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personnel et son
impact sur la
performance
Projet de fin d’étude :
Ce travail est dans le cadre des études, du sixième semestre, de la Faculté Hassan II Des
Sciences Juridiques, Economiques Et Sociales Ain Chok, filière gestion. Soumis à la date du
15 juin 2020.
Groupe 5 Ensemble1
Réalisé par : Mohamed Alaoui
Encadré par : Abdelouahab Hamliri
SOMMAIRE:
R E ME R C I E M E N T S ET DÉDICACES
I NT R ODUC T I O N E T D É FI N I T I O N G É NÉ R ALE
P AR T IE I : D É FI N I T I O N S D E L A M OT I VAT I ON ET E L A PE R FOR MA NC E :
Section I : Définitions de la motivation
Section II : Définition de la performance
Section III : Présentation de théories sur la motivation au travail
C ONC L USI O N G É N É R A LE
B I BL I OGR A P H I E
ANNE XE S
T AB L E S DE S M A T I È RE S
R É SUMÉ /A B ST R A C T
2
REMERCIEMENTS ET
DÉDICACES :
3
INTRODUCTION ET DÉFINITION
GÉNÉRALE:
Dans le cadre des études en troisième année gestion, nous avons pour objectif de réaliser
un mémoire. Les buts de ce mémoire sont variés : d’un coté ajouter une contribution
scientifique a une problématique, de l’autre, donner une aide pour la direction et pour la
réflexion de certaines entreprises.
En deuxième partie, nous verrons les points divergents et convergents d’une enquête menée
auprès de professionnels et les comparer pour ainsi trouver la meilleure façon de faire.
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PARTIE I: DÉFINITIONS DE LA
MOTIVATION ET DE LA PERFORMANCE :
Pour commencer, nous allons voir une définition dite générale de la motivation et de la
performance
Motivation : La motivation en sens large peut être décrite comme étant le motive d’autrui a
avancer « CROYEZ EN VOS RÊVES ET ILS SE RÉALISERONT PEUT-ÊTRE. CROYEZ EN
VOUS ET ILS SE RÉALISERONT SÛREMENT. » Selon Martin Luther King.
Kurt LEWIN est l’une des premières personnes a s’être intéresser, dans les années 60, a la
motivation et son rapport avec le rendement. D’après lui, la conjugaison des habilites et de la
motivation nous permet de définir le niveau de rendement. Ensuite d’autres études ont vu le
jour discutons de ce sujet et c’est a ce moment qu’on a pu voir la motivation comme étant
d’une importance vitale pour les entreprises.
Donc on peut définir la motivation comme étant l’envie et le gout de travailler et de faire
d’une personne ; aussi le plaisir qui émane en faisant son devoir.
Cette partie est consacrée a la revue bibliographie, premièrement nous allons donner une
définition de la motivation pour certains auteurs et en donnant une typologie de cette dernière.
Deuxièmement, nous aborderons aussi le concept de la performance en analysant la définition
de cette dernière pour certains auteurs. Finalement nous nous pencherons sur quelques
théories de la motivation au travail.
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S ECTION I : D ÉFINITIONS DE LA MOTIVATION :
La motivation a plusieurs sens, cela varie selon le domaine où on l’utilise. Ici nous allons
nous contenter de la motivation en entreprise.
Dans ce mémoire, nous allons retenir que deux définitions : celle de Claude LEVY-
LEBOYER et celle de louis BERGERON.
En résumé, pour Claude LEVY-LEBOYER, être motivé c’est de se fixer un objectif, de faire
un effort pour le réaliser et persévérer jusqu’a l’atteindre.
Apres avoir défini le concept de motivation selon deux auteurs renommés, nous allons
maintenant nous pencher vers la typologie des motivations.
2. Typologie :
Rappelons que l’individu s’adapte à son environnement et opte pour un type de motivation
dépendant de son besoin et de ses ressources. Le conflit nait lorsque plusieurs personnes se
retrouvent a travailler ensemble malgré la différente motivation qui les anime. Chaque
motivation est judicieuse si on arrive a bien l’équilibrer.
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A la fin des années 60, BLAKE et MOUTON ont réalisé une grille de management pour
un courant de pensée dit situationnel. C’est une étude comportementale qui s’intéresse
plus aux comportements et style de conduite des managers que leur trait de personnalité.
Cette grille distingue cinq styles de management comme on peut le voir ci-dessus :
Style laxiste « laisser faire» 1.1: C’est un style de management fuyant les
responsabilités et les ennuis.
Style participatif « social » (on l’appelle aussi style country club) 1.9 : C’est un style
qui favorise le confort et la sécurité des employés au détriment de la production.
Style autoritaire « centré sur la tâche » 9.1 : C’est un style qui met l’accent sur le
résultat au détriment des salaries.
Style démocratique « intégrateur » 9.9 : C’est un style équilibré, encourageant et
aidant l’équipe pour accomplir les objectifs fixés.
Style « intermédiaire » 5.5 : C’est un management qui accorde une certaine
importance au personnel et qui vise une performance acceptable.
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D’après les auteurs de l’ouvrage Les clés de la performance, Emmanuel MAIRE et
Matthieu DUBOST, la performance est l’exigence pour parvenir à un but fixé. La
performance c’est se dépasser et donner le meilleur de soi-même afin d’atteindre ce but. Pour
les auteurs, être performant c’est de donner son maximum pour dépasser le niveau dans lequel
on se situait précédemment.
Effectivement, pour certains auteurs, la performance est liée directement au style managériale
et a la nature de l’objectif donné.
Par ailleurs, une équation a été donnée par Emmanuel MAIRE et Matthieu DUBOST pour
mieux cerner cette notion :
Apres avoir défini les deux concepts de motivation et de performance, nous allons nous
pencher su quelques théories de la motivation au travail.
Frederick Winslow Taylor est né en 1856 aux Etats-Unis, ouvrier il gravira les échelons
pour arriver, en 1884, ingénieur en chef. Grace à son expérience, il comprit pourquoi il était
difficile à la production de progresser. Apres son constat, Taylor s’est engage dans
l’organisation scientifique du travail. Son idée consistait à rationnaliser le travail au
maximum.
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Cette rationalisation va porter sur trois points principaux :
Par la suite, Henry Ford a prolongé le taylorisme en inventant le travail à la chaine dit le
convoyeur mécanique qui permet a la production de travailleur non-stop de manière que le
produit en pleine fabrication n’est aucun temps d’attente entre chaque ouvrier. Ce dernier est
forcé de travailler a une vitesse unique, la vitesse de la machine. Aussi, selon Ford, la
production doit être standardisée pour faire naitre la consommation de masse, ainsi la
standardisation est poussée à l’ extrême permettant la production de masse. En contre partie,
les salariés ont un salaire supérieur à la moyenne, le fameux « Five Dollars Day ». Cette
augmentation pécuniaire a permis d’accroitre le pouvoir d’achat des ouvriers de Ford.
b) La théorie Z :
Ainsi, la théorie Z identifie trois types de mécanismes pour arriver un échanger réussi entre
l’individu et l’entreprise :
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1. Mécanisme de marché avec la formation d’un contrat reposant sur le prix.
2. Mécanisme bureaucratique ayant pour objectif, en utilisant un contrat formel
prévoyant des formes de contrôle, des relations dites hiérarchiques.
3. Mécanisme de clan directement inspiré des sociétés nipponnes, assurant la
convergence entre les intérêts de l’individu et de l’entreprise.
Toujours d’après OUCHI ces principes pourraient être adoptes dans les entreprises
occidentales.
Nous allons voir maintenant nous intéresser plus particulièrement aux théories
développées par l’école des Relations Humaines.
Une des questions qui a motivé cette étude sur la motivation : de quoi est elle faite cette
motivation ? Qu’est ce qui motive les gens ? Nous allons ainsi nous intéresser aux différents
travaux qui constituent les théories du contenu.
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b) La théorie de la hiérarchisation des besoins : la pyramide des besoins :
Abraham MASLOW, dans son ouvrage intitulé A Theory of Human Motivation paru
en 1943, expose sa théorie de la motivation. Dans cet ouvrage, il y schématise la pyramide des
besoins à partir d’observations réalisées dans les années 1940.
Maslow distingue cinq types de besoins :
1. Les besoins physiologiques : Ces besoins sont typiquement des besoins concrets comme
manger, se vêtir, se nourrir, dormir... liés à la survie.
2. Les besoins de sécurité : Il s’agit dd besoin de protection de soi au niveau physique mais
également moral.
3. Les besoins sociaux d’appartenance à un groupe : Ce besoin révèle la dimension sociale
de l’individu qui a besoin de se sentir accepté par les groupes dans lesquels il vit (famille,
travail, association, ...).
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Grâce à cette pyramide de hiérarchie des besoins, Maslow démontre donc scientifiquement
que, pour motiver l’homme dans son travail, il faut satisfaire ses besoins d’estime et
d’accomplissement de soi.
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c) La théorie des facteurs d’hygiène et de motivation de Herzberg :
Herzberg est un psychologue américain célèbre pour ses travaux sur l'enrichissement des
tâches au travail. Herzberg a essayé de repérer les éléments de satisfaction et d'insatisfaction
au travail. Ainsi dans sa théorie, il distingue deux types de facteurs :
Les facteurs d’hygiène sont liés directement à l’environnement du travail.
Les facteurs relatifs au contenu du travail en termes de motivation, d’autonomie,
de responsabilité et d’évolution professionnelle : Ces facteurs relèvent de la
satisfaction de l’individu.
Par conséquent, selon Herzberg, une fois les facteurs d'hygiène assurés les facteurs de
motivation peuvent être remplis pour générer de la satisfaction dans le travail. Pour cela, il
faut, dans l’organisation de travail, de procéder à un enrichissement des ordres rendant le
travail plus intéressant et valorisant pour le salarié.
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2.2. Les theories du processus:
La théorie du système V.I.E. a été étudiée par Vroom, Porter et Lawler en 1964. Le système
V.I.E. prend en compte trois paramètres importants jouant un rôle essentiel dans le processus
de motivation : la valence, l’instrumentalité et l’expectation.
Ce postulat repose sur le principe que tout comportement motivé est un choix, bâti selon
certaines probabilités d’atteindre des récompenses souhaitées.
Nous allons nous pencher sur chacun des paramètres de ce système :
L’instrumentalité :
C’est la probabilité pour l’individu qu’un effort soit ou non suivi d’une récompense. Deux
conditions sont nécessaires :
- Il faut que l’individu voie un lien entre le travail accompli et les récompenses qu’il pourra en
obtenir.
- Il faut que l’individu puisse évaluer que la performance à accomplir lui permettra d’obtenir
les récompenses qu’il souhaite.
A partir de ce moment, la motivation sera en fonction de l’efficacité perçue entre telle action à
entreprendre et telle récompense.
Le niveau d’expectation :
C’est l’attente par rapport aux efforts que l’on se pense capable d’effectuer, c'est-à-dire les
chances de réussite que l’on s’attribue compte tenu de nos propres capacités.
A ce moment là, si l’auto-évaluation est négative ou insuffisante, la motivation sera nulle.
La valence :
C’est la valeur subjective de la récompense. C’est à dire qu’il ne suffit pas que les
récompenses soient clairement perçues, il faut que l’individu souhaite réellement les obtenir,
qu’elles aient de la valeur et un sens pour lui.
Bien sûr, les résultats de son travail auront d’autant plus de valeur pour l’individu qu’ils
seront proches de ses besoins du moment.
Cependant, si la récompense attachée à la performance n’a pas une valeur suffisante aux yeux
de l’individu, la motivation sera nulle.
Pour que ces trois notions forment un système, il faut que ces trois paramètres fonctionnent
ensemble car si l’un des facteurs est absent ou nul, c’est l’ensemble de la motivation qui sera
nulle. On peut montrer cette condition sous forme d’équation telle que :
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Motivation= VxIxE
Valence
Motivation
La théorie de l’équité a été développée par John Stacey Adams dans les années 1960. Elle
constitue un élément important dans le processus de la motivation.
Selon Adams, un individu est motivé lorsqu’il considère que la rétribution de son travail est
en ligne avec sa contribution.
La rétribution : peut être d’ordre financière ou non.
La contribution : se fait par, non seulement le travail fourni, mais aussi par la
compétence, les aptitudes personnelles, la confiance dans le chef...
Si l’individu juge qu’un de ses collègues au même niveau reçoit une rétribution supérieure,
cela est facteur de démotivation. De même, s’il juge qu’un collègue reçoit une rétribution
équivalente à la sienne alors que la contribution du collègue est minime, il sera enclin à se
démotiver. D’ailleurs de nombreuses recherches ont clairement démontré ce point. En effet,
des expériences ont été menées avec des groupes de sujets effectuant un travail similaire mais
dans des conditions de rémunération différentes : Un groupe payé normalement, un groupe
surpayé et un groupe payé moins. Ces recherches ont permis de mettre en évidence ce
mécanisme de réajustement, le groupe le moins payé a ralenti son travail alors que le groupe
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payé le plus l’a accéléré. On voit donc bien que dans chaque situation, les sujets s’efforcent de
se comporter d’une manière qui leur paraît juste, compte tenu des informations qu’ils
possèdent sur le travail et sur la rémunération des autres.
La théorie de la fixation des objectifs a été développée par Locke en 1968. Il a démontré
qu’un individu est motivé lorsqu’on lui fixe des objectifs clairs et qu’on lui fournit un retour
approprié sur sa capacité à les atteindre. Le fait de travailler pour atteindre un objectif est une
source majeure de motivation, mais cela aussi permet d’améliorer les performances de
l’individu. Ce dernier est stimulé par la recherche d’un accomplissement. Il a le sentiment de
développer ainsi ses capacités professionnelles.
Par la suite Locke a travaillé avec Latham en 1990. Ils ont précisé les conditions pour qu’un
objectif soit motivant pour le salarié. Pour cela un objectif doit remplir quatre conditions :
S Simple
M Mesurable
A Acceptable Conditions de réussite de motivation des salariés
R Réalisable
T défini dans le Temps
Après avoir vu quelques unes des théories de la motivation au travail, nous allons maintenant
voir quelques interviews réalisées par mes soins.
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Avant de nous pencher sur des points de vue, il faut savoir que la récolte d’informations
c’est fait grâce a des interviews. Je dois préciser que malheureusement je n’ai pas pu accéder
à des chiffres concrets a cause de la crise sanitaire qui a mis un frein gênant à plusieurs
entreprises. Aussi les réponses qui m’ont été donnée par mes trois contacts ont été résumées
pour se focaliser sur les concepts traités.
D’abord, le plus expérimenté des trois de ces interviews, Sandro Bellardi, diplômé en droit et
en affaires internationales, master en droit maritime, PDG (2000/2010) de la Bellardi
Shipping Company, Fondateur et PDG (2007/2011) de la Allsea Shipping Company,
fondateur et PDG de la BTT Company Casablanca (compagnie minière), cofondateur et chef
de projet de la Amine Opera Company, conseiller juridique et en projet du groupe ETEX
France et auteur de plusieurs études de faisabilités de projets dans plusieurs régions du
royaume.
Ensuite, nous avons Youssef Hosmi, après l’obtention de son diplôme en audiovisuel, il opta
pour une carrière professionnelle dans le domaine des medias. Aujourd’hui réalisateur
démissions radio, il a accumulé plus de six ans d’expérience professionnelle dans plusieurs
supports médiatique.
Finalement, Monsieur F, qui a voulu garder l’anonymat, est un diplômé d’HEM, il est
aujourd’hui directeur commercial dans une entreprise de prêt-à-porter.
Premièrement, il faut comprendre que ces interviews, dû à la quarantaine, ont été faites par
téléphone ou par messages et le questionnaire était limiter a trois questions : Est-ce que dans
votre entreprise vous utiliser un moyen de motivation pour le personnel et si oui lequel ? Est-
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ce que cela a eu des résultats sur la performance ? Enfin, est-ce que vous avez une opinion à
partager sur l’importance de la motivation au sein de l’entreprise ? Deuxièmement, nous
n’allons pas voir toutes les réponses, nous allons essayer de nous focaliser sur les points
convergents des interviews et ainsi tirer la vision de chacun.
Sur ce point, tous les trois ont été unanimes sur l’utilisation un moyen de motivation sur le
personnel, la différence se voit dans quels genres de moyens est utilisés. Pour Sandro Bellardi,
l’important est le contact entre l’employeur et l’employé « Des fois, je pars aider les ouvriers
en soulevant des sacs ou bien du matériel, ça installe un climat plus chaleureux et dans le
chantier » (un point où Monsieur F le rejoint) et aussi le rendement de l’énergie dépensée «
Un ouvrier qui bosse 8 heures doit être payé pour ces 8 heures et même recevoir un petit
bonus s’il commence plus tôt et s’il finit plus tard ». Pour monsieur F, comme dit
précédemment, il consacre une importance essentiel pour la relation en amont « Un employé
vous passez tous les jours devant lui et vous prenez de ses nouvelles ou bien juste vous
discutez vite fait voire même vous lui tapotez l’épaule, ça va l’impacter et créer une sorte
d’obligation qui lui permettra de se donner encore plus pour ne pas vous décevoir » aussi la
mise en point de primes motive le personnel d’une manière importante. Il a aussi évoqué un
moyen, utilisé dans son entreprise, appelé Scorring pour juger l’efficacité de chaque équipe de
vente « C’est un petit tableau avec des casa à cocher ça tient en compte plusieurs choses
comme le nombre de ventes par exemple » d’après lui ce moyen est l’un des meilleurs car il
pousse les employés à se donner à fond pour recevoir un score élevé, comme dans une
compétition. Bien sur, comme dans une compétition l’équipe avec le plus de points reçoivent
une prime. En ce qui concerne Youssef Hosmi, il s’accorde avec les éléments cités
précédemment « Pour commencer je vais être honnête avec vous, pour qu’un salarié soit
épanoui dans son travail le facteur le plus important c’est le côté lucratif à savoir un bon
salaire et des primes d’encouragement qui le pousseront à se surpasser et à donner le meilleur
de lui-même. Néanmoins, il y a d’autres composantes qui font qu’un employé soit motivé et
performant vis-à-vis de l’entreprise, premièrement, et je parle en connaissance de cause, le
lieu où travaille les gens affecte énormément leur humeur négativement ou positivement, en
ce qui me concerne j’ai œuvré dans des entreprises où j’avais même pas envie de m’y rendre
le matin, et c’était dû à l’emplacement de ces dernières ainsi que l’ambiance qui régnait
dedans, j’ai le souvenir de travailler au sein d’une radio où il faisait sombre les rayons du
soleil n’y accédé même pas, et croyez moi ceci perturbait énormément le personnel le rendant
mélancolique et morose et ainsi difficile à vivre, d’ailleurs au bout de quelques mois j’ai dû
démissionné et changer de cadre car j’en pouvais plus d’être démotivé et affaibli juste par
rapport à l’idée d’y allé le lendemain. Autre point à ne pas négliger, les collègues. Travailler
avec des gens motivés impacte positivement le rendement de l’employé et vice-versa. Je
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m’explique, lors d’une expérience professionnelle précédente j’ai du côtoyer un collègue qui
aimait faire son boulot, ce dernier était déterminé à donner le meilleur de lui même à chaque
fois ce qui me poussait a faire autant, à vrai dire ce dernier avait un impact positif sur tout le
personnel par son assiduité, son honnêteté ainsi que son dévouement pour le métier, quel
plaisir de l’avoir connu ! »
Comme on peut le voir, tous les trois se raccordent à dire que l’ambiance du travail et le
salaire affectaient en grande partie le rendement du personnel. Effectivement, comme vu dans
la première partie, un climat agréable peut susciter la satisfaction de l’individu et un bon
salaire pourra affirmer son estime de soi et son rôle dans l’entreprise. Un employé démotivé
peut faire tomber non seulement sa performance mais aussi celle de ces collègues.
3. Est-ce que vous avez une opinion à partager sur l’importance de la motivation au sein
de l’entreprise ?
Selon Sandro Bellardi, la motivation de ses ouvriers représente aussi pour lui un objectif
à atteindre parmi les autres objectifs de performance. Il trouve aussi qu’un bon chef doit
savoir être présent au moment de décision et qu’il doit montrer l’exemple à suivre une source
d’inspiration et de motivation pour ses employés. Toujours selon lui, la motivation n’est pas
un prétexte de faisabilité, c’est une source qui découle d’un besoin « on se lève le matin, on
va travailler, ce n’est pas pour rien, ya un besoin derrière l’effort qu’on fait et pas seulement
au travail je parle aussi de la vie quotidienne, il faut se fixer un but, travailler pour le réaliser
et donner le plus d’effort possible pour. » Il s’inspire beaucoup du style managérial chinois
qui valorise le travail collectif et l’esprit d’équipe grâce à la différence entre l’esprit
occidentale et asiatique. Cette différence peut expliquer l’écart au niveau de la production en
masse où la chine demeure imbattable.
Youssef Hosmi voit plutôt la motivation comme étant le moteur de l’Homme, il doit carburer
pour vivre et survivre et c’est ca ce que la motivation représente pour lui : une source
d’énergie, une force intérieure qui va vous donner l’occasion de faire et de réaliser votre
objectif donné.
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En ce qui concerne monsieur F, pour lui une bonne équipe est une équipe motivée, une équipe
qui se donne à fond pour réaliser l’objectif donné, mais aussi une équipe bien récompensée
« un salarié mérite une prime, un cadeau, un bonus etc… Tant qu’il sera récompensé pour son
travail, le salarié restera motivé à venir travailler et a se dépenser ».
La motivation en tant que concept est abstraite au point où même qu’une description simple
du concept peut être sujet de débat. Mais la signification qu’on peut agréer a appeler
universelle est la motivation qui permet d’avancer, de se dépasser pour arriver a un but ou un
point avec le plus de performance possible.
Un personnel satisfait semble être le but pour arriver a réaliser un bon rendement mais le
moyen de satisfaire le personnel est débat a plusieurs problématique. Dune part établir une
relation avec son personnel est importante mais faut que ca reste dans le cadre professionnel.
Si un employeur se permet de créer une ambiance de camaraderie dans le groupe il ne faut pas
que ca soit trop personnel car cela peut en découler de la paresse par le personnel ou bien
même qu’un employé soit vu comme favori du chef.
Comme dit en première partie, la motivation est subjective, chacun perçoit la raison de son
travail différemment. Alors que trois responsables d’équipes puissent s’accorder sur plusieurs
principes mais différer sur d’autres est tout a fait normal, le concept même de motivation
varie selon le domaine et le contexte.
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SECTION IV : AVIS PERSONNEL SUR L’ATTITUDE À PRENDRE VIS À
VIS DE SON PERSONNEL À PARTIR DES DONNÉES RÉCOLTÉES
En faisant mes recherches et mes interviews, j’ai compris que la motivation posait plusieurs
contraintes aux entreprises et aux dirigeants de ces dites entreprises. Je m’explique une
entreprise qui a besoin de motiver son personnel aura surement plusieurs idees a mettre en
œuvre, plusieurs plans, mais est ce quelle pourra les réaliser cette question ouvre porte a deux
courants de pensées : premièrement, un dirigeant peut négligeait la satisfaction de son
personnel au profit des gains réalisés, d’un point de vue purement économique c’est l’attitude
a prendre mais au point de vue humain, ceci pose un problème majeur car si tous les
dirigeants commencer a négliger leurs employés petit a petit nous verrons le changement du
personnel par des machines automatisés et le taux de chômage augmentera. Deuxièmement, si
l’employeur pense qua satisfaire son personnel cela un effet escompté, l’entreprise pourrait
faire faillite dû a la paresse qui s’installera chez son personnel, et pour cause, un patron trop
gentil pas très professionnel.
Il faut donc trouver un juste milieu. Trouver un pont de collision entre les intérêts de
l’entreprise et les intérêts du personnel sans pour autant négliger les objectifs a réaliser.
Je pense qu’un bon patron est un patron proche de son personnel mais qui garde une relation
purement professionnelle avec. Qu’il puisse accorder des primes et bonus selon le mérite de
chacun et sans pour autant faire du favoritisme. Aussi, il doit savoir montrer l’exemple du
chef a suivre de la personne qu’il faut prendre pour exemple. Ainsi, il ne doit pas négliger ses
responsabilité ou bien fuir les problèmes plutôt en discuter avec son personnel, trouver un
terrain d’entente et essayer de pouvoir organiser des brainstormings plus fréquent. Il faut que
les dirigeants se mettent a la place du personnel.
CONCLUSION GÉNÉRALE
21
La motivation, comme on a pu le constater, est un concept abstrait qui dépend du contexte
dans lequel l’individu est sujet a être motivé. La motivation peut prendre plusieurs formes
selon le caractère managériale de l’entreprise, ca peut des primes, des bonus, des cadeaux
etc,,, tant que le salarié y voit une reconnaissance du travail donné et de l’énergie dépensé, sa
motivation augmentera drastiquement pour qu’il puisse se sentir satisfait durant sa tâche.
La satisfaction elle-même tombe dans plusieurs contextes, sachant que c’est un concept
subjectif, alors dépendant de la manière et le comportement managériale de l’entreprise, la
satisfaction peut prendre plusieurs facettes différentes et qui dit employé satisfait dit
employeur satisfait, ce qui est tout a fait logique.
Un employé satisfait dans son travail veut dire qu’il est épanoui dans ce qu’il fait. Son
épanouissement peut se traduire par une forte augmentation du rendement, il souhaite que son
entreprise prospère car il se sent bien la où il est.
Donc même sil est difficile de raccorder intérêts du personnel et intérêts générale de
entreprise, essayer de satisfaire et d’épanouir « ses employés peut se montrer être un grand
vers l’amélioration de la performance de l’entreprise.
Mais la motivation, malgré ses nombreuses descriptions, est un concept qui essaie de réduire
voire d’enlever le désintéressement et la démotivation du personnel qui, comme le revers
dune pièce, affecte aussi l’entreprise d’une manière négative.
BIBLIOGRAPHIE :
22
Claude LEVY-LEBOYER, La motivation dans les entreprises, Edition d’Organisation,
1998
https://www.manager-go.com/management/grille-de-blake-et-mouton.htm
ANNEXES :
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Système V.I.E :
Valence
Motivation
S Simple
M Mesurable
A Acceptable Conditions de réussite de motivation des salariés
R Réalisable
24
T défini dans le Temps
Remerciements et dédicaces………………………………………………………………….p3
25
Introduction et définition générale……………………………………………………………p4
26
Section III : Analyse des points de divergences des interviews …………………………….p20
Section IV : Avis personnel sur l’attitude à prendre vis à vis de son personnel à partir des
données récoltées …………………………………………………………………………...p21
Conclusion générale…………………………………………………………………………p22
Bibliographie………………………………………………………………………………...p23
Annexes……………………………………………………………………………………...p24
Résumé/Abstract…………………………………………………………………………….p28
27
RÉSUMÉ
ABSTRACT
29