Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Sujets de Meca Gene 2009 PDF
Sujets de Meca Gene 2009 PDF
Université El Manar
Kamel MEHDI
Problèmes de
Mécanique Générale
(Recueil des sujets d’examens)
Juin 2009
AVANT PROPOS
Les problèmes proposés dans le présent document constituent des sujets d’examens et des devoirs
surveillés que j’ai proposés avec mes collègues enseignants aux étudiants de l’I.P.E.I. de Mateur (1996-
2002), de l’I.P.E.I. El Manar (2002-2009) et de F.S.T (2003-2009).
KAMEL MEHDI
• un plateau vibrant (S4), articulé sur (S0) par une liaison glissière parfaite de génératrices parallèles
r
à z 0 et en contact ponctuel en P avec (S2). Le mouvement de (S4) est commandé par une
r
manivelle (S5) (articulé sur (S0) par une liaison pivot parfaite d’axe (C, y 0 ) ), entraînée en rotation
par un moteur (non représenté).
r r r r r r
On considère le repère R 4 ( H , x 0 , y 0 , z 0 ) lié à (S4) et le repère R 5 (C, x 5 , y 0 , z 5 ) lié à (S5) tel que
r r r r
(x 0 , x5 ) = (z0 , z5 ) = α .
r
La liaison (S5-S4) est réalisée par un tourillon de (S5), d’axe ( A , y 0 ) , qui reste dans une rainure
r → r
horizontale, d’axe ( H , x 0 ) creusée dans (S4). On pose CA = b x 5 . (b est une constante positive).
Travail demandé
Partie I : Etude cinématique
1) Déterminer le torseur cinématique du mouvement du solide (S5) par rapport au solide (S0) au
r
{ }
point C V (S5 / S0 . En déduire le vecteur vitesse au point A : V(A ∈ S5 / S0 ) .
C
2) Donner la trajectoire du point A du solide (S5) dans son mouvement par rapport à (S4) et la
trajectoire du point A du solide (S4) dans son mouvement par rapport à (S0).
r r r r
3) En exprimant le vecteur vitesse V(A ∈ S5 / S0 ) dans la base du repère R 0 (O, x 0 , y 0 , z 0 ) et
r
d’après la loi de décomposition du mouvement, donner les vecteurs vitesses V(A ∈ S5 / S4 ) et
r
V(A ∈ S4 / S0 ) .
4) Déterminer alors le torseur cinématique du mouvement du solide (S4) par rapport au solide (S0)
{
au point P : V (S4 / S0 . } P
5) Déterminer le torseur cinématique du mouvement du solide (S1) par rapport au solide (S0) au
{ }
r r
point O : V (S1 / S0 . En déduire V( G1 ∈ S1 / S0 ) et V( G 2 ∈ S1 / S0 ) .
O
6) Déterminer le torseur cinématique du mouvement du solide (S2) par rapport au solide (S0) au
r
{
point G2 : V (S2 / S0 }
. En déduire V( P ∈ S2 / S0 ) .
G2
r
7) Calculer et exprimer la vitesse de glissement V( P ∈ S2 / S4 ) dans la base du repère
r r r
R 0 (O, x 0 , y 0 , z 0 ) . En déduire deux relations scalaires traduisant la condition de roulement sans
glissement au point P entre (S2) et (S4).
8) Déterminer le torseur cinématique du mouvement du solide (S3) par rapport au solide (S0) au
{
point G3 : V (S3 / S0 . } G3
r S2
x2
S3
S1
ϕ x1
G2
G1
G3
x0
O
z1 z2
r’ P
d L z0 x5
A S0
θ
H α x0
C
z5
r r
g = g z0
S4
Plateau vibrant
z1 S5
z0 z0 Manivelle
Figure 1
• d'une roue (S2), de masse m2, de centre d'inertie O2 et de rayon R, en liaison pivot glissant d’axe
r r r r
(O1 , x 1 ) avec (S1). Le repère lié à (S2) est R 2 (O 2 , x 1 , y 2 , z 2 ) . On pose comme paramètres de
r r r r → r → r
mouvement de (S2) par rapport à (S1) : ( y 1 , y 2 ) = ( z 0 , z 2 ) = ϕ et O 1* O 2 = x x 1 avec O 1O 1* = d x 1
(d est une constante positive donnée).
Le matrice d'inertie de (S2) est définie au point O2 par :
⎡A 2 0 0⎤
[ ]
I O 2 (S 2 ) = ⎢ 0
⎢0
B2 0⎥ .
⎣ 0 C 2 ⎥⎦ ( xr , − ,− )
1
r r
La roue (S2) est en contact ponctuel en I avec le plan horizontale P0 (O 0 , x 0 , y 0 ) et est munie d’un
pneumatique de paramètre de dérive D (constante donnée).
r
• d'une nacelle (S3) de masse m3, en liaison pivot d’axe (O 3 , z 0 ) avec le solide (S1), par
l’intermédiaire d’un bras auquel elle est liée rigidement. Le repère lié à (S3) est
r r r
R 3 (O 3 , x 3 , y 3 , z 0 ) . On pose comme paramètres de mouvement de (S3) par rapport à (S1) :
r r r r → r
( x 1 , x 3 ) = ( y 1 , y 3 ) = θ et O 1* O 3 = h z 0 (h est une constante positive donnée).
Par ailleurs :
• un moteur m01 est monté entre (S0) et (S1), il délivre un torseur couple tel que :
r
{ }
T ( m 01 → S1 ) = ⎨C zr ⎫⎬ .
⎧ 0
⎩ m 0⎭
• un moteur m13 est monté entre (S1) et (S3), il délivre un torseur couple tel que :
r
{ }
T ( m13 → S 3 ) = ⎧⎨C '0zr ⎫⎬ .
⎩ m 0⎭
• un ressort de traction-compression, de raideur k et de masse négligeable, est placé entre (S1) et
(S2) et son action s’annule avec x.
On envisage l'étude sous les hypothèses suivantes :
Hypothèses :
I.2. Donner le torseur cinématique du mouvement du solide (S2) par rapport au solide (S0) au point
{ }
O2 : V (S 2 / S 0 ) . En déduire la vitesse de glissement au point I du solide (S2) par rapport
O2
r
au plan (P0) lié au solide (S0) : V(I ∈ S 2 / S 0 ) .
I.3. Donner une relation entre ϕ& et ψ& qui traduit la condition du non glissement longitudinal au
point I de (S2) par rapport au plan (P0).
I.4. Calculer
r la vitesse du point géométrique de contact I dans son mouvement par rapport à (S0) :
V( I / S 0 ) .
I.5. Exprimez, d'après la loi de comportement de la liaison (P0-S2), l'effort transversal X02 en
fonction du paramètre de mouvement x, x& , ψ
& , d et de la constante D.
I.7. Calculer l’accélération du point G3 de (S3) au cours de son mouvement par rapport à (S0) :
r
Γ(G 3 / S 0 ) .
Partie II : Etude dynamique et énergétique d’un état stationnaire
x = cte = x 0
ψ& = cte = ω
On étudie dans toute cette partie l’état stationnaire défini par : ϕ& = cte = Ω .
θ& = cte = θ& 0
Par ailleurs, on donne, sous forme intrinsèque pour cet état stationnaire, l’accélération du point G3
r r
( )
2 r
dans son mouvement par rapport à (S0) : Γ(G 3 / S 0 ) = − d ψ& 2 x 1 − l θ& + ψ& x 3 .
On adopte la notation suivante pour la représentation du torseur d'action mécanique d'un solide (Si)
sur un solide (Sj) en un point Ai dans une base locale de la liaison (à préciser):
⎧X ij L ij ⎫
{ }
T (S i → S j ) A i = ⎪⎨ Yij
⎪Z
M ij ⎬
⎪ r r
. Le champ de pesanteur est défini par g = − g z 0 .
⎩ ij N ij ⎪⎭
Ai Base locale
II.1. Quel est la valeur de l'effort transversal X02 pour cet état stationnaire.
II.2. Donner le torseur cinétique et dynamique du mouvement du solide (S1) par rapport au solide
(S0) au point O1.
II.3. Donner le torseur cinétique et dynamique du mouvement du solide (S2) par rapport au solide
(S0) au point O2. (Conseil : exprimer les résultats des deux torseurs dans la base du repère
r r r
R 1 (O 1 , x 1 , y 1 , z 0 ) ).
II.4. Donner le torseur cinétique et dynamique du mouvement du solide (S3) par rapport au solide
(S0) au point G3. Puis calculer le moment dynamique (S3) par rapport au solide (S0) au point
O3. (On rappelle que (S3) est assimilé à une masse ponctuelle m3 au point G3).
II.5. Faire le bilan des actions mécaniques extérieures appliquées sur (S1) et donner leur torseur
{ }
somme au point O1: T ( S1 → S1 ) . (Exprimer les composantes du torseur dans la base du
O1
r r r
repère R 1 (O 1 , x 1 , y 1 , z 0 ) ).
II.6. Faire le bilan des actions mécaniques extérieures appliquées sur (S2) et donner leur torseur
{ }
somme au point O2: T ( S2 → S 2 ) . (Exprimer les composantes du torseur dans la base du
O2
r r r
repère R 1 (O 1 , x 1 , y 1 , z 0 ) ).
II.7. Faire le bilan des actions mécaniques extérieures appliquées sur (S3) et donner leur torseur
{ }
somme au point O3: T ( S3 → S 3 ) . (Exprimer les composantes du torseur dans la base du
O3
r r r
repère R 1 (O 1 , x 1 , y 1 , z 0 ) ).
II.8. En appliquant le P.F.D. au solide (S3) dans son mouvement par rapport à (S0), écrire les six
équations scalaires déduites des deux théorèmes généraux. (On numérote ces équations de 1 à
6).
O0
→ r
S2 O2I = −R z0
x0
S
O 1*
O2
x1
I
P0
y1 z2 y3
y0 z0 y1
ψ ϕ θ
x1 y2 x3
z0 ψ x1 ϕ z0 θ
x0 y1 x1
Figure 1
δ
y1
x1
I x1
y1
δ
V(I/R0)
x1
I
empreintes successives
Figure 2
Les figures 1 et 2 représentent le schéma cinématique d’une broche multiplicatrice adaptable sur
fraiseuse, machine à pointer, perceuse ou aléseuse dont la vitesse de rotation est généralement
insuffisante pour donner la vitesse de coupe rationnelle aux fraises couteaux de petit diamètre.
r r r
Soit R 0 (O, x 0 , y 0 , z 0 ) un repère galiléen lié au corps (S0) de la broche. Les arbres (S1) et (S2) ont une
r
liaison pivot d’axe (O, y 0 ) avec le corps (S0).
r r r r r r r dθ
Soit R(O, x, y 0 , z) un repère lié à l’arbre moteur (S1). On pose θ = ( x 0 , x) = ( z 0 , z) , avec θ& = = ω e (ωe =
dt
constante > 0).
L’arbre (S1) entraîne en rotation trois sphères (S3), homogènes, pleines, de masse m chacune, de
rayon a, disposées à 120° les unes des autres (figure 2).
→ r
Le centre O1 de la sphère (S3) décrit un cercle de centre O et de rayon r , tel que OO1 = r x .
La sphère (S3) roule sans glisser aux points B et C de deux surfaces coniques liées au corps (S0) et
communique
r
son mouvement à l’arbre récepteur (S2) en roulant sans glisser aux point A et D sur celui-ci.
r
On pose Ω(S2 / R 0 ) = ω s y 0 . Les points A, B, C, D sont les quatre sommets d’un rectangle, comme indiqué
r → → r
sur la figure 1. Notons ( x, DB) = (AC, x) = α .
→ r
L’arbre moteur (S1) est en contact ponctuel avec (S3) en I tel que O1I = a z .
Soit f le coefficient de frottement aux points A, B, C, D et I entre les différents solides en contact. On
définit l’action mécanique de l’arbre (S2) sur la sphère (S3), au niveau du point A, par le torseur:
r r
{τ }A
A (S 2 → S3 )
⎧N n + T z⎫
= ⎨ A Ar A ⎬
⎩ 0 ⎭A
r
n A : Vecteur unitaire dirigé du point A vers le centre O1 de la sphère (S3) (alors N A ≥ 0 ).
Les autres torseurs d’action mécanique sur (S3), aux points B, C, D et I, sont définis d’une façon
analogue. L’action mécanique de la pesanteur étant négligée. On suppose que les composantes normales
en B et en C sont égales, ainsi que les composantes tangentielles (NB = NC et TB = TC).
On donne:
• ωe = 157.08 rad/s (1500 tr/mn).
• Puissance fournie à l’arbre moteur (S1): P = 750 W.
• r = 48 mm; a = 32.5 mm; α = 14°; f = 0.12; m = 1.121 kg.
Travail demandé
1) Calculer la vitesse du point O1 par rapport au repère R0.
r r
2) Montrer que Ω(S3 / R 0 ) = ω y 0 où ω est une constante à déterminer en fonction de ωe, r, a et α.
Ecrire alors au point O1 le torseur cinématique du mouvement de (S3) par rapport au repère R0.
ωs
3) Déterminer le rapport de multiplication de la broche .
ωe
4) Déterminer le vecteur vitesse de glissement au point I de la sphère (S3) dans son mouvement
r
par rapport à l’arbre moteur (S1): V( I ∈S3 / S1 ) .
5) Déterminer au point O1 le torseur cinétique puis le torseur dynamique de la sphère (S3) dans son
mouvement par rapport au repère R0.
Problèmes de Mécanique Générale Kamel MEHDI Juin 2009
9
6) Déterminer au point O1 le torseur des actions mécaniques extérieures appliquées sur la sphère
(S3): ⎧⎨τ ⎫
⎬ r r r .
S
⎩ 3 → S3 ⎭(O , x , y , z )
1 0
10) Déterminer la valeur minimale de NB pour qu’il y ait roulement sans glissement aux points A,
B, C, D entre les solides en contact.
11) La puissance perdue par frottement au contact de la sphère (S3) et l’arbre moteur (S1) est
r r P − 3 Pf
Pf = TI x ⋅ V( I ∈ S3 / S1 ) . Déterminer alors le rendement η du mécanisme ( η = ).
P
y0
S1
S3
S1 (arbre moteur) S0
S0 (corps fixe) a
S1
O O1 x
I
B
z A S1
α r
O O1 x
D C θ
y0
r z0 z
Figure 2
S2 (arbre récepteur) S3 (sphère de rayon a)
Figure 1
I.2. Donner le torseur cinématique du mouvement du solide (S3) par rapport au repère R0 au point
{ } {
H puis au point I : V (S 3 / R 0 ) et V (S 3 / R 0 ) .
H
} I
I.3. Traduire la condition du non glissement longitudinal au point I de (S3) par rapport au plan (P0).
I.4. Calculer la vitesse relative du point géométrique I dans son mouvement par rapport à (S3). En
déduire sa vitesse absolue dans son mouvement par rapport au repère R0.
Partie II : Calcul d’Inertie
La roue (S3) est modélisée par l’association des solides suivants, supposés tous homogènes (figure 2-
a) :
O0 O x0
S3
G
S2
H
z0
z0
x2
z2 I
P0
Figure 1
r
y3
S31
S32 r
R u
r
r y3 T
T1 v
r
x3
α
r H
T8 T1
r
x3
G1
H
r L/2
R=r+L
On se propose de faire l’étude d’un mélangeur (figure 1) utilisé pour mixer certains produits liquide
(peintures, vernis, etc.).
Tous les repères introduits ont une base orthonormée directe.
Le système est constitué des solides suivants :
r r r r
• Bâti (S0) : R(O, x , y, z ) est le repère lié au bâti (S0), considéré galiléen. L’axe (O, z ) est vertical
ascendant.
r
• Arbre (S1) (vis sans fin à un filet à droite) en liaison pivot d’axe ( B, x ) avec (S0). Le repère lié à
r r r r r r r
(S1) est R1 ( B, x , y1 , z1 ) tel que ( y, y1 ) = ( z , z1 ) = α (t ) . La masse de (S1) est supposée négligeable.
r
• Roue dentée (S2) à n dents en liaison pivot d’axe (O, y ) avec (S0). L’entraînement en rotation de
(S2) par rapport à (S0) est assuré par la vis (S1). « (S1) et (S2) constituent un système roue et vis
r r r r r r r
sans fin ». R2 (O, x2 , y, z2 ) est le repère lié à (S2) tel que ( x , x2 ) = ( z , z2 ) = β (t ) . La masse de (S2)
est supposée négligeable.
α
Le système d’engrenage de la roue (S2) avec la vis (S1) impose la relation suivante : β = (on
n
suppose que β = 0 lorsque α = 0 ).
→ r
• Sphère (S3) de rayon a en liaison rotule avec (S2) de centre C tel que OC = R z2 (R est une
constante positive). La masse de (S3) est supposée négligeable.
→ r
On désigne par I le point de contact de (S3) avec (S2) défini par IC = a z2 .
• Bras mélangeur (S4) en liaison pivot glissant d’axe CD avec (S3). D est point fixe sur l’axe
r → r r r r
(O, y ) . On pose OD = L y (L est une constante positive). Soit R3 ( D, x2 , y3 , z3 ) le repère tel que
r → r r r r → r
z3 soit dirigé suivant DC . On pose ( y, y3 ) = ( z2 , z3 ) = γ ; (γ est un angle constant) et DC = λ z3 .
(♣Attention♣ : le repère R3 n’est pas lié à (S3))
r r r
Soit R4 ( D, x4 , y4 , z3 ) le repère lié à (S4). Dans ce repère, le centre d’inertie G de (S4) est défini par
→ r r
DG = −b y4 − c z3 , (b et c sont deux constantes positives). La matrice d’inertie de (S4) au point D
⎡A 0 0 ⎤
⎢
est défini par [I D ( S 4 )] = ⎢ 0 B − D ⎥⎥ . On désigne par m la masse de (S4).
⎢⎣ 0 − D C ⎥⎦ ( xr , yr , zr )
4 4 3
r r r r
• Chape (S5) en liaison pivot d’axe ( D, z ) avec (S0). Soit R5 ( D, x5 , y5 , z ) un repère lié à (S5) de
r r r r r r r r
manière que x5 soit confondu avec x4 ; ( x5 = x4 ). On pose ( x , x5 ) = ( y, y5 ) = θ (t ) ,
π π r
− < θ (t ) < + . Le bras mélangeur (S4) est en liaison pivot d’axe ( D, x5 ) avec la chape (S5). Le
2 2
r r r r
paramètre de mouvement est un angle ψ défini par ( y5 , y4 ) = ( z , z3 ) = ψ (t ) . La masse de (S5) est
supposée négligeable.
Dans la suite on s’intéresse au mouvement du système matériel Σ par rapport à (S0). Σ est formé par
les solides (S1), (S2), (S3), (S4) et (S5).
L’action mécanique du produit à mélanger sur le bras du mélangeur (S4) est supposée connue et
déterminée par la mécanique des fluides.
⎧ Fx C x ⎫
Cette action est modélisée au point D par le torseur ⎨τ
⎧ ⎫ ⎪ ⎪
⎬ = ⎨ Fy C y ⎬
⎩ Produit → S 4 ⎭
⎪F C ⎪ r r r
⎩ z z ⎭( D, x , y , z )
4 4 3
r r
Le champ de pesanteur est représenté par le vecteur g = − g z ; g est une constante.
⎧ X ijLij ⎫
⎧ ⎫ ⎪
On note par ⎨τ
⎪
⎬ = ⎨ YijM ij ⎬ le torseur d’action mécanique d’un solide (Si) sur
⎩ Si → S j ⎭ ⎪ ⎪ r r r
⎩ Z ijN ij ⎭
( Ak , xk , yk , zk )
r r r
un solide (Sj) au centre géométrique de la liaison Ak, exprimé dans une base locale ( xk , yk , zk ) de la
liaison.
Toutes les liaisons sont considérées sans frottement (liaisons parfaites).
Travail demandé
Partie I : Paramétrage
1) En exprimant la fermeture géométrique de la chaîne formée des solides {S0, S2, S3, S4, S5} et
r r r
par projection suivant les trois axes du repère R (O, x , y, z ) , écrire trois équations de liaisons
entre les paramètres de mouvement β, θ, ψ et λ.
R
2) Exprimer alors le rapport en fonction des paramètres β et ψ et écrire une relation entre β et
λ
ψ en fonction du paramètre θ.
r r r r
3) Exprimer de deux manières différentes les composantes du vecteur z3 dans la base ( x , y, z )
pour déduire une relation entre les paramètres β et θ en fonction de γ. Déduire alors la loi entrée
sortie du système (relation entre θ et α).
4) Déduire, à partir des relations précédentes que le paramètre de mouvement λ est toujours égal à
une valeur constante.
D
C
β I
S2 S5 θ
r r r
z x4 = x5
S2 r
S0 x
O
r α β r
z1 A S0 x
S1 r
x2
B
S0 r
x
Figure 1
r r r r
z z2 z z2
r r
z1 y1 r r
z3 y3
α β
γ
α
r
x γ
r
r y r r r
x β y x2 y
r
x2
r r
y5 z
r
z θ r r
y r
z3 y4
ψ
ψ
θ
r r r
y5
r r x4 = x5
x x4
r (S)
y r
r i
j
A
I2
C (S3)
r
z I1
r
O x
(S1)
(S2)
r r r
Soit R(O, x, y, z) un repère lié au bâti (So) (non représenté sur la figure 1). Les deux bagues (S1) et
r
(S2) ont une liaison pivot d’axe (O, z) avec (So).
r r
⎧⎪Ω(S1 / R ) = ω 1 z
On pose : ⎨ r r
⎪⎩Ω(S 2 / R ) = ω 2 z
La bille (S) de centre C, animée d’un mouvement plan, roule sans glisser en I1, avec (S1) et en I2 avec
r r r r
(S2). Soit R (O, i , j, z) un repère tel que le vecteur i ait la même direction et le même sens que le vecteur
⎧OI → r
→
⎪ 1 = r1 i
OC . On pose : ⎨ → r
⎪⎩OI 2 = r2 i
r
La cage (S3) a un mouvement de rotation d’axe (O, z) par rapport à (So).
Travail demandé
Partie I : Etude cinématique
2. Déterminer la vitesse de glissement de la bille par rapport à la cage (S3) au point A, tel que
→ 1 r r
CA = ( r2 − r1 ) j : V ( A ∈ S / S 3 ) .
2
E= Section de
r
z
r E1
C α O
r α B
x r α r
x C
α
a
R
Figure 2 Figure 3
1. Calculer en fonction de r et de α l’aire de la surface plane homogène (E1) schématisée par la
r r r
figure 3. Déterminer alors, dans le repère R1 (C , x , y, z ) , les coordonnées du centre d’inertie G1
de E1.
r r r
2. Déterminer, dans le repère R1 (C , x , y, z ) , les coordonnées du centre d’inertie G de la surface
plane homogène E.
3. Calculer alors, par application du deuxième théorème de GULDIN, le volume V de la bague (S1)
constante positive.
r r r
• R 3 (O, x 3 , y 3 , z 2 ) lié au solide (S3) tel que le mouvement de (S3) par rapport à (S2) est une
r r r r r
rotation autour de l'axe (O, z 2 ) . On pose ( x 1 , x 3 ) = ( y 2 , y 3 ) = ϕ . Le centre d'inertie de (S3)
→ r
est définie par OG 3 = a 3 z 2 (avec a3 une constante positive) et sa matrice d'inertie au point
⎡A 3 0 0⎤
[I O (S 3 )] = ⎢⎢ 0 0 ⎥⎥
r r r
O dans la base ( x 3 , y 3 , z 2 ) est A3 .
⎢⎣ 0 0 C 3 ⎥⎦ ( xr r r
3 ,y3 ,z2 )
S 2 ∪ S 3 est un moteur électrique alimenté par du courant alternatif. Le solide (S3) est
r
entraîné en rotation par rapport à (S2) par application d’un couple moteur C 23 z 2 . C23
impose ϕ = ω t ( ω = ϕ& est une constante positive donnée).
r r r
• R 4 (O, x 4 , y 4 , z 0 ) lié au solide (S4) tel que le mouvement de (S4) par rapport à (S0) est une
r r r r r
rotation autour de l'axe (O, z 0 ) . On pose ( x 0 , x 4 ) = ( y 0 , y 4 ) = Ψ .
→ r r
B4 est le point de (S4) défini par OB 4 = − lz 0 + bx 4 (l et b sont deux constantes positives).
r
La liaison entre S2 et S4 est linéaire annulaire : H2 reste sur l'axe ( B4 , z 0 ) et (S2) peut
Le solide (S4) est entraîné en rotation par rapport à (S0) par un moteur électrique M 04 de
r
masse nulle (non représenté sur la figure) : ⎧⎨τ ⎫ = ⎧ 0r ⎫.
⎬ ⎨ ⎬
⎩ M 04 → S4 ⎭ ⎩C04 z0 ⎭
C04 impose ψ = Ω t ( Ω = ψ& est une constante positive donnée). Le torseur d’action
r r r
mécanique de S0 sur S4 est de la forme : ⎧⎨τ ⎫ = ⎧X 04 x 0 +rY04 y 0 + rZ 04 z 0 ⎫ .
⎬ ⎨ ⎬
⎩ S0 → S4 ⎭ ⎩ L 04 x 0 + M 04 y 0 ⎭O
r
Les actions de l’air sur le ventilateur sont connues : ⎧⎨τ ⎫ = ⎧ − Fr zr2 ⎫ , F et C
⎬ ⎨ ⎬ r r
⎩ air → S 3 ⎭ ⎩− C r z 2 ⎭ O
(constantes positives fonctions de ω) étant déterminées par la mécanique des fluides.
Toutes les liaisons entre les solides sont supposées parfaites.
Travail demandé
Partie I : Etude cinématique
1) Déterminer le torseur cinématique du mouvement du solide (S3) par rapport au solide (S0) au
{
point O : V (S 3 / S 0 . } O
2) Déterminer le torseur cinématique du mouvement du solide (S2) par rapport au solide (S4) au
{
point O ; V (S 2 / S 4 } {
puis au point H2 V (S 2 / S 4
O
. } H2
r
3) "Le point H2 reste sur l'axe ( B4 , z 0 ) " se traduit par deux équations scalaires de liaison.
Lesquelles? Ecrire alors de nouveau le torseur { V (S 2 / S4 } H2
et faire une conclusion.
1) Déterminer le torseur cinétique et dynamique au point O du solide (S2) dans son mouvement
par rapport au solide (S0).
2) Déterminer le torseur cinétique et dynamique au point O du solide (S3) dans son mouvement
par rapport au solide (S0).
3) Faire le bilan des actions mécaniques extérieures appliquées au système Σ et écrire le torseur
équivalent à ces actions au point O : {τ Σ → Σ }O
S4
B4
H2 x4
y0
z0 S2
O S1
x1 S3
z2 z0
Figure 1
x1 z2 y3 y4
x0 z1 y2 y0
α β ϕ ψ
z1 y2 x3 x4
y0 α x1 β z2 ϕ z0 ψ
z0 y0 x1 x0
r r r r
Ω(S1 / R 0 ) = ω1 x 0 ; Ω(S2 / R 0 ) = ω 2 x 0
D r r
Ω(S3 / R 0 ) = ω x1
S1 → r → r
r
x1 AI = − R1 y 0 ; BJ = R 2 y 0
S4 → r r → r r
A CI = a x 0 + b y0 ; CJ = − a x 0 − b y0
S3
R1 ω1, R1, R2 a et b sont des constantes positives.
C
I
J r
R2 r y0
y1
B
r
r
x0 α
O z0
r
x1
S2
α
O r r
z0 x0
S0
Figure 1
• l’action mécanique (S4) sur la roue (S3) au point C est représentée par le torseur
r ⎧⎪X 43 0 ⎫
{ } ⎧ F43 ⎫
T (S4 → S3 ) C = ⎨mr (C)⎬ =
⎩ 43 ⎭C
Y
⎨ 43 M 43 ⎬
⎪
⎪⎩ Z43 N 43 ⎪⎭( C , xr , yr , rz )
.
1 1 0
• l’action mécanique du champ de pesanteur sur (S3) est négligeable devant les autres actions
mécaniques.
• on note par f le coefficient de frottement de glissement entre (S3) et les solides (S1) et (S2).
1) Déterminer et discuter les relations issus de la loi de Coulomb pour le frottement de glissement aux
point I et J entre le solide (S3) et les solides (S1) et (S2).
2) Déterminer le torseur équivalent aux actions mécaniques extérieures appliquées sur le solides (S3) au
{
point C : T ( S3 → S 3 ) . } C
3) En appliquant le P.F.D. au solide (S3) dans son mouvement par rapport au solide (S0), écrire les six
(6) équations scalaires des liaisons.
On se propose de faire une étude préliminaire de la suspension d’une moto (figure 1).
Tous les repères introduits ont une base orthonormée directe.
r r r r
R0 (O0 , x0 , y0 , z0 ) est le repère lié à l’espace terrestre (Piste P0), considéré galiléen. L’axe (O, y0 ) est
vertical ascendant.
On se limite, dans un premier temps, à l’étude des mouvements au cours desquels l’ensemble de la
r r
moto avec son pilote sont maintenus verticaux (plan de symétrie confondu avec (O0 , x0 , y0 ) ). Les
r r
mouvements sont alors plans, parallèles à (O0 , x0 , y0 ) .
Modélisons l’ensemble {moto, pilote, accessoires, etc.} par un système matériel Σ formé des cinq
solides suivants :
• (S1) représentant le cadre, la selle, le moteur, le pilote, les accessoires, etc. Le repère lié à (S1) est
r r r → r r r r r r
R1 (O, x1 , y1 , z0 ) tel que O0O = x(t ) x0 + y (t ) y0 et ( x0 , x1 ) = ( y0 , y1 ) = θ .
→ r
(S1) a une masse m ; un centre d’inertie G ( OG = b y1 , b = constante) ; un moment d’inertie par
r
rapport à l’axe (O, z0 ) : Iz
→ r
On désigne par H le point de (S1) défini par OH = h x1 , h = constante.
r
• (S2) représentant le bras oscillant de suspension arrière en liaison pivot parfaite d’axe (O, z0 ) avec
r r r r r r r
(S1). R2 (O, x2 , y2 , z0 ) est le repère lié à (S2) tel que ( x1 , x2 ) = ( y1 , y2 ) = ψ .
La masse de (S2) est supposée négligeable. On désigne par O1 le point de (S2) défini par
→ r
O1O = l x2 , l = constante.
Entre (S1) et (S2) sont montés un ressort de torsion (E1) (de masse négligeable) et un amortisseur
hydraulique (A1) (de masse négligeable).
r
⎧ ⎫
L’action mécanique de (E1) sur (S2) est modélisée par le torseur ⎨τ
⎧ ⎫ 0
⎬ =⎨ r ⎬ ;c
⎩ E1 → S 2 ⎭ ⎩− c(ψ − e0 ) z0 ⎭
(raideur du ressort) et e0 (réglable) sont des constantes.
r
⎧ 0 ⎫
L’action mécanique de (A1) sur (S2) est modélisée par le torseur ⎨τ
⎧ ⎫
⎬=⎨ r⎬; a
⎩ A1 → S 2 ⎭ ⎩− aψ& z0 ⎭
(coefficient d’amortissement) est une constante.
r r r r
• (S3) représentant la roue arrière en liaison pivot parfaite d’axe (O1 , z0 ) avec (S2). R3 (O1 , x3 , y3 , z0 )
r r r r
est le repère lié à (S3) tel que ( x0 , x3 ) = ( y0 , y3 ) = α1 .
La masse de (S3) est supposée négligeable. On note par R1 le rayon de (S3) et par I1 le point de
→ r
contact de (S3) avec la piste P0 : O1I1 = − R1 y0 .
r r
⎧T1 x0 + N1 y0 ⎫
L’action mécanique de (P0) sur (S3) est modélisée par le torseur ⎨τ
⎧ ⎫
⎬=⎨ r ⎬
⎩ P0 → S3 ⎭ ⎩ 0 ⎭ I1
Pour savoir comment travaillent les suspensions, on cherche à établir les équations de mouvement du
système Σ lancé (moteur coupé, boîte de vitesse au point mort) sur une piste P0.
Nous supposons, dans toute l’étude, que le contact des deux roues (S3) et (S5) avec la piste (P0) en I1
et I2 est maintenu avec un roulement sans glissement.
On néglige tous les frottements aérodynamiques sur le système Σ. Le champ de pesanteur est
r r
représenté par le vecteur g = − g y0 ; g est une constante.
⎧ X ij Lij ⎫
⎧ ⎫ ⎪
On note par ⎨τ
⎪
⎬ = ⎨ Yij M ij ⎬ le torseur d’action mécanique dans une liaison
⎩ Si → S j ⎭ ⎪ ⎪ r r r
⎩ Z ij N ij ⎭
( Ak , xk , yk , z0 )
r r r
de deux solides (Si) et (Sj) exprimé dans une base ( xk , yk , z0 ) au centre géométrique de la liaison Ak. (à
préciser avec la base).
Travail demandé
Partie I : Etude cinématique
1) Donner le torseur cinématique du mouvement de (S1) par rapport à la piste (P0) au point O
{ }
r
V (S1 / P0 O . En déduire le vecteur vitesse au point H : V ( H ∈ S1 / P0 ) .
2) Donner le torseur cinématique du mouvement de (S2) par rapport à la piste (P0) au point O
{ }
r
V ( S2 / P0 O . En déduire le vecteur vitesse au point O1: V (O1 ∈ S2 / P0 ) .
3) Donner le torseur cinématique du mouvement de (S3) par rapport à la piste (P0) au point O1
{ }
r
V (S3 / P0 O1 . En déduire le vecteur vitesse au point I1 ; V ( I1 ∈ S3 / P0 ) , puis l’exprimer dans la
r r r
base ( x0 , y0 , z0 ) .
r
v
S1
S4
r
y2
G r
x5
r r
y3 x3 H r
r x1
S3 x2 r
u
O
r r
y0 y5
O2
O1
P
S5
S2
I1 I2
P0
r
O0 x0
Figure 1
r r r
y0 y1 y0
r r r r r r
y1 x1 y2 x2 y3 x3
θ ψ α1
θ r ψ r α1 r
x0 x1 x0
r r r
z0 z0 z0
r r
y1 y0
r
r u r r
v y5 x5
β α2
β r α2 r
x1 x0
r r
z0 z0
Le mécanisme schématisé par la figure 1 est une pompe à pétrole brut utilisée lorsque la pression
de la nappe est insuffisante pour l’extraction du pétrole et qu’une action de pompage est indispensable. Sa
forme particulière justifie son appellation de tête de cheval.
La pompe est composée d’un piston qui coulisse dans un cylindre (5). Le mouvement vertical
alternatif (mouvement de va et vient) est fourni par le câble (4), fixé d’une part sur le piston et d’autre
part en N sur la tête de cheval (3). La tête (3) est articulée en D sur une structure fixe par rapport au bâti
(0) et est commandée en C par une biellette (2). Celle-ci est manœuvrée en B par la manivelle (1)
articulée en A par rapport au bâti (0).
r r
Le mouvement du système est considéré plan sur plan (parallèle au plan donné par ( A, x0 , y 0 ) ).
Pour l’étude du système, nous utilisons le paramétrage suivant :
r r r r
• R0 ( A, x0 , y 0 , z 0 ) est un repère lié au bâti (0). L’axe ( A, z 0 ) est normal au plan du mouvement du
système ;
r r r r r r r
• R1 ( A, x1 , y1 , z 0 ) est un repère lié à la manivelle (1). On pose θ = ( x0 , x1 ) = ( y 0 , y1 ) .
r r r r r r r
• R2 ( B, x 2 , y 2 , z 0 ) est un repère lié à la biellette (2). On pose β = ( x0 , x 2 ) = ( y 0 , y 2 ) .
r r r r r r r
• R3 ( D, x3 , y3 , z0 ) est un repère lié à la tête de cheval (3). On pose α = ( x0 , x3 ) = ( y 0 , y 3 ) . Sur la
r
figure 1 l’angle α est orienté négativement autour de z 0 .
→ r → r → r → r
On pose : AB = e x1 ; BC = L x 2 ; CD = d x3 ; DE = R x 0 où e, L, d et R sont des constantes
géométriques positives.
Travail demandé
1) Déterminer le torseur cinématique du mouvement du solide (S1) par rapport au solide (S0) au point B
{ }
V ( S1 / S 0 B .
2) Déterminer le torseur cinématique du mouvement du solide (S2) par rapport au solide (S0) au point B
{ }
r
V (S 2 / S 0 B . Déduire le vecteur vitesse au point C : V (C ∈ S 2 / S 0 ) .
3) Déterminer le torseur cinématique du mouvement du solide (S3) par rapport au solide (S0) au point D
{ }
r
V ( S3 / S0 D . Déduire le vecteur vitesse au point C : V (C ∈ S 3 / S 0 ) .
4) Déduire des questions (2) et (3) deux équations scalaires de liaisons entre les vitesses angulaires
θ&, β& et α& .
5) Déterminer, par les deux méthodes géométrique et analytique, le centre instantané de rotation du
mouvement du solide (S2) par rapport au solide (S0). Définir alors la base et la roulante du
mouvement de (S2) par rapport au solide (S0).
On se propose de déterminer le centre et la matrice d’inertie de la tête de cheval (3) modélisée par
deux solides homogènes (S31) et (S32). (Voir figure 2)
• Le solide (S31) est une portion d’un cylindre de centre D, de rayon R et de longueur h. On note par
m1 la masse de (S31).
• Le solide (S32) est un parallélépipède rectangle de centre O, de longueur 2d, de largeur b et
profondeur h (égale à la longueur du cylindre de S31). On note par m2 la masse de (S32).
→ r
On pose OD = − a y3 .
1) Calculer le volume de (S31) en fonction de R, h et d.
r r r
2) Déterminer le centre d’inertie G1 de (S31) dans le repère R3 ( D, x3 , y3 , z0 ) .
r r r
3) Donner alors le centre d’inertie G de la tête de cheval (3) dans le repère R3 ( D, x3 , y3 , z0 ) .
r r r
4) Donner la matrice d’inertie de (S32) au point O dans la base du repère R3 ( D, x3 , y3 , z0 ) : [I O ( S32 )] .
r r r
5) Déduire cette matrice au point D : [I D ( S32 )] dans la base du repère R3 ( D, x3 , y3 , z0 ) .
r r r
6) Déterminer la matrice d’inertie de (S31) au point D dans la base du repère R3 ( D, x3 , y3 , z0 ) : [I D ( S31 )] .
7) Donner alors la matrice d’inertie de la tête de cheval (3) au point D dans la base du repère
r r r
R3 ( D, x3 , y3 , z0 ) : [I D ( S3 )] .
r
α x0
2 r
x3
r
x1
β
B r 4
1 x0
θ
A r
x0
r 5
z0
Figure 1
r r
x3 x3
Vue de Gauche
S31
Vue de Face h/2
N M
π/6 π/6 R
d
r
O z0
r D
r D z0
y3 a
d
r
y3
S32
b h
Figure 2
ETUDE D’UN SYSTEME DIFFERENTIEL
Travail demandé
Partie I : Etude cinématique
Etude du mécanisme lorsque la roue (S5) se trouve dans la position AB.
1) Trouver les équations de liaison qui traduisent le non glissement en A et en C.
2) Expliquer pourquoi le mécanisme, dans cette première configuration, ne peut pas transmettre le
mouvement depuis (S1) jusqu'à (S4) et (S5).
Etude du mécanisme lorsque la roue (S5) se trouve dans la position A'B'.
3) Etablir le nouveau système d'équations traduisant le non glissement en A', B' et C.
4) Le solide (S1) est mis en rotation ( θ& 1 = ω = cte ). On immobilise le solide (S4). Le mécanisme peut-il
alors transmettre un mouvement à (S5).
Questions
1) Déterminer le moment cinétique au point O2 puis au point O de (S2) dans son mouvement par rapport
r r
à R0 : σ O 2 ( S 2 / R0 ) et σ O ( S2 / R0 ) .
2) Déterminer le moment cinétique au point O3 puis au point O de (S3) dans son mouvement par rapport
r r
à R0 : σ O 3 ( S3 / R0 ) et σ O ( S3 / R0 ) .
3) Déterminer le moment cinétique au point au point O dans leur mouvement par rapport à R0 :
r
a) de (S1) : σ O ( S1 / R0 ) ,
r
b) de (S4) : σ O ( S 4 / R0 ) ,
r
x1
S2 S3
r
O2 O3
D
r
r
r u
y1 α C
O R
r
x 1*
S4
Figure 3
On considère le système excentrique donné par la figure 1, en mouvement dans un plan vertical.
r r r
z0 z1 y3
S1 S2
y1(t)
r r α3(t)
y2 y4
r r r r r α2(t)
x 0 = x1 = x 2 = x 3 = x 4 α4(t)
I A
O1 O3 r r
O0 O2 y1 = y 0
S3
S0 y2(t)
L
L0
FIGURE 1
(translation),
• un disque (S2) de masse m2, de rayon r2 et de centre O2, en liaison pivot parfaite en O2 avec
r r r r r
l'extrémité de la tige (S1). Au solide (S2) est associé le repère R2 (O2 , x2 , y 2 , z 2 ) tel que x2 = x0 et
r r r r
α 2 (t ) = ( y 0 , y 2 ) = ( z 0 , z 2 ) ,
• un disque (S3) de masse m3, de rayon r3 et de centre A, en liaison pivot parfaite avec le bâti (S0) en
O3. Le point O3, origine du repère R3, est excentré par rapport au centre géométrique du disque S3.
r r r r r r r r r
Au solide (S3) est associé au repère R3 (O3 , x3 , y3 , z 3 ) tel que α 3 (t ) = ( y 0 , y 3 ) = ( z 0 , z 3 ) et x 3 = x 0 .
• un ressort de rappel R de masse négligeable, s'appuyant sur O0 et sur O1, assure le contact en I
r
entre (S2) et (S3). Pour repérer la position du point I on fait passer l'axe (O 2 , y 4 ) par le centre A du
r r r r r r
disque (S3). On pose alors α 4 (t ) = ( y 0 , y 4 ) = ( z 0 , z 4 ) et x4 = x0 .
Travail demandé
Partie I : Etude cinématique
1) Exprimer les valeurs de cos α 4 et sin α 4 en fonction de cos α 3 , sin α 3 et de certains paramètres
géométriques et de position. (On utilise la méthode vectorielle).
2) Etablir une relation scalaire entre y1(t) et y2(t). En déduire une relation entre y&1 et y& 2 .
Dans la suite, on considère le système Σ composé des solides (S1), (S2) et (S3) : Σ = {S1 , S 2 , S 3 } .
Le mouvement de (S2) par rapport à (S3) s’effectue sans glissement.
2) Déterminer le torseur cinétique et le torseur dynamique au point O1 du solide (S1) dans son
mouvement par rapport au solide (S0).
3) Déterminer le torseur cinétique et le torseur dynamique au point O2 du solide (S2) dans son
mouvement par rapport au solide (S0).
4) Déterminer le torseur cinétique et le torseur dynamique au point O3 du solide (S3) dans son
mouvement par rapport au solide (S0).
5) Calculer l’énergie cinétique du système Σ dans son mouvement par rapport au repère
r r r
R0 (O, x0 , y 0 , z 0 ) .
Le solide (S1) est soumis à une action mécanique extérieure de sortie (exercée par un système
r
matériel E non représenté) et modélisée par un torseur glisseur donné par ⎧⎨τ ⎫ = ⎧ Fs ry 0 ⎫ .
⎬ ⎨ ⎬
⎩ E → S1 ⎭ ⎩ 0 ⎭ O 1
r r r
1) Faire le bilan et écrire, au point O3 dans la base du repère R0 (O, x0 , y 0 , z 0 ) , le torseur des actions
⎧ ⎫
mécaniques extérieures appliquées sur le disque (S3). ⎨τ ⎬ r r .
⎩ S 3 → S 3 ⎭ (O3 , x0 , y0 , zr0 )
5) Appliquer le théorème de l’énergie cinétique au système Σ dans son mouvement par rapport au repère
r r r
R0 (O, x0 , y 0 , z 0 ) .
r
z0
S1
θ1
S3
J O1
r
x2 ϕ O
O3 θ2
I S2
S0
R
r r
r r y2 x2
r z0 r z0
x0 x0
ϕ
θ1 θ2
r
x1
r
x2 r ϕ r
θ1 r θ2 r y3 z3
r y1 r y2
r
y0 y0 z0
Figure 1
Travail demandé
Partie I : Etude cinématique
1) Déterminer le torseur cinématique de mouvement de (S3) par rapport à (S0) en I : {V (S 3 / S 0 )}I
2) Déterminer le torseur cinématique de mouvement de (S3) par rapport à (S1) en J : {V ( S 3 / S1 )}J
L L
r
x2
O3
ρ
S
r
x2
C
Figure 2
r → r
• (S3) est une coulisse liée à (S0) par une liaison glissière d’axe (O4 , x0 ) . On pose O 4 O = L x 0
(L = constante positive). (S3) est liée à (S2) par l’intermédiaire de deux doigts A et B
r
appartenant à (S2) et qui glissent dans la rainure de (S3). L’axe de la rainure est (O2 , y0 ) . On
→ r
repère la position de la coulisse (S3) par OO3 = x x0 .
r r r
r y0 r y1 r
r y0
y1 ψ2 x2
ψ1 r y2 y4 ψ4 r
x1 x4
ψ1 ψ2 ψ4
r r r
r x0 r x1 r x0
z0 z0 z0
1) Quelle
r est la nature du mouvement de (S2) par rapport à (S0). En déduire la vitesse
V(A ∈ S 2 / R 0 ) et la trajectoire de A dans R0.
2) Calculer la vitesse de la coulisse par rapport au repère R0.
r
3) Déterminer la vitesse de glissement de A dans la glissière V(A ∈ S 2 / S 3 ) .
ω4
4) Déterminer le rapport ρ = (avec ω 4 = ψ& 4 ) en fonction de e et R dans l’hypothèse de
ω1
roulement sans glissement en I.
r
5) Calculer la vitesse du point géométrique I par rapport à R0 V(I / R 0 ) .
On se propose de déterminer la matrice d’inertie de la roue (S4) modélisée par un cylindre creux de
r
centre O et d’axe (O, z 0 ) homogène de rayon intérieur R1 et de rayon extérieur R2. On note par H la
hauteur de (S4) et par m sa masse. (Voir figure 2)
Question
r r r
1) Donner la forme de la matrice d’inertie de (S4) au point O dans la base ( x0 , y 0 , z 0 ) : [I O ( S 4 )]( xr0 , yr0 , zrO ) .
Justifier votre réponse.
2) Calculer les termes de cette matrice d’inertie au point O : [I O ( S 4 )]( xr0 , yr0 , zrO ) .
r r r r r r r
3) Déduire la matrice d’inertie de (S4) au point O dans une base ( x0 , u , v ) avec α = ( y0 , u ) = ( z0 , v )
pour α = π / 6 .
(S4) A
(S2) r
x1
(S1)
ψ1
O2
O4 O r
x0
O3
x(t)
(S0)
B
(S3)
Figure 1
r r
y0 y0 r
u
R2 α
R1
r
r x0 r
x0 z0
r O O α
z0 r
v
S4
Figure 2
ETUDE D’UN VARIATEUR DE VITESSE A DISQUE
Problèmes de Mécanique Générale Kamel MEHDI Juin 2009
43
r r r r
On désigne par R (O, k1 , k2 , k3 ) un k3
repère orthonormé direct dans lequel un r α
→ r n3
point G est défini par OG = d k2 , (d
r K r
constante positive) et une direction n3 n2
r r r S2 D
définie par n3 = cos α k3 − sin α k2 (où α r
k1
est un angle constant au cours du
J α r
fonctionnement et compris entre 0 et π).
k2
Un disque D, de centre G, de rayon r G
O
r, peut tourner librement autour de son I
r S1
axe (G, n3 ) . S0 d
r Figure 1
Un solide (S1) en liaison pivot d’axe (O, k3 ) par rapport à un bâti (S0). On impose à (S1) une vitesse
r r
de rotation Ω( S1 / R ) = ω1 k3 avec ω1 une constante positive.
Le solide (S1) comporte un évidement torique dont la ligne moyenne est un cercle de centre O et de
rayon d et dont une section est un demi cercle centré en G sur la ligne moyenne et de rayon r. Le disque D
→ r r
et le solide S1 sont en contact ponctuel en un point I tel que GI = −r n2 . {Le vecteur k1 constitue avec les
r r r r r
deux vecteurs n2 et n3 une base orthonormée directe : (k1 , n2 , n3 ) }.
r
Un solide S2, en liaison pivot d’axe (O, k3 ) par rapport à (S0). Il admet une forme obtenue à partir
r r
de S1 par symétrie par rapport au plan (O, k1 , k2 ) . Le disque D est en contact ponctuel avec S2 au point J
→ r
tel que GJ = r n2 .
Travail demandé
Partie I : Etude cinématique
6)
a) Donner les éléments de réduction, au point O, du torseur cinématique du solide S1 par rapport
au repère R : {V ( S1 / R )}O .
r
b) Calculer alors le vecteur vitesse au point I du solide S1 par rapport au repère R : V ( I ∈ S1 / R)
c) Quels sont les axoïdes du mouvement de S1/R.
7) Sachant qu’il y a roulement sans glissement au point I entre le solide S1 et le disque D :
r
a) Calculer la vitesse au point I du disque D par rapport au repère R : V ( I ∈ D / R) .
r
b) Calculer la vitesse instantanée de rotation du disque D par rapport au repère R : Ω( D / R) .
c) Donner les éléments de réduction, au point J, du torseur cinématique du disque D par rapport
au repère R : {V ( D / R)}J .
ω2
b) Donner l’expression du rapport des vitesses ρ = . Que peut-on conclure ? {On pourra poser
ω1
d =k r (k > 1) }.
9)
r r
a) Donner les éléments de réduction, au point K {intersection de (G, n3 ) et de (O, k3 ) }, du torseur
Le solide
r
(S1) est assimilé à un plateau circulaire, homogène de masse m, d’épaisseur négligeable,
d’axe (O, k3 ) et comporte un évidement torique. La ligne moyenne de cet évidement est un cercle de
centre O et de rayon d. La section du tore est un demi cercle centré en G sur la ligne moyenne et de rayon
r (fig. 1).
r r r
4) Donner la forme de la matrice d’inertie de (S1) au point O dans la base du repère R1 (O, x1 , y1 , k3 ) lié à
(S1) : [I O ( S1 )]( xr1 , yr1 , kr3 ) . Justifier votre réponse.
5) Par application du théorème de GULDIN, calculer l’aire de la surface latérale de l’évidement torique.
6) Donner alors l’aire de toute la surface de (S1).
Travail demandé
Partie I : Etude cinématique
On suppose que :
• L'action mécanique exercée par le bâti (S0) sur (S2) en A est définie par le glisseur
⎧ X 02 0⎫
{τ (S 0 → S 2 )}A ⎪
= ⎨ Y02
⎪
0⎬ .
⎪Z ⎪
0⎭ r r r
⎩ 02 ( A, u1 , u 2 , e3 )
• L'action mécanique exercée par la roue (S3) sur (S2) en B est définie par le glisseur
⎧ X 32 0⎫
{τ (S 3 → S 2 )}B ⎪
= ⎨ Y32
⎪
0⎬ .
⎪Z ⎪
0⎭ ( B,ur ,ur ,er )
⎩ 32 1 2 3
⎧ X 12 L12 ⎫
• La liaison entre (S1) et (S2) est pivot parfaite {τ (S1 → S 2 )}O ⎪
= ⎨ Y12
⎪
M 12 ⎬ .
⎪Z ⎪ r r r
0 ⎭ (O,u ,v ,v )
⎩ 12 1 2 3
r r
• Le champ de la pesanteur est uniforme et défini par le vecteur g = − g e3 .
• On note par f le coefficient de frottement entre (S2) et le bâti (S0) d’une part et entre (S2) et (S3)
d’autre part.
Questions :
1) Déterminer le torseur cinétique et dynamique de (S2) au point O au cours de son mouvement
par rapport au bâti (S0).
2) Déterminer l'énergie cinétique de (S2) au cours de son mouvement par rapport au bâti (S0).
3) A la limite de glissement, écrire les relations scalaires entre les composantes de chaque torseur
des actions mécaniques de contact en A et en B qui découlent de l’application de la loi de
Coulomb pour le frottement de glissement.
4) Déterminer le torseur des actions mécaniques extérieures appliquées sur le solide (S2) au point
{τ } r r r
O : ( S 2 → S 2 ) O dans la base (u1 , u 2 , e3 ) .
S0 r
v3
R
S3
B
S0
r A
S2
L
r λ
u1
θ
r
u2
O
S0
S1
ψ γ ϕ
r
r v3
r e3 r r
r e1 e1 u1
e3
r
e3
r
v3
θ
r
u2
r
u1 θ
r
v2
S21
π
θ=
a 4
r
C w2
π
b θ=
4 S22
c r
w1
S23
O
Ød
r r
z z R2
R2
S
H
H E r
C y
r
C y
r R1
r R1 x
x
Figure 3 Figure 4
Présentation du sujet
La navette spatiale "HERMES" a pour mission de larguer des satellites, déployer des structures,
manipuler des objets. Elle est équipée d'un système manipulateur de grande envergure et de grande
précision qui devra effectuer des opérations comparables à celles réalisées par un spationaute.
Ce manipulateur est composé de deux parties :
• un bras de grande envergure (5 à 6 mètres) possédant trois (3) degrés de liberté, non schématisé
sur la figure [P1],
• un interface standard (compte tenu des différentes missions de HERMES) sur lequel se fixe un
organe terminal de grande précision constitué d'un micromanipulateur et d'un préhenseur. Ce
micromanipulateur comprend 4 sections : (figure [P1] et [P2]),
a) Une platine ou table T1, à un degré de liberté, permettant la rotation d'un plateau inférieur Pi
par rapport au bras.
b) Un hexapode constitué de six (6) vérins qui permet d'animer le plateau supérieur Ps, avec six
(6) degrés de liberté par rapport au plateau inférieur à Pi.
c) Un système dit à cales biaises à deux (2) degrés de liberté, sur lequel est montée une
deuxième platine ou table T2, munie d'un degré de liberté et qui supporte les doigts.
• B1, B2, B3 sont les centres de liaisons au niveau du plateau supérieur Ps. Ils sont distribués à
r r → r
120° sur un cercle de rayon r et de centre B0 situés dans le plan ( B0 , x s , y s ) . B 0 B1 = r x s
(figure [B3]).
Etude cinématique
On donne le torseur des vitesses de mouvement de Ps/Pi exprimé dans Rs (dans Ri) :
r r
Ω( Ps / Pi ) = (ω 1 , ω 2 , ω 3 ) et V( B 0 ∈ Ps / Pi ) = ( V1 , V2 , V3 )
r
En posant V( B k ∈ Ps / Pi ) = ( x& k , y& k , z& k ) pour k = 1, 2 ,3 :
1) Donner les relations liant ω j , Vj et x& k , y& k , z& k ; pour j , k = 1, 2 ,3.
r r
2) Déterminer les vecteurs unitaires u et u * des axes des vérins A2B1, noté V et de longueur L, et
A3B1 noté V* et de longueur L* = L.
r r
3) Déterminer en fonction des ωj et des Vj les vitesses α et α* suivant les axes u et u * de ces
r r r r
vérins tel que : α = V( B1 / S1 ). u et α * = V( B1 / S1* ). u *
On pourra s'aider éventuellement de la figure [B4] où les deux parties des vérins sont mises en
évidence. Le vérin V est constitué de (S1) et (S2). Le vérin V* est constitué de (S*1) et (S*2).
Envisager les deux cas particuliers suivants :
a) ω 1 = ω 2 = ω 3 = 0 et V1 = V2 = 0 mais V3 ≠ 0 .
b) V1 = V2 = V3 = 0 et ω 1 = ω 2 = 0 mais ω 3 ≠ 0 .
Quelles remarques faites-vous sur la commande des vérins dans ces deux cas.
4) En réalité, ce sont les vérins qui animent le plateau supérieur. Les vitesses de commandes dans
les six vérins sont notées : α , α * , β , β * , λ et λ* .
Etude cinétique
Le plateau supérieur Ps est assimilé à un disque plein, homogène, d'épaisseur (e) négligeable devant
les autres dimensions et de masse m. On suppose que le point B0 est le centre d'inertie de ce plateau Ps.
1) Déterminer la matrice d'inertie au point B0 de Ps.
3) En déduire son énergie cinétique au cours de son mouvement par rapport à Pi.
A1
R=2r
B3 120° B2 r r
ys A0 120° yi
r B0
A2 A3
B1 H1
r r
xs xi
Figure B3
r r
r zs zi r
u* u
Ps
r
ys
B1
*
S2 S 2
h * S1
*
S1 L L
120° A3 r
A2 yi
H1
Pi Pi
Figure B4
On considère le mécanisme schématisé par les figures (1-a et 1-b). Ce système est constitué :
r
• d'un arbre d'entrée (S1), coudé en liaison pivot d'axe (O, z 0 ) avec le bâti (S0),
r
• d'un arbre de sortie (S2) à axes perpendiculaires, en liaison pivot d'axe (O, z 0 ) avec le bâti (S0),
r
• d'un plateau (S3) en liaison pivot d'axe (O, z1* ) avec l'arbre coudé (S1).
Par ailleurs le plateau (S3) est en contact ponctuel sans glissement en I avec une roue de centre (O’)
r
et de rayon R0, lié au bâti (S0). L'axe ( O, y 2 ) de l'arbre (S2) coulisse dans les deux rainures du plateau
r r
(S3) qui définissent le plan ( O, y 3 , z 1* ) .
Les caractéristiques géométriques du système sont définies sur les figures 1-a et 1-b.
Paramétrage du système:
r r r
• R 0 (O, x 0 , y 0 , z 0 ) est le repère lié au bâti (S0).
r r r r r r r
• R 1 (O, x 1 , y 1 , z 0 ) est le repère lié à (S1) tel que ψ 1 = ( x 0 , x 1 ) = ( y 0 , y 1 ) .
r r r r r r r
• R 1* (O, x 1* , y 1 , z 1* ) est le repère lié à (S1) tel que α = ( x 1 , x 1* ) = ( z 0 , z 1* ) angle constant.
r r r r r r r
• R 2 (O, x 2 , y 2 , z 0 ) est le repère lié à (S2) tel que ψ 2 = ( x 0 , x 2 ) = ( y 0 , y 2 ) .
r r r r r r r
• R 3 (O *3 , x 3 , y 3 , z 1* ) est le repère lié à (S3) tel que ϕ = ( x 1* , x 3 ) = ( y 1 , y 3 ) .
→ → →
r r r r
On donne : O' I = R 0 x 1 O' O = h z 0 ; O *3 I = R 3 x 1* = (R 0 cos α + h sin α) x 1*
r
z0
r
z1*
r r α r
y0 y0 y1
r r r r r r
y1 x1 y2 x2 y3 x3
Ψ1 Ψ2 r ϕ
x1 r
y1
Ψ1 r Ψ2 r ϕ r
x0 x0 α x1*
r
r
z0
r
z0 x1* r
z1*
fonction de ϕ).
ψ& 2
⇒ En déduire le rapport des vitesses en fonction de ϕ.
ψ& 1
⇒ Définir le degré de mobilité du système et préciser ce que cela signifie.
3) Dans le mouvement de (S3) par rapport à (S0), définir :
• Solide (S3)
⎡ A3 0 0⎤
*
3 3
[ ]
− Matrice d’inertie au point O définie par : I O* ( S 3 ) = ⎢⎢ 0 B3 0 ⎥⎥ .
⎢⎣ 0 0 C 3 ⎥⎦ ( − , − , zr * )
1
→ r
− Masse m3 et un centre d’inertie G3 tel que O3*G3 = L z1* où L est égale à une constante
• Sur le solide (S2) s’exerce, par l’intermédiaire du récepteur de mouvement (non représenté), un
r
⎧ ⎫
torseur couple ⎨τ
⎧ ⎫ 0
⎬ =⎨r r ⎬.
⎩ Récepteur → S 2 ⎭ ⎩C r = C r z 0 ⎭
r r
• Le champ de la pesanteur est représenté par le vecteur g = − g z 0 ; g est une constante.
r r r
• Le repère R 0 (O, x 0 , y 0 , z 0 ) est considéré galiléen.
⎧ X ij Lij ⎫
⎧ ⎫ ⎪
On note par ⎨τ
⎪
⎬ = ⎨ Yij M ij ⎬ le torseur d’action mécanique dans une liaison
⎩ Si → S j ⎭ ⎪
⎩ Z ij N ij ⎪⎭ r r r
( Ak , xk , yk , zk )
r r r
de deux solides (Si) et (Sj) exprimé dans une base ( x k , y k , z k ) au centre géométrique de la liaison Ak. (à
préciser avec la base).
Questions
1) Déterminer le torseur cinétique du solide (S2) au point O au cours de son mouvement par
rapport au repère R0.
2) Déterminer le torseur cinétique du plateau (S3) au point O *3 au cours de son mouvement par
rapport au repère R0.
3) Déterminer l'énergie cinétique du système Σ au cours de son mouvement par rapport au repère
R0.
4) Faire le bilan des torseurs des actions mécaniques extérieures appliquées au système Σ.
5) Faire le bilan des torseurs des actions mécaniques intérieures appliquées au système Σ.
6) Calculer la puissance développée par les efforts extérieurs à Σ au cours de son mouvement par
rapport au repère R0.
S0
S3
S1
α
α d
r O
x1 r
y1 S3
r O
x 1*
S2 r
y3
r
x2 M
O*3 r
y2
r
x 1*
r
x1 I
O'
I
O*3
S0
r
x3 O' r
y3
S2 S0
Le schéma de la figure (1) représente un variateur de vitesse à bille et plateaux coniques. Un moteur
r r
communique à l'arbre d'entrée (S2) une vitesse de rotation Ω(S2 / R 0 ) = ω 2 x 0 connue.
r r
L'arbre de sortie (S3) entraîne un récepteur à la vitesse Ω (S3 / R 0 ) = ω 3x 0 . Le mouvement est
transmis par la bille (S1) qui tourne autour de son centre (O). La vitesse de rotation de la bille sera notée
r r r r
Ω (S1 / R 0 ) = ω x x + ω y y + ω z z . La bille prend appui sur le galet (S4) au point K, sur (S2) en I et sur (S3)
r r
en J. On note Ω (S4 / R 0 ) = ω 4 x 0 .
On peut régler le rapport de réduction en déplaçant le galet à l'aide de (S5), (S6) et (S7) qui déplacent
la bille (S1) le long des plateaux coniques.
On notera :
r r r
• R 0 (O 0 , x 0 , y 0 , z 0 ) est le repère lié au bâti (S0),
→
r r r r OI
• R(O, x, y, z 0 ) est le repère tel que x = → ,
OI
π
• le demi angle au sommet des plateaux − α (α = constante),
2
• le rayon de la bille : R,
• le rayon du galet (S4) : R4,
→ r → r
• O2I = −R 2 y , O 3J = R 3 y .
On note entre les surfaces de contact (S1) avec (S2), (S3) et (S4) :
• f : le coefficient de frottement,
• δ : le paramètre de résistance au pivotement,
• η : le paramètre de résistance au roulement.
Questions
Etude cinématique
r r r
1) Déterminer les vitesses de glissement V( I ∈ S2 / S1 ) , V( J ∈ S3 / S1 ) et V( K ∈ S4 / S1 ) .
2) La transmission de mouvement est correcte s'il n'y a pas de glissement. Déterminer le rapport
ω3 R
de réduction en fonction de 2 .
ω2 R3
3) Dans ce cas, déterminer les composantes du vecteur vitesse instantanée de rotation de (S1) par
r
rapport au bâti (S0) : Ω(S1 / R 0 ) en fonction de R, R1, R2, ω 2 et ω 4 .
4) Chercher l'axe central de chacune des pièces en mouvement par rapport à (S0).
Problèmes de Mécanique Générale Kamel MEHDI Juin 2009
59
r r r
5) Calculer l'accélération des 3 points I, { Γ (I 1 ∈ S1 / R 0 ) , Γ (I 2 ∈ S 2 / R 0 ) et Γ (I / R 0 ) }.
6) Déterminer les vecteurs vitesse de rotation de pivotement, et de roulement de (S1) par rapport à
(S2), (S3) et (S4).
Etude cinétique
La bille (S1) est pleine, homogène, de centre d'inertie O et de masse m.
1) Déterminer la matrice d'inertie au point O de la bille (S1).
3) Déterminer l'énergie cinétique de la bille (S1) au cours de son mouvement par rapport au repère
R0.
⎧ ⎫ ⎧X L 21 ⎫ ⎧ ⎫ ⎧X L 31 ⎫
⎪⎪ ⎪⎪ ⎪⎪ 21 ⎪⎪ ⎪⎪ ⎪⎪ ⎪⎪ 31 ⎪⎪
τ
⎨ (S / S ) ⎬ = ⎨ Y21 M 21 ⎬ , τ
⎨ (S / S ) ⎬ = ⎨ Y31 M 31 ⎬
⎪ 2 1 ⎪ ⎪ ⎪ r r r ⎪ 3 1 ⎪ ⎪ ⎪ r r r
⎪⎩ ⎪⎭ I ⎪⎩ Z 21 N 21 ⎪⎭ (I, x, y, z 0 ) ⎪⎩ ⎪⎭ J ⎪⎩ Z 31 N 31 ⎪⎭ (J , x, y, z 0 )
⎧ ⎫ ⎧X L 41 ⎫
⎪⎪ ⎪⎪ ⎪⎪ 41 ⎪⎪
τ
⎨ (S / S ) ⎬ = ⎨ Y41 M 41 ⎬
⎪ 4 1 ⎪ ⎪ ⎪ r r r
⎪⎩ ⎪⎭ K ⎪⎩ Z 41 N 41 ⎪⎭ ( K, x 0 , y 0 , z 0 )
1) Ecrire le torseur des actions mécaniques extérieures appliquées sur la bille (S1),
3) Dans l'hypothèse du roulement et du pivotement sans glissement du solide (S1) sur les solide
(S2), (S3) et (S4), écrire des relations entre les composantes des torseurs des actions mécaniques
de contact (Lois de Coulomb pour le frottement de glissement, de roulement et de pivotement).
4) Déterminer les inconnues des liaisons de contact de (S1) avec les solides (S2), (S3) et (S4) et
donner une équation de mouvement de la bille (S1) par rapport au repère R0.
S5
S7
F E
S6
G H
S4
C r
S0 y
A
K O2
S1
J
S2
O
I
B r r
x x0
O3 O0 r
z0
S3
α
Figure 1
Questions :
1. Déterminer le torseur cinématique { V (S 1 /R } A du mouvement de (S ) par rapport au bâti.
1
3. Calculer la vitesse de glissement du mouvement du disque (S1) par rapport au piston (S2).
r
V(I ∈ S1 / S 2 ) . Exprimer ce vecteur dans la base du repère R.
5. Déterminer le Centre Instantané de Rotation "C.I.R" du mouvement du disque (S1) par rapport au
piston (S2) par la méthode analytique puis par la méthode graphique.
6. Déterminer la base et la roulante du mouvement du disque (S1) par rapport au piston (S2).
On se propose d’étudier le mouvement d’un rouleau conique (S) du roulement (figure 1) dont les
deux bagues (S1) et (S2) tournent par rapport au bâti (So) (non représenté).
r r r
Soit R (O, x, y, z) un repère lié au bâti (So). Les deux bagues (S1) et (S2) ont une liaison pivot d’axe
r
(O, x) avec (So). On pose :
r r
⎧ Ω(S1 / R ) = ω 1 x
⎨ r r
⎩Ω(S 2 / R ) = ω 2 x
Le rouleau conique (S) de centre d’inertie G et de masse m, roule sans glisser sur (S1) et (S2). Soit
r r r → r r r
R 1 (O, x, y 1 , z 1 ) le repère tel que OG = r y 1 (r > 0). Posons θ = ( y, y 1 )
r
Le rouleau (S) est de révolution matérielle autour de l’axe (G, x 2 ) . Définissons le repère
r r r r r r r
R 2 (G, x 2 , y 2 , z 1 ) et posons α = ( x, x 2 ) (l’angle α est constant) et Ω(S / R 2 ) = ω x 2 .
(R1 et R2 sont deux repères liés à la cage).
r r
Considérons le cercle de section droite du rouleau conique (S) situé dans le plan (G, y 2 , z1 ) . Notons I
et J les deux points de contact de ce cercle avec (S1) et (S2), et a son rayon.
⎧→ r
⎪ OI• y = r = r − a cos α
Pour simplifier les calculs on pose : ⎨ → 1 1
r
⎪⎩OJ • y 1 = r2 = r + a cos α
Etude cinématique
1) Déterminez les torseurs cinématique au point O de (S1) et de (S2) dans leur mouvementr par rapport à
R : { V (S1 / R )} O et { V (S2 / R )} O . En déduire les vecteurs vitesses aux points I et J : V(I ∈ S1 / R) et
r
V( J ∈ S2 / R) .
2) Déterminez le torseur cinématique au point G de (S) dans son r mouvementr par rapport à R :
{ V (S / R)} G . En déduire les vecteurs vitesses aux points I et J : V(I ∈S / R) et V(J ∈S / R) .
3) Exprimez la condition de roulement sans glissement au point I en fonction de θ& , ω , ω , r et a .
1 1
S2 r
S x2
J
r G
z1
S1
I
δ
δ
r2 r1 r
α x
O r
r r r y1
y1 y y2
θ α
G r
x2
r
z α
O r r
θ z1 x
r
r x
z1
Figure 1
r r
z R2
z
R2
E2
E1
H
H r
y
r
y
A r A R1
x
r
x R1
Figure 2 Figure 3
1) Déterminer le torseur cinématique du mouvement de (S1) par rapport à (S0) au point J: {V ( S1 / S 0 )}J .
2) Déterminer le torseur cinématique du mouvement de (S) par rapport à (S0) au point K: {V ( S / S 0 )}K .
r
Déduire alors V ( J ∈ S / S 0 ) .
3) Déterminer le torseur cinématique du mouvement de (PS) par rapport à (S0) au point B:
{V ( PS / S 0 )}B .
4) En exprimant la condition de roulement sans glissement au point de contact J de (S1) avec (S)
ϕ&
déterminer le rapport des vitesses en fonction de r et R.
ω1
5) En exprimant la condition de roulement sans glissement au point de contact K de (S) avec (S0)
ϕ&
déterminer le rapport des vitesses en fonction de r et R.
ω
ω
6) Déduire de (4) et de (5) le rapport des vitesses de rotation .
ω1
7) Déterminer la relation scalaire qui traduit le non glissement au point de contact I1 du galet avec (S1).
8) Déterminer la relation scalaire qui traduit le non glissement au point de contact I2 du galet avec (S2).
ω2
9) Déterminer le rapport de variation des vitesses de rotation .
ω1
Partie II : Géométrie des Masses
On se propose, dans cette partie, de déterminer la matrice d’inertie de la surface torique de (S2)
schématisée par la figure 3.
r
Il s’agit d’un demi tore creux, homogène, d’axe (O, x0 ) , de masse m et d’épaisseur négligeable. Les
dimensions sont indiquées sur la figure 3.
On désigne par (ST) cette surface torique.
1) Déterminer, par application du théorème de GULDIN, l’aire de la surface latérale de (ST).
2) Donner et justifier la forme de la matrice d’inertie de (ST) au point O dans la base du repère
r r r
R2 (O, x0 , y 2 , z 2 ) .
3) Calculer les termes de cette matrice d’inertie au point O : [I O ( ST )]( xr0 , yr2 , zr2 ) .
constante positive.
Le solide (S2) est soumis à une action mécanique exercée par un récepteur (non représenté) en lui
r
⎧ 0 ⎫
exerçant un torseur couple ⎨τ
⎧ ⎫
⎬ =⎨ r ⎬ .
⎩ Récepteur → S 2 ⎭ O ⎩C r x0 ⎭ O
r r
Le champ de pesanteur est représenté par le vecteur g = − g y 0 ; g est une constante.
15) Déterminer le torseur cinétique et le torseur dynamique au point O de (S2) au cours de son
mouvement par rapport à (S0).
16) Déterminer l’énergie cinétique de (S2) au cours de son mouvement par rapport à (S0).
17) Faire le bilan des torseurs des actions mécaniques extérieures appliquées sur (S2).
18) Ecrire les équations scalaires déduites de l’application du principe fondamental de la
dynamique à (S2) au cours de son mouvement par rapport à (S0).
I1
r
S1 z3
S2
r
A x0
O
J
S
S0 B
K
S0
PS
Figure 1
r r
y3 y0
ψ3 r
x0
S1
r
z0
ψ3
r A
z3 R
J
S0 r S
B
Figure 2
r r
z3 i
r r
z0 x0 α r
x0
r
ψ2 z3
r
z2
r
r y2
y2
a
C
r l
z2
r r
x0 z2
O O
r
x0
L
S5
r r
z0 y3
r
z4 y(t)
r r ψ
Galets fous n α t r
C y4
S0
I θ
S4 A
G O
Ressort 9 B r2 ϕ r
r R2 y0
x0 S2
r
y2
S3
Ressort 23
O0
S1 r
S0 y0
r r
y0 y3
θ r
r ϕ r r y0
x0 y2 x0
r
z3 r r r
ψ z4 n z4
α
r
t
r α r
y3 y4
r ψr r
x0 x0
y4
C-1-2-10 Déterminer la puissance développée par les actions mutuelles entre les solides du système Σ.
C-1-2-12 Déduire de ce qui précède, l’équation différentielle qui régit la fonction ϕ(t).
C-1-2-13 Montrer que cette équation peut s’écrire sous la forme ϕ&& + Cϕ& 2 + D = 0 dans laquelle les
termes C et D sont des constantes à déterminer.
r
x
O A
On désigne par :
R pe : Résistance pratique à la contrainte normale ;
I Gz π 2
= k m n3 Module de rigidité en flexion.
y 24
Où mn est le module de la denture et k est une constante telle que 6 ≤ k ≤ 10 .
C-2-1 Définir et déterminer les composantes du torseur de cohésion tout au long de la ligne moyenne
(OA).
C-2-2 Tracer le diagramme du moment de flexion.
C-2-3 En déduire l’expression de la contrainte normale en fonction du moment de flexion dans la
section droite la plus sollicitée.
C-2-4 En appliquant la condition de résistance à la contrainte normale produite par la flexion, établir
l’expression permettant de calculer le module mn.
r
C-2-5 Donner l’équation différentielle de la déformée statique créée par la force F .
C-2-6 En appliquant les conditions aux limites, déterminer alors l’expression permettant de calculer la
flèche au point A.
On se propose de faire l’étude d’une ponceuse (figure 1) utilisée pour le travail de finition des
surfaces des pièces en bois.
Tous les repères introduits ont une base orthonormée directe. Le système est constitué des solides
suivants :
r r r r
• Bâti (S0) auquel est associé le repère galiléen R(O, x0 , y0 , z0 ) . L’axe (O, z0 ) est vertical
ascendant.
r r r r
• (S1) en liaison pivot d’axe (O, x0 ) avec (S0). Le repère lié à (S1) est R1 (O, x0 , y1 , z1 ) tel que
r r r r
( y0 , y1 ) = ( z0 , z1 ) = θ (t ) .
⎡ A1 0 0 ⎤
On désigne par m1 la masse de (S1) et par [I O ( S1 )] = ⎢⎢ 0 B1 0 ⎥⎥ sa matrice d’inertie au
⎢⎣ 0 0 B1 ⎥⎦ r
( x0 ,−,−)
r
point O dans une base orthonormée directe ( x0 ,−,−) .
r r
• (S2) en liaison pivot glissant d’axe ( B, x0 ) avec (S1). On note par A le point de l’axe (O, x0 ) de
→ r → r
manière que AB = R z1 (R est une constante positive) et OA = µ (t ) x0 . Le repère lié à (S2) est
r r r
R2 ( B, x0 , y 0 , z 0 ) . La masse de (S2) est supposée négligeable.
r r
• (S3) en liaison pivot glissant d’axe ( D, z 0 ) avec (S2) d’une part et en liaison pivot d’axe (C , z 0 )
r
avec (S0) d’autre part. Le point C est choisi de manière que l’axe (C , z 0 ) passe par le centre
r r r r r r r
d’inertie G de (S3). Le repère lié à (S3) est R3 (C , x3 , y 3 , z 0 ) tel que ( x0 , x3 ) = ( y 0 , y 3 ) = ψ (t ) . On
→ r → r → r → r
pose DB = λ (t ) z 0 ; OC = L x0 ; DG = a x3 et GC = b z 0 . (a, b et L sont des constantes
positives).
⎡ A3 0 0⎤
On désigne par m3 la masse de (S3) et par [I G ( S 3 )] = ⎢⎢ 0 B3 0 ⎥⎥ sa matrice d’inertie
⎢⎣ 0 0 C 3 ⎥⎦ ( xr , yr , zr )
3 3 0
r r r
au point G exprimée dans la base est définie par ( x3 , y 3 , z 0 ) .
Le solide (S1) est entraînée en rotation par rapport au bâti (S0) par un moteur M (non représenté) en
r
⎧ 0 ⎫
lui exerçant un torseur couple ⎨τ
⎧ ⎫
⎬=⎨ r ⎬.
⎩ M → S1 ⎭ ⎩C m x0 ⎭
L’action mécanique de la pièce à poncer (essuyer sa surface) sur (S3) est supposée connue et est
⎧ Fx Cx ⎫
modélisée au point G par le torseur ⎨τ
⎧ ⎫ ⎪ ⎪
→ ⎬ = ⎨ Fy Cy ⎬
⎩ Pièce S 3 ⎭
⎪F
⎩ z C z ⎪⎭ (G, xr , yr , zr )
3 3 0
r r
Le champ de pesanteur est représenté par le vecteur g = − g z 0 ; g est une constante.
3) Déterminer l’énergie cinétique du système Σ au cours de son mouvement par rapport au repère
r r r
R0 (O, x0 , y 0 , z 0 ) .
4) Faire le bilan des torseurs des actions mécaniques extérieures appliquées sur le système Σ .
5) Déterminer la puissance développée par les efforts extérieurs appliquées sur le système Σ au
r r r
cours de sont mouvement par rapport au repère R0 (O, x0 , y 0 , z 0 ) .
6) Par application du théorème de l’énergie cinétique au système Σ dans son mouvement par
r r r
rapport au repère R0 (O, x0 , y 0 , z 0 ) , déduire une expression permettant de calculer la valeur du
couple Cm, exercé par le moteur M sur (S1), en fonction des paramètres de mouvement et des
composantes du torseur de l’action mécanique exercée par la pièce sur (S3).
r r r
z1 y1 y3 r
x3
θ ψ
θ ψ
r r
r y0 r x0
x0 z0
Figure 1
Travail demandé
Partie I : Etude cinématique
r r r
1) Déterminer, dans la base du repère R1* ( A, u , v , z1 ) , les torseurs cinématiques suivants :
De (S1) dans son mouvement par rapport à (S0) au point O : { V ( S1 / S 0 )}O .
L’arbre d’entrée (S1) est considéré obtenu par un assemblage des éléments homogènes suivants
(figure 2) :
r
• Tige T1, de longueur (I1 , I2) = L1 et de masse m1 et d’axe ( I 1 , x0 ) .
r
• Disque D d’épaisseur négligeable de centre E, de rayon R, de masse m et d’axe ( E , u ) .
r
• Tige T2, de longueur (I3 , I4) = L2 et de masse m2 et d’axe ( I 3 , u ) .
r
• Tige T3, de longueur (I4 , I5) = L3 et de masse m3 et d’axe ( I 4 , x0 ) .
Le disque D est soudé aux deux extrémités I2 et I3 des deux tiges T1 et T2 de manière que
→ r → r
EI 2 = − R v et EI 3 = R v .
La tige T3 est soudée en I4 à la tige T2.
On note respectivement par A1, A2 et A3 les centres d’inertie des trois tiges T1, T2 et T3
Questions
r r r
1) Montrer que la matrice d’inertie de l’arbre d’entrée (1) au point I2 exprimée dans la base ( x0 , y1 , z1 )
⎡A 0 0 ⎤
[ ]
est de la forme I I 2 ( S1 ) = ⎢ 0 B − D ⎥⎥
⎢ .
⎢⎣ 0 − D C ⎥⎦ ( xr , yr , zr )
0 1 1
r r r
[
2) Donner dans la base ( x0 , y1 , z1 ) la matrice d’inertie de la tige T1 au point I2 : I I 2 (T1 ) ( xr , yr , zr ) . ] 0 1 1
r r r
3) Donner dans la base ( x0 , y1 , z1 ) la matrice d’inertie de la tige T3 au point A3 : I A3 (T3 ) ( xr , yr , zr ) . [ ]
[ ]
0 1 1
r r r
[
4) Donner dans la base (u , v , z1 ) la matrice d’inertie de la tige T2 au point A2 : I A2 (T2 ) (ur ,vr , zr ) . Déduire ]
[ ]
1
r r r
alors cette matrice au même point A2 dans la base ( x0 , y1 , z1 ) : I A2 (T2 ) ( xr , yr , zr ) .
0 1 1
r r r
6) Donner dans la base (u , v , z1 ) la matrice d’inertie du disque D au point E : [I E ( D )](ur ,vr , zr1 ) . Déduire
r r r
alors cette matrice au même point E dans la base ( x0 , y1 , z1 ) : [I C ( D )]( xr0 , yr1 , zr1 ) .
r r r
8) Calculer alors la matrice d’inertie de l’arbre d’entrée (1) au point I2 exprimée dans la base ( x0 , y1 , z1 )
[ ]
I I 2 ( S1 ) ( xr , yr , zr ) .
0 1 1
S3
S0
r
S2 u
r
z0 S1
α r
x0
O A
S0
ψ θ
α
r r r r r
x0 y0 r x0 u v
z1
r
z2
r r
z3 x3
ϕ
ϕ
r
y2
r
u
R I3 L2
Tige T1 Tige T3
R E
Disque D Tige T2 I5 r
x0
I1
I2 I4
L1 L3
α
r
z1
r
u
→ →
AI = IB = L .
Travail demandé
Etude cinématique
1) Ecrire les torseurs cinématique des mouvements des solides :
1-a) (S1) par rapport à (S0) au point O1,
1-b) (S2) par rapport à (S1) au point C,
1-c) (S2) par rapport à (S0) au point C,
2) En déduire le torseur cinématique du mouvement de (S'2) par rapport à (S0) au point C'.
3) Calculer :
r
2-a) la vitesse du point géométrique de contact I en mouvement par rapport à (S0) : V(I / S 0 )
r
2-b) la vitesse de glissement en I de (S2) par rapport à (S0) : V(I ∈S 2 / S 0 ) .
4) Déterminer la relation entre les vitesses angulaires θ& et ϕ& pour qu'il y ait roulement sans
glissement au point I.
→ r
5) Soit M un point de la ligne de contact entre (S2) et (S0) tel que IM = λ y 1 . Calculer
r
V( M ∈S 2 / S 0 ) en utilisant la condition de roulement sans glissement au point I.
2) Déterminer le torseur cinétique de (S2), dans son mouvement par rapport au repère R0, au point
C puis au point O1 (Origine du repère R1).
3) En déduire le torseur cinétique de (S'2), dans son mouvement par rapport au repère R0, au point
O1.
4) Déduire, à partir des questions 2 et 3, le torseur cinétique du système (Σ), dans son mouvement
par rapport au repère R0, au point O1.
5) Déterminer le torseur dynamique du système (Σ), dans son mouvement par rapport au repère
R0, au point O1.
r r
z0 r y1
z0
r
z2
r
z0
ϕ θ
S0 r
S2 y0
O
r
y1
S1 θ
R
S'2
θ r
r x1
C x0
O1 r
r r z0
y0 z2
θ I M B
A r
C' x2
S0 ϕ
B' r r r
A I' x0 x1 x1
r ϕ
− y1
Figure 1
La figure 1 représente un schéma cinématique composé d’un corps d’un jouet destiné pour les
enfants (voiture, avion, etc.) et de son système de commande. L’ensemble du schéma est modélisé par les
solides suivants:
r
• (S1) représentant le corps du jouet. Il est en appui plan de normale (O1 , z 0 ) avec une surface
parfaitement plane d’un sol (S0).
r
• (S2): un pignon arbré en liaison pivot d’axe ( A, z 0 ) avec le corps (S1). L’arbre (S2) est entraîné en
rotation par un petit moteur électrique (M) lié au corps (S1).
r r
• (S3): une chape en liaison pivot ( A, z 0 ) avec (S2) et en liaison pivot d’axe ( A, x3 ) avec le solide (S4).
• (S4): un solide formé de:
1) deux roues identiques de centre de masse C1 et C2, d’épaisseur négligeable et de rayon R. Ces
deux roues sont en contact ponctuel en I et en J avec le plan du sol (S0).
2) d’une roue dentée conique de centre de masse B, de rayon primitif r et engrène avec le pignon
arbré (S2)
r
3) d’une tige de longueur C1C2=2L, de centre de masse A et d’axe (A , x3 ) .
Paramétrage du système
On considère les repères suivants:
r r r r
• R 0 (O, x 0 , y 0 , z 0 ) un repère galiléen lié à la surface plane du sol (S0). L’axe (O, z0 ) étant la normale
ascendante au plan de (S0).
r r r → r r r r r r r
• R1(A , x1, y1, z0 ) un repère lié à (S1) tel que OA = x( t ) x0 + y( t ) y0 + R z0 et α( t ) = ( x0 , x1) = ( y0 , y1) .
r r r r r r r
• R 2 (A , x2 , y2 , z0 ) un repère lié à (S2) tel que β( t ) = ( x1, x2 ) = ( y1, y2 ) .
r r r r r r r
• R 3 (A , x3 , y3 , z0 ) un repère lié à (S3) tel que γ ( t ) = ( x1, x3 ) = ( y1, y3 ) .
r r r r r r r
• R 4 (A , x3 , y4 , z4 ) un repère lié à (S4) tel que ϕ( t ) = ( y3 , y4 ) = ( z0 , z4 ) .
dβ → r r → r r
On pose β& = = ω e (ωe = constante > 0), AI = L x3 − R z0 ; AJ = − L x3 − R z0
dt
2) Déterminer, au point A, le torseur cinématique du mouvement du solide (S2) par rapport au solide
{ } {
(S1) puis par rapport au repère R0 : V (S2 / S1) et V (S2 / R 0 ) .
A
} A
3) Déterminer, au point A, le torseur cinématique du mouvement du solide (S3) par rapport au solide
{ } {
(S1) puis par rapport au repère R0 : V (S3 / S1) et V (S3 / R 0 ) .
A
} A
4) Déterminer, au point A, le torseur cinématique du mouvement du solide (S4) par rapport au solide
{ } {
(S3) puis par rapport au repère R0 : V (S4 / S3 ) et V (S4 / R 0 ) .
A
} A
x3 z0
C2 A B C1 y0
R S4 O1
O
J I x0
L L S0
r r
Figure 1. Schéma du système dans le plan (A , x1 , z0 )
r
Remarque: Pour faciliter la compréhension du schéma, le vecteur x3 est ramené dans le plan de la
figure. L’orientation des différentes bases est donnée par les représentations planes ci-dessous.
y1 y0 y2 y1 y3 y1 z4 z0
α β γ ϕ
x1 x2 x3 y4
α β γ ϕ
z0 x0 z0 x1 z0 x1 x3 y3
z4
D2
R
T y4
C2
D3
D1
A B
L
L/2 r C1
L R x3
Présentation
Les figures 1 et 2 représentent de manière simplifiée un double système pendulaire. Il est constitué
principalement des éléments suivants:
• un bâti (S0),
• un ensemble (S1) formé d’un cadre rectangulaire solidaire d’une boule sphérique (sphère
r
pleine) et en liaison pivot par rapport à (S0) autour d’un axe (O, x) .
• un ensemble (S2) formé d’une tige solidaire de deux boules sphériques fixées en ses extrémités
r
et en liaison pivot par rapport à (S1) autour d’un axe (O2 , x) .
Repères et paramètres
On considère les repères et les paramètres suivants :
r r r r
• R (O, x, y, z) repère lié au bâti (So) tel que l’axe (O, z) est vertical descendant.
r r r
• R 1 (O, x, y 1 , z 1 ) repère lié à l’ensemble (S1) tel que le mouvement de rotation de (S1) par
r r r rr
rapport à (S0) autour de l’axe (O, x) est paramétré par l’angle α = ( y, y1 ) = ( z, z1 ) .
r r r → r
• R 2 (O2 , x, y 2 , z2 ) repère lié à l’ensemble (S2) tel que OO 2 = e z1 (e = constante >0) et le
r
mouvement de rotation de (S2) par rapport à (S1) autour de l’axe (O 2 , x) est paramétré par
r r r r
l’angle θ = ( y1 , y 2 ) = ( z1 , z2 ) .
Données
Tous les solides sont homogènes, leurs caractéristiques géométriques et d’inertie sont illustrées par le
tableau suivant :
Données géométriques Données d’inertie
r
x
2R1 Cadre de masse m1 , de longueur 2L et de
centre d’inertie confondu avec le point O.
r
z1 Boule de masse 3m1 et de rayon R1.
O
O2 →
e r
OO2 = e z1 (e = constante >0)
r
y1
L
Ensemble (S1)
r
x 2R2 Tige de masse m2, de longueur b et de
2r2 centre d’inertie confondu avec le point O2.
O2 r
z2 Petite boule de même masse m2 que la tige
r et de rayon r2.
b y2
Grande boule de masse 2m2 et de rayon
Ensemble (S2) R 2.
S2 r
A B y
O O
r O2
x r
O2 x
S0
r
S0 z2
θ
r
y
α r
z1
r r
z z
r
Figure 1 : Configuration géométrique du système à 0 - Le vecteur x est rentrant - 0
l’équilibre Figure 2 : Paramétrage du système
Présentation
r
y1
S
r r r
z 0 = z1 = z r
y0
O
R r
a z0
C
Σ
C r
y
A A
ϕ
r
x
r
θ x1
r r
x0 x0
Figure 1
Un solide (S) composé d'un disque et de deux tourillons de rayon a. Le tourillon de (S) roule sans
glisser au point A sur la portée cylindrique d’un bâti (Σ). rLes deux portées cylindriques de (Σ) sont deux
éléments de la surface du cylindre de révolution d’axe (O, z 0 ), de rayon R.
L’étude se ramène à celle d’un problème plan.
r r r
Soit R 0 (O, x 0 , y 0 , z 0 ) un repère galiléen lié au bâti Σ.
r r r r
Soit R 1 (O, x 1 , y 1 , z 0 ) le repère, tel que le point C et la point A soient sur l’axe (O, x 1 ) ; On pose
r r
θ = ( x 0 , x1 )
r r r r r
R (O, x , y , z ) un repère lié au solide (S). On pose ϕ = ( x1 , x ) .
Questions
I-1) Déterminer les vecteurs vitesses instantanés de rotation:
a) du solide (S) dans son mouvement par rapport à (R1).
b) du repère (R1) dans son mouvement par rapport à (R0).
c) du solide (S) dans son mouvement par rapport à (R0).
I-2) Déterminer au point C le torseur cinématique, du solide (S) dans son mouvement par rapport à R0.
I-3) Trouver une équation de liaison vérifiant la condition de roulement sans glissement entre le solide (S) et le
bâti (Σ).
I-4) Calculer les vecteurs accélérations des points C et A du solide (S) dans son mouvement par rapport à R0.
Géométrie des masses
(S1)
G2 φ 2R2
φ 2R1 G1 r
x
O (S2)
(S3)
L1 e
Figure 2
Un solide (S) est constitué par l’association de trois solides (S1), (S2) et (S3) (figure2).
r
Le solide (S1) est un cylindre homogène d’axe (G1 , x ) , de centre d’inertie G1, de longueur L1, de
diamètre 2R1 et de masse m1.
r
Le solide (S2) est un cylindre homogène d’axe (G2 , x ) , de centre d’inertie G2, de longueur L2, de
diamètre 2R2 et de masse m2.
r
Le solide (S3) est un disque homogène d’axe (O, x ) , de centre d’inertie O, d’épaisseur e, de diamètre
2R3 et de masse m3.
r r r
Soit R(O, x , y, z ) le repère lié au solide (S).
→ 1 r r
On pose OG2 = (e + L2 ) x + a y ; (a est une constante positive).
2
Questions
r r r
II-1) Déterminer, dans la base ( x , y, z ) , au point G1 la matrice d’inertie du cylindre (S1). (Faire le calcul).
II-2) En déduire de la question (1) la matrice d’inertie du cylindre (S2) au point G2 et du disque (S3) au point O
r r r
dans la même base ( x , y, z ) .
II-3) Déduire de la question (2) la matrice d’inertie du cylindre (S2) au point O puis celle du cylindre (S1) au point
O.
II-4) Calculer alors la matrice d’inertie, au point O, de l’ensemble du solide (S).
Lorsque son architecture est de type portique, un robot est constitué de deux chariots et d'une colonne
sur laquelle est articulé un poignet orientable possédant un système de préhension. On a donc 3 directions
r r r
de translation définies par la base orthonormée directe ( x, y, z) . On utilisera la terminologie consacrée et
on parlera « d’axe » en translation qu’on notera X, Y et Z (figure 1).
Le robot portique est destiné à la manutention dans les industries automobiles (chargement,
déchargement de machines d’usinage notamment).
Le robot portique est principalement constitué :
• d’un portique (S0) représentant le bâti,
• de deux chariots (S1), (S2) et d’une colonne (S3),
• d’un poignet composé de trois unités de rotation (S4), (S5) et (S6),
• de six actionneurs.
Les caractéristiques cinétiques données pour chaque solide tiennent compte des parties des
actionneurs qui sont rigidement liées. Les caractéristiques cinétiques des autres composants mécaniques
intervenant :
• dans la motorisation des différents solides (Si)i=4,5,6 sont négligées,
• dans la motorisation des différents solides (Si)i=1,2,3 ne sont pas concernées par cette partie de
l’étude.
On note par :
r r r r
• (S0) le portique auquel est associé le repère R 0 (O, x, y, z) avec z vertical descendant. On note
r r
g = g z l’accélération de la pesanteur.
• Solide (S1), chariot à déplacement longitudinal (« axe » X), auquel est associé le repère
r rr
R1 (O1 , x, y, z) . Le mouvement de (S1) par rapport à (S0) est une translation rectiligne, de
r
direction x , commandée par un actionneur M10. La position de (S1) par rapport à (S0) est
→ r
donnée par OO1 ⋅ x = x . La masse de (S1) est notée m1.
• Solide (S2), chariot à déplacement transversal (« axe » Y), auquel est associé le repère
r rr
R 2 (O2 , x, y, z) . Le mouvement de (S2) par rapport à (S1) est une translation rectiligne, de
r
direction y , commandée par un actionneur M21. La position de (S2) par rapport à (S1) est
→ r
donnée par O 1O 2 ⋅ y = y . La masse de (S2) est notée m2.
• Solide (S3), colonne à déplacement vertical (« axe » Z), auquel est associé le repère
r rr
R 3 (O3 , x, y, z) . Le mouvement de (S3) par rapport à (S2) est une translation rectiligne, de
r
direction z , commandée par un actionneur M23. La position de (S3) par rapport à (S2) est
→ r
donnée par O 2 O 3 ⋅ z = z . La masse de (S3) est notée m3.
• Solide (S4), première unité de rotation du poignet, auquel est associé le repère
r r r
R 4 (O 3 , x 4 , y 4 , z) . Le mouvement de (S4) par rapport à (S3) est une rotation autour de l’axe
r
(O 3 , z) , commandée par un actionneur M34 monté entre (S4) et (S3). La position de (S4) par
r r r r
rapport à (S3) est donnée par le paramètre α = ( x, x 4 ) = ( y, y 4 ) . La masse de (S4) est notée m4
→ r
et son centre d’inertie G4 est défini par O 3 G 4 = d z avec d constante positive. Le moment
r
d’inertie de (S4) par rapport à l’axe (O 3 , z) est noté I.
• Solide (S6), troisième unité de rotation du poignet et charge transportée par le robot portique,
r r r
auquel est associé le repère R 6 (O 3 , x 6 , y 6 , z 5 ) . Le mouvement de (S6) par rapport à (S5) est une
r
rotation autour de l’axe (O3 , z 5 ) , commandée par un actionneur M56 monté entre (S6) et (S5). La
r r r r
position de (S6) par rapport à (S5) est donnée par le paramètre γ = ( x 4 , x 6 ) = ( y 5 , y 6 ) . La masse
de (S6) est notée (m6+µ) avec m6 masse de l’unité du poignet et µ masse de la charge
transportée. Le centre d’inertie G6 de (S6) est défini par ses coordonnées (a, 0, c) dans le repère
R6. (a et c sont des constantes positives). L’opérateur d’inertie en O3 de (S6) est connu par la
⎡ A − F − E⎤
[ ]
matrice associée à la base (x 6 , y 6 , z 5 ) : I O3 (S6 ) = ⎢⎢− F B − D⎥⎥
r r r
.
⎢⎣− E − D C ⎥⎦ ( xr , yr ,zr )
6 6 5
Toutes les liaisons Li,i+1 entre les solides (Si) et (Si+1) (i = 0,..,5) sont supposées parfaites.
3. Donner le torseur cinématique du mouvement du solide (S5) par rapport à R0 au point G5:
r
{ }
V (S5 / R 0 ) . On exprime les composantes de Ω(S5 / R 0 ) relativement dans la base associée au
G5
r
x6
γ
r r
z5 x4
La figure 1 représente le dessin d’ensemble simplifié d’une presse de forgeage utilisée pour la
déformation plastique des matériaux de certains types de pièces. Le schéma cinématique minimal de la
presse est illustré par la figure 2.
Les principaux éléments de cette presse sont :
− le bâti (0),
r
− l’arbre d’entrée (1) en liaison pivot d’axe (O, z0 ) avec le bâti,
r
− la bielle (2) en liaison pivot d’axe ( A, z 0 ) avec le bâti (0) et est reliée à l’arbre d’entrée (1) par
l’intermédiaire du solide (S),
r
− le solide (S) en liaison glissière avec la bielle (2) d’axe ( A, x2 ) et en liaison rotule de centre P avec
l’arbre d’entrée (1),
r
− le levier (4) en liaison pivot d’axe ( B, z0 ) avec le bâti (0),
r
− le coulisseau porte marteau (5) en liaison linéaire annulaire d’axe ( F , x4 ) avec le levier (4) et en
r
liaison glissière d’axe ( F , y0 ) avec le bâti (0).
Le levier (4) et la bielle (2) sont reliés entre eux par un élément élastique formé de deux ressorts
r
identiques et du support de guidage (3). Ce support est en liaison pivot d’axe ( D, z0 ) avec le levier (4). Il
r
est également en liaison linéaire annulaire d’axe ( E , y3 ) avec la bielle (2).
Principe de fonctionnement
La rotation imposée à l’arbre (1) par le moteur (M), non représenté, est transformée au moyen du
solide (S) en mouvement d’oscillation de la bielle (2). Ce mouvement est transmis par l’intermédiaire de
l’élément élastique (les deux ressorts + le support guidage (3)) au levier (4) et par la suite au coulisseau
porte marteau (5) qui assure le forgeage de la pièce désirée.
Paramétrage du système (figure 2)
Les repères et les paramètres adoptés pour le mécanisme sont définis comme suit :
r r r
• R0 (O, x0 , y0 , z0 ) est un repère lié au bâti (0) supposé galiléen.
r r r r r r r
• R1 (O, x1 , y1 , z0 ) est un repère lié à l’arbre d’entrée (1). On pose α = ( x0 , x1 ) = ( y0 , y1 ) .
r r r r r r r
• R2 ( A, x2 , y2 , z0 ) est un repère lié à la bielle (2). On pose β = ( x0 , x 2 ) = ( y 0 , y 2 ) .
r r r r r r r
• R3 ( D, x3 , y3 , z0 ) est un repère lié au support de guidage (3). On pose θ = ( x0 , x3 ) = ( y0 , y3 ) .
r r r r r r r
• R4 ( B, x4 , y4 , z0 ) est un repère lié au levier (4), On pose γ = ( x0 , x4 ) = ( y0 , y4 ) .
Les positions des différents centres de liaison sont décrites par les relations vectorielles suivantes :
→ r r → r → r → r → r
OA = − a x0 + b y0 ; BC = c x0 ; OP = r y1 ; AP = (λ + L2 ) x2 ; AE = 2 L2 x2
→ r → r → r → r
ED = ( y + L0 ) y3 ; BD = L4 x4 ; BF = ( µ + 2 L4 ) x4 ; CF = η y0
Les angles α, β, θ et γ sont des paramètres de rotation du mécanisme. Quand aux paramètres de
⎡ A1 0 0 ⎤
[I O ( S1 )] = ⎢ 0 B1 − D1 ⎥⎥
⎢ .
⎢⎣ 0 − D1 C1 ⎥⎦ ( xr , yr , zr )
1 1 0
→ r r
− Masse M1 et un centre d’inertie G1 tel que OG1 = y1 y1 + z1 z0
• Bielle (2)
r
− Moment d’inertie par rapport à l’axe ( A, z0 ) égal à I2 et une masse M2,
→ r
− Centre d’inertie G2 tel que AG2 = x2 x2
• Levier (4)
r
− Moment d’inertie par rapport à l’axe ( B, z0 ) égal à I4 et une masse M4
r r r r
y1 x1 y2 x2
α β
α r β r
x0 x0
r r
z0 z0
r r
y0 y0
r r r r
y3 x3 y4 x4
θ γ
θ r γ r
x0 x0
r r
z0 z0
r r r
1) Déterminer dans la base ( x1 , y1 , z0 ) le torseur cinématique du mouvement de l’arbre d’entrée (1) par
{ }
rapport au bâti (0) au point P : V ( S1 / S0 P .
r r r
2) Déterminer dans la base ( x2 , y2 , z0 ) le torseur cinématique du mouvement de la bielle (2) par rapport
{ } {
au bâti (0) aux points P et E : V ( S 2 / S0 P et V ( S 2 / S0 E .}
r r r
3) Déterminer dans la base ( x4 , y4 , z0 ) le torseur cinématique du mouvement du levier (4) par rapport au
bâti (0) au point D : {V ( S
/ S0 D .
4 }
r r r
4) Déterminer dans la base ( x3 , y3 , z0 ) le torseur cinématique du mouvement du support de guidage (3)
{ }
r
par rapport au bâti (0) au point E : V ( S3 / S0 D . (On utilise V ( D ∈ S 4 / S0 ) pour le calcul de
r
V ( E ∈ S3 / S0 ) )
5) Calculer les vecteurs accélérations suivants :
r r r r
a) Γ(G4 / R0 ) l’exprimer dans la base ( x4 , y4 , z0 ) ,
r r r r
b) Γ(G5 / R0 ) l’exprimer dans la base ( x0 , y0 , z0 ) ,
Etude Energétique
On considère le sous ensemble {E1} formé de l’arbre d’entrée (1), du solide intermédiaire (S) et de
la bielle (2).
L’arbre d’entrée est entraînée en rotation par rapport au bâti (0) par un moteur M (non représenté) en
r
⎧ ⎫
lui exerçant un torseur couple ⎨τ
⎧ ⎫ 0
⎬ =⎨r r ⎬.
⎩ M → S1 ⎭ ⎩Cm = Cm z0 ⎭
L’action de rappel des deux ressorts sur la bielle (2) au point E est donnée par le torseur glisseur
r
⎧τ ⎫ = ⎧2k yr y3 ⎫ où k est la raideur de l’un des ressorts.
⎨ Re ssorts → S ⎬ ⎨ ⎬
⎩ 2⎭ ⎩ 0 ⎭E
L’action du support de guidage (3) sur la bielle (2) au point E est représentée par le torseur :
r r
⎧τ ⎫ = ⎧ FE = X Er x3 ⎫ .
⎨ S →S ⎬ ⎨ r ⎬
⎩ 3 2⎭ ⎩ mE = 0 ⎭ E
r r
L’action de la pesanteur est g = − g y0 où g est une constante positive.
Pour simplifier les calculs on admettra que toutes les liaisons sont parfaites.
Questions
r r r
1) Calculer relativement au repère galiléen R0 (O, x0 , y0 , z0 ) l’énergie cinétique de {E1} : EC ( E1 / R0 ) .
2) Faire le bilan des torseurs des actions mécaniques extérieures appliquées sur {E1}.
3) Calculer la puissance de toutes les actions mécaniques extérieures et intérieures appliquées sur {E1}
r r r
dans son mouvement par rapport au repère R0 (O, x0 , y0 , z0 ) .
4) Ecrire la relation qui découle du théorème de l’énergie cinétique appliqué à {E1} dans son
r r r
mouvement par rapport au repère R0 (O, x0 , y0 , z0 ) .
Etude Dynamique
c) Déterminer en fonction de k et y, l’action en D du levier (4) sur l’élément élastique ainsi que le
composante de la force XE.
2) On considère le sous ensemble {E2} formé du levier (4) et du coulisseau porte marteau (5).
a) Faire le bilan des torseurs des actions mécaniques extérieures appliquées sur {E2}.
r
b) Appliquer le théorème de la résultante dynamique en projection dur y0 à {E2} dans son
r r r
mouvement par rapport au repère R0 (O, x0 , y0 , z0 ) .
2) Exprimer les conditions de roulement sans glissement aux points I et J. En déduire le rapport
ψ&
des vitesses ρ = 2 .
ψ& 1
3) Calculer dans le mouvement par rapport à (S1) :
r
a) l'accélération du point I lié à (S3) : Γ(I ∈ S 3 / S1 ) ,
r
b) l'accélération du point géométrique I : Γ (I / S1 ) .
Partie II : Géométrie des Masses
On se propose de déterminer le centre d’inertie G2 du plateau conique (S2) seul (sans l’arbre de
sortie).
Le plateau (S2), supposé homogène et d’épaisseur négligeable, est composé de deux surfaces :
∗ une surface latérale, notée (S21) de centre d’inertie G21,
∗ un disque formant la base du plateau, notée (S22) de centre d’inertie G22.
r r r
Soit R( D, x 0 , y 2 , z 2 ) un deuxième repère lié à (S2) de manière que le point D coïncide avec le centre
d’inertie G22 du disque (S22). (Voir figure 2).
Les caractéristiques géométriques de (S2) sont définies sur la figure 2.
Questions
Problèmes de Mécanique Générale Kamel MEHDI Juin 2009
101
1) En appliquant le premier théorème de GULDIN, calculer, en fonction de r, H et δ, l’aire de la
surface latérale (S21).
r r r
2) Déterminer dans le repère R( D, x 0 , y 2 , z 2 ) la position du centre d’inertie G21 de la surface
conique (S21).
r r r
3) Déterminer alors dans le repère R ( D, x 0 , y 2 , z 2 ) la position du centre d’inertie G2 de tout le
solide (S2).
r r
y0 y2
S2 r
i
H
r
v0
δ
B r S22 r
O2 x0 z2
O r
r r
j D x0
r
u
δ
S3
A
J α
C
S1
S21
I O1
On donne :
→ r
IO1 = R1 x 0
→ r
JO 2 = R2 y0
S0
Figure 1 Figure 2
x1
y0 z2 ψ z0 j y0
ψ1 2
δ
x0
y2 i
ψ2
y0 δ
x0 x0
z0 ψ1 z1 z0
v0 y0 w z0
α ϕ
u v
α ϕ
x0 v0
z0 u
Positions relatives des repères
r r r
2) Déterminer la matrice d’inertie de l’étrier (S12) au point O dans la base ( x, y 1 , z 1 ) :
[I O (S12 )]( xr ,yr ,rz ) .
1 1
r r r
3) Déterminer la matrice d’inertie du plateau (S13) au point G dans la base ( x, y 1 , z 1 ) :
r r r
[I G (S13 )]( xr ,yr ,rz ) . En déduire sa matrice d’inertie au point O dans la même base ( x, y1 , z1 ) :
1 1
r r r
4) Calculer la matrice d’inertie de tout le solide (S1) au point O dans la base ( x, y 1 , z 1 ) :
[I O (S1 )]( xr ,yr ,rz ) .
1 1
r
y1
r
y1
S11 S13
R
S12
r
z1 L2
O r
x
r
z1
L1
L3