2
Dédicace
3
Dédicace
Remerciements
4
A l'issue de l'élaboration de ce mémoire, il nous incombe
d'exprimer nos vifs remerciements aux différentes personnes
qui, de près ou de loin, nous ont fourni leur contribution.
Nos remerciements s'adressent à Monsieur, Jamal Chentouf
pour ses conseils et suggestions lors de la rédaction de ce
mémoire.
Nous voudrions également remercier le Directeur Général de
la CNSS Mr. Said Ahmedoush pour leurs conseils qui nous
ont beaucoup aidés.
Nous aimerions également remercier notre enseignante,
Boutaina Mjidila, pour tous ses efforts pour accomplir cette
recherche.
Que tous nos chers collègues étudiants soient remerciés pour
leur encouragement.
À vous tous, merci !
5
Résumé
La motivation au travail est considérée comme ayant un impact
important sur la performance des membres des équipes de projet. Le
but visé par notre étude est d'établir le lien entre la motivation et la
performance des Membres des équipes de projet.
Pour établir ce lien, nous avons transmis un questionnaire à des
membres d'équipes de projet d’entreprises publiques marocaines de La
caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). 50 questionnaires valides
ont été reçus. Après l'analyse statistique des données, il convient de
tirer les conclusions suivantes:
1. dans une certaine mesure, plus les membres des équipes sont
motivés, plus leur niveau d’efforts n’augmente.
2. la motivation des membres des équipes influence positivement et
significativement la performance au travail.
3. Le niveau de motivation des personnels est l'un des facteurs les
plus importants qui déterminent la performance de l'entreprise.
6
SOMMAIRE :
REMERCIEMENTS ………………………………………..5
SIGLES ET ABBREVATIONS ……………........................8
LISTE DES TABLEAUX …………………………………..9
CHAPITRE 1 : ……………………………………………..10
INTRODUCTION GENERALE…………………………...10
1.1. Problématique…………………………………..11
1.2. Questions de recherche…………………………11
1.3. Choix et intérêt du sujet …………………………11
1.4. Hypothèse de notre recherche……………………12
1.5. Objectifs de notre recherche……………………..12
1.6. Méthodologie…………………………………….12
1.7. Les difficultés rencontrées ……………………..13
1.8. Stratégies pour surmonter à ces difficultés………13
CHAPITRE 2 :………………………………………………14
CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE……………….14
2.1. La motivation…………………………………….15
2.2. La performance…………………………………..24
CHAPITRE 3 :……………………………………………….31
CADRE METHODOLOGIQUE…………………………….31
3.1. Méthodes de collecte des données………………..31
3.2. Techniques utilisées …………………………… 31
3.3. La population d’études …….................................31
3.3. Echantillonnage ………………………………….31
CHAPITRE 4 :………………………………………………35
PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS :……35
4.1. Présentation de la CNSS…………………………35
4.2. Analyse et interprétation des résultats…………..38
4.3. Vérification des hypothèses……………………..49
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS………………50
BIBLOGRAPHIE…………………………………………….52
ANNEXE……………………………………………………53
7
Sigles et abréviation
GRH : Gestions des ressources humaines
CNSS : La caisse nationale de sécurité sociale
R.H : Ressources humaines
O.S.T : l’organisation scientifique du travail
8
Liste des tableaux
Tableau 1: la taille de l'échantillon
Tableau 4: Avis des enquêtés sur l'existence de la motivation des ressources humaines
Tableau 6: Avis des répondants sur Ce qui les motivent de plus dans l'exercice de leur
profession.
Tableau 7: Avis des répondants sur la compétitivité de leur grille salariale par rapport à
d'autres entreprises de service.
Tableau 13 : Avis des répondants sur le plan de carrière au sein de l'entreprise.
Tableau 14 : Avis des répondants sur le traitement des problèmes du personnel.
Tableau 20 : Avis des répondants sur l'influence de la motivation des RH dans la
performance.
9
Chapitre I :
Introduction
La Gestion des Ressources Humaines (GRH) consiste à ajuster en permanence les besoins en
compétences de l’entreprise et les compétences des travailleurs. Elle contribue à faire des
ressources humaines une véritable richesse pour l’entreprise.
Une organisation, soit à un but lucratif ou non, est l’ensemble des personnes travaillant
ensemble dans le but de répondre à des besoins et d’atteindre des objectifs déterminés. Toute
entreprise, pour ses objectifs, doit obtenir de ses salaries une productivité et une qualité de
travail importantes.
La motivation est, dans un organisme vivant, la composante ou le processus qui règle son
engagement pour une activité précise.
Les caractéristiques de travail sont des opérations très importantes au sein de toute entreprise,
car elles constituent un moyen de motivation des salaries ce qui entraine une augmentation de
la productivité. Ces caractéristiques sont un progrès de travail et de développement pour
l’entreprise.
Le système de la fonction publique regroupe l’ensemble des procédures et des pratiques qui
conditionnent la carrière des fonctionnaires depuis le recrutement jusqu’à la retraite. Il s’agit,
notamment des procédures de recrutement, de formation continue, d’évaluation/promotion, de
mobilité et de rémunération.
10
1.1. Problématique
D'après TERRY, F. et FRANKLIN, G. (2000 :575), les organisations qui se transforment avec
succès sont celles qui intègrent la gestion de leurs ressources humaines dans l'élaboration et
déploiement de leur stratégie.
La réussite des entreprises en général, dépend de la façon dont le personnel est géré, car celui-ci est le
moteur dans la gestion d'une entreprise. La motivation des ressources humaines qui est un facteur
indispensable à la performance des entreprises ; est un facteur que les managers des ces entreprises
doivent prendre en considération. Dans tous ces aspects, nous retenons l'angle de la motivation des
ressources humaines pour une meilleure performance d'une entreprise, pour approfondir le sujet.
Pour effectuer cette étude, nous avons choisi le secteur public. Ce secteur qui fait beaucoup
d'importance mais qui pourrait être l'un des outils financiers les plus importants dans le
développement économique du pays. Pour cela, elle participe à la croissance économique, elle
est capable de générer des fonds considérables pour un développement durable.
Intérêt scientifique :
Cette étude nous permettra de maîtriser des stratégies spécifiquement liées à la gestion des
ressources humaines et leur impact sur les services fournis aux citoyens.
Intérêt académique :
Notre travail sera une étude qui se concentrera sur les établissements publics qui dépendent
principalement des ressources humaines afin que cette recherche soit une référence qui puisse
être utilisée par les étudiants qui peuvent également faire d'autres recherches sur ce sujet.
11
Intérêt socio-économique :
Le principal intérêt de notre étude est de renforcer l'importance de la motivation des salariés
car elle peut apporter une contribution indiscutable au succès de ces établissements publics.
Intérêt personnel :
L'employé joue un rôle important dans le succès de tous les établissements publics. Nous
avons donc pris l'initiative d'étudier les motivations des salariés pour voir dans quelle mesure
ils contribuent au progrès de ces établissements publiques.
- Démontrer comment la motivation des ressources humaines dans une institution joue un rôle
important dans sa performance.
1.6. Méthodologie
Dans le cadre de notre recherche, nous utilisons la méthode hypothético-déductive qui
consiste à élaborer des données à partir d'hypothèses et de déduction par l'observation des
faits. La démarche est la suivante :
12
A partir des connaissances qu'on a de la réalité, nous avons accordé une hypothèse. Une
question de départ a été posée comme fil conducteur. Nous avons élaboré une problématique
où les aspects du problème sont passés en revue.
Ensuite, nous avons fait des recherches documentaires, nous avons construit des entretiens
semi directifs avec des salariés des établissements publics, ce qui nous permettait de mieux
appréhender la réalité, de déterminer des variables et des indicateurs pour pouvoir valider les
données recueillies. Un cadre théorique a été affiché afin que nous soyons en mesure de
généraliser les résultats de la recherche et d'interpréter les données, et le cadre conceptuel
nous permettait d'éviter toute confusion dans les interprétations des concepts. Les données
recueillies ont été minutieusement analysées pour arriver à la validation de l'hypothèse afin de
faire des recommandations et de tirer de la conclusion.
13
Chapitre II :
Selon GIRAUD, (2004 :65), les ressources recouvrent les moyens affectés à une organisation
ou une entité : ressources financières, mais aussi ressources humaines comme les loyers, les
équipements ou les consommations et, le cas échéant, les ressources immatérielles comme le
savoir-faire et les brevets.
Pour CADIN et al (2002 :4), la gestion des ressources humaines comme «une discipline des
sciences sociales consistant à créer et à mobiliser des savoirs variés utiles aux acteurs et
nécessaires pour appréhender, négocier et tenter de résoudre les problèmes liés à la régulation
du travail dans une organisation».
14
2.1. La motivation
Il est difficile de retracer l’histoire du concept général de motivation, car nous n’avons pas de
traces d’une éventuelle étude entre l’antiquité et le XXème siècle. Cependant, on peut faire un
parallèle avec l’histoire de l’organisation du travail, qui utilise (pas toujours de façon directe)
le concept restreint de motivation au travail.
Au moyen âge comme aujourd’hui, le type d’organisation est en relation avec le type de
métier considéré. Ainsi, on peut prendre l’exemple de l’artisan. Le savoir- faire artisanal, lui
donnait la possibilité d’organiser son travail comme il le souhaitait. On peut penser que la
motivation était donc relativement importante, de par le fait que l’artisan menait son œuvre du
début à l fin, et cela à son rythme (motivation intrinsèque). Plus tard, à la fin du Moyen Age,
on assiste à la création d’ateliers et de grandes entreprises, ce qui coïncide au passage à
l’époque moderne. Dès lors, le mode d’organisation change, et ainsi on peut concevoir que la
motivation des salariés diminue en conséquence. A partir de ce moment, l’art de
l’organisation et du management deviendra rapidement une nécessité.
Kant exprime deux origines de la motivation. La première étant le devoir, tandis que la
seconde est la satisfaction du désir ou motivation sensible.
Dans son journal, Maine de BIRAN semble considérer la liberté intérieure comme la
caractéristique d’une motivation fondamentale ; motivation sans objet particulier mais avec
laquelle toutes les autres devrait entretenir des rapports de dépendance ou de conciliation. Il
écrit : « l’homme vertueux porte en lui-même une monarchie où toutes les forces sont
soumises à une seule ; où tout fléchit devant la liberté intérieure ». Cette « force propre » et
en quelque sorte « royale » n’est autre que l’âme ; celle-ci ayant pour vassales les différentes
puissances de l’être et ses motivations.
15
Dans sa conception de rivalité des motifs d’action, Arthur Schopenhauer qualifie le motif
vainqueur comme celui qui répond le mieux au vouloir vivre de la personne.
Au début du XXème siècle, le taylorisme, et un peu plus tard le fordisme, ont mis en place
OST (organisation scientifique du travail). Pour Taylor la motivation est la conséquence du
salaire et il ne tient pas les comptes des motivations intrinsèques du salarié, ce qui
déshumanise le travail.
« Les conséquences du taylorisme sévissent encore maintenant dans nos entreprises », bien
que l’on sache aujourd’hui que le salaire n’est pas un facteur de motivation du salarié, mais un
facteur de satisfaction, et que la parcellisation de la tâche implique une « exécution passive du
travail, sans implication personnelle. »
Au milieu du XXe siècle, la motivation a été étudiée en France par la « psychologie des
tendances » ou « inclinations » : « tendances primitives » voisines de l’instinct, « tendances
sociales », « tendances idéales », etc.
16
2.1.3. Quelques théories de la motivation
Le comportement ne se laisse jamais totalement expliquer par la motivation. Toutefois un
comportement est motivé quand il est consciemment voulu, quand il a un objectif et un
sens. La motivation est un processus psychologique qui cause le déclenchement,
l’orientation et le maintien d’un comportement. Elle est donc basée sur 2 postulats
fondamentaux :
l’homme est libre du choix de ce qu’il fait ou ne fait pas.
Ses actions sont toujours orientées vers un objectif, qu’il soit conscient ou non.
Dans la mesure où il incombe à l’encadrement de veiller à ce que ses collaborateurs ne se
relâchent pas mais redoublent même leurs efforts, il est indispensable que tout cadre ait des
idées aussi exactes que possible sur ce qui motive et stimule les gens au travail.
L’idée la plus répandue est que les gens travaillent parce qu’ils y sont obligés. Ils travaillent
pour gagner de l’argent, pour vivre d’abord, vivre bien ensuite. Ils travaillent parce qu’ils se
sentent en devoir de le faire. Cela motive à travailler mais pas de notre mieux.
L’activité de l’homme est déterminée par sa personnalité, son rôle social, son environnement
immédiat. Les gens travaillent par tradition, habitude et nécessité. Ils choisissent un travail
plus ou moins fortuitement mais parmi un nombre très limité de possibilités auxquelles leur
milieu et leur cheminement antérieur les a exposés. Ils accomplissent ce travail avec zèle s’ils
y trouvent un véritable sens.
En ce qui concerne l’évolution des motivations elles-mêmes, il a été montré que le contenu
des motivations a fortement varié au cours de l’Histoire. Dans l’Antiquité, le travail est
réservé aux esclaves, l’idéal de vie des hommes libres, riches ou non, est le « non-travail ».
Au Moyen-âge, le travail est une nécessité expiatoire religieuse plutôt qu’un devoir. A partir
du Xème siècle, en plus, le travail a une valeur salvatrice. Avant la Réforme, on voit
apparaître une réhabilitation du travail dans l’idée de choisir un travail pour se conformer
« aux dons » que l’on a reçu et de les faire fructifier.
Le terme de motivation est apparu au XXème siècle, dans les années trente, mais les
dirigeants d’entreprises ont toujours tenté de susciter l’engagement des personnels. Depuis les
années soixante, les études portant sur la motivation se sont multipliées. Lewin fut l’un des
premiers chercheurs à traiter le sujet avec une certaine rigueur scientifique.
LE TRAVAIL À LA CHAÎNE : TAYLOR (1911)
Frederic W. Taylor, s’interroge sur la motivation des travailleurs : « Pourquoi n’ont-ils pas
envie de produire toujours plus ? » Il déduira trois causes :
les ouvriers pensent qu’une augmentation de la production induira le chômage pour certains
d’entre eux
la majoration des salaires n’est pas proportionnelle à la production
les méthodes de travail empiriques provoquent le gaspillage de l’énergie des ouvriers
Taylor innova dans une conception unidimensionnelle de l’homme et renonça à l’idée de
motiver par la contrainte. En échange de son travail et de sa force physique, l’ouvrier reçoit
un salaire proportionnel au rendement. Le salaire à cette époque est un moteur déterminant.
L’« homo économicus » est guidé par l’Organisation Scientifique du Travail (O.S.T.). C’est
l’utilisation maximale de l’outillage, la spécialisation stricte et la suppression des gestes
inutiles.
L’école classique conçoit donc le travail découpé en unités élémentaires au sein de postes de
travail, c’est le travail à la chaîne. Il s’agit de trouver le bon poste pour la bonne personne. Les
fonctions de conception, de planification, d’exécution et de contrôle sont séparées et réparties
au sein d’une hiérarchie verticale avec une tête qui pense et un corps qui exécute. Une
17
centralisation des responsabilités entraîne un contrôle strict assuré par les responsables
hiérarchiques. Cette organisation et cette conception de l’homme au travail permirent un bond
en avant considérable pour l’économie des pays concerne.
LES RELATIONS HUMAINES : ELTON MAYO (1940)
Elton Mayo, au cours d’une enquête menée de 1928 à 1932 près de Chicago dans une fabrique
de téléphone, a recherché une corrélation entre les conditions physiques (éclairage, bruit,
chaleur) et le rendement des ouvriers.
La mise en évidence des groupes informels et du facteur humain correspond à une seconde
strate des motivations, celle du besoin social de relation et d’intégration dans un groupe
primaire, une cellule de base.
Un nouveau facteur de la motivation apparaît : celui de la dynamique du groupe de travail. Au
sein d’une équipe soudée, la motivation individuelle va être soutenue et amplifiée par un
esprit commun qui vise un but attractif. Cette découverte du besoin social d’intégration dans
un groupe de travail élémentaire est à la base de nombreux courants. L’un d’eux se
concrétisera par la formation humaine des cadres et agents de maîtrise. Devenu « psychologue
conseiller », l’agent d’encadrement doit adopter le style démocratique d’animateur d’équipe.
L’école des relations humaines aboutira à l’utopie de la coopération amicale sans tenir compte
des phénomènes liés à l’organisation.
LE MODÈLE HIÉRARCHIQUE DE MASLOW (1954)
La théorie des besoins d’Abraham Maslow est une des plus célèbres. Elle propose une
conception systématique des besoins de l’homme au travail et hiérarchise différents niveaux
selon une pyramide. Maslow pense que les conduites humaines sont dictées par la satisfaction
des besoins ; l’homme est donc instinctif, biologique et fondamental.
Cinq groupes de besoins sont distingués :
les besoins physiologiques : le gîte, le couvert, la survie
18
le besoin de sécurité
les besoins sociaux : avoir des amis…
le besoin d’estime
le besoin de se réaliser, de devenir tout ce qu’on est capable d’être.
Tout comportement est déterminé par la recherche de satisfaction concernant un des besoins
fondamentaux.
La recherche des besoins est hiérarchisée. L’homme cherche d’abord à satisfaire les besoins
fondamentaux pour s’élever ensuite. Toutefois les besoins du premier niveau sont absolus, la
réalisation de soi n’est pas possible si en premier lieu les besoins physiologiques ne sont pas
satisfaits. De plus, le besoin de réalisation de soi est le plus large et est supposé être insatiable.
Maslow ne dit pas qu’un seul besoin est motivant à un moment donné mais plutôt qu’un seul
besoin est dominant et relativise ainsi l’importance des autres.
Cette théorie n’est pas en fait une théorie de la motivation ; elle nous dit quels besoins
peuvent être à la base d’un comportement mais ne dit pas quand ni pourquoi la personne opte
pour un comportement spécifique pour satisfaire tel ou tel besoin, ni même à quel moment un
besoin est suffisamment satisfait pour qu’elle s’en détourne au profit d’un autre.
De plus il est fréquent que les besoins soient multiples et contradictoires. Ce sont les
aspirations et désirs concrets qui déterminent la motivation et orientent le comportement.
Maslow n’explique pas comment il est possible de rester démotivé alors que les besoins ne
sont pas tous satisfaits ce qui est toujours le cas.
19
d’intérêt pour leur travail, ils le font mal, ce qui diminue encore son intérêt etc. Herzberg
préconise sept recommandations comme retirer certains contrôles sans supprimer la
vérification ou instituer des autocontrôles, augmenter l’initiative, réaliser un ensemble plutôt
qu’une partie. Il pense qu’il faut accorder plus de pouvoirs et plus de liberté aux employés
dans l’accomplissement de leur travail, faire le point avec eux, introduire des tâches nouvelles
et proposer d’acquérir une expertise, ceci en terme de responsabilisation.
L’approche d’Herzberg a connu un franc succès grâce à sa simplicité, son originalité et parce
qu’intuitivement nous adhérons à ses conclusions. Cependant des objections existent. Les
données basées sur des entretiens peuvent manquer d’objectivité et l’analyse peut faire l’objet
de différences selon les interprétations. L’introduction de l’enrichissement des tâches a suscité
la résistance des autres acteurs. Les contrôleurs acceptaient mal un appauvrissement de leur
rôle, une perte de pouvoir. De plus ces théories sont trop partielles puisqu’elles disent
seulement quels besoins peuvent être à la base d’un comportement mais jamais quand ni
pourquoi la personne se comporterait d’une manière plutôt que d’une autre pour satisfaire tel
besoin plutôt que tel autre, ni même à quel moment un besoin est suffisamment satisfait pour
qu’elle s’en détourne au profit d’un autre.
En 1980, la théorie de Herzberg a été abandonnée mais son schéma a été à l’origine de
nombreuses recherches sur la motivation.
LES THÉORIES X ET Y DE MAC GREGOR (1960)
En examinant les représentations des chefs d’entreprise, Mac Gregor identifia deux sortes de
conceptions qui illustrent la prise en considération des « models of man » dans la formulation
des principes de gestion. La théorie X propose une hypothèse selon laquelle les hommes
n’aiment pas le travail mais y sont contraints. Ils évitent les responsabilités, n’ont pas
d’ambition, n’aiment pas le changement. Ils ne prennent pas d’initiatives et donc, ont besoin
de consignes strictes, de contrôles et de sanctions. L’organisation, dans ces conditions doit
être contraignante et mettre en place des procédures détaillées, une parcellisation des tâches,
une sélection rigide et un management autoritaire. La théorie Y est le contraire de la première
et suppose que l’effort physique et intellectuel nécessaire au travail est consenti naturellement,
que le personnel est capable d’initiatives, d’autocontrôle, de créativité. L’organisation, dans
ce cas, doit procéder à un regroupement des tâches, la décentralisation des responsabilités, la
délégation. La théorie y annonce le courant de l’excellence par la motivation : « amener des
gens ordinaires à faire des choses extraordinaires ».
Mac Gregor isole ainsi le lien interactif qui existe entre l’organisation, sa structure, le style de
management et les motivations du personnel.
LA THÉORIE DE VROOM (1964)
Elle rend compte des interactions entre l’entreprise et les salariés. Elle fait appel à la notion
d’expectation c’est à dire : que puis-je attendre, quel niveau puis-je atteindre, que suis-je
capable de réaliser ? Cette perception de soi, cette confiance est déterminante dans la
motivation.
La deuxième approche est l’instrumentalité qui répond à la question : que vais-je obtenir par
ma performance ? Le travail va représenter un moyen d’obtenir une rétribution correspondant
à l’effort.
La troisième composante est la valence : quelle valeur accorder aux avantages obtenus ? Il
faut que les satisfactions retirées aient une réelle valeur aux yeux de la personne considérée.
Ces trois composantes sont essentielles à la motivation et ces notions subjectives varient d’un
individu à l’autre. Elles constituent des axes directeurs pour le management.
20
LA MOTIVATION INTERNE ET LA MOTIVATION EXTERNE : E L DECI
(1975)
Le travail provient de sources de motivations externes, échange entre l’individu et
l’organisation par le truchement des récompenses accordées, et de motivations internes liées à
la nature du travail.
Déci analyse ce processus et aborde la notion de « lieu de contrôle ». Si la personne considère
que la tâche qu’il accomplit est directement sous sa responsabilité, il fait appel à son « lieu de
contrôle interne ». S’il reçoit des récompenses externes, c’est le « lieu de contrôle externe »
qui intervient. La question est de savoir si les deux sortes de motivations s’additionnent. Déci
considère par exemple qu’un système de salaire à l’intéressement n’est pas toujours
conciliable avec un management participatif. Il met en évidence l’importance et la complexité
des sources de motivation qui conduisent à réfléchir sur le besoin lui-même : quid du besoin
de se réaliser, de l’exercice du pouvoir ?
LES THÉORIES DITES DE PROCESSUS
Le béhaviorisme :
Ses représentants les plus connus sont Pavlov et Watson. Ils s’intéressent à ce qui est
observable : le comportement comme une réaction à tel ou tel événement. Les récompenses
peuvent encourager un comportement. Celui-ci, renforcé positivement, a des effets bien
supérieurs sur la performance des subordonnés que la punition. Le renforcement négatif ne
peut que garantir une performance minimale. Il ne crée pas l’enthousiasme car « l’on fait ce
que l’on fait parce qu’on doit ».
La théorie de l’expectation :
L’homme n’est plus considéré comme un objet passif, qui poussé par ses sens, réagit à des
conditions externes mais comme un sujet actif qui agit plus ou moins librement et qui est
responsable au moins d’une partie de son comportement. L’homme a, en effet, toujours un
certain degré de contrôle sur ce qui constitue un stimulus. Il agit alors moins en fonction de la
force d’un stimulus donné qu’en fonction des alternatives qu’il veut bien prendre en
considération et de l’évaluation qu’il fait de ces différentes alternatives.
La théorie de l’équité :
Les mêmes récompenses ne semblent pas motiver de la même façon. Tout un chacun a une
idée bien précise de ce qui constitue une juste récompense pour son travail. Il détermine ce
qui est juste en comparant ce qu’il apporte (qualification, effort, expérience) et ce qu’il reçoit
(statut, salaire) à ce que d’autres apportent et reçoivent. Quand il ressent une inéquation (en
plus ou en moins) entre ses contributions par rapport à ses récompenses et celles de ceux à qui
il se compare, il essaie de la réduire car elle produit un sentiment, soit de frustration soit de
culpabilité. Ces appréciations sont très subjectives et le point à partir duquel une inadéquation
est ressentie est très personnel. De même la façon de réagir à des inéquations est très
différente d’un individu à l’autre, avec le degré d’estime de soi comme variable la plus
importante.
La théorie systémique de motivation :
La motivation est la résultante d’une interaction entre les objectifs d’un individu, ses émotions
à un moment donné et son appréciation de ses capacités d’une part et les opportunités qu’offre
son environnement d’autre part.
21
2.1.4. Les facteurs de la motivation des salariés
La motivation des collaborateurs est un facteur déterminant pour augmenter la productivité
du personnel. En effet, c’est un élément clé du succès des entreprises. Cependant, d’une
manière générale, les facteurs prédominants dans la motivation au travail dépendent de la
personne et de l’orientation de cette dernière. Explications !
La démotivation peut être rapprochée d’autres concepts comme le mal-être, le stress…Elle est
devenue un problème prioritaire devant être réglé rapidement.
Notez-le : l’entreprise peut évidemment influer sur la motivation des salariés et c’est grâce à
elle que cette dernière peut vivre.
Par ailleurs, la place des salariés évolue au sein de l’entreprise. Un salarié motivé au travail
présente un comportement et une activité très bénéfique pour l’entreprise.
Notez-le : chaque personne possède un dispositif de motivation qui lui est propre !
22
Les principales sources de motivation
S’ils souhaitent que l’entreprise reste viable, les dirigeants doivent motiver les collaborateurs.
Ces derniers doivent adapter leur langage, modifier si besoin leur mode de management
mais également améliorer leur communication. Voici les principaux facteurs de motivation au
travail :
La rémunération
Il s’agit d’un levier classique et un facteur de motivation indiscutable. Cependant, il faut
qu’elle possède véritablement un impact durable sur la motivation des collaborateurs.
La rémunération n’est pourtant pas la seule chose qui peut motiver un collaborateur. Cela peut
aussi bien être un facteur de motivation comme de démotivation. Une chose est sûre : un
dispositif de motivation adéquat doit être mis en place.
Les conditions de travail
Jouir par exemple d’une certaine autonomie dans le quotidien est source de motivation pour le
collaborateur. De même que pouvoir travailler dans de beaux locaux ou encore avoir des
horaires flexibles.
Le management et la communication
Ces deux éléments sont très importants dans le processus de motivation. En effet, un manager
qui communique permet aux collaborateurs d’avoir une vision claire. Motiver par le dialogue
social est indéniable ! En effet, la limitation des conflits et la facilitation du dialogue
contribuent au bien-être du collaborateur. Ce dernier sera beaucoup plus investi et motivé.
Le développement des compétences professionnelles
L’augmentation des connaissances par exemple par le biais du tutorat ou de la formation
permettront au collaborateur d’évoluer au sein de l’entreprise, d’être plus autonome mais
aussi plus efficace.
23
2.1.5. Les leviers de la motivation des salariés
Utiliser les leviers de la motivation consiste pour les entreprises à trouver les moyens
pour motiver les salariés dans le travail. Deux types de leviers peuvent être utilisés : les
leviers monétaires et les leviers non monétaires.
Les leviers monétaires : la rémunération est une des bases d’une politique de
ressources humaines qui vise à motiver le personnel sur le plan individuel et collectif.
L'individualisation des rémunérations est initiée dans les années 1990. Elle s'est
développée, notamment chez les cadres. Elle permet de fidéliser les salariés par des
avantages immédiats (salaire élevé, avantages en nature…) et différés (stocks
options…). La rémunération collective permet de rémunérer les progrès collectifs. Elle
utilise les dispositifs comme la participation, l'intéressement ou le plan épargne
d'entreprise.
2.2. La performance
• La performance est une mesure du degré de réalisation d'un objectif particulier. Dans
cet ordre d'idées, Seward (1983) indiquent que la performance est le degré d'atteinte
des objectifs d'un plan d'action par les employés. Selon Bryan (1994), elle correspond
au degré de mise en œuvre des employés et elle peut être utilisée pour mesurer la
situation d'avancement des travaux du personnel actuel. Cela signifie que la
performance peut être utilisée comme la mesure de la productivité des employés. Or,
24
la mesure de la performance au travail des employés permet d'octroyer des
récompenses appropriées, des mesures incitatives et des promotions.
Les définitions de la performance sont donc multiples, mais regroupent certains points
communs. Le concept est parfois défini comme l'adoption d'une conduite particulière afin de
remplir des conditions favorables au fonctionnement de l'organisation, notamment en ce qui a
trait au respect des conditions de travail et environnementales et des politiques et procédures
d'organisation (Boyatzis 1982). Dans cet ordre d'idées, la performance au travail est
également conçue comme un comportement permettant de remplir les attentes de
l'organisation et de respecter la réglementation ou la demande formelle du rôle (Campbell,
1990). Il s'agit dès lors d'une performance intra rôle, c'est-à dire que les personnes s'acquittent
des rôles qui leur sont prescrits (Vandenberghe 2009).
La performance sociale
Au niveau de l'organisation, la performance sociale est souvent définie comme le rapport
entre son effort social et l'attitude de ses salariés. Cependant cette dimension de la
performance est difficile à mesurer quantitativement.
Selon BAYED (1992 :381), la performance sociale est aussi définie comme le niveau de
satisfaction atteint par l'individu participant à la vie de l'organisation. Ou encore l'intensité
avec laquelle chaque individu adhère et collabore aux propos et aux moyens de l'organisation.
· Le niveau de satisfaction des salariés mesurés par les sondages et les enquêtes d`opinion.
· Le degré d'importance des conflits et des crises sociales (grèves, absentéisme, accidents de
travail).
La performance humaine
La question de la performance humaine est une préoccupation fondamentale de tous les
acteurs de l'entreprise aujourd'hui. Elle est perçue, aussi bien du côté des dirigeants
d'entreprises que du côté des salariés, comme le facteur essentiel contribuant à la performance
économique de l'entreprise.
Alors qu'à l'ère de l'organisation taylorienne, on n'exigeait du salarié que sa force de travail,
on exige de lui aujourd'hui une implication directe, intellectuelle et psychologique dans son
travail. Ceci se traduit au niveau des ressources humaines par des interrogations autour des
notions de motivation, d'autonomie et de responsabilisation. La performance humaine passe
alors par une redéfinition individuelle et collective des règles régulant les rapports entre les
salariés et l'entreprise.
Pour LEBAS (1998 :125), la clé de la performance humaine se trouve non seulement dans les
résultats passés, mais plus en amont, dans les capacités d'action des salariés, c'est à- dire, dans
leur capacité à mettre en oeuvre leur sens de l'initiative pour faire face aux aléas du travail. La
performance humaine est alors définie comme une question de potentiel de réalisation.
27
Performance personnelle
Savoir-faire
Motivation
La performance managériale
Selon LEBAS (1998:126-127), la performance managériale est définie comme la capacité du
manager et de l'équipe dirigeante à atteindre les objectifs fixés. Un certain nombre de critères
peuvent être utilisés pour évaluer la performance managériale:
4. Gestion des ressources humaines : utilisation sociale du pouvoir, gestion des processus et
des groupes.
5. Direction des subordonnés : développement, aide, support des autres, autorité, spontanéité.
28
2.2.4. Identification des facteurs qui ont un impact
sur la performance au travail :
Certains chercheurs indiquent que les qualités personnelles sont les principaux facteurs de
performance au travail, alors que d'autres soutiennent que la structure organisationnelle est un
des facteurs importants de performance. En outre, certains chercheurs ont suggéré l'interaction
entre les caractéristiques personnelles et la structure organisationnelle pour expliquer la
performance.
À cet égard, Korman (1977) présente certains facteurs susceptibles d'affecter la performance
au travail. Ces facteurs peuvent être divisés en trois catégories. D'une part, la motivation au
travail aurait un impact. Ensuite, les compétences et les capacités de la personne seraient aussi
à considérer. Finalement, la perception du rôle, soit la perception des individus quant au
rôle nécessaire à l'accomplissement de leur travail, affecterait la performance.
Blumberg et Pringle (1982) ont également identifié des facteurs déterminants de performance:
la capacité, la volonté et l'occasion. Ils indiquent que les recherches antérieures omettent les
facteurs environnementaux dans l'explication de la performance au travail. Comme les
facteurs environnementaux ne peuvent pas expliquer totalement le phénomène de
performance, ils ont intégré des résultats d'études d'années antérieures couvrant les facteurs
personnels (la capacité et · la volonté) en plus des facteurs environnementaux (l'occasion).
Parmi eux, le facteur de capacité inclut l'âge, la santé, les connaissances, les compétences,
l'intelligence, le niveau d'éducation, etc. Le facteur de volonté comprend la motivation, la
satisfaction au travail, l'anxiété, etc. Le facteur d'occasion inclut la fourniture du matériel, le
comportement du personnel, le leadership, l'assistance, les procédures de l'organisation,
l'information, le temps, etc.
Campbell (1993) ont proposé une autre classification des antécédents à la performance au
travail, soit celle des facteurs directs et indirects. Les facteurs directs comprennent les
objectifs, les normes, les rétroactions, l'occasion, les conditions, les capacités et la motivation.
Les facteurs déterminants sont l'objectif principal et la motivation. Les facteurs indirects
comprennent les différences individuelles, les méthodes de gestion organisationnelle, etc.
La performance au travail n'est donc pas déterminée par un seul facteur (Blumberg & Pringle,
1982). Les différents chercheurs proposent divers facteurs de performance. En prenant en
considération les divers facteurs et classifications, la performance est le résultat de
l'interaction de la motivation des employés, du niveau de capacité et des facteurs
environnementaux: P = f (M, C, E), où: P-- la performance, M-- la motivation, C-- la capacité,
E-- l'environnement (Luo, 1997).
Parmi ces facteurs, la motivation, telle que nous l'avons décrite dans la section précédente, est
considérée comme un facteur important de la performance au travail. Il y a donc un intérêt
certain à étudier la motivation des membres d'une équipe de projet en lien avec la
performance de cette équipe.
29
2.2.5. Le lien entre la motivation et la performance
Selon la définition de la motivation, nous savons qu'elle constitue un moyen d'atteindre un but
particulier. Elle relève notamment des besoins des individus. D'un point de vue de gestion, il
s'agit donc de répondre aux besoins du personnel et de promouvoir ses efforts pour l'atteinte
les objectifs organisationnels. La motivation a un rôle très important pour mobiliser
l'enthousiasme du personnel, pour réaliser excellemment les objectifs fixés et pour améliorer
continuellement la performance au travail. À l'heure actuelle, dans un environnement
concurrentiel, afin de se développer, les entreprises doivent constamment améliorer leur
compétitivité. La motivation du personnel devient fondamentale pour avoir accès à son plein
potentiel. À cette fin, les gestionnaires sont appelés à agir sur les facteurs de motivation afin
d'inciter plus de gens à travailler volontairement pour atteindre les objectifs organisationnels
et améliorer considérablement les performances (Davis, 1984).
Les résultats des études indiquent, en effet, que l'utilisation de stratégies appropriées de
motivation peut améliorer les performances (Lu da, 1994). Il est généralement admis que
lorsque le niveau de motivation est plus élevé, meilleure est la performance. Cet argument est
juste en un sens, mais pas absolu. Les raisons spécifiques sont les suivantes (Lu da, 1994): (1)
des niveaux élevés et faibles de motivation peuvent affecter négativement la performance au
travail, seule la motivation modérée et réaliste peut mobiliser l'enthousiasme du personnel au
travail pour l'amélioration des performances; (2) la motivation est un des nombreux facteurs
importants influençant la performance (autrement dit, la performance au travail est un résultat
de nombreux facteurs objectifs et subjectifs, y compris la motivation) ; (3) la motivation
affecte la performance au travail, et à son tour, la performance au travail affecte également la
motivation, sous certaines conditions, la motivation et la performance se renforçant
mutuellement
Conclusion du chapitre
En conclusion, la performance des individus au travail est associée, selon certains auteurs, à
leur motivation. Donc la motivation généralement c’est la clé de succès productive, et
l’histoire de l’homme prouve-le quelque soit le travail nécessaire un esprit motiver ; A cet
égard nous visons à étudie ceci sur les entreprises publique, regardez le manque de la
motivation dans le secteur publique. À cet égard, notre modèle d'analyse ainsi que nos
objectifs de recherche et notre méthodologie seront présentés au chapitre suivant.
30
Chapitre III :
Dans ce chapitre, nous présentons la méthode d'analyse de la recherche, et donc nous nous
appuierons sur un questionnaire pour obtenir suffisamment de données pour étudier le sujet.
La méthode de l’enquête
Elle a été utilisée dans la phase finale de l'enquête menée sur terrain. En effet, après avoir
récolté les données, nous avons procédé à leur collection, analyse et présentation sous une
forme des tableaux en vue de donner les interprétations et explications qui y sont relatives.
Elle nous a été bénéfique dans l'analyse systématique de chaque donnée et informations
recueillies
Dans notre recherche les techniques suivantes ont été utilisées. Il s'agit de la technique du
questionnaire.
Pour atteindre nos objectifs et vérifier nos hypothèses, nous avons élaboré un questionnaire
d'enquête qui nous a permis de poser un certain nombre de questions aux personnels et aux
cadres de la CNSS.
Cependant, comme pour toute enquête sur terrain, avant de distribuer notre questionnaire,
nous avons d'abord procédé à la détermination de l'échantillon.
3.4. Echantillonnage
Échantillonner c'est choisir un nombre limité d'individu, dont on va observer et mesurer un
caractère dans le but de tirer des conclusions applicables à la population entière dans laquelle
le choix a été fait ou à laquelle on s'intéresse. Le mode de constitution de l'échantillon est
d'une importance capitale, son choix est fondamental car il conditionnera, en particulier, la
validité d'induction.
La CNSS compte un grand nombre des personnelles au Maroc, ce qui fait que nous ne
pouvons pas tous les considérer comme des échantillons.
Avec une population totale de 166 employés de la CNSS, le nombre total d'employés de la
CNSS à Agadir.
Étudier exhaustivement une population ou étudier tous ses membres est pratiquement
impossible car cet exercice est long et couteux voir même inutile ; il faut interroger un
nombre restreint de personnes à condition qu'elles aient correctement choisies, peut apporter
autant d'information, à une certaine erreur près, erreur calculable, et qu'on peut rendre
suffisamment faible. De ce fait, choisir un nombre restreint de personnes au sein de la
32
population parente, c'est échantillonner signifié choisir un nombre limité d'individus, d'objets
ou d'événements dont l'observation permet de tirer des conclusions applicables à la population
entière à l'intérieur de laquelle le choix a été fait.
Ainsi, comme il n'est pas toujours possible voire même nécessaire d'étudier toute la
population pour bien la connaître, le chercheur se contente de recueillir les informations
nécessaires sur un échantillon. Par conséquent, les résultats obtenus auprès d'un sous groupe
doivent nécessairement refléter l'opinion de toute la population. En ce qui nous concerne
parce que nous ne pourrions pas entrer dans toutes.
Dans le nouveau schéma validé par le ministère des Finances, la CNSS comptera des entités
de pilotage rattachées directement à la direction générale. Il s’agit de l’inspection générale,
des études, communication et développement, de l’audit et contrôle de gestion, des affaires
juridiques et secrétariat du conseil d’administration et d’un attaché de direction. Ce dernier
poste est nouveau et il sera assimilé à celui de directeur central. L’attaché de direction aura
pour mission la conduite des projets transversaux et toutes autres responsabilités confiées par
la direction générale.
La direction de la stratégie disparaît de l’organigramme alors que le pôle métier est éclaté. Au
total, les directions centrales sont regroupées en six pôles: réseau, prestations, entreprises,
capital humain, ressources et unités médicales. En support, un réseau de services extérieurs
réparti en treize directions régionales piloté par le pôle réseau. Ce pôle sera responsable de
toutes les activités de relation et de service avec les affiliés et les assurés. «C’est la courroie
de transmission entre les directions régionales et les agences avec les directions centrales. Il
devrait veiller à l’amélioration de la qualité de service aux assurés et aux affiliés», commente
une source à la CNSS. Il englobera cinq directions et devrait donc assurer les interfaces avec
les autres pôles et garantir la bonne application de la réglementation en matière de sécurité
sociale.
De son côté, le pôle prestations aura à sa charge «les entités qui participent au traitement back
office et au contrôle des prestations aux assurés, soit le régime général, l’assurance maladie et
le régime conventionnel». Le pôle entreprises s’occupera de toutes les fonctions liées à la
collecte des cotisations des affiliés avec comme objectif d’assurer l’efficacité via une
politique unique et homogène. Il sera chargé de quatre entités dont un centre de données
sociales. Ce dernier sera assimilé à une division et établira les listes de contrôle, de
normalisation, de tri et de mise à jour des données des assurés et des affiliés.
Il devrait aussi fiabiliser le flux des données sociales et reconstruire la base de données des
assurés et affiliés. La planification et la réalisation des opérations de contrôle des droits des
assurés relèveront de ses compétences.
La direction des ressources humaines sera érigée en pôle capital humain avec pour mission la
conception et la mise en œuvre des politiques et des programmes se rapportant à la gestion, la
formation et l’évaluation du personnel ainsi que la rémunération.
Le pôle réseau aura la charge de trois directions: les finances et la comptabilité, les achats et
la logistique et les systèmes d’information. La division des archives, celle du courrier ainsi
que celle de l’organisation et de la qualité relèveront également de ce pôle.
Enfin, le pôle unités médicales assurera la coordination et le pilotage des 13 polycliniques. Il
33
englobera un département médical composé d’un observatoire santé et d’un service hygiène et
sécurité et plusieurs autres départements.
Pour choisir l'échantillon qui fait l'objet de l'étude, nous nous sommes référés à la théorie de
LOKESH Qui dit qu'en sciences sociales, l'échantillon de 20 jusqu'à 30% est approprie pour
la recherche ; ainsi on a appris 30% de la population totale. Ensuite, pour adresser les
questionnaires nous nous sommes servis de l'échantillonnage à choix raisonné.
30%× 166= 50
166 50
TOTAL
34
Chapitre IV :
Introduction du chapitre IV
Tout au long de ce quatrième chapitre, il a été question de présenter, analyser et interpréter les
résultats obtenus à l'aide du questionnaire administré aux employés et aux cadres de la CNSS ,
pour pouvoir procéder à la vérification des hypothèses de notre travail.
Organisation :
Vers le début de la décennie 90 ; la CNSS a été confrontée à de sérieux problèmes de gestion,
illustrés notamment par la dégradation du service rendu aux assujettis, et par un manque à
gagner dans le recouvrement des cotisations, qui s’est soldé par un déficit de quelques 198
millions de DH. D’autres part, l’organisation même de la caisse était jugée mal définie et trop
centralisée, de même qu’elle accusait une sous-utilisassions manifeste des possibilités
techniques de son outil informatique devant un tel constat, une refonte globale de
l’organisation de la CNSS s’imposait, s’est ainsi qu’un plan de restructuration de la caisse fut
adopté par un comité interministériel en 1993, ayant pour principaux objectifs de :
– rétablir les équilibres financiers.
– élargir l’assiette des cotisations.
– assainir le recouvrement.
– mettre en œuvre un schéma directeur de la CNSS.
On commencera donc par décrire l’organisation administrative de la CNSS, puis on évoquera
l’apport du schéma directeur instauré, pour terminer ce paragraphe par la présentation de
l’organisation financière et comptable, spécifique à la CNSS.
1) l’organisation administrative:
La mission de service public dont la CNSS est investie implique l’intervention des pouvoirs
publics qui prend la forme principalement, de l’exercice d’un pouvoir de tutelle. Depuis 1961,
la tutelle administrative est exercée par l’autorité gouvernementale chargée du travail. Mais
pour les questions à caractère financière, le contrôle incombe au ministre de finances.
On ce qui concerne l’administration de la caisse elle est assurée par un conseil
d’administration tripartite, composé de membres titulaires, dont 8 représentants des
travailleurs. Le conseil d’administration se réunit au moins 2 fois par an :
– avant le 30 juin pour arrêter les comptes de l’exercice écoulé.
– avant le 31 décembre pour examiner et arrêter le budget de l’exercice suivant.
En outre, un comité de gestion et d’études est chargé, dans l’intervalle des réunions du conseil
d’administration, de suivre la gestion de la caisse, et de régler toutes les questions pour
lesquelles il reçoit délégation du conseil.
Quant à sa structure administrative, la CNSS est composée de services centraux, de 10
délégations régionales et 40 délégations préfectorales et provinciales.
2) le schéma directeur de la CNSS.
Consciente de la nécessité d’améliorer le service rendu aux assujettis, la CNSS a décidé de
revoir entièrement son système d’information. Dans cette perspective, un schéma directeur a
été élaboré en 1970, constituant le plan d’action de ce changement, le schéma directeur s’est
fixé comme objectifs essentiels :
– l’amélioration du service rendu aux affiliés et aux assurés.
– la révision des procédures.
– la décentralisation des activités de la caisse.
36
Ce dernier objectif peut être considéré comme la peine angulaire de la restructuration de la
CNSS. Il s’agit, en effet, et à partir de 1996, de décentraliser sur 5 ans vers les délégations, les
activités liées à la gestion des affiliés (affiliation, déclarations de salaires…) et des assurés
(immatriculation, ouverture de droit…). Ainsi, les 10 délégations régionales sont appelées, est
partir de fond 1997, à être directement connectées au système informatique central. Cette
décentralisation devrait permettre d’orienter une partie du personnel vers des tâches de
contrôle, ayant pour objectif l’augmentation du nombre des assurés et des affiliés,
parallèlement à la diminution des délais de versement des prestations et d’encaissement des
cotisations, ce qui amènerait des gains de trésorerie considérables.
3) l’organisation financière et comptable:
3-1) l’organisation financière:
l’organisation financière de la CNSS repose sur 2 sources principales de financement:
– les cotisations patronales et salariales.
– les intérêts produits par les fonds de resserve réserve déposés à la CDG.
D’autre part , un contrôle financier , composante de la tutelle de l’Etat sur la CNSS, est assuré
par un “contrôleur financier” , chargé du contrôle de toutes les opérations successibles d’avoir
, directement ou indirectement , une répercussion financière .
3-2) l’organisation comptable.
L’organisation comptable de la CNSS est arrêtée par le ministre de finances. Les opérations
de la CNSS sont décrites dans 2 comptabilités distinctes, l’une tenue par la direction générale,
l’autre par l’agent comptable.
La comptabilité générale de la CNSS décrit les fluctuations des éléments actifs et passifs du
patrimoine et les résultats de gestion. Elle est tenue en partie double, et s’inscrit dans le cadre
d’un plan comptable agrée par le ministre des finances, et aboutit à l’établissement du compte
général d’exploitation et du bilan.
La comptabilité tenue par l’argent comptable décrit, quant à elle, les opérations faisant l’objet
d’un ordre émis par la direction générale de la CNSS.
Après la clôture de chaque exercice, cette dernière produit une balance générale, un compte
d’exploitation général, sont soumis pour examen au contrôle financier.
Cependant, et suite aux défaillances multiples dans le système comptable de la CNSS, la mise
en place d’un nouveau système fut confiée à un cabinet international (SEMA-GROUP). Le
système permettra une gestion intégrée des éléments de la production, et se caractérisera par
une comptabilité auxiliaire pour la gestion de nombreux éléments tels que les affiliés, les
fournisseurs, les immobilisations…
Après cette présentation qu’on a voulu aussi brève et concise que possible, et dans laquelle on
a essayé de mettre l’accent sur le vaste mouvement de restructuration que connaît la CNSS
depuis 1993 , on passera dans la section suivante , à l’étude du service contrôle de gestion à la
CNSS .
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Principales dates à retenir
Sexe Totaux
Age
Homme % Femme % Effectif %
20-30 11 22.91 7 14.59 18 37.50
30-40 14 29.16 9 18.75 23 47.91
Plus de 40 5 10.42 2 4.17 7 14.59
Total 30 18 48 100%
En se basant sur ce tableau, nous voyons la plupart des enquêtés au sein de la CNSS : 37.50%
des enquêtés représentent l'âge compris entre 20 et 30 ans, 47.91% des enquêtés représentent
l'âge compris entre 30 et 40 ans et que 14.59% des enquêtés représentent l'âge de 40 ans ou
plus. Ainsi, donc cette répartition de l'âge a une influence significative sur la perception de la
38
motivation par ce que les besoins vitaux varient aussi selon l'âge. Les besoins des agents plus
âgés sont différents de ceux plus jeunes et cela peut influencer leur perception de la
rémunération et de la satisfaction.
Nous constatons aussi que 62.49% des enquêtés sont de sexe masculin tandis que 37.51% sont
du sexe féminin. Cette répartition montre que dans cette société le sexe masculin est plus
nombreux que le sexe féminin. Les femmes sont plus aptes à la discipline en rapport avec la
poésie, les langages et la bureaucratie tandis que les hommes sont souples à la discipline
nécessitant un raisonnement scientifique.
39
Total 44 100%
A la lumière de ce résultat, nous remarquons que 42 répondants soit 95.45% des enquêtés ont
confirmé qu'il y a l'existence de la politique de motivation au sein de la CNSS, tandis que 2
répondants soit 4.55% ne l'affirment pas. Ceci montre que la motivation des ressources
humaines au sein de cette entreprise est une condition préalable. Cette observation est une
bonne appréciation pour l'entreprise du fait que ses agents reconnaissent son existence.
D'après ce tableau ci-dessus, nous constatons que 56.82% des enquêtés sont satisfaits de la
politique de motivation des RH au sein de cette entreprise, 18.18% des enquêtés ne sont pas
satisfaits de celle-ci, 13.64% des enquêtés sont assez satisfaits, et que 11.36% des enquêtés
sont très satisfaits de cette politique. Cette observation montre que de l'employé du niveau très
satisfait au niveau satisfait peut demeurer dans l'entreprise pour longtemps et que celui du
niveau de la non satisfaction peut quitter l'entreprise lorsqu'il trouve une autre occupation
ailleurs. Ceci coïncide avec la perception des dirigeants lors de l'entretien que nous avons
mené avec eux. Il vérifie aussi la première hypothèse « la motivation des RH existe au sein de
la CNSS ».
Tableau 6: Avis des répondants sur Ce qui les motivent de plus dans
l'exercice de leur profession.
QUESTION 3 : Qu'est ce qui vous motive le plus dans l'exercice de votre profession au sein de
votre agence (CNSS) ?
Réponses Effectifs %
40
Statut social 4 9.09
Promotion 34 13.64
Travail épanouissant 0 0
Avantages financiers 6 77.27
Autres 0
Total 44 100%
D'après ce tableau, nous remarquons que 77.27% des employés enquêtés sont plus motivés
par les avantages financiers, 13.64% des employés sont motivés par la promotion tandis que
9.09% des enquêtés sont motivés par le statut social. Ceci montre que plus l'employé reçoit
des avantages financiers il est plus motive par son travail raison pour laquelle la majorité des
employés sont motivés par ces avantages financiers. Ces 13.64% aussi des répondants sont
motives par la promotion cela résulte du fait que plus l'employé reçoit de la promotion plus il
est rémunéré. Le 9.09% qui restent sont motivés par le statut social parc qu'ils apprécient le
climat social qui règne dans leur organisation.
QUESTION 4 : Pensez-vous que la grille salariale de la CNSS est plus compétitive par rapport
à d'autres entreprises de services en général ?
Réponses Effectifs %
Oui 15 34.09
Non 29 65.91
Total 44 100%
Au vue de ce tableau, nous constatons que 65.91% des employés enquêtés affirment que la
grille salariale de la CNSS n'est pas compétitive par rapport à d'autres entreprises de même
secteur. Ainsi donc 34.09% affirment que la grille salariale de la CNSS est compétitive par
rapport à d'autres entreprises. Ceux qui n'affirment pas disent qu'il y a une grande différence
entre le salaire des cadres supérieurs et celui de l'employé.
41
Non 9 20,46%
Total 44 100%
D'après ce tableau, nous remarquons que 79,54% des employés enquêtés sont garantis de
maintenir leur emploi pour longtemps parce qu'ils ont signé leur contrat pour l'entreprise
tandis que 20,46% ne sont pas garantis de le maintenir. Cela est dû au fait qu'ils travaillent
comme des temporels.
QUESTION 6 : En cas de maladie ou risque professionnel, votre employeur vous prend-t-il en
charge ?
Réponses Effectifs %
Oui 44 100
Non 0 0
Total 44 100%
Au vue de ce résultat, nous remarquons que 100% des employés enquêtés sont pris en charge
par l'entreprise en cas de maladie ou risque professionnel. Ceci est dû aux différentes charges
accordées par l'institution. Par l'exemple lorsque le personnel commis un accident l'entreprise
lui prend en charge.
42
Source : Données récoltées lors de l'enquête.
En se référant sur ce tableau, nous remarquons que 70.45% des employés enquêtés affirment
que l'évaluation de la performance est efficace, 27.27% des employés enquêtés disent qu'elle
est moins efficace tandis que 2.28% des employés enquêtés disent qu'elle est très efficace.
Ceci montre que toute mise en œuvre d'un système rationnel d'évaluation des performances
doit viser les objectifs tels que :
· Rendre plus rationnels les décisions prises à l'égard du personnel tel que mutation et
promotion.
· Situer les capacités, les aptitudes actuelles, et futures et évaluer le potentiel de la courbe des
performances.
· Analyser la situation dans le poste en prenant en compte l'efficacité, les reconnaissances, les
méthodes de travail et la personnalité.
Ainsi donc 70.45% des enquêtés montrent que ces objectifs recherchés lors de l'évaluation ont
été visés.
43
Source : Résultats de notre enquête.
Ce tableau montre que 72.76% des employés enquêtés dissent que le style de leadership est
participatif, 25% des employés enquêtés affirment qu'il est consultatif tandis que 2.27% des
employés enquêtés disent qu'il est autoritaire. En général la plupart des employés confirment
la bonne gouvernance de l'entreprise. Ceci veut dire que la plupart des employés s'appuient
sur la prise de décision, le contrôle et la fixation des objectifs en groupe.
QUESTION 9 : Depuis que vous travaillez dans cette entreprise avez-vous bénéficié d'une
formation professionnelle ?
Réponses Effectifs %
Oui 43 97.72
Non 1 2.28
Total 44 100%
D'après ce tableau, nous remarquons que 97.72% des enquêtés ont confirmé que de leur entrée
dans l'entreprise ont bénéficie d'une formation professionnelle, 2.28% ont confirmé qu'ils
n'ont pas y bénéficie. Ici nous voyons que presque tout le monde bénéficie de la formation
professionnelle qui est du a la formation continue prévue dans cette entreprise.. Plus de cela il
est prévu aussi une autre formation professionnelle qui traite sur la vie et le fonctionnement de
toute l'entreprise en général. Ce 2.28% qui disent qu'ils n'ont pas eu la formation ceux-ci est
du à leur nouveau venue.
QUESTION 10 : Comptez-vous faire votre plan de carrière au sein de cette entreprise
publique (CNSS) ?
Réponses Effectifs %
Oui 39 88.64
Non 5 11.36
Total 44 100%
44
Source : Données récoltées lors de l'enquête.
D'après ce tableau, nous voyons que 88.64% des enquêtés veulent continuer le plan de
carrière au sein de leur entreprise, ceci s'explique par le fait qu'ils sont dans un bon
environnement de travail tels que: la bonne communication interpersonnelle, la bonne
réception de salaire et la résolution pacifique de conflits. Ce tableau montre aussi que 11.36%
des enquêtés ne veulent pas continuer leur plan de carrière. Ceci s'explique par le fait qu'ils
sont encore nouveaux dans l'entreprise et qu'ils n'ont pas encore eu leur engagement.
Selon ce tableau, nous remarquons que 100% des enquêtés affirment qu'il y a un processus
préétabli pour traiter les problèmes du personnel au sein de leur entreprise. Ceci coïncide avec
l'explication donnée par les employés qui nous ont expliqué qu'il y a un comité de discipline
ayant pour but de résoudre les problèmes qui surgissent parmi eux au sein de l'entreprise.
45
Ce tableau, montre que 20% des enquêtés confirment que la rémunération est assez
satisfaisante. De même 80% des enquêtés confirment que la rémunération est satisfaisante.
A la vue de ce tableau, nous remarquons que 83.33% des enquêtés ont affirmé que la
performance est assez bien au sein de l'entreprise. Ceci se justifie par l'efficacité et l'efficience
de l'entreprise. Du point de vue d'efficacité en se référant sur les rapports annuels de la dite
entreprise nous remarquons que tous leurs objectifs ont été atteints. Quand à l'efficience nous
remarquons que le résultat s'est augmenté de l'année à l'année.
QUESTION 14 : Comment jugez-vous les conditions de travail au sein de votre institution ?
Réponses Effectif %
Excellentes 0 0
Bonnes 6 100
Mauvaises 0 0
Total 6 100%
D'après ce tableau, nous voyons que 100% des enquêtés ont affirmé que les conditions de
travail sont bonnes. Cela est dû à leurs bonnes relations interpersonnelles, la bonne résolution
des conflits entre eux ainsi que la bonne liberté d'expression au sein de leur entreprise. Ces
conditions se justifient par un environnement favorable pour l'exécution du travail, la
disponibilité des équipements pour l'accomplissement du travail. Les contraintes physiques
qui sont étroitement liées aux tâches effectuées et à l’environnement, le rapport avec le public
46
ainsi que les conditions sociales qui regroupent les facteurs dépendant des conditions
générales du travail et de l'emploi dans la société.
Ce tableau éclaire que 100% des cadres enquêtés affirment que les objectifs de leur entreprise
publique sont atteints. Cela coïncident avec l'entretien que nous avons mené lors de l'enquête
avec les dirigeants de l'entreprise. Il est aussi affirmé par le conseil d'administration.
QUESTION 16 : Les agents de cette entreprise reçoivent d'autres avantages extra salariaux ?
Réponses Effectifs %
Souvent 0
Parfois 6 100
Jamais 0 0
Total 6 100%
Ce tableau révèle que 100% des cadres enquêtés confirment que leurs employés ainsi qu'eux-
mêmes reçoivent les avantages extra-salariaux. Partant de l'entretien mené avec les dirigeants
ceci coïncide à cette opinion. Ces avantages incluent entre autres : les assurances médicales,
les frais de téléphone pour les cadres supérieurs, l'essence pour les directeurs, les frais de
déplacement etc. plus de cela nous signalons que quand l'employé perd quelqu'un de sa
famille la CNSS a prévue le montant à lui donner suivant le degré de relation entre eux.
47
Réponses Effectifs %
Oui 6 100
Non 0 0
Total 6 100%
Ce tableau montre que 100% des enquêtés ont confirmé que la politique de la motivation des
RH a une influence sur la performance de leur entreprise. La performance de l'entreprise,
quant à elle, c'est le fait que celle-ci, sous la conduite des dirigeants, atteigne les objectifs,
qu'ils lui ont fixés. La performance combine efficacité (capacité à atteindre des objectifs) et
efficience (capacité d'atteindre des objectifs en minimisant le coût des ressources utilisées).
Cela est dû aux employés motivés pour l'accomplissement de leur travail.
48
Conclusion et recommandations :
Conclusion générale
Au terme de notre travail, il importe de faire le point sur les éléments qui constituent son
contenu. La partie introductive de cette étude a apportée des éclaircissements sur la
problématique, l'intérêt du sujet, les objectifs de recherche et sur les hypothèses.
Pour le deuxième chapitre nous avons parlé de la littérature relative à la notre sujet. Pour
recueillir les données nous nous sommes servis à la méthode analytique et statistique. Pour les
techniques utilisées nous nous sommes servis à la technique du questionnaire. Ainsi nos
questions de recherche étaient formulées comme suit :
A travers les données recueillies auprès de notre population enquêtée, en partant du tableau
no4 plus de 95% des répondants nous affirment qu'ils reconnaissent de l'existence du politique
de motivation des RH. De même pour le tableau no5 nous constatons que plus de 56% des
enquêtes sont satisfaits de cette politique. Il nous a apparu alors qu'au sein de la CNSS, le
processus de motivation est établi d'une manière évidente, l'entreprise reconnaît que la
motivation de ses ressources humaines est nécessaire pour atteindre l'accomplissement de ses
objectifs.
49
Au regard des résultats obtenus, ils nous ont permis de conclure que notre première hypothèse
disant que les facteurs de motivation appliqués à la CNSS sont très satisfaisants est vérifiée.
Parmi 100% des cadres interrogés selon le tableau no10 confirment que motiver le personnel
est une préoccupation importante et qu'elle conditionne la performance de l'entreprise, tout en
affirmant que la motivation des ressources humaines influence significativement la
performance de l'entreprise. A partir de ces résultats obtenus, nous avons conclu que notre
deuxième hypothèse disant que la motivation des ressources humaines influence
significativement la performance d'une entreprise significativement est vérifiée.
Recommandations
Au cours de notre recherche, nous avons vu que les récompenses et les avantages financiers
ne suffisent pas pour motiver le personnel. Le contenu du travail, l'environnement
organisationnel et le style de direction peuvent être des facteurs susceptibles de relancer et de
soutenir l'effort individuel. Ainsi nous recommandons à la CNSS de:
Ces suggestions faites dans ce travail ne se limitent pas seulement dans une institution
publique comme la CNSS, elles peuvent s'appliquer à d'autres entreprise en général et aux
institutions restantes non enquêtées opérant au Maroc.
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Bibliographie
Ouvrages généraux
Jean Louis Muller, Olivier Carré, Nathalie Esnault : "Motiver aujourd'hui, c'est possible"
éditions ESF 2007 (1re édition 2003)
51
BERNARD, M. DANIEL, C. (2001). Gestion des ressources humaines pilotage social
WEBOGRAPHIE
http://www.iutenligne.net/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Motivation
ANNEXES
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