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Rapport PIV - LDV - GILLET - YACOUB - SALEH - RADIA PDF
Rapport PIV - LDV - GILLET - YACOUB - SALEH - RADIA PDF
Prélude
Objectif :
Le but de ce TP porte dans un premier temps sur la méthode de PIV, il s’agit de mesurer la
vitesse d’écoulement autour d’un cylindre avec acquisition des champs de vitesse avec
différents agrandissements, de mesurer les incertitudes liées à la mesures et au
déplacement des vecteurs vitesses, d’effectuer un traitement des images acquises à l’aide du
logiciel Tecplot afin d’extraire le champ des vitesses.
Dans la seconde partie, nous utiliserons la méthode LDV, là aussi le but portera sur la mesure
de la vitesse de l’écoulement. En effet, l’objective principale est la caractérisation du profil
de vitesses verticales, de décollement et des tourbillons.
En fin, pour avoir des bonnes informations sur les mesures que nous avons effectuées, nous
traiterons les images récupérées dans le but d’évaluer les bonnes vitesses de transmission,
les trainées et les fréquences des lâchers tourbillonnaires ainsi faire une comparaison entre
les deux méthodes de mesure PIV et LDV.
II. PIV (Particle Image Velocimetry)
La PIV est l’une des techniques le plus utilisée dans la recherche et les laboratoires pour
mesurer le déplacement d’une ou des particules dans un écoulement. La manipulation de
notre TP repose sur un système de la société Lavision qui comprend : un laser Nd Yag pulsé
d’une puissance de 30 mJ, d’une caméra Intense dont la taille de la fenêtre est de (1360 ×
1040) pixels et d’un système d’acquisition et de synchronisation à l’aide du logiciel Davis.
L’écoulement se fait autour d’un cylindre dans un aquarium avec une vitesse de 10 cm/s,
mais la vitesse U loin du cylindre est de 5.5 cm/s. pour visualiser l’écoulement, des
particules ayant un diamètre moyen de 10 µm qui ensemencent l’écoulement.
La technique PIV repose sur l’étude d'un plan laser à l'aide des lentilles divergentes et
l'ensemencement de l'écoulement avec des particules. Le plan laser est pulsé, on enregistre
des doublés d'images à l’aide une caméra synchronisée. Entre deux images d'un doublet on
laisse s'écouler un temps très court dt, et entre deux doublets d'image, un temps plus long
Dt s’écoule. En effet, pour étalonner notre image sur une distance connue, on prend le
diamètre du cylindre par exemple, ainsi en connaissant la distance parcourue par une
particule pendant un temps élémentaire dt, on pourra calculer la vitesse à laquelle ces
particules se déplacent. La succession des doublets d'images séparés de Dt permet de
visualiser l'évolution de l'écoulement.
Pour évaluer avec précision les mesures, il existe plusieurs paramètres qui entrainent un
décalage entre la mesure et l’écoulement du fluide. La variation de l’indice optique au sein
du verre de l’aquarium provoque une erreur d’orthogonalité liée à l’image capturée par la
caméra ou de l’angle d’incidence par rapport à l’écoulement. Erreur au calibrage de l’image
liée à l’échelle. Dans notre cas l’erreur que nous allons estimer est liée aux champs
déplacement des particules.
La figure 2, nous pouvons voir les deux champs de vecteur pour deux passes d’une fenêtre
carré de 64 pixels et de 32 pixels. En effet, sur l’image de gauche (64 pixels) nous avons très
peu de vecteur, d’où le degré de la précision n’est pas assez satisfaisant, contrairement à
l’image de droite (32 pixels), la densité du champ de vecteur est importante. Pour apporter
une amélioration de ces vecteurs, nous avons utilisé des méthodes numériques qui
consistent à varier la fenêtre dans le but de recadrer suffisamment les vecteurs.
Le champ de vecteur suivant nous donne une précision beaucoup plus importante des
vecteurs après avoir apportée l’amélioration.
Nombre de Reynolds
Le nombre de Reynolds est une grandeur adimensionnel qui est utilisé pour caractériser un
écoulement, ce permet de savoir dans quel régime d’écoulement on y est. Il est défini par :
Avec
On trouve une valeur de 3300, donc le régime d’écoulement est transitoire. Du coup, on
n’aura pas des lâchés tourbillonnaires mais du sillage autour du cylindre.
Sur la figure 4, Nous pouvons voir les champs moyens de vitesse de la composante verticale
et horizontale. Pour le cas de la vitesse verticale, on constate la présence d’une zone de
recirculation en aval du cylindre. A droite, c’est la vitesse horizontale des particules autour
du cylindre, on peut voir l’écoulement en aval loin du cylindre. Ces zones de recirculations
loin du cylindre nous permettrons de calculer le coefficient du trainé du fluide .
Coefficient de trainée
Pour calculer le coefficient de trainée lié au déplacement des particules, nous allons utiliser
la solution de Blasius
Nombre de Strouhal
Vu qu’on est en régime transitoire, nous allons estimer le nombre de Strouhal directement
sur l’abaque suivant : nous trouvons une valeur près de 0.21, à partir de cette valeur on peut
remonter à la fréquence, qui est de 0.192Hz.
Le principe de LDV repose sur l'utilisation de deux faisceaux laser. Le croisement de ces deux
faisceaux crée un volume de contrôle contenant des franges d'interférence (sombres et
éclairées). Ces franges vont éclairer les particules lors de leur passage à une certaine
fréquence, la vitesse de l'écoulement étant connu, nous pouvons alors déterminer la vitesse
locale des particules, c’est l’objet de notre étude.
Pour la partie LDV, nous avons utilisé un laser qui émet deux faisceaux lumineux de couleur
verte et bleue. La longueur d’onde du vert est et celle du bleu est
. Ils sont à une distance focale de avec un écartement des
faisceaux . Les faisceaux ont une épaisseur et forment un angle
obtenu par :
Au départ nous avons deux faisceaux laser (bleu et vert), grâce à un jeu de miroir, les deux
faisceaux seront divisés en deux autres faisceaux identiques. Le deux paires des faisceaux
vont converger vers la zone de mesure située à une distance appelée F focal laser à travers
une lentille. Le schéma ci-dessous nous illustre le phénomène.
Figure 6: Schéma du croisement des faisceaux lasers
Suite à l’intersection de ces deux faisceaux, nait une zone appelée volume de contrôle avec
une alternance des franges sombres et des franges lumineuses.
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
Volume de mesure
L’interférence entre les deux faisceaux entraine un volume de mesure. C’est dans ce volume
que le laser à effet Doppler utilisé évaluera les vitesses des particules. Le volume de mesure
crée est des dimensions spatiales suivant x, y et z. Notre écoulement s’effectue suivant
l’axe vertical et horizontal, on considèrera donc les dimensions et .
On a alors :
Et
( ) ( )
Et
( ) ( )
Le volume de mesure formé par l’interférence des deux faisceaux correspond à la surface.
9,028.10-7 mm2
8,12.10-7 mm2
Nombre de Reynolds
Le nombre de Reynolds est une grandeur adimensionnel qui est utilisé pour caractériser un
écoulement, en particulier son régime (laminaire, transitoire, turbulent). Il est défini par :
Avec
- la vitesse de l’écoulement
- la hauteur de la marche
Avec et
Les angles d'incidence des lasers, le changement d'indice optique d'un milieu à l'autre,
l'angle de visualisation de la caméra, le pas spatial du robot permettant les déplacements en
dx et dz, sont des sources d'erreur pour les mesures en LDV.
Les erreurs liées aux mesures de la vitesse pour les trois sont calculées ci-dessous. Pour
obtenir la fréquence du déplacement des particules à l’interférence de deux faisceaux lasers,
nous avons considéré la longueur d’onde du faisceau laser vert. Nous avons également des
incertitudes relatives afin de mieux évaluer les erreurs de mesure.
incertitude
relative (%) 1% 2% 3%
Vmoy (m/s) 15,2032725 15,2060543 15,2088361
∆V (m/s) 0,15052745 0,15330928 0,15609111
Incertitudes des lâchés tourbillonnaires
Dans cette partie, les erreurs générées par le déplacement des particules sont plus
importante que sur la marche, car à la descente les particules s’accélèrent jusqu’au point de
rattachement, à partir duquel le déplacement devient régulier. Les fréquences des lâchés
tourbillonnaires sont élevées.
incertitude
relative (%) 1% 2% 2%
Vmoy (m/s) 15,7339106 15,736642 15,7393734
∆V (m/s) 0,24278826 0,24551968 0,2482511
Dans cette zone où se forme la couche cisaillée, les erreurs de la vitesse sont négatives car
l’écoulement se fait en dessous de l’axe x.
incertitude
relative (%) 1% 2% 3%
Vmoy (m/s) -0,6726703 -0,672839 -0,6724975
∆V (m/s) -0,0066601 -0,0065737 -0,0064873
60
50
40
30 LDV
20 PIV
z (mm)
10
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
u (m/s)
Sur la courbe ci-dessus, nous avons l’évolution du champ moyen de la vitesse suivant l’axe z,
de l’écoulement des particules dans le deux cas de mesure que nous avons effectués. Nous
constatons que le profil de vitesse de la couche limite évolue de façon identique dans le
deux cas. La valeur maximale de la vitesse est de 15.22m/s (PIV) et de 16.06 m/s (LDV). En
conclusion, même si la technique de mesure de la vitesse de déplacement des particules se
diffère, au final le résultat est quasi-identique.
Les trois profils des vitesses :
Lors des manipulations de la technique LDV, nous avons effectué trois séries de mesure,
celle en amont de la marche puis en aval de la marche suivant l’axe x et z de l’écoulement
des particules.
La première consiste à tracer le profil des vitesses avant la marche, sur la courbe ci-dessous
nous pouvons voire le profil de la couche limite près de la paroi. On constate bien que la
vitesse près de la paroi est proche de zéro puis une évolution exponentielle où la vitesse est
à 99% de la vitesse de l’écoulement.
100
z (mm)
50
0
0 5 u (m/s) 10 15
4
3
2
1
0
-1 0 50 100 150 200 250
u (m/s)
-2
-3
-4
x (mm)
Longueur de recollement
1
0,5
0
155 160 165 170 175 180 185
-0,5
u (m/s)
-1
-1,5
x (mm)
150
130
110
90
70
50
z (mm)
30
10
-5 -10 0 5 10 15 20
-30
u (m/s)
Cette courbe représente le profil de vitesse en aval de la marche, suivant l’axe z, elle nous
détermine le centre de la zone de recirculation, en zoomant cette zone on obtient que le
centre est situé à z=16.5 mm.
Après avoir effectué le traitement, nous avons un signal échantillonné à 25 kHz de la vitesse.
Figure 9: signal de la vitesse U
Nous allons appliquer une fft afin de détecter les fréquences caractéristiques de ce signal.
Nous pouvons remarquer sur la densité spectrale de puissance, un pic principal à 52Hz. Cette
fréquence correspond aux lâchés tourbillonnaires car elle a l’amplitude la plus grande que
les autres.
Une fois, la fréquence connue, nous pouvons à présent calculer le nombre de Strouhal.
Nombre de Strouhal
Avec
- la fréquence d’émission des tourbillons,
- D la longueur caractéristique
- V la vitesse de l’écoulement non perturbé
Conclusion générale:
En général, ces deux TP nous ont permis de mettre en évidence les cours de techniques
expérimentales pour mesurer la vitesse de déplacement d’une particule, des profils et des
champs de vitesse également. L’utilisation des lasers et des caméras d’acquisition des
images est la base de ces deux techniques de mesure (PIV et LDV). La méthode PIV nous a
permis d’extraire un champ de vitesse spatiale et temporel sur un volume de mesure que
nous définit. La nature du régime étant transitoire, nous avons principalement observé les
phénomènes de recirculation, des tourbillons et des couches cisaillées loin du cylindre.
Par contre avec la méthode LDV, nous avons visualisé que les profils de vitesse le long de la
configuration. Les profils de vitesses sont du genre spatial. Cependant, la fréquence des
émissions de tourbillons a été déduite à partir d’un signal temporel.