduire, à schématiser pu à expliquer un acte
didactique ou notion de base.
On associe à la structuration, les réponses de l’enseignant aux questions des
élèves. Concrètement, le comportement de structuration englobe plusieurs
actes verbaux notamment :
 Introduire un acte didactique
 Indiquer la manière de procéder,
 Donner des informations, les principales idées,

4. La restructuration : elle consiste pour l’élève à expliquer, à dire autrement


un enseignement donné par son enseignant en cours de la leçon, à la fin
d’une étape ou à la fin de toute la séquence didactique.
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5. Le management : c’est l’ensemble des actes verbaux qui se réfère à


l’organisation et au contrôle des comportements des élèves et des taches
d’apprentissage. Le management gère les problèmes de discipline, outils
indispensable à la progression normale de la leçon.
Les principaux actes de management posés verbalement sont :
 Le maintien de la discipline,
 La désignation des élèves,
 La répression des conduites indésirables,
 Le contrôle des activités.
6. L’appréciation : il s’agit des encouragements faits par l’enseignant à ses
élèves quant à leurs prestations et leurs interventions en classe.
L’enseignant influence les comportements de ses élèves selon qu’il est
autoritaire, démocrate (libéral), laisser-faire (libertaire)
Conclusion
L’attention du professeur devra être surtout focalisé sur la
préparation des leçons et aussi et surtout sur comment apprendre à
apprendre. D’où, la tenue de la fiche et l’emploi judicieux des stratégies
d’enseignement et des méthodes actives.
En claire, le point de départ de l’enseignement doit être l’apprenant placé devant
des situations réelles, positives ou négatives à partir desquelles les règles et les
prescriptions seront expliqués.
Les apprenants, à travers les activités participatives individuelles ou en sous-
groupe, acquièrent la matière théorique face à la pratique.
4. Les cahiers de brouillons (explications, exercices)
5. Les cahiers de concours (interro, devoirs)
NB : travaux à domicile : la circulaire n°DEPS/CCE/822/2/SG/334 du
11/02/1967 fixe le nombre des travaux par classe et par branche (français, math,
histoire, …)
Circulaire n°DEPS/CCE/001/85/00764/85 du 27 mars 1985 (pp 82-90)

Objectif : Rappel des instructions pédagogiques : documents tenus par le


professeur de l’enseignement secondaire.
La base de l’organisation pédagogique réside indiscutablement dans les
documents à tenir par le professeur. Cinq documents ci-dessous sont
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principalement visés en premier lieu lors de la visite d’inspection. Le professeur


est tenu à les présenter spontanément à son visiteur sans que celui-ci les lui
réclame. C’est une marque de respect et de collaboration à l’egard de son chef
1. Fiches de préparation ou cahier de préparation des leçons
2. Journal de classe
3. Plan de répartition des matières et rapports périodiques sur les matières
enseignées (prévision des matières)
4. Cahier des questions (devoirs, interrogations, examens,…)
5. Cahier de cotes (notes d’appréciation)

1. La fiche de préparation d’une leçon :


Elle est d’une nécessite impérieuse
pour tout professeur, quelle que soit son ancienneté, de présenter par écrit
les cours et les leçons et de présenter la préparation (fiche ou cahier) à toute
réquisition du chef d’établissement ou des inspecteurs. Toutes les leçons
doivent être préparées par écrit.
Le souci de cette exigence est de voir les professeurs actualiser la matière scolaire
et perfectionner la méthode personnelle. Une leçon non préparée, et donc
improvisée, risque de s’écarter du sujet principal, de négliger certain points
importants, de dépasser le niveau de compréhension de la classe, d’oublier le
concours du matériel didactique disponible, de se transformer en une conférence
brillante peut-être, mais pédagogiquement nulle.

Chaque élément d’une leçon doit être étudie très attentivement en fonction des
difficultés des élèves, du niveau et de l’intérêt des élèves, du matériel didactique
et des documents dont on dispose. D’où, maitrise de la matière, aisance et
assurance, précision et exactitude dans l’enseignement. Le dialogue professeur-
élèves et élèves-élèves doit être préparée de sorte que chacun y trouve sa place,
les situations d’apprentissage doivent être prévues.
Remarque :
 On préfèrera les fiches aux cahiers. Elles sont plus maniables et peuvent
être remaniées, retravaillées…
 Une fiche par leçon, à la rigueur une fiche par chapitre (fiche pédagogique)
en insistant sur la synthèse générale.
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Modèle de fiche : pas d’improvisation


1. En tête : partie administrative
2. Partie pédagogique ou didactique, divisée en deux colonnes :
 La partie de gauche réservée aux grandes étapes, les méthodes et
procédés : questions, taches imposées
 La partie de droite réservée aux réponses des élèves, matières, aux
taches exécutées par les élèves
NB : le professeur peut se référer à un cahier de résumé.
3. LE JOURNAL DE CLASSE : le journal de classe sera établi en relation
avec le fiche de préparation de la leçon au moins la veille du jour ou la
leçon doit être donnée, il accompagne toujours le professeur et est présenté
immédiatement et spontanément au chef visiteur lors de la visite de classe
ou si il en fait la demande.

Rubriques du journal de classe : voir explications supplémentaires


Remarque : le journal de classe ne dispense pas de la fiche de préparation
4. LES PLANS DE REOARTITIONS DES MATIERES ET LES
RAPPORTS PERIODIQUES SUR LES MATIERES ENSEIGNEES

Le professeur utilise soit un cahier soit une feuille de papier divise en


deux colonnes : la colonne de gauche est réservée au plan (prévision) d’une seule
discipline, la page de droite, au rapport la planification (prévision) est établie au
début de l’année scolaire, le rapport, en fin de chaque période. Ce document est
établi en deux exemplaires : un à déposer au chef d’établissement et l’autre pour
le professeur.

a. Le plan de répartition = planification

Constitue un guide de travail. Il s’agit de répartir équitablement la


matière prévue par le programme afin d’aider le professeur à ne pas achever son
cours très vite, ou à ne pas précipiter son enseignement à la fin lorsqu’il est en
retard. Il repartit les matières en fonction des jours réels de l’enseignement-
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apprentissage (Cfr. Calendrier scolaire). Les prévisions sont établies sur les quatre
périodes de l’année scolaire, et sont déposées à la direction de l’école dans le
courant du premier mois des cours. Deux documents aident le professeur à établir
la planification : le calendrier scolaire et le programme national.
Note :
 Les examens seront prévus, ainsi que les pratiques professionnelles
 Les réunions des unités pédagogiques et de la cellule de base seront
planifiées
 Rôle du chef d’établissement : contrôle et suivi, tout en les visant
 Classes parallèles, professeurs de mêmes disciplines : établir ensemble les
prévisions
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Les théories de l’apprentissage et les courants pédagogiques


Behaviorisme Constructivisme Socioconstructivisme
Caractéristiques Comportementalisme modèle du développement modèle du développement
Modèle de reproduction singulier/adaptation sociale social/production sociale
Sociale (60-70-1995) (1995 à nos jours)
(après-guerre…années60-70)

Auteurs Skinner (1904/1990) PIAGET (1896/1980) Vygotsky (1896/1934)


Watson (1878/1958) Bruner (1915/…
Pavlov (1849/1936)

Conceptions pédagogiques « boite noire » (le contenu du L’apprentissage est Le développement cognitif
cerveau des individus n’est dépendant du développement est dépendant de
pas accessible, on ne sait pas cognitif et neurologique du l’apprentissage social et
ce qui se passe dans le cerveau de la personne culturel
cerveau des apprenants).

Entrée sortie L’apprenant construit et La construction des


L’apprentissage est centré reconstruit des connaissances connaissances se fait à
sur les comportements en mobilisant des savoirs, en travers les échanges sociaux,
observables qui se faisant, en étant actif, en le travail de verbalisation, de
présenteront une fois les agissant sur les choses, en se coconstruction, Co
objectifs (généralisés et confrontant à des situations élaboration entre pairs liées
opérationnels) atteints. problèmes, en résolvant des aux situations problèmes ( il
problèmes y a confrontation d’idée, de
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PPO=pédagogie par représentations, de


L’interaction entre l’individu
objectifs : objectifs formulés connaissance, de réalité, sans
en terme de comportement et son environnement agressivité, jugement,
observables = « petites
développe alors des schémas compétition/l’apprentissage
marches » (noyau, squelette de SF vient de l’interaction entre les
« apprenant est capable adaptables à un grand différents acteurs impliqués
de… » nombre de situations) qui dans une situation
« apprenant connait… » s’enrichissent par transfert
L’élève apprend grâce aux lors de situations-problèmes Le sujet prend conscience de
conséquences de ses actions Pédagogie individualisée qui sa propre pensée par rapport
responsabilise et autonomise à celle des autres. Il
Pédagogie non individualisée l’apprenant reconsidère sa manière de
et transmissive réfléchir et de résoudre la
situation problème, il
apprend à intérioriser
différentes normes, valeurs
afin de devenir un être social,
un professionnel, la décision
est collégiale

Pédagogie du sens :
développement des capacités
à « apprendre à apprendre »
du projet : logique
d’interaction, de négociation
dans une équipe
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Notions Conditionnement des Le sujet en apprentissage Zone de proche


apprentissages détient une capacité développement
d’adaptation basée sur
S P l’assimilation, Pour être source de progrès,
Un bon stimulus obtient un l’accommodation, l’équilibre le conflit doit concerner une
comportement approprié= connaissance prête à être
changement, modification modifie (à un niveau
d’un comportement, L’assimilation : l’apprenant approprié du développement
acquisition d’automatismes se confronte à un problème intellectuel
qu’il cherche à résoudre en
Utilise le renforcement qui mobilisant les connaissances
installe durablement les qu’il a déjà (ses schèmes Question déstabilisante mais
apprentissages : récompense antérieurs) pas trop = obstacle
(installation) S’il y a parvient pas, il est accessible, bien organisé
Sanctions déstabilisé, déséquilibré pour maintenir la motivation
(disparition) temporairement et se trouve Ecart entre ce qu’il peut
en situation de conflit réaliser seul et ce qu’il peut
Statut de l’erreur = mauvaise cognitif réaliser avec autrui
explication du formateur, L’accommodation : (médiateur/partenaires)
mauvaise écoute de l’apprenant construit de
l’apprenant, objectifs pas nouvelles connaissances pour La médiation :
assez détaillés, opérationnels s’adapter au problème posé et
modifie ses schèmes, les Le langage : outil
enrichit en traitant de d’appropriation de
nouvelles données l’apprentissage = explication,
Peu à peu, le déséquilibre est verbalisation, échange
surmonté, c’est le processus Le langage permet d’agir sur
d’équilibration l’activité, les autres, soi-
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(restructuration des même, il transforme notre


connaissances pour résoudre pensée et la développe
les nouveaux problèmes)/
logique d’autorégulation,
Tout être a besoin d’un guide
d’adaptation qui modifie et qui explique le monde/
enrichie son activité
étayage (parents, formateurs,
cognitive camarade, collègue…) = un
facilitateur, un passeur,
Transfert : transport et « avec l’aide d’autrui, je
transformation des développe mes capacités »
connaissances acquises /
appropriation

Essais /Erreurs (positives) /


constituent l’apprentissage,
ne sont pas à éviter
autorégulation, réajustement,
questionnements
« équilibration »
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Techniques / outils Cours magistraux avec ou Démarche de soins Confrontation à des


pédagogiques non des exercices Etudes de cas, analyse de situations imprévues
d’application : pas de situation Groupes
réflexion sur l’action en elle- Jeux de rôles (patient et Analyse de pratique
même ni d’analyse des soignant acteurs) Régulation collective
connaissances mis en œuvre Exposé réalise par (exploitation de stage)
l’apprenant Réalisation de projet
Basé sur les répétitions, le Développement des SF en commun
renforcement, l’imitation : situation dans un contexte Apprentissage collectif
l’apprenant agit, commet des donné simulation/ travaux Réseau d’échange de savoir,
erreurs, répète jusqu’à pratique/serious game (espaces de formation
modifier son comportement (séquence sur ordinateur/ multiples délocalisés/
pour éviter les erreurs EOA : problème de vue…) télémédecine et suivi de
enseignement assisté par patient/ réunion de synthèse/
ordinateur / e-learning Le formateur aide à éducation thérapeutique
« est sur son estrade » = construire de nouveaux systèmes)
expert, maitre, seul détenteur savoirs : il élabore une Simulation urgence/ crise
du savoir de la vérité = situation obligeant (pompiers, armées,
enseignant, conférencier l’apprenant à se questionner médecines/paramédical
parce qu’elle lui pose
problème Partenaire, guide, tuteur,
fournit l’information, expert,
questionneur
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Rôle du formateur Informe, transmet les savoirs Le formateur impulse, fixe Aide à une décision
savants, savoirs faire des règles puis « s’efface collégiale, donne des pistes
(techniques, procédures), pour laisser l’apprenant de réflexions, des axes de
savoirs être (comportement), chercher », trouver recherche
explique clairement Fait appel à l’expérience S’adapte aux compétences
raisonnement, schèmes, multiples des apprenants
connaissances, informe, Médiateur, facilitateur,
explique, guide des stratégies passeur, évaluateur
de chacun, donne des pistes
de réflexion et de recherche,
invite à faire des liens
Rôle mobile, ajustable
changement selon
l’apprenant
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Rôle de l’apprenant L’apprenant n’existe pas : il L’acteur est autonome, Auteur de sa formation, il
est spectateur de sa capable de réflexivité, définit ses objectifs,
formation, il écoute, il d’autorégulation, de choix, s’autoévalue, réajuste son
observe mais il ne réfléchit apprentissage, analyse son
« pas » ou « peu », il est Il se questionne par rapport à propre fonctionnement
passif, soumis la situation, identifie les « apprend à apprendre »,
invariants, relie la théorie détermination à s’améliorer
« tête vide » vers une « tête avec la situation, trie puis sans cesse
pleine/ « vase vide » (homme choisit dans ses
ignorant) qu’il faut remplir, connaissances ce qui fait lien Apprenants construisent des
avec la situation, fait des connaissances les uns avec
Rend compte, suit ce qui est liens entre la théorie et la les autres, s’entre-aident et
prévu par objectifs pratique, bouge ses s’enrichissent mutuellement
représentations,
conceptualise puis il se Disponibilité, ouverture à
distancie du problème, il l’autre aux idées neuves,
n’est plus immergé dans le différentes, en écoutant
problème mais face au d’autres points de vue pour
problème, il mobilise sa mieux comprendre
réflexion , ses schèmes
antérieurs pour en construire
de nouveaux

Relation pédagogique Face à face pédagogique Cote à cote pédagogique Cote à cote pédagogique dans
une relation collaboratrice
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avantage L’apprenant repart avec Apprentissages plus durable, Plus rapide que le
l’ensemble des choses à savoir Mieux ancrés car travail de constructivisme car on se sert du
(même s’il n’a pas compris) réflexivité collectif pour construire ses
Formation de masse connaissance (Co-construction,
Formation visant des Le problème, l’erreur donne du mutualisation des savoirs)
changements de comportement, sens à l’apprentissage, intéresse
l’acquisition d’automatismes, l’apprentissage, motive Travail de métacognition :
les apprentissages techniques « apprendre à apprendre »,
Le formateur est dans une Convient à la formation stimule la réflexion, favorise la
situation « confortable » d’adultes, au développement de reflexite, la prise de recul sur
(maitrise du déroulement savoir être l’action et développe le transfert
pédagogique, du contenu à (changement de comportement) possible vers d’autre situations
transmettre, du temps mise en
place rapide) Dépassement de conflits,
d’obstacles générés par une
situation sociale

inconvénients Peu d’efficacité Les représentations initiales Dynamique de groupe


s’érigent souvent en obstacle
Apprendre passifs, peu aux nouvelles connaissances Coproduction de savoir = ce
d’interaction sont souvent les même qui
Phase de déstabilisation délicate s’investissent
Conditionnement des
apprentissages Couteux en temps Difficultés de changer les
individualisation des habitudes de formation des
Peu d’autonomie vis-à-vis du accompagnements temps de acteurs
savoir préparation important
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Pédagogie abstraite, scolaire, (situation pédagogique en Quand opposition, difficulté de


modélisant relation avec centre d’intérêts et trouver un accord : blocage,
d’apprentissage) retrait ou conformité à l’avis du
Taches prédécoupées plus grand nombre ou du leader

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