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Figure 1
APPLICATIONS STRUCTURELLES
J. Wardenier
-i-
- ii -
AVANT-PROPOS
Le professeur Jaap Wardenier est une des personnalités les plus influentes de la fin du XXème siècle en matière de
méthodes de dimensionnement des structures tubulaires en acier. On lui doit l’essor remarquable des profils creux
rectangulaires, aujourd’hui membres à part entière de la famille des structures en acier. Sa contribution à l’étude
des sections tubulaires est telle que l’apport de tous les chercheurs postérieurs se réduit à de simples commentaires
des travaux de Wardenier.
Le professeur Wardenier a acquis une reconnaissance universelle grâce à sa direction des travaux communs,
réalisés à un niveau international, visant à normaliser les règles de dimensionnement des sections tubulaires, en
particulier lorsqu’il était Président de la Sous-commission XV-E des structures tubulaires de l’International
Institute of Welding (IIW – Institut International de la Soudure), de 1981 à 1991. Durant trois décennies, il n’a
eu cesse de soutenir le CIDECT, que ce soit en qualité de Membre ou de Président des Groupes de Travail, ou de
Membre ou de Président de la Commission Technique. Son soutien a joué un rôle essentiel dans le succès du
CIDECT.
Dans les années 80 et 90, de nombreux livres et guides techniques traitant du dimensionnement des sections
tubulaires ont vu le jour; le premier d’entre eux étant, bien entendu, le traité publié en 1982 par le professeur et
qui, aujourd’hui encore, est une référence incontournable, “Assemblages de sections tubulaires”. Ces livres et ces
guides s’adressaient presque tous aux ingénieurs professionnels et la complexité des formules les rendait
inaccessibles aux néophytes. Il est donc logique, qu’après avoir gravit les sommets de la recherche, le Professeur
Wardenier, qui possède la meilleure vue d’ensemble, soit responsable de cette version simplifiée adressée aux
nouveaux venus : les étudiants. Ce livre s’adapte parfaitement à cette mission de vulgarisation et le “texte qui
s’adresse aux étudiants” constitue une contribution plus que nécessaire à la littérature traitant des structures
tubulaires en acier. De par son contenu et sa présentation, ce livre s’adresse avant tout aux étudiants préparant le
dipôme d’ingénieur en Génie Civil ou aux étudiants de la cinquième année des études d’ingénierie. Outre sa
valeur incalculable dans le cadre d’un cours spécialisé sur les “Structures tubulaires en acier”, certains
paragraphes du livre peuvent s’avérer excellents dans le cadre d’une introduction au comportement et au
dimensionnement de l’acier. Le livre ne se contente pas d’exposer de façon concise les principes les plus
importants du comportement des structures tubulaires ; sa présentation est très agréable et agrémentée
d’excellents illustrations en couleur. Son contenu constitue un compromis international des connaissances en la
matière en ce début de millénaire : en ce sens, outre le fait d’être un livre d’étude, il fait office de livre de référence
pour tous les ingénieurs spécialisés dans la conception et le dimensionnement de structures en acier.
M. Noël Yeomans
Président de la Commission Technique du CIDECT
- iii -
Je tiens à remercier le comité de révision pour leurs commentaires constructifs durant la préparation
de ce manuel. Un grand merci en particulier à mes collègues les professeurs Packer, Puthli et M.
Yeomans pour leurs vérifications détaillées et leurs suggestions. Je tiens à remercier le professeur
Packer pour avoir corrigé mon style.
Je suis très reconnaissant à tous les auteurs des différents Guides de dimensionnement du CIDECT
et au CIDECT de m’avoir permis de participer à la rédaction de ces guides et pour les informations
qu’il ont mises à ma disposition pour la réalisation de ce manuel.
Finalement, je voudrais remercier le CIDECT pour avoir pris l’initiative de financer l’écriture de ce livre
et pour l’avoir accompagné d’un CD-ROM.
- iv -
1. Introduction
1.1 Histoire et développement
1.2 Désignation
1.3 Fabrication des profils creux
3. Applications
3.1 Bâtiments, halls, etc.
3.2 Ponts
3.3 Barrières
3.4 Structures en mer
3.5 Tours et mâts
3.6 Applications spéciales
4. Structures composites
4.1 Introduction
4.2 Méthodes de dimensionnement
4.3 Méthode de dimensionnement pour les poteaux sous charges axiales
4.4 Résistance à la flexion
4.5 Résistance d’une section en flexion et en compression
4.6 Influence des efforts tranchants
4.7 Résistance d’un élément en flexion et en compression
4.8 Détermination des moments de flexion
4.9 Introduction des charges
-v-
11. Assemblages soudés entre des poutres en I et des poteaux CHS ou RHS
11.1 Introduction
- vi -
15. Références
16. CIDECT
N.B. : Bien qu’établis avec le plus grand soin, les renseignements scientifiques et les données techniques dans
cette brochure n’ont qu’une valeur d’information et ne sauraient engager la responsabilité des auteurs et du
CIDECT.
- vii -
1.1
1.2
1.3
Peinture
Acier
Fig. 1.5 Surface à peindre sur les profils creux Fig. 1.6 Pont Firth of Forth
et sur les profils ouverts
Fig. 1.7 Laminage à cylindres obliques Fig. 1.8 Procédé Pilger (Pilgerschritt)
(Schrägwalzverfahren)
1.5
Les profils creux sont fabriqués dans un acier similaire De nos jours, il existe encore d’autres méthodes pour
à d’autres profils en acier. En principe, il n’y a donc la caractérisation de la ténacité de corps fissurés, par
aucune différence entre eux et leurs propriétés ex. la méthode CTOD (Déplacement de l’Ouverture de
mécaniques sont standard [26 à 29]. Fissuration). Ces méthodes sont généralement utilisées
Les Tableaux 2.1a et 2.2a représentent, en guise pour des structures, comme des récipients sous
d’exemple, les propriétés mécaniques selon les pression, des tubes de canalisations et des applications
standards européens EN 10210-1 “Profils creux de marines qui dépassent l’objet du présent guide de
construction finis à chaud en aciers de construction dimensionnement.
non-alliés et à grains fins”. Les exigences pour les
profils formés à froid figurent dans EN 10219-1: “Profils Une autre caractérisation est parfois exigée pour les
creux de construction en aciers de construction non- profils à parois épaisses qui sont soumis à une charge
alliés et à grain fin” (voir les tableaux 2.1b et 2.2b). Les dans le sens de l’épaisseur. Dans ce cas, la résistance
exigences figurant dans l’EN 10210-1 et dans l’EN et la ductilité dans le sens de l’épaisseur doivent être
10219-1 sont presque identiques. suffisantes pour éviter une fissuration semblable à celle
illustrée par la Fig. 2.1. Ce type de fissuration est
Il est possible de fabriquer des profils creux de provoqué par des inclusions non métalliques comme le
construction à partir d’aciers spéciaux, par exemple sulfure de manganèse. Par conséquent, si la teneur en
des aciers à haute limite d’élasticité présentant des soufre est très faible, ou si le soufre est uni à d’autres
limites d’élasticité allant jusqu’à 690 N/mm 2 ou plus, éléments comme le calcium (Ca), une telle rupture peut
des aciers auto-patinables et des aciers présentant une être évitée.
composition chimique spéciale ou améliorée, etc. Indirectement, cela peut être obtenu en exigeant une
certaine réduction d’aire RAZ dans l’essai de traction.
En règle générale, le dimensionnement des éléments Par exemple, RAZ = 35 signifie que dans l’essai de
est fondé sur la résistance élastique dès que la traction, l’aire de section transversale à la rupture a été
déformation sous les charges devient excessive. Dans réduite de 35% par rapport à l’aire originale de la
les structures hyperstatiques, la plastification section transversale.
d’éléments, ou une plastification survenant à certains
emplacements, provoque une redistribution des Dans la plupart des spécifications concernant l’acier de
charges. Dans ce dernier cas, il doit exister une construction, les valeurs de limite d’élasticité, de
capacité de rotation ou de déformation suffisante. Un résistance à la rupture en traction, d’allongement et
élément tendu fait d’acier ductile peut avoir un d’essai Charpy sont précisées. Les normes ou les
comportement fragile si sa section transversale est spécifications de calcul fixent les limitations
affaiblie, par ex. par des trous, de telle sorte que la supplémentaires pour le rapport f u/f y, tandis que selon
ruine de cette section transversale se produit avant l’application, des exigences plus restrictives peuvent
plastification de l’élément tout entier. Il est donc être énoncées en ce qui concerne les valeurs CTOD ou
nécessaire que la plastification se fasse la première. les propriétés dans le sens de l’épaisseur (qualité Z).
Cela montre l’importance, pour des applications Un autre aspect, à signaler ici, est l’effet du formage à
particulières, du rapport entre la résistance élastique et froid sur les propriétés mécaniques du métal de base.
la résistance de rupture en traction. Certains codes, par Dans le cas du formage à froid de profils creux, la
ex. l’Eurocode 3 [12], exigent que la condition suivante limite d’élasticité et, dans une moindre mesure, la
de valeurs minimales spécifiées soit respectée: résistance ultime en traction sont augmentées
spécialement dans les angles, comme montré à la
Fig.2.2. De plus, le rapport entre la limite d’élasticité et
1.2 (2.1) la limite de rupture en traction est augmenté, et
l’allongement est un peu diminué.
Si les spécifications font état des propriétés du produit
Ceci ne constitue qu’un seul aspect concernant la fini, ces propriétés ont été prises en compte.
Parfois, les sections creuses formées à froid sont En raison de tolérances supplémentaires sur la masse
recuites immédiatement après le formage à froid. L’EN et la longueur, des variations importantes peuvent
10210-1 stipule que "la norme EN 10210-1 s’applique exister entre les diverses normes nationales [52].
aux sections creuses finies à chaud, formées à chaud
avec ou sans traitement thermique ou formées à froid Bien que les sections creuses circulaires, carrées et
avec traitement thermique afin d’obtenir des conditions rectangulaires constituent les formes les plus utilisées,
métallurgiques équivalentes à celles obtenues pour les d’autres formes sont parfois disponibles. Par exemple,
produits formés à chaud." certains fabricants de tubes fournissent les formes indiquées
dansle tableau 2.6. Cependant, ces formes ne sont pas développées
plus loin dans le présent guide de dimensionnemen.
2.2 DIMENSIONS DES PROFILS
CREUX DE CONSTRUCTION 2.3 PROPRIETES GEOMETRIQUES
2.3.1 Tension
Les dimensions et les caractéristiques de section des
profils creux de construction ont été standardisées La résistance de calcul Nt,Rd d’un élément soumis à une
dans les normes ISO 657-14 [20] et ISO 4019 [21] charge de traction dépend de l’aire de la section
pour les profils creux de construction respectivement transversale et de la limite d’élasticité de calcul, et elle
formés à chaud et formés à froid. est indépendante de la forme du profil. En principe, il
n’y a ni avantage ni inconvénient à utiliser des profils
Il existe diverses normes nationales qui peuvent creux pour des éléments dimensionnés en traction. La
(2.3)
où
Le coefficient 0,9 peut varier d’un pays à l’autre en
fonction du coefficient partiel γM utilisé. Lorsqu’un f b,Rd = (Contrainte de calcul au flambement)
comportement ductile est exigé (par ex. sous charge
sismique), la résistance plastique doit être inférieure à (2.6)
la résistance ultime au niveau de la section nette des
trous de fixation, c’est à dire:
(2.7)
0.9 Anet f u > A f y -
L’élancement adimensionnel est déterminé par
-
2.3.2 Compression = (2.8)
2.3.5 Torsion
2.3.6 Pression interne
Les profils creux, et plus particulièrement les profils
creux circulaires, possèdent la section transversale la La section creuse circulaire est tout à fait adaptée pour
plus efficace pour résister aux moments de torsion, du résister à une pression interne p.
fait que la section est fermée et que la matière est La résistance de calcul par unité de longueur (fig. 2.11),
uniformément répartie autour de l’axe polaire. Une est donnée par:
comparaison de profils ouverts et creux de masse
presque identique, figurant dans le tableau 2.9 montre
p = fy (2.24)
que le moment d’inertie de torsion des profils creux est
environ 200 fois plus élevé que celui des profils
ouverts.
Pour les canalisations de transport de fluides, la valeur
La résistance de calcul est donnée par: γM peut être considérablement amplifiée, en fonction du
degré de danger présenté par le produit, des
conséquences d’une rupture sur l’environnement, et de
Mt,Rd = W t (2.17) la facilité d’inspection. Les calculs de résistance pour
les profils creux rectangulaires soumis à une pression
interne sont beaucoup plus compliqués; se reporter à
Profils creux circulaires: [58].
It (d-t)3 t (2.18)
2.3.7 Combinaisons de charges
avec W t = (2.20a)
2.4 COEFFICIENTS
DE TRAINEE
Pour les profils à paroi mince éq. 2.20a cette formule
peut être approchée par: Les profils creux, en particulier les profils circulaires,
jouissent de nombreux avantages dans les structures
W t = 2 hm bm t (2.23) exposées aux fluides (vents et eaux).
Généralement, le premier terme de l’éq. 2.20 est utilisé Les coefficients de traînée sont plus faibles que pour
2.7 ESTHETIQUE
t 16
16<t 40
40<t 65 t<3mm
3 t 65 Long. Trans. Temp. J
mm mm mm mm C
S235JRH 24
S275J0H
20
S275J2H
S355J0H
20
S355J2H
Tableau 2.2a EN 10210-1 Profils creux de construction finis à chaud- Aciers à grains fins
Allong. mini %
Résistance en
Essai de flexion
Limite d’élasticité minimum traction
Lo = 5.65 par choc
N/mm 2 minimum
(10x10 mm)
Désignation N/mm 2 t 65 mm*
t 16
16<t 40
40<t 65
t 65mm Long. Trans.
Temp.
J
mm mm mm C
S275NH -20 40
275 265 255 370-540 24 22
S275NLH -50 27
S355NH -20
355 345 335 470-630 22 20 4027
S355NLH -50
S275MH
360 - 510 24
S275MLH
S355MH
450 - 610 22
S355MLH
S460MH
530 - 720 17
S460MLH
Tableau 2.3 Augmentation de la limite d’élasticité due au formage à froid de RHS [12]
Limite d’élasticité moyenne :
La limite d’élasticité moyenne f ya peut être déterminée grâce à des tests grandeur nature ou par :
fya fyb (k n t 2/A ) (f u f yb )
où
f yb, f u limite d’élasticité à la traction et résistance ultime du matériau de base (N/mm 2)
=
t =
épaisseur du matériau (mm)
A aire de la section transversale (mm2)
=
k =
coefficient en fonction du type de formage (k = 7 pour le formage à froid)
n =
nombre de courbures à 90° dans la section avec un rayon interne < 5 t (les fractions de
courbures de 90°doivent être comptées comme des fractions de n)
f ya ne doit pas excéder f u ou 1.2 f yb
L’augmentation de la limite d’élasticité due au formage à froid ne doit pas être utilisée pour des éléments
qui sont recuits* ou soumis à un traitement thermique sur une grande longueur et à forte température
après le formage, ce qui pourrait affaiblir le profil.
Matériau de base : Le matériau de base est une bobine d’acier plat laminé à chaud à partir de laquelle on
réalise les profils creux par formage mécanique à froid.
* Un recuit à plus de 580 °C ou durant plus d’une heure peut détériorer les propriétés mécaniques, tandis que la
galvanisation à chaud à environ 460 C ne réduit pas les contraintes augmentées.
Tableau 2.4 Rayon mini des angles internes de RHS finis à froid et calmés à l’aluminium ( 0.02%) [12]
Acier utilisé
Epaisseur de paroi t minimum r/t
(mm) (r = rayon angle interne)
Selon EN 10219 [29] Anciennes appellations
24 3.0
S 235, S 355, S 275 Fe 360, Fe 430, Fe 510 12 2.0
10 1.5
6 1.0
t 6 mm 1,6 à 2,4t
Rayons des angles 6 mm < t 10 mm 2,0 à 3,0t -
externes t > 10 mm 2,4 à 3,6t
t 5 mm: ± 10% Pour d 406.4 mm, Pour d > 406,4 mm,
Epaisseur Soudé t > 5 mm: ± 0,5 mm t 5 mm: ± 10% ± 10%, max. 2 mm
t > 5 mm: ± 0,5mm
Masse ± 6% ± 6%
Rectitude 0,15% de la longueur totale 0,20% de la longueur totale
Forme
Procédé de Courbe de
Coupe transversale
fabrication flambement
Fini à chaud
ao
f y 420 N/mm2
Fini à chaud a
Formé à froid
b
(f yb* utilisé)
Formé à froid
c
(f ya** utilisé)
Tableau 2.8 Limites b/t, h/t et d/t pour les sections de classes 1, 2 et 3 (pour r0 = 1.5t)
classe 1 2 3
section Type de élément fy(N/mm2) 235 275 355 460 235 275 355 460 235 275 355 460
transv. charge considéré
RHS compression* compression 45 41.6 36.6 32.2 45 41.6 36.6 32.2 45 41.6 36.6 32.2
RHS
flexion compression 36 33.3 29.3 25.7 41 37.9 33.4 29.3 45 41.6 36.6 32.2
RHS
flexion 1) flexion 1) 1) 1) 1) 1) 1) 1) 1) 1) 1) 1) 1)
compression
CHS et/ou 50 42.7 33.1 25.5 70.0 59.8 46.3 35.8 90.0 76.9 59.6 46
flexion
Aucune différence entre les limites b/t et h/t pour les classes 1, 2 et 3, lorsque toute la section transversale
*
est soumise uniquement à la compression.
* Les limites de classe 3 apparaissent lorsque toute la section est en compression.
1) Une recherche récente [56] a démontré que les limites de l’Eurocode pour l’élancement de l’âme devraient
(h − 2 t − 2 ri ) 5 (b − 2 t − 2 ri )
être réduites considérablement, par ex. pour la classe 1 : ≤ 70 −
t 6t
d0
b0
b0
3
600 4
Contrainte (N/mm 2 )
2
fy moyen
1
400
fya
fyb
200
1 2 3 4
0
Périmètre
Fig. 2.2 Influence du formage à froid sur la limite d’élasticité
pour une section creuse carrée de 100x100x4 mm
1.00
Euler
ao
0.75 a
b
c
χ
0.50
0.25
0.00
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
λ
200 HEA
fy / γM (N/mm2)
160
IPE
120 1000 kN
800 kN L
600 kN (Angle)
80 400 kN
200 kN
40
L L Double Flambement sur 3m
angle
0
0 20 40 60 80
Masse (kg/m)
Fig. 2.4 Comparaison des masses des profils ouverts
et creux sous compression en fonction de la charge
Fig. 2.6 Simulation par des ressorts des appuis latéraux, de la membrure inférieure, constitués par la
raideur des différents éléments du treillis, des assemblages et des pannes
0 1 2 3 4 5 6 7
χ / χp
fy fy
M = 1 ql2
12
Distribution du moment
pour les poutres
M = 1 ql2 soumises à une charge
24 “élastique”.
MM==l 1 ql2
16
Distribution du moment
pour les poutres de
1 2 classe 1 à la limite
M= q
ql
16 plastique
Fig. 2.9 Distribution des moments en fonction
de la classification de la section transversale
Z Z Z
Z
Y Y
Fig. 2.10 Distribution de la contrainte élastique de cisaillement
t fy t fy
d - 2t
Fig. 2.15 Tube de descente des eaux de pluie dans un poteau en profil creux
La Fig. 3.2 montre un bon exemple de poutres en Les profils creux circulaires sont parfois utilisés pour les
treillis utilisées dans la toiture d’un bâtiment industriel. membrures de poutres à âme pleine (voir Fig. 3.13 cas
Pour une réalisation économique, il est essentiel que d’ une poutre triangulaire).
les assemblages du treillis soient réalisés sans l’aide
de raidisseurs.
Fig. 3.3 Bush Lane House de Londres, G.B. Fig. 3.4 Toiture de l’aéroport de Kansai, Osaka,
Japon
Fig.3.5 Hall de départ de l’ aéroport de Stuttgart, Fig. 3.6 Gare TGV de l’aéroport Charles de
Allemagne Gaulle, France
Fig. 3.9 Toiture amovible du Skydome Fig. 3.10 Façade en verre soutenue par une
à Toronto, Canada structure en profils creux
Fig. 3.11 Structure en dôme Fig. 3.12 Dôme en semi-tonneau du Palais des
Expos de Leipzig, Allemagne
Fig. 3.15 Pont piétonnier mobile en RHS Fig. 3.16 Pont piétonnier mobile
près de Delft, Pays-Bas près de Rotterdam, Pays-Bas
Npl.Rd = Aa f yd + Ac f cd + As f sd (4.2)
4.2 METHODES DE
où
DIMENSIONNEMENT Aa, Ac et As sont respectivement les aires de l’acier
de construction, du béton et des armatures
f yd, f cd et f sd sont les résistances de
Ces dernières décennies, plusieurs méthodes de dimensionnement des matériaux, ex.
dimensionnement ont été développées, par ex. en
Europe par Guiaux et Janss [66], Dowling et Virdi [67] f yd = f y / pour l’acier de construction (4.3)
et Roik, Wagenknecht, Bergmann et Bode [68] et ont
donné lieu aux règles de dimensionnement de
l’Eurocode 4. Les règles de dimensionnement reprises f cd = f ck / pour le béton (4.4)
dans d’autres normes diffèrent légèrement de celles de
l’Eurocode 4. f sd = f sk / pour les armatures (4.5)
Dans ce chapitre, la méthode de dimensionnement Les coefficients de sécurité de l’Eurocode 4 sont des
présentée est basée sur la méthode de valeurs recommandées qui peuvent être modifiées
dimensionnement simplifiée de l’Eurocode 4. Le dans les documents d’application nationaux (tableau
dimensionnement de poteaux mixtes est basé sur la 4.1).
doctrine des états limites. Sous les combinaisons les
plus défavorables les actions, Sd ne peuvent pas Les coefficients de sécurité pour les actions doivent
excéder la résistance Rd du profil mixte ou:
être choisis selon l’Eurocode 1 [10] ou selon les
Sd Rd codes nationaux.
Le tableau 4.2 indique les classes de résistance du
Les coefficients de charge et les coefficients partiels de béton.
avec
où
Npl.R est la résistance de la section sous charges = (4.10)
axiales Npl.Rd selon (4.2) à (4.5).
Avec = = = 1.0 et
Si le paramètre est inférieur à 0,2, le poteau doit être
Ncr est la charge critique (charge critique d’Euler) calculé selon l’Eurocode 2 [11]. Et si excède 0,9, le
poteau mixte est considéré comme un poteau en acier
Ncr = (4.7) et calculé selon l’Eurocode 3 [12].
où = (4.13)
Ia, Ic et Is sont les moments d’inertie des aires de
l’acier de construction, du béton (où la partie où f y est exprimé en N/mm2.
tendue est supposée non fissurée) et des
armatures, respectivement. Les valeurs reprises dans le tableau 4.3 sont basées
Ea et Es sont les modules d’élasticité de l’acier de sur la classification de classe 2. En conséquence, pour
construction et des armatures et l’analyse des forces internes dans une structure, on
0.6 Ecm Ic est la rigidité effective de la partie en peut utiliser une analyse élastique ou la résistance
béton où Ecm est le module sécant plastique de la section.
d’élasticité du béton selon le tableau 4.2.
4.3.2 Effet des charges de longue durée
La méthode de dimensionnement simplifiée de
l’Eurocode 4 a été développée en considérant un
module de rigidité effective du béton de 600 f ck. Afin L’effet du comportement à long terme du béton sur la
d’utiliser les mêmes bases que l’Eurocode 2, le module capacité portante du poteau est pris en compte par une
sécant du béton Ecm est pris comme valeur de modification du module d’élasticité du béton. A cause
référence. La transformation conduit au coefficient 0.6 de l’influence des déformations sur la distribution des
où
red Av = Av (4.17) MSd est le moment de dimensionnement du poteau.
(4.23)
= 0.4 N/mm2
Tableau 4.2 Classes de résistance du béton, résistances sur cylindres et modules sécants
d’élasticité des bétons usuels.
Classe de béton
f ck.cyl/f ck.cub C20/25 C25/30 C30/37 C35/45 C40/50 C45/55 C50/60
module sécant
d’élasticité 29000 30500 32000 33500 35000 36000 37000
Ecm [N/mm2]
a) b d
t b)
t
t
r
y h y
z z
0.75 /d = 10
/d = 20 Ne
0.50
/d = 30
0.25
/d = 40
0
0 0.25 0.50 0.75 1.00 N e/Mpl
σa
σc
σr
t σϕ
σr
σc
σa
Fig. 4.3 Distribution triaxiale des contraintes dans un profil creux circulaire rempli de béton
- - -
+
+
0.45
0.4
0.8 0.35
0.3
0.275
0.25
0.6 0.225
0.2
h
0.4
t 0.9
b 0.8
0.2 0.7
0.6
0.5
0.0
MRd / Mpl.Rd
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4
Fig. 4.5 Courbe d’interaction pour un profil creux rectangulaire avec b/h = 0,5
NRd / N pl.Rd Αa f yd
Paramètre :δ =
1.0 N pl.Rd
0.45
0.4
0.8 0.35
0.3
0.275
0.25
0.6 0.225
b 0.2
0.4 0.9
t
0.8
h
0.7
0.2
0.6
0.5
0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 MRd / Mpl.Rd
Fig. 4.6 Courbe d’interaction pour un profil creux carré pour h/b = 1,0
0.4 t 0.9
h 0.8
0.7
0.2
0.6
0.5
0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 MRd / Mpl.Rd
Fig. 4.7 Courbe d’interaction pour un profil creux rectangulaire avec h/b = 2.0
Αa fyd
NRd / N pl.Rd Paramètre :δ =
N pl.Rd
1.0
0.45
0.4
0.8 0.35
0.3
0.275
0.25
0.6 0.225
0.2
0.4 t
0.9
d 0.8
0.7
0.2
0.6
0.5
0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 MRd / Mpl.Rd
E
NE.Rd
NC.Rd C
ND.Rd D
NB.Rd B M Rd
MA.Rd MB.Rd MD.Rd
MC.Rd
Fig. 4.9 Courbe d’interaction approchée par un polygone (points A à E)
- - N pl.Rd
+
+
fcd f yd fsd
D
-
M D.Rd = M max.Rd
- -
hn
N pl.c.Rd
N D.Rd =
2
+ +
fcd f yd fsd
E
-
M E.Rd
- -
N E.Rd
hn
hE
∆hE +
+
Fig. 4.10 Distributions des contraintes pour diverses positions de l’axe neutre (points A à E)
N Rd
N pl.Rd
1.0
χ
d
χ µ
n
M Rd
M pl.Rd
µk µd
1.0
MSd
rMSd
Plaque
chargée
F
1:2.5 1:2.5
Paroi acier t
Remplissage de béton
Ce chapitre est un résumé du guide nº4 de Cette solution de protection contre l’incendie est
dimensionnement du CIDECT [4]. habituellement réservé au cas des poteaux. Il s’agit d’un
procédé simple et efficace. La température de
Les profils creux en acier (SHS), non protégés, ont une l’enveloppe en acier augmente rapidement. L’acier perd
résistance à l’incendie variant entre 15 et 30 minutes. alors sa résistance et sa rigidité et les charges sont
Habituellement, on considère qu’un élément en acier reprises par le noyau en béton.
non protégé perd sa résistance lorsque sa température
atteint 450 à 550°C. Toutefois, la température L’enveloppe en acier sert aussi de réflecteur; ce qui
conduisant à l’atteinte de l’état ultime varie en fonction abaisse la température du noyau de béton en
de la massiveté de la section et du niveau de charge. comparaison avec celle d’un poteau en béton armé
Si le niveau de charge d’un poteau ne dépasse pas classique. Selon la résistance au feu requise, le profil
50% de sa charge admissible, la température critique peut être rempli de béton non armé (résistance jusqu’à
peut dépasser 650°C, ce qui conduit, pour l’acier nu, à 60 minutes) ou de béton armé de barres à béton ou de
augmenter la durée de résistance au feu de plus de fibres métalliques. Des recherches sont actuellement
20%. consacrées à l’utilisation de bétons à très haute
Si des résistances de plus longues durée sont résistance.
demandées, il faut recourir à des techniques de
protection qui ralentissent la montée en température de
l’acier. 5.1.3 Refroidissement à l’eau
5.2 RESISTANCE AUX INCENDIES Pour des éléments de construction qui, comme les
poteaux, ont uniquement un rôle porteur, le seul critère
5.2.1 Concept et celui de la “stabilité”.
La détermination de la résistance à l’incendie peut se
La protection incendie d’un bâtiment est destinée, d’une faire en utilisant une approche expérimentale ou une
part, à sauver la vie des occupants et utilisateurs des approche analytique.
immeubles et, d’autre part, à limiter, autant que L’approche expérimentale est la plus utilisée. Elle se
possible, les dégâts matériels. Pour obtenir ces base sur des essais standardisées en laboratoire. Les
résultats, il est important que les éléments structuraux conditions d’essais peuvent varier d’un pays à l’autre.
du bâtiment puissent garder leur résistance pendant un Cependant, les procédures sont pratiquement les
temps suffisant en cas d’incendie. En effet, les mêmes dans tous les pays.
propriétés de résistance et de rigidité des matériaux L’approche analytique, “d’ingénieur”, est un concept
habituels de construction se détériorent de manière relativement nouveau, rendu possible par l’informatique.
significative, lorsque la température atteint les niveaux Dans certains pays, elle peut remplacer l’approche
rencontrés lors d’un incendie. En plus, le coefficient expérimentale. A l’heure actuelle, des recommandations
dilatation thermique de beaucoup de matériaux de internationales concernant le calcul de la résistance à
construction a une valeur assez élevée qui, en cas l’incendie des poteaux en acier et des poteaux mixtes
d’incendie, conduit à des déformations importantes, acier/béton, sont disponibles. L’approche analytique
pouvant entraîner la ruine de la structure. apporte de nombreux avantages par rapport à la
méthode expérimentale. Les facteurs qui influencent le
La durée de résistance au feu d’un élément de plus la résistance aux incendies des poteaux sont:
construction dépend largement des températures qui - niveau de charge
vont se développer durant l’incendie. Ces températures - forme et dimension de la section droite
sont conditionnées entre autres choses, par les - longueur de flambement
matériaux combustibles présents, exprimés en kg de
bois par m2 au sol (c’est ce qu’on appelle la densité de Les éléments nus (les poteaux SHS sans protection
charge d’incendie), et par les conditions de ventilation externe ni remplissage, par ex.) possèdent une
(voir la Fig. 5.1). résistance limitée à l’incendie. Selon le niveau de
chargement et le facteur de forme (massiveté), une
En pratique cependant, il est habituel d’utiliser une durée de 15 à 20 minutes est atteinte, montant à 30
courbe temps-température unique qui représente, plus minutes dans certains cas exceptionnels. Cette situation
ou moins, le développement d’un incendie dans un peut être largement améliorée en isolant thermiquement
bâtiment avec petits compartiments; ce qui est le cas le poteau. Selon le type et l’épaisseur de l’isolation, une
des immeubles d’habitations et de bureaux. Cette résistance de plusieurs heures peut être atteinte; on se
courbe, appelée “courbe d’incendie standard” est limite toutefois, en général, à une résistance de 120
définie dans la norme ISO 834 [22]. D’autres courbes minutes.
sont utilisées au USA et pour les applications marines.
Les poteaux en profil creux remplis de béton (SHS) ont
Elles sont toutefois peu différentes de la courbe ISO.
une capacité portante et une résistance à l’incendie
La période de temps pendant laquelle un élément de nettement supérieures aux poteaux en profils creux non
construction est capable de supporter l’exposition à la protégés. A condition d’utiliser un béton de qualité
suffisante (au moins 20 N/mm2) et d’avoir un profil de
température selon la courbe standard d’incendie est
appelée la “résistance au feu”. Toutefois, pour établir dimensions transversales suffisantes (minimum 150 x
150 mm), une résistance au feu d’au moins 30 minutes
cette résistance, il est nécessaire de définir des critères
peut être atteinte. En utilisant des sections plus
de performance, en fonction du rôle joué par les
importantes, remplies de béton armé, on peut dépasser
éléments de la construction. En général, ces critères
120 minutes.
sont basés sur des conditions de:
- stabilité
L’utilisation de profils creux remplis d’eau peut, avec un
En effet, pour un même degré d’utilisation, l’effet Pour toute température critique donnée θs, la résistance
combiné d’un effort normal et d’un moment à la au feu d’un élément en acier non protégé, soumis à
température critique d’un poteau en acier chargé l’incendie standard, dépend uniquement du facteur de
excentriquement équivaut à un effort normal fictif (Neq): forme tel qu’indiqué à la Fig. 5.7. Dans de nombreux
cas pratiques, la température critique de la section en
acier est de l’ordre de 550°C, de sorte que le temps
R(t) = *rj(t) (5.4) Le degré d’utilisation est donné par : (voir section
5.3.2)
A température ambiante, le profil en acier constitue
Tableau 5.2 Classification des poteaux en fonction des dimensions minimales de la section droite, du %
d’armature et de la distance entre armatures, en fonction du niveau de charge .
Ar Classe de résistance
Ac Profil en acier au feu
h
dr ou
t dr
t dr
b d
Dimensions
Dimensions transversales mini
pour
pour == 0.7
0.7
Largeur
Largeur mini
mini (b)
(b) ou diamètre
diamètre (d)
%
% mini d'armature
ddura ( (pr) r) 1.5 6.0 6.0
Enrobage
iagonale (dmini de l'axe de l'armature (d r) r)
Courbe ISO
800
600
0.0
0.0 10 20 30 40 50 60
Temps (min)
1.0
0.8
f(θ) / f(20)
Béton
0.6
0.4
0.2
0.0
0.0 200 400 600 800 1000
Temu( C)
Température du gaz ( C) o
Fig. 5.2 réduction relative de la résistance du béton et de l’acier de structure selon [11,12,13]
Température de l’acier
Temp. critique
de l’acier
1200
Température critique de l’acier θ (o c)
1000
crit.
800
600
550
400
200
0.0
0.0 0.2 0.4 0.5 0.6 0.8 1.0
C µ
1000
Courbe stand.
d’incendie
800
Temp. de l’acier θs(oc)
600
200
100 Am / V = 50
400
200
0.0
0.0 20 40 60 80
Temps (min)
Fig. 5.6 Température claculée dans l’acier non protégé, en fonction du facteur de forme
40
30
θs
20
(oc)
600
550
10 500
450
43.1 94.3
0
0 50 100 150 200
Facteur de forme Am / V (m-1)
Fig. 5.7 Temps nécessaire à un profil en acier non protégé pour atteindre une température donnée, sous
incendie standardisé, en fonction du facteur de forme
Armature
rj (%)
Béton
Profil creux
t1
t
Fig. 5.8 Réduction de la résistance des composantes d’un poteau en profil creux rempli de béton, en
fonction du temps
Charge sur la colonne Ncr,θ
Temps de
résistance
au feu
60 min.
90 min.
120 min.
A AB B C C
Fig. 5.10 Différentes solutions, avec tuyaux internes et externes (CEP et CIP)
1200
Courbe ISO du feu
1000
Température θ (oc)
800
600
400
Ebullition Surface
en acier
200
0.0 Eau
0 30 60 90 120 150
t (min)
Fig. 5.11 Evolution typique de la température dans un poteau SHS rempli d’eau, sous incendie normalisé
A A
A
B B
B B
b. Pratt truss
c. Vierendeel truss
X T and Y
o
90 θ
N and K KT
o
θ1= 90 θ2 θ1 θ2 θ1 θ2
h2 t2 t1 h1
d0 θ2 θ1 t0
b0
h0
+e
g g
e =0 e >0
e e
-0.55 h0 ou d 0.25
0
e <0 e <0
g
q
Ov = recouvr. = p x 100%
Espacement g
e <0
q
p
Définition de l’espacement Définition du recouvrement
Afin d’éviter de faire deux vérifications, une pour la 7.4 PARAMETRES DES
résistance ultime et une l’état ultime de service, une
limite de déformation a été déterminée dans un travail
ASSEMBLAGES
récent pour la capacité de charge ultime. Cette limite,
de 0,03do ou 0,03bo, tel qu’indiquée dans la Fig. 7.7, est La géométrie d’un assemblage particulier est
basée sur le fait que la déformation à l’état de service généralement définie par les dimensions données à la
n’est pas primordiale et que le début de la fissuration Fig. 6.3 et par les paramètres d’assemblage α, β, γ, τ et
ne devrait pas survenir non plus à l’état de service [75]. g1 donnés dans la Fig. 7.9. A l’origine, les paramètres
Cette déformation est considérée comme une entaille étaient associés au rayon de la section; aujourd’hui, le
de la paroi au niveau de jonction entre la diagonale et diamètre, la largeur ou la hauteur sont utilisés, ce qui
la membrure. explique les rapports α et γ. Afin d’éviter la confusion
avec d’anciens codes, les mêmes valeurs
b1 t1
b0
t0 h0
l1 a
A 1 = b1 * t1
q1 q1 q2
q q1 q1 q2
(a) Plat (b) Profil RHS sollicité (c) Profil RHS sollicité
sur les côtés dans l'axe de la face
q q1
q 2
δ1 δ
Fig. 7.3 Diagramme déformation/charge
+
RHS
contrainte déformation
+
+
plat +
-
+ +
RHS +
-
Fig. 7.4b Compatibilité
1 2 1
Contrainte réelle
f u,b
b Contrainte
fu d’ingénierie
a
σ Consolidation par ecrouissage
fy
Limite d’élasticité
εu
ε
Fig. 7.5 Diagramme )-J
fy
1 2 1
Fig. 7.6b Ruine de la soudure Fig. 7.6c Arrachement Fig. 7.6d Poinçonnement
lamellaire par traction
t1
Difficulté pour
plat réaliser une
soudure correcte
Coupe 2.5 : 1
transversale
de la membrure élastique
plastique
t0 fy
ultime fu
bw
N a
3% d0
δ
Fig. 7.7 Limite de déformation
b.
a.
d.
c.
f.
e.
g
g′ = θ1
to t0 θ1 θ2
Nop Νο
σ
n= o
f
Νο = ΣN1,2 cosθ1,2 + Nop
yo
σ
n ′ = op Νο,gap = N1 cosθ1 + Nop
f yo
= (8.2)
N1 = % # d1 # to # (8.5)
d1
N1
t1
sen
θ1 t0 d0
N0
θ1 t0 d0
N0 sen
N1
d2 d1
N2 N1
t2 t1
g
θ2 θ1 t0 d0
sen
N0
sen
Général Poinçonnement
Arracmnt
Vérification du poinçonnement
dchement sen
pour les
senassemblages,
X, K, N en T,Y,X, K, N
sen
et KT avec espacement
Fonctions
(traction)
(compression)
Domaine
de lidité de validité
di
2ti 25
and see
Et voir 20 ass. g > t1 + t2
table 8.1a
tabl. 8.1a en X
Effort axial
Type d’assemblage
f(β)
Note : Ces formules peuvent aussi être utilisées pour les assemblages avec plats soudés sur un
seul côté (assemblage TP) bien que les formules donnent, dans la plupart des cas, une résistance
conservative par rapport à la réalité, voir [1,82].
0.9
(Charges symétriques
ou asymétriques)
a) b)
d1
d1
N1 N1
t1 t1
θ1 d0 θ1 t0 d0
t0
N0
N1
g2 g1
θ2 d0 θ2 θ1 t0 d0
θ1 t0
N0 N0
e
Arrachement lamellaire
or
Fig. 8.5 Modes de ruine pour les assemblages de profils creux circulaires
N1
σnom
σjoint σjoint
= +
N1
d0 - t0 N1
Be 3(d0 - t0) sinθ1
d0 2
A A
B B
A A
N1
θ1
Vp
N0
A A
θ2 θ1
N0 V
N0 gap
A A
Fig. 8.10 Modèle du cisaillement de la membrure
N2 N1
A
θ2 θ1
N0 N0P
A
Ν0 = ΣN1,2 cosθ1,2 + N0P
Ν0,gap = N1 cosθ1 + N0P
15
2
N1 / f yo * t 0
N1
10
β = 0.60 2γ = 40.0
Quatre éléments
épais assemblés
5
Huit éléments
épais assemblés
Huit éléments
fins assemblés
0
0 10 20 30
δ 1 [mm]
6
1
5 1 - 0.812β
f(Nu) Kurobane
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
β
Fig. 8.14 Comparaison des essais pour une fonction de résistance moyenne de l’assemblage (en X)
0.8 σ op
n' =
FONCTION f(n')
fyo
0.6
0.4
0.2
POUR n’0, f(n') =1 (TRACTION)
0.0
-1.0 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 -0.0
n'
5.0
4.5
50 4.0
45
40 3.5
d0
t0
f(γ,g')
35 3.0
2γ =
30
25 2.5
20
15 2.0
1.5
1.0
0.5
Recouvr. Espac.
0.0
-12 -8 -4 0.0 4 8 12
g
g' = t
0
0.6
15
20
0.4
30
40
0.2 50
0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
β
Fig. 8.17 Abaques de calcul pour les assemblages en T et en Y de profils creux circulaires
1.0
N1* fyo * t0 1 do/to
= CX f(n')
A 1 * fy1 fy1 * t1 sin θ1 10
0.8
EFFICACITE C X
0.6 15
20
0.4
30
40
0.2
0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
β
Fig. 8.18 Abaques de calcul pour les assemblages en X de profils creux circulaires
EFFICACITE CK
EFFICACITE CK
d o/to
d o/to
0.6 10 0.6
10
15
0.4 0.4 15
20
30 20
40
50 30
0.2 40
0.2 50
0.0 0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
d1/do d 1/do
1.0
N1* fyo * t0 1
= Ck f(n')
A1 * fy1 fy1 * t1 sinθ 1
0.8
Esp. g' = 10
EFFICACITE CK
d o/to
0.6
10
0.4 15
20
30
0.2 40
50
0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
d 1/d o
Fig. 8.19 Abaques de calcul pour les assemblages en K de profils creux circulaires avec espacement
1.0
0.8
EFFICACITE CK
do/to
10
0.6
15
0.4 20
30
40
50
0.2
N1* fyo * t0 1
= Ck f(n')
A1 * f y1 fy1 * t1 sin θ1
0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
d1/do
Fig. 8.20 Abaques de calcul pour les assemblages en K de profils creux circulaires avec recouvrement
La manière la plus courante et la plus économique De la même façon que pour les profils creux
d’assembler des profils creux rectangulaires consiste à circulaires, afin d’éviter la ruine des soudures, celles-ci
assembler directement les profils sans utiliser de plats doivent être plus résistantes que les éléments
ni de goussets, tel que l’illustre la Fig. 9.1. Ce type assemblés et l’épaisseur de la gorge doit satisfaire les
d’assemblage est également le plus efficace en ce qui mêmes exigences que celles données au point 8.2.
concerne la protection et la maintenance. Les soudures à pleine pénétration préqualifiées
peuvent toujours être considérées comme plus
Les assemblages entre profils creux rectangulaires résistantes que les éléments assemblés.
sont facilement réalisables car les liaisons des
éléments sont réalisables par de simples coupes Ici aussi, pour des éléments à paroi très épaisse (t >
droites. 25 mm), une qualité Z à faible contenu en soufre doit
être utilisée pour les membrures afin d’év iter
Bien que la fabrication soit simple, la transmission de l’arrachement lamellaire.
la charge est relativement complexe en raison de la
répartition non uniforme de la rigidité dans les De la même façon que pour les profils creux
assemblages. Les faces étant planes, la différence de circulaires, les rapports entre la largeur et l’épaisseur
rigidité entre les arêtes et le milieu d’une face est plus de la paroi b/ t ont été limités dans les
importante encore que pour les prof ils creux recommandations de dimensionnement afin d’éviter le
circulaires. voilement local et/ou afin de limiter les déformations.
Nous avons décrit, dans le chapitre 7, la méthode Par conséquent, seuls les modes de ruine suivants sont
générale permettant d’identifier les différents modes à prendre en considération pour un
de ruine et de respecter la transmission de la charge dimensionnement:
mais nous allons l’étudier ici en détail les assemblages - ruine de la diagonale (largeur efficace)
entre profils creux rectangulaires et carrés. - plastification de la face de la membrure
La plupart des modes de ruine peuvent être mis en - poinçonnement de la membrure
relation avec des modèles analytiques afin d’étudier - ruine des parois de la membrure
l’impact des différents paramètres influents. Des règles - cisaillement de la membrure
de dimensionnement ont été développées sur la base
de ces modèles analytiques et de tests pratiques. Etant donné que les profils creux rectangulaires
peuvent être assemblés dans différentes directions et
selon différents types de combinaisons, il faut
considérer plusieurs modes de ruine, ce qui complique
la procédure de vérification.
9.2 MODES DE RUINE Dans le cas d’assemblages entre profils creux carrés
avec un domaine de validité réduit, les modes de ruine
à vérifier se réduisent à un ou deux.
De la même façon que pour les profils creux
circulaires, la capacité de charge ultime est basée sur La ruine de la diagonale (largeur efficace) se produit
la valeur maximum du diagramme de déformation en généralement pour les assemblages de diagonales à
fonction de la charge (si la déformation de la parois relativement minces et ce mode de ruine
membrure est inférieure à 0,03 bo) ou sur la charge survient couramment dans les assemblages à
provoquant une déformation de 0,03 b o de la recouvrement.
membrure.
Comme nous l’avons déjà signalé dans le chapitre 7 et La plastification de la face de la membrure est le type
montré à la Fig. 9.2, les modes de ruine suivants de ruine le plus courant pour les assemblages à
peuvent se produire : espacement en T, en Y, en X, en K et en N à rapports
- ruine de la diagonale (largeur efficace de la de largeur < 0,85.
diagonale : ruine partielle ou flambement)
La ruine des parois de la membrure est un mode de Le principe de la méthode des charnières plastiques
ruine classique dans les assemblages en T, en Y et en consiste à égaliser l’énergie externe provoqueé par l’effort
X à rapport proche ou égal à 1,0. externe N 1, pour un déplacement D; avec l’énergie
interne des charnières plastiques qui est fonction de
Le cisaillement de la membrure peut se produire pour leur longueur il et d’un angle de rotation i.
les assemblages à espacement en K et à rapport
élevé ainsi que pour les assemblages à espacement
N1sin1
= *#i mp
(9.1)
en K et à faible rapport ho/bo de la membrure.
mp = par longueur unitaire (9.2)
9.3 MODELES ANALYTIQUES
L’énergie dissipée par les différentes charnières
plastiques est également indiquée a la Fig. 9.3.
De la même façon que pour les assemblages de profils
L’égalisation de la somme du travail interne avec le
creux circulaires, des modèles analytiques sont utilisés
pour décrire le comportement de l’assemblage et pour travail externe nous donne:
déterminer les paramètres primordiaux en ce qui
concerne sa résistance. Parfois, le comportement de
l’assemblage est trop complexe pour que l’on puisse N1sin = (9.3)
tenir compte de tous les paramètres influents et grâce
aux résultats de tests, des formules semi-empiriques avec un minimum pour :
capables d’estimer la résistance de l’assemblage ont
été élaborées.
= 0 ou (9.4)
9.3.1 Modèle des charnières plastiques
(9.5)
Le modèle des charnières plastiques, développé à
La substitution de l’éq. (9.5) dans (9.3) donne une
l’origine par le Danois Johansen pour les plats, est
capacité de :
fréquemment utilisé pour les assemblages entre profils
creux rectangulaires. Pour les assemblages à rapports
moyens, le modèle des charnières plastiques donne N1 = (9.6)
une bonne estimation de la capacité de plastification
de la face de la membrure [92,93,94,95]. Pour des
Dans ce modèle, quelques simplifications ont été
rapports très réduits, la déformation nécessaire pour
incorporées, à savoir l’épaisseur des profils qui a été
satisfaire le modèle des charnières plastiques risque
négligée (bo-2to bo) et les dimensions des soudures
d’être élevée. Pour des rapports élevés, le modèle
qui n’ont pas été prises en compte non plus.
prévoit des résistances infinies et d’autres modes de
ruine, tels que le poinçonnement de la membrure ou la
Pour les assemblages en K, les modèles des
ruine des parois, peuvent mettre l’assemblage en
charnières plastiques peuvent également être utilisés.
danger.
Toutefois, la transmission de la charge se complique
car, au niveau de l’espacement, la situation de
En principe, le modèle des charnières plastiques est
contrainte de la charnière plastique est fortement
une approche par excès ; par conséquent, il est
influencée par les contraintes membranaires, par les
préférable d’utiliser plusieurs modèles de charnières
contraintes de cisaillement et par l’écrouissage. Ces
plastiques de façon à obtenir la capacité la plus faible.
effets compliquant trop les modèles on utilise
Cependant, la différence de capacité entre les
généralement des formules semi-empiriques pour
différents modèles est relativement faible. En outre,
procéder au dimensionnement.
les effets de l’écrouissage local et l’ef f et de
Ce critère est également applicable directement aux No,gap (Ao-Av)f yo + Avf yo (9.17)
assemblages à recouvrement pour la diagonale
couvrante, voir Fig. 9.7. Cette formule est comparable à celle des profils creux
circulaires, éq. (8.10).
Un modèle mieux adapté aux résultats d’essais, basé Ces 10 dernières années, les résultats de nombreuses
sur le mécanisme de “4 charnières plastiques", recherches ont vu le jour [94], ce qui a donné lieu à de
représenté à la Fig. 9.9 a été amélioré par Yu [94]. nouvelles analyses de l’ensemble des données et à
Dans le cas de la compression, Yu a également utilisé une présentation de recommandations remaniées.
une contrainte de flambement, mais pour une longueur
de flambement de (ho-2to)/2.
Le tableau 9.1 montre les formules de résistance au De la même façon que pour les assemblages en profils
dimensionnement des assemblages entre profils creux creux circulaires, comparés aux assemblages
rectangulaires pour le domaine de validité repris dans uniplanaires, les assemblages multiplanaires ont un
le tableau 9.2. effet géométrique et un effet de chargement à prendre
en compte.
Comme on peut le constater, il existe de nombreux
critères. Toutefois, pour un domaine de validité réduit, Il est logique qu’une diagonale multiplanaire ait une
les formules de dimensionnement des assemblages inlfuence géométrique uniquement si la valeur de est
entre profils creux carrés peuvent être réduites de élevée, car dans ce cas la paroi de la membrure est
sorte qu’une seule vérification soit suffisante, voir les raidie, voir l’ex. pour un assemblage en XX à la Fig.
tableaux 9.3 et 9.4. 9.14.
9.8 ABAQUES DE
DIMENSIONNEMENT
eff = = Ce (9.18)
ArtType
type
der d’assemblage
of joints
Knotenverbindung
Knotenverbidung ()Charge de calcul
estastigkeit (i =(i=1,
Gestaltfestigkeit (ij = 2)
1,2) 1,2) ( , )
T-, Y- und
T-, andX- Knoten
X-joints 0,85 Base: plastification Plastizieren
de la face dedeslaGurtstabes
membrure
hb 1
N1 bh1
t1
θ1 t0 b0
N0
h0
N1
K- and
Assemblage
K- und N-gap joints
à esp.
N-Knoten mit K et N
Spalt 1,0 Plastizieren
Base: plastification de la face dedes Gurtstabes
la membrure
hb2 hb1
N1
bh2 N2 g t1 bh1
t2 8,9
θ2 θ1 t0 b0
N0
h0
K- und
K- N-Knoten
Ass.and N à mit
K etN-overlap joints 1
Überlappung
espacement Base:Mitwirkende Breite
largeur efficace
hb2 hb 1
bh2 N2
t1
N1
bh1 Base:Mitwirkende Breite
largeur efficace
t2
θ2 θ1 t0 b0
N0
h0
largeur efficace
Base:Mitwirkende Breite
Diagonales
circularcirculaires
braces
Rundhohlprofil-Füllstäbe Multipl. lesmit
Ausdrücke π/4 par
form. π/4 et remplacez
multiplizieren, b1,2 undbh1,1,2
2 et
mith1,d21,2par d1, 2
ersetzen
Fonctions
Funktionen
0,4 pour
f(n) = 1,3 für n < 0 (Druck)
f(n) = 1,0 pour (tension)
für n ≥ 0 (Zug) mais ≤ 1,0
jedoch
h1
b1 h1
N1
N1 b1
t1 t1
θ1
t0 b0 θ1 t0 b0
N0
h0 h0
h1
h2 h1
N1 b1
t1 N2 N1 b1
b2 g t1
t2
θ1 t0 b0
θ2 θ1 t0 b0
N0 N0
h0
h0
N1
h1
h3
b1
h2 b3
N1 h2 h1
N2 N3
b2 t1 N2 N1
t2 b2 t3 b1
t2 t1
g2 g1
θ2 θ1 t0 b0
N0 θ2 θ1 t0 b0
h0 N0
e h0
Fig. 9.2 Modes de ruine pour les assemblages soudés entre RHS
N1 N 1 sin θ 1
b1
h1
sin θ 1
θ1
t0 δ
h0
b0
M o dè le
3
5 4
5
M o dè le a 1 2 2 1 b 0 - 2 t0
5 4 5
M o dè le b
C
A
α δ
5
D
α
2 i
φi
B ϕ5
2δ 4 tan α
C h a rn iè re 2 : 2b 1 mp = δ mp
(b 0 - b 1 )co t α 1 -β
h1 b 0 - b1 2δ 4η
C h a rn iè re 3 : 2( +2 cot α ) mp = { + 4 co t α } δ m p
sin θ 1 2 b 0 - b1 (1 - β )sin θ 1
h1 2δ 4η
C h a rn iè re 4 : 2 mp = δ mp
sin θ 1 b 0 - b1 (1 -β )sin θ 1
δ δ
C h a rn iè re 5 : 4 5 ( + ) mp = 4 (tan α + cot α ) δ m p
5 tan α 5 cot α
2
f yo t0
a ve c m p =
4
8 m δ η
p (1 - β )
E n erg ie tota le Ed = { tan α + + }
(1 - β ) tan α sin θ 1
θ1
t0
a) Längsschnitt b) Querschnitt
0,5bep h1
Leff = 2( sinθ + 2bep)
1
h1
sinθ1 0,5bep
c) Draufsicht
a) g ≅ 0
0.5bep
b) g = b0 - b 2
h2
0.5b
0,5 bepep sinθ2
0.5be
0,5b
0.5bee
0,5b
0.5be
0.5be h2
N1
N2
b2
t0 fy0
h1 b0
sinθ1 + 5t0
N1
h1
A D
δ
B C
t0 h0
lx h1 lx
A D
δ
B C
fy0t0
AV
t0
v
M M
500
Charge d’essai (kN)
400
300
200
100
0
0 100 200 300 400 500 600
Charge calculée (kN)
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250
Charge calculée (kN)
d2 d1
b0
d1 = d2 = di
b2 b1
b0
b1 = b2 = π di
4
Fig. 9.13 Comparaison entre un assemblage en K avec une diagonale circulaire et un assemblage équivalent
avec une diagonale carrée (face de la membrure)
1.2
N2 N2
1.0
0.8
2γ = 15
0.6
2γ = 24
0.4 2γ = 35 N1
0.2
0.0 JAA = N2/N1
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
β
Fig. 9.14 Effet de géométrie multiplanaire pour un assemblage en XX entre profils creux carrés [94]
1.5 1.5
2γ = 15 2γ = 15
2γ = 24 2γ = 24
N1 (JAA) / N 1(JAA = 0)
N1 (JAA) / N1(JAA = 0)
2γ = 35 2γ = 35
Pour β = 0.2 Pour β = 1.0
β = 0.4
1.0 1.0
β = 0.6
β = 0.8
0.5 0.5
-1.0 0.0 1.0 -1.0 0.0 1.0
J AA JAA
Fig. 9.15 Effet de charge multiplanaire pour un assemblage en XX entre profils creux carrés [94]
1.0
N1* fyo * t0 1 bo/to 1.0 1.0
= CT,t f(n) β=
fy1 * t1 sin θ 1 0.8
EFFICACITE C T, tension
A 1 * f y1
β=
0.8 10
0.8 0.6
15 β= 5
20 0.
30 FONCTION f(n) β=
0.6 40
4
50 0.6
0.
=
β
35
0.4
0.
0.4 β
0.2
0.2
0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 0.0
-1.0 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 -0.0
β n
Fig. 9.17 Efficacités des assemblages à Fig. 9.18 Fonction de charge de la membrure pour
espacement entre profils creux carrés des assemblages en profils creux carrés
fyj * tj
1.0 1.0
N1* f yo * t0 1 f yi * ti
EFFICAC. TOTALE ( A i * fyi )
1.50
0.8 1.25
0.8 1.00
EFFICACITE C K, gap
b1 + b2
0.6 0.6
2bi
1.6 0.4
0.4 1.4
1.2
1.0
0.2 0.8 0.2
0.6
0.0
0.0 10 15 20 25 30 35
10 15 20 25 30 35
bj / tj
b0 / t0
Fig. 9.19 Efficacités des assemblages en T, en Y F ig. 9.20 Efficacités des assemblages en K à
et en X entre profils creux carrés recouvrement (de 100%) entre profils
creux carrés
N1 = 2 be#t1#f y1 (10.1)
La formule d’interaction pour une section transversale
avec be = tw + 2ro + c#to
rectangulaire, tenant compte de la plasticité de l’âme,
(10.2)
est:
Si be > b1, il est recommandé d’utiliser, par mesure de
prudence, la méthode donnée à la Fig. 10.5, vérifiée (10.7)
par l’expérience.
avec
Pour un profil spécifié, la partie active de la semelle
bm = 2 {t1 + c (to + ro)} (10.4) peut être déterminée à l’aide de :
bm (10.5)
#b #t
o o (10.11)
avec
Pour les assemblages de poutres et de poteaux, on
utilise c = 5, qui s’est avéré valable pour ce genre = (10.12)
d’assemblages [42].
Pour l’interaction entre la charge axiale et la charge de En principe, la même approche a été utilisée que pour
cisaillement au niveau de l’espacement, basée sur le les assemblages traités dans les chapitres 8 et 9.
critère de Huber-Hencky-Von Mises, la formule Toutefois, en raison du nombre limité de tests, aucune
suivante est applicable (voir 9.3.5): analyse statistique exhaustive n’a pu être menée à
bien. En raison de la faible capacité de déformation, un
No = (Ao-Av) f yo+Av#f yo (10.14) coefficient γM supérieur (1.25) ou une plus grande
marge a été prise entre les résultats des tests et ceux
avec des formules de dimensionnement pour le critère de
largeur efficace de la diagonale par rapport au critère
Vp5 = Av # (10.15) d’une analyse plastique, par ex. pour le cisaillement de
la membrure.
Assemblages en K
θ θ
θ
g
2
tN
0
1
d
d
n
a
X
,Y
T
rfk
o p
c
e
h
g
tiw
s
j8
.1
lK
b
N
5
u2 t>
+
g
1
2
θ θ θ θ
Fig. 10.1 Assemblages de treillis soudés entre diagonales en profil creux et membrures en profil ouvert
A Section A A
(a)
B Section B - B
(b)
Fig. 10.2 Assemblages de treillis soudés entre diagonales en profil creux et membrures
en profil ouvert [37]
N2 N1 N2 N1
Fissuration
Fig. 10.3 Modes de ruine des assemblages entre des diagonales en profil creux et des membrures en
profil en I
N2 N1
Crack
N2 N1
N1
N2
Fig. 10.4 Modes de ruine des assemblages entre des diagonales en profil creux et d’une membrure en U
be
be be
a b
Fig. 10.5 Modèle de largeur efficace de la diagonale
h1
N1
t1
t1
θ1 t0
bm bm
2 2
1 : 2.5 1 : 2.5
h1 N1 t0
r0
t1
θ1 t0 t1 + 5(t0 + r 0 )
bm
g
b0 b0
t0 t0
tW h0 tW h0
Av Av (âme)
Vf Mf
Vf
Mf g
600
500
N1usinθ1(test)
400
300
Plast. diagonale
200 IPe 120
IPe 160
HE 100A
HE 120A
100 HE 200A
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800
N1sinθ1(calculé)
600
Ass. CI
500 (g = 0)
N1usinθ1(test)
400
300
Plast. diagonale
200 IPe 120
IPe 160
HE 100A
HE 120A
100 HE 200A
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800
N1sinθ1(calculé)
Fig. 10.8 Comparaison entre les résultats et l’éq. 10.14 pour les assemblages entre des diagonales en
profils creux et une membrure en profil I [42]
M hZ h1
be
Fig. 10.9 Critère de largeur efficace sous l’action d’un moment dans un assemblage de poutres RHS et de
poteaux en I
r0 t0
I ou H t1
RHS bm
M
h1 - t1
Fig. 10.10 Critère de ruine de l’âme du poteau sous l’action d’un moment
Comme nous l’avons indiqué dans le chapitre 7, La plastification des assemblages d’une poutre en I
plusieurs modes de ruine peuvent être évités, à savoir: avec un poteau CHS ou RHS dépend, outre de
l’assemblage des semelles, de la profondeur du poteau
- les ruines de soudure peuvent être évitées en car l’âme de la poutre en I force la face de la
renforçant la soudure par rapport à la poutre, c-à-d. membrure d’un poteau RHS à suivre un modèle de
ou
(11.7.c)
11.3.3 Poinçonnement du poteau
tp tp
to
to
bo do
bf
b 1 Bf b1 Bf
Fig. 11.2 Assemblages avec diaphragmes pour liaison de poutres en I et un poteau CHS ou RHS
Fissure de la soudure
b. Ruine de la soudure
Paroi du poteau
Arrachement laminaire
Poutre
d2. Plastification de la paroi du poteau (vue latérale) f. Voilement local du poteau (vue latérale)
Fig. 11.3 Modes de ruines pour les assemblages de poutres en I et de poteaux RHS
fu
fy
be /2
Largeur efficace équivalente
Plastification Plastification
(avec âme) (sans âme)
Fig. 11.5 Plastification de la face du poteau RHS
bep / 2
t1
flexion
q L2b q L2b
M= M=
12 12
a. Appuis simples
q L2b
M=
8
q L2b
M= b. Encastrement
12
q L2b
M=
24
Mj q L2b Mj c. Semi-rigide
q L3b Mj Lb
Mb 8 φj =
24EIb 2EIb
Mb
Fig. 11.8 Poteaux dont les extrémités sont soumises à différentes conditions
0.67
Mj
0.50
Mb
0.33
Sj/Kb
0 1 2 3 4 5
Kb = 2EIb/Lb
c
a
Mpl,Rd
b d e
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
0.0 Sj/Kb
0 1 2 3 4 5
Kb = 2EIb/Lb
semi-rigide
semi-rigide
φ φ
Articulation nom. si S j,ini< 0.5EIb/Lb
Articulation nom. si S j,ini< 0.5EIb/Lb
Fig. 11.12 Limites pour la classification de la rigidité des assemblages poutres–poteaux selon l’Eurocode 3
Mj
actuel
Mj,Rd N0 = 0
modelisé
Mj,Sd
Sj,ini/c2
c1 Mj,Rd N0 0
Sj,ini
φ
1.00 si la longueur des soudures (L) le long des 12.6 ASSEMBLAGES ENTRE
arrondis RHS 2bi POTEAUX ET POUTRES
0.87 si la longueur des soudures (L) le long des
arrondis RHS 1.5 bi L < 2bi Les assemblages boulonnés entre une poutre et un
0.75 si la longueur des soudures (L) le long des poteau peuvent se faire de différentes façons et
arrondis RHS bi L < 1.5 bi. dépendent principalement du type de sollicitations à
transmettre.
La longueur minimum des soudures (L) est la distance En général, les assemblages à simple cisaillement sont
qui les sépare. plus faciles à fabriquer que les assemblages avec
moment. Des assemblages typiques sont présentés
Un autre mode de ruine à vérifier est celui entraînant la dans les Figs. 12.12 à 12.16 sans description détaillée.
plastification de la largeur efficace du gousset, qui peut-
être vérifié en utilisant le concept de largeur efficace de
Whitmore [37] illustré à la Fig. 12.8. Pour ce mode de
ruine (pour deux goussets) la résitance est donnée 12.7 ASSEMBLAGES PAR SUPPORT
par:
Des assemblages typiques pour des poutres faiblement
sollicitées sont représentés dans la Fig. 12.17.
(12.2)
tf
tf
ti
N
i
e1 e2
di
Charnières plastiques
A A
A-A
mp mp
Configuration à 4 ou 8 boulons
bi
a' b' b a
2
Diamètre du trou
Di
D
vis = d'
de la v ti
p
Position p
habituelle
des charnières
plastiques p
b d
e
Fig. 12.5 Assemblages boulonnés d’extrémité travaillant au cisaillement
Entaille
pour faciliter
facilit
le boulonnage
Cale, si nécessaire
A A Jeu pour le
Segments soumis diamètre = d'
à la traction
Segments inclinés
Segments cisaillés
L
La surface nette efficace pour la section crìtìque A-A équivaut à la somme des segments:
pour segment tendu: (g1 - d'/2)t
pour segments cisaillé: 0.6(L - 2.5d')t
s2 )
pour segment incliné: (g2 - d')t +{( }t
4g2
Ni
o
30
o
30
Première rangée
Σp de boulons
g
g
+
1.
15
Σp
f yp
Dernière rangée de boulons
t1 t2
t1
2 x t 1 = t2
c d
e f
1/2 IPE
Pour le montage
c d
IPE
Platine
U ou découpe RHS
e f
Bride
Profil U
Cale si necessaire
c d
Fig. 12.14 Assemblages entre une poutre à section ouverte et un poteau CHS ou RHS transmettant un
moment
a b
Fig. 12.17 Assemblages par supports
a b
Profil en Z
IPE
Plat plié Plat
c d
e f
Fig. 12.20 Assemblage Flowdrill pour la fixation d’une platine sur un profil creux rectangulaire
Fig. 13.17 Hypothèses pour la modélisation des noeuds d’assemblage d’un treillis
plan
13.19
0 .0 2 4 ⋅ ( 1 5.5 ) 1. 2
14.5 VERIFICATION DES f(, g') =15.50.2 ⋅ 1 + ex p ( 0 .5 ⋅ ( 3 ) − 1.3 3 ) + 1 = 2.24
ASSEMBLAGES A L’AIDE DES
FORMULES
n' =
Les assemblages utilisés dans les exemples
précédents peuvent aussi être vérifiés en utilisant les
formules données dans les chapitres 8 et 9. Dans nos f(n') = 1 + 0,3 (-0,20) - 0,3 (-0,20)2 = 0,93
exemples, nous ne vérifierons que l’assemblage Nº 2
du treillis uniplanaire de la Fig. 14.3 (CHS) et N1* =
l’assemblage de Fig. 14.7 (RHS).
Le chargement et les dimensions sont données dans D’où 496,5 kN > 432 kN (O.K.)
les Figs. 14.1 à 14.3 avec plus d’informations dans la
Fig. 14.5.
Selon le chapitre 8, tableau 8.1, la vérification doit se
faire de la façon suivante : Comparé à la méthode de l’efficacité :
f(, g') =
n= = -0,46
15,50.2
14.6 POTEAUX REMPLIS DE BETON L’augmentation de la capacité portante causée par les
effets de confinement est négligée.
ARME
Note: Les facteurs partiels γ sont différents en fonction
Cet exemple est tiré de la réf. 5.
Un profil creux circulaire rempli de béton avec une du pays. Ici, on considère γa = 1,1 tandis que dans les
section transversale et des armatures tel qu’indiqué autres exemples on a adopté γa = 1,0.
dans la Fig. 14.15 avec γ conforme au tableau 4.1.
Hypothèses de l’analyse :
λ = 0,15
NSd = 6000 kN
Mmax,Sd = 60 kNm
Résistance :
f yd = 275/1,1 = 250 /Nmm2
f sd = 500/1,15 = 435 /Nmm2
f cd = 30/1,5 = 20 /Nmm2
fy No #e sections possibles Ao - f Ao
yo
N/mm2
do/to 1) 1)
(kN) (m) (mm) (mm2) (kN)
355 1148 5.400 φ 193.7 - 10.0 5771 19.4 1.09 0.61 1245
φ 219.1 - 7.1 4728 30.9 0.94 0.71 1189
Tableau 14.2 -Dimensions de section possibles pour la membrure inférieure (en traction)
"Copie gratuite pour étudiants et enseignants"
Tableau 14.5: Vérification de la résistance de l’assemblage pour un treillis uniplanaire
2 219.1 - 7.1 139.7 - 4.5 0.64 30.9 12.8* - 0.20 0.82 0.23 2.04 1.49 0.70 Non*
88.9 - 3.6 0.98 2.55 >1.00 Oui
3 219.1 - 7.1 139.7 - 4.5 0.64 30.9 12.8 - 0.52 0.49 0.23 2.04 1.22 0.58 Oui
88.9 - 3.6 0.32 2.55 >1.00 Oui
4 219.1 -7.1 88.9 - 3.6 0.41 30.9 18.5 - 0.68 0.32 0.26 2.55 1.05 0.70 Oui*
88.9 - 3.6 0.32 2.55 0.70 Oui*
Tableau 14.6: Vérification de la résistance de l’assemblage pour un treillis multiplanaire
n' = f ( n ′)
ass. membrure entretoise d1/do do/to Ck Ni
s in θ1
(mm) (mm)
P P P P P
2400
θ
Assemblages boulonnés
L = 6 x 6000 = 36000 mm
2.4
tan θ = = 0.8 θ = 38.7 o
8
43 2 259 9 86
2 43 25 86
0 675 1080 1215
(en kN)
1 2 3 4
5 6 7
φ 139.7 x 4.5 φ 193.7 x 6.3
"Copie gratuite pour étudiants et enseignants"
A to
2to
to
338 kN e 878 kN
219.7 x 7.1
139.7 x 4.5 88.9 x 3.6
3to
180x180x8.0 80x80x3.2
1 2 3 4
5 6 7
Assemblage boulonné
120x120x4.0 150x150x6.3
Fig. 14.7 Dimensions des éléments et nombre de connexions pour une poutre treillis en RHS (fyo = fyi = 355 N/mm2 )
"Copie gratuite pour étudiants et enseignants"
P P P P P P/2 P/2
00
θi
24
Cisaillement
i V 2400
L = 6 x 6000 = 36000 mm
Cisaillement
moment
P P
Vi 2 2
φ Ni =
φ
2 2 cos( ) sin θi
2
Ni
Vi
Fig. 14.9 Fig. 14.10
2ti
ti ti
ti ti
Décal. 0.25do
"Copie gratuite pour étudiants et enseignants"
P/2 P/2
o
2078
60 30
o
93.5 kN 108 kN
54 kN
Fig. 14.12 Section transversale d’une poutre treillis triangulaire en profils creux circulaires
1 2 3 4
5 6 7
φ 139.7 x 4.5 φ 219.1 x 11
"Copie gratuite pour étudiants et enseignants"
Diagonales :φ 139.7 x 4.5
Membrure : φ 219.1 x 11
o
60 22.5 o
30
50
43
50
e = 0 mm e = 50 mm
a) b)
406.4
8.8
155.0
143.2
109.6
59.3
C 30
16 φ25, S 500
Z S 275
"Copie gratuite pour étudiants et enseignants"
15. REFERENCES
Guides de dimensionnement du CIDECT
1. Wardenier, J., Kurobane, Y., Packer, J.A., Dutta, D. et Yeomans, N.: Assemblages de sections creuses
circulaires (CHS) sous chargement statique prédominant (1). CIDECT (Ed.) et Verlag TÜV Rheinland,
Cologne, Allemagne, 1991. ISBN3-88585-977-7.
2. Rondal, J., Würker, K.G., Wardenier, J., Dutta, D. et Yeomans, N.: Stabilité des structures en profils creux
(2). CIDECT (Ed.) et Verlag TÜV Rheinland, Cologne, Allemagne, 1992. ISBN 3-8249-0076-9.
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Le CIDECT a été créé en 1962 en tant qu’association internationale regroupant les moyens de recherche des
principaux fabricants de profils creux en acier en vue de créer un organisme puissant, au niveau mondial, pour
la recherche et les applications relatives aux profils creux en acier.
accroître la connaissance du comportement des profils creux en acier et de leurs applications potentielles en
initiant des études et recherches dans le domaine ou en y participant..
établir et maintenir des contacts et des échanges entre les producteurs de profils creux en acier et les
architectes et ingénieurs qui, de plus en plus nombreux, utilisent des profils creux à travers le monde.
promouvoir l’utilisation de profils creux en acier lorsque ceux-ci conduisent à une bonne pratique de
construction et une architecture adaptée, en général en diffusant des informations, en organisant des congrès,
etc.
coopérer avec les organismes concernés par les recommandations pratiques de dimensionnement, les
règlements ou les normes au niveau national ou international.
Activités techniques
Les activités techniques du CIDECT sont centrées sur les aspects suivants des recherches concernant les profils
creux en acier :
Les résultats des recherches du CIDECT constituent la base de règlements nationaux et internationaux relatifs au
dimensionnement des structures en profils creux en acier.
La situation actuelle des publications du CIDECT reflète l’importance croissante qui est accordée à la diffusion des
résultats des recherches.
Des guides de dimensionnement sont publiés ou en préparation, en anglais, français, allemand et espagnol. Leur
liste est donnée ci-dessous :
2. Guide de dimensionnement :Stabilité des structures en profils creux (1992, réédité en1996)
4. Guide de dimensionnement : Poteaux en profils creux soumis à l’incendie (1994, réédité en 1996)
5. Guide de dimensionnement : Poteaux en profils creux remplis de béton sous sollicitations statiques et
sismiques (1996)
De plus, compte tenu de la place toujours croissante des profils creux en acier au plan international dans les
constructions de haute technologie, un nouvel ouvrage “Structures tubulaires et Architecture” a été publié avec
le soutien de la Communauté Européenne.
Des exemplaires des guides de dimensionnement, du livre “Structures Tubulaires en Architecture” ou des
rapports des recherches peuvent être obtenus auprès des membres ou de :
Une Assemblée Générale se réunit une fois par an et désigne une Commission Exécutive responsable de
l’administration et de l’exécution des décisions prises.
Une Commission technique ainsi que des Groupes de Travail se réunissent au moins une fois par an et sont
directement responsables de la recherche et de la promotion technique.