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On commence toujours par le cap le plus pénalisant quand la bascule est encore faible, on perd La notion de bascules oscillantes est relative à sa vitesse de rotation par rapport au temps que le
peu, pour faire le cap favorable, quand l’amplitude de la bascule est alors proche de son bateau met pour atteindre la marque.
maximum Au total, on est largement gagnant ! Si le bateau est suffisamment près de la marque pour l’atteindre avant que la bascule change
de sens, il faut considérer la bascule comme une bascule persistante et donc partir du coté
En naviguant en route indirecte (avec louvoyement). Au près, comme au portant, il faut pénalisant pour finir sur le coté favorable.
jouer le centre de courbure : - Au près, jouer le bord adonnant de la bascule.
- Avant l’apparition de la bascule, il faut se positionner le plus possible vers le centre de - Au portant, jouer le bord refusant de la bascule.
courbure. - Aux environs du vent de travers, les vitesses changent peu, on continue donc tout droit,
Plus l’écart est important, et plus la bascule est importante plus le gain sera important en suivant aux voiles.
(principe du levier).
- Quand la bascule arrive, il faut insister sur le coté pénalisant, tout en restant dans le cadre. ATTENTION : Si on louvoie, ne virer que lorsque le vent repasse par sa valeur moyenne, et non
(virer avant que la marque soit vu sous un angle correspondant approximativement au dès qu’il refuse/adonne.
VMG – la valeur de la bascule.
Bascules oscillantes sur une bascule persistante.
ATTENTION : Plus la bascule est grande, moins il faut s’écarter de la route directe ! Se positionner du coté favorable du plan d’eau, tout en ne perdant pas l’occasion de faire les
A moins d’être sur de son coup, la stratégie la plus prudente est de louvoyer dans un secteur petits contre-bords payants.
très étroit autour de la route directe avec peut être une légère préférence du coté du centre de Dans des vents rapidement variables, il vaut mieux optimiser sa navigation sur le vent moyen,
courbure. plutôt que sur le vent instantané.
Cela conduit a profiter moins des bascules que ne le permettrai le vent instantané (Wally).
En naviguant en route directe (sans louvoyement). Au près, comme au portant, il faut jouer
l’opposé du centre de courbure. Influence du courant sur le vent ressenti (vent surface).
- Du bon plein au travers, se détourner de la moitié de l’amplitude de la bascule sur la Le vent que reçoit un bateau est une combinaison du vent réel et du vent du au déplacement du
moitié de la distance. bateau par le courant.
- Aux environs du vent de travers, les vitesses varient peu, on continue tout droit, en suivant
aux voiles. Calculer vectoriellement, même de façon approximative, comment le vent de surface va
- Au portant, se détourner d’un quart de l’amplitude de la bascule sur la moitié de la tourner et sa variation en force.
distance. Considérer les variations en force et en direction comme des bascules du vent de surface.
- Le vent surface bascule dans le sens opposé du courant.
ATTENTION : Si la valeur de la bascule positionne le voilier dans un secteur limite Voir - Un courant contre le vent donne un vent de surface plus fort que prévue.
route indirecte (avec louvoyement). - Un courant avec le vent donne un vent de surface plus faible que prévue.
NOTE : L’influence du courant est notable seulement par petit temps et fort courant.
Dans un flux peu rapide, le vent n’est pas homogène, même au large.
Le vent s’organise en taches ou en bandes qui se déplacent avec le vent d’altitude : décalées à
droite dans l’hémisphère nord.
Pour garder une zone de vents plus forts, naviguer tribord amure.
Pour quitter une zone de vents faibles, naviguer bâbord amure.
Sauf différence importante de température air/eau, la variation du vent avec l’altitude est faible
dans 30 premiers mètres. Cependant, on peut quelque fois remarquer des gradients verticaux
suffisamment important pour favoriser un bord plus qu’un autre.
Au près, un des bords peut être exagérément rapide, toute la voile bénéficiant d’un air
adonnant,
L’autre bord étant impossible, la voile étant alimentée en air refusant avec l’altitude.
Ce fort gradient vertical indique en général que le vent d’altitude est en train de descendre vers
le sol.
Annonce généralement une bascule dans peu de temps (ordre de la dizaine de minutes).
En route indirecte (louvoyement), il faut donc insister sur le bord qui semble le plus pénible.