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Module : Etude des Genres 2

Niveau : 3ème année (PEM/PES)


Mme KAIDOMAR

Comédié
1. Définition
 Genre apparut dès l’Antiquité grecque.
 A cette époque, la comédie s'oppose à la tragédie dans sa finalité, le rire, et son dénouement
heureux. La notion de comédie a été déterminée par Aristote dans sa Poétique : « l'imitation des
hommes de qualité morale inférieure [...] dans le domaine du risible » Ce dernier la juge come un genre
«bas», dé péu dé valéur, par opposition au génré « élévé » qu’ést la tragédié.
 Il faudra attendre le XVIIe siècle et Molière pour que la comédie acquière ses lettres de noblesse.
 La comédie est donc un genre théâtral mettant en scène un sujet ordinaire (mariage, argent,
éducation), des personnages de la vie quotidienne, son objectif est de corriger les défauts humains
tout en suscitant le rire.
 Le théâtre comique a donc une portée éducative, au même titre que la fable a une morale, visant par
exemple à dénoncer certains maux de la société.

2. LES CARACTERISTIQUES DE LA COMEDIE


 L'intrigue (le sujet) s'inspire de la vie quotidienne.
 Elle met en scène une humanité commune. Les personnages de comédie appartiennent au peuple,
à la bourgeoisie, parfois à la petite noblesse.
 Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les
incité à sé corrigér. La comédié «corrigé lés mœurs pas lé riré», précise Molière dans la préface de
Tartuffe. Pour suscitér lé riré, éllé mét én œuvré dés procédés comiqués variés.
 La comédie classique : respects des normes classique (5 actes, règle des 3 unités, bienséance,
vraisemblance,…)

3. LES DIFFERENTS PROCEDES COMIQUES


 LE COMIQUE DE MOTS (verbal) : il représente les déformations de langue, les répétitions, les
jeux de mots, jargons en tous genres et les dialectes.
 LE COMIQUE DE GESTES : Le théâtre joue avec la présence physique du comédien, son costume
extravagant et ridicule. C'est l'ensemble des jeux de scènes qui provoquent le rire : coups, gifles,
bastonnades, chutes, etc.
 LE COMIQUE DE SITUATION : c’ést l’ensemble des situations amusantes qui permettent de
mettre en difficulté le personnage pour rire de sa réaction : Rencontres fortuites, quiproquos,
rebondissements, coïncidences.
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 LE COMIQUE DE CARACTERE : Il est fondé sur la psychologie des personnages qui prêtent à rire
(les avares, les jaloux, les cocus...).
 LE COMIQUE DES MŒURS : en plaçant le personnage dans son milieu, le dramaturge retrace les
meurs de son époque. Ainsi Molière par exemple se moque des médecins ignorants, des snobs, des
arrivistes, etc.

4. LES FORMES DE LA COMEDIE


 La farce : C’est une comédie souvent courte et en vers, fondée sur les jeux de scène, et dont le
nivéau dé langué ést familiér. Lé but ést dé fairé riré lé public, au moyén d’un comiqué grossiér
(bons mots, injures, coups, etc.).
 La commedia dell'arte : est une forme de comédie populaire, apparue en Italie en 1550 ; fondée
sur l’improvisation et qui influence durablement le théâtre européen.
 La comédie de caractère : c’ést uné comédié qui vise à dénoncer les travers de la société. Elle
met en scène des personnages ayant un défaut particulier et les dénonce.
 La comédie de mœurs, au-delà du personnage central, s'intéresse aux travers d'une société, le
dramaturge dénonce certaines pratiques de son époque (l'hypocrisie Tartuffe).
 La «grande» comédie ou la comédie sérieuse : naît dans les années 1630. En cinq actes, en vers,
elle respecte les règles du théâtre classique et vise à une «vérité humaine ».
 Le vaudeville se développe au XIXe siècle avec Feydeau, Labiche. C’est une comédie sans
intentions psychologiques ni morales, fondée sur un comique de situations. Elle se caractérise par
une intrigue riche en rebondissements.

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Comédié : étudé d’éxtraits comiqués


Extrait 1 : Tartuffe, Molière (1669) Il a sur votre face épanché des beautés,
Dont lés yéux sont surpris, ét lés cœurs transportés ;
Acte 3 scène 3 : ELMIRE, TARTUFFE. Et je n'ai pu vous voir, parfaite créature,
(…)ELMIRE : J’ai voulu vous parler en secret, d'une affaire, Sans admirer en vous l'auteur de la nature,
Et suis bien aise, ici qu'aucun ne nous éclaire Et d'uné ardénté amour séntir mon cœur attéint,
TARTUFFE:J'en suis ravi de même ; et sans doute il m'est doux, Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint.
Madame, de me voir, seul à seul, avec vous. D'abord j'appréhendai que cette ardeur secrète
C'est une occasion qu'au Ciel j'ai demandée, Ne fût du noir esprit une surprise adroite;
Sans que, jusqu'à cette heure, il me l'ait accordée. Et mêmé à fuir vos yéux, mon cœur sé résolut,
ELMIRE : Pour moi, ce que je veux, c'est un mot d'entretien, Vous croyant un obstacle à faire mon salut.
Où tout votré cœur s'ouvre, et ne me cache rien. Mais enfin je connus, ô beauté toute aimable,
TARTUFFE : Et je ne veux aussi, pour grâce singulière, Que cette passion peut n'être point coupable;
Que montrer à vos yeux mon âme tout entière; Que je puis l'ajuster avecque la pudeur,
Et vous faire serment, que les bruits que j'ai faits, Et c'est ce qui m'y fait abandonnér mon cœur.
Des visites qu'ici reçoivent vos attraits, Ce m'est, je le confesse, une audace bien grande,
Ne sont pas, envers vous, l'effet d'aucune haine, Qué d'osér, dé cé cœur, vous adréssér l'offrandé;
Mais plutôt d'un transport de zèle qui m'entraîne, Mais j'atténds, én més vœux, tout dé votré bonté,
Et d'un pur mouvement... Et rien des vains efforts de mon infirmité.
ELMIRE :Je le prends bien aussi, En vous est mon espoir, mon bien, ma quiétude:
Et crois que mon salut vous donne ce souci. De vous dépend ma peine, ou ma béatitude;
TARTUFFE .(Il lui serre les bouts des doigts). Et je vais être enfin, par votre seul arrêt,
Oui, Madame, sans doute; et ma ferveur est telle... Heureux, si vous voulez; malheureux, s'il vous plaît.
ELMIRE :Ouf, vous me serrez trop. ELMIRE La déclaration est tout à fait galante,
TARTUFFE :C'est par excès de zèle. Mais elle est, à vrai dire, un peu bien surprenante.
De vous faire autre mal, je n'eus jamais dessein, Vous deviez, ce me semble, armer mieux votre sein,
Et j'aurais bien plutôt... Et raisonner un peu sur un pareil dessein.
(Il lui met la main sur le genou.) Un dévot comme vous, et que partout on nomme.
ELMIRE :Que fait là votre main? TARTUFFE Ah! pour être dévot, je n'en suis pas moins homme;
TARTUFFE :Je tâte votre habit, l'étoffe en est moelleuse. Et lorsqu'on vient à voir vos célestes appas,
ELMIRE :Ah! de grâce, laissez, je suis fort chatouilleuse. Un cour se laisse prendre, et ne raisonne pas.
(Elle recule sa chaise, et Tartuffe rapproche la sienne.) Je sais qu'un tel discours de moi paraît étrange;
TARTUFFE :Mon Dieu, que de ce point l'ouvrage est Mais, Madame, après tout, je ne suis pas un ange;
merveilleux! Et si vous condamnez l'aveu que je vous fais,
On travaille aujourd'hui, d'un air miraculeux; Vous devez vous en prendre à vos charmants attraits.
Jamais, en toute chose, on n'a vu si bien faire. Dès que j'en vis briller la splendeur plus qu'humaine,
ELMIRE :Il est vrai. Mais parlons un peu de notre affaire. De mon intérieur vous fûtes souveraine;
On tient que mon mari veut dégager sa foi, De vos regards divins l'ineffable douceur
Et vous donner sa fille; est-il vrai, dites-moi? Força la résistance où s'obstinait mon cour;
TARTUFFE :Il m'en a dit deux mots: mais, Madame, à vrai dire, Elle surmonta tout, jeûnes, prières, larmes,
Ce n'est pas le bonheur après quoi je soupire; Et tourna tous mes veux du côté de vos charmes.
Et je vois autre part les merveilleux attraits Mes yeux et mes soupirs vous l'ont dit mille fois,
De la félicité qui fait tous mes souhaits. Et pour mieux m'expliquer j'emploie ici la voix.
ELMIRE :C'est que vous n'aimez rien des choses de la terre. Que si vous contemplez d'une âme un peu bénigne
TARTUFFE :Mon séin n'énférmé pas un cœur qui soit de Les tribulations de votre esclave indigne,
pierre. S'il faut que vos bontés veuillent me consoler
ELMIRE :Pour moi, je crois qu'au Ciel tendent tous vos Et jusqu'à mon néant daignent se ravaler,
soupirs, J'aurai toujours pour vous, Ô suave merveille,
Et que rien, ici-bas, n'arrête vos désirs. Une dévotion à nulle autre pareille.
TARTUFFE :L'amour qui nous attache aux beautés Votre honneur avec moi ne court point de hasard,
éternelles, Et n'a nulle disgrâce à craindre de ma part.
N'étouffe pas en nous l'amour des temporelles. Tous ces galants de cour, dont les femmes sont folles,
Nos sens facilement peuvent être charmés Sont bruyants dans leurs faits et vains dans leurs paroles,
Des ouvrages parfaits que le Ciel a formés. De leurs progrès sans cesse on les voit se targuer;
Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles: Ils n'ont point de faveurs qu'ils n'aillent divulguer,
Mais il étale en vous ses plus rares merveilles. Et leur langue indiscrète, en qui l'on se confie,
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Déshonore l'autel où leur cour sacrifie. Répond de toute chose à la personne aimée,
Mais les gens comme nous brûlent d'un feu discret, Et c'est en nous qu'on trouve, acceptant notre cour,
Avec qui pour toujours on est sûr du secret: De l'amour sans scandale et du plaisir sans peur
Le soin que nous prenons de notre renommée

Etude de l’extrait 1 : Etudiez cet extrait en répondant aux questions suivantes

1. Quel est le but d’Elmiré dans la scène 3 ?


2. Etudiez l’imposture du personnage Tartuffe.
3. Analysez les procédés comiques dans cet extrait.
4. Pourquoi Molière trouvait-il des difficultés à faire représenter sa pièce Tartuffe ?

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Extrait 2 : TARTUFFE, Molière (1669)

Acte I scène 4 (ORGON, CLÉANTE, DORINE)


ORGON : Ah ! mon frère, bonjour.
CLÉANTE : Jé sortais, ét j’ai joié à vous voir dé rétour.
La campagné à présént n’ést pas béaucoup fléurié.
ORGON : Doriné… Mon béau-frère, attendez, je vous prie :
Vous vouléz bién souffrir, pour m’ôtér dé souci,
Qué jé m’informé un péu dés nouvéllés d’ici.
Tout s’ést-il, ces deux jours, passé de bonne sorte ?
Qu’ést-cé qu’on fait céans ? comme est-cé qu’on s’y porté ?
DORINE : Madame eut avant-hier la fièvre jusqu’au soir,
Avec un mal de tête étrange à concevoir.
ORGON : Et Tartuffe ?
DORINE : Tartuffe ? Il se porte à merveille.
Gros et gras, le teint frais, et la bouche vermeille.
ORGON : Le pauvre homme !
DORINE : Le soir, elle eut un grand dégoût,
Et ne put au souper toucher à rien du tout,
Tant sa douleur de tête était encor cruelle !
ORGON : Et Tartuffe ?
DORINE : Il soupa, lui tout seul, devant elle,
Et fort dévotement il mangea deux perdrix,
Avec une moitié de gigot en hachis.
ORGON : Le pauvre homme !
DORINE : La nuit se passa toute entière
Sans qu’éllé pût férmér un momént la paupièré ;
Dés chaléurs l’émpêchaiént dé pouvoir somméillér,
Et jusqu’au jour près d’éllé il nous fallut véillér.
ORGON : Et Tartuffe ?
DORINE : Préssé d’un somméil agréable,
Il passa dans sa chambre au sortir de la table,
Et dans son lit bien chaud il se mit tout soudain,
Où sans trouble il dormit jusques au lendemain.
ORGON : Le pauvre homme !
DORINE : À la fin, par nos raisons gagnées,
Elle se résolut à souffrir la saignée,
Et le soulagement suivit tout aussitôt.
ORGON : Et Tartuffe ?
DORINE : Il reprit courage comme il faut,
Et contre tous les maux fortifiant son âme,
Pour réparér lé sang qu’avait pérdu Madamé,
But à son déjeuner quatre grands coups de vin.
ORGON : Le pauvre homme !
DORINE : Tous deux se portent bien enfin ;
Et je vais à Madame annoncer par avance
La part que vous prenez à sa convalescence.
Etude de l’extrait 2 : Etudiez cet extrait en répondant aux questions suivantes
1. Etudier Les procédés comiques exploités dans cet extrait.
2. Analyser le rôle de la servante Dorine.
3. Comment Molière dénonce-t-il la fausse dévotion à travers la comédie de TARTUFFE?

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vous a faite, est un effet de l'inclination, que dès
Extrait 3 : Le Malade imaginaire, Molière (1673) cette première vue nous avons prise l'un pour
l'autre.
ACTE 1 SCÈNE 5 (ARGAN, ANGÉLIQUE, ARGAN : Ils ne m'ont pas dit cela, mais j'en suis
TOINETTE) bien aise, et c'est tant mieux que les choses soient
ARGAN se met dans sa chaise : Ô çà, ma fille, je vais de la sorte. Ils disent que c'est un grand jeune
vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous garçon bien fait.
attendez-vous pas. On vous demande en mariage. ANGÉLIQUE : Oui, mon père.
Qu'est-ce que cela? Vous riez. Cela est plaisant, oui, ARGAN : De belle taille.
ce mot de mariage. Il n'y a rien de plus drôle pour ANGÉLIQUE : Sans doute
les jeunes filles. Ah! Nature, nature! À ce que je puis ARGAN : Agréable de sa personne.
voir, ma fille, je n'ai que faire de vous demander si ANGÉLIQUE : Assurément.
vous voulez bien vous marier. ARGAN : De bonne physionomie.
ANGÉLIQUE : Je dois faire, mon père, tout ce qu'il ANGÉLIQUE : Très bonne.
vous plaira de m'ordonner. ARGAN : Sage, et bien né.
ARGAN:Je suis bien aise d'avoir une fille si ANGÉLIQUE : Tout à fait.
obéissante, la chose est donc conclue, et je vous ai ARGAN : Fort honnête.
promise. ANGÉLIQUE : Le plus honnête du monde.
ANGÉLIQUE : C'est à moi, mon père, de suivre ARGAN : Qui parle bien latin, et grec.
aveuglément toutes vos volontés. ANGÉLIQUE : C'est ce que je ne sais pas.
ARGAN : Ma femme, votre belle-mère, avait envie ARGAN : Et qui sera reçu médecin dans trois jours.
qué jé vous fissé réligiéusé, ét votré pétité sœur ANGÉLIQUE : Lui, mon père?
Louison aussi, et de tout temps elle a été aheurtée à ARGAN : Oui. Est-ce qu'il ne te l'a pas dit?
cela. ANGÉLIQUE : Non vraiment. Qui vous l'a dit à vous?
TOINETTE, tout bas : La bonne bête a ses raisons. ARGAN : Monsieur Purgon.
ARGAN : Elle ne voulait point consentir à ce ANGÉLIQUE : Est-ce que Monsieur Purgon le
mariage, mais je l'ai emporté, et ma parole est connaît?
donnée. ARGAN : La belle demande; il faut bien qu'il le
ANGÉLIQUE : Ah! Mon père, que je vous suis connaisse, puisque c'est son neveu.
obligée de toutes vos bontés. ANGÉLIQUE : Cléante, neveu de Monsieur Purgon?
TOINETTE : En vérité je vous sais bon gré de cela, ARGAN : Quel Cléante? Nous parlons de celui pour
et voilà l'action la plus sage que vous ayez faite de qui l'on t'a demandée en mariage.
votre vie. ANGÉLIQUE : Hé, oui.
ARGAN : Je n'ai point encore vu la personne; mais ARGAN : Hé bien, c'est le neveu de Monsieur
on m'a dit que j'en serais content, et toi aussi. Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin,
ANGÉLIQUE : Assurément, mon père. Monsieur Diafoirus; et ce fils s'appelle Thomas
ARGAN : Comment l'as-tu vu? Diafoirus, et non pas Cléante; et nous avons conclu
ANGÉLIQUE : Puisque votre consentement ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur
m'autorise à vous pouvoir ouvrir mon cœur, jé né Fleurant et moi, et demain ce gendre prétendu doit
feindrai point de vous dire, que le hasard nous a fait m'être amené par son père. Qu'est-ce? Vous voilà
connaître il y a six jours, et que la demande qu'on toute ébaubie?

Etude de l’extrait 3: Etudiez cet extrait en répondant aux questions suivantes


1. Situéz l’éxtrait dans la piècé. A quelle autre scène cet extrait fait-il écho ? Expliquez.
2. analysez les procédés comiques.
3. Etudiez la thématique abordée par Molière à travers cet extrait. Vous pouvez illustrer avec une autre
pièce.
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L’objectif du chapitre (Comédie) et des applications :

Le cours théorique apportera les définitions nécessaires pour l’introduction du genre comique. Un
rappel sur les autres genres est utile (tragédie et tragi-comédie) pour permettre à l’étudiant de
distinguer entre les différents genres théâtraux. L’enseignant propose la lecture de 2 pièces théâtrales
comiques de Molière : Tartuffe, Le Malade Imaginaire. Les TD suivants sont réservés à l’étude des
extraits de ces pièces choisies.
À travers ces extraits, l’enseignant évaluera le savoir-faire de l’étudiant à:

 Réutiliser les notions apprises au premier semestre avec les chapitres de la tragédie et de la
tragi-comédie (double énonciation, réplique, tirade, stichomythie, didascalie,…)
 Situer l’extrait par rapport à toute la pièce et identifier à quel acte il appartient.
 Appliquer les notions relatives au genre comique (notions importantes du genre comique par
exemple les différents types : comique de mots, de gestes, de situations, de caractère, de
mœurs)
 Repérer les vises et les travers dénoncés par le dramaturge à travers sa comédie.
 Etudier les règles classiques de la comédie classique de Molière(Classicisme) : la règle des 3
unités, la vraisemblance, la bienséance.
 Distinguer entre les forme de comédie (comédie de caractère ou/et de mœurs)
 Contextualiser l’extrait par rapport à l’époque du dramaturge, 17ème siècle pour les comédies
de Molière.

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