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Guide de chantier

TERRASSEMENTS ROUTIERS
SE IRA
CONTR E EN CONTINU
DU PACTAGE
L10. P. C
1982

MINISTERE DES TRANSPORTS

Direction dei routes


MINISTERE DES TRANSPORTS

SERVICE D ' ETUDES


LABORATOIRE CENTRAL
TECHNIQUES
DES PONTS ET CHAUSSEES
DES ROUTES ET AUTOROUTES
(L .C .P .C.)
(S.E .T .R .A .)

TERRASSEMENTS ROUTIERS
CONTROLE EN CONTINU DU COMPACTAGE

GUIDE A L'USAGE
DES SURVEILLANTS DE CHANTIER

Ce document est propriété de l'Administration et ne peut être


reproduit, même partiellement, sans l'autorisation du Directeur du
Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes ou du Directeur
du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (ou de leurs représentants
autorisés) .
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1

SOMMAIRE
Pages

• PRÉSENTATION

• CHAPITRE I

ORGANISATION GÉNÉRALE DE LA
SURVEILLANCE 2

• CHAPITRE II
PRÉPARATION DU CHANTIER 4
2 .1 - Examen du marché 4
2 .2 - Mouvement des terres 4
2 .3 - Laboratoire de chantier 6
2 .4 - Approbation et vérification du matériel de
compactage 6
2 .4 .1 - Approbation 6
2 .4 .2 - Vérification 10
2 .5 - Planches d'essais 14
2 .6 - Grille de décision 16
2 .7 - Détermination du volume Q 16

• CHAPITRE III
CONTROLE EN CONTINU DU COMPACTAGE 18
3 .1 - Classement des sols 18
3 .2 - Suivi de l'exécution 18
3 .2 .1 - Conditions d'utilisation des sols 18
3 .2 .2 - Utilisation du matériel 20
3 .2 .3 - Constatations sur le mode de travail . 22
- épaisseur des couches 22
- compactage des bords de talus 22
- répartition de l'énergie de
compactage sur profil en travers . 24
- surcompactage 24
- sous-compactage 26
- sols secs 26
- contacts avec l'entrepreneur pour la
préparation de la journée suivante . 28
3 .3 - Bilan de fin de journée 28
3 .3 .1 - Relevé des données 28
3 .3 .2 - Rédaction de la fiche journalière 30

• ANNEXES 33
' PRESENTATION

Le contrôle du compactage, qui constitue la phase essen-


tielle de la surveillance des chantiers de terrassements, peut
s'effectuer de deux façons différentes :
par la méthode traditionnelle, en mesurant les densités
obtenues,
par la méthode du contrôle en continu.

Si pour les sols fins l'une ou l'autre des deux méthodes


peut être choisie, pour beaucoup de sols (ceux dont au moins
25 % des éléments sont supérieurs à 20 mm) seule la méthode
du contrôle en continu doit être envisagée, les mesures de densité
n'étant alors pas fiables.

Le présent document a pour objectif de guider le surveil-


lant de chantier dans le cas où le contrôle de la qualité du
compactage des matériaux mis en remblai ou en couche de
forme s'effectue « en continu ».

Il s' applique à tous chantiers de terrassements (petits


ou plus importants) pour peu que les conditions d'application
de la méthode précisée ci-après soient réunies.

De manière schématique, cette procédure de contrôle


des terrassements, décrites dans la « Recommandation pour les
Terrassements Routiers» repose :
sur la connaissance permanente de la nature et de l'état
des sols mis en oeuvre.
sur un classement d'efficacité des compacteurs.
sur la détermination des paramètres quantifiables :
e : épaisseur des couches compactées
Q : volume de matériaux mis en oeuvre par unité de temps.
S : surface balayée par le compacteur par unité de temps .
Ces opérations nécessitent de la part du surveillant une
attention particulière pendant le déroulement du chantier,
plus importante que lorsque le contrôle est effectué par la
méthode de mesure de densité . Par contre elles assurent dans
tous les cas que le niveau de qualité demandé est atteint.

Le surveillant de travaux intervient :


AVANT le compactage, pour participer à l'approbation
de la liste du matériel et préparer les prescriptions
journalières,

PENDANT le compactage, pour suivre les conditions


de mise en oeuvre,
- APRES le compactage, pour vérifier que les résultats
obtenus correspondent aux prescriptions exigées.

Le surveillant ne peut mener efficacement ce travail


que dans la mesure où le dossier mis à sa disposition lui donnera
tous les éléments nécessaires : caractéristiques des matériaux
rencontrés et choix de mise en oeuvre . Ceci suppose :

la réalisation d'une étude géotechnique des sols indi-


quant en particulier pour chaque matériau rencontré
sa nature (classe ou sous-classe) ainsi qu'une référence
(Teneur en eau à l'optimum Proctor normal, Wopn, par
exemple), permettant de déterminer son état.

la rédaction dans le Cahier des Clauses Techniques


Particulières (C .C .T .P .) :
d'un « tableau des conditions d'utilisation des
sols » précisant en fonction des caractéristiques
des sols, des conditions météorologiques régnant
au moment des travaux et du matériel de compac-
tage utilisé par l'Entrepreneur, les règles d'utilisa-
tion des sols (traitement éventuel, réglage possible
ou pas en forte épaisseur, intensité du compactage . . .),
d'un « tableau de compactage » donnant les valeurs
de « e » et de Q/s à respecter .
1

COMMENTAIRES

Le surveillant est le représentant du Maître d'Oeuvre


sur le chantier.

Les essais nécessaires au contrôle sont réalisés par le


laboratoire du Maître d'Ceuvre . Une étroite collaboration
doit donc s'instaurer entre le surveillant et les agents du labo-
ratoire . Celle-ci est normalement définie entre Maître d'Oeuvre
et laboratoire au cours d'une réunion préliminaire au chantier.

Le surveillant doit informer l'ingénieur des résultats des


essais et des avis donnés et prendre toute mesure utile à la
bonne marche du chantier.

Le laboratoire du Maître d'Oeuvre ne doit pas intervenir


directement auprès de l'Entrepreneur, sauf délégation parti-
culière de l'ingénieur .
2

CHAPITRE I

ORGANISATION GÉNÉRALE
DE LA SURVEILLANCE

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

En règle générale :

— faire appliquer les décisions de l'ingénieur,

- rendre compte :

de l'exécution,

des anomalies constatées,

des modifications intervenant sur le chantier,

- préparer la réception journalière en remplissant la


fiche journalière (voir annexe 3) .
3

COMMENTAIRES

Il conviendra de porter une attention particulière sur:

- les sols sensibles à l'eau pour lesquels de faibles varia-


tions de teneur en eau produisent des modifications
importantes du comportement et par conséquent de
la mise en oeuvre,

les mélanges de sols,


-

— les sols évolutifs,

-- les sols à grosse granularité.

Le plan de mouvement des terres définit les cubatures


et les destinations de chaque fraction de déblai ou d'emprunt.

Le tableau des conditions d'utilisation des sols (T .C .U .S)


donne les conditions d'utilisation des matériaux en fonction
de leur nature, de leur état, des conditions météorologiques
et du niveau de qualité recherché .
4

CHAPITRE II

PREPARATION DU CHANTIER

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

2 .1 - Examen du marché

— Prendre connaissance :

des clauses techniques générales et particulières


(CCTG, CCTP) relatives au chantier,

de l'étude géotechnique,

du dossier météorologique

qui permettent d'évaluer les problèmes susceptibles de


se présenter.

2 .2 - Mouvement des terres

— Participer à l'examen du plan de mouvement des


terres proposé par l ' Entrepreneur et soumis au visa
du Maître d'Oeuvre.

Il est nécessaire de vérifier la compatibilité entre le plan


de mouvement des terres et le tableau des conditions d'utili-
sation des sols (T .C .U .S .) qui figure au CCTP .
5

COMMENTAIRES

La connaissance permanente de la nature et de l'état des


sols est indispensable pour définir leurs conditions d'utilisation :
en remblai,
en couche de forme.

Le laboratoire de l'Entrepreneur, lorsque le CCTP en


prescrit un, doit permettre d'exécuter les essais nécessaires à
la détermination de la NATURE et de l'ÉTAT des sols :
analyse granulométrique,
limites d'Atterberg,
équivalent de sable,
essais Proctor, poinçonnement CBR,
teneur en eau.

Afin d'être approuvé par l'ingénieur, le matériel de com-


pactage doit remplir 3 conditions :

pouvoir être utilisé quel que soit l'état des matériaux


et dans toutes les situations météorologiques où leur
réutilisation est autorisée (cf . fascicule 3 de la R .T .R .1,
être équipé de controlographes enregistrant :
le temps de travail,
la vitesse,
la distance parcourue,
la fréquence de vibration dans le cas de rouleaux
vibrants.
avoir une capacité de compactage compatible avec les
cadences d'approvisionnement .
6

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

2 .3 - Laboratoire de chantier

- Prévenir le laboratoire, dont le Maître d'Oeuvre s'est


assuré le concours, de la date de démarrage des travaux.

— Vérifier que le laboratoire de l'Entrepreneur dispose


des moyens en personnel et en matériel permettant
d'effectuer les essais et mesures prévus au CCTP,
et rendre compte à l'ingénieur des insuffisances éven-
tuelles.

2 .4 - Approbation et vérification du matériel de compactage

2 .4. 1 - Approbation du matériel de compactage

Participer à l'examen du matériel de compactage


soumis à l'approbation du Maître d'Oeuvre.

Demander, s'il y a lieu, à l'Entrepreneur l'installation


d'un controlographe sur chaque compacteur.

CON TROLOGRAPHE

COMMENTAIRES

Le volume de matériaux qui peut être compacté par


jour est égal, pour un compacteur donné, à :

Q = V x t x I x e (V x t = distance parcourue
n dans la journée)

Avec :

V la vitesse moyenne du compactage (en m/heure)

t : le temps de compactage journalier (en heures)

I : la largeur de compactage du compacteur (en mètres)

e l'épaisseur de la couche après compactage (en m)

n le nombre de passes

e
Comme n =
Q/S

Q = V x t x I xQ /S (en m 3 /jour).

La valeur de Q/S est donnée dans les tableaux du fascicule 3


de la R .T .R . Le volume journalier de l'atelier de compactage
ainsi calculé doit rester supérieur au volume Qmo de matériaux
effectivemement transportés et mis en ceuvre :

Q > Omo
8

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

EXEMPLE:

Soit un rouleau vibrant de 2,13 m de largeur de compac-


tage, travaillant 7 heures par jour (temps effectif à la vitesse
moyenne de 2000 m/h et devant respecter les spécifications
suivantes :

e = 0,20 m

Q/S = 0,02 m

Le volume journalier maximum que pourra compacter


cet engin en respectant les valeurs ci-dessus est :

Q = 2 000 x 7 x 2,13 x 0,02 m 3 /jour

soit

Q = 596,4 m 3 /jour ti 600 m 3 /jour


9

COMMENTAIRES

Le lestage est une opération essentielle puisqu'il permet


d'obtenir le poids prévu pour chaque compacteur .
10

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

24.2 - Vérification du matériel

— Vérifier que les engins de compactage amenés sur le


chantier par l'Entrepreneur sont bien ceux mention-
nés dans les propositions de l'Entrepreneur et acceptés
par l'ingénieur.

Lestage

Les compacteurs sont fréquemment lestés (à l'aide de


plaques métalliques ou'de réservoirs d'eau).

— Vérifier que le poids total correspond à celui proposé


par l'Entrepreneur . Pour cela, lui demander les bons
de pesées de ses différents compacteurs (si le CCTP
ne le prévoit pas, faire procéder à une pesée).

— Classer chaque engin en fonction de la charge par


roue ou de la charge par unité de largeur de cylindre
ou de tambour .

A
11

COMMENTAIRES

Il est nécessaire de connaître cette caractéristique pour


calculer la surface balayée par chaque engin de compactage :

Pour les rouleaux à pneus, il s'agit de la largeur entre


les bords extérieurs des pneus latéraux.

Pour les rouleaux vibrants et à pieds dameurs, il s ' agit


de la largeur du ou des cylindres.

A l'heure actuelle, la quasi totalité des engins de compac-


tage peut être équipée de manière fiable de controlographe.

Dans la plupart des cas les constructeurs s'arrangent pour


que le rapport vitesse lue soit égal à 10.
vitesse vraie

En profiter pour vérifier que l'engin de compactage est


capable de respecter les vitesses de travail prévues au CCTP .
12

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

Largeur de compactage

— Mesurer la largeur de compactage afin de tenir compte


des modifications éventuelles des caractéristiques de
l'engin.

Controlographe

Vérifier la présence et le fonctionnement du controlo-


-
graphe sur chaque engin de compactage.

— Se familiariser avec la description et l'exploitation des


disques diagrammes (cf . annexe 1).

Vérifier l'étalonnage de chaque controlographe, c'est-


à dire :

vérifier le bon fonctionnement de la manette


d'affectation des tâches,

vérifier le bon fonctionnement du mouvement


d'horlogerie,
déterminer le rapport vitesse lue pour plusieurs
vitesse vraie
valeurs couvrant la même gamme de vitesses vraies
de l'engin de compactage .
13

COMMENTAIRES

Pour cela, faire parcourir au compacteur au moins 2 km


entre profils aussi éloignés que possible (en général un aller-
retour du stylet correspond à 1 km, mais cela peut ne pas être le
cas sur certains matériels).

Dans le cas où l'on ne dispose pas de vibrographe à


palpeurs, il est conseillé de faire appel à un organisme spécia-
lisé .

Le CCTP peut prévoir la réalisation de planches d'essais


dans les cas suivants :

mélanges de sols,

matériaux évolutifs,

compactage associé à un arrosage ou à un procédé


d'aération pour réduire la teneur en eau,

teneurs en eau extrêmes (notamment matériaux


cohérents à très faible teneur en eau),

compactage de matériaux de classe F au comportement


mal connu,

exigences particulières telles qu'état de surface parti-


culièrement bien fini, étanchéité, etc .,

utilisation de la méthode sandwich (alternance de


couches de sol fin humide et de couches de matériau
drainant),

emploi de compacteurs en atelier associant des engins


différents, choisis comme complémentaires,

emploi de compacteurs ne rentrant pas dans la classi-


fication donnée dans le fascicule 3 de la R .T .R .
14

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

Déterminer la distance parcourue par le compacteur


-
lors d'un aller-retour du stylet.

Vérifier la fréquence de vibration s'il y a lieu et l'enre-


-
gistrement correspondant.

2 .5 - Planches d'essais

— Prendre connaissance dans le CCTP des cas nécessitant


la réalisation des planches d'essais de compactage.

— Se faire préciser par l'ingénieur le programme d'essais


de compactage et le faire connaître à l'Entrepreneur
ainsi qu'au laboratoire du Maître d'Oeuvre.

Faire préparer par l'Entrepreneur l'emplacement de la


-
planche d'essai .
15

COMMENTAIRES

La grille de décisions indique pour chaque compacteur


en fonction de l'état des sols (h, m ou s) et de la situation
météorologique (pluie, ni pluie ni évaporation, évaporation)
les conditions d'utilisation des sols en précisant en cas de
réemploi possible les valeurs de e et Q/S à respecter.

La grille de décisions est établie à partir du CCTP (tableau


des conditions d'utilisation des sols ; tableau de compactage
indiquant les valeurs de e et Q/S ) et des résultats des planches
d'essais.

La détermination du mode de calcul de Q est fondamen-


tale puisque c'est d'elle que dépend l'acceptation ou non des
valeurs Q/S obtenues ; elle peut s'effectuer par exemple en
mesurant par nivellement le volume Q (mesuré après compac-
tage) sur une période suffisamment longue (1/2 journée ou
journée) et en comptant parallèlement le nombre d'engins de
transport, afin d ' établir en début de chantier une correspon-
dance entre les deux.

Le calcul de volume Q se fait ensuite par simple comptage


des engins de transport .
16

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

2 .6 - Grille de décision

— Communiquer à l'Entrepreneur la grille de décisions


afférente à chaque engin (cf . exemple de grille de
décisions donnée en annexe 2).

2 .7 - Détermination du volume Q

Déterminer de façon précise le mode de calcul du


volume Q de matériaux mis en oeuvre et compactés à
partir des renseignements fournis par l'Entrepreneur .
17

COMMENTAIRES

En s'appuyant sur les données de l'étude géotechnique


qui a classé les sols à un moment déterminé, il est nécessaire
de vérifier leur nature et de déterminer leur état défini par :

la position de la teneur en eau naturelle par rapport


à la teneur en eau OPN,
ou
— l'indice portant CBR,
ou
— l'indice de consistance.

Ces vérifications doivent se faire, pour une journée consi-


dérée, la veille ou au plus tard juste avant le démarrage du
chantier.

Il s'agit en particulier :

des conditions d'extraction frontale ou en couches


en fonction de la situation météorologique du moment,

des conditions de mise en oeuvre :

scarification,

traitement éventuel,
épaisseur des couches,
énergie de compactage .
18

CHAPITRE Ill

CONTROLE EN CONTINU
DU COMPACTAGE

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

3 .1 - Classement des sols

— S'assurer que le laboratoire qui en a la charge déter-


mine la nature des matériaux et effectue au minimum
une fois par jour les teneurs en eau nécessaires à la
détermination de l'état des sols mis en oeuvre.

3 .2 - Suivi de l'exécution

3.2. 1 - Conditions d'utilisation des sols

S'assurer que les prescriptions relatives au réemploi des


sols (application du TCUS * et modalités de compactage) sont
respectées ainsi que les décisions du Maître d'Oeuvre concernant
le travail de la veille (purges, reprises de compactage . . .).

" TCUS : Tableau de conditions d'utilisation des sols .


19

COMMENTAIRES

— de la sélection de certains matériaux pour réaliser la


base, le coeur, les talus ou la partie supérieure des
remblais ;

— de la mise en dépôt provisoire en vue d'une reprise


ultérieure,

— de la mise en dépôt définitive de certains sols.

La qualité des travaux est extrêmement liée aux matériels


et à leurs conditions d'utilisation.
Or les déplacements de matériels pouvant s'effectuer à
tout moment de la journée pour des raisons diverses (par exem-
ple régalage et compactage d'une piste de chantier), il convient
d'être particulièrement vigilant.
Le surveillant devra en particulier vérifier de temps en
temps, que l'enregistrement du compacteur qui s'éloigne du
chantier pour des raisons propres à l ' entrepreneur s'effectue
bien sur la plage correspondante (entretien, repos, divers).
Les vitesses maximales de déplacement des compacteurs
ne doivent pas dépasser les valeurs ci-après :
rouleaux à pneus 6 km/heure
rouleaux vibrants 2 à 3 km/heure
(2 km/h dans le cas de
compactage intense)
rouleaux à pieds dameurs 12 km/heure
pour garantir un compactage efficace .

20

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

eii»eerete

4 _

SCARIFICATION A L'AIDE D'UN DÉFONCEUR 3 DENTS

3.2.2 - Utilisation du matériel

Vérifier :
— la liste des matériels présents par atelier,
— la compatibilité des différents matériels d'extraction,
de régalage et de compactage (par exemple, pour les
matériaux rocheux transportés au dumper, un engin de
régalage approprié devra niveler les tas approvisionnés),
la bonne utilisation des compacteurs
adaptation aux matériaux et compatibilité avec les
épaisseurs régalées,
vitesse : utiliser à cet effet le disque enregistreur et
imposer le cas échéant des réductions de vitesse,

21

COMMENTAIRES

Les vitesses pratiques moyennes sont en réalité plus faibles.

Pour les pieds dameurs, il convient également d'imposer


une vitesse minimale de 6 km/h afin de garantir l'effet dynami-
que indispensable à un bon compactage.

La vérification de la vibration est nécessaire car la tenta-


tion est forte de l'arrêter sur les engins dont la cabine est mal
isolée de la masse vibrante.

L 'énergie de compactage quantifiée par le rapport


Q/S prescrit n'est
pas suffisante pour apprécier la qualité du
O/S observé
compactage . En effet, il importe également de vérifier que les
épaisseurs des couches ont été respectées et que les engins ont
balayé toute la largeur de la plate-forme du remblai (cf . § B
et C ci-après).

Lorsque les épaisseurs prescrites ne sont pas respectées, il


peut en résulter une insuffisance de compactage (cf § E).

Le compactage des bords de talus est une opération essen-


tielle, de nombreuses instabilités de talus ont pour origine sa
mauvaise exécution .
22

ROLE SU SURVEILLANT DE CHANTIER

Vibration : utiliser à cet effet le disque enregistreur.

Si ces engins n'existent pas ou sont momentanément


hors de service, le surveillant devra proposer au
Maître d'Oeuvre de suspendre la mise en oeuvre.

3.2.3 - Constatations sur le mode de travail

A) Épaisseur de couches

— Veiller en permanence au respect des épaisseurs de


couches prescrites :

lorsque les épaisseurs ne sont pas respectées, inter-


venir rapidement auprès de l'Entrepreneur.

B) Compactage des bords de talus

— Vérifier :

la bonne implantation des gabarits de pied de talus,


à 0,5 à 1 m au-delà du pied de talus définitif,

le régalage des couches jusqu'à ce gabarit en vue de


favoriser l'enlèvement éventuel des remblais excé-
dentaires .
23

COMMENTAIRES

La vérification essentiellement visuelle doit se faire


plusieurs fois par jour.

Dans le cas où cette répartition est manifestement mau-


vaise, le laboratoire du Maître d'Oeuvre peut apprécier les
variations de densité au moyen de mesures de densité sur profil
en travers (seules les valeurs relatives de ces mesures étant
opposables à l'Entrepreneur).

Une reprise du compactage pourra être imposée en cas de


mauvais résultats.

L'énergie de compactage à dépenser sur les sols est fonc-


tion en particulier de leur état.

Dans le cas de sols à teneurs en eau élevées, (au-delà de


la teneur en eau O .P .N .), l'énergie de compactage doit être
moyenne ou faible car au-delà d'un certain seuil de densité, la
saturation du sol est atteinte et des problèmes de matelassage
apparaissent au passage des engins.

Pour y remédier, on peut :

— diminuer l'intensité de compactage,

— scarifier si les conditions météorologiques le permet-


tent,

— traiter à la chaux (vive de préférence),

— purger .
24

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

C) Répartition de l'énergie de compactage sur profil en


travers

— S'assurer que le balayage de la plate-forme par les


engins de compactage est uniforme.

D) Surcdmpactage

Dès que les phénomènes de matelassage apparaissent,


le surveillant devra faire suspendre la marche des
engins de compactage sur la couche en cause et en
référer à l'ingénieur .
25

COMMENTAIRES

L ' énergie de compactage doit être d ' autant plus intense


que les sols présentent des teneurs en eau faibles.

Des phénomènes de sous-compactage peuvent donc être


observés essentiellement sur les sols à teneurs en eau moyennes
à faibles sur lesquels l'énergie de compactage dépensée est
insuffisante.

Un sous-compactage peut entraîner à terme une densi-


fication du remblai qui provoque un affaissement et donc des
désordres au niveau de la chaussée.

Le compactage des sols secs, dont les teneurs en eau sont


inférieures aux teneurs en eau optimales de mise en oeuvre (état
s ))) impose des énergies très élevées.

II importe donc de surveiller particulièrement le compac-


tage de ces sols car il est difficile de déceler de mauvaises condi-
tions de mise en oeuvre.

En effet, la portance élevée ne doit pas faire illusion vis-


à-vis des tassements ultérieurs possibles .
26

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

E) Sous-compactage

Un sous-compactage apparaît lorsque le rapport :

Q/S prescrit
est < 1
OIS observé

Cette observation peut être faite en cours ou en fin de


journée.

Dans ce cas !e surveillant doit :

— soit demander l'amenée d'un compteur supplémentaire,

soit limiter l'approvisionnement des matériaux,

soit faire reprendre le compactage,

soit faire purger les matériaux sous-compactés


et rendre compte à l'ingénieur.

F) Sols secs

Dans la mesure où des sols secs sont acceptés en


remblai, le surveillant s'assurera en particulier :

— du bon fonctionnement des matériels,

- du compactage énergique en couches minces (épais-


seur de 15 à 30 cm selon les matériaux et les com-
pacteurs) .
27

COMMENTAIRES

Sans arrosage et pour des teneurs en eau très faibles, le


compactage peut devenir impossible et la mise en remblai n'est
pas réalisable.

L'arrosage est une opération délicate qui nécessite des


volumes d ' eau parfois importants et un malaxage soigné.

L ' entrepreneur donne souvent le nombre de tours effec-


tués par chaque engin de transport :

Il convient alors de déterminer le volume Q :

Il est obtenu (cf . § 2 .7) .

soit en appliquant un coefficient de foisonnement


au volume du matériau transporté,

— soit après un étalonnage par nivellement en début


de chantier .
28

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

G) Contacts avec l'Entrepreneur pour la préparation de la


journée suivante :

Dans le cas où l'identification de nature, voire d'état


des sols, est à la charge du Maître d'Oeuvre, le surveil-
lant demandera à l'Entrepreneur les zones où il compte
travailler le lendemain.

3.3 - Bilan de fin de journée

3.3. 1 - Relevé des données

— Relever, en fin de journée, tous les disques d'enregis-


trement équipant les compacteurs,

— Recueillir auprès de l'Entrepreneur les éléments per-


mettant de calculer le volume Q mis en oeuvre et
compacté (mesuré après compactage) dans la journée .
29

COMMENTAIRES

Cette mesure s'effectue normalement à l'aide de toise,


mire etc . L'appréciation visuelle est à écarter autant que possi-
ble compte tenu de son imprécision.

(cf . exemple de fiche journalière en annexe 3)

La fiche journalière n'a pas pour objet de se substituer


au journal de chantier mais est destinée à faire le bilan en fin
de journée de toutes les constatations qui ont été faites sur les
conditions de mise en oeuvre . Elle a pour but, en particulier,
de :

— comparer les observations aux prescriptions,

— donner une appréciation sur la répartition de l'effort


de compactage,

et ainsi de permettre au Maître d'Oeuvre de prendre une déci-


sion concernant le travail effectué.

S'il y a désaccord, les prises de décisions doivent se faire


de préférence en cours d ' exécution de façon à ce que l ' Entre-
preneur y remédie au plus tôt . Dans tous les cas, il est indis-
pensable que les réserves faites par le Maître d'Oeuvre figu-
rent sur la fiche journalière afin que les responsabilités en cas
de désordre ultérieur soient clairement définies .
30

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER

— Mesurer l'épaisseur des couches compactées.

33.2 - Rédaction de la fiche journalière

Remplir le tableau C2 : « Exploitation des résultats


-
et observations de chantier » . Le volet le plus impor-
tant étant le cadre D « décisions ».

REMARQUE:

Dans le cas où les vitesses des compacteurs ne corres-


pondraient pas aux valeurs prescrites, le temps pris en
compte dans le calcul de la surface « S » exclura les
périodes pendant lesquelles ces valeurs n'auront pas
été respectées.

— Transmettre rapidement ces décisions à l'Entrepreneur .


31

COMMENTAIRES

POUR MÉMOIRE

Outre ces vérifications, rappelon . que la partie supérieure


des terrassements doit faire l'objet d'une réception :

- vérification de la portance par déflexion, essais à la


plaque ou à la dynaplaque,

— vérification des tolérances de nivellement .


32

ROLE DU SURVEILLANT DE CHANTIER


33

ANNEXE I

DESCRIPTION ET EXPLOITATION
DES DISQUES DIAGRAMMES

La vérification de la qualité du compactage par la mé-


thode du contrôle en continu (Application de la Recomman-
dation pour les Terrassements Routiers) nécessite l'enregistre-
ment d'indications relatives au fonctionnement des compac-
teurs (Vitesses - horaires de marche et d'arrêt - distances par-
courues - vibration).

L ' enregist rement s'effectue sur un disque placé dans un


contrôlographe, lui-même monté sur le compacteur.

En fin de journée, l'Entrepreneur remet le disque diagram-


me enregistré au surveillant de l'Administration, qui doit en
faire l'exploitation . Ce travail, très simple et rapide, nécessite
cependant une connaissance générale du disque permettant d'en
effectuer l'interprétation . (Affectation des différentes plages et
signification des symboles utilisés) .
34

I . DESCRIPTION

Il existe plusieurs sortes de disques diagrammes, très


proches les uns des autres par leur présentation.

A titre indicatif, nous donnons 2 exemples ci-après (mais


d'autres présentations très proches de celles-ci, existent).

Exemple n° 1 (Face recto)


35

Exemple n° 2 (Face recto)

ISTANCES
11 seyment = 500 rnl F l REPOS
'l DIVERS
!x! ENTRETIEN
AFFECTATIONS COMPACTAGE

VITESSES
!krn/h x 1W
36

DESCRIPTION FACE RECTO

'
D une manière générale, on trouve, en partant de la péri-
phérie et en allant vers le centre du disque,

- l'échelle des temps


(graduée de 6 à 24 h ou de 0 à 24 h)

imprimée sur le bord extérieur du disque et rappelée


dans la partie centrale, afin de faciliter la lecture et
le dépouillement.

— une plage d'enregistrement u vitesses instantanées »

graduée selon les cas, par exemple de 125 à 20 km/h


(ou bien de 100 à 20 km/h ou 80 à 10 km/h) en cer-
cles concentriques pointillés . Ces vitesses correspon-
dent à des vitèsses de camions . Pour les compacteurs,
il convient de les diviser par 10.

Exemple d'échelle

~,,, ,

-le **, 4

37

— une plage temps de marche ou arrêt, et d'affectation


des tâches

a) Temps de marche et d'arrêt

Le trait noir, épais, correspond aux temps de


marche . L'absence de trait noir épais (trait fin)
correspond aux temps d ' arrêt.

.. 1'4- Ma►'-cke 6.1


\Ar- 7'kl',,2,„~„I"I"I~~
,
l,
\ \`‘\\,1
\01 i~
I
il
11
i i ~ '' l ~
,~ ,
\ a ll/ /i,
\\\\9 1
\ 1l

b) Affectation des tâches (Cf . exemple n° 2)

On distingue quatre zones concentriques :

une zone compactage,

une zone entretien,

une zone divers,

une zone repos .


38

une plage distances parcourues

La distance séparant les 2 lignes circulaires extrêmes


définissant cette plage correspond à 500 m . Chaque
aller et retour du stylet correspond donc à un kilo-
mètre.

Les lignes intermédiaires permettent d'interpoler en


début et en fin d'enregistrement.

Exemple d'échelle

Pour les compacteurs diviser les distances par 10 .


39

DESCRIPTION FACE VERSO

Certains disques permettent, face verso, d ' enregistrer la


vibration et plus précisément, la vitesse de l'arbre à balourd N
exprimée en tours par minute.
En partant de la périphérie vers le centre, on trouve
— l'échelle des temps, graduée de 0 à 24 h comme pour
la face recto, imprimée sur le bord extérieur du disque,
et rappelée dans la partie centrale, mais dont les lignes
de rappel sont curvilignes et non radiales.
une plage d'enregistrement de la vitesse de l'arbre à
balourd graduée de 3300 t/mn à 500 tr/mn en cercles
concentriques pointillés . La lecture se fait directement.
Cf . exemple ci-dessous,
Ici N'\2200t/mn-+ f ti37 Hz.

Iv
40

Il - DÉPOUILLEMENT

En fin de journée (ou à la demande), le disque diagramme


est daté et signé par les représentants de l'Entreprise et du Maî-
tre d'Oeuvre, et remis au surveillant de l'Administration qui
l'exploite, par exemple, à l'aide d'une loupe grossissante montée
sur pied.

A chaque disque diagramme, il associe une feuille (par


exemple journalière) sur laquelle il indique :

- le temps effectif de compactage,

- la vitesse du compacteur (maximale),

— la surface compactée S (en m Z ) obtenue en multipliant


la distance D parcourue par le compacteur, par sa
largeur qui est connue,

- le cube compacté Q (en m 3 )

- l'effort de compactage réalisé

— l'épaisseur compactée constatée : e (en m),

- une appréciation qualitative sur la répartition du


compactage (bonne ou mauvaise),

- une appréciation sur la vibration (qualitative et quanti-


tative)
• oui ou non
• bonne ou mauvaise selon la valeur de la fréquence
de vibration

A titre indicatif, on trouvera, ci-après, un exemple de


dépouillement d'un disque diagramme .
9h25à 11 h 30
COMPACTAGE DE
REMBLAIS
Vitesse : 3 km/h
Distance : 5,5 km

11h30à12h
ENTRETIEN

13h10à14h35
COMPACTAGE DE
REMBLAIS
Vitesse 3 km/h
Distance : 4 km

L— REPOS
Li DIVERS
ENTRETIEN

O COMPACTAGE
15h35à16h05
ENTRETIEN
16h05à17h 15
COMPACTAGE DE REMBLAIS
Vitesse : 3, 5 km/h
Distance : 4 km/h

43

ANNEXE 2
Compacteur classé P3
SOLS NON TRAITES

Ni pluie ni
Pluie Evaporation
évaporation

h Q/S non non 0


e
A1
Q/S 0 < 0,15 < 0,07
et m
e < 0,50 < 0,50
85
Q/S < 0,15 < 0,06 < 0,15
s arrosage
e < 0,50 < 0,30 < 0,50

Q/S = 0,15
h non sandwich 0
e = 0,70
Q/S < 0,12 < 0,12 < 0,06
m
e < 0,50 < 0,50 < 0,40
A2
Q/S < 0,12 < 0,06 < 0,06
s
e < 0,50 < 0,40 < 0,30

< 0,06
h Q/S non non
e _ < 0,40

A3 f Q/S < 0,06 < 0,05 < 0,05


m
e < 0,40 < 0,30 < 0,30
Q/S < 0,05 < 0,03 < 0,03
s
e < 0,30 < 0,30 < 0,30

Q/S
B1 e
Q/S < 0,15 < 0,15 < 0,15
et e < 0,90 < 0,90 < 0,90
D1 Q/S
e - -
« non » : réemploi non prévu par la R .T .R.
0 >) matériel ne convenant pas

44

Compacteur classé P 3

SOLS NON TRAITES

Ni pluie ni
Pluie Evaporation
W évaporation

Q/S < 0,30 < 0,15


h non sandwich
e < 1,00 < 0,50
B2
Q/S < 0,15 < 0,15
m non
e < 0,50 < 0,50
et
Q/S < 0,15 < 0,08 < 0,08
s
B4 e < 0,50 < 0,40 < 0,40

Q/S
e
B3
Q/S < 0,12 < 0,12 < 0,12
et
e < 0,70 < 0,70 < 0,70
D2
Q/S
e

Q/S = 0,20
h non sandwich 0
e = 0,80
Q/S < 0,12 < 0,06
B6 m non
e < 0,50 < 0,40
Q/S < 0,12 < 0,06 < 0,06
s
e < 0,50 < 0,40 < 0,30

Q/S
h non non non
e
Q/S < 0,10 < 0,10 < 0,06
C1 m
e < 0,60 < 0,60 < 0,40
Q/ S < 0,06 < 0,06
s non
e < 0,40 < 0,40

45

Compacteur classé P 3

SOLS NON TRAITES

Ni pluie ni
Pluie Evaporation
W évaporation

Q/S < 0,10 < 0,10


h non
e < 0,50 < 0,50
Q/S < 0,10 < 0,10 < 0,06
C2 m
e < 0,50 < 0,50 < 0,40
Q/S < 0,06 < 0,06 < 0,06
s arrosage arrosage
e < 0,40 < 040 < 0,40

Q/S < 0,12 < 0,12


h non <
e < 0,60 0,60
Q/S < 0,12 < 0,12 < 0,08
C3 m < < <
e 0,60 0,60 0,50 _
Q/S < 0,08 < 0,08 < 0,08
s arrosage arrosage
e < 0,50 < 0,50 < 0,50

Q/S
e
Q/S < 0,10 < 0,10 < 0,10
D3
e < 0,50 < 0,50 < 0,50
Q/S
e

Q/S
e
Q/S < 0,12 < 0,12 < 0,12
D4
e < 0,60 < 0,60 < 0,60
Q/S
e

46

Compacteur classé P3

SOLS TRAITES

Ni pluie ni
Pluie Evaporation
W évaporation

Al h ~S non 0 0

Q/S < 0,12


A2 h 0 0 chaux
e < 0,50
Q/S < 0,06 < 0,06
A3 h non chaux chaux
e < 0,40 < 0,40
Q/S < 0,15
B 2 B4 h non non
e < 0,50
Q/S < 0,12
B6 h non 0 chaux
e < 0,50

COUCHE DE FORME

B3 et D 2
A2 BI B2
B6 D3
B5 D1 B4 non C2
traitée
traitée

0/S 0,065 0,055 0,085 0,070 0,085 0,10 0,055 0,055 0,080

e 0,50 0,40 0,70 0,40 0,60 0,70 0,40 0,40 0,50


47 TERRA :MENTS 48 DOSSIER N°


CONTROLE EN CONTII\ )E LA MISE EN OEUVRE FICHE
DATE

A PRÉVISION EXTRACTION

RENSEIGNEMENTS GÊNERAUX IDENTIFICATION DE LA COUCHE

OPERATION APPELLATION GEOLOGIQUE :

PROJET D maxi
classe
O
ENTREPRISE Tamisat à 80

SUBDIVISION
Refus à 2 mm
LABORATOIRE
IP sous classe O
ES

EMPRUNT q
W . NAT .
DEBLAI q
moyenne —

PK ou PROFIL
W .OPN yd OPN ETAT
N° EVENTUEL DE LA COUCHE

A EXTRAIRE WL IC
obtenu
référence RTR
0
COTE N .G .F .
CBR immédiat 1 moyenne
à teneur en eau _
SCRAPER q PELLE q naturelle référence RTR

CHARGEUR q BULL q CLASSIFICATION


49 TERRAS EMENTS 50 DOSSIER N°


CONTROLE EN CONTIN DE LA MISE EN OEUVRE FICHE
DATE
B PRESCRIPTIONS DE MISE EN OEUVRE C CONSTATATIONS

B1 RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX ET DONNÉES Cl ENREGISTREMENT

REMBLAI q COUCHE DE FORME q DÉPOT q

LIEU DE MISE EN OEUVRE

PK . PROFIL

CLASSIFICATION DU SOL

SITUATION MÉTÉOROLOGIQUE

ENGIN DE COMPACTAGE

MARQUE CATÉGORIE RTR

TYPE

B2 PRESCRIPTIONS C2 EXPLOITATION DES RÉSULTATS ET


OBSERVATIONS DE CHANTIER
Code de mise en oeuvre prescrit
CUBE COMPACTÉ
CUBE EVALUÉ m3 m3
W T R C H
SURFACE BALAYÉE S m2

EPAISSEUR DES COUCHES PRESCRITES m ÉPAISSEUR DE RÉGALAGE CONSTATÉE m


EFFORT DE COMPACTAGE REALISÉ Q/S
EFFORT DE COMPACTAGE PRESCRIT Q/S
VITESSE DE COMPACTAGE CONSTATÉE km/h
VITESSE DE COMPACTAGE PRESCRITE km/h
RÉPARTITION DU COMPACTAGE : Bonne q Mauvaise q
OBSERVATIONS : nombre de passes : n VIBRATION Bonne q Mauvaise q
autres
Code de mise en oeuvre E W T I R C
VISA ENTREPRISE MAITRE D'OEUVRE

D DÉCISIONS
VISA DU MAITRE D'OEUVRE VISA DE L'ENTREPRISE
Page laissée blanche intentionnellement
C 8119

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