Université Ibn Tofaîl

ENCG – Kénitra
Année universitaire 2009 – 2010
Semestre 6
Matière : gestion de trésorerie

Traiter en 1 H le cas suivant :

Les dirigeants de la société RYAD qui opère dans le secteur de la

confection, ont établi leur budget d’exploitation pour l’exercice
2010 comme suit :

- chiffre d’affaires : 45.000 KDH ;

- achats représentent 20% du chiffre d’affaires ;
- charges externes représentent 10% du chiffre d’affaires ;
- les charges de personnel représentent 45% du chiffre
d’affaires
- les impôts et taxes représentent 5% du chiffre d’affaires

NB :

- la société dispose d’un portefeuille de clients assez diversifié

auxquels elle accorde des délais de crédit en fonction de
l’intérêt qu’ils présentent pour elle. On peut grossièrement
estimer que :

 30% règlent avec un délai de 3 mois (encaissement

début du 4ème mois) ;
 50% règlent avec un délai de 2mois (encaissement fin
du deuxième mois)
 Le reste, soit 20%, payent au bout de 4 mois
(encaissement début du 5ème mois)
 - Les fournisseurs sont payés avec un délai de un mois
(règlement début du 2ème mois)
- le chiffre d’affaires réalisé en 2009 s’est élevé à 30.000 KDH
(encaissé dans les mêmes conditions qu’en 2010)
- les achats se sont situés à 20% du chiffre d’affaires pour le
même exercice (règlement mensuel des fournisseurs)
- le solde de trésorerie était déficitaire de 4.500 KDH à fin
2009.
- Le taux de TVA appliqué aussi bien aux achats qu’aux ventes
est de 20% (déclaration mensuelle).

Compte tenu de ces prévisions, le trésorier a établi son plan de

trésorerie prévisionnelle pour l’année de 2010. Toutefois les
événements suivants sont survenus et le trésorier a dû réviser son
plan :

- Les intérêts débiteurs, d’un montant de 500 KDH,

correspondant au 4ème trimestre 2009 sont tombés au mois
de janvier sur le compte bancaire.
- Les intérêts créditeurs sur un placement obligataire ont été
encaissés au mois de novembre, soit un montant de 800
KDH

Reproduire le plan de trésorerie prévisionnelle définitive de cette

affaire et proposer :

- des crédits bancaires d’exploitation pour couvrir les

éventuels déficits ;
- des placements pour rentabiliser les éventuels excédents.