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Février 2009
SOMMAIRE
INTRODUCTION ........................................................................................................... 3
CONCLUSION .............................................................................................................. 45
ANNEXES ..................................................................................................................... 47
Annexe 1 : Présentation des accords de libre-échange............................................................................................ 48
Annexe 2 : Equations de spécification des comportements des agents économiques ........................................... 60
Annexe 3 : Tableaux des résultats de la simulation n°1 .......................................................................................... 81
Annexe 4 : Tableaux des résultats de la simulation n°2 .......................................................................................... 94
Annexe 5 : Aperçu sur la méthode « entropie ».................................................................................................... 107
2
Introduction
Le Maroc est l’un des pays précurseurs en Afrique et dans le monde arabe à avoir opté
pour la libéralisation de son économie et de ses échanges, et ce depuis le début des
années 80 dans le cadre du Programme d’Ajustement Structurel. Cette politique s’est
renforcée par l’adoption d’une nouvelle génération de réformes volontaristes qui a porté
principalement sur l’élimination des mesures non tarifaires tant à l’importation qu’à
l’exportation, la simplification du système de taxation des importations et la
rationalisation du tarif douanier.
Les facilités induites par ces accords sont des exonérations ou des réductions
progressives de droits de douanes ainsi que l’abolition des barrières non tarifaires et
l’instauration des mécanismes de sauvegarde du marché domestique.
La libéralisation et ses exigences sont perçues comme un défi global pour l’économie
marocaine dans son ensemble, notamment pour les producteurs de biens et services qui
seront de plus en plus exposés à la concurrence des produits importés. Ces accords
impliquent des risques surtout à court terme, mais également des opportunités à moyen
et long termes.
Par ailleurs, il est à préciser que pour la majorité des accords, le passage au libre-
échange est progressivement mis en œuvre. La situation actuelle de notre économie et
l’efficacité des ajustements qui s’effectueraient pendant la période de transition vont
certainement conditionner la nature et l’ampleur des bénéfices à tirer de ces accords.
3
Néanmoins, cette ouverture a d’ores et déjà commencé à creuser l’écart entre les droits
de douane communs (dits NPF) et ceux préférentiels appliqués dans le cadre desdits
accords. Ces écarts pourraient engendrer un détournement du commerce vers les
origines préférentielles, ce qui constituerait un manque à gagner en devises. De ce fait,
il est nécessaire de rechercher un écart de taxation optimal entre le régime préférentiel
et le régime de droit commun. C’est dans ce but qu’une réforme tarifaire globale est en
cours d’étude visant une meilleure rationalisation du tarif douanier.
En outre, à travers cette étude, il sera procédé à la mise en évidence du bien fondé du
lancement de plans sectoriels notamment dans les secteurs du tourisme et de
l’industrie. Ces plans sectoriels sont à même de renforcer l’offre du Maroc en biens et
services et profiter au mieux des opportunités offertes par les accords de libre-échange.
Cette modélisation se base sur la formalisation des comportements de tous les agents
économiques et sur la simulation des chocs liés aux démantèlements tarifaires
programmés et à la mise en œuvre des plan sectoriels.
Ce type de modélisation est de nature à capter les effets des politiques économiques et
commerciales à entreprendre sur toutes les composantes de l’économie.
L’étape suivante consiste à spécifier les comportements des agents et des branches
d’activités retenus. Ces comportements sont traduits en équations mathématiques tout
en respectant à la fois la théorie économique de base, la logique du modèle et les
simulations à effectuer.
4
1. Etablissement de la matrice de comptabilité sociale
1.1. Aperçu conceptuel
La MCS est basée sur le principe comptable de l'égalité entre les ressources et les
emplois aussi bien au niveau global qu’au niveau de chaque agent économique. En
effet, dans une MCS tous les flux comptables de recettes et de dépenses relatives aux
opérations effectuées par les agents économiques sont enregistrés pour la période
considérée.
Les recettes sont enregistrées en lignes et les dépenses en colonnes. Chaque flux
monétaire fij définit ainsi une dépense du compte j et une recette du compte i. Ceci
implique que pour tout compte k d’une matrice de comptabilité sociale, l’égalité entre
les ressources et les emplois est assurée :
f f
j
kj
i
ik
Dans la pratique l’élaboration d’un tel document comptable se heurte souvent à diverses
contraintes, notamment le manque de données susceptibles de répondre à la
problématique traitée, ainsi qu’une meilleure conception de la structure comptable
traduisant ladite problématique.
L’établissement d’une MCS est une tâche ardue, car elle conditionne la réussite et la
fiabilité de la modélisation à opérer, ce qui nécessite suffisamment de temps en vue de
bien identifier les différentes composantes de la problématique étudiée, la conception
de la structure comptable adéquate et la collecte des données nécessaires à
l’élaboration de cette matrice.
5
Les principales étapes de la construction d’une MCS peuvent être schématisées comme
suit :
Sur le plan de la modélisation, une MCS constitue une première étape, parfois implicite,
pour construire un Modèle Calculable d’Équilibre Général (MCEG). Prise toute seule, une
MCS est aussi une spécification linéaire multi-sectorielle qui retrace un ensemble de
relations entre les agents et les secteurs pour une année donnée.
Elle peut à elle seule fournir beaucoup de renseignements intéressants. Elle est parfois
utilisée pour déduire des multiplicateurs à prix fixes comme ceux déduits à partir des
analyses classiques des modèles input-output. Si l'hypothèse de la fixité des prix est
écartée en rendant ces prix endogènes aux modèles et en spécifiant les comportements
des agents et les structures des marchés en place, on se retrouve dans un MCEG. La
MCS devient alors la source des données sur laquelle se base la procédure du calibrage
du modèle.
La structure de la MCS marocaine établie pour le présent travail a été établie sur la base
des documents de synthèse établis par le Haut commissariat au Plan (Direction de la
Statistique) au titre de l’année 2003.
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Quant aux transferts entre les gents économiques (l’Etat, les entreprises, les ménages
et le reste du monde), ils ont été constitués à partir du Tableau des Comptes
Economiques Intégrés (TCEI).
Par ailleurs, il convient de préciser que la présente MCS ne contient que les grandeurs
réelles de l’économie et n’intègre pas la sphère financière de l’économie marocaine.
Par conséquent, la structure de la MCS établie dans le cadre de ce travail est composée
des parties suivantes :
- facteurs de production,
- agents économiques,
- branches d’activité,
- biens et services,
- financement de la FBCF et de la variation des stocks (épargne).
Deux facteurs de production sont retenus dans le cadre de ce travail, à savoir le travail
et le capital.
Concernant la mobilité des facteurs, il est supposé que le travail est homogène entre les
différentes branches d’activités, alors que le capital demeure spécifique à chaque
branche.
Les rémunérations perçues par les facteurs de production sont constituées des salaires
en contrepartie du travail effectué au profit des branches d’activités et de l’excédent
brut d’exploitation qui est la rémunération du facteur capital utilisé dans la production.
Ménages
Entreprises non financières
Entreprises financières
Etat
Reste du monde (désagrégé en 5 agents à savoir l’UE, les pays arabes, l’USA, la
Turquie et les autres pays).
7
1.2.2.1. Ménages
Selon le nouveau Système de comptabilité nationale, le secteur des ménages regroupe les
ménages dans leur fonction de consommation et les entrepreneurs individuels. Ces
derniers sont les propriétaires des entreprises ou des unités de production ne disposant
pas de comptabilité complète pour décrire leurs activités. Les institutions sans but lucratif
au service des ménages (ISBLSM) sont aussi regroupées avec les ménages.
Les ressources des ménages se sont chiffrées à 402,5 milliards de dirhams en 2003 et
proviennent des salaires perçus du facteur travail qui est de 150,8 milliards de dirhams
ainsi que 164,6 milliards de dirhams au titre de l’excèdent brut d’exploitation.
En emplois, ces revenus sont essentiellement utilisés dans les paiements des revenus de
propriété (7,2 milliards de dirhams), des dépenses de consommation finale à hauteur de
274,2 milliards de dirhams, et le reste des revenus est affecté aux transferts à d’autres
agents, tels que les impôts courants sur le revenu (20,1 milliards de dirhams), les
cotisations sociales (27,7 milliards de dirhams) et autres transferts courants (9,8
milliards de dirhams).
De ce fait, les ressources des ménages ont largement couvert leurs emplois tout en
dégageant une épargne brute d’un montant de 63,5 milliards de dirhams. Cette épargne
est répartie entre le financement de la formation brute du capital fixe et des variations
des stocks, avec des montants respectifs de 40,9 et 22,6 milliards de dirhams.
8
Ces ressources sont réparties entre l’affection des revenus primaires et secondaires,
avec des montants respectifs de 15 et 22,5 milliards de dirhams, le reste est constitué
des transferts au reste du monde qui se sont chiffrés à 10,4 milliards de dirhams.
Le solde entre les ressources et les emplois représente l’épargne de ces entreprises
dont le montant s’est chiffré à 69,3 milliards de dirhams et a permis de financer la FBCF
et la variation des stocks, avec des montants respectifs de 65,7 et 3,6 milliards de
dirhams.
- Bank Al-Maghrib,
- Etablissements de crédit,
- Autres intermédiaires financiers,
- Auxiliaires financiers,
- compagnies d’assurance et les organismes de retraite.
Les ressources de ces entreprises se sont chiffrées à 66,2 milliards de dirhams en 2003
et sont constituées de l’excédent brut d’exploitation (15,1 milliards de dirhams), des
revenus de la propriété (41,2 milliards de dirhams), des cotisations sociales (5,4
milliards de dirhams) et des autres transferts courants (4,5 milliards de dirhams).
Les autres emplois sont répartis entre l’affectation des revenus primaires, des revenus
secondaires et des transferts au reste du monde, avec des montants respectifs de 43,2
milliards de dirhams, 13,6 milliards de dirhams et 1 milliard de dirhams, tout en tenant
compte d’un ajustement relatif au droit des ménages sur les fonds de pension de 0,9
milliard de dirhams.
L’excédent des ressources sur les emplois a permis de dégager une épargne brute de
7,5 milliards de dirhams qui couvre essentiellement le financement de la variation des
stocks chiffré à 7,46 milliards de dirhams et un montant insignifiant de la FBCF estimé à
41 millions de dirhams.
9
Les ressources de l’Etat se sont chiffrées à près de 136,2 milliards de dirhams et
proviennent essentiellement de l’excédent brut d’exploitation (4,9 milliards de dirhams),
des revenus des impôts nets perçues directement ou indirectement des branches
d’activités (impôts liés à l’activité), des produits telles que les taxes indirects et les droits
de douanes (53,2 milliards de dirhams), des impôts courants sur le revenu (34 milliards
de dirhams) ainsi que des revenus de propriété (11 milliards de dirhams), des
cotisations sociales (20,3 milliards de dirhams) et des autres transferts courants (12,8
milliards de dirhams).
Ces ressources sont utilisées dans les différents transferts, tels que le paiement des
revenus de propriété accordés (15 milliards de dirhams), les prestations sociales, les
divers transferts sociaux et les autres transferts courants (25 milliards de dirhams) ainsi
que les dépenses de consommation finale (86 milliards de dirhams) et les transferts
effectués au reste du monde (4 milliards de dirhams).
En définitive, l’Etat dégage une épargne brute de près de 5,9 milliards de dirhams qui
finance la formation brute de capital fixe d’un montant de près de 13,7 milliards de
dirhams et la variation des stocks de (-7,8 milliards de dirhams).
Ainsi, à l’instar des autres agents économiques, l’agent « reste du monde » est
considéré comme un agent à part entière à travers les opérations réalisées avec les
agents résidents. Ces opérations sont comptabilisées dans le compte «reste du monde »
dont les ressources sont un emploi pour la nation et vise versa, ce qui signifie qu’un
solde positif de ce compte est un surplus pour le reste du monde et un déficit pour la
nation et inversement en cas de solde négatif.
Comme mentionnées, les opérations enregistrées dans ce cadre sont réparties entre les
deux grands comptes de la balance des paiements qui sont les opérations courantes et
celles de capital.
- Le compte extérieur des biens et services dont les ressources sont constituées des
importations de biens et services et les emplois sont constituées des exportations de
biens et services.
10
Le compte « reste du monde » dégage le solde extérieur courant ou le solde du compte
courant de la balance des paiements lequel solde équivaut à l’épargne du reste du
monde.
Quant aux opérations en capital, elles sont enregistrées dans les comptes capital et
financiers qui dégagent une capacité ou un besoin de financement du reste du monde
selon que leurs soldes soient positifs ou négatifs.
Après ce bref rappel des principes de la comptabilité nationale relatifs aux échanges
avec le reste du monde, il convient à présent de mettre l’accent sur le traitement spécial
réservé à ce volet dans le cadre de cette étude et ce, dans la mesure où les données de
la comptabilité nationale disponibles demeurent agrégées et ne permettent pas une
meilleure appréhension de l’impact simulé des accords de libre-échange traités.
Un tel travail de désagrégation est une entreprise ardue, eu égard au manque des
données nécessaires à ce type de traitement qui touche aussi bien les opérations sur les
biens et services, tels que les importations, les exportations, les droits de douane que
les opérations de répartition primaire et des transferts courants et partant le solde du
compte courant et les corrections territoriales.
En l’absence de toutes les données nécessaires à cet égard, la méthode scientifique dite
«Entropie»1 a été utilisée. Elle consiste à effectuer une meilleure répartition des erreurs
pouvant découler de la désagrégation des données faisant défaut. Ces traitements ont
débouché sur les résultats ci-dessous.
Les ressources du reste du monde agrégé se sont chiffrées à 165,2 milliards de dirhams
et sont réparties après désagrégation entre l’Union Européenne (+AELE), les Etats-Unis
d’Amérique, les pays arabes, la Turquie et les autres pays, avec des montants respectifs
de 104,8 milliards de dirhams, 7,3 milliards de dirhams, 13,8 milliards de dirhams, 2,3
milliards de dirhams et 37,0 milliards de dirhams.
Ces ressources proviennent des importations des biens et services (149,2 milliards de
dirhams), de la répartition primaire et secondaire des revenus, avec des montants
respectifs de 14,5 milliards de dirhams et 1,5 milliards de dirhams.
1
Voir explication en annexe.
11
Par origine, les importations en provenance de l’Union Européenne (+AELE), des Etats-
Unis d’Amérique, des pays arabes et de la Turquie et les autres pays se sont établies
respectivement à 90,8 milliards de dirhams, 6,4 milliards de dirhams, 13,2 milliards de
dirhams, 2,2 milliards de dirhams et 36,6 milliards de dirhams.
Quant aux ressources découlant des transferts (distribution primaire et secondaire des
revenus) par origine, ils se sont chiffrés respectivement à 14 milliards de dirhams, 1
milliard de dirhams, 0,6 milliards de dirhams et 0,4 milliards de dirhams.
Les emplois sont répartis entre les exportations avec un montant de 134,9 milliards de
dirhams et les transferts aux agents résidents qui se sont chiffrés à près de 45,5
milliards de dirhams.
Les transferts du reste du monde aux agents résidents (ménages, sociétés non
financières, sociétés financières et l’Etat) sont répartis entre les cinq origines (UE+AELE,
USA, pays arabes, Turquie et autres pays) avec des montants respectifs de 39,7
milliards de dirhams, 2,7 milliards de dirhams, 1,6 milliards de dirhams, 0,4 milliards de
dirhams et 1,1 milliards de dirhams.
Ainsi, les opérations courantes entre le Maroc et le reste du monde au titre de l’année
2003 ont débouché sur un solde déficitaire de 15,2 milliards de dirhams en faveur du
Maroc.
La classification des branches d’activités n’a pas subi de traitement particulier en raison
du manque de données. De ce fait, la structure utilisée est la même que celle figurant
dans le tableau des ressources et des emplois (TRE) établi par la comptabilité nationale,
à savoir le niveau 1 de la nomenclature marocaine des activités, soit 39 branches
d’activités.
Les données relatives à la production des 39 branches retenues dans la matrice établie
sont extraites du TRE de 2003. Cette production constitue les ressources desdites
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branches qui se sont chiffrées à un montant total de 768 milliards de dirhams, laquelle
production est évaluée au prix de base2.
Les emplois sont constitués des consommations intermédiaires dont le montant est
évalué à 341 milliards de dirhams. Ainsi, la différence entre la production totale et les
consommation intermédiaires génère le solde du compte « production » qui est la
valeur ajoutée dont le montant s’est établi à près de 427 milliards de dirhams.
A l’instar des branches, les produits sont classés selon la nomenclature marocaine des
produits (NMP) alignée sur la classification intermédiaire des produits des Nations Unies
et le Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises (SH).
Les nomenclatures des activités et des produits sont complémentaires du fait que les
branches produisent les produits à travers les établissements qui les constituent. Les
biens et services sont destinés soit au marché domestique à des fins de consommation
finale, de consommation intermédiaire ou de FBCF/variation des stocks, soit aux
exportations vers le reste du monde. Les chiffres relatifs à ces différentes composantes
de l’absorption sont extraits du TRE de 2003.
Les ressources en biens et services sont évaluées au prix d’acquisition3 (tenant compte
des impôts et taxes sur les produits (TVA non déductible et la TIC) et des marges
commerciales et de transport), elles se sont chiffrées à un montant total de 967
milliards de dirhams.
Les emplois des biens et services du même montant sont répartis entre les
composantes de l’absorption qui sont les suivantes :
2
Selon le Système de comptabilité nationale, le prix de base correspond « au prix de la production avant
que les impôts sur les produits ne soient ajoutés et que les subventions sur les produits ne soient
déduites ».
3
Selon le Système de comptabilité nationale, le prix d’acquisition correspond « au montant payé par les
acheteurs, à l’exclusion de la partie déductible des impôts de type TVA ».
13
1.2.2.8. Financement de la FBCF et les variations de stocks
Après avoir détaillé les différents comptes de la matrice de comptabilité sociale servant
au modèle IMPALE, à savoir les comptes relatifs aux facteurs de production, aux agents
économiques, aux branches d’activités et aux biens et services, deux lignes et deux
colonnes ont été ajoutées à la matrice en question en vue de l’équilibrer.
Les deux colonnes se rapportent à la FBCF et à la variation des stocks qui servent à
garder l’équilibre ressources emplois en biens et services. De même les deux lignes ont
servi à l’équilibre des comptes des agents économiques en guise d’épargnes sus
mentionnées et qui sont destinées au financement de la FBCF et de la variation des
stocks.
Elle a été établie afin de mettre l’accent sur les interactions entre le tableau des ressources
et des emplois (TRE) et les comptes des secteurs institutionnels (agents économiques).
Le lien entre les comptes de biens et services et les comptes des secteurs institutionnels est
assuré par l’intermédiaire du compte d’exploitation. Ce dernier traduit la répartition de la
valeur ajoutée générée par les branches d’activités (les salaires et l’excédent d’exploitation)
et le versement de ces éléments aux secteurs institutionnels.
Le document reste assez agrégé, notamment en ce qui concerne les branches d’activités
qui sont au nombre de 39. De même, les secteurs institutionnels sont limités à cinq :
14
Le compte de biens et services enregistre en lignes les emplois de biens et
services aux prix d’acquisition : consommation intermédiaire, dépense de
consommation finale, formation brute de capital fixe, variation des stocks et
exportations (prix FOB).
15
Sur les colonnes, figurent les variations des stocks, les transferts en capital entre
secteurs résidents, les acquisitions moins les cessions d’actifs financiers non
produits, la formation brute de capital fixe (par branche d’activités et par
secteur), la capacité de financement et les transferts en capital versés au reste
du monde.
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Schéma réduit de la matrice de comptabilité sociale du Maroc
Comptes Biens et services Production Distribution Utilisation Accumulation Reste du monde
du revenu du revenu
Biens et services Consommation Consommation finale FBCF Exportations
intermédiaire
Production Production+
Impôts nets des
subventions sur les
produits
Distribution Valeur ajoutée brute Revenus de la Salaires+ revenus de
du revenu ou PIB propriété+ impôts la propriété+
directs+ transferts transferts courants à
courants recevoir du reste du
monde
Utilisation Revenu disponible Ajustement pour Ajustement pour
de revenu variation des droits variation des droits
des ménages sur les des ménages sur les
fonds de pensions fonds de pensions à
recevoir du reste du
monde
Capital Epargne brute Transferts en Transferts nets en
capital+acquisitions- capital du reste du
cessions d’actifs monde+acquisitions-
financiers cessions du reste du
monde
Reste du monde Importations Salaires+ revenus de Ajustement pour Capacité ou besoin de
la propriété+ variation des droits financement de
transferts courants à des ménages sur les l’économie
verser au reste du fonds de pensions à
monde verser au reste du
monde
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2. Spécification des comportements des agents
économiques
Le modèle relatif à l’évaluation de l’impact des accords de libre-échange conclus par
le Maroc « IMPALE » est un modèle calculable d’équilibre général (MCEG) réel de
type statique. Il repose sur l’analyse de la statique comparative entre l’équilibre initial
à l’année de base (2003) et après l’instauration complète des accords de libre-
échange. Les résultats des simulations sont appréciés par référence à l’économie
marocaine telle que reproduite dans la Matrice de Comptabilité Sociale de 2003
(MCS-2003).
Le cœur du modèle est walrasien dans le sens où il détermine seulement les prix
relatifs et les autres variables de la sphère réelle de l’économie. De ce fait, la
transmission des chocs se fait à travers les prix relatifs alors que le niveau absolu des
prix est sans influence.
Les principaux agents sont les ménages, les entreprises, l’Etat et le reste du monde
désagrégé par pays signataires d’ALE avec le Maroc. Les entreprises maximisent
leurs profits en fonction de la technologie et des facteurs de production disponibles,
alors que l’Etat et les ménages maximisent leurs utilités sous la contrainte des
revenus.
Le modèle est calibré sur la MCS de 2003 et l’évaluation de l’impact des ALE est
simulée par la suppression des droits d’importation sur les produits originaires des
partenaires commerciaux concernés par ces accords.
18
2.1. Structure du modèle IMPALE
La structure générale du modèle est la même que celle des modèles les plus utilisés
à travers le monde pour analyser les impacts des politiques commerciales sous
l’hypothèse de la concurrence pure et parfaite. Elle est présentée dans le schéma ci-
après :
Leontief
CD
Consommations
Valeur ajoutée Intermédiaires
Leontief
Production de
la branche
CD
Production nationale en
un produit donné
CET
Exportations Ventes
domestiques Importations
CES
Absorption totale du
marché national
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2.2. Activités de production, offre des biens et services et
marchés des facteurs
Quant à la valeur ajoutée, elle est représentée par une fonction de type Cobb-
Douglas (CD) dont les facteurs de production sont substituables et les élasticités sont
égales à 1.
Deux facteurs de productions sont utilisés par les différentes branches d’activités, à
savoir le capital et le travail. Pour tenir compte des effets à court terme lors des
simulations à effectuer, le modèle adopte l’hypothèse de la spécificité du stock de
capital par branche d’activité (intensité capitalistique différentiée) et son plein
emploi, ce qui exclut toute possibilité de mobilité intersectorielle de ce facteur. Les
différentiels de rendement du capital par secteur sont endogènes et reflètent ainsi
cette hypothèse de spécificité du capital.
Quant au facteur travail, il est supposé mobile entre les secteurs, avec une offre
totale fixe qui fait partie des variables exogènes du modèle.
L’objectif des producteurs est la maximisation des profits en fonction des contraintes
imposées par la technologie et la disponibilité des facteurs de production, le travail et
le capital qui sont substituables sous une combinaison optimale en fonction de leurs
prix relatifs.
20
En supposant l’absence de l’autoconsommation, tous les biens fabriqués sont écoulés
sur le marché. Les biens provenant des différentes branches sont combinés à l’aide
d’une fonction de type Cobb-Douglas (CD) et la minimisation des coûts détermine la
demande adressée à chaque activité par chaque produit.
- les ménages,
- les entreprises financières et non financières,
- le gouvernement,
- et le reste du monde qui est désagrégé en cinq zones géographiques à savoir
l’Union Européenne (UE) en plus de l’AELE, les pays arabes, les Etats-Unis
d’Amérique (USA), la Turquie et les autres pays.
Le revenu des ménages est constitué des salaires relatifs à la rémunération de leur
travail, une partie du rendement du capital, des transferts des autres agents et des
transferts entre ménages.
La plupart de ces flux sont modélisés comme étant des parts fixes en valeur calibrées
sur les données de l’année de base (MCS-2003). C’est à partir de ce premier niveau
de constitution des revenus que les ménages se trouvent affectés suite à tout
changement dans les prix relatifs, y compris ceux des facteurs à travers le taux de
salaire et le taux de rendement de capital.
21
Le revenu disponible corrigé est alloué par la suite à parts fixes à la consommation
des biens et services et à l’épargne. De même, cette dernière est destinée à parts
fixes au financement à la fois de la formation brute du capital fixes (FBCF) et à la
variation des stocks.
La répartition de la dépense des ménages entre les différents produits se fait par le
biais d’une fonction d’utilité de type « CD » à partir de laquelle les demandes de
biens et services sont dérivées. En fonction des prix, le vecteur de dépenses est
déduit suite aux effets de la politique économique.
Quant aux entreprises, elles reçoivent une part des revenus du capital et des
transferts des autres agents. En contrepartie, elles paient des impôts au
gouvernement en plus d’une correction pour les entreprises financières, ce qui
permet d’obtenir le revenu corrigé. Après avoir effectué les divers transferts,
l’épargne est déduite, elle est ensuite répartie à parts fixes entre le financement de
la FBCF et la variation des stocks.
Pour n’importe quel niveau d’agrégation, les produits d’un secteur donné, tant
domestiques que ceux importés, ne sont pas homogènes dans la mesure où ils
peuvent avoir des prix et des caractéristiques différentes et spécifiées par un degré
de substituabilité qui varie selon les secteurs et les origines.
22
Les fonctions CES et CET se caractérisent par des élasticités de substitution et de
transformation qui déterminent la sensibilité des ratios des volumes aux variations
des prix relatifs des produits différenciés par origines et par destination.
Cette augmentation peut se produire suite à l’augmentation des prix mondiaux, suite
à une dévaluation de la monnaie locale ou suite à une augmentation des taux des
droits de douane.
Comme déjà mentionné, l’objectif de ce modèle est d’évaluer l’impact des accords de
libre-échange sur la structure du commerce extérieur marocain en particulier et sur
l’économie nationale en général.
Dans le but de mieux capter ces effets, le modèle stratifie l’agent « reste du monde »
en cinq zones géographiques ; à savoir : l’Union européenne en plus de l’AELE, les
pays arabes, les Etats-unis d’Amérique, la Turquie et les autres pays. Cette structure
permet de distinguer cinq origines de droits de douane à l’entrée selon la provenance
du produit.
4
Les prix internationaux des produits exportés ou importés sont exogènes. Le pays ne peut exercer
aucun contrôle et ne peuvent être modifiés que pour une simulation d’intérêt.
23
La résolution du modèle permet de ventiler le produit composite consommé sur le
marché marocain entre la production nationale, les importations en provenance de
l’UE (en plus de l’AELE), les importations en provenance des pays arabes, les
importations en provenance des USA, les importations en provenance de la Turquie
et les importations en provenance des autres pays soumis au régime de la NPF, sous
la contrainte de minimisation du coût dudit produit composite.
Importations
CES
Importations en Importations en
provenance de l’UE provenance du reste
et de l’AELE du monde 1
CES
Importations en Importations en
provenance des provenance du reste
pays arabes du monde 2
CES
Importations en Importations en
provenance des provenance du reste
Etats-unis d’Amérique du monde 3
CES
Importations en Importations en
provenance de la provenance du reste
Turquie du monde 4
Cette répartition est spécifiée par une CET entre la production écoulée localement et
celle exportée, avec un partage optimal de la production nationale entre ces deux
marchés. Ce partage dépend du prix sur le marché domestique, du prix à
l’exportation, du taux de change et de l’élasticité de transformation entre les deux
types de produits.
24
Par ailleurs, le partage de la partie exportée de la production entre les différentes
destinations est établie en quatre niveaux de différenciation spécifiés par des
fonctions CET entre les cinq zones géographiques retenues par le modèle. A l’instar
des importations, cette répartition est faite séquentiellement.
Niveaux de différenciation des exportations par destinations
Exportations
CET
CET
CET
CET
Pour mieux apprécier l’avantage offert par les différents partenaires commerciaux au
produit marocain pour l’accès à leurs marchés, le modèle IMPALE introduit
l’hypothèse d’élasticité prix finie de la demande d’exportation adressée au Maroc.
Cette version des choses exige clairement que l’on fasse dorénavant la distinction
pour le produit exporté entre deux types de prix sur le marché extérieur. Le premier
est dit prix franco de bord (FOB), libellé en devise, il correspond au prix
effectivement chargé à l’acheteur étranger.
Le deuxième prix est le prix international qui doit être vu comme le prix « moyen »
du produit résultant de l’agrégation des prix FOB facturés par les exportateurs des
différents pays concurrents au Maroc pour le produit en question. Prix moyen que ne
peut, toutefois, affecter le producteur national d’un petit pays lorsqu’il augmente ou
diminue la quantité qu’il offre au marché mondial.
25
Par ailleurs et en application des accords de libre-échange, les partenaires
commerciaux considérés sont amenés à démanteler leur tarif douanier grevant les
marchandises en provenance du Maroc. Dans de telles conditions, les exportateurs
nationaux auront la latitude de mettre à profit les opportunités d’augmenter leurs
compétitivités à la faveur d’un meilleur accès sur les marchés de ces partenaires.
L’idée serait de différencier le prix FOB du produit marocain et le prix facturé par la
concurrence à l’entrée du marché du pays partenaire par l’introduction d’un
équivalent tarifaire.
Le système des prix établi dans le modèle IMPALE permet de retracer la constitution
et l’évolution des prix de la sphère de production jusqu’à la sphère de marché (vente
finale).
Ainsi, étant donné qu’un bien peut être produit par plusieurs activités, le coût de
production d’un produit donné est une combinaison des prix des activités produisant
ce bien en tenant compte de toutes les taxes et subventions relatives au processus
de production.
Par ailleurs, lors du passage de la sphère de production à la sphère de vente, les prix
des produits sont majorés par des marges du transport et du commerce qui sont
calculées en pourcentages fixes des ventes de chaque unité.
Quant aux prix à l’exportation, ils sont déterminés par les prix internationaux
convertis en dirham. L’interaction entre ces prix et ceux de la production détermine
le prix de l’offre domestique.
L’interaction de ce dernier avec les prix à l’importation, qui contient les droits de
douane spécifique à la région d’origine ainsi que les marges du transport et du
commerce, forme le prix composite domestique. Le prix du marché de ce produit
composite est obtenu en ajoutant au prix composite domestique la taxe sur la valeur
ajoutée et les autres taxes sur les produits ainsi qu’en réduisant les subventions.
26
2.7. Calibrage du modèle
Ainsi, les paramètres calibrés sont calculés de telle manière que le modèle reproduise
la situation de référence, en l’occurrence celle de la MCS de 2003 utilisée dans ce
modèle.
Quant aux paramètres libres du modèle, ils sont représentés dans les élasticités de
substitution et de transformation du commerce international.
Ainsi, les effets de la variation des droits de douane dépendent largement des
valeurs des ces élasticités. En outre, les élasticités de transformation évaluent la
facilité avec laquelle les exportateurs peuvent modifier la destination de leurs
exportations en fonction de l’évolution des prix relatifs.
Ces deux types d’élasticités sont approchés à partir des résultats de l’étude réalisée
par le Ministère du Commerce Extérieur en 1996. Cette étude avait comme principal
objectif l’estimation des élasticités de substitution et de transformation et les
élasticités prix et revenus des importations et des exportations pour les secteurs
cibles de l’économie marocaine.
5
Obtenus à partir d’une source externe au modèle ou simplement fixés en se basant sur des
jugements subjectifs.
27
Une lecture rapide des résultats de cette étude montre des disparités et des
différences sectorielles. Il en ressort en particulier que les réactions aux rapports des
prix des marchés sont nettement différentes d’un secteur à l’autre. Certains secteurs
sont sensibles, d’autres très peu sensibles aux conditions du marché. Ainsi, ces deux
catégories d’élasticités ont été approchées par les bornes supérieures des intervalles
de confiance construits autour des valeurs estimées par ladite étude.
Etant donné que l’agrégation retenue par cette étude ne correspond pas à celle de la
MCS-2003, une adaptation de ladite agrégation et celle du modèle pour les élasticités
de substitution d’importation et de transformation d’exportation a été opérée par le
choix des paramètres arbitraires lorsque les estimations ne sont pas disponibles ou
statistiquement insatisfaisantes, comme le cas pour les services échangeables et des
élasticités par partenaire commercial.
Ces élasticités par origine et par destination reflètent la facilité avec laquelle les
importateurs ou les exportateurs marocains peuvent s’approvisionner ou
commercialiser leurs produits sur tel ou tel marché étranger suite à un changement
des prix relatifs. Ces élasticités sont supérieures aux élasticités du premier niveau de
différenciation.
2.8. Fermeture
Boucler un modèle revient donc à identifier les arguments en faveur de tel ou tel
fonctionnement de l’économie capable de traduire le plus fidèlement possible ses
réalités et ses caractéristiques et à mieux saisir l’impact des politiques simulées, tel
que rapporté par les résultats des simulations effectuées sur la base du modèle.
En réponse aux chocs à simuler, les différentes variables du modèle réagissent selon
des schémas fortement conditionnés par la nature de la fermeture macro-
économique choisie.
28
Néanmoins, il n’est pas toujours aisé de cerner avec précision toutes les implications
d’un bouclage par rapport à un autre dans la mesure où l’impact attendu est souvent
influencé par d’autres éléments tels que les effets structurels ou les spécifications
micro-économiques du modèle.
Cette fermeture se base sur la loi de Walras selon laquelle les prix sont flexibles et
l’investissement est résiduel et s’égalise automatiquement à l’épargne.
Comme déjà mentionné, le stock de capital est supposé fixe par secteur, ce qui
signifie que le rendement de l’investissement n’est pas capté pendant la période
courante et les résultats déduits ont une interprétation de court terme dans ce
contexte des MCEG statiques. Cette même hypothèse implique qu’il y a autant de
rémunérations du facteur capital qu’il y a de branches d’activité dans le modèle.
29
3. Résultats des simulations
3.1. Simulation n° 1 : impact des accords de libre-échange
Cette simulation consiste à évaluer l’impact des accords de libre-échange conclus par
le Maroc sur les principaux agrégats de l’économie marocaine.
La simulation consiste à modifier les taux nominaux des droits d’importation générés
au niveau de la calibration du modèle. La configuration des démantèlements simulés
est schématisée comme suit :
Une fois les droits d’importation modifiés, la résolution du modèle permet le passage
d’une situation d’équilibre initial relatif à l’année de base 2003 à une nouvelle
situation d’équilibre.
Ces dernières subissent une baisse de 40,1%, cette baisse s’explique par
l’importance des échanges du Maroc avec les principaux partenaires avec lesquels
un libre-échange de marchandises est prévu notamment l’UE.
30
Tableau 1 : Le compte courant de l’Etat dans le modèle IMPALE
Simulation 1
Agrégats Démantèlement tarifaire suite aux ALE
(Montants en millions de dirham)
Situation de référence Situation d’équilibre Evolution
Recettes totales dont : 143 463 141 895 -1,1%
* Impôts directs 75 745 77 412 2,2%
* Impôts indirects intérieurs 49 841 50 748 1,8%
* Droits de douane à l'importation 10 671 6 392 -40,1%
* Revenu du capital 4 890 5 027 2,8%
* Transferts reçus de l'étranger 2 316 2 316 -
=
Consommation publique 86 018 86 018 -
+ Transferts aux différents agents 36 321 36 321 -
économiques
+ Subventions octroyées 7 296 7 326 0,4%
+ Taxe directe 7 905 7 812 -1,2%
+ Epargne 5 923 4 418 -25,4%
= 143 463 141 895
Cette baisse des prix favorise forcément la hausse des importations en provenance
des pays concernés par le libre-échange. Globalement et après le démantèlement
prévu, les importations des biens et services augmenteraient de 5,3%.
Par branches d’activités, les hausses des importations sont mentionnées dans le
tableau 2 ci-dessous.
Ce sont les machines et équipements qui seraient le plus importés, leur volume
évolue de 8,5%. Ces produits sont utilisées comme intrants dans l’économie et donc,
sont une réponses nette au besoin de l’appareil productif qui connaîtrait un essor
intéressant.
31
Tableau 2 : Evolution des importations après démantèlement
(Montants en millions de dirham)
32
Le démantèlement tarifaire engendre également un détournement des échanges
dans la mesure où des produits qui provenaient des pays sous régime NPF sont,
désormais, importés dans le cadre préférentiel.
La baisse des importations de biens et services des pays non concernés par le libre-
échange atteint 1,6%, elle se fait au profit de l’augmentation des importations en
provenance de l’UE et AELE (+6,8%), des pays arabes (+9,5%), de la Turquie
(+28,4%) et des USA (+5,9%).
Situation de Simulation 1
référence Démantèlement tarifaire suite aux ALE
Origine
Valeur Part Valeur Evolution Evolution Part
FOB FOB en MDH en %
UE+AELE 90 806 60,9% 96 977 6 171 6,8% 61,8%
Pays arabes 13 244 8,9% 14 498 1 254 9,5% 9,2%
Turquie 2 223 1,5% 2 855 632 28,4% 1,8%
Etats-Unis d’Amérique 6 309 4,2% 6 683 374 5,9% 4,3%
Autres pays sous NPF 36 573 24,5% 35 980 - 593 -1,6% 22,9%
Total 149 155 100,0% 156 993 7 838 5,3% 100,0%
USA
USA 4,2% 4,3% Autres
Pays Pays Turquie
Turquie Autres arabes 1,8% pays sous
arabes
1,5% pays sous 9,2% NPF
8,9%
NPF 22,9%
24,5%
UE+AELE UE+AELE
60,9% 61,8%
33
Les mêmes résultats sont observés pour les importations des biens.
Situation de Simulation 1
référence Démantèlement tarifaire suite aux ALE
Origines
Valeur Part Valeur Evolution Evolution Part
FOB FOB en MDH en %
UE+AELE 83 131 60,5% 88 849 5 718 6,9% 61,5%
Pays arabes 12 156 8,9% 13 381 1 225 10,1% 9,3%
Turquie 2 020 1,4% 2 646 626 31,0% 1,8%
Etats-unis d’Amérique 5 779 4,2% 6 137 358 6,2% 4,2%
Autres pays sous NPF 34 269 25,0% 33 569 -700 -2,0% 23,2%
Total 137 355 100,0% 144 582 7 227 5,3% 100,0%
Par ailleurs, les exportations de biens et services ne seraient pas à même de profiter
de l’avantage tarifaire offert par les différents partenaires et qui s’avère minime par
rapport à l’avantage offert par le Maroc. Au prix FOB, leur montant augmenterait de
seulement 0,6%.
Ce développement est le fruit de toutes les branches d’activité dont les exportations
évolueraient selon le tableau 5.
Les exportations de biens seraient les plus dynamiques avec un taux d’évolution de
1,1% étant donné que le démantèlement tarifaire prévu dans les accords de libre-
échange concerne seulement les marchandises. Plus une activité est exportatrice,
plus elle a tendance à bénéficier du démantèlement. Cette situation trouve son
origine dans l’amélioration de la compétitivité des produits exportés.
34
Tableau 5 : Evolution des exportations
(Montants en millions de dirham)
35
Par origine, le démantèlement tarifaire ne semble pas avoir un effet significatif sur la
répartition des exportations par destination. Toutefois, les exportations seraient
légèrement moins destinées aux marchés de l’UE et AELE. Un potentiel important
existe dans les pays arabes.
36
Tableau 8 : Balance commerciale des biens
(Montants en millions de dirham)
Situation de Simulation 1
référence Démantèlement tarifaire suite aux ALE
De ce fait, les opérations du compte courant feraient ressortir une baisse de leur
excédent de 45,9%.
Il ressort, ainsi, qu’avec l’UE l’excédent du compte courant baisserait de 20,2%, par
contre vis-à-vis de tous les autres partenaires commerciaux la simulation prévoit une
hausse du déficit.
Avec les autres pays sous régime NPF, la baisse en valeur des importations suite au
détournement de trafic engendrerait une baisse de 9,1% du déficit des opérations
courantes.
Impacts sectoriels
De prime abord, il faut signaler que le modèle IMPALE n’est pas approprié pour une
analyse détaillée de la croissance. De nature statique, il ne tient pas compte du rôle
crucial de la dynamique d’accumulation et, partant, des capacités d’offres qui
constituent le véritable moteur de croissance.
37
Cela dit, sur le court terme, l’impact du libre-échange prévu par les accords sur le
PIB au prix des facteurs, serait relativement important. La valeur ajoutée
augmenterait de 2,6%.
Cette transformation d’une offre intérieure en offre à l’exportation est motivée par
l’ouverture des marchés des pays arabes sur ces produits. Globalement, la hausse du
prix FOB à l’exportation (+1,8%) serait plus importante que celle du prix reçu par les
producteurs sur le marché local (+0,6%).
38
Tableau 11 : Evolution de quelques variables endogènes
39
Concernant les taux de rendement du capital, ils se sont améliorés pour la majorité
des branches d’activité sauf pour 3 cas à savoir ; l’industrie du caoutchouc et des
plastiques, la métallurgie et l’industrie du tabac soit respectivement -2,3%, -1,4% et
-0,3%.
Les branches dont les taux de rendement du capital ont connu les améliorations les
plus remarquables sont celles de la construction (+14,2%), de l’industrie automobile
(7,3%), du raffinage du pétrole (+6,7%), fabrication de machines et équipements
(+6,2%) et de la fabrication de machines et appareils électriques (+6,2%).
D’autres impacts
Etant donné l’hypothèse de la fixité du niveau global de l’emploi, la réallocation de
l’usage du facteur travail suite à une libéralisation des échanges, entraîne une
augmentation du taux de salaire réel de 2,1%.
Valeur Valeur
en 2003 simulée Variation
Quant aux entreprises, l’impact diffère selon les catégories. Les entreprises non
financières verraient leur revenu et leur épargne augmenter respectivement de 2,5%
et de 3,7%, tandis que le revenu des entreprises financières s’améliorerait de 0,6%
au moment où leur épargne se détériorerait de 5,3%. Une telle détérioration
s’explique par la hausse de 2,8% des services d’intermédiation financière qui sont
déduits du revenu de ces entreprises financières et partant de leur épargne.
40
Par ailleurs, les prix des biens composites sur le marché local connaîtraient
également des variations par rapport à leurs niveaux de base. Ceci s’explique par la
variation à la fois des prix à l’importation et des prix de production.
Approché par la formule de Laspeyres, l’indice des prix devrait connaître une
stagnation, il se situerait à 100,2%, ce qui signifie que la libéralisation commerciale
n’aurait pas d’impact sur le taux d’inflation.
Dans le même ordre d’idée, l’indice général des prix augmente de 1 à 1,025, ce qui
signifie que le taux de change réel diminue de 1 à 0,975 moyennant bien sûr la
constance des prix internationaux.
Bien entendu, la simulation vient s’accoupler avec le démantèlement prévu par les
accords de libre-échange.
41
Pour le tourisme, l’hypothèse retenue concerne l’augmentation de la capacité du
Maroc de 70 000 à 230 000 lits. Pour la construction, l’objectif est fixé à 200 000
logement par an. Le plan de relance du secteur de l’artisanat n’est pas pris en
compte dans cette simulation étant donné que les produits visés par ce plan
concernent plusieurs branches d’activités à caractère également industriel.
La mise en œuvre des plans sectoriels doit en principe renforcer la position du Maroc
en tant que pays exportateur de produits industrielles et de services. Ces
exportations devraient augmenter de 37,1%.
Les exportations de biens sont en hausse de 2,8% alors que le tourisme et les
activités d’offshoring boosteraient les exportations des services qui croîtrait de
93,6%.
Situation de Simulation 2
référence Démantèlement tarifaire suite aux ALE en
plus des plans sectoriels
Importations B&S dont 149 155 174 054 16,7%
* biens (FOB) 137 355 158 456 15,4%
* services 11 800 15 598 32,2%
Exportations B&S dont 134 920 185 018 37,1%
* biens (FOB) 83 855 86 177 2,8%
* services 51 065 98 841 93,6%
Solde -14 235 +10 964 -177,0%
Taux de couverture 90,5% 106,3% +15,8 points
42
Il ressort ainsi que le déficit commercial des biens et services serait en baisse de
177%. La balance commerciale passe d’une situation déficitaire à une autre
excédentaire. Le taux de couverture, quant à lui, gagne 15,8 points par rapport à la
situation de référence.
Par ailleurs, le déficit de la balance commerciale des biens serait en hausse de 32,1%
et le taux de couverture passerait de 57,1% en 2003 à 50,8% à la situation
d’équilibre.
S’agissant du compte courant, l’excèdent serait en hausse de 165,5%. Par pays, cet
excèdent s’améliore de 40% avec l’UE et l’AELE alors que le déficit serait réduit de
38,5% avec les pays arabes. En revanche, avec la Turquie et les USA, ce déficit
augmenterait respectivement de 60,8% et 40%.
43
Impact sur le compte courant de l’Etat
Les importations en provenance des pays sous régime NPF connaîtraient une
augmentation de 11%, cette situation permettrait de réduire la baisse des recettes
douanières par rapport au scénario 1 qui prévoit l’application des accords de libre-
échange.
Evolution
Agrégats Situation de
Simulation 1 Simulation 2
référence
Recettes totales dont : 143 463 -1,1% +2,7%
* Impôts directs 75 745 2,2% 3,6%
* Impôts indirects intérieurs 49 841 1,8% 7,8%
* Droits de douane à l'importation 10 671 -40,1% -27,6%
* Revenu du capital 4 890 2,8% 4,6%
* Transferts reçus de l'étranger 2 316 - -
=
Consommation publique 86 018 - -
+ Transferts aux différents agents 36 321 - -
économiques
+ Subventions octroyées 7 296 0,4% 13,0%
+ Taxe directe 7 905 -1,2% 2,9%
+ Epargne 5 923 -25,4% 45,6%
= 143 463
44
Conclusion
Pour en apprécier les effets attendus, un modèle calculable d’équilibre général a été
construit et mis en œuvre.
Cette segmentation a été modélisée par une différenciation des importations par
origine et une différenciation des exportations par destination respectivement selon
cinq niveaux. Ces différents niveaux de modélisation du commerce extérieur
augmentent le réalisme du modèle mais encore amplifient la taille et la complexité du
modèle.
De même, le modèle intègre cinq taux de change relatifs aux monnaies des cinq
partenaires. Cette caractéristique rend le modèle capable d’évaluer les impacts des
politiques de change en particulier d’une dévaluation ou d’une surévaluation du
dirham sur l’économie marocaine.
45
Les principales conclusions dégagées de cette étude sont :
Le démantèlement est peu favorable aux exportations et plus une activité est
exportatrice plus elle a tendance à bénéficier du démantèlement (amélioration
de la compétitivité). D’autres facteurs n’ont pas permis un développement des
exportations :
Il faut cependant attirer l’attention sur la nécessité de prendre les résultats obtenus
avec précaution et ce, pour au moins deux raisons :
Au delà de ces limites inhérentes à l’instrumentation mise en œuvre, il reste que les
conclusions auxquelles cette étude a donné lieu fournissent des éclairages sur la
nature et l’ampleur des effets globaux et sectoriels attendus.
46
Annexes
47
Annexe 1 : Présentation des accords de libre-échange
1. Pays arabes
1.1. Grande zone de libre-échange arabe
Il est à signaler qu’à partir de janvier de 2005, les droits d’importation ont été
totalement démantelés.
Par ailleurs, il convient de préciser que la TVA demeure exigible. Dans le même ordre
d’idées, les montants des droits de douane et taxes d’effet équivalent non perçus en
vertu des réductions de 10% ne sont pas pris en compte dans l’assiette servant au
calcul de cette taxe.
Par conséquent, les opérateurs peuvent opter pour les dispositions des conventions
bilatérales en vigueur ou celles découlant de la convention de facilitation et de
développement des échanges commerciaux entre les pays arabes et son programme
exécutif.
L’accord s’applique aux produits originaires des pays arabes membres. Sont réputés
originaires :
(Valeur globale départ usine (hors taxe) – inputs d’origine étrangère valeur CAF) x 100
48
Il est à noter que les négociations sont en cours entre les pays membres en vue
d’élaborer des règles d’origine spécifiques par type de produit.
Cet accord est entré en vigueur le 6 juillet 2006 et son application est effective à
compter du 27 mars 2007.
Objectifs de l’accord :
3. Valeur ajoutée =
valeur globale départ usine (hors taxe)
49
Champ d’application et conditions d’octroi des préférences :
A signaler que les produits agricoles qui ne sont pas libres avec l’UE ne peuvent pas
bénéficier du Cumul diagonal entre les pays de l’accord d’Agadir et l’UE.
* Règles d’origine :
* Engagement pris par les pays membres de la zone pour l’élimination de toutes les
mesures non tarifaires contribuera fortement au développement de leurs échanges.
Les organes prévus par l’accord :
Le Comité des Ministres des Affaires Etrangères qui définit les procédures
politiques pour l’élargissement du processus d’Agadir.
Le Comité des Ministres du Commerce Extérieur supervise l’application de
l’accord et définit les moyens de renforcement de la coopération entre les
pays membres.
Le Comité technique : issu du Comité des Ministres du Commerce Extérieur, il
est chargé du suivi de l’application de l’accord, de l’assistance au règlement
des litiges et de l’exécution d’autres attributions qui lui seront dévolues par le
Comité des Ministres du Commerce Extérieur.
L’Unité Technique : son siège permanant est à Amman. Elle assure le suivi de
l’application de l’accord et des décisions du Comité des Ministres des Affaires
Etrangères et du Comité des Ministres du Commerce Extérieur et émet des
avis consultatifs au sujet des différentes questions liées à cet accord.l’Unité est
opérationnelle depuis le 8 avril 2007.
50
L’adhésion :
Tout pays arabe, membre de la ligue des Etats Arabes ayant un accord d’association
ou un accord de libre échange avec l’Union Européenne peut adhérer à cette zone,
après accord de tous les pays membres.
Les principales dispositions régissant cet accord sont résumées comme suit :
- Les produits repris dans l’annexe 3 de l’accord : (liste MT) sont soumis au
paiement d’une taxe unifiée de 17,5%.
Les produits repris dans l’annexe 4 de l’accord (liste MT) sont exclus du
démantèlement.
Pour l’application de l’accord, sont considérés comme produits originaires des deux
pays:
* Les produits entièrement obtenus dans le pays d’exportation, comme les produits
du règne animal et végétal, les animaux vivants et les ressources naturelles;
* Les produits transformés dont la valeur ajoutée réalisée dans le pays d’exportation
représente au moins 40% de la valeur globale de la marchandise(3).
Par ailleurs, les marchandises originaires et en provenance de l’un des deux pays
doivent être accompagnées d’un certificat d’origine délivré par les autorités
compétentes du pays d’exportation.
Le certificat d’origine est valable pendant trois mois, renouvelable une fois, à
compter de la date de délivrance dans le pays d’exportation.
51
1.4. Accord de libre-échange Maroc-Egypte
Par ailleurs, les marchandises originaires et en provenance de l’un des deux pays
doivent être accompagnées d’un certificat d’origine délivré et visé par les autorités
compétentes du pays d’exportation. L’octroi du certificat d’origine est fait sur
demande écrite établie par l’exportateur ou, sous responsabilité de celui-ci, par son
représentant habilité.
Cet accord a été signé le 16 juin 1998 et entré en vigueur 21 octobre 1999. Il vise la
création progressive d’une zone de libre-échange entre les deux pays après une
période transitoire de douze ans, à compter de la date d’entrée en vigueur de
l’accord.
52
L’accord prévoit les principales dispositions suivantes :
Le Maroc les Emirat Arabes Unis ont signé un accord de libre-échange le 25 juin
2001, lequel a été appliqué à partir du 11 septembre 2003.
2. Pays européens
Les relations entre le Maroc et l’Union Européenne sont ancrées, en raison des liens
historiques, culturels et géographiques. C’est dans ce cadre que le Maroc a établi des
relations commerciales privilégiées avec cette zone dès 1969, avec la signature d’un
premier accord préférentiel, lequel a été approfondi en 1976 par la signature de
l’accord de coopération entre les deux partie.
Dans le but de s’adapter aux nouvelles donnes mondiales et régionales, les deux
parties ont conclu un nouvel accord en févier 1996, qui est entré en vigueur à
compter du 1er mars 2000.
53
Cet accord s’est basé sur une nouvelle approche de partenariat touchant les
différents aspects de coopération économique, commerciale, culturelle, politique et
financière.
54
- Démantèlement progressif des droits de douane et taxes d'effet équivalent
applicables aux produits figurant à la liste B de l'annexe III de l'accord, à
raison de 10%/an (produits fabriqués localement), à partir de la quatrième
années de l'entrée en vigueur de l'accord.
- Démantèlement progressif des droits de douane et taxes d'effet équivalent
applicables aux produits figurant à la liste C de l'annexe III de l'accord, à
raison de 3%/an sur 4 ans à partir de la quatrième années de l'entrée en
vigueur de l'accord et de 15%/an sur 5 ans à partir de la huitième année de
l'entrée en vigueur de l'accord et les 13% restant la treizième année à partir
de l'entrée en vigueur de l'accord.
- Les droits douane et taxes d'effet équivalent applicables aux produits figurant
sur la liste E de l'annexe III ne seront pas démantelés.
Après sept ronds de négociations, les deux parties ont signé cet accord en 2004,
lequel est entré en vigueur en janvier 2006.
55
L’accord est innovateur tant au niveau de l’approche concertée des négociations
qu’au niveau du contenu qui a touché de nouveaux aspects qui ne figuraient pas
dans les autres accords conclus par le Maroc, tels que l’agriculture, les services, la
propriété intellectuelle et l’environnement.
Le Maroc a donc obtenu une exonération de 98,78% des positions dans le tarif
américain dès l’entrée en vigueur de l’accord, ce qui correspond à 99,73% des
exportations marocaines. Le reste des produits sera démantelé sur 9 ans et 10 ans.
Les produits concernés par l’exonération sont les chaussures, les produits de la
pêche, les ouvrages en verre et en céramique, les articles en cuir, la bijouterie de
fantaisie et les appareils d’éclairage. Il est à noter que ces produits sont fortement
taxés dans le tarif américain, ce qui confère, dorénavant, au Maroc un important
avantage comparatif.
56
o Principe : Triple transformations
o Flexibilité : Un contingent de 30 millions de mètre carré de vêtements faits
à partir de fils ou tissus hors zone, stable durant 4 années et démantelable
sur 6 années.
Bien que les viandes bovines soient soumises à contingents (cf. annexe IV à la
circulaire d’application), il y a lieu de distinguer entre les viandes bovines de haute
qualité dites «prime » ou « choice » et les autres viandes bovines (viandes bovines
dites « standards»).
Par ailleurs, les importations de blé dur et de blé tendre sont gérées selon la
procédure d’appel d’offres organisé par l’Office National Interprofessionnel des
Céréales et Légumineuses (ONICL). Le bénéfice du régime tarifaire préférentiel au
profit des adjudicataires est subordonné à la présentation d’une demande de
franchise douanière (DFD) visée par l’ONICL et délivrée, après visa, par le Ministère
du Commerce Extérieur.
A l'exportation du Maroc :
57
des droits de douane, conformément aux catégories de démantèlement indiqués à
l’annexe I jointe à la présente.
Outre les schémas prévus par l’annexe I suscitée, l’Accord a prévu les catégories de
démantèlement U, V et W pour l’octroi d’un traitement spécial en faveur de certains
produits comme prévu par les notes générales du calendrier du démantèlement
tarifaire (USA).
L’Accord de libre-échange avec la Turquie a été signé à Ankara le 7 avril 2004 par les
Premiers Ministres des deux pays et entré en vigueur le 1er janvier 2006. Cet
Accord s’inscrit dans le cadre du processus d’intégration régionale euro-
méditerannéen et prévoit l’instauration d’une zone de libre échange industrielle en
2015 et l’approfondissement de la libéralisation des échanges agricoles ainsi que la
libéralisation du commerce des services et le droit d’établissement.
* A l'importation au Maroc :
Produits industriels :
Produits agricoles :
Ils sont soumis à l’échange de concessions pour des produits limités dont les listes
sont annexées au Protocole II de l’accord. Ces concessions consistent
essentiellement en des réductions de droits de douane dans le cadre de contingents.
58
* A l'exportation du Maroc :
Produits industriels :
Certains produits industriels originaires du Maroc exportés vers la Turquie sont admis
en exonération des droits de douane et des taxes d'effet équivalent applicable dans
ce pays.
Produits agricoles :
Certains produits agricoles originaires du Maroc sont admis dans la Turquie avec le
bénéfice des préférences tarifaires dans la limite de contingents.
Les règles d’origine sont régies par le Protocole B annexé à l’Accord. (Dispositions
avantageuses identiques aux règles d’origine Pan-Euro-Méd).
59
Annexe 2 : Equations de spécification des comportements
des agents économiques
3.1. Production
CI j VA j
XS j min , j J (1-1)
io j v j
avec :
XSj : production de la branche d’activité j ;
VA j : valeur ajouté de la branche d’activité j ;
CI j : consommation intermédiaire de la branche d’activité j ;
vj : coefficient de la valeur ajoutée de la branche d’activité j ;
io j : volume d’intrants intermédiaires nécessaires à la production d’une unité du
produit j ;
VA j v j XS j j J (1-2)
CI j u j XS j j J (1-3)
De ce fait, la forme de la valeur ajoutée est de type Cobb-Douglas selon laquelle les
facteurs de production sont substituables dans la détermination de la valeur ajoutée
avec une élasticité de substitution technique unitaire.
60
1 j
VA j A j L j j K j j J (1-4)
avec :
Lj : demande de la main d’œuvre de la branche d’activité j ;
Kj : demande du capital de la branche d’activité j ;
Aj : coefficient d’échelle de la valeur ajoutée de la branche j ;
j : élasticité de la valeur ajoutée de la branche d’activité j par rapport à
l’utilisation de la main d’œuvre ( 0 j 1 ) ;
DI ij aij CI j i I (1-5)
avec :
DI ij : demande de la branche d’activité j en intrant intermédiaire i ;
a ij : volume de l’intrant intermédiaire i par l’unité de demande intermédiaire de
la branche j ( 0 aij 1 ).
Le modèle suppose donc la mobilité du facteur travail entre les branches d’activité.
L’offre totale de travail est, par contre, fixe et c’est le taux de salaire qui permet
d’équilibrer le marché du travail. Le prix de la valeur ajoutée de base qui donne le
coût des facteurs par unité, est spécifié comme suit :
s L j r j K j
PVABj j J (1-8)
VA j
avec
rj : le rendement du capital de la branche d’activité j .
61
réallocation du capital entre les branches. Les différentiels de rendement du capital
par secteur sont endogènes et reflétent cette hypothèse de spécificité du capital.
Structure du modèle IMPALE
( s) L j Kj (r j )
CD
PC1i PC2 i PCIi
( PVABj ) VA j DI 1i DI 2i DI I i
Ei ( PE i ) DLi ( PDi ) Mi ( PM i )
CES
CET
( PQi ) Qi
( PEUEi ) EUEi E RM1i ( PE RM1i )
CET
CET
CET
( PETURi ) ETURi E RM 4i ( PE RM 4i )
62
En intégrant les taxes et les subventions relatives à la production, le prix de la valeur
ajoutée devient :
avec :
t XS j : taux de la taxe sur la production de la branche j ;
t SXS j : taux de subvention sur la production de la branche j .
39
PVAj VA j PCi DI i , j
PXS j i 1
j J (1-10)
XS j
avec :
PCi : prix du marché du produit composite i écoulé dans le marché local.
Une des particularités du modèle IMAPLE c’est qu’il est un modèle multi produits.
Ainsi, chaque activité fabrique plus d’un produit et chaque produit peut être fabriqué
par plus d’une branche d’activité. L’offre totale de l’économie en un produit donné
est une Coob-Dauglas des volumes produits par l’ensemble des banches d’activités :
D
ji
X i Hi ji i I et j J (2-1)
j
avec :
Xi : volume en produit i fabriqué par l’ensemble des activités de production ;
Dij : volume du produit i fabriqué par la branche d’activité j ;
Hi : coefficient d'échelle de la CD du volume du produit i fabriqué localement.
ji : coefficient de répartition de CD du volume du produit i fabriqué localement.
ji PX
D ji i
Xi i I (2-2)
PXS j
avec :
PX i : prix du produit i fabriqué par les différentes branches d’activité ;
63
La somme des volumes en produits fabriqués par une branche d’activité est égalisée
à la production totale de cette branche. Cette condition est formulée comme suit :
XS j D ji j J (2-3)
i
PX i X i PXS j D ji i I (2-4)
j
D’un autre côté, La demande globale du marché est constituée des consommations
des ménages et de l’Etat, de la consommation intermédiaire et de l’investissement.
La spécification mathématique de chaque composante de cette demande est la
suivante :
M CM
CMi i i I (2-6)
PCi
G CG
CGi i
i I (2-7)
PCi
39
DITi aij CI j i I L75 (2-8)
j 1
64
S i : variation du stock du produit i ;
FBCFT : formation brute du capital fixe total de l’économie ;
M i : part du produit i dans la consommation totale des ménages
G : part du produit i dans la consommation totale du gouvernement;
i
3.3.1 Ménages
Il est à rappeler que les services SIFIM représentent la part des services rendus par
les intermédiaires financiers qui n'est pas facturée à la clientèle. Pour ces services,
les intermédiaires financiers se rémunèrent en prenant une marge de taux d'intérêt
sur les dépôts de leurs clients et sur les prêts (crédits) qu'ils leur accordent6. La
formulation mathématique des SIFIM retenue par le modèle découle des définitions
des paramètres et de la ventilation du rendement du capital entre les agents. Elle
est spécifiée donc comme suit :
2
M e G 1 39
SIFIM e 1
2 r j Kj (3-1)
M e G j 1
e 1
avec :
M : part de la rémunération du capital versée aux ménages;
e : part de la rémunération du capital versée au type d’entreprises e ;
G : part de la rémunération du capital versée au gouvernement.
39 39 9
YM s L j M r j K j SIFIM TR a M (3-2)
j 1 j 1 a 1
avec :
TR aM transferts effectués par l’agent a vers les ménages.
6
Voir le site Web de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques : http://www.insee.fr.
65
Seule une partie du revenu des ménages supporte des taxes. Il s’agit de celle relative
aux salaires et à la rémunération du capital. Après prélèvement des taxes, le revenu
des ménages devient :
On suppose ici que les ménages versent des transferts aux autres agents avant leurs
décisions de consommation et d’épargne. Egalement, il y a une correction à faire à
leur revenu disponible imposée par la structure de la MCS. Ainsi, le revenu disponible
corrigé des ménages est obtenu comme suit :
9
YDC M YDM CTM TR M a (3-4)
a 1
avec :
CTM correction de la consommation finale des ménages (CTM 0) ;
TR M a transferts effectués par les ménages vers l’agent a .
Ce revenu disponible corrigé est alloué à part fixe à la consommation des biens et
services et à l’épargne. Cette dernière est également éclatée à part fixe entre la FBCF
et la variation des stocks comme suit :
SM M YDCM (3-5)
CM YDCM SM (3-6)
FBCFM f M SM (3-7)
S M (1 f M ) SM (3-8)
avec :
SM : épargne des ménages ;
CM : valeur de la consommation totale des ménages en biens et services ;
FBCFM : formation brute du capital fixe des ménages ;
S M : financement de la variation des stocks des ménages ;
M : propension à épargner des ménages;
fM : taux de répartition de l’épargne des ménages entre la FBCF et la variation
du stock.
3.3.2 Entreprises
66
Il est à signaler qu’il y a deux types d’entreprises, les sociétés financières ( SF) et les
sociétés non financières (SNF). Le revenu corrigé de chaque type d’entreprises est
explicité comme suit :
L’épargne des entreprises est déduite après soustraction des transferts versés aux
autres agents. Elle est répartie à parts fixes entre la FBCF et la variation des stocks :
9
SEe YC e TR ea e E SNF, SF (3-12)
a 1
3.3.3 Etat
Le revenu de l’Etat est composé des recettes fiscales directes et indirectes et des
recettes non fiscales. Pour ce qui est des recettes fiscales directes, elles sont
constituées des impôts directs prélevés auprès des ménages, des entreprises et du
gouvernement, alors que les recettes indirectes sont représentées dans la taxe sur la
valeur ajoutée, la taxe sur la production, la taxe sur les produits et les droits de
douane. Les transferts reçus et le rendement du capital forment les recettes non
fiscales. La spécification du revenu de l’Etat est donnée par :
39 9 2 39
YG G r j K j SIFIM TRaG TD M TDe TDG TVAi
j 1 a 1 e 1 i 1
(3-15)
39 39 39
TPA j DDi TPi
j 1 i 1 i 1
avec :
TRaG : transferts effectués par l’agent a vers le gouvernement ;
TDG : taxes directes payées par le gouvernement ;
TVAi : taxes sur la valeur ajoutée sur le produit i ;
TPA j : taxes sur la production de la branche d’activité j ;
TPi : taxes sur le produit i ;
DDi : total de droits de douane sur le produit i .
67
En revanche, l’Etat octroie des subventions à la production et des subventions à la
consommation. De même, il paye des impôts et verse des transferts aux ménages,
aux entreprises et au reste du monde. Le revenu net de ces dépenses constitue le
revenu corrigé du gouvernement formulé comme suit :
9
YC G YG TD G TR G a SUB XS j SUBQi (3-16)
a 1 j i
avec :
TRGa : transferts effectués par le gouvernement vers l’agent a ;
SUBXS j : subventions sur la production de la branche d’activité j ;
SUBQi : subventions sur le produit i .
SG YCG CG (3-17)
SG FBCFG S G (3-18)
avec :
SG : épargne du gouvernement ;
CG : valeur de la consommation du gouvernement en biens et services ;
FBCFG : formation brute du capital fixe du gouvernement ;
SG : financement de la variation des stocks du gouvernement.
Comme déjà mentionné, il existe deux types d’impôts ; directs et indirects. Les
impôts directs sont spécialement des impôts sur les revenus des agents alors que les
impôts indirects sont des taxes à la production, des taxes à la consommation, taxes
sur la valeur ajoutée et les droits d’importation. Les spécifications mathématiques de
ces taxes sont les suivantes :
39 39
TD M t ym s L j M ( r j K j SIFIM ) (4-1)
j 1 j 1
9
TDe t ye (Ye TR ae ) e E (4-2)
a 1
39 2 39 39 40 39
TDG tG G ( r j K j SIFIM ) TDM TDe TVAi TPA j DDi TPi
j 1 e 1 i 1 j 1 i 1 i 1
(4-3)
TPA j t XS j PVABj VA j j J (4-4)
TPi txi PQi Qi i I (4-5)
TVAi tvi (1 txi ) PQi Qi i I (4-6)
DDi DD p ,i i I (4-7)
P
DD p ,i td p ,i e p PMW p ,i M p ,i (4-8)
68
avec :
DD p ,i : droits de douane sur le produit i en provenance de l’origine p ;
ep : le taux de change relatif au partenaire p ;
ty m : taux d'imposition sur le revenu des ménages;
tye : taux d'imposition sur le revenu du type d’entreprise e ;
tG : taux d'imposition sur le revenu du gouvernement;
txi : taux de taxe indirecte sur le produit i ;
tv i : taux de la taxe sur la valeur ajoutée sur le produit i ;
td p ,i : taux de droits de douane à l’importation du produit i en provenance de
l’origine p .
avec :
MRCi : marges de commerce sur le produit i ;
MRT : marges de transport sur le produit i ;
i
Suivant la démarche d’Armington (1969), l’offre totale d’un bien i dans le marché
marocain est considérée comme un composite du produit fabriqué localement et du
produit importé présenté par une fonction à élasticité de substitution constante
(CES). La répartition de la demande de ce produit composite entre les différentes
origines d’importation concurrentes prises en considération par le modèle est régie,
également, par quatre (CES). Nous appliquons ainsi la théorie de la différenciation
des produits à cinq niveaux.
69
Le premier niveau de différenciation suppose que le produit composite Qi peut être
représenté par une CES1 entre le produit importé M i et le produit local DLi . La
formulation mathématique correspondante est donnée par :
i i
1
1i 1i
Qi B1 1 M i (1 1 ) DLi M i 0 et DLi 0
i 1i si (5-1)
M i DLi si M i 0 ou DL 0
avec :
B1i : paramètre d’échelle de la CES du 1er niveau de différenciation du produit i ;
1i : paramètre de distribution de la CES;
i
1 : paramètre exposant de la CES;
1i : élasticité de substitution.
min PM
M i , DLi
i M i PDi DLi
1
1i 1i i
sujet à Qi B M i
1 1
i
i (1 ) DL
1
i
i
1 .
70
avec :
PWM i : prix mondial à l’importation du produit i ;
td i : taux de droits de douane à l’importation du produit i ;
e : taux de change nominal.
Cette formulation est conforme à la théorie classique selon laquelle le Maroc ne peut
exercer aucune influence sur les prix en vigueur sur les marchés mondiaux. Dès lors,
la répartition du produit composite entre le produit local et celui importé ne dépend
que du rapport entre les prix relatifs PDi / PM i . Le prix de ce composite se déduit
donc à partir de son coût total donné par :
À partir de cette équation, on constate que le prix d’une unité consommée du produit
i est une sorte de moyenne pondérée du prix à l’importation et du prix domestique,
avec les parts respectives en volume du produit importé et du produit local dans la
quantité totale consommée constituent les pondérations. Pour obtenir le prix du
marché de ce composite, il faut ajouter les taxes et les subventions sur les produits.
Ce prix est spécifié comme suit :
En se basant sur une logique semblable à celle du premier niveau, les équations
relatives à ces quatre niveaux peuvent être écrites comme suit :
i i
1
2i 2i
M i B2 2 M UEi (1 2 ) M RM 1i si M UEi 0 et M RM 1i 0
i 2i
i i 3i
1
B3 3 M PA (1 3i ) M RM
3i 3i si M PAi 0 et M RM 2i 0
M RM1i i 2
(5-7)
M PAi M RM 2i si M PAi 0 ou M RM 2i 0
71
i i
1
4i 4i
B4 4 M USi (1 4 ) M RM 3i si M USi 0 et M RM 3i 0
i 4i
M RM 2i (5-8)
M USi M RM 3i si M USi 0 ou M RM 3i 0
i i 5i
1
5i
B5 5 M TU i (1 5 ) M AUi si M TU i 0 et M AUi 0
i 5i
M RM 3i (5-9)
M TU i M AUi si M TU i 0 ou M AUi 0
2i 2i
M UEi i PM RM 1i 1
2 i avec 2i si M UEi 0 et M RM1i 0 (5-10)
PM UE
M RM 1i 1 2 i 1 2i
3i 3i
M PAi i PM RM 2i 1
3 i avec 3i si M PAi 0 et M RM 2i 0 (5-11)
PM PA
M RM 2i 1 3 i 1 3i
4i 4i
M USi i PM RM 3i 1
4 i avec 4i si M USi 0 et M RM 3i 0
PM US
M RM 3i 1 4 i 1 4i
(5-12)
5i 5i
M TU i i PM AUi
5 i avec 5i 1 si M TU 0 et M AU 0 (5-13)
M AUi 1 5 PM TU i 1 5i i i
avec :
M p ,i : importations en produit i en provenance du pays p ;
PM p ,i : prix à l’importation du produit i du pays p ;
Bni : paramètre d’échelle du nème niveau de différenciation du produit i ;
ni : paramètre de distribution du nème niveau de différenciation du produit i ;
ni : paramètre exposant du nème niveau de différenciation du produit i ;
ni : élasticité de substitution de nème niveau de différenciation du produit i ;
72
Les CES des autres niveaux sont données par les équations (5-7), (5-8) et (5-9). Les
conditions du premier ordre relatives aux programmes de minimisation du coût de
chaque niveau amènent aux conditions d’équilibre spécifiées par les équations (5-
10), (5-11), (5-12) et (5-13).
Ces quatre équations donnent le partage des importations entre les cinq origines.
D’après ces conditions, ce partage se fait en fonction des rapports des prix à
l’importation de différentes origines ainsi que des différentes élasticités de
substitution.
Ces prix à l’importation sont déterminés sur la base des prix internationaux relatifs à
chaque origine d’importations. Ils sont exprimés en monnaie du pays d’origine,
ajustés par le taux de change correspondant et augmentés des marges de transport
et de commerce. Cependant, la grande part des importations marocaines est
effectuée en dollar américain et en Euro. De ce fait, le modèle ne prend en
considération que ces deux taux de change nominaux et par conséquent deux prix
(équations (5-14) et (5-15)).
Les équations (5-16), (5-17), (5-18) et (5-19) définissent, comme l’équation (5-4), le
prix du produit composite importé selon les origines en question. Ce sont des
moyennes pondérées des prix à l’importation des origines correspondantes, les
pondérations étant les parts de chaque marché dans ce composite importé.
L’équation (5-16) remplacera donc le prix donné par l’équation (5-3) du premier
niveau de cette modélisation.
La production locale peut être écoulée sur le marché local ou exportée. Le composite
de cette production est représenté par une fonction à élasticité de transformation
constante CET1 entre le bien exporté et celui écoulé localement. Elle est explicitée
par la formulation suivante :
i i 1i
1
1i
X i C1 1 Ei (1 1 ) DLi si Ei 0 et DLi 0
i 1i
(5-20)
Ei DLi si Ei 0 ou DLi 0
avec :
Ei : exportations en produit i ;
C1i : paramètre d’échelle du 1er niveau de différenciation du produit i ;
1i : paramètre de distribution du 1er niveau de différenciation du produit i ;
1i : paramètre exposant du 1er niveau de différenciation du produit i .
73
Le deuxième prix est le prix international qui doit être vu comme le prix « moyen »
du produit résultant de l’agrégation des prix FOB facturés par les exportateurs des
différents pays concurrents au Maroc pour le produit en question. Prix « moyen »
que ne peut toutefois affecter le producteur national d’un petit pays lorsqu’il
augmente ou diminue la quantité qu’il offre au marché mondial.
Pays accordant un
libre accès au
produit marocain
Produit provenant du
Maroc
(Prix fob) * (Taux de change) *
(Volume)
Or, dans le cas des accords de libre-échange et puisque les produits marocains
bénéficieront d’un avantage suite au démantèlement tarifaire à l’entrée du marché
du partenaire commercial, ce prix FOB devrait être inférieur au prix international
augmenté du droit de douane que le concurrent devrait s’y acquitter.
Cette façon de faire permet d’introduire dans le choc lié au démantèlement tarifaire
prévu dans les accords de libre-échange, l’opportunité qui s’offre au Maroc dans le
cadre de l’accès à des conditions avantageuses dans les marchés des partenaires
commerciaux.
74
Ce dernier est composé de la recette de la vente interne et du revenu d’exportation.
Le programme d’optimisation correspondant est explicité ci-dessous.
max PE
E , DZ1
i Ei PDi DLi
1
Sujet à X i C1i 1i Ei1 (1 1i ) DLi 1
i i
1i
1i 1i
Ei 1 i PE i 1
i 1 avec 1i si Ei 0 et DLi 0 (5-22)
DLi 1 PD 1
i
i 1
avec :
1i : élasticité de transformation de 1er niveau de différenciation du produit i .
Cette équation permet de déduire la part relative des exportations par rapport à la
vente interne. Cette répartition se fait selon la valeur du rapport des prix sur les deux
marchés, local et extérieur, et la valeur de l’élasticité de transformation.
En effet, une augmentation du prix local d’exportation, qui peut parvenir d’une
modification du taux de change ou du prix mondial, entraînera, toutes choses égales
par ailleurs, un accroissement de l’offre d’exportation. En particulier, une dévaluation
du taux de change ou bien une augmentation du prix mondial contribuent à
augmenter le prix relatif du produit exporté par rapport à celui vendu sur le marché
marocain.
Le prix du produit composite est explicité par l’équation (6-23). Ce prix est une sorte
de moyenne pondérée du prix à l’exportation et du prix local, les parts relatives en
volume du produit exporté et celui vendu localement dans la quantité totale vendue
constituent les pondérations.
Ei DLi
PXmi PE i PDi i I (5-23)
Xi Xi
Comme pour le cas des importations, la différenciation par destinations de premier
niveau s’avère insuffisante. Elle ne détermine en effet que le partage optimal de la
quantité totale produite d’un produit donné entre l’écoulement interne et les
exportations. Elle ne donne pas la répartition de ces exportations entre les différents
partenaires commerciaux du Maroc.
Il est par contre intéressant de capter les différentes destinations des exportations
dans le modèle IMPALE par l’adjonction de quatre autres niveaux de différenciation
pour s’approcher plus de la nature des exportations nationales.
75
Dans ce sens, à travers ces quatre niveaux, un partage du volume du produit exporté
déterminé d’une façon endogène dans le premier niveau est fait entre les principales
destinations de nos exportations.
i i 2i
1
C 2 2 EUE (1 2i ) E RM si EUEi 0 et E RM1i 0
i
2 2i
Ei i 1i (5-24)
EUEi E RM1i si EUEi 0 ou E RM1i 0
i i 3i
1
C3 3 E PA (1 3i ) E RM
i
E RM1 i i
3
2i
3i si E PAi 0 et E RM 2i (5-25)
E PAi E RM 2i si E PAi 0 ou E RM 2i
i i 4i
1
4i
C 4 4 EUSi (1 4 ) E RM 3i si EUSi 0 et E RM 3i 0
i 4i
E RM 2 i (5-26)
EUSi E RM 3i si EUSi 0 ou E RM 3i 0
i i 5i
1
C5 5 ETU (1 5i ) E AU5
i
E RM 3 i i i
5i si ETU i 0 et E AUi 0 (5-27)
ETU i E AUi si ETU i 0 ou E AUi 0
i2 i2
EUEi 1 i PEUEi 1
i 2 avec i2 si EUEi 0 et E RM1i 0 (5-28)
E RM 1i 2 PE RM 1 1i
i 2
i3 i3
E PAi 1 i
PE PAi 1
i 3
avec i3 si E PAi 0 et E RM 2i 0 (5-29)
PE RM 2
3 1i
E RM 2i i 3
i4 i4
EUSi 1 i PEUSi 1
i 4 avec i4 si EUSi 0 et E RM 3i 0 (5-30)
E RM 3i 4 PE RM 3 1i
i 4
i5 i5
ETU i 1 i PETU i 1
i 5 avec i5 si ETU i 0 et E AUi 0 (5-31)
E AUi 5 PE AU 1
i
i 5
76
EUSi E RM 3i
PE RM 2i PEUSi PE RM 3i si EUSi 0 et E RM 3i 0 (5-35)
E RM 2 i E RM 2 i
ETU i E AUi
PE RM 3i PETU i PE AUi si ETU i 0 et E AUi 0 (5-36)
E RM 3 i E RM 3 i
avec :
E p ,i : exportations en produit i vers le pays p ;
PE p ,i : prix à l’exportation du produit i vers le pays p ;
Cni : paramètre d’échelle du nème niveau de différenciation du produit i ;
ni : paramètre de distribution du nème niveau de différenciation du produit i ;
ni : paramètre exposant du nème niveau de différenciation du produit i ;
in : élasticité de transformation de nème niveau de différenciation du produit i ;
Les équations (5-33), (5-34), (5-35) et (5-36) définissent les prix du produit
composite exporté pour chaque niveau. L’équation de base (5-21) qui définissait le
prix à l’exportation dans le premier niveau sera alors éliminée (Remplacée par
l’équation (5-33).
Finalement, l’équilibre sur les marchés d’exportation des produits entre la demande
et l’offre de ce dernier est repris comme suit :
EXD p ,i E p ,i (5-38)
77
3.5.3 Soldes courants
Les soldes courants réalisés avec chaque partenaire commercial sont obtenus par la
différence entre la somme des transferts reçus de ce dernier, de la contrepartie des
exportations et de la correction territoriale à l’exportation et de la somme des
transferts versé par ce partenaire, de la contrepartie des importations et de la
correction territoriale à l’importation. L’écriture mathématique de cette différence est
donnée par :
SRP TR
a AN
aP eP PWM Pi M Pi CTM P
i
TR
a AN
Pa eP PfobPi EPi CTE P
i
(5-39)
3.6. Equilibres
LS L j (6-1)
jJ
avec
LS : l’offre totale en main d’œuvre.
Cette condition d’équilibre est vérifiée pour l’ensemble des produits sauf pour les
activités financières et d’assurances ( J 00 ), pour lesquelles il faut ajouter les SIFIM.
Ces derniers sont intégrés à la condition d’équilibre par le vecteur de correction
suivant :
SIFIM
si i J 00
UFi PCi (6-2)
0
si non
De ce fait, la condition d’équilibre des marchés des biens et services devient :
Une condition supplémentaire qui doit être satisfaite par ces produits, est que la
somme des marges commerciales supportées par l’ensemble des produits doit être
nulle :
MRC
i
i 0 (6-4)
78
Une autre condition d’équilibre imposée par la structure de la MCS touchant les
correction territoriales à l’importation et à l’exportation est prise en compte par le
modèle. Cette condition reflète l’équilibre ressources emplois du produit TRO relatif
à la correction territoriale explicité par l’équation ci-après :
CTE
p
p CTM CTM p CTT
p
(6-5)
avec :
CTM : correction de la consommation finale des ménages ;
CTEP : correction territoriale à l’exportation réalisée avec le pays P ;
CTMP : correction territoriale à l’importation réalisée avec le pays P .
Enfin, deux équations qui retracent l’égalité entre l’investissement en valeur et son
financement (épargne), sont ajoutées au modèle. Les épargnes considérées sont
celles des ménages, des entreprises (financières et non financières), de l’Etat et des
cinq partenaires commerciaux à travers les soldes courants. La formulation
mathématique de ces deux conditions est donnée par :
P i
Ci S i S M S Ee S G SRP
e P
(6-7)
FBCF
i
i FBCF
a AN
a (6-8)
Ces deux branches d’activités ont la particularité d’exporter directement des produits
importés. Elles ont été traitées séparément avec une structure différente telle que
indiquée ci-dessous.
1
i D30, D33
QEi BQEi QEi X i QE i (1 QEi ) M i QE i QE i (7-1)
1
i D30, D33
QEi CQEi QEi Ei
QE i
(1 QEi )Qi QE i QE i (7-2)
QE i QE i
X i QEi PM i
i D30, D33
1
QE (7-3)
M i 1 QEi
PXm
i
i
QE 1
i
QE i QE
Ei QEi PM i i
i D30, D33
1
QEi (7-4)
Qi 1 QEi
PXm
i QEi 1
PM i M PXmi Xi PE i Ei PQi Qi i D30, D33 (7-5)
79
( s) L j Kj (r j )
CD
PC1i PC2 i PCIi
( PVABj ) VA j DI 1i DI 2i DI I i
(1 t XS j t SXS j )
Leontief (1 t dTUi ) eTU PWM TU i
(1 t dAUi ) e AU PWM AUi
CES
( PXmi ) X i Mi ( PM i )
CES
QEi ( PQEi )
CET
Ei ( PE i ) ( PQi ) Qi
CET
(1 t xi )(1 t v )(1 t SQi )
i
( PE PAi ) E PEi E RM 2i ( PE RM 2i )
CET
CMi CGi DITi FBCFi S i ( PCi )
( PEUSAi ) EUSAi E RM 3i ( PE RM 3i )
CET
E RM 4i ( PE RM 4i )
( PETURi ) ETURi
80
Annexe 3 : Tableaux des résultats de la simulation n°1
Les prix
Situation Démantèlement Situation Démantèlemen
de tarifaire suite de t tarifaire suite
référence aux ALE référence aux ALE
Valeur Valeur Evo. Valeur Valeur Evo.
Branches d’activités Valeur Valeur
Rendement du capital Prix de la production au coût
des facteurs
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 1,00 1,02 1,7% 1,00 1,01 1,3%
Pêche, aquaculture 1,00 1,02 2,0% 1,00 1,01 1,1%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe
Extraction de minerais métalliques 1,00 1,03 2,8% 1,00 1,01 0,9%
Autres extractions de minerais 1,00 1,03 2,9% 1,00 1,01 1,3%
Industrie alimentaire 1,00 1,02 2,3% 1,00 1,01 0,8%
Industrie du tabac 1,00 1,00 -0,3% 1,00 1,00 0,4%
Industrie textile 1,00 1,01 0,8% 1,00 1,00 0,0%
Industrie de l'habillement et des fourrures 1,00 1,03 3,1% 1,00 1,00 0,5%
Industrie du cuir et de la chaussure 1,00 1,03 2,9% 1,00 1,00 0,5%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 1,00 1,00 0,3% 1,00 0,99 -1,1%
Industrie du papier et du carton 1,00 1,01 1,1% 1,00 0,99 -0,8%
Edition, imprimerie et reproduction 1,00 1,03 2,9% 1,00 1,00 0,2%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 1,00 1,07 6,7% 1,00 0,96 -4,2%
Industrie chimique 1,00 1,02 2,4% 1,00 1,01 0,6%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 1,00 0,98 -2,3% 1,00 0,99 -0,6%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 1,00 1,05 4,9% 1,00 1,01 1,2%
Métallurgie 1,00 0,99 -1,4% 1,00 0,99 -1,5%
Travail des métaux 1,00 1,05 5,3% 1,00 1,00 -0,1%
Fabrication de machines et équipements 1,00 1,06 6,2% 1,00 1,00 -0,1%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 1,00 1,05 4,9% 1,00 1,03 3,1%
Fabrication de machines et appareils électriques 1,00 1,06 6,2% 1,00 1,00 0,2%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 1,00 1,03 3,4% 1,00 1,00 -0,2%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 1,00 1,05 5,1% 1,00 1,01 1,3%
Industrie automobile 1,00 1,07 7,3% 1,00 0,99 -0,8%
Fabrication d'autres matériels de transport 1,00 1,05 4,7% 1,00 1,01 1,3%
Fabrication de meubles et industries diverses 1,00 1,03 3,1% 1,00 1,01 1,1%
Récupération 1,00 1,02 2,2% 1,00 1,02 1,8%
Production et distribution d'électricité, d'eau 1,00 1,03 3,0% 1,00 1,01 1,2%
Construction 1,00 1,14 14,2% 1,00 1,04 3,7%
Commerce et réparation 1,00 1,02 2,2% 1,00 1,01 1,4%
Hôtels et restaurants 1,00 1,02 2,5% 1,00 1,02 1,6%
Transports 1,00 1,01 1,2% 1,00 1,01 0,6%
Postes et télécommunications 1,00 1,02 2,0% 1,00 1,01 1,4%
Activités financières et assurances 1,00 1,03 2,6% 1,00 1,02 2,3%
Immobilier, location et services rendus 1,00 1,02 1,9% 1,00 1,02 1,8%
Administration publique générale et sécurité sociale 1,00 1,01 0,8% 1,00 1,01 1,4%
Education, santé et action sociale 1,00 1,01 0,5% 1,00 1,02 1,7%
Autres services non financiers 1,00 1,02 1,9% 1,00 1,02 1,7%
81
Branches d'activités Situation Démantèlement Situation Démantèlemen
de tarifaire suite de t tarifaire suite
référence aux ALE référence aux ALE
Valeur Valeur Evo. Valeur Valeur Evo.
Valeur Valeur
Prix de la valeur ajoutée Prix du marché du produit
composite
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 1,00 1,02 1,7% 1,04 1,05 1,0%
Pêche, aquaculture 1,00 1,02 2,0% 1,02 1,03 1,2%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe 1,03 0,98 -5,1%
Extraction de minerais métalliques 1,00 1,03 2,7% 1,06 1,07 0,9%
Autres extractions de minerais 1,00 1,03 2,7% 1,02 1,04 1,6%
Industrie alimentaire 1,00 1,02 2,2% 1,04 1,04 0,2%
Industrie du tabac 1,00 1,00 0,3% 2,96 2,81 -5,1%
Industrie textile 1,00 1,01 1,3% 1,06 1,05 -0,9%
Industrie de l'habillement et des fourrures 1,00 1,03 2,7% 1,14 1,14 0,5%
Industrie du cuir et de la chaussure 1,00 1,03 2,6% 1,19 1,19 -0,2%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 1,00 1,01 1,1% 1,12 1,08 -3,9%
Industrie du papier et du carton 1,00 1,02 1,5% 1,05 1,03 -2,2%
Edition, imprimerie et reproduction 1,00 1,03 2,5% 1,04 1,04 -0,5%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 1,00 1,04 4,0% 1,51 1,45 -4,2%
Industrie chimique 1,00 1,02 2,2% 1,14 1,13 -1,3%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 1,00 1,01 0,5% 1,13 1,08 -4,4%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 1,00 1,04 4,2% 1,04 1,04 -0,2%
Métallurgie 1,00 0,99 -1,0% 1,06 1,02 -3,2%
Travail des métaux 1,00 1,04 4,1% 1,06 1,05 -1,6%
Fabrication de machines et équipements 1,00 1,03 3,3% 1,24 1,22 -1,5%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 1,00 1,05 4,9% 1,42 1,41 -0,7%
Fabrication de machines et appareils électriques 1,00 1,04 4,4% 1,09 1,08 -1,2%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 1,00 1,03 3,1% 1,13 1,10 -2,1%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 1,00 1,04 4,3% 1,23 1,22 -0,6%
Industrie automobile 1,00 1,05 4,9% 1,26 1,19 -5,3%
Fabrication d'autres matériels de transport 1,00 1,03 3,3% 1,07 1,07 -0,4%
Fabrication de meubles et industries diverses 1,00 1,03 2,9% 1,17 1,15 -1,3%
Récupération 1,00 1,02 2,2% 1,00 1,02 1,8%
Production et distribution d'électricité, d'eau 1,00 1,03 2,7% 1,05 1,06 1,2%
Construction 1,00 1,11 10,8% 1,11 1,15 3,7%
Commerce et réparation 1,00 1,02 2,2% 1,03 1,05 1,4%
Hôtels et restaurants 1,00 1,02 2,4% 1,10 1,12 1,4%
Transports 1,00 1,02 1,5% 0,87 0,88 0,4%
Postes et télécommunications 1,00 1,02 2,0% 1,15 1,17 1,6%
Activités financières et assurances 1,00 1,02 2,5% 1,04 1,06 2,3%
Immobilier, location et services rendus 1,00 1,02 1,9% 1,05 1,07 1,7%
Administration publique générale et sécurité sociale 1,00 1,02 2,0% 1,00 1,01 1,4%
Education, santé et action sociale 1,00 1,02 1,8% 1,00 1,02 1,7%
Autres services non financiers 1,00 1,02 1,9% 1,08 1,10 1,6%
82
Branches d'activités Situation Démantèlement Situation Démantèlemen
de tarifaire suite de t tarifaire suite
référence aux ALE référence aux ALE
Valeur Valeur Evo. Valeur Valeur Evo.
Valeur Valeur
Prix du marché du produit local Prix intérieur des importations
vendu sur le marché intérieur
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 1,00 1,01 1,3% 1,43 1,42 -1,0%
Pêche, aquaculture 1,00 1,01 1,2% 1,31 1,31 0,0%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe 1,00 0,97 -2,9% 1,03 0,98 -5,1%
Extraction de minerais métalliques 1,00 1,01 1,2% 1,28 1,28 0,0%
Autres extractions de minerais 1,00 1,02 2,1% 1,11 1,11 -0,5%
Industrie alimentaire 1,00 1,01 0,6% 1,60 1,56 -2,7%
Industrie du tabac 1,00 1,00 0,4% 1,63 1,31 -19,2%
Industrie textile 1,00 0,99 -0,5% 1,06 1,05 -1,1%
Industrie de l'habillement et des fourrures 1,00 1,01 1,1% 1,13 1,11 -1,9%
Industrie du cuir et de la chaussure 1,00 1,01 0,8% 1,30 1,27 -2,2%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 1,00 0,99 -1,1% 1,31 1,22 -7,1%
Industrie du papier et du carton 1,00 0,99 -1,1% 1,12 1,08 -4,1%
Edition, imprimerie et reproduction 1,00 1,00 0,2% 1,19 1,17 -2,4%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 1,00 0,96 -3,6% 1,28 1,22 -4,7%
Industrie chimique 1,00 1,01 0,5% 1,20 1,17 -2,8%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 1,00 0,99 -1,1% 1,24 1,15 -7,3%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 1,00 1,01 1,1% 1,29 1,17 -9,3%
Métallurgie 1,00 0,98 -2,1% 1,11 1,07 -4,3%
Travail des métaux 1,00 1,00 -0,2% 1,30 1,21 -6,5%
Fabrication de machines et équipements 1,00 1,01 0,7% 1,32 1,29 -2,1%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 1,29 1,28 -0,9%
Fabrication de machines et appareils électriques 1,00 1,01 0,7% 1,11 1,07 -3,2%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 1,00 1,00 -0,4% 1,16 1,13 -2,5%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 1,21 1,20 -1,4%
Industrie automobile 1,00 0,99 -0,9% 1,27 1,18 -7,3%
Fabrication d'autres matériels de transport 1,00 1,02 1,7% 1,06 1,06 -0,6%
Fabrication de meubles et industries diverses 1,00 1,01 0,9% 1,51 1,42 -6,5%
Récupération 1,00 1,02 1,8% 1,00 1,00 0,0%
Production et distribution d'électricité, d'eau 1,00 1,01 1,3% 1,00 1,00 0,0%
Construction 1,00 1,04 3,7% 1,00 1,00 0,0%
Commerce et réparation 1,00 1,01 1,4% 1,00 1,00 0,0%
Hôtels et restaurants 1,00 1,02 1,6% 1,00 1,00 0,0%
Transports 1,00 1,01 0,7% 0,63 0,63 0,0%
Postes et télécommunications 1,00 1,02 1,6% 1,00 1,00 0,0%
Activités financières et assurances 1,00 1,02 2,3% 0,99 0,99 0,0%
Immobilier, location et services rendus 1,00 1,02 1,8% 1,00 1,00 0,0%
Administration publique générale et sécurité sociale 1,00 1,01 1,4% 1,00 1,00 0,0%
Education, santé et action sociale 1,00 1,02 1,7% 1,00 1,00 0,0%
Autres services non financiers 1,00 1,02 1,6% 1,00 1,00 0,0%
83
Situation de Démantèlement
référence tarifaire suite aux
ALE
Branches d'activités Valeur Valeur Evo.
Valeur
Prix au producteur du produit exporté
84
Les agrégats suite à la première simulation (millions DH)
Situation de Démantèlement tarifaire suite
référence aux ALE
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 93 881 93 881 93 856 0,0% 95 077 1,3%
Pêche, aquaculture 7 022 7 022 7 019 0,0% 7 094 1,0%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe
Extraction de minerais métalliques 1 305 1 305 1 307 0,2% 1 319 1,1%
Autres extractions de minerais 10 694 10 694 10 722 0,3% 10 867 1,6%
Industrie alimentaire 83 730 83 730 83 780 0,1% 84 412 0,8%
Industrie du tabac 1 964 1 964 1 952 -0,6% 1 960 -0,2%
Industrie textile 10 978 10 978 10 918 -0,5% 10 923 -0,5%
Industrie de l'habillement et des fourrures 32 104 32 104 32 256 0,5% 32 402 0,9%
Industrie du cuir et de la chaussure 4 332 4 332 4 345 0,3% 4 366 0,8%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 3 429 3 429 3 402 -0,8% 3 364 -1,9%
Industrie du papier et du carton 5 244 5 244 5 222 -0,4% 5 182 -1,2%
Edition, imprimerie et reproduction 2 545 2 545 2 555 0,4% 2 559 0,6%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 9 925 9 925 10 181 2,6% 9 751 -1,8%
Industrie chimique 22 085 22 085 22 124 0,2% 22 264 0,8%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 4 325 4 325 4 204 -2,8% 4 177 -3,4%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 13 117 13 117 13 209 0,7% 13 363 1,9%
Métallurgie 9 464 9 464 9 425 -0,4% 9 284 -1,9%
Travail des métaux 11 602 11 602 11 741 1,2% 11 731 1,1%
Fabrication de machines et équipements 2 142 2 142 2 202 2,8% 2 199 2,7%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 7 7 7 0,0% 7 3,1%
Fabrication de machines et appareils électriques 11 331 11 331 11 522 1,7% 11 541 1,9%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 6 968 6 968 6 986 0,3% 6 972 0,1%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 352 352 354 0,7% 359 2,0%
Industrie automobile 4 538 4 538 4 640 2,3% 4 601 1,4%
Fabrication d'autres matériels de transport 544 544 551 1,4% 559 2,7%
Fabrication de meubles et industries diverses 5 009 5 009 5 019 0,2% 5 075 1,3%
Récupération 35 35 35 0,0% 36 1,9%
Production et distribution d'électricité, d'eau 18 954 18 954 18 996 0,2% 19 228 1,4%
Construction 60 357 60 357 62 200 3,1% 64 513 6,9%
Commerce et réparation 70 669 70 669 70 686 0,0% 71 675 1,4%
Hôtels et restaurants 17 025 17 025 17 039 0,1% 17 310 1,7%
Transports 31 833 31 833 31 715 -0,4% 31 908 0,2%
Postes et télécommunications 19 064 19 064 19 060 0,0% 19 322 1,4%
Activités financières et assurances 29 163 29 163 29 211 0,2% 29 884 2,5%
Immobilier, location et services rendus 53 507 53 507 53 499 0,0% 54 485 1,8%
Administration publique générale et sécurité sociale 55 994 55 994 55 326 -1,2% 56 128 0,2%
Education, santé et action sociale 44 625 44 625 44 049 -1,3% 44 804 0,4%
Autres services non financiers 8 379 8 379 8 376 0,0% 8 519 1,7%
85
Situation de Démantèlement tarifaire suite
référence aux ALE
86
Situation de Démantèlement tarifaire suite
référence aux ALE
Main d'œuvre
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 4 377 4 377 4 359 -0,4% 4 450 1,7%
Pêche, aquaculture 2 129 2 129 2 127 -0,1% 2 171 2,0%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe
Extraction de minerais métalliques 147 147 148 0,7% 151 2,8%
Autres extractions de minerais 2 004 2 004 2 021 0,8% 2 063 2,9%
Industrie alimentaire 4 789 4 789 4 799 0,2% 4 899 2,3%
Industrie du tabac 355 355 347 -2,4% 354 -0,3%
Industrie textile 1 636 1 636 1 615 -1,3% 1 648 0,8%
Industrie de l'habillement et des fourrures 5 157 5 157 5 210 1,0% 5 319 3,1%
Industrie du cuir et de la chaussure 609 609 614 0,8% 626 2,9%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 464 464 456 -1,8% 465 0,3%
Industrie du papier et du carton 641 641 635 -0,9% 648 1,1%
Edition, imprimerie et reproduction 529 529 533 0,8% 544 2,9%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 280 280 293 4,5% 299 6,7%
Industrie chimique 3 995 3 995 4 008 0,3% 4 092 2,4%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 623 623 596 -4,3% 609 -2,3%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 1 521 1 521 1 563 2,8% 1 596 4,9%
Métallurgie 517 517 499 -3,4% 510 -1,4%
Travail des métaux 1 609 1 609 1 660 3,1% 1 694 5,3%
Fabrication de machines et équipements 468 468 487 4,0% 497 6,2%
Fabrication de machines de bureau et de matériel - -
Fabrication de machines et appareils électriques 1 613 1 613 1 678 4,0% 1 713 6,2%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 473 473 479 1,3% 489 3,4%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 32 32 33 2,9% 34 5,1%
Industrie automobile 601 601 632 5,1% 645 7,3%
Fabrication d'autres matériels de transport 159 159 163 2,5% 166 4,7%
Fabrication de meubles et industries diverses 652 652 659 1,0% 672 3,1%
Récupération 5 5 5 0,1% 5 2,2%
Production et distribution d'électricité, d'eau 3 390 3 390 3 419 0,9% 3 490 3,0%
Construction 6 443 6 443 7 209 11,9% 7 360 14,2%
Commerce et réparation 11 588 11 588 11 600 0,1% 11 843 2,2%
Hôtels et restaurants 2 197 2 197 2 205 0,4% 2 251 2,5%
Transports 6 925 6 925 6 862 -0,9% 7 005 1,2%
Postes et télécommunications 2 211 2 211 2 208 -0,1% 2 254 2,0%
Activités financières et assurances 6 967 6 967 7 004 0,5% 7 150 2,6%
Immobilier, location et services rendus 4 303 4 303 4 295 -0,2% 4 385 1,9%
Administration publique générale et sécurité sociale 35 861 35 861 35 391 -1,3% 36 131 0,8%
Education, santé et action sociale 34 528 34 528 33 992 -1,6% 34 702 0,5%
Autres services non financiers 975 975 973 -0,2% 993 1,9%
87
Situation de Démantèlement tarifaire suite
référence aux ALE
88
Situation de Démantèlement tarifaire suite
référence aux ALE
Importations
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 9 192 13 140 9 566 4,1% 13 537 3,0%
Pêche, aquaculture 58 76 60 2,8% 78 2,8%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe 10 831 11 139 11 055 2,1% 10 792 -3,1%
Extraction de minerais métalliques 162 208 164 1,5% 211 1,5%
Autres extractions de minerais 1 661 1 850 1 737 4,6% 1 926 4,1%
Industrie alimentaire 6 913 11 067 7 701 11,4% 12 000 8,4%
Industrie du tabac 501 814 673 34,4% 884 8,6%
Industrie textile 16 452 17 492 16 691 1,5% 17 544 0,3%
Industrie de l'habillement et des fourrures 2 205 2 486 2 279 3,3% 2 521 1,4%
Industrie du cuir et de la chaussure 1 276 1 656 1 319 3,4% 1 676 1,2%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 2 114 2 774 2 254 6,6% 2 747 -1,0%
Industrie du papier et du carton 2 451 2 755 2 527 3,1% 2 723 -1,2%
Edition, imprimerie et reproduction 732 874 761 3,9% 887 1,4%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 10 274 13 161 10 552 2,7% 12 881 -2,1%
Industrie chimique 14 933 17 931 15 283 2,3% 17 834 -0,5%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 3 748 4 664 3 929 4,8% 4 531 -2,9%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 1 420 1 836 1 701 19,8% 1 995 8,7%
Métallurgie 7 322 8 153 7 646 4,4% 8 152 0,0%
Travail des métaux 2 805 3 633 3 191 13,8% 3 866 6,4%
Fabrication de machines et équipements 13 359 17 617 14 494 8,5% 18 712 6,2%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 2 335 3 019 2 506 7,3% 3 213 6,4%
Fabrication de machines et appareils électriques 5 725 6 350 6 172 7,8% 6 628 4,4%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 6 603 7 638 6 813 3,2% 7 683 0,6%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 1 886 2 286 1 977 4,8% 2 365 3,4%
Industrie automobile 6 818 8 681 7 594 11,4% 8 964 3,3%
Fabrication d'autres matériels de transport 3 736 3 969 3 953 5,8% 4 176 5,2%
Fabrication de meubles et industries diverses 1 843 2 790 2 174 17,9% 3 078 10,3%
Récupération - - 0 0
Production et distribution d'électricité, d'eau 287 287 291 1,3% 291 1,3%
Construction - - 0 0
Commerce et réparation - - 0 0
Hôtels et restaurants 2 117 2 117 2 149 1,5% 2 149 1,5%
Transports 10 782 6 808 11 058 2,6% 6 982 2,6%
Postes et télécommunications 473 473 503 6,3% 503 6,3%
Activités financières et assurances 345 343 377 9,3% 375 9,3%
Immobilier, location et services rendus 3 464 3 464 3 687 6,5% 3 687 6,5%
Administration publique générale et sécurité sociale - - 0 0
Education, santé et action sociale - - 0 0
Autres services non financiers 203 203 216 6,5% 216 6,5%
89
Situation de Démantèlement tarifaire suite
référence aux ALE
Exportations
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 5 119 5 119 5 097 -0,4% 5 154 0,7%
Pêche, aquaculture 2 114 2 114 2 091 -1,1% 2 105 -0,4%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe - - 0 0
Extraction de minerais métalliques 457 457 455 -0,4% 458 0,2%
Autres extractions de minerais 4 116 4 116 4 121 0,1% 4 116 0,0%
Industrie alimentaire 11 074 11 074 11 203 1,2% 11 407 3,0%
Industrie du tabac 3 3 3 0,0% 3 2,4%
Industrie textile 3 560 3 560 3 550 -0,3% 3 605 1,3%
Industrie de l'habillement et des fourrures 25 204 25 204 25 315 0,4% 25 372 0,7%
Industrie du cuir et de la chaussure 2 449 2 449 2 453 0,2% 2 455 0,2%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 524 524 525 0,1% 525 0,2%
Industrie du papier et du carton 588 588 606 3,1% 620 5,4%
Edition, imprimerie et reproduction 38 38 38 0,6% 38 0,8%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 889 889 912 2,6% 881 -0,9%
Industrie chimique 10 847 10 847 10 874 0,3% 10 962 1,1%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 343 343 334 -2,5% 355 3,5%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 662 662 673 1,7% 685 3,5%
Métallurgie 2 081 2 081 2 108 1,3% 2 138 2,8%
Travail des métaux 408 408 418 2,5% 424 3,9%
Fabrication de machines et équipements 232 232 237 2,0% 236 1,9%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 171 171 182 6,5% 175 2,6%
Fabrication de machines et appareils électriques 5 285 5 285 5 345 1,1% 5 323 0,7%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 5 987 5 987 6 004 0,3% 5 995 0,1%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 564 564 583 3,3% 572 1,5%
Industrie automobile 492 492 506 2,8% 505 2,7%
Fabrication d'autres matériels de transport 122 122 123 0,8% 122 0,1%
Fabrication de meubles et industries diverses 526 526 529 0,7% 541 2,8%
Récupération - - 0 0
Production et distribution d'électricité, d'eau 732 732 727 -0,7% 729 -0,4%
Construction - - 0 0
Commerce et réparation - - 0 0
Hôtels et restaurants 366 366 361 -1,5% 364 -0,5%
Transports 8 821 8 821 8 758 -0,7% 8 801 -0,2%
Postes et télécommunications 3 229 3 229 3 223 -0,2% 3 229 0,0%
Activités financières et assurances 337 337 331 -1,9% 335 -0,6%
Immobilier, location et services rendus 5 996 5 996 5 899 -1,6% 5 958 -0,6%
Administration publique générale et sécurité sociale - - 0 0
Education, santé et action sociale - - 0 0
Autres services non financiers 13 13 13 -1,5% 13 -0,6%
90
Situation de Démantèlement tarifaire suite aux
référence ALE
Absorption totale
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 106 589 110 537 107 119 0,5% 112 226 1,5%
Pêche, aquaculture 6 135 6 232 6 156 0,3% 6 328 1,5%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe 10 928 11 236 11 151 2,0% 10 885 -3,1%
Extraction de minerais métalliques 801 847 802 0,1% 856 1,1%
Autres extractions de minerais 9 227 9 452 9 334 1,2% 9 715 2,8%
Industrie alimentaire 91 878 95 449 92 957 1,2% 96 807 1,4%
Industrie du tabac 2 888 8 550 3 101 7,4% 8 708 1,8%
Industrie textile 24 864 26 396 25 036 0,7% 26 327 -0,3%
Industrie de l'habillement et des fourrures 11 179 12 710 11 321 1,3% 12 930 1,7%
Industrie du cuir et de la chaussure 4 304 5 114 4 365 1,4% 5 174 1,2%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 5 515 6 179 5 632 2,1% 6 065 -1,8%
Industrie du papier et du carton 7 509 7 869 7 539 0,4% 7 730 -1,8%
Edition, imprimerie et reproduction 3 448 3 591 3 492 1,3% 3 621 0,8%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 22 700 34 305 23 221 2,3% 33 622 -2,0%
Industrie chimique 29 499 33 637 29 878 1,3% 33 619 -0,1%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 8 040 9 046 8 109 0,9% 8 719 -3,6%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 15 675 16 323 16 097 2,7% 16 731 2,5%
Métallurgie 15 261 16 160 15 495 1,5% 15 882 -1,7%
Travail des métaux 15 783 16 805 16 414 4,0% 17 193 2,3%
Fabrication de machines et équipements 18 669 23 183 19 983 7,0% 24 447 5,5%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 2 188 3 097 2 349 7,3% 3 302 6,6%
Fabrication de machines et appareils électriques 12 456 13 564 13 055 4,8% 14 047 3,6%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 8 408 9 473 8 626 2,6% 9 514 0,4%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 1 868 2 295 1 947 4,3% 2 379 3,6%
Industrie automobile 10 836 13 629 11 745 8,4% 13 984 2,6%
Fabrication d'autres matériels de transport 4 107 4 414 4 334 5,5% 4 641 5,1%
Fabrication de meubles et industries diverses 8 738 10 197 9 200 5,3% 10 592 3,9%
Récupération 44 44 44 0,0% 45 1,9%
Production et distribution d'électricité, d'eau 18 887 19 792 18 925 0,2% 20 078 1,4%
Construction 60 351 67 179 62 280 3,2% 71 870 7,0%
Commerce et réparation 5 896 6 101 5 902 0,1% 6 190 1,5%
Hôtels et restaurants 18 946 20 873 19 002 0,3% 21 230 1,7%
Transports 21 397 18 645 21 581 0,9% 18 887 1,3%
Postes et télécommunications 15 901 18 345 15 927 0,2% 18 663 1,7%
Activités financières et assurances 29 368 30 489 29 459 0,3% 31 277 2,6%
Immobilier, location et services rendus 56 344 59 330 56 702 0,6% 60 742 2,4%
Administration publique générale et sécurité sociale 50 719 50 719 50 026 -1,4% 50 751 0,1%
Education, santé et action sociale 44 884 45 077 44 305 -1,3% 45 257 0,4%
Autres services non financiers 10 942 11 805 10 961 0,2% 12 015 1,8%
91
Situation de Démantèlement tarifaire suite
référence aux ALE
92
Situation de Démantèlement tarifaire suite
référence aux ALE
Demande intermédiaire
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 53 674 55 662 53 681 0,0% 56 240 1,0%
Pêche, aquaculture 3 151 3 201 3 153 0,1% 3 241 1,3%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe 10 229 10 517 10 451 2,2% 10 202 -3,0%
Extraction de minerais métalliques 659 697 660 0,2% 705 1,1%
Autres extractions de minerais 8 376 8 581 8 483 1,3% 8 829 2,9%
Industrie alimentaire 24 061 24 996 24 069 0,0% 25 066 0,3%
Industrie du tabac - - - -
Industrie textile 20 557 21 823 20 613 0,3% 21 675 -0,7%
Industrie de l'habillement et des fourrures 781 888 780 -0,1% 891 0,3%
Industrie du cuir et de la chaussure 1 226 1 457 1 229 0,2% 1 457 0,0%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 4 936 5 530 5 002 1,3% 5 387 -2,6%
Industrie du papier et du carton 7 443 7 800 7 445 0,0% 7 634 -2,1%
Edition, imprimerie et reproduction 1 295 1 349 1 291 -0,3% 1 339 -0,7%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 14 855 22 449 14 884 0,2% 21 551 -4,0%
Industrie chimique 17 810 20 308 17 825 0,1% 20 057 -1,2%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 6 682 7 518 6 712 0,5% 7 218 -4,0%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 14 162 14 747 14 553 2,8% 15 127 2,6%
Métallurgie 14 837 15 711 15 069 1,6% 15 444 -1,7%
Travail des métaux 8 637 9 197 8 743 1,2% 9 158 -0,4%
Fabrication de machines et équipements 3 704 4 599 3 734 0,8% 4 568 -0,7%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 197 279 195 -1,0% 274 -1,6%
Fabrication de machines et appareils électriques 5 318 5 791 5 395 1,5% 5 806 0,3%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 5 115 5 763 5 127 0,2% 5 655 -1,9%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 558 686 555 -0,6% 678 -1,2%
Industrie automobile 2 340 2 943 2 367 1,2% 2 818 -4,2%
Fabrication d'autres matériels de transport 749 805 744 -0,7% 797 -1,0%
Fabrication de meubles et industries diverses 863 1 007 864 0,1% 995 -1,2%
Récupération 44 44 44 0,0% 45 1,9%
Production et distribution d'électricité, d'eau 11 426 11 974 11 421 -0,1% 12 116 1,2%
Construction 725 807 722 -0,3% 834 3,3%
Commerce et réparation 3 157 3 267 3 143 -0,5% 3 296 0,9%
Hôtels et restaurants 2 823 3 110 2 811 -0,4% 3 141 1,0%
Transports 7 912 6 894 7 908 -0,1% 6 921 0,4%
Postes et télécommunications 3 712 4 283 3 706 -0,2% 4 343 1,4%
Activités financières et assurances 7 599 7 889 7 604 0,1% 8 073 2,3%
Immobilier, location et services rendus 24 767 26 080 24 775 0,0% 26 541 1,8%
Administration publique générale et sécurité sociale - - - -
Education, santé et action sociale 431 433 429 -0,4% 439 1,3%
Autres services non financiers 1 781 1 922 1 779 -0,1% 1 950 1,5%
93
Annexe 4 : Tableaux des résultats de la simulation n°2
Les prix
Situation Situation
de Plans sectoriels de Plans sectoriels
référence référence
Branches d’activités
Valeur Valeur Evo. Valeur Valeur Evo.
Valeur Valeur
94
Situation Situation
de Plans sectoriels de Plans sectoriels
référence référence
95
Situation Situation
de Plans sectoriels de Plans sectoriels
référenc référence
e
Branches d’activités Valeur Valeur Evo. Valeur Valeur Evo.
Valeur Valeur
96
Situation de
référence Plans sectoriels
97
Les agrégats suite à la deuxième simulation (millions DH)
Situation de Plans sectoriels
référence
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 93 881 93 881 94 885 1,1% 108 679 15,8%
Pêche, aquaculture 7 022 7 022 7 587 8,0% 8 213 17,0%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe
Extraction de minerais métalliques 1 305 1 305 1 338 2,5% 1 416 8,5%
Autres extractions de minerais 10 694 10 694 11 304 5,7% 12 335 15,3%
Industrie alimentaire 83 730 83 730 94 060 12,3% 95 902 14,5%
Industrie du tabac 1 964 1 964 2 016 2,6% 2 192 11,6%
Industrie textile 10 978 10 978 11 066 0,8% 11 263 2,6%
Industrie de l'habillement et des fourrures 32 104 32 104 35 187 9,6% 34 437 7,3%
Industrie du cuir et de la chaussure 4 332 4 332 4 491 3,7% 4 663 7,6%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 3 429 3 429 3 658 6,7% 3 836 11,9%
Industrie du papier et du carton 5 244 5 244 5 498 4,8% 5 677 8,2%
Edition, imprimerie et reproduction 2 545 2 545 2 744 7,8% 2 862 12,5%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 9 925 9 925 11 122 12,1% 10 710 7,9%
Industrie chimique 22 085 22 085 22 864 3,5% 23 945 8,4%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 4 325 4 325 4 474 3,4% 4 584 6,0%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 13 117 13 117 14 925 13,8% 18 362 40,0%
Métallurgie 9 464 9 464 9 573 1,2% 10 015 5,8%
Travail des métaux 11 602 11 602 12 139 4,6% 12 486 7,6%
Fabrication de machines et équipements 2 142 2 142 2 052 -4,2% 2 039 -4,8%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 7 7 7 0,0% 7 -6,8%
Fabrication de machines et appareils électriques 11 331 11 331 14 209 25,4% 12 232 8,0%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 6 968 6 968 7 061 1,3% 7 173 2,9%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 352 352 354 0,5% 356 1,2%
Industrie automobile 4 538 4 538 6 806 50,0% 5 052 11,3%
Fabrication d'autres matériels de transport 544 544 559 2,7% 559 2,7%
Fabrication de meubles et industries diverses 5 009 5 009 5 067 1,2% 5 237 4,5%
Récupération 35 35 36 3,0% 41 17,9%
Production et distribution d'électricité, d'eau 18 954 18 954 20 128 6,2% 22 733 19,9%
Construction 60 357 60 357 78 886 30,7% 55 911 -7,4%
Commerce et réparation 70 669 70 669 72 762 3,0% 78 546 11,1%
Hôtels et restaurants 17 025 17 025 30 247 77,7% 18 525 8,8%
Transports 31 833 31 833 32 423 1,9% 33 225 4,4%
Postes et télécommunications 19 064 19 064 33 167 74,0% 20 652 8,3%
Activités financières et assurances 29 163 29 163 29 859 2,4% 31 056 6,5%
Immobilier, location et services rendus 53 507 53 507 54 087 1,1% 60 089 12,3%
Administration publique générale et sécurité sociale 55 994 55 994 57 265 2,3% 56 874 1,6%
Education, santé et action sociale 44 625 44 625 45 876 2,8% 46 058 3,2%
Autres services non financiers 8 379 8 379 8 548 2,0% 9 603 14,6%
98
Situation de Plans sectoriels
référence
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 68 753 68 753 69 488 1,1% 81 156 18,0%
Pêche, aquaculture 5 065 5 065 5 472 8,0% 6 081 20,1%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe
Extraction de minerais métalliques 662 662 679 2,5% 740 11,8%
Autres extractions de minerais 6 385 6 385 6 749 5,7% 7 610 19,2%
Industrie alimentaire 16 085 16 085 18 069 12,3% 13 767 -14,4%
Industrie du tabac 1 415 1 415 1 452 2,6% 1 568 10,8%
Industrie textile 3 931 3 931 3 962 0,8% 4 002 1,8%
Industrie de l'habillement et des fourrures 11 146 11 146 12 216 9,6% 11 423 2,5%
Industrie du cuir et de la chaussure 1 576 1 576 1 634 3,7% 1 728 9,7%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 1 039 1 039 1 108 6,7% 1 199 15,4%
Industrie du papier et du carton 1 465 1 465 1 536 4,8% 1 630 11,3%
Edition, imprimerie et reproduction 1 109 1 109 1 196 7,8% 1 297 16,9%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 488 488 547 12,1% 594 21,8%
Industrie chimique 7 523 7 523 7 788 3,5% 8 021 6,6%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 962 962 995 3,4% 1 012 5,2%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 5 909 5 909 6 723 13,8% 9 746 64,9%
Métallurgie 4 336 4 336 4 386 1,2% 4 769 10,0%
Travail des métaux 4 176 4 176 4 369 4,6% 4 690 12,3%
Fabrication de machines et équipements 669 669 641 -4,2% 629 -6,0%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 5 5 5 0,0% 5 -9,1%
Fabrication de machines et appareils électriques 3 803 3 803 4 769 25,4% 3 077 -19,1%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 2 320 2 320 2 351 1,3% 2 473 6,6%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 134 134 135 0,5% 137 2,0%
Industrie automobile 1 342 1 342 2 013 50,0% 600 -55,3%
Fabrication d'autres matériels de transport 294 294 302 2,7% 308 4,9%
Fabrication de meubles et industries diverses 3 216 3 216 3 253 1,2% 3 399 5,7%
Récupération 30 30 31 3,0% 36 19,0%
Production et distribution d'électricité, d'eau 12 991 12 991 13 796 6,2% 16 336 25,7%
Construction 24 052 24 052 31 436 30,7% 5 334 -77,8%
Commerce et réparation 52 153 52 153 53 698 3,0% 59 401 13,9%
Hôtels et restaurants 9 829 9 829 17 463 77,7% 5 324 -45,8%
Transports 16 994 16 994 17 309 1,9% 17 756 4,5%
Postes et télécommunications 13 679 13 679 23 798 74,0% 11 534 -15,7%
Activités financières et assurances 22 073 22 073 22 600 2,4% 23 757 7,6%
Immobilier, location et services rendus 49 605 49 605 50 142 1,1% 56 097 13,1%
Administration publique générale et sécurité sociale 39 441 39 441 40 336 2,3% 40 377 2,4%
Education, santé et action sociale 41 630 41 630 42 797 2,8% 42 988 3,3%
Autres services non financiers 7 194 7 194 7 339 2,0% 8 324 15,7%
99
Situation de Plans sectoriels
référence
Main d'œuvre
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 4 377 4 377 5 173 18,2% 5 167 18,0%
Pêche, aquaculture 2 129 2 129 2 559 20,2% 2 556 20,1%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe
Extraction de minerais métalliques 147 147 165 12,0% 164 11,8%
Autres extractions de minerais 2 004 2 004 2 391 19,3% 2 388 19,2%
Industrie alimentaire 4 789 4 789 4 104 -14,3% 4 099 -14,4%
Industrie du tabac 355 355 394 11,0% 393 10,8%
Industrie textile 1 636 1 636 1 668 1,9% 1 665 1,8%
Industrie de l'habillement et des fourrures 5 157 5 157 5 292 2,6% 5 285 2,5%
Industrie du cuir et de la chaussure 609 609 669 9,8% 668 9,7%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 464 464 536 15,5% 535 15,4%
Industrie du papier et du carton 641 641 714 11,4% 713 11,3%
Edition, imprimerie et reproduction 529 529 619 17,1% 619 16,9%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 280 280 341 22,0% 341 21,8%
Industrie chimique 3 995 3 995 4 265 6,7% 4 259 6,6%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 623 623 656 5,4% 656 5,2%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 1 521 1 521 2 512 65,1% 2 509 64,9%
Métallurgie 517 517 569 10,1% 569 10,0%
Travail des métaux 1 609 1 609 1 809 12,5% 1 807 12,3%
Fabrication de machines et équipements 468 468 440 -5,9% 440 -6,0%
Fabrication de machines de bureau et de matériel - - 0
Fabrication de machines et appareils électriques 1 613 1 613 1 307 -19,0% 1 305 -19,1%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 473 473 505 6,7% 504 6,6%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 32 32 33 2,1% 33 2,0%
Industrie automobile 601 601 269 -55,3% 269 -55,3%
Fabrication d'autres matériels de transport 159 159 167 5,0% 167 4,9%
Fabrication de meubles et industries diverses 652 652 690 5,8% 689 5,7%
Récupération 5 5 6 19,1% 6 19,0%
Production et distribution d'électricité, d'eau 3 390 3 390 4 268 25,9% 4 263 25,7%
Construction 6 443 6 443 1 431 -77,8% 1 429 -77,8%
Commerce et réparation 11 588 11 588 13 215 14,0% 13 198 13,9%
Hôtels et restaurants 2 197 2 197 1 192 -45,8% 1 190 -45,8%
Transports 6 925 6 925 7 244 4,6% 7 235 4,5%
Postes et télécommunications 2 211 2 211 1 867 -15,6% 1 864 -15,7%
Activités financières et assurances 6 967 6 967 7 508 7,8% 7 498 7,6%
Immobilier, location et services rendus 4 303 4 303 4 872 13,2% 4 866 13,1%
Administration publique générale et sécurité sociale 35 861 35 861 36 757 2,5% 36 712 2,4%
Education, santé et action sociale 34 528 34 528 35 699 3,4% 35 655 3,3%
Autres services non financiers 975 975 1 130 15,9% 1 128 15,7%
100
Situation de Plans sectoriels
référence
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 97 397 97 397 99 181 1,8% 113 712 16,8%
Pêche, aquaculture 6 077 6 077 6 850 12,7% 7 531 23,9%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe 97 97 100 2,9% 99 2,0%
Extraction de minerais métalliques 639 639 646 1,0% 710 11,1%
Autres extractions de minerais 7 566 7 566 8 080 6,8% 9 611 27,0%
Industrie alimentaire 84 965 84 965 95 757 12,7% 98 610 16,1%
Industrie du tabac 2 387 2 387 2 451 2,7% 2 664 11,6%
Industrie textile 8 412 8 412 8 464 0,6% 8 607 2,3%
Industrie de l'habillement et des fourrures 8 974 8 974 9 996 11,4% 10 310 14,9%
Industrie du cuir et de la chaussure 3 028 3 028 3 167 4,6% 3 410 12,6%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 3 401 3 401 3 671 7,9% 3 872 13,8%
Industrie du papier et du carton 5 058 5 058 5 318 5,1% 5 501 8,8%
Edition, imprimerie et reproduction 2 716 2 716 2 937 8,2% 3 067 12,9%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 12 426 12 426 13 812 11,2% 13 490 8,6%
Industrie chimique 14 566 14 566 15 341 5,3% 16 476 13,1%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 4 292 4 292 4 403 2,6% 4 526 5,5%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 14 255 14 255 16 861 18,3% 20 571 44,3%
Métallurgie 7 939 7 939 8 055 1,5% 8 459 6,6%
Travail des métaux 12 978 12 978 13 577 4,6% 13 900 7,1%
Fabrication de machines et équipements 5 310 5 310 4 758 -10,4% 4 882 -8,1%
Fabrication de machines de bureau et de matériel
Fabrication de machines et appareils électriques 6 731 6 731 8 197 21,8% 7 050 4,7%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 1 805 1 805 1 901 5,3% 2 024 12,1%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision
Industrie automobile 4 018 4 018 5 975 48,7% 4 401 9,5%
Fabrication d'autres matériels de transport 371 371 355 -4,2% 357 -3,7%
Fabrication de meubles et industries diverses 6 895 6 895 6 970 1,1% 7 199 4,4%
Récupération 44 44 45 3,0% 52 17,9%
Production et distribution d'électricité, d'eau 18 600 18 600 19 908 7,0% 22 578 21,4%
Construction 60 351 60 351 77 973 29,2% 55 683 -7,7%
Commerce et réparation 5 896 5 896 6 160 4,5% 6 589 11,7%
Hôtels et restaurants 16 829 16 829 29 138 73,1% 18 208 8,2%
Transports 10 615 10 615 11 060 4,2% 11 471 8,1%
Postes et télécommunications 15 428 15 428 26 814 73,8% 16 454 6,6%
Activités financières et assurances 29 023 29 023 29 955 3,2% 30 929 6,6%
Immobilier, location et services rendus 52 880 52 880 54 628 3,3% 60 309 14,0%
Administration publique générale et sécurité sociale 50 719 50 719 51 330 1,2% 50 979 0,5%
Education, santé et action sociale 44 884 44 884 46 150 2,8% 46 324 3,2%
Autres services non financiers 10 739 10 739 11 346 5,6% 12 334 14,9%
101
Situation de Plans sectoriels
référence
Importations
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 9 192 13 140 12 050 31,1% 17 051 29,8%
Pêche, aquaculture 58 76 79 36,4% 104 36,4%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe 10 831 11 139 11 957 10,4% 11 673 4,8%
Extraction de minerais métalliques 162 208 187 15,5% 240 15,5%
Autres extractions de minerais 1 661 1 850 2 364 42,3% 2 621 41,6%
Industrie alimentaire 6 913 11 067 9 367 35,5% 14 597 31,9%
Industrie du tabac 501 814 779 55,5% 1 023 25,6%
Industrie textile 16 452 17 492 18 456 12,2% 19 398 10,9%
Industrie de l'habillement et des fourrures 2 205 2 486 2 565 16,3% 2 838 14,1%
Industrie du cuir et de la chaussure 1 276 1 656 1 467 15,0% 1 864 12,5%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 2 114 2 774 2 678 26,7% 3 264 17,7%
Industrie du papier et du carton 2 451 2 755 2 845 16,1% 3 066 11,3%
Edition, imprimerie et reproduction 732 874 864 18,0% 1 007 15,2%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 10 274 13 161 11 630 13,2% 14 197 7,9%
Industrie chimique 14 933 17 931 16 834 12,7% 19 643 9,5%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 3 748 4 664 4 377 16,8% 5 048 8,2%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 1 420 1 836 2 707 90,6% 3 175 72,9%
Métallurgie 7 322 8 153 9 439 28,9% 10 063 23,4%
Travail des métaux 2 805 3 633 3 446 22,9% 4 176 14,9%
Fabrication de machines et équipements 13 359 17 617 13 229 -1,0% 17 078 -3,1%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 2 335 3 019 2 205 -5,6% 2 826 -6,4%
Fabrication de machines et appareils électriques 5 725 6 350 5 921 3,4% 6 359 0,1%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 6 603 7 638 7 853 18,9% 8 856 16,0%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 1 886 2 286 1 922 1,9% 2 298 0,5%
Industrie automobile 6 818 8 681 7 498 10,0% 8 852 2,0%
Fabrication d'autres matériels de transport 3 736 3 969 3 628 -2,9% 3 833 -3,4%
Fabrication de meubles et industries diverses 1 843 2 790 2 301 24,8% 3 258 16,8%
Récupération - - 0 0
Production et distribution d'électricité, d'eau 287 287 343 19,4% 343 19,4%
Construction - - 0 0
Commerce et réparation - - 0 0
Hôtels et restaurants 2 117 2 117 2 435 15,0% 2 435 15,0%
Transports 10 782 6 808 12 922 19,8% 8 158 19,8%
Postes et télécommunications 473 473 126 -73,4% 126 -73,4%
Activités financières et assurances 345 343 403 16,7% 400 16,7%
Immobilier, location et services rendus 3 464 3 464 4 946 42,8% 4 946 42,8%
Administration publique générale et sécurité sociale - - 0 0
Education, santé et action sociale - - 0 0
Autres services non financiers 203 203 296 45,6% 296 45,6%
102
Situation de Plans sectoriels
référence
Exportations
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 5 119 5 119 4 629 -9,6% 5 030 -1,7%
Pêche, aquaculture 2 114 2 114 2 016 -4,6% 2 073 -1,9%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe - - 0 0
Extraction de minerais métalliques 457 457 457 0,0% 457 0,0%
Autres extractions de minerais 4 116 4 116 4 280 4,0% 3 894 -5,4%
Industrie alimentaire 11 074 11 074 11 763 6,2% 11 485 3,7%
Industrie du tabac 3 3 3 0,0% 3 2,8%
Industrie textile 3 560 3 560 3 576 0,4% 3 617 1,6%
Industrie de l'habillement et des fourrures 25 204 25 204 27 477 9,0% 26 383 4,7%
Industrie du cuir et de la chaussure 2 449 2 449 2 498 2,0% 2 474 1,0%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 524 524 528 0,7% 526 0,5%
Industrie du papier et du carton 588 588 608 3,4% 620 5,5%
Edition, imprimerie et reproduction 38 38 39 1,6% 38 0,9%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 889 889 921 3,6% 878 -1,3%
Industrie chimique 10 847 10 847 10 829 -0,2% 11 007 1,5%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 343 343 351 2,3% 351 2,3%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 662 662 631 -4,7% 668 0,9%
Métallurgie 2 081 2 081 2 076 -0,2% 2 132 2,5%
Travail des métaux 408 408 422 3,4% 425 4,2%
Fabrication de machines et équipements 232 232 212 -8,5% 237 2,3%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 171 171 163 -4,5% 170 -0,9%
Fabrication de machines et appareils électriques 5 285 5 285 6 605 25,0% 5 870 11,1%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 5 987 5 987 5 995 0,1% 5 991 0,1%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 564 564 568 0,7% 566 0,3%
Industrie automobile 492 492 777 58,0% 618 25,7%
Fabrication d'autres matériels de transport 122 122 119 -2,7% 122 -0,3%
Fabrication de meubles et industries diverses 526 526 530 0,8% 541 2,8%
Récupération - - 0 0
Production et distribution d'électricité, d'eau 732 732 704 -3,8% 718 -1,9%
Construction - - 0 0
Commerce et réparation - - 0 0
Hôtels et restaurants 366 366 732 100,1% 482 31,8%
Transports 8 821 8 821 8 692 -1,5% 8 780 -0,5%
Postes et télécommunications 3 229 3 229 5 663 75,4% 3 772 16,8%
Activités financières et assurances 337 337 332 -1,5% 335 -0,5%
Immobilier, location et services rendus 5 996 5 996 5 537 -7,7% 5 813 -3,0%
Administration publique générale et sécurité sociale - - 0 0
Education, santé et action sociale - - 0 0
Autres services non financiers 13 13 12 -5,3% 13 -2,3%
103
Situation de Plans sectoriels
référence
Absorption totale
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 106 589 110 537 112 010 5,1% 130 764 18,3%
Pêche, aquaculture 6 135 6 232 6 932 13,0% 7 733 24,1%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe 10 928 11 236 12 057 10,3% 11 772 4,8%
Extraction de minerais métalliques 801 847 837 4,4% 950 12,2%
Autres extractions de minerais 9 227 9 452 10 453 13,3% 12 279 29,9%
Industrie alimentaire 91 878 95 449 105 902 15,3% 112 520 17,9%
Industrie du tabac 2 888 8 550 3 311 14,6% 9 847 15,2%
Industrie textile 24 864 26 396 26 949 8,4% 28 537 8,1%
Industrie de l'habillement et des fourrures 11 179 12 710 12 569 12,4% 14 582 14,7%
Industrie du cuir et de la chaussure 4 304 5 114 4 655 8,2% 5 758 12,6%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 5 515 6 179 6 402 16,1% 7 141 15,6%
Industrie du papier et du carton 7 509 7 869 8 177 8,9% 8 628 9,6%
Edition, imprimerie et reproduction 3 448 3 591 3 810 10,5% 4 075 13,5%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 22 700 34 305 25 469 12,2% 37 119 8,2%
Industrie chimique 29 499 33 637 32 247 9,3% 37 386 11,1%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 8 040 9 046 8 828 9,8% 9 670 6,9%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 15 675 16 323 19 667 25,5% 24 088 47,6%
Métallurgie 15 261 16 160 17 558 15,1% 18 601 15,1%
Travail des métaux 15 783 16 805 17 119 8,5% 18 286 8,8%
Fabrication de machines et équipements 18 669 23 183 18 073 -3,2% 22 206 -4,2%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 2 188 3 097 2 064 -5,7% 2 889 -6,7%
Fabrication de machines et appareils électriques 12 456 13 564 14 025 12,6% 13 904 2,5%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 8 408 9 473 9 773 16,2% 10 915 15,2%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 1 868 2 295 1 878 0,6% 2 298 0,1%
Industrie automobile 10 836 13 629 13 142 21,3% 14 223 4,4%
Fabrication d'autres matériels de transport 4 107 4 414 3 983 -3,0% 4 261 -3,5%
Fabrication de meubles et industries diverses 8 738 10 197 9 410 7,7% 11 010 8,0%
Récupération 44 44 45 3,0% 52 17,9%
Production et distribution d'électricité, d'eau 18 887 19 792 20 249 7,2% 24 019 21,4%
Construction 60 351 67 179 77 973 29,2% 61 983 -7,7%
Commerce et réparation 5 896 6 101 6 160 4,5% 6 818 11,7%
Hôtels et restaurants 18 946 20 873 31 298 65,2% 22 742 9,0%
Transports 21 397 18 645 23 588 10,2% 21 006 12,7%
Postes et télécommunications 15 901 18 345 26 805 68,6% 19 128 4,3%
Activités financières et assurances 29 368 30 489 30 357 3,4% 32 527 6,7%
Immobilier, location et services rendus 56 344 59 330 59 509 5,6% 68 713 15,8%
Administration publique générale et sécurité sociale 50 719 50 719 51 330 1,2% 50 979 0,5%
Education, santé et action sociale 44 884 45 077 46 150 2,8% 46 523 3,2%
Autres services non financiers 10 942 11 805 11 638 6,4% 13 626 15,4%
104
Situation de Plans sectoriels
référence
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 44 799 46 458 45 820 2,3% 53 492 15,1%
Pêche, aquaculture 2 984 3 031 3 128 4,8% 3 490 15,1%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe - - 0 0
Extraction de minerais métalliques - - 0 0
Autres extractions de minerais 253 259 254 0,4% 298 15,1%
Industrie alimentaire 67 563 70 189 76 062 12,6% 80 816 15,1%
Industrie du tabac 2 893 8 566 3 316 14,6% 9 863 15,1%
Industrie textile 3 188 3 384 3 680 15,4% 3 896 15,1%
Industrie de l'habillement et des fourrures 10 401 11 825 11 736 12,8% 13 615 15,1%
Industrie du cuir et de la chaussure 2 804 3 332 3 101 10,6% 3 836 15,1%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 129 144 149 15,6% 166 15,1%
Industrie du papier et du carton 682 715 780 14,4% 823 15,1%
Edition, imprimerie et reproduction 2 087 2 174 2 340 12,1% 2 503 15,1%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 7 821 11 820 9 338 19,4% 13 610 15,1%
Industrie chimique 11 126 12 687 12 600 13,2% 14 608 15,1%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 511 575 604 18,3% 662 15,1%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 1 275 1 328 1 248 -2,1% 1 529 15,1%
Métallurgie - - 0 0
Travail des métaux 1 124 1 197 1 290 14,8% 1 378 15,1%
Fabrication de machines et équipements 556 691 648 16,4% 796 15,1%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 34 48 39 16,5% 55 15,1%
Fabrication de machines et appareils électriques 1 062 1 157 1 344 26,5% 1 332 15,1%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 3 163 3 564 3 674 16,1% 4 104 15,1%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 405 498 469 15,7% 573 15,1%
Industrie automobile 3 635 4 572 4 864 33,8% 5 264 15,1%
Fabrication d'autres matériels de transport 465 500 538 15,7% 576 15,1%
Fabrication de meubles et industries diverses 4 070 4 749 4 673 14,8% 5 468 15,1%
Récupération - - 0 0
Production et distribution d'électricité, d'eau 7 461 7 818 7 589 1,7% 9 002 15,1%
Construction 2 139 2 381 3 449 61,2% 2 741 15,1%
Commerce et réparation 2 603 2 694 2 803 7,7% 3 102 15,1%
Hôtels et restaurants 16 123 17 763 28 147 74,6% 20 452 15,1%
Transports 13 486 11 751 15 193 12,7% 13 530 15,1%
Postes et télécommunications 12 189 14 062 22 690 86,2% 16 191 15,1%
Activités financières et assurances 2 786 2 892 3 108 11,6% 3 330 15,1%
Immobilier, location et services rendus 25 654 27 014 26 938 5,0% 31 104 15,1%
Administration publique générale et sécurité sociale 1 716 1 716 1 989 15,9% 1 976 15,1%
Education, santé et action sociale 9 444 9 485 10 833 14,7% 10 921 15,1%
Autres services non financiers 9 153 9 875 9 711 6,1% 11 370 15,1%
105
Situation de Plans sectoriels
référence
Demande intermédiaire
Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière 53 674 55 662 58 720 9,4% 68 552 23,2%
Pêche, aquaculture 3 151 3 201 3 804 20,7% 4 243 32,6%
Extraction de houille, de lignite, de tourbe 10 229 10 517 11 358 11,0% 11 089 5,4%
Extraction de minerais métalliques 659 697 695 5,4% 789 13,2%
Autres extractions de minerais 8 376 8 581 9 601 14,6% 11 279 31,4%
Industrie alimentaire 24 061 24 996 29 585 23,0% 31 434 25,8%
Industrie du tabac - - 0 0
Industrie textile 20 557 21 823 22 174 7,9% 23 481 7,6%
Industrie de l'habillement et des fourrures 781 888 836 7,0% 970 9,2%
Industrie du cuir et de la chaussure 1 226 1 457 1 280 4,4% 1 583 8,7%
Travail du bois et fabrication d'articles en bois 4 936 5 530 5 830 18,1% 6 503 17,6%
Industrie du papier et du carton 7 443 7 800 8 013 7,7% 8 455 8,4%
Edition, imprimerie et reproduction 1 295 1 349 1 404 8,4% 1 502 11,4%
Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie 14 855 22 449 16 107 8,4% 23 475 4,6%
Industrie chimique 17 810 20 308 19 093 7,2% 22 136 9,0%
Industrie du caoutchouc et des plastiques 6 682 7 518 7 378 10,4% 8 082 7,5%
Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 14 162 14 747 18 194 28,5% 22 283 51,1%
Métallurgie 14 837 15 711 17 136 15,5% 18 154 15,5%
Travail des métaux 8 637 9 197 10 247 18,6% 10 946 19,0%
Fabrication de machines et équipements 3 704 4 599 3 997 7,9% 4 911 6,8%
Fabrication de machines de bureau et de matériel 197 279 206 4,3% 288 3,1%
Fabrication de machines et appareils électriques 5 318 5 791 6 539 23,0% 6 482 11,9%
Fabrication d'équipements de radio, de télévision 5 115 5 763 6 027 17,8% 6 731 16,8%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision 558 686 574 2,9% 703 2,4%
Industrie automobile 2 340 2 943 3 097 32,4% 3 352 13,9%
Fabrication d'autres matériels de transport 749 805 768 2,5% 821 2,0%
Fabrication de meubles et industries diverses 863 1 007 1 237 43,4% 1 448 43,8%
Récupération 44 44 45 3,0% 52 17,9%
Production et distribution d'électricité, d'eau 11 426 11 974 12 660 10,8% 15 018 25,4%
Construction 725 807 763 5,2% 606 -24,8%
Commerce et réparation 3 157 3 267 3 241 2,7% 3 587 9,8%
Hôtels et restaurants 2 823 3 110 3 152 11,6% 2 290 -26,4%
Transports 7 912 6 894 8 395 6,1% 7 476 8,4%
Postes et télécommunications 3 712 4 283 4 116 10,9% 2 937 -31,4%
Activités financières et assurances 7 599 7 889 8 015 5,5% 8 588 8,9%
Immobilier, location et services rendus 24 767 26 080 27 597 11,4% 31 866 22,2%
Administration publique générale et sécurité sociale - - 0 0
Education, santé et action sociale 431 433 439 1,9% 443 2,3%
Autres services non financiers 1 781 1 922 1 920 7,8% 2 248 17,0%
106
Annexe 5 : Aperçu sur la méthode « entropie »
- Les transferts échangés entre les agents économiques résidents et les cinq
nouveaux comptes issus de l’éclatement du « Reste du monde »,
- Les importations et les exportations, notamment en ce qui concerne les
services,
- Les recettes au titre des droits de douane,
- Les corrections territoriales (import/export).
Fobj = C(I)*LOG(C(I)/CO(I)))+S(I)*LOG(S(I)/SO(I)))+L(I)*LOG(L(I)/LO(I))
I : Ensemble constitué des cinq partenaires commerciaux U.E, USA, Pays arabes,
Turquie, Autres pays
C : Colonnes relatives aux « corrections territoriales » liées à l’exportation,
CO : montant de la colonne « correction territoriale» à désagréger,
S : Colonnes relatives aux « Solde du compte courant »,
SO : Montant du « solde du comte courant » à désagréger,
L : Lignes relatives aux « corrections territoriales » liées à l’importation,
LO : Montant de ligne « correction territoriale » à désagréger.
107