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Cours de Droit Civil Kettani PDF
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Azzedine Kettani
*Introduction.
A. la notion d’obligation :
a. Le lien de droit.
En tant que lien, celui ci est protégé par la loi qui lui donne
son caractère juridique. Celle ci a mis en place un système qui a
permis à cette protection de se traduire dans les faits dans le
pouvoir de contrainte. En conséquence, l’obligation résultant de
ce lien est également protégée par la loi. Inversement,
l’obligation résultant d’un lien contraire à l’ordre ne peut pas
bénéficier de cette protection.
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considérations objectives ont pris le pas sur les appréciations
liées à la personne ou fondées sur celle ci.
b. Le pouvoir de contrainte.
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trouve en état de défaillance et après qu’il ait été mis en
demeure par le créancier.
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c. la prestation.
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relèvent plutôt du droit naturel même s’ils ont un caractère
pécuniaire.
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-Les obligations quasi-contractuelles : Ce sont celles qui ne
résultent pas d’un contrat, mais d’un acte juridique qui lui
ressemble (gestion d’affaires).
*Critique :
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classification moderne en 2 catégories : les obligations
volontaires, les obligations légales.
*Exposé de la classification :
*Régime juridique :
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Le régime juridique diffère selon que l’on se trouve en
présence d’une obligation de moyen ou d’une obligation de
résultat.
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Il convient de signaler que certaines obligations sont
aujourd’hui appelées obligations de moyen renforcées ou
aggravées. On assiste souvent, en effet, à des contrats
médicaux qui se rapprochent de ceux comprenant des
obligations de résultat en matière de chirurgie esthétique. Celle
ci a pour but de réduire ou d’améliorer un état que la nature a
défavorisé, il n’y a pas en général urgence médicale ni
nécessité de soin, et le patient souhaite simplement obtenir un
résultat qui améliore ou change radicalement l’aspect de son
corps qui est soumis à cette chirurgie. Il est évident que ce
patient sera plus exigeant et que le praticien sera plus
sévèrement jugé.
*Portée de la classification :
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Ceci a poussé les juristes à trouver des critères permettant
la distinction entre les obligations de moyen et les obligations
de résultat.
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On peut enfin citer les obligations solidaires qui constituent
une exception aux obligations conjointes. Il faut préciser qu’il
existe deux sortes de solidarité, celle ci pouvant être active ou
passive. Il y a solidarité active lorsque l’un des créanciers peut
réclamer du débiteur le montant intégral de la créance et que le
paiement fait à l’un d’eux libère le débiteur à l’égard de tous. Il
y a solidarité passive ou entre débiteurs lorsque plusieurs
débiteurs sont obligés à une même chose, de manière que
chacun d’eux puisse être contraint pour la totalité et que le
paiement fait par un seul libère les autres envers le créancier.
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Formalisme et consensualisme :
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L’autonomie de la volonté :
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La volonté a toujours été le détonateur de l’engagement
qui a permis toujours à celui-ci de prendre forme et de
s’articuler en vue de créer des effets de droit.
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TITRE1 : LE CONSENTEMENT
SECTION1 :L’OFFRE.
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SECTION2 :L’ACCEPTATION.
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(c’est ainsi que l’art25 considère que l’absence de réponse vaut
consentement lorsque le contrat se rapporte à des relations
d’affaires déjà entamées entre les parties).
§1 : Exposé du problème.
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consenties, la qualité du consentement passe par une priorité. Il
en résulte que celui ci doit être exempt de tout vice.
SECTION1 :L’erreur.
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D’autre part, et en raison du fait que l’on a admis par
principe de ne retenir l’erreur que si elle a été d’une certaine
gravité, on considère que cette gravité existe dés lors que
l’erreur a été déterminante du consentement de celui qui l’a
commise, càd qu’en son absence le consentement n’aurait pas
été donné.
SECTION2 : Le dol.
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§2 : Régime juridique.
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produit, et on recommande une certaine vigilance de la part de
l’acheteur.
- La réticence obéit aux mêmes règles que le mensonge et
on demande aussi une certaine vigilance de la partie
prétendant avoir été victime du dol.
- Les manœuvres proprement dites combinent le tout dans
une mise en scène appropriée, et représentent le dol entraînant
la rescision.
SECTION3 : La violence.
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a)Violence et voie de fait : Certes l’acte de coups et
blessures peut être déterminant du consentement de la
victime, mais dans la plupart des cas la violence s’exprime par
d’autres moyens.
§2 : Régime juridique.
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a)La violence doit par principe avoir été la cause
déterminante du consentement. De plus, il faut qu’elle soit
d’une certaine intensité de sorte que les faits qui la
caractérisent soit de nature à produire chez celui qui en est
l’objet soit une souffrance physique, soit un trouble moral
profond, soit la crainte d’exposer sa personne, son honneur ou
ses biens à un préjudice notable (art 47).
On remarque également dans ce domaine la prédominance de
la méthode subjective de raisonnement. Pour s’en convaincre, il
suffit de se reporter à l’art47 qui dispose : …...eu égard à l’âge,
au sexe, à la condition des personnes, et à leur degré
d’impressionnabilité.
TITRE 2 : LA CAPACITE.
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*Entre 18 et 20 ans, le mineur peut faire l’objet d’une
émancipation qui est un accès anticipé à la majorité (tarchid).
Cela s’effectue par une déclaration du représentant légal, et se
traduit par une décision du juge qui décidera si le mineur peut
ou non bénéficier de cette mesure.
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Les règles successorales ne leur sont pas applicables.
S’agissant de la capacité, la règle de 20 ans sera applicable à
leur égard.
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dont il s’agit ait atteint l’âge de la majorité pénale tel qu’il est fixé
dans le pays du commerçant.
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L’art6 comporte également une décision très
préoccupante. En effet, il prévoit que : l’obligation peut être
attaquée par le tuteur ou par le mineur après sa majorité alors
qu’il aurait employé des manœuvres frauduleuses pour induire
l’autre partie à croire à sa majorité, à l’autorisation de son
tuteur ou à sa qualité de commerçant. Le mineur demeure
obligé toutefois à concurrence du profit qu’il a retiré de
l’obligation, dans les conditions prévues au présent dahir.
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Il est évident qu’une personne condamnée à la réclusion
perpétuelle ne peut plus gérer ses biens, il est normal qu’il lui
soit désigné un curateur qui entreprendra des actes juridiques
pour son compte.
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D’ailleurs, l’art 61 admet l’objet futur et incertain, et ce
double caractère se rattache aussi bien à la détermination qu’à
la possibilité.
SECTION1 : la lésion.
§1 : Régime juridique.
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Ce sont les articles 55 et 56 du D.O.C qui traitent de la
lésion et distinguent selon qu’elle a lieu entre majeurs ou au
détriment d’un mineur.
§2 : Critiques.
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On les trouve très souvent en pratique. L’idée consiste à
choisir un indice de référence et l’appliquer au contrat. S’il
s’agit par exemple d’un bail, le loyer augmentera ou diminuera
selon les variations de cet indice. Parmi les indices les plus
utilisés, et qui sont d’ailleurs publiés et connus du public, on
retrouve l’indice du coût de la vie ou encore celui portant sur
les coûts de construction. Par ailleurs, le contrat va prévoir une
actualisation périodique en fonction de l’indice choisi.
TITRE 4 : LA CAUSE.
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constitue la cause de la contre-prestation et inversement.
Ainsi dans une vente, le vendeur s’oblige à transférer la
propriété de la chose qu’il vend, et l’acheteur s’oblige de son
coté à lui payer un prix déterminé. In versement, l’acheteur
s’oblige à lui payer un prix déterminé parce que le vendeur
s’oblige à lui transférer la propriété de la chose vendue.
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consentement car une donation ne vaut rien si elle n’est pas
acceptée par le donataire.
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sans importance. Il faut également préserver la sécurité
contractuelle et veiller à ce que le motif retenu ne soit pas
extérieur au contrat.
§1 : La preuve de la cause.
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déterminant du consentement de celui qui en a été victime. Le
principe a été également posé dans le sens de l’exigence du
caractère impulsif du vice. Autrement dit, en l’absence de ce
vice, le contractant n’aurait pas accepté de s’engager.
§3 : la licéité de la cause.
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l’on veut faire déployer à certains actes juridiques. La cause
intervient ainsi pour interdire certains contrats, mais elle
intervient aussi pour en permettre d’autres et pour les valider.
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que dans la pratique cette règle connaît plusieurs
exceptions.
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exception à ce principe, la cour de cassation se réserve le droit
d’intervenir lorsque les clauses qui ont fait l’objet d’une
interprétation sont claires et précises puisque dans ce cas, il n’y
a plus à interpréter le contrat mai seulement à l’exécuter.
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S’agissant des lacunes, le juge ne peut y supplier en
prévoyant la clause manquante. Ce principe connaît cependant
des atténuations, en effet, l’acte en question ne prévoit pas
nécessairement tous les détails de l’obligation. Par ailleurs, il
convient de rappeler que lorsque l’on s’oblige, l’engagement
n’est pas limité littéralement à l’obligation décrite à l’acte.
D’ailleurs l’art 231 va dans ce sens lorsqu’il stipule que : Tout
engagement doit être exécuté de bonne foi, et oblige, non
seulement à ce qui est exprimé, mais encore à toutes les suites
que la loi, l’usage ou l’équité donne à l’obligation d’après sa
nature.
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En matière de clauses inconciliables, l’art précité précise
qu’il faut s’en tenir à la dernière dans l’ordre de l’écriture.
Les art 471 à 473 ont prévu enfin des règles dont
l’application pratique est fréquente. En effet, il arrive assez
souvent que la somme ou quantité soit écrite en toutes lettres et
en chiffres, et que les deux ne correspondent pas. Dans ce cas,
L’art471 pose la règle selon laquelle il faut prendre en
considération la somme écrite en toutes lettres.
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SECTION 2 : La simulation.
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est la véritable partie. La simulation permet ainsi de masquer le
véritable bénéficiaire de l’acte derrière une personne interposée.
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déterminer quelle est la force obligatoire respective des deux
contrats simultanés. Ceci nous amène à étudier le régime
juridique.
§2 : Régime juridique.
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d’obtenir une contre lettre de son partenaire indiquant le prix
réel.
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laquelle : RES INTER ALIOS ACTA ALIIS NEQUE NOCET NEQUE
PRODEST. L’évolution a consisté à développer les effets de ce
principe et à prévoir des exceptions dont le nombre a pu croître
par l’admission de nouvelles institutions auxquelles les romains
répugnaient. Aussi bien le principe de la personnalité que celui
de la relativité ont vu leur champ se réduire en raison de ces
exceptions.
Chapitre1 : Le principe de la personnalité et ses exceptions.
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non tenu sur son propre patrimoine en cas d’insuffisance de
l’actif successoral.
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subsiste au profit du subrogé. Cette survivance ne peut être
que le résultat d’une fiction de la loi.
1. La subrogation conventionnelle.
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3° Que le débiteur ait subrogé expressément le nouveau
créancier dans les garanties affectées à l’ancienne créance.
2. La subrogation légale.
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L’assureur devenu subrogé en raison du payement peut se
retourner contre l’auteur et lui réclamer le remboursement de
ce qu’il a payé.
1. L’effet translatif.
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récupérer ce qu’il a payé que lorsque le subrogeant a été
totalement désintéressé.
2. L’effet accessoire.
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SOUS-SECTION 1 : la novation.
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Sur le plan du changement des personnes, la novation
nous intéresse surtout dans le cas où elle conclu à remplacer un
débiteur par un autre.
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débiteur consente tandis que la cession de créance peut se
faire sans la volonté du débiteur cédé.
- L’intention de nover :
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§2 : les effets de la novation.
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Habituellement, le déléguant est créancier du délégué et
débiteur du délégataire. C’est ainsi que l’art 217 du D.O.C
énonce que : la délégation est l’acte par lequel un créancier
transmet ses droits sur le débiteur à un autre créancier, en
payement de ce qu’il doit lui-même à ce dernier ; il y a aussi
délégation dans l’acte de celui qui charge un tiers de payer
pour lui.
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opposer au créancier délégant lorsque la délégation a lieu à
l’initiative du créancier.
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Cependant, l’art 229 déjà, apporte une exception à ce
principe lorsqu’il dispose que : les obligations ont effet, non
seulement entre les parties elles-mêmes, mais aussi entre les
héritiers ou ayants cause, à moins que le contraire ne soit
exprimé ou ne résulte de la nature de l’obligation ou de la loi.
LA NOTION DE PARTIES.
A : Le MANDAT.
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cause agir en bon père de famille, peut se trouver responsable
et être tenu de dommages et intérêts à l’égard du mandant et
éventuellement de tiers notamment pour dépassement des
pouvoirs. D’ailleurs, le législateur invite le juge à examiner plus
sévèrement les actes du mandataire lorsque le mandat est
rémunéré.
B : LA REPRESENTATION LEGALE.
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effet, continuer la personne du DE CUJUS signifiait
naturellement être tenu de ses dettes à titre personnel.
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L’exemple le plus courant est celui de la vente d’un bien
immobilier utilisé par des locataires. Le principe traditionnel et
ancien donne la primauté à la vente. Le premier effet de celle ci
étant de rendre caducs des contrats de bail. Ce principe
s’exprimait dans la formule : VENTE PASSE BAIL.
A B
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contractuelle de sécurité issue du contrat de transport, la
jurisprudence a découvert dans le contrat de transport une
S.P.A tacite : stipulation du voyageur en faveur de ses
héritiers. Il convient de préciser que cette solution représente
une exception au principe de la relativité des obligations. En
effet, en vertu de ce principe, les héritiers ne peuvent pas se
prévaloir, après le décès de l’auteur, d’un bien quelconque.
Le champ d’application de la S.P.A tacite n’est pas étendu, et
celle ci avait connu sa
période de gloire lorsque l’action directe en matière
d’assurance, notamment en cas d’assurance automobile,
n’avait pas encore été reconnu.
Le recours à cette stipulation est donc devenu inutile puisque
les tiers victimes d’accidents mortels de la circulation
peuvent faire bénéficier leurs ayants droits de l’action
directe, leur permettant de s’adresser à l’assureur et
d’obtenir directement la réparation sans recours à la S.P.A
tacite.
• Conditions de forme :
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l’assureur, est reprise dans le projet de loi portant code des
assurances actuellement en discussion.
• Conditions de fonds :
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1°On ne peut imposer à un individu une acquisition
contre son gré.
2°L’acceptation consolide le droit du tiers, puisque le
droit de révocation dont dispose le stipulant disparaît par
cette acceptation.
3°L’acceptation est nécessaire pour obliger le tiers
envers le promettant, dans le cas particulier où le bénéfice
stipulé est grevé d’une obligation corrélative.
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bénéficiaire et enfin, celles du tiers bénéficiaire avec le
promettant.
1. Rapport stipulant-promettant.
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au rapport contractuel, et le tiers bénéficiaire sera alors à titre
définitif comme déjà précisé.
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conditions de la remise du bénéfice de la stipulation sont
réunies, le tiers bénéficiaire a le droit de réclamer directement
au promettant le bénéfice stipulé. L’existence de ce droit direct
est attestée par l’art 34 du D.O.C qui reconnaît que : la
stipulation opère directement en faveur du tiers.
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n’est pas donnée dans un délai raisonnable, et au plus tard
15 jours après la notification de la convention.
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garanties pour le créancier, entre plusieurs dettes également
garanties, sur celle qui est la plus onéreuse pour le débiteur ;
entre plusieurs dettes également onéreuses, sur la plus
ancienne en date.
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est faite à un héritier ou à un tiers. Dans le premier cas, la
remise n’est valable que si les autres héritiers la ratifient.
Lorsqu’il s’agit d’un tiers, elle est valable jusqu’à concurrence
du tiers de ce qui reste dans la succession après le payement
des dettes et des frais funéraires. La remise volontaire a pour
effet d’éteindre le rapport d’obligation et libère ainsi
définitivement le débiteur.
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L’art 365 a par ailleurs prévu les cas dans lesquels la
compensation ne peut avoir lieu, il en est ainsi :
1°Lorsque l’une des dettes a pour cause des aliments ou autres
causes non saisissables (Dans l’intérêt d’une partie, en ce sens
que le créancier d’aliments ne doit pas être privé d’une rentrée
de fonds qui lui est immédiatement nécessaire. De même,
lorsqu’un débiteur d’une créance non saisissable, prétend se
payer de ce qui lui est du en ne payant pas ce qu’il doit, c’est
comme s’il saisissait cette créance insaisissable qui existe
contre lui-même ; or, l’insaisissabilité lui interdit).
2° Contre la demande en restitution d’une chose dont le
propriétaire a été injustement dépouillé, soit par violence, soit
par fraude, ou d’une créance ayant pour cause un autre délit ou
quasi-délit.
3°Contre la demande en restitution d’un dépôt, d’un prêt à
usage ou d’un précaire, ou contre la demande en dommages-
intérêts résultant de ces contrats, au cas de perte de la chose
due.
4°Lorsque le débiteur a renoncé dés l’origine à la
compensation, ou lorsque l’acte constitutif de l’obligation l’a
prohibé.
5°Contre les créances de l’état et des communes pour
contributions ou taxes, à moins que la créance de celui qui
oppose la compensation ne soit due par la même caisse qui
réclame la contribution ou la taxe.
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L’art précité précise par ailleurs que la confusion peut
n’être que partielle si elle n’a lieu que pour une partie de
l’obligation.
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imputable. Dans ce cas, le débiteur conserve le droit d’exiger
l’exécution de l’obligation pour ce qui lui est dû, mais il est tenu
de faire raison à l’autre partie de ce qu’il épargne par suite de
l’inexécution de son obligation ou du profit qu’il a retiré de la
chose qui en fait l’objet.
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Par ailleurs, et selon l’art 377, la prescription n’a pas lieu,
lorsque l’obligation est garantie par un gage ou un hypothèque.
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On peut imaginer une résolution volontaire tacite. Il en est
ainsi lorsque, après une vente conclue, les paries se restituent
réciproquement la chose et le prix.
En raison de ses conséquences, la résiliation est soumise, quant
à sa validité, aux règles générales des obligations
contractuelles comme cela résulte de l’art 395 du D.O.C.
En général et en pratique, la résiliation se présente comme
un acte juridique généralement écrit, par lequel les parties
décident de mettre fin à leurs obligations réciproques, à
condition que celles ci ne nuisent pas aux tiers qui ont acquis
régulièrement des droits sur des choses qui font l’objet de
résiliation.
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l’exécution, résultant de ce que le créancier a succédé au
débiteur, ou réciproquement.
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Le mot rescision est utilisé en droit français pour l’action
en rescision pour lésion, tandis qu’en droit marocain il englobe
tous les cas dans lesquels l’intérêt privé est en jeu.
SECTION 1 : la rescision.
§1 : Domaine de la rescision.
§2 : le régime de la rescision.
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ne s’agit là que de la voie d’action. Il faut, en effet, distinguer
deux modalités procédurales : la voie d’action et la voie
d’exception.
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délais. En somme, le délai d’un an se déploie à l’intérieur du
délai de 15 ans.
§1 : le domaine de la nullité.
§2 : le régime de la nullité.
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Par contre, la nullité de l’obligation accessoire n’entraîne point
la nullité de l’obligation principale.
De même, la nullité d’une partie de l’obligation annule
l’obligation pour le tout, à moins qu’elle puisse valablement
survivre.
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rester à l’écart d’une telle opération, de sorte que si le joueur
débiteur ne paye pas, le juge ne peut pas le forcer à le faire, et
s’il a déjà payé, le juge ne devrait pas pouvoir ordonner à son
partenaire la restitution. Cette situation, si elle devait être
soumise à l’art 306 du D.O.C, tournerait toujours à l’avantage
du débiteur ce qui est contraire à la règle romaine NEMO
AUDITUR PROPRIAM TURPITUDIMEN ALLEGANS. L’application de
celle ci devrait justement priver le débiteur de se prévaloir de
sa propre faute pour en tirer profit.
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C’est, en général, aux parties qu’il appartient de
déterminer, par leur commune volonté, le commencement et la
fin de la loi contractuelle appelée à les régir. Elles disposent
pour cela de deux modalités temporelles élémentaires : le
terme et la condition ;
§1 : le terme.
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Dans le premier cas, l’obligation n’aura pas à être
exécutée et ne le sera qu’à la date prévue. Par contre, dans le
deuxième cas, le contrat sera exécuté pendant une certaine
période à la fin de laquelle il va s’éteindre.
• La notion du terme.
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l’intérêt du débiteur en ce sens qu’en reculant dans l’avenir
le moment où sa dette sera exigible, on lui donne du temps,
ce qui est un avantage. Tel est le principe, selon l’art 135 qui
dispose que : le terme est censé stipulé en faveur du
débiteur. Il en résulte que le débiteur peut renoncer
unilatéralement au terme et payer par anticipation. Cela
n’est cependant pas toujours vrai en droit commercial.
Toutefois, il est des fois où le terme est stipulé dans l’intérêt
du créancier. C’est une exception, et la conséquence est
alors inversée de sorte que seul le créancier peut renoncer
au terme. Mais il peut arriver encore que le terme ait été
inséré dans l’intérêt commun des deux contractants, et dans
ce cas, aucun des deux n’a le droit d’y renoncer
unilatéralement.
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différence entre terme extinctif et condition résolutoire- sans
rétroactivité, pour l’avenir seulement.
§2 : la condition :
- Notion de condition.
1 : Généralités.
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A titre d’ex, on peut indiquer les deux obligations
suivantes : J’achète votre bien si je veux. Il s’agit là d’une
condition purement potestative qui n’a aucune valeur, car celui
qui s’engage de cette façon ne s’engage pas réellement. Je
m’engage à acheter votre bien si je suis muté à Casablanca. On
constate qu’il y a un élément de volonté avec l’activité du
débiteur. Il s’agit donc d’une condition simplement potestative.
2 : Conditions.
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4 : La condition doit être utile comme cela résulte de l’art
111 qui énonce : Est nulle et non avenue la condition qui ne
présente aucune utilité appréciable, soit pour son auteur ou
pour toute autre personne, soit relativement à la matière de
l’obligation.
a. Condition suspensive :
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à lui porter préjudice. Enfin, et selon l’art 126, le créancier peut,
avant l’accomplissement de la condition, faire tous les actes
conservatoires de son droit.
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naissance de l’obligation qu’en présence de la volonté des
parties ou de la nature de l’obligation.
b. Condition résolutoire.
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peuvent être révoquées que dans leur consentement mutuel ou
dans les cas prévus par la loi.
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exécution par équivalence. Pour y parvenir, le créancier doit
engager la responsabilité contractuelle du débiteur.
• Résolution judiciaire.
Elle se fonde sur l’art 259 du D.O.C qui stipule que lorsque
le débiteur est en demeure, le créancier a le droit de
contraindre le débiteur à accomplir l’obligation, si l’exécution
en est possible ; à défaut, il peut demander la résolution du
contrat, ainsi que des dommages-intérêts dans les deux cas….
La résolution du contrat n’a pas lieu de plein droit mais doit être
prononcée en justice.
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L’art 259 subordonne l’action en résolution à la mise en
demeure du créancier mais la citation en justice vaut mise en
demeure comme cela résulte des dispositions de l’art 255.
• Résolution conventionnelle.
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La théorie des risques concerne les conséquences de
l’impossibilité d’exécution dans les contrats synallagmatiques,
lorsque cette impossibilité résulte d’une force majeure.
A : L’exception d’inexécution.
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C’est un principe, reconnu par la jurisprudence, que dans
les contrats synallagmatiques les deux obligations doivent être
exécutées simultanément. Chacune des deux parties n’est en
droit d’exiger la prestation qui lui due qu’autant qu’elle offre
d’exécuter la sienne. Réciproquement, elle peut se refuser à
exécuter sa prestation tant que son partenaire n’offre pas lui-
même d’exécuter. Ce refus se manifestera par une exception,
l’exception du contrat non accompli ou l’exception
d’inexécution qu’on rencontre en droit romain dans la formule :
EXCEPTIO NON ADIMPLETI CONTRACTUS.
B : La suspension du contrat.
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seulement le suspendre. C’est pourquoi, la suspension peut
répondre à une exécution soit fortuite, soit fautive.
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niveau que le droit romain a été le premier à avoir admis dans
le BGB l’engagement par volonté unilatérale.
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Pour qu’il y ait gestion d’affaires, trois types de conditions
sont requises : les premières sont liées à l’affaire, les
deuxièmes se rapportant au gérant, et enfin, les dernières
concernent le maître.
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pour cela que se pose la question de savoir à quel moment
l’utilité doit être appréciée.
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L’ex des révélateurs de succession appelés généralistes
est assez édifiant dans ce cadre. Le généraliste agit à l’insu du
maître, sans accord préalable de celui ci, et entreprend des
dépenses pour les recherches qu’il fait. Il découvre les preuves
pour faire du maître un héritier et demande à ce dernier de le
payer en contre partie de la révélation des preuves de cette
qualité. On constate cependant que l’initiative du généraliste
n’est pas spontanée et lui permet de réaliser un profit. Dés lors,
elle n’a pu être acceptée par la jurisprudence comme étant une
gestion d’affaire. Mais en même temps, le généraliste a le droit
de récupérer ses dépenses et frais en plus de la rémunération
des services. Mais cela est fondé sur un autre fondement à
savoir, l'enrichissement sans cause.
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On peut donc élargir l’empêchement par la notion
d’absence pour l’englober dans les conditions requises. En
effet, on peut même se trouver devant une opposition à la
gestion, c’est le cas de la tentative de suicide dans laquelle la
gestion est imposée puisqu’il s’agit d’une obligation légale à
savoir, celle de porter secours à une personne en danger.
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Enfin, et comme le précise l’art 946, c’est une obligation
essentielle pour le gérant que de rendre compte de sa gestion,
de la même façon qu’un mandataire.
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Par ailleurs, l’art 948 prévoit une gestion d’affaire imposée
malgré la volonté contraire du maître. Il en est ainsi lorsque le
maître aura une obligation légale dont l’intérêt public exige
l’accomplissement.
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