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On a longtemps considéré que l audit notamment interne trouvait sa légitime dans la théorie
de l’agence, cette théorie qui convient a lier l’agent au principal par un contrat au terme
duquel le responsable opérationnel doit respecter méthodes et objectifs et fournir des
informations, avec des informations qu il apporte de redonner a celui-ci la possibilité d agir en
connaissance des cause.
L audit donne l assurance raisonnable que les opérations menées, la décision prises sont sous
contrôle, on distingue :
L AUDIT OPERATIONNEL :
Il est proposé d adopter la notion bien connue des comptables : comptabilité générale et
analytique.
L AUDIT INTERNE :
Une activité indépendante et objective qui donne a une organisation une assurance sur le
degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à
créer de la VA.
L AUDIT EXTERNE :
Une fonction indépendante de l’entreprise dont la mission est de certifier l exactitude des
comptes, résultats et états financiers.
L audit est l examen professionnel d une information, en vue d exprimer sur cette information
une opinion responsable et indépendante par référence a un critère de qualité, cette opinion
doit accroitre l utilité de l’information.
Les différentes sortes d’informations sur lesquelles peut porter l audit sont :
-informations analytiques ou synthétiques
-informations quanti ou quai
-informations formalisées ou informelles
Responsable : l’auditeur n a pas pour fonction de mettre en place des procédures de contrôle
interne, ni même de s assurer de leur bon fonctionnement.
La responsabilité pénale de l’auditeur est engagée s il est auteur ou complice d une infraction.
- les actionnaires : qui détiennent des titres, ont besoin de connaître leur risque
- les clients : l audit leur permet de garantir la pérennité de leur source
d’approvisionnement.
- Les fournisseurs : leur besoin de sécurité porte sur la tresorie de l’entreprise.
- Les institutions financières : leur besoin de sécurité porte sur la capacité de l’entreprise
de rembourser ses dettes.
Dans le contexte marocain, les experts comptables qui sont inscrits en ordre des experts
comptables detiennent le monopole de la certification des comptes des societes, d ou la
confusion expert comptable / commissaire aux comptes
- AUDIT INTERNE :
Le role du service d’audit interne est de s’assurer de leur conformité et de leur bonne
application, en d autres termes, c’est la fonction chargée de reviser periodiquement les
moyens dont disposent la direction et les gestionnaires de tous les niveaux pour gerer et
controler l’entreprise.
Le service d audit interne est entierement soumis a la direction generale, celle-ci peut lui
confier des missions tres diverses, il jouit generalement d’un pouvoir d’investigation
beaucoup plus etendu que les cabinets d audit externe
Tableau page : 6
C’est une action permanente et continue, la finalité de l’audit c’est l’appreciation du contrôle
interne, pour la maitrise de l’entreprise, des procedures des securités contribuant a la maitrise
de l’entreprise :
- creation des documents normalisés
- separation des taches entre personnes chargées de fonctions operationnelles
- contrôle physique des actifs
- constitution d un service d audit interne
En effet, la caracteristique fondamentale du contrôle interne est son aspect endogéne a une
serie d operations structurées dans une procedure ou dans un ensemble de relations
formalise »es dans une charte d’organisation ou dans les méthodes et technique utilisées par
une entreprise, le contrôle interne et sa definition sont du ressort de la hierarchie.
A contrario, l audit interne est exogène aux activités et structures operationnelles et
professionnelles, en fait, il s agit d un service dont la raison d être est assurer du bon
fonctionnement du dispositif du contrôle interne dans l’entreprise toute entière et de
recommander des améliorations.
le contrôle de gestion diffère de l’audit interne en ce sens que sa mission première est
de traiter et d’analyser les informations et non de vérifier la fiabilité des systèmes e
procédures.
On peut dire que le rôle di contrôle de gestion este veiller au maintien des grands
équilibres de l’entreprise (achats, ventes, stocks..) en attirant l’attention sur les
déviations réalisées ou prévisibles et en recommandant les dispositions à prendre pour
restaurer la situation.
Le contrôleur de gestion s’intéresse essentiellement aux résultats réels ou
prévisionnels chiffrés ou chiffrables.
- LE CONTROLE BUDGETAIRE :
Pour assurer aux actionnaires et aux tiers une certification, les auditeurs doivent ère membres
d’un cabinet d’audit externe a l’entreprise. Afin de garantir la qualité de son opinion.
Ce cabinet est en effet une entreprise qui peut adopter différentes formes juridiques, l’exercice
de l’activité d’audit est par nature civile et non commerciale.
Au Maroc les cabinets d’audit se sont développés à partir de deux origines distinctes,
l’exercice de la profession de commissariat aux comptes et l’audit contractuel des cabinets
étrangers. La plupart des cabinets marocains se sont développés en fusionnant leur bureau
avec des cabinets étrangers.
La certification émise par le cabinet d audit repose sur des procédures très fortes :
- les associés : en société les propriétaires du cabinet sont associés, ce sont eux qui
signent les rapports d audit au nom du cabinet.
- Les collaborateurs : sont les salariés qui exécutent les taches liées a la mission d audit,
ils établissement les dossiers de contrôle, et finalisent les résultats.
- Le manager : l’associé délègue une partie de ses fonctions au manager qui planifie et
oriente la mission.
- Le chef de mission : est responsable du bon déroulement de la mission d audit chez le
client, il gère les rapports quotidiens avec les cadres et les employés de l’entreprise
cliente.
- Les assistants : réalisent les testes et le contrôle de procédures et des comptes sous la
supervision directe du chef de mission
La réalisation d une mission d audit ne donne lieu qu’à l’émission d un nombre restreint de
documents à l’usage du client, les principaux de documents sont : LA LETTRE DE
MISSION, LA FACTURACTION, LES RAPPORTS ECRITS.
Les normes générales sont personnelles, par nature, elles concernent la compétence de
l’auditeur, son indépendance et la qualité de son travail.
On retrouvera dans la plus part des recommandations nationales ou internationales, les 4
normes générales suivantes :
1) l’indépendance
L’indépendance de l’auditeur est l’un des fondements de la fiabilité de l’opinion qu il
exprime, la loi, les règlements et la déontologie font une obligation a l auditeur d être et de
paraître indépendant, il doit faire preuve d’honnêteté et de sincérité.
2) compétence
Le travail d audit et la rédaction du rapport doivent être effectué avec le soin nécessaire par
personnes ayant une formation technique, une expérience et une compétence suffisante en
audit.
L auditeur complète régulièrement et met a jour ses connaissances dans le cadre d une
formation permanente, il doit se tenir continuellement au courant de l’évolution de la
profession.
4) le secret professionnel
L auditeur est astreint au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont il a
pu avoir connaissance a raison de ses fonctions.
Il doit respecter le caractère confidentiel des informations recueillies à l’ occasion de son
travail
L auditeur doit avoir une connaissance globale de l’entreprise lui permettant d’orienter sa
mission, il doit planifier son travail de façon a pouvoir effectuer un audit dans les délais
requis, cette approche a pour objectif d’identifier les risques pouvant avoir une incidence
significative sur les comptes.
L’auditeur effectue une étude et une évaluation des systèmes qu il a jugé significatifs, en vue
d identifier d une part les contrôles internes sur lesquels il souhaite s appuyer, et d autre part
les risques d erreurs dans le traitement des données afin d en déduire un programme de
contrôle des comptes adapté.
L auditeur doit avoir la preuve que les données provenant du système comptable sont
complètes exactes et valables.
A cet effet, il ne doit pas se limiter à une vérification des livres de la société, mais il dispose
de diverses techniques de contrôle notamment :
DELEGATION ET SUPERVISION
L audit est généralement un travail d équipe et l auditeur peut se faire assister ou représenter
par des collaborateurs ou des experts indépendants,
Mais l auditeur ne peut déléguer tous ses travaux et exerce un contrôle approprié des travaux
qu il a délégué de façon a s assurer que l’exécution des programmes de travail a permis d
atteindre les objectifs fixés.
L auditeur a, en vertu des dispositions légales, l obligation de constituer des dossiers de travail
qui compte a la fois les feuilles de travail établies par l auditeur et ses collaborateurs et des
documents ou copies de documents recueillies.
L auditeur doit obtenir une assurance raisonnable que les travaux effectués par d autres
auditeurs répondent a son propre objectif, il peut s appuyer sur les travaux des auditeurs
internes ou de l’expert comptable.
Dans ce cas, le C.A.C est en désaccord avec le choix ou l’application des règles et méthodes
comptables et l’incidence de ce désaccord est suffisamment importante pour affecter
l’ensemble des compte annuels, il indique qu a son avis les comptes annuels ne son pas
réguliers et sincère et ne donnent pas une image fidele.
LE RAPPORT SUSCEPTIBLE d être émis par l auditeur externe dans le cadre de sa mission
d audit des comptes annuels :
Il est toujours possible que l’auditeur fournisse aux dirigeants un rapport des informations
particulières qui par leur nature ou leur importance relative n ont pas à figurer dans le rapport
général d audit.
Ce rapport trace les faiblesses décelées, les risques qui en découlent, les recommandations et
les améliorations nécessaires.
L auditeur ne peut procéder a un contrôle exhaustif de toutes les informations financières qui
lui sont soumises, il doit mettre en œuvre en fonction des normes de la profession, des
moyens de contrôle qui lui permettront a la fois de :
- motiver son opinion : c est à dire obtenir les informations probantes nécessaires et
suffisantes pour démonter que les informations sont régulières et sincères.
- obtenir la meilleure efficacité des moyens, le meilleur rapport entre les couts de contrôle et
le niveau de confiance obtenu.
Les comptes annuels d une entreprise sont le reflet de son activité et le résultat du processus
général de traitement de l information qu elle utilise, ce processus traite des données de nature
différente.
1- les données répétitives : celles qui résultent des opérations de routines (achats, ventes,
salaires.)
2- les données ponctuelles : celles qui sont complémentaires des données répétitives,
mais qui sont saisies ponctuellement (inventaire physique de fin d’exercice)
3- les données exceptionnelles : celles qui ne résultent pas de l exploitation normale de l
entreprise
Dans le cadre de sa mission, l auditeur devra pour chaque type de transaction significatif
réalisée par l entreprise, s assurer que l information fournie répond a chacun de ces critères.
Chaque secteur d activité a des spécificités qui influent sur la nature des risques.
Il appartient donc a l auditeur, avant de réaliser sa mission, d inventorier ces risques
spécifiques et d en apprécier les incidences possibles sur la nature et l étendue de ses travaux.
Selon leur nature, les informations financières sont porteuses de risques différents :
L auditeur devra donc avoir une connaissance suffisante de la nature des données traitées par
chaque entreprise afin d adapter ses méthodes de contrôle a chaque nature.
Plus la valeur d un type d opérations est forte, plus si une erreur se produit il y aura de risque
qu elle ait une incidence significative sur l information financière.
6) les risques dus a la conception d un système
Pour les opérations répétitives qui sont donc traitées par des systèmes qui s appliquent a
chacune d elle, il est nécessaire que le système soit conçu de façon a empêcher les erreurs,
sinon toutes les opérations traitées par ce système risquent d être erronées.
Même si la conception d un système est théoriquement bonne, il existe toujours un risque que
son fonctionnement réel soit défaillent, il doit en vérifier le fonctionnement régulier
Pour réaliser sa mission, l auditeur exerce son jugement et procède a des contrôles par
sondages.
Âpres avoir réalisé ses contrôles, il devra s assurer que les résultats obtenus correspondent
effectivement a ce qu il avait prévu.
L auditeur évalue les risques de l entreprise et les moyens qui lui seront nécessaires pour
pouvoir emmètrent une opinion sur les comptes annuels.
Réalisée par un auditeur expérimenté, cette analyse préliminaire permet par la suite a tous les
membres de l équipe intervenante de comprendre les particularités de la mission.
La prise de connaissance aboutit à la rédaction de la note d orientation générale de la mission,
sa mise en œuvre doit être guidée par les éléments suivants :
la situation économique
Il est nécessaire de tenir compte du secteur d activité, de la concurrence, et des
approvisionnements. Le risque principal pour l auditeur est celui de cessation de paiement, le
client a tendance à choisir les options de présentations qui l arrangent le mieux
la situation financière
L auditeur peut mesurer la capacité de l entreprise à régler ses dettes à court terme
la situation sociale
C est une variable qui n est prise en compte que quand tout va mal
Pour recueillir toutes les informations utiles, l auditeur peut utiliser diverses techniques :
documents externes :
- statistiques
- rapports rédigés par d autres professionnels
documents internes :
- organigrammes
- note de service
- rapports des auditeurs internes
Une même personne ne peut assurer deux ou plus de deux de ces fonctions a l intérieur d une
procédure, il est possible également de retenir comme critères les taches à exécuter dans
chaque service :
- accès aux pièces
- accès aux valeurs
- exécution
- enregistrement
- contrôle
Il existe deux fonctions qui ne doivent jamais être tenues par la même personne, celle de
disposer de la signature sociale et celle d avoir accès a la comptabilité.
Le comptable ne doit jamais manipuler des espèces, des cheques, réciproquement, le trésorier
ne doit jamais avoir accès au système d enregistrement comptable, dans les cas contraire les
fraudes suivantes sont fort aisées :
- comptabiliser des achats fictifs et les payer aussitôt
- voler des cheques reçus des clients et annuler les créances
- comptabiliser une vente pour un montant inferieur a celui qui figure sur la facture
adressée au client
2) budget détaillé
La connaissance de l entreprise va permettre a l auditeur d établir un budget détaillé, ce
budget doit comprendre :
- une évaluation du temps nécessaire
- une réparation de ce temps par un niveau de collaborateur selon la complexité du
travail
3) lettre de mission
âpres avoir pris connaissance de l entreprise, établi la note d orientation générale de la mission
et evalué les couts de l intervention, il est souhaitable que l auditeur confirme par ecrit, a l
entreprise, les elements relatifs a la mission
4) la planification
La planification des travaux doit se faire à deux niveaux :
le dossier : il est donc nécessaire de fixer pour chaque dossier les dates d intervention.
Le cabinet : après une première planification par dossier, il est indispensable d établir
un planning pour l ensemble du cabinet
Le contrôle interne d une entreprise est l ensemble des systèmes de contrôle, établis par les
dirigeants pour conduire l activité de l entreprise d une manière ordonnée, pour assurer le
maintien des actifs.
Il faut entendre les consignes d exécutions des taches, les documents utilisés, leur contenu, les
autorisations nécessaires a la vie de l entreprise et a son contrôle.
Pour identifier et corriger les erreurs, la procédure doit être simple et adéquate aux besoins de
l entreprise.
Le système du contrôle interne doit être adapté a chaque organisation, en fonction de la nature
des activités à remplir, il doit assurer le respect d un certain nombre de principes notamment :
Les responsabilités et les taches de chacun doivent être clairement définies de façon a ce que
personne ne puisse assurer une transaction du début a la fin.
Il est préférable d établir une description précise des taches de chacun et de sa limite d
engagement dans l entreprise
2) la supervision
Les responsables de services doivent assurer l approbation finale des documents, mais avant
qu un traitement ne soit effectué.
Le premier risque de détournement, ceste à dire le risque de non détention de l actif provoqué
soit par :
- des vols
- soit par une inattention au maintien des conditions de propriété
Le second risque est celui de dégradation d actif, c'est-à-dire de perte de valeur du bien, elle
est de trois sortes :
- soit elle est inévitable
- soit elle résulte une mauvaise gestion
- soit elle résulte d une mauvaise anticipation stratégique
Afin de permettre une utilisation efficace, l auditeur peut choisir entre deux types de
diagrammes de circulation
- le diagramme détaillé : permet une description détaillé des procédures les plus
complexe et les plus longues.
- Le diagramme sommaire : un diagramme simplifié, il ne décrit que les opérations les
plus importantes et ne visualise que les documents essentiels.
1) modalités
Pour faire cette vérification, l auditeur sélectionne une transaction typique du circuit, si ce
système comporte plusieurs variantes, il est indispensable de tester chacune d’entre elles.
En principe, une seule transaction est même suffisante pour apprécier la réalité du système.
2) conclusion
Si, lors de cette vérification de l’existence du système, l auditeur constate une anomalie, il
doit s assurer, par consultation d autres documents au même stade traitement, qu il ne s agit
que d une déviation ponctuelle du système et non pas d une mauvaise description, si le
deuxième cas se présente, l auditeur doit corriger sa description.
Lors des missions des années suivantes, l auditeur peut faire la mise à jour des diagrammes
antérieurement établis.
Selon les besoins spécifiques, l auditeur peut compléter le QCI avec des questions
complémentaires.
S’il est correctement rempli, il servira plusieurs années.
Apres avoir rempli le QCI, l auditeur a identifié les forces du système de contrôle interne sur
lesquelles il souhaite s appuyer pour limiter les contrôles.
L auditeur doit s assurer que dans la pratique, le contrôle fonctionne correctement.
L auditeur rédige un programme de vérification des procédures pour obtenir la conformité que
les contrôles prévus par la procédure sont réellement appliqués a l ensemble des transactions
de l’exercice.
Lors de la rédaction d ce programme, l auditeur doit suivre l ordre du QCI, et prendre le soin
de formuler clairement les contrôles à effectuer.
Le deuxième types de contrôles est probant pour l auditeur car couvre un plus grand nombre d
opérations.
Par ses sondages, l auditeur va chercher à démonter que ces contrôles sont :
- réellement faits
- correctement effectués
- réalisés par des personnes habilitées.
3) conclusion
Si le résultat des sondages est satisfaisant, l auditeur peut conclure que les contrôles identifiés
fonctionnent et peuvent être utilisés pour limiter son travail de contrôle des comptes.
Si le résultat n’est pas satisfaisant, l auditeur doit déterminer si les anomalies constatées sont
isolées.