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PROBLEMES DfELASTICITE
1.1.1. - Rf£P§l_£e|_formul|s_de_ka§e
9(J 9a 80
11 + —é±
—11 Pl + ^1
—ai + x4 =0.
3x1 3x 2 ax^ 1
3cr,. o 3cr oo 3 a-r O
*•*• ,
+
^^ +
, J £• + X
. y - n Mï
U;
8x1 3x 2 3X 3 2 " °
8a 8a 3a
1^ + P^ + ^ +
Tïf T3Ef I^f ^ -0
±-*h S
ï x
h, "V
Xh
K
3
© [M.BOIVIN G.FANTOZZI], [2000], INSA de Lyon, tous droits réservés.
——t ^*~~*équilibre indéfini
u-4 - e - , 4-—— a., » vérif ication<^T~^
i IK |_IKJ —^équilibre aux limites
équations de compatibilité
Nous pouvons faire le choix des contraintes ; cel-
les-ci doivent évidemment vérifier les équations d'équilibre.
Mais en plus* nous devons intégrer des équations aux dérivées
partielles pour déterminer les déplacements ; d'où des condi-
tions dfintégrabilité ; ce sont les équations de compatibilité.
u k x
_»
PP'
i = - 'i
u = - k x 1
(6)
2 2
u, = kx3
Calcul_de§ w déformâtions
3u au
au 1 / i ? \
•«; -^ • - - •«• + H- * ^7) •°
e
3u 9 ,
1
/ 8u« 9 U, \
~ _ _£_ - - ir» P - f_ 2 , 3 I - o / x
k £ (7)
22^" 3X ? - 23~ 2 \^x~ ^Ç/ "
a
£ u. a 3 /a u
1 au \
33« ^a k «31, _ (-^ * T _j ao
Ca.lQul-<Jes.>_Qontr.ain|es.
On va utiliser les formules de Lamé =
6 = e1:L + e22 + e,, = k - 2k*
M • rc^[OMo 'oir« i h
= 0 C1 0 ah2
0 0 C^ 0
Pi °hll
= . J C 1 "h2
IP J
=
Or, si la surface est libre, on doit avoir :
[*»]• M °
© [M.BOIVIN G.FANTOZZI], [2000], INSA de Lyon, tous droits réservés.
— o ••
Ce qui entraîne : CL = 0 I
ou : T^""="a"2 = 0 I
~0 0 0 0 0
Jxh ! = 0 0 0 0 = 0
^ ^ oo c2 i c 2
« 3 * C2 * -g- (9)
u =
-> i -X2e X3
PPT u2 = x 1 e x3 (10)
U3 = 0
Calçul_des_de£orma.tions :
*!! = ° £
12 = °xl9
E
*22 = ° 23 = ~~2~ Cil)
=0 e
^ ^ = ~^-
Calcul^des^contraintes :
Par les formules de Lamé, on a :
6 = e
ll * 6 2 2 + e
33 =
°
EQUâtioos_dleguilibr.e :
- Equilibre indifini : les équations sont vérifiées
si les forces de volume sont nulles ou négligeables.
- Equilibre aux limites : Sur la surface latérale^
on a, pour une normale faisant un angle H5 avec l'axe 1 :
=
H [?] W p 0 ~f x 2®| cosfï 0 1
= 0 0 t^x19 sin'f = 0
L-tfx 2 e tfx^ 0 J L 0 J Ltfx 2 0 cosf+tfx^sinsj
Or ( x1 = R cos M5
R
i
| v - x^
p o-în
— Jt\u> sinétant
*i( le rayon du cylindre.
^ = V a 31 2 + a
322 =
*9r
8 =
g (puisque V = G) (13)
"G
et la formule de la contrainte tangentielle :
Ctjoix_dês_deglacement§ :
_^ UjL = - x2 ex 3
PP" u2 = xi eX3
u, = e$ (x1,x2)
où $ est une fonction de x. et x«.
C'est la fonction de gauchissement
de S Venant. $ ne dépend pas de x,
c'est-à-dire que toutes les sec-
tions se gauchissent de la même
façon.
S&lGui_<âe§_défo£ma.tions
^ = ° 2e 1 2 =0
2 £ = e (x } (16)
££2 = ° 23 l * 9 x
ÇalQ-ul_d§5_cootcainfces
Par les formules de Lamé, on obtient :
= 0
°11 °12=° 3$
*>2 = ° °23 = G 9 (x
l +
•%-> (17)
= =
-^3 ° "31 ° 9 ( ~ X2 +
~^-}
EguâtioDS^dleguilibrre
~ gguil^bre indéfini :
Si on néglige les forces de volume, les 2 premières
équations sont identiquement nulles. La troisième équation d'é-
quilibre donne : 0e ~
5- ô 9a*- ô
( ^LJL, + * )\ s o
ax 3X
i 2 7 (18)
soit pHT~=~Ô~
0
et l'équation précécente peut s'écrire :
Soit C = G9 I'
u
Avec I' = I + f (x. -4-1. - x -ï~î-)dS (21)
G -'s 2 £ 9 X^
_LJL- _ _JJL_
<*x " *x2
(22)
_§t_ =--!*_
3x2 "" ax^
La condition d?équilibre aux limites, s f écrit
alors :
Calculée ^déformations
Nous allons raisonner en chaque point dans les axes
r, t, z. Par symétrie de révolution, ce sont les directions prin-
cipales des contraintes et déformations.
e = •_T^gr-JPg _ (dr*du) - dr
r
PQ dr
soit ao |—
e , JÙL. (24)
_r..__drj
Dans la direction circonférentielle, nous avons :
Calcul^deg^çontraintes
Par les formules de Lamé, nous avons :
a = x(du + u + a) + ^ du
dr r dr
% = x(g + ^ + a) + 2V H (27)
Eguations.dlequilibçe
- Équilibré indéfini
Nous allons écrire les équations d'équilibre pour
un élément construit dans les directions r, t, z, d'épaisseur
unité.
-d ( du__ + _u_) = Q
dr dr r
ou : p - ;~~~ i
--L. Ll ^_ (ur) =0 (30)
dr L r dr J
-T- -é- M = ci
-3F- (ur) '- clr
2
Clr
nr>
ur - 4. f
~ 2 2
C r C
soit i u =
""~vj ~«~ " —--'••'- (31)
C c
1 ?
a. = X(C, + a) + 2f (—±- + —§-)
t l 2 r^
a = X(C, + a) + 2f a
z l
= A
°r --|-
r
v-^
a
z
= c
- p, = A - -V
R
l
- p = A - _J^_
© [M.BOIVIN G.FANTOZZI], [2000], INSA de
R Lyon, tous droits réservés.
2
D f où l'on tire :
a . -
PA2- -_P2R22 _
R22 - H,2
(33)
P P
l " 2 1 2
B = ^R^—^
2 ~R1^ RI R2
2 2
R.2 RP2
°ç ~~;—¥—+-^—f—hr2-
= (34)
p-R - p?R _ p1 - P?
R
2 "" Rl R
P "°^1
Remarque : Epure__du^éj^éral__VljRGILE
G1'est la représentation graphique des contraintes
a et a en fonction de 1/r .
Si l v o n pose h = ——«—, ces contraintes s'écrivent :
r
a = A ï Bh
t
c'est-à-dire qu'elles sont représentées en fonction de h par
deux droites symétriques par rapport à la droite horizontale
de cote A.
• °_<6 = 0 (37)
3) Extrémités bloquées :
d f où : !——— ~™
o = v( 0 + 0 ) = 2v A (38)
Z I/ U
Rë
P°nse :
P! lim =
/S + RS ° e
52£2û^ = //% + P, \
'^^^-j
2) Mêmes questions par le critère de Tresca :
a R
Rë nses : p = e 22 * Rl2
P° iiim ~ ri—
R
2
1 /3ui , 3 Uk\
ik - 2 ^ 3 xk 3 Xi y
a 2 , 6 11 = a3 u
i
3 X22 3 X1 3X 2
32 E
22 = ..» 3 U
2
a x, s x . 3 x2
32 e 1 9 3 3 U. 3 3 Up
2 __M» s __^ + ^L_
3x. 3 X 2 3X^ 3 Xp 3x. 3X 2
3 6 32 U
12 . 1 / * ^ U2 \
l
2 l 3x 3 X I
3 x, \ ? 3 3X13X, /
3 E
/ 2 2U \
23 ^_[ 3 U 2 3
2)
3
Xl ~ 2 V 3 X l 3X 3 3X
1 3 X 2/
3E 3 a2u
31 . 1( S + l ^
3 X2 2 V 3 X 1 3x 2 3X2 3X^ /
3 £ 9£ 3 £
11 . _J / »e 12 _ 23 + 31 \ (iio)
3X 2 3X-, ~ ax1 \ -3 X, 3 X^ 3 X2 /
'32£22 , ^ £
33 _ 2
82£
23
2
3 X^ 2 3 Xy 3v
X
3 v
3 2 2 X3
3 3 £ 32e
S3 , ' 11 . 2 31
p p ~ '"
3x
y 3 Y
X 3y 3 Y
l 3 3 1
32elX . 9
/ 9 £ 12 . Jl23_ +
3£
31 \
3X,, 3X 3X 1 \ 3X, 3 X1 3 X2 )
32 £ 3
22 = /3E23 _ 3e
31 +
3 £
12\
3X^ 3X, 3 X2 ^ 3 x^ 3 X2 3 X., /
32e
3 3 .__!_ /3e31 _ 3E
12 , 3 E
23 \
3 Y 3Y 3y I 3 y 3"5C 3 x /
1 2 3 \ 2 *3 1 /
1.6.2. - Apglication^l^la^flexion
" S^2i^»âê§»âi£2ï!n}§£i2D§
= 9x (42)
soit ^3 ~ l
\2 = ^3 = E =
31 °
Donc finalement les directions 1, 2, 3 sont direc-
tions principales des déformations, soit :
( E 7 = - 6X.
3 1
(44)
= e = VÔ X
1 2 l
~ YlïifiSâïiSD^âêË-iSU^SÎQGË-^Ë-SQ^Bâti^ili^l
~ ǧï£\ii»âËË.-£22£r.§iï2£ËË :
= [ ^J _(2 V - 1) + vie x =0
L (1 - 2 v ) ( l + v ) 1 +v J
De même pour a 2 .
Donc (a ^ = 0
(1(5)
- n
l°2 " °
D'autre part :
e3 = -E-[«3 - v ( (^ + o 2 )J = -J5-
soit : o, = E e -,
" ?2U§Èi2DË.âllâliili&ï!ê
1) Equilibre indéfini
a? étant la seule contrainte non nulle et ne dépen-
dant pas de x-z, les équations d 1 équilibre (1) sont vérifiées si
les composantes X^ de l'effort par unité de volume sont nulles.
1VUd = / a, x, dS
^S ^ L
2
= - f E 9x,
1 dS
Js
= - E 9 / x 2 dS
^S L
Or 1*intégrale représente le moment d1inertie 1^
de la section par rapport à l'axe 2. A noter que cet axe doit
être axe principal d'inertie afin que les contraintes a-, ne
donnent pas de moment sur l'axe 1. On a donc :
M2 = - E9 I2 (47)
ou encore : i — -j5p
(48)
9 = - ~™~
EI2
= (a
'11 "E~ ll " W22)
= (0
. '^22 -JT
EJ
22 - wll)
= U
«5 —T
E
ll + a22}
(51)
2 e - "12 - 2d ^ ) a
12 12
G " E
2 E23 - 2e31 = 0
I
j!^ * 2 ° 12 +_^i_ =0
3 X1 8 X 1 8 X2 3X1
< (s*)
32g
( 12 + » 2 °22 +
3X
2 = Q
9X 3 X 9 X &X
1 2 2 2
A ( a n + a22) = 0 I (56)
1.7.2. - Fonction_d^Air£
Un problème d'élasticité à deux dimensions revient
donc à déterminer les trois fonctions o^, ^£2* a 12 satisf>ai""
sant aux deux équations d'équilibre (54) et l'équation de com-
patibilité (55) ou (56), ainsi que les conditions aux limites.
La méthode habituelle utilisée pour résoudre ces
équations différentielles, consiste à introduire une nouvelle
fonction $(x^, X 2^> appelée fonction de contrainte ou fonction
d'Airy, dont on tire les contraintes par :
a 32 $
11
" 3X 2 2
32*
22 3X
* " 12
a _ 3 2$
9x 3x
12 i 2 ^57^
A( A* ) = 0 (58)
ou en explicitant :
li ii ii
3
-^-+ 2 * + ^_g- = Q (58-)
3X1 3 X:L 3x 2 3x2
1.7.3. - Exemples
Nous pouvons chercher la solution de (58) sous for-
me d T un polynôme. Pour plus de simplicité, nous pouvons même
regarder ce que donne des monômes de degrés différents et utili-
ser le principe de superposition pour trouver une solution qui
satisfasse aux conditions aux limites données.
© [M.BOIVIN G.FANTOZZI], [2000], INSA de Lyon, tous droits réservés.
- 30 -
1) 2e degré
Sinnous choisissons comme fonction de contrainte,
la fonction : , 2
, DXr)
= (59)
1 2
l'équation de compatibilité (58) est alors vérifiée.
Nous avons par ailleurs :
°n = 7^ = >
a = -2-4- = o (60)
8X11
2
9
a -- » - o
12 3X1 8X2
2) 3e degré
Considérons la fonction de contrainte :
bx2 3
*j = g (63)
3) 4e degré
Si nous prenons un polynôme homgène du 4e degré :
GX
# - ^ + 1X23 + dX
lV ++ eX!3x2 ++
f
*/ (65)
12 5 * 2 " —% 12
\= °X^ X2 (67)
4
6
Les contraintes correspondantes sont :
°11 = ° X l X 2
°22 = ° x22
CT = c
12 " —J- (68)
4) Exercice :
En prenant pour $ :Y 3 .
12
$ = c x ± x2 + d
2.1.2. - TQrseur_de__gaucbe
1 } moments fléchissants
c*o V
(1.2,3) M-, ou Mt moment de torsion
2.1.3. - Liaisons
Pour pouvoir faire l 1 étude du torseur de gauche,
il faut d'abord étudier et schématiser les actions dues aux
liaisons de la poutre avec 1*extérieur.
1) Encastrement
Lfencastrement est une liaison qui empêche tout
mouvement relatif de la section encastrée par rapport au corps
réalisant 1 * encastrement.
2 . 1 . 4 . - Classification_des_syjtèmes
1) Systèmes isostatiques
Définition : on dit qu'un système est statiquement
déterminé ou isostatique lorsque les seules équations de la
statique permettent de calculer les actions de contact avec
l'extérieur et le passage des efforts à l'intérieur de la struc-
ture.
Exemples :
ce son
^Z§JË^IÏlê^^£IiiAllii^ • t des systèmes formés de
poutres droites reliées par des
noeuds rigides. Dans notre cas
de figure, où le système est
plan, nous avons 3 inconnues et
~b équations ; il est donc isosta-
tique.
2) Systèmes hyperstatiques
2lfîSi£î2Q :on rïit qu'un système est statiquement
indéterminé.ou hyperstatique si les seules équations de la sta-
tique ne permettent pas de calculer :
- les actions de contact avec l'extérieur ; il s!agit
alors d'hyperstaticité externe ;
- le passage des efforts à l'intérieur de la struc-
ture ; il s'agit alors d'hyperstaticité interne.
Un système peut être à 3a fois hyperstatique interne
et externe. On appelle degré d'hyperstaticité, le nombre d'incon-
nues surabondantes par rapport au nombre d'équations données
par la statique.
Exemples :
Structures composées i
la structure continue ci-
contre présente un cadre
donc une hyperstaticité in-
terne de degré 3 3 a.insi
qu'une hyperstaticité exter-
ne de degré 3 ; donc au to-
tal, c'est un système hyper-
statique de degré 6»
1) Poutres droites
Nous allons démontrer des' relations entre le coef-
ficient de charge q(z), l'effort tranchant T et le moment flé-
chissant M pour des poutres droites soumises à des sollicitations
planes normales aux poutres. A ce sujet, définissons d f abord ce
qu'est un coefficient de charge : q(z) est, lorsqu'il y a une
charge répartie sur la poutre, l'intensité de cette charge à la
cote z. C'est donc une charge par unité de longueur qui s'expri-
mera par exemple en daN/m. q(z) peut être une fonction quelcon-
que de z ; en particulier si q(z) est une constante, on dit qufori
a une charge uniformément répartie ; si q(z) est du premier de-
gré et s'annule à une extrémité de la poutre, on dit qu ? on a
une charge triangulaire... On peut d'autre part démontrer que.
"S- = - T (70)
La dérivée du moment! fléchissant est égale à l'oppo-
sé de l'effort tranchant.
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- 44 -
Exemples :
"" ffoujffj5 surL^ apjp^
z 0 a 1
q 0 - 0
T C± C2
M - C^z + Cj - C2z + C^
R = R =
G " ~~7~~ D " "f~
Par intégration de q, on a T et M :
z 0 1
q q
T
qz + G! = q(z - -j-)
"I -,<-•!-4JL, . „,
avec Cp = 0 puisque M ='0 pour z = 0 ou z = 1.
2.1.6. - Etude_des_.contraintes
Hypothèse de Saint-Venant : l f axe 3 étant l f axe
longitudinal de la poutre, on néglige les composantes a^, a^
et a22.
Donc, il suffit, pour déterminer ]a matrice des con-
traintes, de déterminer le vecteur a.,, c'est-à-dire les contrain-
tes dans une section droite. Cette matrice a donc la forme :
n[°
Laj= 0 0 ° '"1
a23 (71)
5l 3 "23 "33.
Conséquences
M-H H 0
,
o <Iii
a a a a
"51 ^l"*" 32 ^2
Donc sur une facette longitudinale, il ne peut exis-
ter qu f une contrainte tangentielle parallèle à 3. C'est la cis-
sion longitudinale.
2) Eléments principaux
En un point P d'une pou-
tre, nous avons :
- une contrainte normale
° = "33
- une contrainte tangentiel-
le T résultante de a^ et a ,^
En ce point, la direction
de la section droite, nor-
male à T , est donc direc-
tion principale X., et la
contrainte principale cor-
respondante a, est nulle.
Autrement dit, la facette parallèle au plan (CJ,T ) est exempte
de contraintes ; on est toujours dans un état de contrainte
plane.
Dans le plan (a, T ),
noté ici (lf,2!), les con-
traintes sont :
a
l'l' = a
cr 2 i 2» = °
a T
l»2' =
La condition de résistan-
ce va s'écrire :
I ap j apt
Si J_£-L ^ _E_
a a
l E
"i •! + f\/T2T77\<aE
(7*0
a G !
I 2 E
Si >
a a
l ' E
La condition de résistance
est :
a
1 " a2 ^ î
soit :
\/a2 + 4 T 2 ^ a E (76)
5ZiË£££^£_-§i>M£i
La contrainte équivalente de Stassi s ! é c r i t , dans
le cas des poutres (voir 1ère partie) :
%qu = 4- [ ( P - ^ ^ +
/ < > * D2_jl-+3PT2] (78)
°Ù P
M - "'g
~ a
E
La condition de résistance est par définition :
0
equ «aE
Rappelons que dans le cas où p = 1, nous retrouvons
le critère de Von Mises.
2.1.7. - Eguations^dlequilibre
Nous allons écrire que3 pour une section droite
quelconque, le torseur formé par le torseur de gauche* plus
les eflbrts dues aux contraintes de la section droite^ est un
torseur nul.
- Résultante nulle
T +
l J
fa31 ds =
° • (7
^)
3
T 2 + J*a32 dS = 0 (80)
N + / % - dS = 0 (8l)
^S ^^
- Moment résultant nul
Vectoriellements on a en G :
C +
G J oGP ^ "*7 dS " °
soit :
M1+^x2o33dS = 0 (82)
M
2 -/ S X 1°33 dS =
° (83)
M + (x CT
t f O
l 32 " X 2 CT31) ds =
° (8I()
1
) BÉEïâ£ËïïêDÊ-âlê2Ëê^lê.âl!iî}Ë-22y£ï!ê (Formules de Bresse)
Nous allons calculer le déplacement de G^ en fonc-
tion de celui de G. et de la déformation de la poutre G^G2*
~ Effet du déplacement de G^ :
Si la section G. subit une translation AG^ et une
rotation e., la section Gp va se déplacer d'une translation
A Gp et d f une rotation Q^ telles que : (la poutre étant suppo-
séeindéformable) :
l &L = ÂG, + H A G. Gp
1 l 2
M2 » e-f ^
- Effet de la déformation de la poutre G^G2 :
En un point G quelconque de G.,G. nous allons noter
—-^ -1- ^—y
X la translation par unité de longueur et 9 la rotation autour
de G par unité de longueur, dues à la déformation de la poutre.
Donc la déformation d*un élément ds de la poutre va
donner à la section G2 un déplacement :
—» -» -» —»
)A GO = X(is + 9ds A GG0
2 (86)
\7? - td.
Pour avoir le déplacement de G2 dû à la déformation
de la poutre G.Gp, il suffit dTintégrer ces expressions :
A G0 = AG 1 + 9 . A G,G 9 + /^ A ds + £_ 0dsA"GGl
1 1 2 JG^ JQ^G^ 2
e~! = "®T + /l^, "eds (88)
2 J
' ^2
Ce sont les formules de Bresse.
• 2 ) 2i^2£2}§£i2î}«.2y£Ë
«^ A1, d s
- une translation A ds A ds
A 2 ds
8 jds
- une rotation l?ds 8 «ds autour de G.
9 -,ds
2
e =
hh ( X ^~ X 2 9 3^ a h i a h 3 +
( X 2 + x ^ e ^) ah 2 ah, + ( X,+x 2 6 ^ - x ^ e 2 ) a h.
2 . 1 . 9 - - FQrjQ3ules._gener.ales,
1) S2GÈr§îGȧs
Des formules (89), nous pouvons passer aux contrain-
tess compte tenu de lfhypothèse de Bernouilli ( v - 0) :
=
/°ia
o
°
= 0
22
a 3 3 = E (X3 + 9lx2 - 9^) ^^
= G
°23 ( X 2+ X183^
\CT31 '- G (X
1 " X293)
Nous pouvons remarquer que l'hypothèse de Bernouil-
li sur les déformations implique celle de Saint-Venant sur les
contraintes.
2 ) §2\iâ£i2GË»âlê2^iii^î!ê
M +
\ t J G |X1(X2+ X183) " X2( Al" X28 3}dS = °
I2il
Les équations (93)* (9*O> et- (95) vont permettre de
calculer e^, e 2 -> et X^ d f où nous allons tirer <*-*?•
1) 2l£iQî£i2ïï§Lë£-D2£§Ëî2D§
Par définition, le moment d'iner-
tie d'une surface S par rapport
à l'axe 1 est :
=
'il fs X22 dS (
99>
2
^ T£§G§22î!5-â˧-ÎGËï!tîêË (théorème de Huyghens )
Si l f et 2 f sont les axes paral-
lèles à 1 et 2 et passent par
le centre de gravité de S, on
a les relations suivantes :
2,
1
11 = I l t l f + SX2G
I22 - I2,2, + Sx^Q (104)
. ; I12 = I
l»2 t + SX
1G X2G
3) BûtâtiQn^aeg^âxes
d'où on tire :
S
h = x^ cos 8 + x2 sine
t = -x^ sine + x2 cose
f
(105)
i 2
Ihh = J (~xi sin e + X
2 c°se ) dS
S
2 2
= 1^ cos e + Ip2 sin e - 2I12 sine cos e
ou encore : _ ,T T T
11 99
Ihh = ^li_22 11"^99
^11_22
+ cos 2 Q . j^ sin 26 (lofi)
De même :
=
1*4- / (x.cose* x0sin e ) (-x. sine + x0 cos e)dS
S
2 2
= I11 sine cose - I22 sine cos e + I12 (cos e-sin e)
:
ou encore j -i
Z = 1!L 22 Sin 2e
" ht " 2 " I12 cos 2e
(107)
Nous pouvons remarquer que, du point de vue formel,
il y a analogie avec les contraintes ou les déformations :
j a hh < ~~ * ehh4^~^ I hh
|a h t « » eht< » -I ht
*0 iilêïïêQȧ-2£iQ2Î2§U^ (centraux)
-21
par : tg 2 cf = ——±=— (108)
Z
ll " I 22
it.!»lis. $/«„-IM,*.,IU*
z z ; _______—_ (109)
I - -Il -22 „ 1 \/ . T +x2 , 2
!^, „ ___ » „ ^ \/(Iall I
22) 12 T
4I
i1»* = °»__
)lht = - OT
© [M.BOIVIN G.FANTOZZI], [2000], INSA de Lyon, tous droits réservés.
On peut tracer le cercle de Mohr en portant :
j55! = Zll
lôH2 = I22
d'où le centre I, milieu de H^ H2•
Puis on obtient le point m^ en portant :
Vï '- -Xi2-
On peut alors tracer le cercle ; on en déduit les
moments principaux d'inertie :
I vf = OA\f
Ivp' = OA v{'
ainsi que les axes principaux par l'angle y ..
Remarques :
p
a) La quantité I11I22 " "^12 est invariante dans
une rotation des axes autour de 0 et vaut donc Ixv IXv •
l 2
En effet, la puissance de 0 par rapport au cercle
de Mohr est :
^.(^^[(iB^L.)'.^']
2
r1
11 I22 "Z12
et c'est un invariant.
b) Un axe de symétrie de la surface est toujours axe
principal dfinertie.
5) Exercice :
On considère le profil de la figure suivante, formé
par deux UPN 120 x 55»
On donne pour un profil UPN 120 x 55 :
•" IX1 = 364 cm4
I = 43,2 cm4
2
S =17 cm2
2.2.2. - Formules^generales
1) Calcul de X^, ^ et e2
N + / E( X + x2 e1 - x 1 92) dS = 0
MI + I Ex2 ( x - z + x 2 e 1 ' - x 1 6 2 ) d S = 0
M2 - / Ex1 ( x _ + x 2 e 1 - x 1 e 2 ) d S = o
N + E X_ ( dS + E 6, / x20 dS - E 620 / x,
a dS = 0
Vs Vs /s
Les 2 dernières intégrales sont des moments stati-
ques par rapport à des axes passant par le centre de gravité ;
elles sont nulles.
Dfoù :
X
3 = "=!§- (HO)
M EX x dS
2 " J>f l " E 9 i r x 1 x 2 d S + E6 J^ x 1 2 dS = 0
soit :
M 2 - E 61 I12 + E 0 2 I 2 2 = 0 (112)
on
En résolvant en 6 . et 9 2 * obtient finalement :
M I
1 22 * M2I12
E 6 1 = - -__——__2_
T T - I
•4l 22 12
(113)
M Z
Vil * 1 12
E 8 2 = - --—-———-—j—
I
11I22 " I12
2
) Q§lSUiraâÊ»I§ra»S20££§ÎQ£§«,S2E]S§iê
Nous avons vu (90) que :
*33 = E( X 3 + 8lX2 - e^)
d'oùs avec les valeurs trouvées précédemment, :
+ 1 +
^TT; = - -
N V22 «2Ï12
- ——————— xX p ++ —
«2 !! "l1^ yx
___
J)j) ,., T T - j - ^ : ^ T T - T
b 1
11X22 •L12 1
ll i 22 ^12
mil
Cas particulier =
Si on se place dans les axes
principaux d'inertie, les for-
mules précédentes se simplifient
M
X
Ee = - —~!~ (115)
Xl
. S
M
Ee x
= - -_J_ (116)
X I
2 X2
M M
X X
a,,
^^
= - -S-
o
~ -TT-Î-
JL
X<i9
4- -_-i»
J.
X,1 (117)
Y
A Â
l 2
a - -$- (118)
*33 " S
L'allongement correspondant est :
a B (119)
'33 S ~
2 . 2 . 4 . - Flex_iQn_eure.
1) ?2™li:!:êË«âË«&§Ë§
ou, si les axes (1,2) sont les axes principaux d'inertie (X.-,X2)
de la section : M M
X X
o = L- X + ^~ X1 (121)
• ^ 1 1
X X
I 2
Cas particulier : Poutre plane chargée dans son plan
2) ÊSsiÊiSQ^^Ë^ilâxe^de^flexionA^dans^le^cas^general
L'équation de l'axe de flexion
est : Q
y
X = _JL (124)
2 6 1 xl X v }
soit :
x2 e ± - x± e2 = o
Equation qui correspond également
à :
'^3 = 0 (125)
Cas particulier :
Si le moment fléchissant est porté par l'axe 1,
alors Mp = 0 et l'axe de flexion (A ) a pour équation :
I1?
ld x
XdQ = T±22 ii <12?)
3 ) E2ïl?5Uiê§-âë-i§.£iêïÎ2G-EliEê-î!§BE2EÈlê§-l-ïl§2ê-^ë-Cïë2i2Q
Raisonnons dans les axes principaux.
On a, si on appelle «^ et a2
les cosinus directeurs de A :
*A = \ «l2 * V 2 (128)
9 =9
X2 A ' °2
9A = HJ.1
~~
soit :
n—^—i 8
A - " E IA (130)
CT = E (X
3, 2 'li^l'V
(131)
= E 6A (Xgaj - Xl a2)
a 33 = E0A (- G?.v)
= - E6A v (132)
où v est la projection de G? sur v*.
Compte-tenu de (130), la contrainte sfécrit encore :
=
"33 ^7v ' (133)
4) Exercice :
Pour le profil en double étudié en (2.2.1), on
suppose que le moment fléchissant est porté par l f axe 1.
1) Déterminer algébriquement et graphiquement l'axe
de flexion A .
2) Calculer algébriquement et graphiquement I .
3) Calculer le moment fléchissant maximum que peut
supporter ce profil, la résistance pratique du matériau étant
de 14 hbar.
T2 + / G ( ^ H- x1 8,) dS = 0
Mt + / G x± X^ + x ± 6 3) - X 2 ( X 1 - x2 8 3 > dS = 0
\11 = - -pi-
v (134)
Clo
x
2 = --5§- (135)
M + GX X dS GX
t 1 /*x2dS * G Ô T / 8 ( x 1 2+ x 2 2 ')dS = 0
2 /" l ~
S
Les deux premières intégrales sont nulles, la 3e est
le moment d"'inertie polaire IQ. Donc :
M,
6 = - —1- (136)
3 GIG
d f où les contraintes tangentielles d f après (90) :
T M
a =
31 " ~S"~ + "T^" X2
T (137)
2
<* - - Mt x
32 " "~S~ T l
^G
2.3-2. - Flexign^simple
1) Analjrse^des^conditions^aux^limites
La sollicitation de flexion simple est la sollici-
tation couramment rencontrée dans les poutres, où les moments
fléchissants sont accompagnés dfefforts tranchants.
Nous avons vu comment calculer les contraintes dues
aux moments fléchissants. Les contraintes tangentielles dues
à l'effort tranchant sont, d'après (137) :
T
. i
3l " " S
T2 (138)
CT =
32 ~S~
Ex_erc^ce^ i
Soit une poutre droite sur appuis simples, chargée
en son milieu
2) ?2E5î\il§-^§-l§.£ÎËËÎ2D«l2S8îÊïâiQ§lË :
Nous pouvons donner une théorie plus exacte basée
sur la formule de la cission longitudinale.
A cet effet, considérons un petit élément de pou-
tre, soumis à un effort tranchant TX , suivant l f axe principal.
d1inertie X.
1
et donc à un moment fléchissant MAv p .
Faisons une coupe longitudinale de cet élément,
suivant une ligne AB de la section droite et équilibrons l'une
des parties, par exemple ABCA^B'C 7 ,
^d*33dS+7^n«3dl = ° ^
\
rt - £_ Av
^3 T l
x
A
2
d ! où dMx
d a 3 3 = —2- X ±
X
f
2
donc (139) s é c r i t encore :
dM
r
/
x
ï- X. dS + r t n dX dl = 0 (4W>.
a
^ABC IY
X
^AB n 3
2
Or, d'après ( 7 0 ) : ^MX
T
X1 ~ dX^
~~~~~~TT^ 1
2
(v T ) := ____—— . (142)
n moyen T -,
X ' AB
3 ) 42ÊiÎ2§£i22-§:^-2§l2yl«âêË»22D£ï!§iGtËË-£§2Sê:G£iêil§Ë-â§G§
!iDË-ËË2ti2Q«.lB§i§§Ë™I«§^Ë»^Ë™§Yïïlt£iË
% • Mst/X? (ABC)
„ = 1 1 — (143)
y
IX . 1*• AB
2
c) On connaît a_ 2 en A et B pour
que les conditions aux limites
soient vérifiées;c'est-à-dire
que la résultante tdoit être
dirigée suivant la tangente au
contour.
Soit I le point de concours des
tangentes en A et B avec X^. On
va admettre que pour un point P
quelconque de AB, la résultante T
passe également par I, ce qui,
connaissant a_ , permet de déter-
miner a _?.
.3l.-j-!ï!-(t--!£)
^ 2 S \ IT /
*.*+>
Donc a^ varie de façon parabolique et prend un maxi-
mum au centre de la section^ qui vaut i
T
X
-L__!l.
2 S
Les conditions aux limites sont vérifiées par la com-
posante OL. seule» Donc a™ ~ 0 en tout point de la. section.
2.3.3. - TQr|ign^guî!ê
Plaçons-nous dans le cas où M,"C ^ 0, les autres corn-
posantes du torseur de gauche étant nulles.
Les formules générales (136) et (137) nous donnent :
e
M
3 = -^ (147)
M
a t
3 i ~r^r X2
s
M
a 3 2 = - "y™ x a
t (148)
G
â n §iYËê-^êË-220^i5Î2DË_§\iî-.iiï5it˧ :
=
~£ ~\ +f^ ë* ds
G
1Q2
Nous allons appliquer ces formules dans différents
cas particuliers en faisant également des hypothèses simplifi-
catrices.
^) E2UÈEê-Bï§Sê«Sfe§ESlË_^§S§-§20.2ï§S
°
8l 9
X ^ 2 ^-^-=-^r
y
0 0 Q
-2 - u i + S (Z 2 - Z a ) -./PG ^ r - ( z 2 - z > d s
W = w
2 i - e i (X 2 - X i ) + /X -3r (X 2 - x) ds
G
r l°2
e2? = e a - //^ -g—
EI
ds
* G1G2
2 ) 5§§»Sâï!Ëî2Uïiê:£»â˧-»22ytî!˧raâï!2i£Ë§
2.4.2. - PQuIrtËrâÇoiÊf8.
i ) laii§£i2D.âi££lïiË05iêllê»âê-l§»âl£2ï:ïïËê
-^ - \ - Ç -*• «•
En dérivant une deuxième fois, on obtient :
d M (g
S2 .. 2; (154)
d,2 " ^^
Cette équation différentielle de la déformée est
valable quel que soit l'abaisse z2 ; on peut donc supprimer
l'indice et l'écrire sous la forme :
Ex_ercjLce :
Déterminer la déformée de la poutre droite suivante ;
son module est E et son inertie constante I.
2.4-3. - lOê^SiË-ê^Sâgâginée^dâno^unê^pout^e
1) Raggels
1 P P P V 1 P P P c
rj
W
- _£_ ((a +a + a * } . _ ( <y a + a a + a a ) +— (a +a +a )
~ 2E 11 * 22 * 33 ; E^ 11 22 22 33 33 11' 2G^ 12 * 23 31 '
avec : MY MY
- - N
a •z-z " £L +j. g?
Yl
A ~ •*•1 Avp
S X X
Y
X
Y
X
m 2 l
X M
a - _ l
•*• 4. f^ Y
A
31 " S IG 2
m
T
Xd M
a = _ - t x
i 32 S Y 1
G
2) ËXBCêssign^de^llenergie^emmagasinée 2§£_\iDi£l-âê-i2DSUêU£
âê-l§.B2HSï!ê
Par intégration de (157), nous avons :
f . a 2 a 2 a 2 v
w = / (_31_ + 31 32 \ ds (158)
-'S^ 2E 2G /
Pour simplifier le calcul, nous pouvons séparer
cette énergie en deux : l'énergie due à la contrainte normale W(<SL_)
et l'énergie due à la contrainte tangentielle W(<T ,6^2).
W ( )= 2dS
'33 ^°33
=/4<»+/5Li 1 2 ds*/5w<'s
^S s2 S IY 2
*2
l J
S \* ^
^
T
If YX^2 rI T YX20 rM 2
/ tt p p
<:f
= I _1 d s + / —§-»dS^I r ^(x/^X P
J L d
)dS
^S S^ . ^S S S G -1 ^
TX M TX M
O
fI !J; t
«^^«iL» V ^<^ 4.
fI O t
2 X dS 2O _±—. ^^Jl^,
Xv H<^
JS S • IG 2 Js S « I0 l
ou encore :
m
p
^ T
p 2
X1 X9 M,
2GW ( c^1, <^ 2 ) - ~^^ + _^£_ 4- —2— (160)
Remarque 2 i Calcul de k1 ou k2
Faisons le calcul dans le cas d'une section épaisse
à axe de symétrie X^s soumise à un effort tranchant TX »
D'après le paragraphe 2*3.2»* la contrainte tangen-
tielle a^.. est constante le long d f une ligne parallèle à X« et
VaUt :
T . Mq , (ABC)
X
l St/X2
*31--—
^Xg ' XAB
w( f °.i2 ds
°3i> - Js -ié-
Or5 nous pouvons prendre comme élément de surface :
ds = IAB dXl
2
donc : T rc MgJ (ABC)
14 «4- <165>
Exercic e ;
Montrer que la section réduite d'une section rec-
tangulaire est :
E •= -£- S
6
Montrer que la section réduite d'une section cir-
culaire est :
E = -2- S
10
3) Pormule^génerale^de^llénergie
D'après les formules (159) et (160), l'énergie
totale emmagasinée par unité de longueur est :
' My 2 MY 2 TY 2 TY 2 2
- w -JC * A__ + _gg_ + "_gl + A -,- -3_ (166)
^^ 2ES 2EI X 2EI 2GS 2GS 2GI Q
longueur
Nous pouvons écrire cette formule sous la forme
générale i 2
W = r -—^ (167)
Unité de longueur
où la somme est à faire sur toutes les composantes M du torseur
de gauche* R étant la rigidité du profil pour la composante M
considérée*
L'énergie totale emmagasinée dans une poutre G.Gp
est alors : ^ 2
W == L^ <ï-4r2R
) ^s (168)
^G1Q2
D
ip.J = fij pd (171)
où f..
ij est un coefficient de proportionnalité,
Remargues
1) Dé|iaciLe_mentisi r.etr_.cbarges^ généralis_és
Ce que nous venons d f écrire pour des charges con«-
centrées est vrai pour des couples concentrés, le déplacement
correspondant étant la rotation autour de l f axe du couple. Nous
pouvons également généraliser le chargement à deux forces oppo-
sées ou deux couples opposés, les déplacements correspondants
étant la variation de longueur entre les points d'application
des deux forces ou la variatior angulaire entre les deux sec-
tions d'application des couples.
En résumé, nous avons le tableau suivant :
avec :
[p]-L*lH> w>
ri L*]^]"1 ri
j_kj est la matrice de rigidité relative aux déplacements |_D J.
2.4,5- - !b|Qrimt_<âe.~Clape^rQn
Enoncé : Le travail des forces extérieures est égal à l'éner-
gie élastique emmagasinée dans la structure.
On suppose ici que lfénergie interne est une fonc-
tion d^étatg c'est-à-dire qu?elle ne dépend que des efforts,
non de la manière .dont ils ont été appliqués. On a donc :
W
ext = W (175)
avec 0 ^: p ^. 1
ô— * flï>rr ^Dn
w
ext =-HplDl=-rTD][p] (177)
2 8 4 e 6 a - Symétciô.âê.lâ^atrice^dë.flëXibilitl
Nous allons montrer que f. . = ?]±u
Pour celaâ considérons la structure soumise aux
deux charges P. et P » 0
•*• «j
1) Calculons 1!énergie emmagasinée si on applique
P. puis PJ »
Lors de l'application de P»% on a i
W =
ext -T PiDiPi = -f Pi (f
iiPi}
W = P
ext i (fijpj> *-Tfi(fiM
Soit, au total :
W =
ext \ Pi(fiiPi> +
f *i(fii*i> + F
i(fiô?^ (179)
u
W = -JL. p U(f rp )
ext 2 j jj r
W
ext = ~i- p i <fiipi> +
Y'oiV
soit, au total :
W
ext ' \Pi<fiiPi> + \ VfjjV + Pj(fjiPi) (180)
En égalant avec (179), on a immédiatement :
f
ij = fji (181)
La matrice des flexibilités.est donc toujours sy-
métrique : ^
[ f] =[f ] (182)
2.4,7- - ïbtQEtffles-de.Çaatigliang
Le théorème de Clapeyron permet d'écrire, compte
tenu de (178) :
w » -f-lplfjLp]
= -HfllPl2 + f22P22 + •'• + 2f12PlP2 + 2f13PlP3+"-J
C'est une fonction des n variables P^. Faisons une
dérivée partielle par rapport à P^ :
C^^^^^ : la dé-
" rivée seconde de lfénergie par rapport à deux charges générali-
sées est égale au coefficient d!influence correspondant»
Le premier théorème de Castigliano permet de cal-
culer le déplacement correspondant à l f une quelconque des char-
ges appliquées « Nous allons encore généraliser cette méthode
énergétique pour pouvoir calculer un déplacement quelconque en
un point quelconque*
2 o 4 « 8 0 - Met&o4e^dë_l§mchargë_unite_Ithéorëme de Maxwell-
Mohr)
3) DiS2ûË££§Èi2S
Pour simplifier l'écriture, nous laisserons provi-
soirement tomber les signesz dans l'expression (169) :
w(pisp2,...,pn) =/-Sr ^
Appliquons le premier théorème de Castigliano :
D1 s -JLJ^ s pL -AJL ds
3 Pi J R 3P i (185)
T ~ 7 / M ( P . . . P ) M ( P . = 1)\
D.1 = £ / (z 1—R| ! )ds (188)
barres -A^Gg \ /
T^
r
L s M (P.
J
= 1)
j
La formule (188) donne immédiatement :
_ M ( P . = 1) M (P.= 1) v
f 1J
.. = I / f2—2 ^ ) d s i (189)
barres JG1G2 \ R / '
^) S§i2Hi.âH-âɣϧ2ËlBê^-ËD-liD-E2iD£-i-2H-îl_Dl2_§-2§Ë-dê-S^§^
Nous pouvons toujours imaginer que P^ existe et
faire P^ = 0 dans le résultat obtenu pour D^.
Or M(Pr..Pn) = M(Pr.. Pi_1Pi+1...Pn)+PiM(P1 =D
2.4-. 9 • ÏDtisçales_ae.=MQhç
Ce sont des intégrales de la forme :
f
I ^J y± (z) y2 (z) dz (191)
ou I* = I yt2 ( z) dz (192)
o
Elles sont tabulées dans les quatre pages suivantes,
pour des fonctions pouvant aller jusqu'au 3e degré.
Nous avons sur les premières lignes les résultats
des intégrales I f pour les fonctions y^ représentées sur les
diagrammes situés à gauche des résultats. Sur les lignes sui-
vantes , nous avons les résultats des intégrales I pour le pro-
duit des fonctions qui se trouvent, l*une à gauche du résultat,
l'autre en première ligne.
Notons, qu'en l*absence de signe, les fonctions re-
présentées sont considérées comme positives. Dfautre par, les
cotes des diagrammes M^s M, . o e s sont ;?'i valeurs absolues»
2.4.10 - Exemgle
2 ) S§l^\il«5ê-i§-£ll£&ê-§\i-âï!2ît.âê-S
L'état unitaire servant à faire ce calcul est le
suivant :
^
F aV
f =
3 El 1
Si la charge est appliquée au milieu de la poutre,
a - b = -i- et
f - JLlL.
48 El
2.4.11. - SiËQïutioo^âe.systèmes^hYpecsIaèiguês
Méthode des forces ou des groupes d'état
Donnons en le principe sur un système plan à deux
encastrements.
D
l =! °
A¥ec D2 - 0
D3 = 0
D f f f X f
l ll !2 !3 l !0
D s f f f X f =
2 21 22 23 2 * 20 °
f X
D3J [f31 f32 33j [ 3J 1/30 J L.
- [ f]H + K] - [° ] <«3>
.Rgmarflues :
1) Mous avons 1 calculer tous les coefficients d'influence f., ..
Pour ceci* nous devons étudier 1 e état isostatique de base avec
son chargement ( T Q )J plus un nombre d^êtats complémentaires
égal au nombre dfinconnues hyperstatiques «
2 ) .H3r^rstatj.cité^Titei^ie :
Nous pouvons par cette méthode^ résoudre les problè-
mes d v anneaux ou de cadres hyperstatiqueso Un anneau fermé est
un système hyperstatique de degré 3 et5 pour le résoudre, on
peut considérer les états suivants :