Vous êtes sur la page 1sur 34

Introduction

De part sa vocation de former des cadres à fort potentiel, demandés sur le


marché de travail, l’ISCAE veille à ce que ses étudiants mettent en application les
informations acquises, afin de se familiariser avec le monde professionnel et
confronter des situations réelles.

Ceci n’est possible, qu’à travers des stages effectués au sein des entreprises
ou à l’intérieur des administrations.

Dans cette perspective, les étudiants de la deuxième année sont appelés à


passer un stage descriptif, de manière à concrétiser les cours théoriques dispensés
à l’ISCAE.

C’est ainsi, vient ce rapport pour illustrer mon passage à la Société


Générale Marocaine de Banques.
Cette dernière a pu réaliser de belles performances et enregistrer des évolutions
favorables en 2001, vu sa notoriété, sa position stratégique à travers les
différentes régions du Maroc, la qualité de son service ainsi que son outil de
gestion.

L’année 2001 a marqué aussi le début du déploiement du nouveau système


d’information « SIGMA » : Système Informatique de Modernisation des Agences,
qui vient comme une réponse aux objectifs de mutation de la SGMB pour
développer une politique commerciale volontariste et pour disposer d’un système
d’information adapté à ses besoins et lui assurant qualité, efficacité et sécurité.

L’agence de Fès Boujloud dans laquelle j’ai effectué mon stage dispose
d’une clientèle importante, composée à la fois des personnes morales et
physiques, et qu’elle a pu développer son fonds de commerce et améliorer son
image de marque auprès de ses différentes catégories de clients.

Au niveau organisationnel, l’agence comprend plusieurs services regroupés


en deux départements (voir organigramme), dont on aura l’occasion de décrire
leurs différentes fonctions et multiples tâches accomplies.

1
PREMIERE PARTIE : Présentation de la SGMB

I- Historique de la Société Générale Marocaine de Banques :

Sous le protectorat, le système bancaire se développa rapidement avec


l’installation de différents établissements bancaires. C’est ainsi qu’en 1913 la
Société Générale de France a créé sa première agence au Maroc. A la veille de
l’indépendance, et plus précisément en 1962, la Société Générale Marocaine de
Banques a vu le jour avec un capital de 4.000.000 DHS et un réseau de quatre
agences. Trois ans plus tard (1965), la SGMB s’est fusionnée avec la Société
marseillaise de Crédit « SMC »

En 1973, et suite à l’opération de marocanisation prévue par le Dahir de 2


mars 1973, le capital de la SGMB s’est transformé à une majorité marocaine. Par la
suite, l’entrée en capital du Crédit suisse « CS » s’est réalisée en 1977.

Entre les années 1991 et 1992, la SGMB a connu des changements


stratégiques. En effet, elle a adopté une nouvelle visuelle avec une augmentation du
capital qui a passé de 130 millions de DHS à 520 millions de DHS et avec un réseau
de 88 agences, de même elle a abandonné le sigle de la SGMB pour le remplacer par
la SOCIETE GENERALE. Deux ans après, la SOCIETE GENERALE est composée
de 92 agences, et elle a réalisé une augmentation du capital qui a passé à 975 millions
de DHS.

Actuellement, la SOCIETE GENERALE compte près de 171 agences et 3


bureaux de présentation à l’étranger avec un effectif global de 2057.

2
II- La Société Générale Marocaine de Banques en chiffres :

1/ Le capital :

Le capial de la SGMB

SG France (51,90%) Groupe Hakam (6%)


Famille Mekkouar (2%) Groupe Deveco (31,36%)
Personnel (2%) Autres (6,74%)

Evolution du capital social de la SGMB :

1200
1150
1100
1050 Le capital de la
SGMB en
1000 millions de dhs
950
900
850
1999 2000 2001

2/ Le réseau :
3
Si le réseau d’une banque est incontestablement un indicateur
significatif de sa taille et de son envergure, il demeure également, un atout
déterminant de sa position sur le marché.

Par ailleurs, dans un pays comme le Maroc, où la bancarisation n’est pas


encore achevée, l’étendue de l’implantation de cette banque témoigne de sa
contribution à cette mission.

La stratégie d’implantation est bien étudiée. Elle se base sur un plan de


développement du réseau, tenant compte des objectifs stratégiques précis, tels que
la proximité, principal critère de choix pour la clientèle. Une proximité
géographique, mais aussi d’écoute et d’accompagnement pour une clientèle
exigeante et aux besoins de plus en plus diversifiés. Cette densification de son
réseau est enfin une condition essentielle pour mieux se rapprocher de ses cibles
stratégiques : la PME/ PMI, les professions libérales et la clientèle privée bonne et
moyenne gamme.

En 2001, le réseau de la Société Générale Marocaine de Banques a connu


une nouvelle et forte phase de développement avec l’ouverture de 21 nouveaux
points de vente après les 18 agences ouvertes en 2000.

Ces nouvelles implantations ont été concentrées sur Casablanca qui compte
16 nouvelles agences dont une agence financière chargée de la gestion et du suivi
des relations avec les institutionnels marocains et étrangers.

Le dispositif d’exploitation a été renforcé dans les villes de Tanger, Fès et


Marrakech avec l’ouverture d’un point de vente supplémentaire dans chacune
d’elles et s’est étendu aux villes d’Essaouira et de Kelaat Essraghna qui comptent
désormais une agence.

A fin 2001, le réseau de la Société Générale Marocaine de Banques se


composait de 171 agences dont 87 à Casablanca et 82 en Province ainsi que 4
bureaux de représentation en France.

En 2001, la Société Générale Marocaine de Banques a entrepris une


restructuration de son réseau, organisé en groupes d’agences.
Motivé par la volonté d’optimiser son efficacité, de réduire le volume de ses
charges et d’améliorer la productivité de ses effectifs, cette action s’est traduite
par la réduction du nombre de groupes de 21 à 16 dont 7 à Casablanca et 9 en
Province après la fusion des groupes de Fès et Meknès et le rattachement du
groupe de Settat à celui de Marrakech.

3/ Les principaux indicateurs d’activité de la SGMB en 2001 :


4
En 2001, Les indicateurs de performance de la Société Générale Marocaine
de Banques ont enregistré des évolutions favorables.

 Dépôts : + 21,3%

Evolution des dépôts de la


clientèle de la SGMB

20000
15000 Dépôts
10000 clientèle en
5000 millions de dhs
0
97

97

99

00

01
19

19

19

20

20

Au terme de l’année 2001, les dépôts clientèle se sont établis à 18,782


milliard de dirhams contre 15,480 milliards de dirhams en 2000, en hausse de
21.3 %.

Cette progression, supérieure à celle du système bancaire, a permis le net


renforcement de la part de marché domestique de la Société Générale Marocaine
de Banques à 10,7% contre 10% en 2000.

La part de marché globale s’est, pour sa part, appréciée de 0,5 points pour
atteindre 8.1%.

 Crédits par caisse : + 9.1%

Evolution des crédits à la


clientèle

20000
15000 Crédits à la
10000 clientèle en
5000 millions de dhs
0
97

97

99

00

01
19

19

19

20

20

5
Ressortant à 15,895 milliards de dirhams à fin 2001 contre 14.566
milliards de dirhams l’année précédente, les crédits par caisse se sont inscrits en
hausse de 9,1%.

La part de marché de la Société Générale Marocaine de Banques s’est ainsi


consolidée de 0,4 points pour s’établir, au 31 décembre 2001, à 10,8%.

 Crédits par signature : - 1,1%

Evolution des crédits par


signature

6500
6000 Crédits par
5500 signature en
5000 millions de dhs
4500
97

97

99

00

01
19

19

19

20

20

A fin 2001, les engagements par signature de la Société Générale


Marocaine de Banques se sont élevés à 5,879 milliards de dirhams, en recul de
1.1% par rapport à l’année précédente.

Le repli des encours du système bancaire a permis de porter la part de


marché de la Société Générale Marocaine de Banques à 13.3%, en hausse de près
de 1 point d’une année sur l’autre.

6
III- Le nouveau système d’information de la SGMB :

Le nouveau système d’information « SIGMA » : Système Informatique


de Modernisation des Agences, est développé par une société française : « Delta-
Informatique » et il est actuellement en exploitation dans 79 banques et dans 22
pays.

Il est une réponse aux objectifs de mutation de la SGMB pour :


 Développer une politique commerciale volontariste.
 Disposer d’un système d’informatique adapté à ses besoins et lui assurant
qualité, efficacité et sécurité.

Surtout que l’ancien système d’information « RTA » a atteint ses limites :


 Faible capacité d’évolution fonctionnelle
 Fréquence des incidents informatiques
 Faible niveau d’automatisation
 Faible sécurité dans le traitement des opérations

Le nouveau système d’information « SIGMA», était déployé de manière


progressive dans le réseau entre le 3ème trimestre 20021 et la fin du 2ème trimestre
2002.

Durant cette période, appelée phase transitoire, les deux systèmes


d’informations ( L’ancien RTA et le nouveau « SIGMA ») cohabitaient.

Dans cette partie, on va voir les domaines couverts et les domaines non
couverts par ce nouveau système, ainsi que ses apports pour le client, le personnel
et la banque.

7
1/ Les domaines couverts et les domaines non couverts par SIGMA :

 Les domaines couverts par SIGMA :

GESTION DES
OPERATIONS MOYENS DE COMPTES ET
DE GUICHET PAIEMENT DES CLIENTS
ET AUTRES

Opérations de COMPTES ET
Virements Création des clients
caisse : versements DES
retraits
CLIENTS ET
Gestion des chéquiers Prélèvements Ouverture de
AUTRE
automatiques compte

Chèques de banque Portefeuille chèques Gestion des


et certifiés et effets conditions

Traveller Cheques Compensation gestion des


utilisateurs

Ajustage de la Incidents de Gestion des OD et


caisse paiement OB( pièces
comptables )

Position compte

8
DEPOTS ET ETRANGER
ENGAGEMENTS

Crédits Transfert /
amortissables (PPO, Rapatriement
PPI)

Crédoc
Gestion des
autorisations

Remdoc
Cautions

MCNE
CDL

Swift
Garanties

BDC / CAT

9
 Les domaines non couverts par SIGMA :

Les opérations qui continueront à être traitées de la même manière qu’avant


l’introduction de SIGMA concernent les domaines suivants :

 Titres (opérations de bourse, OPCVM…)


 Assurance
 Monétique
 DCI
 Arrêté de comptes

2/ Les apports de SIGMA :

 Pour le client :
 Rapidité
 Sécurité
 Transparence (retour d’information)

 Pour le personnel :
 Allégement des procédures
 Sécurité
 Outil de gestion performant (meilleure connaissance du client)

 Pour la banque :
Traitement rapide et exhaustif
 Sécurité des opérations
 Outil de gestion performant (pilotage commercial et suivi des engagements)
 Rentabilité (perception automatique des commissions)

10
DEUXIEME PARTIE : Description des différents départements de l’agence

Organigramme de l’agence de Fès Boujloud

Directeur de l’agence

Adjoint de Directeur

Département clientèle privée Département clientèle commerciale

Service portefeuille Service clientèle des


particuliers

Service monétique et Service étranger


produit

Service visas-caisse Secrétariat de la


banque

11
I- Département clientèle privée:

1/ Service clientèle des particuliers :

a/ Conditions d’ouverture d’un compte:

La détention d’un compte en banque est devenue aujourd’hui une nécessité


parce qu’elle rend aisée la manipulation des espèces, préserve des risques de perte
des fonds, de vol et d’incendie tout en conférant la possibilité au titulaire de
bénéficier des services et des crédits bancaires. Mais quelles sont les conditions
d’ouverture d’un compte à la SGMB ?

Tous les renseignements concernant l’identité, la situation de famille et la


profession du titulaire du compte sont inscrits sur une fiche. (VOIR ANNEXE 1)
La banque demande en outre à son client de déposer sa signature sur une carte
(VOIR ANNEXE 2)
Ce spécimen de signature a une grande importance pour la banque, car il lui
permettra de contrôler la signature du client sur les documents, lettres ou
instructions qu’il lui enverra.
La banque enregistre toutes les ouvertures de comptes sur un livre d’ouverture de
compte, au fur et à mesure et sous un numéro d’ordre.
C’est ce numéro qui est attribué au compte lui-même et qui devient le numéro de
compte.
Il permet d’éviter les erreurs de personnes en cas d’homonymie et facilite le
travail de la banque.

Dans certains cas où le client se trouve dans l’impossibilité de donner lui-


même des instructions, son compte peut fonctionner sous la même signature du
titulaire ou d’un ou plusieurs mandataires, dont la procuration est toujours
révocable.

Lorsqu’une personne se présente pour l’ouverture d’un compte, les


conditions suivantes doivent être réalisées.

a1/ La connaissance du client :

La banque garde le droit de refuser l’ouverture d’un compte à toute


personne même pleinement capable si elle a de mauvais renseignements sur elle.

Pour prouver l’authenticité des renseignements concernant son identité, le


particulier présente à la banque une pièce officielle habituellement c’est la Carte
d’Identité Nationale et à défaut, un passeport ou un permis de conduite.
12
L’important est que sur ce document qui précise l’identité complète de l’intéressé,
soit opposée une photo.

Sur la pièce présentée, la banque relève :

 Le nom et prénom du client ;


 Son lieu et date de naissance ;
 Sa nationalité ;
 Son adresse ;
 Sa profession ;
 Sa situation de famille.

a2/ Conditions relatives à la capacité

La capacité civile des personnes physiques est déterminée par leur statut
personnel. Lorsqu’il s’agit des mineurs, ils doivent être représentés par leur tuteur,
et pour les interdits tels que les déments et les prodigues, ils doivent être
également représentés par un tuteur.

b/ Les dépôts :

Les dépôts de la clientèle des banques représentent la ressource la plus


importante des établissements bancaires et constituent l’essentiel de la masse
monétaire.

Pour les dépôts on distingue deux catégories : les dépôts à vue et les dépôts
à terme (ou à échéance).

b1/ Les dépôts à vue :

Les dépôts à vue représentent la plus grosse partie des dépôts de fonds de la
clientèle et sont répartis en :

 Le compte de chèque :

Compte de dépôts à vue non rémunéré, ouvert pour les besoins personnels
du titulaire. Point de départ entre la banque et le client, ouvrant sur un assez large
éventail futur.

13
L’ouverture du compte de chèque résulte, après vérification de l’identité, de
la profession, de la capacité et la nationalité du bénéficiaire, de son dépôt de
signature sur une fiche reprenant ses cordonnées et le numéro de sa C.I.N.
Un chéquier ne lui est délivré qu’après vérification de son adresse, par une lettre
de courtoisie, et de fiabilité de ses relations préalables avec les banques, auprès de
la centrale des incidents de paiement à B.A.M.

Ainsi, le compte est un contrat par lequel le banquier et son client


conviennent d’inscrire ensemble les opérations qu’ils effectueront, au débit ou au
crédit d’un compte dont seul le solde sera exigible et qui fait profiter son titulaire
de la facilité de son utilisation, de la souplesse de son fonctionnement, de la
gratuité de la plupart des opérations et de la possibilité de profiter de tous les
autres produits et services de la banque.

 Le compte sur carnet :

Appelé aussi compte de livret d’épargne, c’est un compte de dépôt à vue


rémunéré à 8,5% l’an pour encourager l’épargne des particuliers.

Le titulaire d’un compte sur carnet n’a pas droit à un chéquier. Il lui est
délivré plutôt un livret enregistrant les mouvements et les soldes.
Le solde du compte sur carnet doit obligatoirement se situer entre 100 et 150 000
DH et les montants de chaque opération doivent être de 100 DH, sauf pour les
intérêts.
Ils sont portés sur le solde quotidien du compte en ramenant toute opération de
crédit ou de débit respectivement au premier jour de la quinzaine ou au dernier
jour de quinzaine qui précède.

Donc c’est un compte spécial sur lequel sont servis les intérêts pour
lesquels il est délivré un carnet destiné à enregistrer les opérations de versements
et les montants du solde du compte.

 Les comptes collectifs :

C’est un compte de chèque ouvert à 2 ou plusieurs personnes. Les co-


titulaires s’engagent mutuellement et conjointement ou séparément et, selon le
cas, le compte fonctionnera sur leurs signatures conjointes ou séparées.

b2/ Les dépôts à terme :

Les dépôts à terme sont constitués par :


14
 Les comptes à terme :

Ils portent des échéances qui sont déterminées à l ‘avance par les déposants
et produisent des intérêts, qui augmentent en fonction de la durée choisie.
Laquelle durée ne peut être inférieure à trois mois.
Les taux en vigueur sont détaillés comme suit :

Durée Taux
3 mois 5,75
6 mois 6,25
12 mois 6,75

 Les bons de caisse :

C’est un titre acheté par le client pour les mêmes durées et taux d’intérêts
que le compte à terme. A la différence de ce dernier, le bon de caisse est
négociable entre personnes physiques ou morales avant la date de son échéance.

c/ Les crédits :

Les crédits bancaires constituent les emplois bancaires les plus importants.
Ils présentent les facilités accordées à la clientèle pour bénéficier d’une gamme de
services très riche. De son côté, la SGMB consacre à chaque catégorie de
clientèle un crédit spécifié, qu’on détaillera comme suit :

c1/ Prêt Personnel Ordinaire (PPO)

Ce genre de prêt n’est greffé d’aucune garantie, hormis celle que confère la
personnalité même du débiteur, notamment : sa valeur morale, son sérieux dans
les affaires, son honorabilité et sa solvabilité (situation personnelle ou moyens de
paiement)
Les personnes désireuses d’avoir un PPO, adressent une demande au chef
d’agence. Cette demande est présentée sous forme d’un dossier renfermant les
différents documents et renseignements suivants :

 Fiche d’ouverture d’un PPO ;


 Attestation de salaire ;
 Billet à ordre signé à blanc ;
 Bulletin d’affiliation d’assurance de crédit ;
15
 Reconnaissance de dette remplie et livrée par la banque à son client pour la
légaliser ;
 Domiciliation de salaire, certifiant que la banque recevra d’une manière
permanente un versement espèce.

c2/ Prêt Personnel Immobilier (PPI) :

Ce prêt est consacré au client voulant acheter, acquérir ou construire un


logement. Ce prêt est accordé à condition de présenter à la banque une garantie
réelle, qui sera la plupart du temps une hypothèque de l’immeuble en question.

c3/ Prêt Personnel Etudiant (PPE) :

Ce prêt est réservé au client-étudiant ou bien à son tuteur. Ce dernier, doit


porter à la banque une caution pour l’obtention d’un prêt.

c4/ Prêt Personnel Cadres et Professions libérales :

Ce genre de prêt est destiné à la clientèle voulant ouvrir un bureau ou un


cabinet.
Une fois le prêt est accordé, la banque procède au prélèvement d’une fraction du
prêt, des intérêts et des commissions.

16
2/ Service monétique et produit :

a/ Les cartes magnétiques :

La carte de guichet automatique permet au client de disposer plus


facilement et plus rapidement de son argent lors de ses déplacements au Maroc.
C’est un service pratique conçu pour éviter aux clients les contraintes des horaires
d’ouverture des agences.
On trouve :

 La carte Horizon:

C’est un moyen qui permet au client de retirer de l’argent auprès de tous les
guichets automatiques et de toutes les agences affiliées au réseau Interbank.
Ni chéquier, ni pièce d’identité ne sont exigés pour les paiements. Avec cette
carte, les clients peuvent bénéficier automatiquement d’une assurance décès –
accidentel pouvant atteindre 250 000 DH et régler leurs dépenses auprès des
commerçants, des hôtels, des restaurants, stations service, etc. avec une simple
signature. (VOIR ANNEXE 3)

 La carte Visa Interbank :

Elle permet aux clients de régler leurs dépenses auprès d’un large réseau de
commerçants du Maroc et de retirer leur agent auprès de tous les guichets
automatiques et de toutes les agences affiliées au réseau Interbank dans
l’ensemble du royaume.

 La carte Déclic:

C’est la certitude pour le client de pouvoir disposer de l’argent partout et à


tout moment. Cette carte a été créée parce que le client a parfois besoin de
liquidités aux moments les plus imprévus. Ainsi son argent est accessible 24 H sur
24 dans tous les guichets Interbank du royaume.

 La carte Elite:

Proposée à une clientèle choisie, la carte Elite ; c’est le privilège d’un


instrument de paiement prestigieux, de services uniques.
Elle permet de retirer 8000 DH par semaine dans les guichets automatiques
de la SGMB dont 2000 DH par semaine dans les guichets des autres banques du
réseau Interbank, régler les achats en toute sécurité auprès d’un large réseau de
commerçants.
La carte Elite c’est aussi le plaisir de réserver aux clients un accueil
privilégié dans toutes les agences de la SGMB et de leur offrir des réductions
17
importantes dans le monde entier dans un grand nombre d’hôtels et chez les plus
importants loueurs de véhicules.

 La Master – Card:

C’est une carte de paiement à l’étranger pour les exportateurs titulaires d’un
compte ouvert en DH convertible.

 La carte dynamique:

C’est une carte privative de retrait en ligne sur les guichets de la SGMB.
Elle est acceptée seulement sur les GAB de la SGMB et le retrait ne peut être
réalisé que si le solde du compte le permet.

b/ Autres produits :

Pour attirer et conserver sa clientèle, la SGMB leur propose un certain


nombre de services qui répondent à leurs besoins.

En fait, La banque a adopté un nouveau métier d’intermédiation entre ses


clients et certains organismes financiers ou de services pour les servir ainsi au
mieux en leur facilitant l’accès à des services garantis à un moindre coût en
prenant en charge l’essentiel des travaux administratifs (constitution du dossier,
correspondance, réabonnement, remboursement…)

Ainsi, la SGMB a passé des accords avec certains organismes :

 Le contrat d’assistance général couvre 24 H sur 24, au Maroc et à


l’étranger et pour toute la famille de l’adhérent, tous les risques liés aux
déplacements privés et professionnels avec son véhicule ou tout autre moyen.

 Le contrat d’assurance hospitalisation général permet la couverture de


toutes les dépenses de santé liées à une hospitalisation du client et lui assure une
indemnisation sous forme de complément de revenu. (VOIR ANNEXE 4)

 Le contrat Vital Education permet de préparer un capital dont les enfants


des clients pourront profiter à leur 18 ème anniversaire ou au plus tard à l’âge de 25
ans. Les clients peuvent choisir les périodicités de leurs versements programmés
(mensuels ou annuels), et ce, à partir de 200 DH par mois. (VOIR ANNEXE 5)

 Un compte spécial d’épargne dit « Plan d’épargne retraite » peut être


ouvert auprès de la banque. Il est conçu pour permettre la constitution d’une
18
retraite principale pour les clients qui n’adhérent à aucun régime de retraite ou un
complément à la retraite principale dont le montant est généralement faible.

3/ Service Visas – Caisse :

a/ Le versement d’espèces :

Les versements sont au nombre de quatre :


 Versement espèce sur place.
 Versement espèce sur compte sur carnet.
 Versement espèce déplacé.
 Versement espèce déplacé sur compte sur carnet.

Grâce au nouveau système d’information « SIGMA», on peut saisir cette


opération automatiquement et obtenir un bordereau de versement sur lequel
figurent le nom du titulaire du compte, le n° de compte, le montant et la date de
l’opération et la signature de celui qui a versé l’argent.
Un double de bordereau est remis à celui qui verse pour lui servir de reçu.
Un versement d’espèce peut être fait par n’importe quelle personne et pas
seulement le titulaire du compte ou son mandataire. La banque ne contrôle pas
l’identité de celui qui verse puisque le versement ne risque pas de léser son
client.

S’il s’agit d’un versement sur compte sur carnet, l’opération est saisie
manuellement sur le carnet, et automatiquement pour donner un double de
bordereau au client.

b/ Le retrait d’argent :

Cette opération peut être exercée par le client ou par un tiers.

Lorsqu’il s’agit d‘un retrait fait par le client à son profit, il peut être fait par
un chèque client ou par un guichet.
De même, les retraits de fonds peuvent être exercés par un tiers, dans ce cas, il est
nécessaire de vérifier que la signature du client est conforme en consultant son
spécimen et prendre l’identité du porteur du chèque (nom, n° CIN, adresse et
validité de CIN) comme il doit signer au verso de ce dernier.
Après le positionnement, on rapporte la séquence sur le chèque et le remet au
caissier pour le paiement de la somme.

19
On distingue trois types de retraits :

 Retrait espèce sur place ;


 Retrait espèce placé sur compte sur carnet ;
 Retrait espèce déplacé sur compte sur carnet.

b1/ Retrait espèce sur place :

C’est un prélèvement par chèque effectué par le titulaire du compte ou par


une tierce personne sur le compte domicilié à l’agence.

Cette opération se déroule comme suivant :


 Contrôler l’existence de la provision.
 Vérifier l’identité du bénéficiaire.
 S’assurer de la conformité de la signature.

b2/ Retrait espèce placé sur compte sur carnet :

C’est un prélèvement par chèque guichet effectué par le titulaire du compte


ou son mandataire sur présentation du carnet.
Cette opération se déroule comme suivant :

 Vérifier l’identité du bénéficiaire.


 Emarger le retrait sur le livret.
 Etablir un chèque guichet.

b3/ Retrait espèce déplacé sur compte sur carnet :

C’est un prélèvement par chèque guichet effectué par le titulaire du compte


ou son mandataire sur présentation du carnet au guichet d’une autre agence.

Pour le déroulement de cette opération, il faut :


 Vérifier l’identité du bénéficiaire.
 Contrôler la régularité du chèque.
 S’assurer que le montant de retrait est supérieur ou égal à 100DHS.
 S’assurer que le montant de retrait est inférieur à 2000 DHS par période de 7
jours.
 Demander l’accord préalable de l’agence domiciliataire du compte pour un
retrait dépassant 2000 DHS.

20
c/ La remise de chèque :

Sur un bordereau de remise de chèques ( sur ou hors place), le guichetier


remplit les informations nécessaires, puis il remet un exemplaire au client, sur
lequel il a mis le « cachet reçu », tandis qu’il garde l’original et le chèque pour les
remettre soit au service « compensation », soit au service « portefeuille », qui à
leur tour effectuant les traitements nécessaires. ( VOIR ANNEXE 6)

21
II- Département clientèle commerciale :

A- La structure de ce département :

1/ Service portefeuille :

Les opérations de ce service sont exécutées de manière attentive et peuvent être


classées en 5 rubriques :

a/ Encaissement :

a1/ Pour les chèques

Les chèques pris en charge par le service portefeuille, sont ceux présentés
par la clientèle de l’agence de Fès Boujloud dont la particularité est le lieu
d’émission qui est autre que l’agence, autrement dit, il s’agit d’une autre agence,
qu’elle soit d’une agence du réseau de la SGMB ou d’une agence d’une autre
banque.

Pour le traitement de ces chèques, le responsable procède de la manière suivante :


 Trier les chèques par banque.
 Mettre le cachet « compensé » à l’endos de chaque chèque.
 Etablir une fiche comptable.
 Saisir les informations nécessaires sur terminal.

Une fois ces tâches sont accomplies, le bordereau d’envoi sera établi pour
envoyer ces chèques au siège, qui se chargera de les diffuser aux agences du
réseau en question (VOIR ANNEXE 7)

a2/ Pour les effets

Il s’agit des effets présentés par les clients de l’agence et dont ils sont
tireurs. Ces valeurs suivent la même procédure que les chèques.

Toutefois, il faut distinguer entre :


 Les clients ayant des comptes préférentiels (ex : ligne d’escompte), ces
comptes seront crédités immédiatement.
 Les autres valeurs seront prises à l’encaissement, et ne seront créditées
qu’après avoir l’avis du sort avec mention « payé »

22
Par la suite ces effets seront soit :
 Présentés au service « compensation », qui va à son tour les échanger contre
d’autres dans la chambre de compensation de la place (c’est le cas des effets
domiciliés par des agences bancaires de Fès)
 Ou bien envoyés aux agences de la SGMB concernées ( c’est le cas des effets
domiciliés hors place)

Pour les valeurs qui seront rejetées par les autres banques, elles seront
enregistrées dans un registre des impayés, ensuite remis à nouveau aux clients
concernés.

b/ Escompte :

On entend par escompte tout avancement de fonds moyennant des intérêts.


Quand une entreprise détient des créances non échues sur ses clients et qu’elle a
besoin de fonds, elle peut anticiper ses rentrées en cédant à la SGMB les effets
représentatifs de ses créances.

En échange de l’effet de commerce non échu qui lui est endossé par le
porteur, la banque verse à celui-ci une somme égale au montant de l’effet,
déduction faite des agios.
Les agios comprennent l’intérêt de la somme versée calculée d’après le temps
restant à couvrir jusqu’à l’échéance, des commissions fixes et proportionnelles et
des frais divers.

Cette opération d’escompte présente pour la banque un double risque :


 Un risque d’immobilisation, qui est pour la banque le risque de ne plus
disposer de fonds pour rembourser ses déposants. La banque peut écarter ce
risque en vendant à BANK AL MAGHRIB l’effet escompté.
 Un risque de non-remboursement au cas où le tiré ne s’acquitterait pas de sa
dette.

L’escompte manque de souplesse pour le client ; celui-ci n’a pas toujours


en portefeuille des effets du montant et de la durée nécessaire à l’équilibre de sa
trésorerie, dans ce cas les crédits par caisse demeurent plus souples.

Donc lors d’une transaction commerciale, l’acheteur bénéficie souvent d’un


délai de paiement. Par ailleurs, le vendeur transforme sa créance sur l’acheteur
par un engagement écrit, matérialisé par un effet de commerce payable à une
échéance convenue. Cependant, pour des raisons de trésorerie, le vendeur peut ne
pas attendre l’échéance pour se faire payer et céder sa créance à sa banque contre
règlement immédiat ; Moyennant un taux d’intérêt, donc ainsi, l’escompte est une
23
cession de créance qui implique le transfert de la propriété de l’effet de commerce
au banquier.

c/ Recouvrement :

Cette opération consiste à recevoir des valeurs émanant du réseau de la


banque en vue de leur présentation au paiement, c’est ainsi que l’agence remettant
doit se dessaisir matériellement et comptablement des valeurs à recouvrir, ces
dernières sont soit :Payables sur les caisses de l’agence, soit payables auprès des
autres banques de la place.

En cas de paiement, l’agence chargée du recouvrement doit aviser l’agence


remettante. Par contre, en cas de non-paiement, les valeurs à recouvrir sont, ou
bien renvoyées aux agences remettantes ou bien protestées sur place par l’agence
chargée du paiement.

d/ Virement

Avant d’entamer la procédure réservée aux virements, il s’avère important


de définir un virement. M. A.Berrada, dans son ouvrage : « Techniques de
banque et de crédit au Maroc » affirme que : « Le virement est le moyen par
lequel un client (donneur d’ordre) donne l’ordre à son banquier de prélever une
certaine somme sur son compte en vue de la transférer sur un autre compte lui
appartenant ou appartenant à une tierce personne (bénéficiaire) »

Au sein du service portefeuille, le responsable une fois qu’il a reçu l’ordre


du client, il remplit un imprimé de virement, sur lequel il inscrit le nom du
donneur d’ordre, du bénéficiaire et le montant à transférer.
Toutefois, il est nécessaire de distinguer entre les virements directs et les
virements indirects.

d1- Les virements directs :

Ils sont de deux natures :

 Ceux qui sont exécutés très simplement auprès d’une même agence, par le
débit du compte du donneur d’ordre et le crédit du compte bénéficiaire.

24
 Ceux qui sont exécutés par le biais d’un compte de liaison entre 2 agences
différentes de la même banque ou entre une agence et un correspondant.

SGMB SGMB
Fès Boujloud Rabat
Compte de liaison

Débit : donneur d’ordre Crédit : bénéficiaire

d2/ Les virements indirects :

Ils sont également de 2 natures :

 Ceux dont l’exécution transite directement par la chambre de compensation :


comptes domiciliés auprès de banques différentes installées cependant dans la
même ville.

SGMB BP
Fès Boujloud Compte de liaison Fès Médina

Débit : donneur d’ordre Crédit : bénéficiaire

 Ceux qui transitent par le biais d’un compte de liaison avant d’être compensés :
Comptes domiciliés auprès de banques différentes, installées dans des villes
différentes.

SGMB SGMB BMCI


Fès Boujloud Rabat Rabat
compte de Compensation
liaison

Débit : donneur d’ordre Crédit : bénéficiaire

25
2/ Service étranger :

a/ Le service financier :

a1/ Les dotations :

Le service financier s’occupe de la gestion des différents types de comptes


spéciaux dont les titulaires sont en relation sociale, d’affaire ou de nationalité
avec l’étranger et de tous les transferts reçus et émis en dehors d’un cadre
commercial.

 Les dotations :

Elles sont multiples et se présentent comme suit :

 Dotation Touristique :

Elle est octroyée exclusivement aux personnes physiques de nationalité


marocaine détentrices d’un passeport valide désirant effectuer un voyage à
l’étranger.
Elle est de l’ordre de 10 .000 DH par personne et par passeport et doit être
rétrocédée à la banque vendeuse.

 Dotation Voyages d’Affaires :

Elle est de l’ordre de 40.000 DH pour les PME.


Pour les grandes entreprises, elle est octroyée en fonction de leur chiffre d’affaire
annuel qui est de l’ordre de 10%.

 Dotation Autres voyages Professionnels :

Elle concerne les personnes physiques ou morales exerçant une activité


d’ordre privé telle que les professions libérales. Elle est de l’ordre de 20.000 DH.

 Dotation Scolarité Départ :

Elle concerne essentiellement les étudiants marocains boursiers ou non


boursiers poursuivant des études supérieures à l’étranger. Elle est de l’ordre de
10.000 DH.

 Transfert des frais de scolarité à l’étranger :

Il concerne essentiellement les étudiants boursiers ou non boursiers et se


fixe comme suit :
26
 4.000 DH par mois pour les étudiants boursiers.
 6.000 DH par mois pour les étudiants non boursiers.

 Transfert de loyer :

Les banques intermédiaires agrées peuvent pour les étudiants locataires


d ‘un logement effectuer le transfert du loyer en faveur du propriétaire étranger.

 Soins médicaux :

L’allocation de devises est de l’ordre de 20.000 DH et concerne toutes les


personnes physiques ayant besoin sur ordre du médecin d’une hospitalisation à
l’étranger.

 Les virements reçus :

Le bénéficiaire du virement reçu est une personne ayant son compte à


l’agence de Fès Boujloud, alors que le donneur d’ordre est résident à l’étranger.
Une fois l’avis de virement est arrivé à l’agence, le banquier procède à la cession
de devise pour la conversion en dirhams. Par la suite le compte du bénéficiaire
sera crédité de la valeur équivalente.

Grâce à «Western Union », même les personnes qui n’ont pas de comptes
chez la SGMB peuvent recevoir les transferts du Maroc ou de l’étranger. Il suffit
de remplir un formulaire qui contient entre autres les informations suivantes :
 Le nom de l’expéditeur.
 Le nom du bénéficiaire.
 Le numéro de code que reçoit l’expéditeur lors de l’envoi de l’argent.
(VOIR ANNEXE 8)

 Les différents types de comptes :

 Les comptes en dirhams convertibles :

C’est une possibilité offerte aux personnes physiques ou morales


étrangères résidant ainsi qu’aux ressortissants marocains à l’étranger pour
encourager les dépôts et pour faciliter les opérations ou transactions de ces
personnes avec le Maroc.

Ce compte peut être alimenté par des billets de banque en monnaie


étrangère, par des chèques de voyage libellés, chèques payables à l’étranger, des
devises, par le débit d’un autre compte de même nature.

27
 Les comptes en devises, comptes d’attente et comptes de capital :

Ce sont des comptes ouverts aux personnes étrangères en vue de faciliter le


transfert de leurs économies vers leur pays.
La gestion de ces différents comptes suppose une parfaite connaissance de
la réglementation des changes qui, malgré les délégations aux banques, prévoit
des sanctions lourdes pour tout transfert induit.

b/ L’activité change :

Ayant au préalable une autorisation de l’office des changes, la SGMB peut


vendre des devises sous forme de billets de banque, le client doit verser le prix en
dirhams lorsqu’il désire se rendre à l’étranger.

Inversement, si un voyageur étranger se trouvant au Maroc possède des


billets de banques ou chèques de voyage libellés, il peut les vendre à la SGMB
qui lui en versera le prix en dirhams. Ces opérations d’achat et de vente
s’appellent le change manuel. Il peut se faire au comptant (SPOT) ou à terme, ce
qui permet à la clientèle de couvrir son risque de change.

Cependant, il y a certaines règles à respecter :


 Il faut s’assurer que les billets de banque et monnaies étrangères, présentés
pour être changés relèvent des devises cotées par BAM.
 Les pièces de monnaie ne sont pas acceptées pour le change.
 Il faut vérifier les billets de banques et les chèques de voyage pour qu’il n’y ait
aucune falsification des devises, aucune contrefaçon et aucune opposition.
 Il faut vérifier l’identité du client lors de la vente des devises.
 Il faut vérifier la conformité de la signature du client portée sur les chèques de
voyage.

28
3/ Secrétariat de la banque :

Pour consentir des crédits il ne suffit pas pour une banque que les besoins
de sa clientèle soient bien déterminés et qu’ils lui procurent un certain
apaisement, encore faut-il qu’ils soient conformes aux objectifs qu’elle s’est fixé
et qu’ils tiennent compte de ses contraintes.

Ainsi l’activité du secrétariat de banque apparaît très important, dans la


mesure où elle consiste à étudier les dossiers de crédits.
En ce qui concerne la SGMB, pour accorder une facilité de caisse elle exige une
caution constituée soit par un nantissement de fonds de commerce ( c’est le cas
d’une personne morale), soit par une hypothèque de logement (c’est le cas d’une
personne physique).

Par la suite, le client étant bénéficiaire d’une facilité de caisse d’une telle
somme (dont le plafond est déterminé en fonction des besoins du client. Ce
plafond n’excède généralement pas un mois de son chiffre d’affaire ou à défaut un
mois du mouvement crédit du client), le responsable de secrétariat de banque est
tenu de la marche du compte de ce client. Cette dernière qui est effectuée
matériellement sur une fiche de position, sur des états récapitulatifs mensuels,
donne des indications précieuses sur la situation de développement des affaires
clients. Elle permet notamment au banquier de déceler les difficultés passagères,
permanentes ou chroniques des clients et ainsi les moyens d’y parer ou d’y
remédier.

Cette marche de compte doit illustrer un mouvement pouvant être aussi


bien au crédit qu’au débit sans dépasser l’autorisation ou la facilité de caisse
accordée par la banque. Cette dernière bénéficie en contre partie des taux
d’intérêts et des commissions sur le crédit octroyé au client.

29
B- Les opérations traitées dans ce département :

1/ L’ouverture de compte :

La SGMB offre aux entreprises le même service qu’aux particuliers. Ainsi


le compte d’une entreprise fonctionne comme celui d’un particulier. La banque
enregistre au crédit du compte toutes les sommes que son client lui remet ou
qu’elle reçoit pour lui et elle enregistre au débit du compte l’argent qu’elle
prélève au compte de son client pour le lui verser ou pour le remettre à une autre
personne.

C’est par des versements espèces ou par des remises de chèques dont elle
est bénéficiaire que l’entreprise alimente son compte.
L’entreprise pourra alors effectuer des dépôts et retraits dans les formes
habituelles, versements et retraits d’espèces, encaissements et règlements de
chèques, émissions et réceptions des virements.

Par l’accréditif, elle pourra demander à sa banque de mettre des fonds à sa


disposition sur une autre place, ce qui est souvent pratique pour une entreprise
travaillant à l’échelon régional ou national.

En outre, elle pourra charger sa banque de payer les effets de commerce


dont elle « tiré » et d’encaisser les effets dont elle est bénéficiaire.

Le banquier, en tant que commerçant, recherche la clientèle des entreprises


commerciales.
Cette clientèle lui tient à cœur à double titre :
 Accroissement des dépôts.
 Accroissement des profits bancaires par l’utilisation des crédits de toute sorte.

Malgré cette importance pour le banquier, ce dernier ne manquera pas de


prendre certaines précautions préalables avant une entrée en relation.

Une personne morale n’a pas d’existence « physique », il conviendra en


particulier de :
 Vérifier l’existence juridique de cette personne.
 Se faire produire :
 Le numéro d’imposition à l’impôt de patente ;
 Un exemplaire des statuts à jour ;
 Les extraits de publication (B.O et journal d’annonces légales)
 Un extrait de registre de commerce ;
 La délibération nommant les représentants de la personne morale, les pouvoirs
des personnes habilitées à faire fonctionner le compte bancaire et identification de
ces personnes.
30
Au cas où l’entreprise solliciterait des concours, on prendra soin de vérifier
si ses statuts lui permettent de contracter des emprunts.

Autant de précautions préalables prises dans un souci d’efficacité et de


conscience professionnelle certes, mais aussi et surtout en tenant compte de
précepte fondamental :
Toujours traiter les opérations juridiquement valables.

31
2/ La gestion des crédits commerciaux :

Il y’a différentes façons d’appréhender la nature des crédits. Le banquier fait


souvent la distinction entre :

 Les crédits par découvert : qui sont gérés suivant la balance générale des
comptes.

 Les crédits par escompte : dont la gestion suppose la tenue des fiches de
renseignements sur les tirés.

 Les crédits par signature : sont surveillés sur les états détaillés de cautions
administratives ou douanières ou également par des répertoires et échéanciers de
domiciliation et de réalisation des crédits documentaires.

 Les crédits d’investissement : Ils financent l’acquisition des terrains à usage de


construction, terrains agricoles, immeubles de rapport, immeubles à usage
commercial, fonds de commerce, matériel d’occasion et autres investissements.

 Le crédit jeunes promoteurs : Il vise le financement de la première installation


dans le cadre d’une affaire personnelle. Ce sont en général les diplômés de
l’enseignement supérieur ou de la formation professionnelle qui en bénéficient.

 Le crédit logement : ce crédit finance la construction ou l’acquisition d’un


logement neuf ou ancien destiné à l’habitation personnelle ou familiale.

32
3/ Les garanties :

Les garanties prises dans le cadre des opérations de crédit, apparaissant


comme le moyen dont dispose la banque, pour s’assurer du paiement de ses droits
sur un débiteur.
Elles sont répertoriées comme suit :

 Garanties personnelles : se fondent sur l’affectation d’un bien à la garantie du


paiement d’une dette et reposent sur la situation du garant et sur son risque
d’insolvabilité.

 Garanties particulières : constituent des promesses ou engagements moraux.


Cependant, elles ne sont pas dépourvues d’intérêt puisqu’elles constituent un
engagement écrit pouvant justifier la mauvaise foi du client en cas de litige.

 Les assurances garanties : permettent de garantir jusqu’à concurrence d’une


somme préalablement fixée, les différents sinistres susceptibles d’affecter les
biens meubles et immeubles affectés en garantie ou les événements pouvant
affecter la vie du client débiteur (invalidité, décès accidentel)

Ainsi, la SGMB accompagne la création et le développement de très


nombreuses entreprises qui façonnent le tissu économique marocain, en étant l’un
des acteurs les plus dynamiques de leur financement.

33
Conclusion

En conclusion, on peut constater que la SGMB est une banque ouverte sur
les grandes, attentives aux besoins de la clientèle privée, soucieuse de l’épargne et
son épanouissement, conseillère des sociétés introduites en bourse (à travers
l’émission télévisée diffusée sur « 2M » et intitulé « Flash Bourse »), et
pourvoyeuse de crédits rapides.

En plus, la SGMB ne manque aucune occasion pour marquer sa présence.


Ainsi, elle sponsorise les éditions du grand prix Hassan II de tennis pour montrer
son attachement aux valeurs sportives. Elle soutient également la Fondation
Zakoura qui investit dans le champ de droits de l’homme et effectivement
d’autres activités prouvant que la SGMB est toujours à l’écoute de son
environnement.

La SGMB est aussi un organisme complexe où tous les services travaillent


en parfaite collaboration de manière optimale, dans le but d’offrir les meilleurs
services possibles à la clientèle.

Mais, on peut remarquer que la banque reste dépendante en matière de


gestion des taux créditeurs et débiteurs et de la réglementation de change.

Finalement, mon stage à la SGMB m’a permis d’une part de concrétiser


mes connaissances, et d’autre part de concevoir l’importance de la banque,
comme étant un agent économique opérant et influant de près ou de loin
l’environnement financier aussi bien national qu’international.

34

Vous aimerez peut-être aussi