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Chapitre I
L’énergie photovoltaïque et
les cellules solaires
I. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Une cellule photovoltaïque est assimilable à une diode photosensible, son fonctionnement
est base sur les propriétés des matériaux semi-conducteur.
En effet, une cellule est constituée de deux couches mince d’un semi-conducteur. Ces deux
couches sont dopées différemment :
Ces deux couches présentent ainsi une différence de potentiel. L’énergie des photon
lumineux capté par les électrons périphérique (couche N) leur permet de franchir la barrière
de potentiel et d’engendrer un courant électrique continu pour effectuer la collecte de ce
courant, des électrodes sont déposées par sérigraphie sur les deux couches semi-conducteur
l’électrode supérieur est une grille permettant le passage des rayons lumineux. Une couche
antireflet est ensuite déposée sur cette électrode afin d’accroitre la quantité de lumière
absorbée
1. Silicium monocristallin
Lors du refroidissement, le silicium fondu se solidifie en ne formant qu'un seul cristal de grande
dimension. On découpe ensuite le cristal en fines tranches qui donneront les cellules. Ces cellules
sont en général d'un bleu uniforme.
Avantages :
Inconvénients :
Coût élevé ;
Rendement plus faible sous un faible éclairement ou
un éclairement diffus .
Baisse du rendement quand la température augmente.
2. Silicium monocristallin
Avantages:
Inconvénient :
3. Silicium monocristallin
Les cellules au silicium amorphe ont un faible rendement mais réagissent très bien même lors d’un
faible ensoleillement comme l’intérieur d’une maison. Ces cellules sont apparues en 1976. Elles
forment les premières cellules de la deuxième génération avec une épaisseur de 1 µm. Comme le
silicium n’est pas cristallisé, les atomes à l’intérieur sont désordonnés et peuvent donc absorber plus
de lumière.
Avantages
Plus fines, entre 200 et 350 µm
Moins coûteuses que la première génération puisqu’elles
Inconvénients
Diminution croissante de la performance de la cellule.
Rendement faible à cause de la difficulté de déplacement de l’énergie dûe à l'organisation des
atomes.
Les atomes de silicium ne forment pas toujours des liaisons covalentes, cela perturbe donc
les propriétés électroniques du matériau.
Nécessité d’ajouter des atomes d'hydrogène pour palier à ce manque de liaisons. Les atomes
d'hydrogène établissent des liaisons avec les électrons restés libres, et réduisent ainsi le
nombre de liaisons pendantes.
4. Cellules photovoltaïques organiques
Les cellules photovoltaïques organiques sont des cellules photovoltaïques dont au moins la couche
active est constituée de molécules organiques. Tout comme leurs pendants inorganiques, les cellules
solaires organiques utilisent l'effet photovoltaïque pour transformer l’énergie lumineuse en
électricité. L'effet est basé sur les propriétés de matériaux semi-conducteurs. Dans un semi-
conducteur inorganique, où on peut facilement contrôler les champs internes avec le dopage,
l'électron excité peut alors se déplacer jusqu'aux électrodes, générant ainsi un champ électrique
externe. La situation est plus complexe dans un matériau organique à cause de la faible conductivité
électrique, la faible constante diélectrique et la morphologie complexe qui empêchent un dopage
contrôlé, et qui diminuent l'écrantage. Ainsi, dans ces matériaux, une charge est généralement
confinée à une molécule ou au mieux quelques-unes. Les électrons excités restent ainsi liés aux trous,
formant un exciton, et ne peuvent se séparer aux interfaces du dispositifs. L'exciton peut également
se recombiner après un certain temps, de façon radiative (en émettant de la lumière) ou non,
détruisant ainsi les porteurs de charges.
Chapitre II
Partie Expérimentale
La cellule photovoltaïque est l’élément de base de la conversion photovoltaïque. Dans l’obscurité. Elle
se comporte comme une jonction PN (diode). Dans ces conditions. On retrouve pour une cellule la
caractéristique courant-tension d’une jonction PN
Montage réalisé
Pmax=6.18 mW
Imax=15.07 mA
Vmax= 0.41 V
Le courant débité par une cellule dépend fortement du niveau d’éclairement. On constate
expérimentalement que le courant de court-circuit est directement proportionnel à
l’éclairement. Quant à la tension, celle-ci est peu sensible aux variations du niveau
d’éclairement.
0.05
0.04
1000W/m2
coura nt
0.03 3000W/m2
2000 W/m2
0.02
0.01
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
tens i on
Conclusion
Pour augmenter l’éclairages des cellules, il est conseillé de les orienter pour que
les rayons solaires les frappent perpendiculairement. Pour ce faire. On peut
utiliser des panneaux possédant une orientation fixe mais des panneaux a
inclinaison variable sont encore efficaces.
Avant l’échauffement
Après l’échauffement
Conclusion
On observe que la température de la cellule photovoltaïque induit un effet notable sur
la tension de celle-ci. Par contre, l’effet de la température sur le courant de la cellule
photovoltaïque est négligeable.
Conclusion
Pour augmenter l’éclairages des cellules, il est conseillé de les orienter
pour que les rayons solaires les frappent perpendiculairement. Pour ce
faire. On peut utiliser des panneaux possédant une orientation fixe mais
des panneaux a inclinaison variable sont encore efficaces.
Diode <<by-pass>
La mise en série des cellules peut être dangereuse lorsque l’une d’entre elles se
retrouve à l’ombre. Elle va s’échauffer et risque de se détruire. En effet, une cellule
"masquée" voit l'intensité qui la traverse diminuer. De ce fait, elle bloque la
circulation de l'intensité "normale" produite par les autres modules. La tension aux
bornes de cette cellule "masquée" augmente, d’où apparition d’une surchauffe. C'est
l'effet d'autopolarisation inverse. Une telle cellule est appelée "Hot spot".
Pour supprimer ce problème et protéger la cellule « masquée », on place des diodes
« bypass » en anti-parallèles sur 18 ou 24 cellules de façon à court-circuiter les
cellules ombrées.
Un panneau solaire dispose d'une à trois diodes by-pass, en fonction de son nombre de
cellules (en moyenne 36 cellules pour 3 diodes bypass). En cas de masque :
Il faut également installer des diodes ou des fusibles en série sur chaque chaîne de
modules. Ces protections sont utiles pour éviter qu’en cas d’ombre sur une chaîne,
elle se comporte comme un récepteur et que le courant y circule en sens inverse et
l’endommage.