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التقني
Mémoire de التعليم
Projet de ألساتذة
Fin d’Études العليا
effectué المدرسةavec :
en collaboration
LEESERVICE
cole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique
MAROCAIN D’ACCRÉDITATION
Pour l’obtention du :
« FI.CPI.MQM »
À Mon Dieu
À Allah le clément et miséricordieux, pour la force qu’il nous donne et qu’il donne aux personnes
qui nous ont aidées et nous soutenues. Mon Dieux merci pour tout qui arrive dans notre vie.
Qui ont toujours été près de nous pour nous écouter et nous soutenir et qui n’ont jamais épargné le
moindre effort pour nous aider et nous encourager.
Vous qui avez fait de moi ce que je suis, je ne peux pas le reconnaître en quelques lignes. J’espère
être à l’image que vous vous êtes faite de moi, que Dieu tout puissant vous garde, vous bénisse, vous
préserve et vous procure santé et longue vie.
À mes sœurs, à mes amies, à ma petite et grande famille pour l’amour, le respect et le courage qui
m’ont toujours octroyé.
À l’école Normale Supérieur d’Enseignement Technique ou nous avons passé les plus belles
années de mon cursus scolaire.
EL KHATIRI WAFAA
Dans le premier temps je tiens à remercier Allah le Tout puissant, généreux et miséricordieux,
d’avoir jouit de la santé pour pouvoir accomplir mes études, et je le prix de même de nous guider dans
le bon chemin pour la réussite prochainement dans la vie.
Avant de commencer mon rapport de stage, je tiens tout d’abord à remercier monsieur
MOHAMMED BENJELLOUN, le directeur de la DPCSMQ (Direction de la Protection du
consommateur, de la Surveillance du Marché et de la Qualité), Ministère de l’Industrie, de
l’Investissement, du Commerce et de l’Économie Numérique, de m’avoir accueillie comme stagiaire
au sein de sa direction. Je tiens à exprimer mes sincères remerciements à madame JABBAR HALIMA,
la directrice de la division d’accréditation pour m’avoir autorisé d'effectuer mon projet de fin d'études
au sein de son honorable division.
Je remercie également mon encadrant Monsieur BAIZ ILIAS Le Responsable Qualité, pour avoir
accepté de diriger ce travail, Je suis très touchée par ses qualités humaines et scientifiques qui ont joué
un rôle déterminant dans l’accomplissement de ce travail.
Cependant, je tiens nommément à remercier cher jury pour l’évaluation de ma mémoire ainsi de
leurs disponibilités et leurs encouragements.
Il me serait difficile d’établir une liste exhaustive des personnes ayant, d’une façon ou d’une autre,
contribué à la réalisation de mon sujet au sein de SEMAC. L’absence d’une référence explicite à chacun
d’eux ne saurait, en aucun cas, être interprétée comme un manque de reconnaissance.
Pour accompagner ledit changement, la norme ISO/CEI 17025 qui prescrit les exigences de
compétences desdits organismes s’est vu réviser en 2017 pour, non seulement tenir de ces évolutions
intervenues dans ces laboratoires, mais aussi pour les encourager.
Dans ce contexte, le Service Marocain d’Accréditation (SEMAC) se doit la révision de ses guides
d’accréditation portant notamment sur l’interprétation des exigences de cette nouvelle version de la
norme ainsi que la mise en place d’un guide d’évaluation des dispositions mises en places les
laboratoires en matière d’analyse et de gestion des risques et opportunités en vue d’harmoniser les
pratiques entre évaluateurs.
• Progress of computer technologies (Example: use of information systems), having influenced the
functioning of the laboratories (Example: the way the recordings are kept ...).
• Demonstrated need to focus on process outcome instead of detailed description of their steps and
objectives.
To accompany this change, the ISO / IEC 17025 standard that prescribes the competence
requirements of these organizations was revised in 2017 to not only take into account these
developments in these laboratories, but also to encourage them.
• The introduction of risk management to take into account the new version of ISO 9001: 2015.
• The scope of accreditation, to cover all laboratory activities, including testing, calibration and
sampling associated with calibration and intermediate or periodic testing.
• A new approach to align the standard with existing ones such as ISO / IEC 17000 and ISO 9001
(quality management) and focus on the results of a process instead of the detailed description of its
tasks and steps.
• Incorporation of the use of new technologies to allow, for example, electronic recordings and
results.
In this context, the Moroccan Accreditation Service (SEMAC) is required to revise its accreditation
guides, notably concerning the interpretation of the requirements of this new version of the standard
and the setting up of a guide to evaluation of the arrangements put in place by laboratories for risk
analysis and management and opportunities to harmonize practices between evaluators.
A I
EA Européen accréditation
Figure 13: Les deux processus stratégiques de l’outil autodiagnostic des risques ----------------------- 54
DÉDICACES ......................................................................................................................................... 2
REMERCIEMENT............................................................................................................................... 3
RÉSUMÉ ............................................................................................................................................... 4
ABSTRACT ........................................................................................................................................... 5
SOMMAIRE .......................................................................................................................................... 9
1- Introduction ............................................................................................................................ 17
2- Missions ................................................................................................................................. 17
1- Introduction ............................................................................................................................ 19
1- Introduction ............................................................................................................................ 23
2- Organigramme de la DAC...................................................................................................... 23
3- Cadre légal.............................................................................................................................. 26
4- Fonctionnement ...................................................................................................................... 26
7- Cycle d’accréditation.............................................................................................................. 28
1- Enjeux..................................................................................................................................... 36
a- Enjeux du projet.................................................................................................................. 36
a- Problématique ..................................................................................................................... 37
1- Introduction ............................................................................................................................ 43
1- Introduction ............................................................................................................................ 47
1- Introduction ............................................................................................................................ 51
a- Objectif ............................................................................................................................... 52
1- Introduction ............................................................................................................................ 53
I. Introduction ................................................................................................................................... 67
Annexe 1 : Le tableau comparatif entre la version 2005 et 2017 de la norme ISO/CEI 17025 ........... 72
Annexe 2 : Le tableau d’identification des risques de la norme ISO/CEI 17025 V2017 ..................... 73
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 77
Depuis 1999, la norme ISO/CEI 17025 via sa première version s’est imposée comme la référence
à l’échelle mondiale, aussi bien pour les laboratoires d’essais que d’étalonnage, souhaitant mettre en
exergue leur performance et capacité à délivrer des résultats fiables. Cette version a été annulée et
remplacée par une deuxième publiée en 2005. Depuis cette date, des changements ont eu lieu dans
l’environnement des laboratoires, à savoir :
Ce qui met l’ISO devant un besoin de réviser la version 2005 pour tenir compte de ces évolutions
intervenues dans les laboratoires, mais aussi de les encourager.
Octobre 2014 :
Un total de 6 réunions menées par les experts de l’ISO ayant conduit à l’élaboration de
la version finale du projet de norme internationale ISO/CEI 17025.
29 Novembre 2017 :
L'introduction de la gestion des risques pour prendre en compte la nouvelle version d'ISO 9001:
2015.
La portée, pour couvrir toutes les activités de laboratoire, y compris les essais, l'étalonnage et
l'échantillonnage associés à l'étalonnage et aux essais intermédiaires ou périodiques.
Une nouvelle approche pour aligner la norme avec les autres existantes telles que ISO / IEC
17000 et ISO 9001 (gestion de la qualité) et se concentrer sur les résultats d'un processus au
lieu de la description détaillée de ses tâches et étapes.
L'incorporation de l'utilisation de nouvelles technologies pour permettre, par exemple, les
enregistrements et les résultats électroniques.
Selon Alan Bryden, Secrétaire général de l'ISO, "L'ISO/CEI 17025 bénéficie aux entreprises, aux
gouvernements et à la société dans son ensemble. La confiance dans la compétence des laboratoires est
souvent nécessaire pour les entreprises qui essaient de nouveaux produits ou veulent s'assurer que les
produits finis sont prêts pour la commercialisation pour les autorités réglementaires et les responsables
du commerce qui exigent une assurance pour les produits nationaux ou importés destinés au marché,
ou pour garantir la qualité et la fiabilité des essais et analyses se rapportant aux risques pour
l'environnement, la santé ou la sécurité."
L'ISO/CEI 17025 s'applique à tous les laboratoires, quels que soient leurs effectifs et l'étendue du
domaine de leurs activités d'essai et d'étalonnage. Cette norme est destinée à être utilisée par les
laboratoires désireux de mettre au point les systèmes de management de la qualité, organisationnel et
technique régissant leurs opérations.
Elle est utilisée par les clients des laboratoires, les autorités réglementaires et les organismes
d'accréditation engagés dans des activités de confirmation ou de reconnaissance de la compétence des
laboratoires.
Le travail a été subdivisé principalement en quatre chapitres ; le premier chapitre consiste à donner
un aperçu général sur la direction de protection de consommateur, de surveillance de marché et de la
qualité, ainsi que le service marocain d’accréditation comme étant l’organisme d’accueil. Le deuxième
chapitre présente le contexte du projet, la problématique, les enjeux ainsi que les étapes de planification
pour bien amener le projet. Le troisième chapitre concrétise les solutions proposées pour résoudre les
problèmes rencontrés suite à l’évolution de la norme ISO/CEI 17025 et ensuite le quatrième chapitre
abordera les résultats des études de cas effectuées dans certains organismes d’évaluation de conformité.
Enfin ce travail sera achevé par une conclusion générale et des perspectives éventuelles.
L’ORGANISME D’ACCUEIL
Dans ce chapitre je vais décrire l’établissement dans lequel j’ai mené mon projet de fin
d’études à savoir le ministère de l’industrie, de l’investissement, du commerce et de
l’économie numérique, ainsi que la Direction de la Protection du Consommateur, de la
Surveillance du Marché et de la Qualité (DPCSMQ), et en particulier la division
d’accréditation comme étant l’entité d’accueil.
2- Missions
La Direction de l’Industrie.
2- Organigramme du ministère
LE MINISTRE
Scrétariat Inspection
général générale
Division de la Division
protection Division Division de
d'accréditation Division de surveillance
consommateur de la
métrologie la promotion de marché
de la qualité
Service Service
accréditation d'inspection et
des laboratoires certification
b- Division de la Métrologie
La protection des consommateurs repose entre autres sur la justesse des instruments utilisés pour
les mesures de quantité et de qualité des produits de consommation, notamment les produits
Les services de métrologie relevant du Ministère opèrent un contrôle à l’égard des instruments de
mesure réglementés, des récipients-mesures et des organismes agréés ou candidats à l’agrément.
Dans plusieurs villes du Royaume sont proposés des séminaires et des tables rondes sur le thème
de la qualité, des visites d’entreprises, des expositions et des stands. Des chefs d’entreprises sont invités
à témoigner de leurs expériences dans la mise en place des systèmes qualité au sein de leurs sociétés.
La journée du lancement de cet événement est marquée par un forum international et des ateliers de
formation dans le domaine de la qualité.
Le Prix National de la Qualité, organisé chaque année par l’Union Marocaine pour la Qualité
(UMAQ) en collaboration avec les partenaires concernés, a été institué par le Ministère pour
récompenser dans chaque catégorie les entreprises qui se sont distinguées par la mise en place d’une
démarche qualité exemplaire et remettre aux organismes méritants des attestations d’encouragement
ou de reconnaissance. Le Prix National de la Qualité s’adresse à toutes les entreprises quels que soient
leur secteur d’activité et leur taille. Il leur offre un moyen d’auto-évaluation de leurs performances en
matière de qualité et d’identification de leurs axes de progrès. Il constitue aussi pour les organismes de
promotion de la qualité un outil pour inciter les entreprises à adopter des démarches qualité et ainsi
renforcer leur compétitivité.
La surveillance du marché est l’outil fondamental pour l’application des dispositions de la loi n°
24-09 relative à la sécurité des produits et des services.
La surveillance du marché veille à la protection du consommateur des risques liés à l’usage des
produits industriels mis à disposition sur le marché national, autres qu'agroalimentaires et
A ce titre, les opérateurs économiques sont tenus de ne mettre à disposition sur le marché que des
produits répondant aux exigences essentielles de sécurité telles que définies dans la réglementation
technique applicable (normes obligatoires, règlements techniques, …).
e- Division d’Accréditation
3- Missions de la DPCSMQ
Le chef de la division d’accréditation DAC prend les décisions relatives à l’accréditation des OEC
sur avis conforme du groupe d’accréditation compétent après examen du rapport d’évaluation. L’avis
conforme est défini comme suit : le chef de la division d’accréditation DAC doit prendre une décision
qui est conforme à la position préconisée par le groupe d’accréditation concerné.
2- Organigramme de la DAC
Le CSNCA, composé des représentants des secteurs public et privé, est principalement chargé des
missions suivantes :
Le COMAC est un comité consultatif crée par la loi 12.06, placé auprès du Ministre chargé de
l’Industrie, dont l’objectif de sa création est de garantir l’objectivité et l’impartialité des prestations
d’accréditation. Ce comité est constitué d'une représentation équilibrée et sans prédominance de toutes
les parties intéressées (privées et publiques, consommateurs, recherche scientifique…), dont certains
de ses membres sont désignés par le décret N° 2.10.252 pris pour l’application de la loi 12.06 et d’autres
par arrêté du ministre de l’Industrie.
Commission d’accréditation
Une commission de qualification des évaluateurs et des experts techniques
Une commission de promotion, communication et site web
Une commission qualité
Une commission d’appel
La COMMISSIONS D’APPEL traitant les appels est constituée des membres désignés par le
COMAC sur proposition de la DAC, pour leurs compétences techniques en fonction des sujets abordés, et
ce, conformément aux dispositions de son règlement intérieur. Elle traite les appels formulés contre les
décisions concernant l’appelant qu’il estime défavorable, conformément aux dispositions en vigueur de la
procédure A 164 « Procédure de traitement des appels et plaintes».
Les COMMISSIONS AD HOC traitent des questions générales et techniques. Les membres des
commissions sont choisis pour leurs compétences techniques en fonction des sujets abordés. La DAC
constitue des commissions ad hoc chaque fois que cela est nécessaire.
3- Cadre légal
Les dispositions législatives régissant le système national d’accréditation des organismes
d'évaluation de la conformité sont notamment :
Dahir n° 1-10-15 du 26 safar 1431 (11 février 2010) portant promulgation de la loi n° 12-06 relative
à la normalisation, à la certification et à l’accréditation, notamment à l’égard de la création du
Conseil supérieur de normalisation, de certification et d'accréditation (CSNCA) et du Comité
marocain d'accréditation (COMAC).
Décret n° 2-10-252 du 16 joumada I 1432 (20 avril 2011) pris pour l’application de la loi n° 12-06.
4- Fonctionnement
Le fonctionnement du SEMAC s'appuie sur un système de management de la qualité mise en place
conformément aux exigences des référentiels suivants :
Grace à la représentation équilibrée sans aucune prédominance d’intérêt au sein de son Comité
Marocain d’accréditation (COMAC) et la compétence des membres des commissions mises en place,
le SEMAC est à même de garantir l’impartialité et l’objectivité de ses décisions d’accréditation.
Grace à ses évaluateurs et experts qu'il gère, le SEMAC assure un haut niveau de compétence pour
la réalisation de ses évaluations d’accréditation. Pour la plupart des organismes d’évaluation de la
conformité, l’accréditation est une démarche volontaire sauf lorsqu'une réglementation la requiert.
Le système de management de la DAC est composé des documents suivants, spécialement adapté
à ses besoins :
Documents de références : sont constitués du Manuel qualité et des documents légales (loi,
Décrets, arrêtés), stratégies, politiques et documents normatifs (normes et guides publiés par
l’ISO, ILAC, IAF, EA…). Le manuel qualité (MQ) fixes les dispositions générales de
fonctionnement de la DAC, la politique qualité, les bases légales et normatives, les critères
d'accréditation, ainsi que les moyens nécessaires pour assurer la qualité des prestations. Il fait
référence aux autres documents appliqués au sein de la DAC.
Les procédures sont des documents écrits qui décrivent principalement le fonctionnement
opérationnel de l’accréditation ainsi que la gestion du personnel nécessaires pour accomplir une
action, une mission ou une tâche ayant une incidence sur le management qualité.
Les guides et documents d’exigences fixent un certain nombre de dispositions générales et
techniques relatives à certains aspects des référentiels de l’accréditation et des relations de la
DAC avec les organismes d’évaluation de la conformité et les évaluateurs.
Les formulaires permettent l’enregistrement des activités d’accréditation.
Listes permettent d’identifier notamment, les documents internes et externes applicables, le
personnel internes et externes de la DAC, ainsi que les OEC accrédités.
Les enregistrements résultent du fonctionnement de l’accréditation.
Documents
de référence
Listes / Formulaires
Enregistrements
7- Cycle d’accréditation
L’accréditation est délivrée pour un cycle de cinq (5) ans durant lequel trois évaluations de
surveillance sont réalisées et une évaluation de renouvellement réalisée sur demande du titulaire
concerné. Ci-après une schématisation d’un cycle d’accréditation :
CONCLUSION
Ce premier chapitre nous montre le cadre général dans lequel j’ai mené mon stage et mon projet
de fin d’études, premièrement j’ai décri le ministère de l’industrie, de commerce, de l’investissement
et de l’économie numérique, ensuite la direction de la protection du consommateur, de la surveillance
de marché et de la qualité, et puis l’organisme d’accueil qui est le service marocain d’accréditation.
FIN D’ETUDE
Dans ce chapitre je vais lever le voile sur le contexte général du projet de fin d’étude à
savoir les besoins, les missions et principales grandes lignes dans la démarche de travail
ainsi que le plan d’actions suivi le long du travail.
Maitre d’ouvrage
Maitre d’œuvre
Le maitre d’œuvre est l’ENSET de Rabat, représenté par Mme EL KHATIRI Wafaa élève
ingénieur en filière d’ingénieur en Conception et Production Industrielle, option Management de la
Qualité et Métrologie.
Élaboration d’un comparatif entre la version 2005 et la version 2017 de l’ISO/CEI 17025.
Élaboration d’un tableau d’analyse des risques qui se présentent tout au long de la version
2017 de la norme d’accréditation ISO/CEI 17025.
L’objectif étant d’extraire la majorité des risques qui peuvent émaner au niveau de chaque
partie de la norme, afin d’harmoniser la compréhension pour les organismes d’évaluation
de conformité ainsi que pour les évaluateurs de SEMAC.
L’objectif étant d’aider les organismes à mettre en place une démarche leur permettant
d’instaurer une approche par les risques au sein de leurs système de management de la
qualité, pour répondre aux exigences de la norme ISO/CEI 17025 ainsi que celles de
SEMAC.
Mise en place d’un outil autodiagnostic pour évaluer les Risques, qui sera mis à la disposition des
laboratoires pour y répondre. Leur retour fera l’objet d’évaluation par les évaluateurs tenant compte
du guide à mettre en place.
L’objectif étant d’évaluer certains risques communs entre les organismes, et qui ont un
impact sur la validité des résultats fournis par les OEC.
Validation du Tableau et de l’outil d’autodiagnostic des risques par lancement en enquête publique
& essai à blanc.
4- Contraintes à respecter
L’avis demandé pour mettre en place une norme proposée doit être raisonnable et bien
justifié.
Les solutions proposées doivent être bonnes et efficientes.
Économiser le temps en éliminant les tâches secondaires et commencer par ce qui est principal
pour fournir le livrable dans un temps précis.
Des efforts de communication à faire pour inspirer la confiance et faire comprendre aux
clients (OEC) les avantages spécifiques de l'offre.
D'informations sur les éventuelles conséquences que pourrait avoir le manque de
connaissance de cette offre sur l'exercice de l'activité.
Le projet consiste à développer l’approche par les risques que la version récente de la norme
ISO/CEI17025 a introduit à travers l’élaboration d’un guide destiné aux OEC et accompagné d’un outil
d’autodiagnostic des risques. Il donnera des informations concernant l’état immédiat du système de
management des risques selon le projet de la norme. Ce projet intéressera les organismes non
accrédités, en cours d’accréditation ou déjà accrédités ISO 17025. L’outil d’autodiagnostic donnera
plus de visibilité aux organismes sur les risques critiques qui ont un impact potentiel sur la validité de
leurs résultats. Il donnera l’occasion aux organismes d’évaluation de conformité de se mettre à niveau
des nouvelles exigences de manière performante.
b- Enjeux personnels
Pour évaluer les enjeux personnels, la matrice SWOT a été mise en place comme suivant
Faiblesses
Forces
- Manque de connaissances détaillées de
- Bonne adaptation et cohésion avec les membres l'ISO 17025:2017
de SEMAC
- Temps court et limité pour réaliser le projet
- Conseil et aide des encadrants
- Nombre très important des documents à
- Disponiblilité des ressources d'informations traiter
- Connaissances dans le domaine de la qualité - Non maitrise de l'outil Macro-Excel
SWOT
Opportunités Menaces
- Maîtrise de l'élaboration d'un mémoire - Non adoption de certaines normes
d'intelligence méthodique
- Etude non exhaustive des risques
- Maitrise de l'ISO 17025:2017 avant sa mise en
application - Modification et/ou ajout d'exigences
- Apprendre la gestion du projet
Les données d’entrée sont multiples, mais si l’on regarde de plus près, les OEC ont tous des
problèmes génériques applicables à leur fonctionnement quotidien, quant aux risques, ils dépendent
surtout de la typologie du laboratoire et des attentes de la direction du laboratoire.
Pour fournir l’accréditation à un OEC, SEMAC exige à ce dernier que son SMQ doit être conforme
aux exigences de la norme ISO/CEI 17025, et celles imposées par lui-même, d’où la nécessité
d’élaborer un guide qui harmonise la compréhension ainsi que la mise en place d’une approche par les
risques.
Directs Indirects
Qui ?
Émetteurs : FI. CPI, option Émetteurs : Enseignant-chercheurs de la
Qui est concerné par MQM FI en qualité
le problème ?
Récepteurs : Les OEC, les Récepteurs : ENSET-R, Clients
évaluateurs
Quoi ?
Éventuelles modification de l’ISO/CEI 17025
C’est quoi le
Les OEC doivent s’adapter aux changements de la norme ISO 17025
problème ?
Quand ?
Quand apparait le À partir de 2017
problème ?
Pourquoi ? Pour permettre aux OEC d’obtenir une nouvelle accréditation 17025
version 2017
Pourquoi résoudre ce Pour répondre aux besoins et attentes de SEMAC et ENSET-R
problème ? Pour situer le niveau de conformité aux risques
Pour maintenir la satisfaction des OEC ainsi que le client
Quels enjeux Pour augmenter la rentabilité des OEC.
Pour harmoniser la notion d’évaluation des risques au niveau
quantifiés ?
Pour faire face aux évolutions du marché et des tendances mondiales.
Données de sortie : Comment aider les OEC à mettre en place une démarche approche par les
risques conformément aux exigences de la version récente de la norme
Question explicite et
pertinente à résoudre ISO/CEI 17025 ?
CONCLUSION
Dans ce chapitre j’ai cité les différents points que je vais aborder dans ce stage ainsi que les
méthodologies à poursuivre pour achever les objectifs.
D’AMÉLIORATION
Dans ce chapitre je vais décrire la mission principale qui concerne l’élaboration d’un
guide SEMAC destiné au OEC pour harmoniser la compréhension des risques et l’approche
par les risques, accompagné d’un tableau identifiant les risques susceptibles de se présenter
au niveau des OEC.
L’approche processus se conforme désormais à celle des normes plus récentes telles
qu’ISO 9001 (management de la qualité), ISO 15189 (qualité des laboratoires de biologie médicale)
et ISO/IEC 17021-1 (exigences pour les organismes procédant à l’audit et à la certification). La
révision met l’accent sur les résultats d’un processus au lieu de détailler les tâches et les étapes
afférentes.
Comme la version précédente d'ailleurs (NF EN ISO/CEI 17025 :2005), ne fait pas explicitement
référence au concept de processus, ce processus est encore sous-jacent dans la nouvelle version.
Un processus : « Ensemble d'activités corrélés ou interactives qui transforme des éléments d'entrée en éléments
de sortie »
Un processus est une suite ordonnée d'actions destinée à produire un résultat (voir figure 9), il apporte une
valeur ajouté aux éléments d'entrée ; dans le cas d'un laboratoire, il est clair que les résultats transmis au client
demandeur, apporte à celui-ci une information qui a une valeur et qu'il pourra utiliser par ailleurs (constats,
décisions, etc.).
5- Le tableau comparatif
Le tableau comparatif de l’annexe 1 met l’accent sur les nouveaux concepts de la norme ISO/CEI
17025, ainsi que des évolutions soit des sujets plus détaillés ou réduits. Le document annexe 1 a pour
objectif de :
- Citer aux organismes déjà accrédités les nouveautés de la norme pour qu’il puisse réviser leur
SMQ afin qu’il répond aux exigences de la nouvelle norme.
- Montrer aux organismes candidats à l’accréditation les modifications qui ont été mis en place
au niveau de la norme.
- Faciliter aux OEC la lecture de la version récente de la norme.
- Aider les OEC à mettre en place une démarche qualité pour se conformer aux exigences de la
nouvelle norme ISO/CEI 17025.
La norme ISO 31000 favorise la prise en compte des risques par l’ensemble de l’organisme et
fournit aux parties prenantes l’assurance d’une meilleure maîtrise de ces risques. L’ISO 31000 est une
« norme chapeau » permettant d’établir un dialogue entre les secteurs d’activité en leur proposant un
vocabulaire et un cadre commun. Cette norme facilitera également le développement des formations
dans le domaine de la gestion des risques qui était jusqu’alors rendu difficile par l’impossibilité de
multiplier les présentations de pratiques sectorielles.
3- La notion du risque
Durant de très nombreuses années, le concept de « risque » a été assimilé à celui de danger. Sa
maîtrise était du ressort des techniciens qui comprenaient les mécanismes. Cette approche conduisait
implicitement à l’ignorance totale ou partielle des effets positifs de l’activité source du risque. Pour
tenir compte de ces apports tout en prévenant les dommages potentiels, la définition du terme « risque
» s’est ensuite déplacée vers celle d’événement probable ayant des conséquences.
La norme ISO 31000 définit le risque comme l’effet de l’incertitude sur l’atteinte des objectifs.
Cette définition déplace de nouveau la question du risque en imposant de spécifier les objectifs d’une
activité dont l’atteinte pourrait être entravée par l’occurrence de circonstances incertaines. Cette
nouvelle définition ne remet pas en cause les problématiques de traitement des dangers ou d’analyse
des événements dommageables. Elle les complète en formalisant l’importance du rôle des décideurs,
qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales (directeurs de sites industriels, autorités de contrôle,
ingénieurs, etc.) ou plus généralement de l’organisme. Elle permet tout d’abord de signifier un état de
fait, à savoir que les objectifs sont multiples, qu’ils concernent non seulement la sécurité mais aussi des
questions économiques et politiques, personnelles ou sociétales.
L’organisme doit identifier les sources de risque, les domaines d'impact, les événements, ainsi que
leurs causes et conséquences potentielles. Cette étape a pour objectif de dresser une liste exhaustive
des risques basée sur les événements susceptibles de provoquer, de stimuler, d'empêcher, de gêner,
d'accélérer ou de retarder l'atteinte des objectifs. Il est important d'identifier les risques associés au fait
de ne pas saisir une opportunité. Il est essentiel de procéder à une identification exhaustive, car un
risque non identifié à ce stade ne sera pas inclus dans une analyse ultérieure.
Les personnes en charge de la mise en place des activités de Management des risques au sein
des organismes, trouveront dans cette norme un cadre précisant les questions à aborder et proposant une
structure pour les traiter : principes, cadre organisationnel, processus de Management.
Les personnes définissant des pratiques (modèles, techniques, outils, guides, etc.) pourront
positionner celles-ci dans un canevas générique. Les objectifs auxquels répondent ces pratiques seront
ainsi précisés, limitant clairement les contributions à attendre de celles-ci. Ces personnes identifieront
en outre plus précisément les activités nécessitant l’élaboration de nouveaux moyens et les besoins
auxquels ils doivent répondre. Cette norme s’adresse donc également aux rédacteurs de normes
sectorielles, aux développeurs de bonnes pratiques (guides ou procédures) ou aux créateurs de
techniques ou d’outils.
Les personnes chargées de gérer des risques particuliers disposeront d’un cadre commun
permettant de situer leurs activités et les pratiques qu’elles mettent en œuvre. Elles connaitront ainsi
mieux les rôles et responsabilités de chacun dans la réalisation des multiples tâches indispensables à une
gestion efficace des risques.
Les personnes chargées d’évaluer les pratiques des organismes en matière de Management des
risques comme les autorités de contrôle (organismes de certification, d’autorisation d’exploiter, etc.),
disposeront d’une structure générique permettant de situer les pratiques effectives.
a- Objectif
La mise en place d’une analyse des risques conformément à la norme internationale ISO 31000,
permette à un organisme d’établir un contexte qui lui permettra d’appréhender ses objectifs,
l’environnement dans lequel il poursuit ces objectifs, les parties prenantes et la diversité des critères de
risques, tous ces éléments devant contribuer à révéler et apprécier la nature et la complexité de ses
risques. Or la nouvelle version de la norme ISO/CEI 17025 n’a absolument pas spécifier aux OEC, les
normes ou les réglementations qu’ils doivent appliquer pour gérer ses risques, et donc chaque OEC
sera libre de choisir la méthode qui le convient et qu’il juge pertinente.
Identifier les principaux éléments qui contribuent au risque ainsi que les facteurs
significatifs associés.
Prendre conscience de la nécessité d’identifier et de traiter le risque à travers tout
l’organisme.
Définir une politique, des orientations et une culture du risque adaptée aux attentes des
parties prenantes.
Se conformer aux obligations légales et réglementaires, ainsi qu’aux normes
internationales.
Fournir aux laboratoires et aux évaluateurs des lignes directrices auxquelles ils se
reporteront pour analyser les risques qui se présentent au niveau des activités de
laboratoire.
Proposer à tous les acteurs une terminologie commune pour éviter toute mauvaise
interprétation.
Permettre aux OEC un management par les risques et les opportunités, source de
compétitivité.
Ce guide ne vise pas à promouvoir l’uniformisation d’une méthode d’identification des risques au
sein des organismes d’évaluation de conformité. La mise en œuvre des plans d’actions d’analyse des
risques devrait tenir compte des divers besoins d’un organisme spécifique, de ses objectifs, son
contexte, sa structure, son activité, ses processus, ses fonctions, ses projets, ses produits, ses services
ou ses actifs particuliers, ainsi que de ses pratiques spécifiques.
c- Le guide proposé
Chaque organisme, quels que soient son secteur d’activité, son historique, son métier, sa taille, est
par nature exposée à une multitude de risques qu’il convient d’identifier, de comprendre et de maîtriser.
Suite à la demande de SEMAC et pour répondre aux besoins des OEC ainsi que ceux des évaluateurs,
j’ai élaboré le guide technique concernant les risques tout en respectant la forme des guides techniques
que SEMAC publie, et aussi le contenu qui doit mettre la lumière sur le management des risques au
sein d’un OEC.
L’annexe 3 représente le guide technique des risques que j’ai élaboré et proposé au service
marocain d’accréditation, qui ne sera publié qu’après sa révision par une commission formée des
évaluateurs que SEMAC les invites pour s’appuyer sur leurs avis et commentaires.
Cet outil peut être considérer comme un questionnaire qui va permettre aux OEC de se positionner
de façon rapide vis-à-vis de certains des risques rencontrés au sein de leurs organismes. Cet outil permet
d'évaluer l'engagement de l’organisme dans ses pratiques de prévention des risques professionnels. Il
peut être utilisé par l'employeur mais également par un consultant qui accompagne l’organisme.
Produit répondant
aux besoins des
Outil
Nouveau OEC
Attentes déjà AMÉLIORER
INNOVER Plus de fonctions
latentes produit existant
Plus d’ergonomie
innovant Attentes
Gratuit
des OEC
Figure 13: Les deux processus stratégiques de l’outil autodiagnostic des risques
La démarche d’innovation consiste à la création d’un nouveau produit de point de vue technique
et méthodologique à partir des attentes des futurs utilisateurs que ce soit auditeurs ou des responsables
au sein d’un organisme. Des nouvelles fonctionnalités ainsi qu’une nouvelle interface seront
nécessaires.
Lors de ce présent projet, la démarche d’amélioration a été optée. Cette alternative permet de rendre les
outils existants plus fonctionnels, ergonomiques et répondant aux attentes latentes des différents utilisateurs.
Cette démarche nécessite, tout d’abord, la recherche des outils disponibles, ensuite, une comparaison et une
analyse critique de ces outils sont nécessaires afin d’extraire les points forts et faibles de chaque type d’outil et
enfin, créer l’outil qui prend en compte les forces et faiblesses des outils existant déjà.
2- Approche processus
Dans un monde incertain, la maîtrise des risques permet de renforcer la pérennité de l’entreprise.
Toutefois, la survie d’une organisation ne dépend pas uniquement de sa capacité à maîtriser les risques.
Chaque individu possède sa propre sensibilité au risque, forgée à partir de son expérience
personnelle, son caractère, sa sensibilité, sa formation, son appétence aux risques. Sans risque, donc
sans prise de risque, il n’y a pas d’entreprise. Néanmoins, chaque dirigeant doit identifier, comprendre
et maîtriser les risques pris ou subis, donc les gérer de manière préventive et curative.
Lors de ce projet, l’approche processus a été réalisée pour l’intégralité du projet comme le montre la
figure 14 :
Sources Connaissances
Encadrants et
bibliographique personnelles
enseignants
ENSET
Quelle que soit l’activité de l’organisme, la mise en œuvre de ses cycles d’exploitation va
immanquablement provoquer l’opportunité de concrétiser des centaines, pour ne pas dire des milliers
de risques opérationnels. Infrastructure, accès, informatique, processus industriels, enjeux juridiques,
facteurs humains, autant de périmètres d’actions et d’interventions en contact direct ou indirect avec le
client, et qu’il conviendra de maîtriser au mieux dans toute logique de pérennisation de l’organisme.
L'outil d’autodiagnostic des risques permet d'identifier rapidement les marges de progrès avec des
propositions d'amélioration permettant de passer au niveau supérieur. Il peut être également utilisé à
intervalle régulier pour effectuer un suivi des actions engagées. L'analyse des résultats obtenus sert de
support au dialogue dans l’organisme autour des problématiques de prévention.
Suite au choix stratégique du projet, le logigramme des actions avec des ressources a été déterminé. Comme
le montre la figure 15 ci-dessous, il y a 5 étapes principales sont : déterminer le fonctionnement de la direction,
structurer le contenant d’outil, formuler le contenu de l’outil, réaliser, tester, améliorer et publier.
ÉLABORER LA STRATÉGIE
SEMAC
PRÉSENTER AU PUBLIC
L’outil d’autodiagnostic est présenté via une première page « Sommaire » qui présente les différentes
fenêtres qui existent, ainsi il permet à l’utilisateur d’en accéder à n’importe quelle fenêtre rapidement. Des
boutons liens dans chaque fenêtre permettent de naviguer dans l’outil de manière fluide.
L’introduction explique aussi la logique du paramétrage des niveaux spécifiques aux organismes :
Les niveaux de détectabilité correspondent à la détectabilité de présence des risques décrits dans
les fenêtres de l’outil. Le choix de la détectabilité est de 3 niveaux : difficile ; moyen ; et facile.
Les niveaux de vraisemblance correspondent à la probabilité de présence des risques décrits dans
les fenêtres de l’outil. Le choix de la vraisemblance est de 3 niveaux : forte ; médian ; et faible.
Les niveaux de risque résiduel correspondent au niveau de présence du risque décrit dans les
fenêtres de l’outil après mise en place de la parade que l’organisme juge efficace pour maitriser
le risque. Le choix du niveau de risque résiduel est de 2 niveaux : moyen ; et faible.
Ainsi, l’utilisateur peut choisir les niveaux correspondant à l’état actuel de son système de
management de la qualité de l’organisme. L’utilisateur choisit les niveaux, ainsi, les pourcentages
correspondants à chaque choix de niveau sont calculés automatiquement.
3-Échelles d'évaluation utilisées non paramétrables : Présente les trois niveaux celui de la
détectabilité, de la vraisemblance et du risque résiduel, ainsi que le type d’organisme qui peut être soit
un organisme d’étalonnage, d’essai ou d’échantillonnage.
b- Grille d’évaluation
La grille d’évaluation est constituée de l’item à évaluer, le choix de l’évaluation des risques, le
taux, et le nombre des risques selon leurs niveaux de détectabilité ou de vraisemblance, ainsi que la
parade proposée par l’organisme pour faire face à chaque risque, et ensuite le niveau de risque résiduel.
L’outil autodiagnostic proposé fournit un ensemble de risque, ces risques sont sous forme
affirmative. L’utilisateur évalue leurs détectabilités et leurs vraisemblances. Ces ensembles de risque
sont sous une forme synthétique, chaque fenêtre constitue un bloc de la norme ISO/CEI 17025. Un seul
bloc peut résumer plusieurs exigences de la norme ISO/CEI 17025.
Des liens sont disponibles sur la feuille de grille d’évaluation permettant de naviguer dans l’outil.
Ces liens permettent d’accéder directement aux résultats (globaux et de chaque bloc) et aux sommaire
de l’outil.
1 4
1
7
6
8 9
Colonne qui représente le bloc concerné par les risques dans l’organisme et qui est lié à la norme
2
ISO/CEI 17025.
Colonne qui doit être remplie par le responsable de l’organisme concerné par l’évaluation, en
4
décrivant la solution mise en place pour faire face au risque correspondant à la même ligne.
Colonne de Niveau de risque résiduel pour évaluer le risque en présence de la parade exprimée
5
par le responsable du SMQ.
Parmi le nombre de cellules non vide, ce tableau représente combien de risques sont difficilement,
7
moyennement ou facilement détectables, ainsi que leur contribution en pourcentage.
Parmi le nombre de cellules non vide, ce tableau représente combien de risques peuvent se
8
présenter d’une manière forte, médiane ou faible, ainsi que leur contribution en pourcentage.
Parmi le nombre de cellules non vide, ce tableau représente combien de on a des risques résiduels
9
moyen ou faible, ainsi que leur contribution en pourcentage.
L’outil permet de visualiser les résultats de chaque bloc séparément. Le fait d’avoir une évaluation
détaillée de chaque bloc de la norme va permettre aux utilisateurs d’avoir une bonne visibilité sur les
points à améliorer et permet également de détecter rapidement les champs d’actions prioritaires.
DÉTECTABILITÉ VRAISEMBLANCE
Utiliser les boutons dans le sommaire pour accéder à la grille d’évaluation souhaitée
NON
C’est la dernière grille d’évaluation
OUI
Retourner au
Visualiser les résultats globaux
sommaire
Les résultats fournis par cet outil Annexe 4 permettent une visualisation directement des points
forts et des points faibles du niveau des risques dans le système de management de la qualité.
L’autoévaluation de la part des organismes permet une mise en place facile des plans d’action pour se
rapprocher de la conformité par rapport à la nouvelle version de l’ISO 17025.
CONCLUSION
Dans ce chapitre j’ai exposé l’ensemble des tâches qui m’ont été confié ainsi que les travaux que
j’ai élaboré pour le service de SEMAC, des OEC et aussi pour les évaluateurs. À titre indicatif le guide
technique des risques, le tableau d’identification des risques liés à la nouvelle version de la norme
ISO/CEI 17025, ainsi que l’outil Autodiag.RISK. L’utilisation de cette diagnostic peut être choisie pour
de multiples raisons mais l’objectif reste avant tout de pouvoir situer la performance actuelle des
organismes d’évaluation de conformité et de pouvoir évaluer le chemin restant à parcourir pour une
meilleure prise en compte des attentes de la norme ISO/CEI 17025, en accord à nouvelle version en
2017.
L’outil d’autodiagnostic qui est parmi les livrables de mon projet devra être testé par des
responsables de la qualité de quelques organismes qui seront amener à l’utiliser dans le cadre
de l’amélioration de leurs systèmes de management de la qualité. Ensuite, après validation
de l’outil par les évaluateurs de la commission formée par SEMAC et après la prise en
considération de leurs remarques et suggestions, la grille pourra être diffusée largement aux
toutes les parties intéressées. Les améliorations possibles pour cet outil seront mieux clarifiées
après le retour d'expérience de nos utilisateurs.
Vu un des objectifs était de réaliser un outil d’autodiagnostic aux risques qui impactent la validité
des résultats selon la nouvelle version de la ISO/CEI 17025 ; 2017, il fallait le tester aux OEC pour les
aider à situer rapidement leurs états initiaux et leur niveau d’évaluation des risques.
L’outil d’autodiagnostic qui est parmi les livrables de mon projet devra être testé par des
responsables de la qualité de quelques organismes qui seront amener à l’utiliser dans le cadre de
l’amélioration de leurs systèmes de management de la qualité. Ensuite, après validation de l’outil par
les évaluateurs de la commission formée par SEMAC et après la prise en considération de leurs
remarques et suggestions, la grille pourra être diffusée largement aux toutes les parties intéressées. Les
améliorations possibles pour cet outil seront mieux clarifiées après le retour d'expérience de nos
utilisateurs.
1- Laboratoire QISTASLAB
Chimique
Masse
Électrique
Dimensionnel
Pression
Température & Humidité
Force
Volume
Le Centre National d’études et de Recherches Routières (CNER), crée en 1979, est un Service de
l’État Géré de Manière Autonome (SEGMA) sous la tutelle administrative de la Direction des Routes
du Ministère de l'Équipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau. Il a pour principales missions:
Pour ce, le CNER est doté d’un équipement moderne et d’un personnel dynamique, et fait appel à
des méthodes de gestion et exécution d’études et de recherches relatives à l’auscultation routière à
l’expérimentation de nouvelles techniques routières, et à la mise en valeur d’une banque des données
routière, et d’un système rationnel de gestion du réseau routier national.
Lors de l’élaboration de l’outil, l’idée de crypter le contenu de l’outil est proposée. Ce cryptage
permettra d’éviter les erreurs de manipulations des résultats finaux, alors pour remédier à ces
problèmes, il a été décidé de créer deux versions de l’outil : la première version sera en mode crypté
sans possibilité de modification du contenu ; la deuxième version sera libre de modification.
D’autre part, ces deux versions seront regroupées en un seul fichier compressé. Il sera nécessaire
de saisir un mot de passe afin d’ouvrir ces fichiers. Ce mot de passe sera disponible librement sur la
page web du projet et un lien de la page web du projet sera ajouté dans le fichier compressé. Cette
démarche incitera les utilisateurs à visiter la page web du projet.
III. CONCLUSION
Vu le nombre important des risques, l’outil d’autodiagnostic Autodiag.RISK sera divisé par bloc
afin d’aérer l’outil mais aussi pour faciliter l’utilisation dans le cas d’une évaluation ponctuel.
Ce rapport synthétise le travail que j’ai réalisé dans le cadre de mon projet intitulé « Élaboration
d’un guide techniques des risques répondant aux exigences de la nouvelle version de la norme ISO/CEI
17025 ; 2017, accompagné d‘un tableau d’identification des risques liés à la norme, et d’un outil
d’autodiagnostic qui permet d’évaluer les risques qui ont un impact sur la validité du résultat».
La première partie de ce Mémoire est consacrée à l’explicitation des objectifs et des résultats
escomptés de mon travail. Par la suite, la méthodologie suivie a été détaillée : Mise en place de plans
d’actions, planification des tâches dans le temps, étude de risques et recherche des alternatives
envisageables et enfin la réalisation des jalons qui m’ont été confiés par SEMAC.
Ce projet m’a permis d’approfondir mes connaissances de la norme ISO/CEI 17025. Au cours de
ce projet, l’application des outils enseignés au long de la formation Management de la qualité et
Métrologie m’a été utile pour atteindre les objectifs fixés au début du projet. Les connaissances acquises
concernant aux systèmes de management de la qualité ainsi que les recherches bibliographiques sur ce
domaine constituent une opportunité intéressante pour le développement scientifique et l’entrée sur le
marché professionnel des étudiants.
- Mener une étude d’analyse des risques sur la déclaration de conformité des produits en
intégrants d’une part, les risques du premier et de deuxième espèce et d’autres parts, le risque
d’échantillonnage.
- Les études de cas menées dans ce travail ne concernent que les cas des laboratoires
d’étalonnages et d’essais, nous proposerons aux successeurs d’appliquer l’étude au cas des
laboratoires d’analyses.
[1] AFNOR ISO/CEI 17025 les « exigences générales concernant la compétence des
laboratoires d'étalonnages et d'essais »
[2] AFNOR ISO 31000 les principes et des lignes directrices du management des
risques
[3] AFNOR ISO 31010 Gestion des risques — Techniques d'évaluation des risques
[4] http://www.demarcheiso17025.com/index.html
[5] https://www.pimido.com/timeline
[6] https://www.nrc-cnrc.gc.ca/eng/index.html
[7] https://www.iso.org/obp/ui/#home
[8] http://www.mcinet.gov.ma/