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La gestion de crise par Volkswagen :

Ce-dernier prétexte des problèmes techniques et de mauvaises conditions d’utilisation. Il rappelle certains modèles en usine pour une
prétendue actualisation de logiciel et assure avoir réglé le problème. Mais de nouveaux tests trouvent à nouveau des émissions trop élevées.
Dans l’incapacité de répondre de manière convaincante, VW finit par avouer l’existence de son logiciel truqueur en 2015.

La firme allemande a donc bien géré l’après-crise, mais au prix de pertes considérables. la firme allemande doit rappeler des milliers de
voitures à travers le monde et payer des sommes d’argent considérables. Rien qu’aux Etats-Unis, elle a trouvé un accord avec le
gouvernement fédéral impliquant un versement de 14 milliards de dollars ; et la procédure est en cours dans plusieurs pays.

un trucage sur le test de pollution pour économiser 300 euros...


20 septembre 2015, le fabricant automobile allemand a dû reconnaître sa culpabilité dans
une vaste affaire de fraude électronique aux émissions polluantes de ses moteurs diesel
vendus dans le monde entier.
Les réactions du groupe :
1 ère phase : ordre de silence
Le groupe à nier l’affaire au nom de son président du directoire Martin wintekorn et a affirmer
que ces différences sont dues a des problèmes techniques et des conditions inattendues en
situation réelle.
2 ème phase : Assumer la responsabilité
Après la sortie des résultats de l’enquête mené par l’agence américaine du protection de
l’environnement EPA, le groupe automobile VW se retrouve dans situation a affirmer sa
culpabilité et reconnait avoir fraudé les moteurs de 500.000 véhicules concernées aux Etats-
Unis mais c’était d’une manière vague et sans explications en essayant de minimiser les
choses. Plus pire Volkswagen n’a pas intégré tous les propriétaires concernés par cette
duperie dans sa communication.
Après on va assister a un licenciement du PDG Martin Wintekorn et c’est Matthias Muller qui
vient prendre sa place le boss de sa filiale Porsche, ce dernier déclare s'engager à faire tout
son possible pour développer et mettre en œuvre les normes de conformité et de
gouvernance les plus strictes au sein du groupe , ce qui va notamment se traduire par un
dépôt de plainte et une enquête interne.
Le nouveau PDG se positionne et déclare que le groupe est prêt a payer les amendes
judiciaires pour indemniser les clients avec une somme qui s’élève 78 milliard d’euros.

Les propositions pour gérer la crise :


La rapidité de réaction est cruciale en cas de crise. Lorsqu’il faut, à l’époque de l’information
instantanée, attendre deux ou trois jours pour que soit délivré des réponses, très vagues d’ailleurs,
aux préoccupations des clients et de la population, c’est qu’il y a un vrai problème de gestion de
crise».

Plusieurs grandes entreprises ont payé très cher cette absence de réaction adéquate au bon
moment. BP a failli ne pas se relever de la marée noire provoquée dans le Golfe du Mexique en avril
2010 suite à l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon. Union Carbide a aussi
échappé de peu à la faillite après la catastrophe de Bhopal, en Inde, en décembre 1984 qui a causé la
mort directe et indirecte de plus de 20 000 personnes suite à l’explosion d’une usine fabriquant des
pesticides.

Volkswagen doit rapidement réviser sa culture d’entreprise car c’est elle qui a permis, faute de
contrôles adéquats, une fraude à très grande échelle. Rappelons qu’elle touche 11 millions de
moteurs vendus durant six ans, quatre marques du groupe (VW, Audi, Skoda, Seat), et plusieurs
dizaines de pays.
La gestion des crises commence en amont, avant qu’elles se produisent. Il s’agit d’imaginer
l’inimaginable pour être capable de réagir rapidement et de manière correcte en situation d’urgence.
Généralement les entreprises sous-estiment le coût d’une crise lorsqu’elles réfléchissent aux processus
à mettre en place pour l’éviter».
Trois scénarios ont été élaborés. Les différences proviennent de la variation de différents facteurs,
notamment le coût de mise aux normes par véhicule (de 300 à 2000 euros selon la solution
technique qui sera choisie en discussion avec les autorités), ou l’amplitude de l’effet de perte de
réputation des marques sur les ventes (de 5 à 10% du chiffre d’affaires). Les amendes au plan civil
varient entre un et vingt milliards d’euros. Tous les pays n’appliqueront pas la méthode américaine,
particulièrement sévère, mais il se pourrait que la France ou l’Espagne exigent du constructeur le
remboursement des bonus «verts» accordés.

Et je me demande si le choix de Matthias Müller, de Porsche, est le bon pour remplacer Martin
Winterkorn. Pour rompre avec le passé et gagner en crédibilité, il aurait été important de recruter
hors des sociétés du groupe VW.

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