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On distingue deux types d’enveloppes :
Les enveloppes horizontales ou les toitures : systèmes de
couvertures.
Les enveloppes verticales : systèmes de bardages.
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Les pannes et les lisses sont souvent formées à partir de profilés
galvanisés, laminés à froid, à section en Z ou en C, qui s'appuient sur
l’ossature principale.
Des profilés laminés à chaud peuvent être utilisés pour les pannes et
les lisses, en particulier dans le cas de bardage et de couverture de
grande portée (ce qui conduit à des charges plus importantes) et aussi
lorsqu'il est nécessaire de suspendre des charges significatives à la
toiture.
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Solutions pour l'assemblage panne sur traverse
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les lisses sont des poutres horizontales qui ont pour fonction de
supporter les éléments de bardage et de transmettre aux poteaux et
montants les surcharges de vent s’appliquant sur la surface du bardage.
Les lisses peuvent servir aussi de barres de contre-flambement aux
poteaux.
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Quelques types de systèmes porteurs
Traverses constituées de
- profilés laminés,
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Exemple de fabrication des poutres alvéolaires
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Lorsque la portée augmente, des fermes à treillis peuvent être
adoptées.
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Exemple de ferme à treillis
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Shed : Disposition inclinée des pannes (une extrémité repose sur la
membrure inférieure d’un treillis et l’autre sur la membrure supérieure
du treillis suivant)
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Structures plissées : Remplacement des barres des treillis par des
tôles profilées.
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Structures cintrées ou à arcs
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Exemple de poutres cintrées
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Système « parapluie » :
Système haubané :
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Portiques avec traverses à âme pleine
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Pour les grands bâtiments, il est généralement plus économique de
les diviser en travées de 20 à 30 m, à condition que la présence de
poteaux intermédiaires ne nuise pas à l'exploitation du bâtiment.
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Mise en place des acrotères qui servent à masquer la forme en
pente de la toiture du bâtiment.
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L'emploi de poutres alvéolaires visibles de l'extérieur.
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Les innovations au niveau des assemblages permettent de renforcer
l'esthétique du bâtiment.
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Portiques à toiture en pente
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Un portique symétrique à une travée se présente typiquement
comme suit :
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L'utilisation de renforts au droit des jarrets et du faîtage permet à la
fois de réduire la hauteur nécessaire de la traverse et d'obtenir un
assemblage encastré efficace.
Le renfort est souvent découpé dans un profilé de mêmes
dimensions que la traverse.
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Poutres sablières
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Poutre sablière
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Techniques d’installation
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Systèmes statiques
Les liaisons des différents éléments entre eux ou avec les fondations
sont modélisées par une liaison articulée (rotule) ou une liaison rigide
(encastrement).
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Articulation en Degré
pied de poteau Système statique d’hyperstaticité
-1
+1
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Encastrement en Degré
pied de poteau Système statique d’hyperstaticité
+1
+2
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Encastrement en Degré
pied de poteau Système statique d’hyperstaticité
+3
+3
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L’hyperstaticité d’une structure a pour conséquences :
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Le choix de l’hyperstaticité de la structure et de l’emplacement des
articulations ou des encastrements a une influence considérable sur la
répartition des moments de flexion et sur la déformée.
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Quelques détails de construction :
Les assemblages
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Les pieds des poteaux
a) Articulation
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Les pieds des poteaux
b) Encastrement
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Liaison poutre-poteau
a) Articulation
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Liaison poutre-poteau
b) Encastrement
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(Joint de poutre) Liaison poutre-poutre
a) Articulation
b) Encastrement
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Faîtage traverse
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Portiques avec fermes à treillis
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Les poutres à treillis à deux membrures sont analogues aux poutres
à âme pleine en I : les semelles sont remplacées par les membrures et
l’âme est remplacée par les barres de treillis (diagonales et
éventuellement montants).
Les membrures (tout comme les semelles) reprennent le moment
de flexion.
Les barres de treillis (tout comme l’âme) reprennent l’effort
tranchant.
Dans une ferme à treillis, les nœuds sont assimilés à des rotules.
Les charges agissent aux nœuds. Les axes des membrures, montants et
diagonales sont concourants.
Les poutres à treillis sont plus légères que les poutres à âme pleine
de même hauteur et de même résistance, mais leur coût de fabrication
est plus élevé.
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Elles ne sont économiques que pour des grandes portées et
moments de flexion élevés.
Elles sont parfois adoptées pour des raisons architecturales (par
exemple pour rechercher finesse et transparence dans une structure de
verrière).
La stabilité au feu est plus facilement obtenue avec une poutre à âme
pleine qu’avec une poutre à treillis.
L'inclinaison du toit est normalement choisie entre 1:16 ou 1:10, en
fonction du type de toiture. Une inclinaison inférieure à 1:16 est à
utiliser avec prudence (en effet, la flèche diminue l'inclinaison et si la
pente réelle du toit devient trop faible, il y a un risque que l'eau ne
s'écoule pas correctement et qu'il se produise une accumulation d'eau).
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Le poids de la membrure comprimée d'un treillis habituel représente
environ 50% du poids total, celui de la membrure tendue environ 30%
et les diagonales et montants environ 20%. Ceci signifie que les
membrures en compression doivent être optimisées en premier lieu.
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Classification des fermes à treillis
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Selon la disposition des barres
Autres types
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Pour obtenir une estimation grossière de la hauteur de coupe à retenir pour une
poutre à treillis à deux versants, il est recommandé d'observer le rapport suivant :
pour une inclinaison de toit de 1:16, H = L/25 – L/30 et pour une inclinaison de
1:10 H = L/35 to L/40 où H correspond à la hauteur au niveau de l'appui. Pour les
poutres à treillis à membrures parallèles, le rapport est d'environ H = L/20.
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Quelques variantes usuelles de fermes à treillis
(les dimensions sont données à titre indicatif)
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Les membrures
Sections utilisées :
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Les diagonales et les montants
Sections utilisées :
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Pour garantir une fabrication rationnelle, les profilés les plus
rentables pour les poutres à treillis sont généralement des profilés en C
ou des cornières. Un autre profilé lui aussi fréquemment utilisé est un
profil creux rectangulaire (RHS).
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Lorsque les membrures sont sollicitées par des charges entre les
nœuds d’assemblage des treillis, ce qui génèrent des moments de
flexion, un profilé en I peut s’avérer être la meilleure solution.
Les nœuds
Lors du dimensionnement des poutres à treillis, il est important que
le projeteur étudie les nœuds dès le début de son travail.
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Les poteaux des portiques
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Profils à section variable
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Profils composés
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Exemple d’ossature à treillis utilisant des poteaux à treillis
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Structures spatiales
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Objectifs : utiliser des nœuds simples et efficaces pour garantir le
bon fonctionnement du système. La conception du nœud doit
permettre de lier mécaniquement les barres tout en respectant leur
continuité directionnelle et la convergence des efforts en un point de
manière à éviter l’apparition des efforts parasites.
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Les nappes réticulées cylindriques
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Quelques règles empiriques de
prédimensionnement
Panne continue de toiture en profilé laminé h ≅ l/40
Panne continue de toiture en profil formé à froid h ≅ l/30
Lisse continue de façade en profilé laminé h ≅ l/40
Traverse de portique en profilé laminé h ≅ l/30
Traverse de portique en profil composé à âme pleine h ≅ l/15 à l/20
Ferme à treillis de hauteur constante h ≅ l/12
Ferme à treillis de forme triangulaire h ≅ l/4 à l/6
Poteau de portique en profilé laminé encastré à la traverse Profilé HE de même aire
de section que la traverse
Poteau de portique en profilé laminé bi-articulé Profilé HE d’élancement
λ=lf/i≤
≤50
Diagonale de contreventement triangulé Profil d’élancement
λ=lf/i≤≤250
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Systèmes de contreventements
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Les contreventements sont des éléments stabilisateurs qui
permettent à la structure de résister aux force horizontales en les
transférant jusqu’aux fondations. Ils contribuent aussi à la limitation
des déformations et à l’augmentation de la stabilité de la structure et de
ses éléments.
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Cheminement des charges verticales
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Vent sur long-pan
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Vent sur pignon
1) Les éléments de bardage reprennent la pression du vent en
fléchissant et chargent avec leurs réactions les lisses de pignon qui à
leur tour transmettent leurs réactions aux potelets.
2) L’appui inférieur du potelet est sur la fondation. L’appui supérieur
est assuré par une panne qui dépasse la traverse du portique et qui fait
partie du contreventement transversal de toiture. Les pannes
transmettent donc les réactions des potelets par compression dans le
contreventement transversal.
3) Le contreventement transversal de toiture, soumis aux charges
provenant des pannes, est une poutre à treillis sur deux appuis. Ces
appuis sont réalisés par les deux contreventements verticaux de façade
long-pan (appelés aussi palées de stabilité).
4) Les contreventements verticaux de long-pan, qui travaillent comme
des poutres à treillis consoles, transmettent les réactions d’appui du
contreventement de toiture aux fondations 99
Vent sur pignon
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Conception du système de contreventement
Le système de contreventement doit être conçu dés la phase d’avant-
projet avant tout calcul et toute vérification.
Le poids des contreventements est généralement négligeable par
rapport à celui des éléments porteurs principaux de la structure.
Le choix d’une conception d’un système de contreventement est
généralement dicté par des conditions d’utilisation de l’ouvrage
(ouvertures, portes, couloirs, vitrages …), des contraintes
architecturales, des critères économiques ...
Cas des constructions de grandes longueurs : Attention aux
déplacements imposés dus aux effets thermiques (ou aux effets du fluage et du
retrait du béton dans le cas des constructions mixtes). Les dilatations empêchées
dans le cas d’une structure fortement contreventée créent des efforts
hyperstatiques très importants (exemple de solution : joints de
dilatation quand c’est possible). 101
Dispositions des contreventements
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Quelques exemples
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Même solution avec doublement
de contreventement de toiture.
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Le vent longitudinal est équilibré par un
seul contreventement de long pan. Les
conditions d’équilibre sont respectées car
le couple créé par l’excentricité de la force
due au vent par rapport à ce
contreventement est équilibré par les
réactions perpendiculaires des deux
contreventements de pignon.
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Bien que comportant un
contreventement de toiture
jouant simultanément le rôle de
contreventements longitudinal et
transversal, cette solution est
instable car les lignes d’action
des forces sont concourantes en
un seul point.
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- Le contreventement transversal se situe à proximité de la travée
centrale.
- Cette disposition est préférable car elle permet une libre dilatation
thermique de part et d’autre de la travée rigide.
- Il faut que les charges provenant des poteaux de pignon soient
transmises sur la longueur de la toiture jusqu'à la travée contreventée.
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Lorsque les ossatures d'extrémité sont constituées de portiques il est
inutile de prévoir un contreventement en pignon.
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Lorsqu’on ne peut pas utiliser des systèmes à contreventement par
triangulation, une bonne solution consiste à utiliser un portique de
stabilité à la place.
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1 contreventement de toiture + 2 contreventements de façade ⇒
Les pannes et les lisses doivent être capables de transférer des efforts
de compression en cas de vent arrière.
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2 × (1 contreventement de toiture + 2 contreventements de façade) de
part et d’autre ⇒
Le système de contreventement est capable de reprendre toutes les
charges horizontales et les pannes et les lisses ne participent pas.
Mais attention dans certains cas une telle disposition peut engendrer
des problèmes liés à la dilatation thermique.
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Contreventements selon l’EC3
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Lorsque la classification de l'ossature comme contreventée est
justifiée, il est possible d'analyser l'ossature et le système de
contreventement séparément de la façon suivante :
• L'ossature sans système de contreventement peut être traitée
comme totalement appuyée latéralement et comme devant
supporter l'action des charges verticales uniquement.
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S'il n'existe aucun système de contreventement: l'ossature est dite
non contreventée.
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Les joints dans les constructions métalliques
- joints de dilatation
- joints de rupture
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Les joints de rupture permettent les déformations différentielles
des parties de bâtiment qui sont de hauteur ou de forme différentes et
limitent l'effet des tassements différentiels des fondations.
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Pour les bâtiments de grande longueur, il est recommandé de ne
prévoir qu'un seul contreventement vertical au milieu des longs pans,
permettant ainsi la dilatation dans les deux directions vers les extrémités
du bâtiment.
Recommandé
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1ère solution possible avec présence de joint :
double portique au droit du joint de dilatation
Zoom au niveau du double portique au droit
du joint de dilatation (transparent suivant)
- Coûts élevés.
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2ème solution possible avec présence de joint :
assemblage avec trous oblongs
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Avantages :
- Economie de matériaux.
- Fabrication simple.
- Faibles coûts.
- Possibilité d'insérer une plaque en acier inoxydable entre deux feuilles
de PTFE (par exemple Téflon), et entre deux composants de la
structure pour assurer un meilleur glissement.
Inconvénients :
- Solution limitée à de petits déplacements.
- Réglage délicat sur le chantier de la position initiale des boulons dans
les trous oblongs.
- Non recommandé en zone sismique.
Au droit des joints de dilatation, il est important d’étudier plus
particulièrement le bardage et la toiture afin d'éviter la pénétration
d'eau et d’optimiser l'étanchéité à l'air.
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Autres solutions possibles avec présence de joint :
utilisation d’appuis spéciaux
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Références bibliographiques
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