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Conduite : Fortes brises CONDUITE

Le bateau est franchement sur-toilé,…


il devient difficile de garder une assiette correcte, En dernier recours on réduit la surface de voile, mais ATTENTION !!!
et de garder le voilier sur sa route. - La grand-voile sollicite le mât, mais participe aussi à sa tenue.
- En cintrant le mât, la grand-voile participe aussi à la raideur de l'étai nécessaire pour
affiner la voile d'avant.

Principes de réglages  Réduire au dernier moment la grand-voile.


Pour les gréement fractionné, éviter de réduire la grand-voile plus bas que le point de
capelage de l’étai, sinon le mat risque de flamber vers l’avant
Le bateau est franchement surtoilé, de simples ajustages ne suffisent plus !
(à moins d’avoir un bas-étai) !
Il faut maintenant réellement réduire la puissance des voiles !
 Réduire par la voile d'avant jusqu'au solent.
Le bateau doit être maintenu au maximum dans ses lignes !!
L'absence de recouvrement permet alors d'ouvrir la grand-voile et de monter plus au en
Non plus pour soigner la glisse, mais pour éviter des embardées dangereuses.
force de vent sans prendre de ris.
On réduit la puissance en affinant les voiles et en les faisant déverser.
 Cintrer le mat avec le pataras (avec le halebas pour les dériveurs) :
Sous foc seul ?
 Affine le guidant de grand-voile.
 Fait déverser en tête, particulièrement sur les gréements fractionnés.
A partir d'une certaine gîte, un voilier peut faire un très bon cap sous foc seul.
 Raidi l’étai, particulièrement sur les gréement en-tête.
Le couple de lof du à la gîte est suffisant pour contrebalancer l’abattée du au foc.
 Sur les gréements fractionnés, étarquer les bastaques afin de raidir l’étai.
De plus le foc à l'avant amortit le tangage et évite de trop taper dans la mer
(contrairement à un bateau qui aurait garder une grand-voile seule).
 Reculer les filoirs de la voile d’avant
 Aplatit la bordure, relâche la chute en faisant déverser.
Le mât n’est plus tenu par la tension du vent dans la grand-voile,
 Reprendre un peu de plus de pataras et donner une tension de la bôme sur le mât dans l’axe
 Monter au vent le chariot de grand-voile
du bateau.
 Relâche la chute et fait déverser.

Plus le vent fraîchit, plus la zone de la grand-voile travaillant à l’envers s’étend


 On ne fait travailler la grand-voile que sur sa chute.

Vincent HERAULT MEMO VOILE - http://memovoile.free.fr

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