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Titre du mémoire
L’impact de la motivation sur la performance au travail
Organisme d’Accueil
Notre projet porte sur l’impact de la motivation sur la performance au travail. Il se compose
de deux parties : une première partie théorique qui porte sur la définition des concepts clés
constituant notre recherche ainsi que l’impact de la motivation sur la performance au travail.
Abstract
Our project focuses on the impact of motivation on work performance. It consists of two
parts: a first theoretical part which focuses on the definition of the key concepts constituting
our research as well as the impact of motivation on work performance.
خالصة
ف88ز على تعري88ذي يرك8ري األول ال88زء النظ8 الج:زأين8ون من ج8 يتك.ل88يز على أداء العم8أثير التحف8روعنا على ت8يركز مش
المفاهيم األساسية المكونة لبحثنا وكذلك تأثير الدافع على أداء العمل.
Je tiens aussi à remercier Monsieur Ammar Maher le chef d’agence du district de la Société
Tunisienne d’Electricité et du Gaz situé à Ben Arous, de m’avoir donné l’opportunité de
réaliser ce mémoire. Je remercie également Madame Sghiri Amina l’agent d’accueil que j’ai
travaillé avec et qui m’a aidé ainsi que Madame Khezami Maissa pour ses conseils et sa
bienveillance aussi.
Mes remerciements s’adresse aussi aux tous les agents du district de Ben Arous pour leur
accueil pendant la durée du stage ainsi que tous les agents qui ont répondu au questionnaire.
Introduction Générale
Introduction
Conclusion
Introduction
Conclusion
Introduction
Conclusion
Conclusion Générale
Introduction générale
.La motivation alors est un concept complexe. Il est au cœur de la performance des
entreprises.
La plupart des recherches insistent aujourd’hui sur une dimension motivationnelle matériel à
travers le salaire appelé aussi la motivation extrinsèque et aussi une dimension immatérielle
qui est de plusieurs formes tels que la motivation intrinsèque, la motivation identifiée et la
motivation introjectée.
Pour mieux appréhender le concept de la motivation au travail nous nous sommes basées dans
notre recherche sur plusieurs théories telle que la théorie de Maslow : « le pyramide de
Maslow » il part des besoins vitaux, les besoins de sécurité, besoins sociaux puis
d’épanouissement personnel dont l’entreprise doit s’inscrire dans cette recherche pour motiver
ses employés. Il y a aussi la théorie de Herzberg qui a analysé la motivation selon deux
facteurs : « théorie bifactorielle ». Ces deux facteurs sont les facteurs d’insatisfaction ou
d’hygiène et les facteurs de satisfaction et pour Herzberg la motivation provient de
l’élimination des facteurs d’hygiène en même temps de la recherche d’une satisfaction
optimale de certains besoins.
1
L’objectif principal de notre recherche est d’expliquer l’effet de la motivation sur la
performance au travail. Nous essayerons de répondre à cette question fondamentale: Dans
quelle mesure la motivation du personnel a un impact sur la performance au travail ?
Pour répondre à cette question, nous avons effectué une recherche bibliographique pour traiter
le cadre théorique de l’étude et une étude empirique qui consiste à étudier la motivation du
personnel de la STEG et son impact sur leur performance.
Notre mémoire sera structuré en trois chapitres : le premier chapitre est dédié d’abord à la
présentation générale de la STEG ensuite à la présentation des tâches effectuées durant le
stage.
Le deuxième chapitre porte sur le cadre théorique de la motivation ainsi que son impact sur la
performance au travail
Il est distribué aux agents d’accueil et aux caissiers (ers) de la STEG. Après l’analyse des
résultats nous avons proposés quelques recommandations pratiques au responsable pour
améliorer la motivation du personnel de la STEG et par la suite leur performance.
2
Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et des tâches effectuées
Introduction
Au niveau de ce chapitre nous allons présenter l’organisme d’accueil qui est la STEG. Après,
nous allons présenter les tâches effectuées durant la période du stage.
A. Historique de la STEG
Selon le site web de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz, l'activité électrique était
gérée par sept sociétés concessionnaires chargées de l'alimentation des principales régions du
pays à la veille de l’indépendance.
En 1962, dans le but de coordonner le secteur de l’électricité et du gaz l'Etat Tunisien, Par
la loi N°62-8 du 3 Avril 1962, a créé la Société Tunisienne de l'Electricité et du
Gaz (STEG) et lui a confié la production, transport et distribution de l’électricité et du gaz.
Confrontée aux difficultés de faire face à la demande toujours croissante et continue avec des
ressources énergétiques très limitées, la STEG a été appelée à remettre debout son
développement et atteindre objectif principal d’électrification du pays.
B. Les missions de la STEG
La STEG a pour missions essentielles :
L’électrification du pays
Le développement du réseau Gaz Naturel
La réalisation d'une infrastructure électrique et gazière
3
C. Les activités de la STEG
D’après le site web de la STEG, cette société a pour activité la production de l'énergie électrique et
du GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié)
Elle est chargée, au niveau national, par le transport et la distribution de l'électricité et du gaz
naturel.
La STEG a comme objectif principal l’approvisionnement du marché national en énergies
électriques et gazières et de répondre aux besoins de tous ses clients (résidentiels, industriels,
tertiaires etc.).
4
Elle a aussi pour activité le développement et la distribution du gaz naturel : son rôle est
de gérer l'infrastructure gazière.
Du fait de sa disponibilité et de ses caractéristiques environnementales, le gaz naturel est en
train de conforter sa position dans la couverture de la demande nationale en énergie primaire.
Le développement de la production du gaz naturel a contribué à l'expansion de l'infrastructure
gazière. Le réseau gaz irrigue la zone côtière de Tunis à Gabès et la frontière transtunisienne
de Feriana à Haouaria. Il se compose de 2.998 Km (contre 2.932 Km en 2019) pour le
transport (sans le transtunisien) et de 17.077 Km (contre 16.668 Km en 2019) pour la
distribution.
D’après le site web aussi, la STEG a une autre activité qui est la production du GPL (Gaz
de pétrole Liquéfié)
En 2020, la production nationale de GPL a atteint 67,4 KTM (contre 82 KTM en 2019), soit
une diminution de 17,8% par rapport à 2019. Cela peut s’expliquer par :
La diminution de 19% de la charge en gaz et de 2% de la charge des condensats,
La fermeture de la vanne de la conduite de pétrole TRAPSA à Kammour.
La diminution de 29% de la quantité de gaz SITEP BP (gaz riche).
L’importation des produits GPL a une part qui occupe une place dominante dans la part de la
consommation nationale du GPL. Elle est passée de 78% en 2019 à 67% en 2020.
D. Les perspectives de développement
1. Au niveau de l’électricité
La STEG va orienter ses efforts essentiellement vers :
Au niveau de la production de l’électricité :
5
Le développement des réseaux électriques.
La modernisation de la gestion technique des réseaux.
2. Au niveau du Gaz Naturel
La satisfaction client (faire rentrer le client dans l'entreprise par l'écoute client);
L'implication du personnel par la reconnaissance, la motivation et l'intéressement;
L'engagement de l'équipe dirigeante (leadership);
L'amélioration continue;
Des relations bénéfiques avec les fournisseurs.
6
E. L’organigramme de la STEG
7
Audit technique Gaz;
Audit informatique;
Gestion du personnel;
Formation et perfectionnement;
Gestion du volet social;
Gestion du volet médical.
8
Direction Gestion des Risques
9
Direction de la Maîtrise de la Technologie
Distribution d'Electricité;
Distribution du Gaz naturel;
Gestion des abonnés;
10
II. Les tâches effectuées durant la période du stage
J’ai effectué mon stage dans une agence appartenant à la STEG situé à Ben Arous pendant le
mois d’Août, plus précisément au niveau de l’accueil, j’ai eu la chance d’être en contact
direct avec les abonnées de la STEG.
Conclusion :
11
Chapitre 2 : l’impact de la motivation sur la performance au travail ; le
cadre théorique
Introduction
La motivation et la performance représentent depuis longtemps un atout clé pour toutes les
organisations. Or, elles ont été l’objet de plusieurs recherches. Nous allons dans ce chapitre
aborder la partie théorique de notre recherche, nous allons commencer par définir la
motivation, ses théories et ses formes, ensuite nous allons décrire le concept de la
performance et enfin étudier théoriquement l’impact de la motivation sur la performance au
travail.
I. La motivation
A. Définitions de la motivation
1. Robert Francés
Dans son livre « motivation et efficience au travail », Robert Francés(1995) définit la
motivation comme étant la somme des résultats attendus de son emploi, résultats qui, lui, est
conscient et descriptibles. Ces résultats sont désignés par un ensemble des aspirations qu’un
employeur attache à son emploi.
2. Claude Levy-Leboyer
Pour Claude Levy-Leboyer (1998), auteur de nombreux ouvrages sur la motivation des
individus au travail, la motivation est décomposée en trois étapes à savoir :
Le choix d l’objectif ou encore l’acceptation par l’individu d’un objectif qui lui est
assigné ;
12
La décision, souvent implicite, qui concerne l’intensité de l’effort que cet individu va
consacrer à atteindre cet objectif ;
La persévérance dans l’effort au fur et à mesure qu’il se déroule et en fonction des retours
d’information sur ses résultats par rapport à l’objectif à atteindre.
En d’autres termes, être motivé, c’est essentiellement avoir un objectif, décider de faire un
effort pour l’atteindre et persévérer dans cet effort jusqu’à ce que le but soit atteint.
3. Louis Bergeron
Il est l’auteur de l’ouvrage « satisfaction, motivation et performance au travail ».
Bergeron(1986) définit la motivation comme « une force intérieure, poussant l’individu à agir
dans le sens des objectifs organisationnels, tel qu’il perçoit. Il s’agit donc d’une optimisation
de l’effort vers un but précis et non d’une simple dépense d’énergie. »
B. La satisfaction comme un concept voisin de la motivation
La satisfaction au travail est un concept central en gestion des ressources humaines, elle est
considérée aussi comme un concept voisin de la motivation
2.1 Définitions de la satisfaction :
Elle est définie par Dion(1986), dictionnaire canadien des relations du travail, comme étant
l’état affectif qui se résulte de la concordance entre les attentes de l’individu envers son travail
(tel que le contenu de la tâche, relation de travail, salaire et toute autre condition de travail) et
l’évaluation de ce qu’il en reçoit en réalité.
Selon le dictionnaire « le Robert », la satisfaction est définie comme un sentiment de bien-
être. C’est le plaisir qui résulte de l’accomplissement de ce qu’on désire ou tout simplement
des choses qu’on juge souhaitables. Il s’agit donc d’un ressenti émotionnel.
Pour Claude Levy-Leboyer(2002) la satisfaction est un état émotionnel qui résulte de la
correspondance entre ce que la personne attend de son travail et ce qu’elle espère en retirer.
Alors que la motivation est un processus qui fait naître l’effort pour atteindre un objectif et
qui relance l’effort jusqu’à ce que l’objectif soit atteint.
Il est à noter que la satisfaction est un indicateur de la motivation. Elle n’est pas la cause de
motivation.
C. Les théories de la motivation
Chacun des auteurs a défini la motivation au travail de sa manière, dans ce contexte nous
pouvons citer quelques auteurs tels que :
13
1. Abraham Maslow
Cet auteur appartient à la théorie des relations humaines qui avance la nécessité de se
préoccuper des besoins psychologiques et sociologiques des employés. Il est donc parmi les
théoriciens qui vont tenter de rendre à l’organisation un visage humain, d’où selon lui la
motivation est conçue comme étant un moyen de satisfaction de ces besoins.
Il a établi sa célèbre hiérarchie des besoins à cinq niveaux à savoir :
Les besoins physiologiques : incluent la faim, la soif et le désir d’échapper aux douleurs.
Les besoins de sécurité : c’est-à-dire avoir un environnement personnel ainsi que
professionnel stable, sans anxiété ni crise.
Les besoins d’appartenance : avoir le sentiment d’appartenance à un groupe (exemples :
famille, amis, collègues etc.).
Les besoins d’estime : avoir de la confiance en soi et envers les autres, se respecter et être
respecter par les autres en plus qu’être reconnu suite à la réussite.
Les besoins de réalisation de soi : avoir la volonté de se développer.
Maslow observe que l’individu cherche à satisfaire ces besoins à un ordre de priorité
croissante.
Pour lui, lorsqu’un besoin précédent n’est plus satisfait, il redevient prioritaire.
Donc une fois l’employé perçoit l’organisation comme un lieu de satisfaction de ses besoins il
va être incité à fournir un effort soutenu, et s’il a satisfait ses besoins il va se sentir motivé et
donc il va produire de plus.
14
Motivation=absence d’insatisfaction+satisfaction
Il a distingué deux catégories de facteurs en milieu de travail tels que les facteurs de
satisfaction et les facteurs d’insatisfaction et pour lui ces facteurs sont totalement différents et
agissent de manière indépendante.
« Les facteurs d’insatisfaction » sont relatifs aux conditions de travail appelé aussi
« facteurs d’hygiène ». Ils poussent l’individu à agir sans véritable motivation. Ils sont
nécessaires pour le bon équilibre mental de l’individu. Parmi ces facteurs nous avons :
Le salaire
Les conditions de travail
La sécurité au travail
Le statut
Selon Herzberg ces facteurs doivent avoir un minimum de base.
En ce que concernent les « facteurs de satisfaction » ils sont relatifs à l’épanouissement de
l’individu dans son travail. Ces facteurs incitent l’individu à faire des efforts pour satisfaire
les besoins auxquels ils correspondent. Nous pouvons citer comme facteurs de satisfaction
Réalisation de soi
La reconnaissance
L’évolution de carrière
L’autonomie
La responsabilité
La théorie bi-factorielle de Herzberg affirme également que la motivation ne peut pas
provenir uniquement de l’élimination des facteurs d’insatisfaction, mais elle est suscitée par la
recherche d’une satisfaction optimale de certains besoins.
15
Figure 3 : La théorie bi-factorielle de Herzberg
D. Les formes de la motivation
La théorie d’autodétermination fait la distinction entre quatre types de la motivation au travail
qui varient selon leur degré d’autodétermination. Elles peuvent se présenter comme suit :
1. La motivation intrinsèque
C’est le type le plus autodéterminé.il représente le fait d’accomplir une ou plusieurs tâches par
intérêt, plaisir ou même satisfaction. Nous pouvons distinguer trois formes de la motivation
intrinsèque telles que :
Motivation intrinsèque aux stimulations : le salarié est motivé grâce aux sensations
fortes qu’il éprouve dans ses activités professionnelles.
Motivation intrinsèque à la connaissance : en effectuant ses activités l’employé a le
plaisir d’apprendre de nouvelles choses.
Motivation intrinsèque à l’accomplissement : le travailleur a le sentiment de relever des
défis.
2. La motivation identifiée
Ce type de motivation se caractérise par des tâches qui sont réalisées par conviction
personnelle car elles sont jugées comme importantes ou encore elles correspondent aux
valeurs du travailleur.
Elles sont choisies par lui donc il est important de les réaliser.
16
Les employés ayant un niveau élevé de ce type de motivation avanceront que leur travail leur
permet d’atteindre leurs objectifs.
Ces deux types de motivation tels que la motivation intrinsèque et la motivation identifiée
appartiennent à la motivation autonome.
3. La motivation introjectée
Le salarié cherche à éviter les punitions internes et à être récompenser. Il travaille pour ne pas
perdre son réputation et pour qu’il soit le meilleur dans son domaine pour se sentir bien.
Donc, son estime de soi contingente à sa performance en travail.
4. La motivation extrinsèque
C’est le type le moins autodéterminé. Le salarié est en recherche de salaire, d’avantages
sociaux et d’un certain niveau de vie. Il est aussi entrain de rechercher des récompenses
externes et d’éviter les punitions comme par exemple la mise à pied. Donc, il est entrain
d’occuper son emploi pour la sécurité financière qu’il l’apporte. Cette motivation extrinsèque
répond à la fonction économique du travail.
Ces deux derniers types tels que la motivation introjectée et la motivation extrinsèque
appartiennent à la motivation contrôlée.
Selon Motowidlo (2003, p39) la performance de l’individu au travail est définie comme « la
valeur totale attendue par l’organisation des épisodes de comportements discrets qu’exerce un
individu pendant une période de temps donnée »
Motowidlo et Borman (1993) ont proposé de faire la distinction entre la performance dans la
tâche qui concerne l’ensemble des activités de travail traditionnellement décrites dans les
référentiels d’emplois et la performance contextuelle qui sert à évaluer les comportements des
17
individus qui contribuent à l’efficacité de l’organisation par leurs effets sur le contexte
psychologique, organisationnel et social du travail.
2. La performance contextuelle
Plusieurs auteurs ont démontré qu’il y a une différence entre les comportements hors rôle et
les comportements au travail. Or, ces derniers sont attendus de l’employé.
18
il s’agit de donner le meilleur de soi pour l’atteindre. Etre performant, c’est réaliser un projet
de manière telle que vous dépassez le niveau où vous vous situiez précédemment. Dans tous
les cas, il s’agit donc de poser un objectif valable et de tout faire pour l’atteindre.»
Ces deux auteurs ont proposé une équation fondamentale de la performance à savoir:
Performance = compétence x motivation x détermination des objectifs
Nous pouvons conclure que la performance résulte d’une combinaison de ces facteurs.
Après avoir défini la performance nous allons présenter l’impact de la motivation sur la
performance.
19
ces performances génère des récompenses intrinsèques et extrinsèques, un sentiment de
satisfaction ou d’insatisfaction va s’apparaître.
Plus que la théorie des attentes nous pouvons s’appuyer sur la théorie de la fixation des
objectifs qui énonce les différentes conditions de définition des objectifs qui conduisent à la
motivation puis à la performance au travail.
Mitchell et Daniels(2003) ajoutent que la fixation des objectifs montre des liens positifs à la
fois avec la performance individuelle, du groupe et organisationnelle.
William James qui est un psychologue (université Harvard) a prouvé que les travailleurs
pouvaient protéger leurs emplois en fournissant juste de 20% à 30% de leurs capacités, tandis
que les employés très motivés peuvent travailler à environ de 80% 90% de leurs capacités et
donc de leurs performances.
Bien que le salaire présente une source de motivation pour certains employés, l’élaboration
d’une meilleure politique de rémunération va influencer positivement la performance de ces
employés. Or, une meilleure politique de rémunération va satisfaire les besoins des employés
et une fois leurs besoins sont satisfaits ils vont être motivés et donc plus performants. Nous
revenons alors à la pyramide des besoins de Maslow.
La motivation par la formation aussi peut améliorer la performance, or, grâce à la formation
les employés peuvent développer leurs compétences, ce qui représente une source de
motivation pour certains employés.
De même, certains employés s’investissent plus dans leur travail lorsqu’ils ressentent une
certaine sécurité de leur emploi. Un collaborateur qui sait que son entreprise tient à le garder,
et qui croit en l’avenir de son poste, sera plus motivé dans son travail et donc plus performant.
Même si la motivation a un impact positif sur la performance, mais la relation entre ces deux
concepts est bien plus compliquée, d’où nous pouvons trouver des personnes motivés et
performants, et, inversement, des individus non motivés et peu performants, mais aussi des
individus non motivés et performants, voire des individus motivés et non performants.
Nous pouvons conclure enfin que la performance résulte d’un effet de système, elle n’est pas
cohérée strictement à la motivation mais plutôt elle résulte de la cohérence entre trois
éléments en interaction qui forment système entre eux : l’organisation, la compétence et la
motivation.
Conclusion
Nous avons constaté que la motivation se diffère d’un employé à un autre selon les théories
proposées par les différents auteurs. Tout au long de ce chapitre nous avons clarifié que la
20
motivation aussi et est un terme voisin de la satisfaction dont chacun a sa propre signification
et qu’elles sont des outils dont l’entreprise les utilise de nos jours. Ainsi, nous avons défini la
performance et enfin nous avons expliqué qu’il y a un impact de la motivation des employés
sur la performance au travail.
Introduction
Pour répondre à notre question de recherche, nous avons devisé notre chapitre en trois parties.
Nous allons en premier lieu présenter notre méthode d’investigation ensuite nous allons
analyser et interpréter les résultats obtenus et enfin nous allons proposer quelques
recommandations pratiques au responsable pour susciter la motivation de son personnel afin
d’atteindre la performance au travail
I. Méthodologie de recherche
Pour atteindre notre objectif de recherche qui consiste à expliquer l’impact de la motivation
sur la performance au travail, nous nous sommes basées sur un questionnaire comme outil de
collecte des données. Ce questionnaire est composé de dix questions concernant la motivation
au travail et son impact sur la performance des travailleurs. La population cible de cette
enquête est les agents d’accueil et les caissiers (ers) de la STEG. Sept personnes ont répondu à
ce questionnaire.
21
II. Analyse et interprétations des résultats
A. La population cible
Les femmes qui ont répondu à ce questionnaire représentent 43% tandis que les hommes
représentent 57%.
B. Post occupé
Parmi ceux qui ont répondu à ce questionnaire 57% occupe le poste d’un caissier ou une
caissière alors que les agents d’accueil représentent que 43%.
C. L’ancienneté
22
7% réalise ce travail durant une période entre 3 ans et 5 ans.
43% font ce travail depuis plus que 5 ans.
Alors est ce que cette ancienneté est due au choix ou par obligation ?
D. Choix et obligation
Nous pouvons conclure que 57% des travailleurs qui ont répondu à ce questionnaire
exercent ce travail par obligation et seulement 43% par choix.
Alors que pensent-ils ces travailleurs concernant l’impact de la motivation sur leur
performance au travail ?
Tous les travailleurs affirment que la motivation au travail a un impact sur leur
performance professionnelle. Donc ces employés sont-ils satisfaits du programme de
motivation au sein de leur établissement ?
23
F. Niveau de satisfaction des employés du programme de la motivation
57% des employés sont motivés lorsqu’ils obtiennent un salaire motivant. Ce type de
motivation est appelé motivation extrinsèque.
14% des travailleurs s’intéressent aux conditions de travail, or ils se sentent motivés
quand ils sont dans un environnement de travail favorable.
29% affirment qu’ils sont motivés lorsqu’ils développent des nouvelles compétences
en exerçant leurs activités. Nous appelons ce type de motivation la motivation
intrinsèque à la connaissance.
24
Tous les employés pensent qu’il est important d’avoir un retour sur l’appréciation de
leurs supérieurs hiérarchiques par rapport à leur performance au travail. Ceci peut être
une source de motivation pour eux.
En parlant des 29% des employés qui ne sont pas satisfaits du programme de la
motivation au sein de leur établissement, nous pouvons distinguer qu’il y a plusieurs
rasions de démotivation or :
43% ne sont pas motivés suite à la surcharge de travail.
43% des autres employés sont démotivés à cause du stress.
Les autres 14% agents ne sont pas motivés suite à la rémunération et les avantages
financiers, or, ils ne sentent pas satisfait du système de rémunération.
25
I. Départ volontaire du personnel
Même si ces travailleurs sont motivés, mais ils ont tendance à quitter leurs emplois
pour différents raisons, or :
43% affirment qu’ils vont quitter leur travail lorsqu’il existe une dégradation au
niveau de l’ambiance au travail d’où ces travailleurs s’intéressent aux conditions du
travail ils veulent être à l’aise dans leur travail.
43% sont aptes à quitter leur lieu de travail s’il n’existe aucune perspective
d’évolution dans la carrière. Nous parlons alors de l’immobilisme.
14% vont changer leur poste lorsqu’il y a une proposition pour un autre poste plus
intéressant. Ces travailleurs s’intéressent généralement aux défis au travail.
La STEG doit susciter la motivation de ses agents en mettant en place de nouvelles pratiques
ressources humaine. Elle doit:
26
toute la journée sur ces chaises, et multiplier des espaces d’échange commun tel que
par exemple des buvettes ou bien mettre à leur disposition des machines à café.
Etre à l’écoute des agents pour mieux comprendre leurs besoins et faire un retour sur
leur travail puisqu’ils ont besoin d’être valorisés et encouragés.
Investir dans les agents c’est-à-dire leurs faire bénéficier des actions de formation qui
leurs permettent de développer des nouvelles compétences, d’où la motivation au
travail passe on outre par la connaissance. C’est un moyen de rendre les salariés plus
performants.
Responsabiliser les travailleurs puisque certains employés aiment les défis au travail.
Revoir la politique salariale car cette politique est une source de motivation pour
certains travailleurs.
Mettre en place un système d’évolution pour éviter le turn over des employés qui
n’aiment pas l’immobilisme.
Renforcer la communication et la collaboration entre les employés, par le team
building par exemple, pour éviter la dégradation de l’ambiance au travail.
Accorder une autre pause plus que la pause de déjeuner pour diminuer le stress et le
surcharges de travail et permet au employés de se retrouver. Nous pouvons faire le
52/17, selon DESKTIME qui est une application de productivité, les employés les plus
performants sont ceux qui travaillent 52 minutes puis ils prennent une pause de 17
minutes.
Conclusion
Au cours de chapitre nous avons d’abord présenté la méthodologie de l’enquête que nous
avons mené au sein de la STEG. Ensuite, nous avons analysé et interprété les résultats obtenus
de notre questionnaire. Et enfin, nous avons formulé certaines suggestions pour renforcer la
motivation des employés de la STEG et par la suite leurs performances.
27
Conclusion générale
L’objet de notre travail est d’identifier l’intérêt de la motivation du personnel ainsi que
d’identifier la performance et étudier s’il existe une relation entre ces deux concepts ou
pas. Donc, après avoir traité la partie théorique nous avons constaté que motiver les
employés n’est pas une tâche facile, or, la motivation est une source pour les travailleurs
pour mieux faire leur travail et être plus performants et efficaces. Alors, la motivation
des travailleurs est très importante pour chaque entreprise car elle peut conduire à une
croissance positive de sa performance. De même, la motivation peut aider l’employé lui-
même par l’atteinte de ses objectifs personnels et une fois ses objectifs sont atteints et ses
besoins sont satisfaits il va automatiquement atteindre l’objectif principal de
l’organisation qui est la performance, en devenant plus efficace et performant. Donc il y
a une relation entre motivation et performance, d’où le niveau d’efficacité d’un employé
n’est pas basé seulement sur ses capacités et ses qualifications mais aussi sur son niveau
de motivation or un employé doit avoir un équilibre entre la capacité à exécuter la tâche
qui lui est confié et sa volonté de vouloir l’exécuter.
C’est dans ce cadre que nous avons mené une enquête par questionnaire au sein de la
STEG dont le but est d’étudier l’impact de la motivation sur la performance.
Nous avons analysé les résultats obtenus. Cette analyse nous a permis de dégager les
points forts et les points faibles de la société ;
Nous avons remarqué qu’il y a des insuffisances, nous avons ainsi proposé des
recommandations, d’où, l’établissement doit être à l’écoute de ses employés pour mieux
comprendre leurs attentes. La STEG doit améliorer ses conditions de travail aussi et
revoir sa politique salariale.
Nous avons constaté que tous les agents affirment que la motivation a un impact sur la
performance mais aussi qu’ils ne sont pas tous motivés au sein de la STEG.
28
Et donc pour conclure, il faut savoir qu’il n y a pas une seule méthode de motivation
dont il faut être flexible et faire attention à la différence des comportements des salariés
d’où il est nécessaire de comprendre leurs besoins pour présenter une meilleure
motivation, car enfin de compte ceci va avoir un impact très important sur la
performance au travail.
29
Webographie
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00542732/document
https://d1wqtxts1xzle7.cloudfront.net/47784311/performance_travail-with-cover-page-
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https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00542732/document
30
Table des matières :
A. Historique de la STEG__________________________________________________3
E. L’organigramme de la STEG____________________________________________7
I. La motivation__________________________________________________________13
A. Définitions de la motivation_____________________________________________13
1. Robert Francés_______________________________________________________13
2. Claude Levy-Leboyer_________________________________________________13
3. Louis Bergeron______________________________________________________14
31
3. La motivation introjectée______________________________________________18
4. La motivation extrinsèque______________________________________________18
A. Définition____________________________________________________________19
1. La performance dans la tâche___________________________________________19
2. La performance contextuelle____________________________________________20
3. La performance dans l’entreprise liée aux méthodes de management____________20
4. La performance dans l’entreprise liée aux objectifs fixés______________________20
I. Méthodologie de recherche_______________________________________________23
A. La population cible____________________________________________________23
B. Post occupé__________________________________________________________23
C. L’ancienneté_________________________________________________________24
D. Choix et obligation____________________________________________________24
32
Liste des figures :
33
Annexe
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36