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Finance
d’entreprise
3e édition
Ü L’essentiel du cours
Ü Exercices corrigés
Ü Cas de synthèse
Georges Legros
© Dunod, 2014
©©Dunod,
Dunod,2014
2018
5 rue Laromiguière, 75005 Paris
511rue
rueLaromiguière, 75005Malakoff
Paul Bert, 92240
www.dunod.com Paris
www.dunod.com
ISBN
ISBN 978-2-10-077493-7
978-2-10-070528-9
ISBN 978-2-10-070528-9
Partie 1
La gestion financière
1 La stratégie d’investissement 3
1.1 L’analyse des investissements 3
1.2 Les critères de choix des investissements 13
1.3 L’investissement dans un contexte d’incertitude 21
Points-clés 29
Exercices 30
Solutions 45
2 La politique de financement 63
2.1 Les moyens de financement des investissements 63
2.2 Le choix des modes de financement 70
2.3 Le plan de financement 76
2.4 L’évaluation par la méthode des discounted
cash flows 80
Points-clés 85
Exercices 86
Solutions 100
Partie 2
L’analyse financière
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l’examen.
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avec :
E (RA) = Coût des fonds propres associés au projet A
Rs = Taux sans risque
E (RM) = Taux de rendement espéré du marché « actions »
βA = Mesure du risque systématique du projet A
[E (RM) - Rs] βA = Prime de risque économique spécifique au projet A
La gestion
financière
dépasse le taux de rémunération des prêteurs de fonds).
Cependant, selon les mêmes phénomènes et du fait de la fixité du taux
de rémunération des prêteurs de fonds, la variabilité de la rentabilité
des capitaux propres aux évolutions de la rentabilité économique sera
d’autant plus grande que les dettes financières seront élevées au regard
des capitaux propres.
1
Ainsi, nous posons une prime de risque financier selon la formule sui-
vante :
[E (RM) - Rs] bA × D/C × 2/3
avec :
D = Les dettes financières de la société exprimées de préférence en
valeurs de marché
C = Les capitaux propres de la société exprimés de préférence en valeurs
de marché
2/3 = Dans le cadre d’un taux d’imposition des bénéfices de 1/3
Pour calculer le bêta (b) d’un projet, nous assimilons son comportement
en termes de risque à la variabilité d’une catégorie d’actions aux évolu-
tions du marché financier.
Nous procédons donc par similitude de comportement en utilisant le
bêta d’un titre sur le marché. Cette assimilation de la variabilité propre
à un projet de la société X à la variabilité propre au titre de la société Y
permet d’intégrer l’idée que le risque lié à un projet dans une entreprise
ne correspond pas au risque de l’entreprise dans son ensemble et que
les actionnaires revendiqueront une rémunération analogue à celle qu’il
pourrait obtenir sur le marché pour un même niveau de risque.
De cette façon, nous calculons un taux de rémunération des fonds propres
plus qu’un coût des fonds propres. Pour passer de l’un à l’autre, il faudra
ajouter les frais d’émission des titres évalués souvent forfaitairement.
Cette analyse se fonde sur les possibilités d’arbitrage des actionnaires sur les
marchés financiers. Avec un coût de la dette financière inférieur au coût des
fonds propres, une société n’obtiendra pas systématiquement une diminution du
coût du capital risqué en s’endettant au-delà, puisque à toute augmentation des
dettes correspond une augmentation de la prime de risque financier, donc du
coût des fonds propres.
b) La nature de l’investissement
L’investissement est un bien durable dans l’entreprise non consommé
par un cycle d’exploitation. Un investissement est une immobilisation
de capitaux pour une longue période en vue d’avantages ou de gains
ultérieurs incertains.
L’entreprise investissant fait un ensemble de décaissements qui peuvent
s’échelonner sur plusieurs années acquérant ainsi des actifs dont l’ex-
ploitation permettra de récupérer la mise de fonds et de réaliser un
rendement minimal sur les capitaux investis.
Les actifs ne sont pas achetés en vue d’une revente, mais pour les
utiliser.
Dans la plupart des cas, un investissement est irréversible. Une fois réa-
lisé, il est difficile de revenir en arrière.
L’interdépendance des projets peut se situer aussi bien au niveau des
actifs immobilisés qu’au niveau des revenus et coûts d’exploitation
attendus.
➤➤ Les investissements mutuellement exclusifs. Ce sont des investis-
sements tels que l’acceptation de l’un entraîne automatiquement le
rejet de l’autre.
➤➤ Les investissements concurrents. Les investissements coexistent
dans l’entreprise. Un investissement est concurrent à un autre s’il en
réduit la rentabilité. Son acceptation n’aboutit pas nécessairement au
rejet de l’autre mais en affecte négativement la rentabilité.
➤➤ Les investissements indépendants. Deux investissements sont
indépendants si l’adoption de l’un n’entraîne aucun effet sur l’autre
et réciproquement.
➤➤ Les investissements complémentaires. Un investissement est com-
plémentaire à un autre s’il permet d’en augmenter la rentabilité.
L’investissement complémentaire peut être réalisé en même temps
que l’investissement qu’il complète ou ultérieurement.
Traditionnellement, nous opposons les investissements de pure innova-
tion aux investissements de remplacement à l’identique.
Les premiers engendrent de nouveaux BFRE, les seconds ne modifient
pas sensiblement les besoins issus du cycle d’exploitation.
Au-delà de ces catégories, nous pouvons présenter le classement suivant :
➤➤ Les nouveaux produits. Il s’agit d’investissements réalisés en vue
de développer de nouveaux produits. L’investissement présente plus
de risque et il convient de les sélectionner sévèrement ;
➤➤ Les nouveaux marchés. Les investissements visant à développer des
marchés nouveaux présentent moins de risque que les précédents.
La gestion
financière
cises de coûts. La connaissance d’un premier marché est une aide à
l’élargissement de la clientèle ;
➤➤ Les améliorations de la qualité. Ces projets visent à augmenter la
longévité ou les performances des produits de l’entreprise ;
➤➤ Les réductions de coûts. Les investissements visant à réaliser des
réductions de coûts sont généralement moins risqués que les précé-
dents. Ils sont sans effets sur la demande. Ils visent à réduire les frais
1
d’exploitation ;
➤➤ Les remplacements. Il s’agit de remplacer un équipement devenu
vétuste ou obsolète par suite d’une innovation technologique. Les
projets de remplacement n’ont pas d’effet sur le chiffre d’affaires.
Les capitaux sont immobilisés en vue d’avantages ou de gains futurs.
Les revenus nets doivent l’emporter sur le montant investi. La décision
de se lancer dans un projet est fonction d’une comparaison entre les
montants à investir et les gains espérés. Au moment de la décision d’in-
vestissement, ni les avantages ni les coûts ne sont connus avec certitude.
Le montant de l’investissement est plus facile à estimer que les reve-
nus à en retirer. Si les décaissements nécessaires à la réalisation de
l’investissement sont échelonnés la certitude disparaît. Des dépenses
imprévues sont susceptibles de se présenter, les décaissements effectifs
peuvent être différents des montants prévus. Des conditions atmos-
phériques inhabituelles, une variation des taux de change, une grève
peuvent engendrer des écarts entre prévision et réalité.
Toutefois, l’incertitude quant aux gains est encore plus grande. L’entre-
prise maîtrise mieux ses coûts que ses ventes. La demande des produits
de l’entreprise dépend de la concurrence, de la conjoncture économique.
La durée de vie du produit est incertaine. Les frais d’exploitation sont
davantage prévisibles sans pouvoir être connus avec certitude.
La gestion
financière
Excédent brut d’exploitation
D ± BFRE
- IS exploitation
= FTE
1
Ces calculs ne tiennent pas compte des coûts associés au mode de finan-
cement. L’impôt sur les sociétés d’exploitation se calcule en appliquant
le taux normal d’imposition des sociétés au résultat d’exploitation défini
comme la différence entre l’EBE et les dotations aux amortissements.
Dans le cadre d’un résultat imposable d’exploitation négatif, nous dis-
tinguons trois situations au regard de ce déficit :
−− le bénéfice global de l’entreprise réalisé par ailleurs est supérieur,
d’où une économie d’impôt sur l’exercice considéré ;
−− l’entreprise est globalement déficitaire d’où une gestion des
reports déficitaires ;
−− le bénéfice global de l’entreprise réalisé par ailleurs est inférieur
d’où une économie d’impôt et un report déficitaire.
La pratique des amortissements éloigne le bénéfice du flux monétaire.
En effet, la comptabilité répartit la charge sur la durée de vie du bien
immobilisé alors que le décaissement a lieu dans la plupart des cas au
préalable et globalement.
La gestion
financière
frais d’exploitation que d’évaluer les ventes. On peut remarquer que la
présentation des projets d’investissement souffre fréquemment d’un
excès d’optimisme par surévaluation de ventes à venir et minoration des
charges associées.
Par ailleurs, pour voir adopter son projet, le gestionnaire tend à gonfler
ses prévisions le rendant ainsi plus attrayant. Pour pallier ce phéno-
mène, il est possible de limiter le montant du capital disponible pour
1
investissement par centre opérationnel. Cette technique conduit à une
présélection. L’imposition d’une contrainte budgétaire limite les erreurs
de prévision.
Il s’agit de comparer les résultats en termes de ventes, de coûts d’exploi-
tation, de montants investis aux prévisions initiales.
Pour les écarts importants, il est nécessaire d’en cerner les causes afin
d’éviter de répéter les mêmes erreurs. Le contrôle des investissements
rend le gestionnaire plus responsable.
Sachant que les prévisions seront confrontées aux réalisations, les ges-
tionnaires sont moins enclins à l’optimisme outrancier.
L’existence d’une procédure de contrôle crée un climat de responsabilité.
En outre, lorsqu’un projet est entrepris et si les résultats sont inférieurs
aux prévisions, les gestionnaires sont incités à multiplier leurs efforts
pour améliorer la rentabilité.
Le contrôle des projets permet leur modification ou leur abandon. Les
procédures de vérification permettent de déceler les faiblesses de l’or-
ganisation.
Il est nécessaire d’évaluer les gestionnaires sur la base de flux moné-
taires et non sur celle des bénéfices afin d’assurer une cohérence entre
les techniques de choix d’investissement et les techniques d’évaluation
des gestionnaires.
L’appréciation des gestionnaires doit reposer sur une comparaison entre
les résultats prévus et les résultats obtenus exprimés en termes de flux
monétaires. Si un gestionnaire est évalué en fonction du taux de rende-
ment comptable de l’unité dont il est responsable, il sélectionnera les
projets aussi au regard de ce critère largement influencé par les rythmes
d’amortissement.
e) La création de valeur
Pour répondre aux pressions de l’actionnariat tant individuel qu’institu-
tionnel la création de valeur, c’est-à-dire in fine l’augmentation du cours
en bourse, est devenue une priorité incontournable. Pour les dirigeants,
créer de la valeur marque leur succès stratégique.
Pour le calcul de l’EVA annuel, nous pouvons proposer une formule du type :
EVA = REAI - (i × C)
avec :
REAI = résultat d’exploitation après impôt
i = coût du capital
C = capitaux investis, c’est-à-dire capitaux propres + endettement financier.
La gestion
financière
Une fois estimés les flux de trésorerie requis par un investissement et
ceux que l’on peut espérer retirer de son exploitation, il est nécessaire
d’appliquer certains critères ou règles de décision pour déterminer si le
projet doit être retenu ou non.
Pour qu’un projet soit acceptable, il est nécessaire que son rendement
soit au moins égal au coût des capitaux qui serviront à le financer.
1
Nous utilisons couramment les critères suivants :
−− la valeur actuelle nette ;
−− le taux interne de rentabilité ;
−− l’indice de profitabilité ;
−− le flux monétaire annuel équivalent ;
−− le délai de récupération.
Nous exposerons leurs avantages et leurs lacunes.
La gestion
financière
Le taux interne de rentabilité est le taux d’actualisation qui, appliqué
aux flux de trésorerie d’exploitation d’un projet, leur donne une valeur
actuelle égale au montant de l’investissement.
Pour qu’un projet soit acceptable, son taux interne de rentabilité doit
être supérieur au coût de son financement. En d’autres termes, le taux
interne de rentabilité est la rémunération maximale offerte aux fournis-
1
seurs de capitaux.
Dans le cadre des projets ordinaires caractérisés par des sorties de
fonds suivies d’entrées de fonds, lorsque le taux d’actualisation s’élève,
la valeur actuelle nette diminue. La valeur actuelle nette atteint zéro
lorsque le taux d’actualisation est égal au taux interne de rentabilité.
Si un projet est complexe, par exemple une alternance de sorties et d’en-
trées de fonds, il est possible de constater plusieurs taux internes de
rentabilité, il convient alors d’appliquer le critère de la valeur actuelle
nette au détriment du taux interne de rentabilité.
c) L’indice de profitabilité
L’indice de profitabilité (IP) est le rapport de la valeur actualisée des
flux de trésorerie prévus d’un projet au montant de l’investissement (I).
Il convient de choisir les projets ayant un indice supérieur à 1, donc
ceux qui rapportent plus qu’ils ne coûtent.
IP = 46155/30000 = 1,5385
e) Le délai de récupération
Il s’agit du temps nécessaire pour récupérer les capitaux investis. Si l’on
prévoit un investissement de 100 000, des entrées nettes annuelles
de 25 000 pendant 10 ans, le délai de récupération sera de 4 ans, soit
100 000/25 000.
Après 4 ans, l’entreprise aura reconstitué le capital investi.
d = délai de récupération
I = investissement
FT = flux de trésorerie constant
I
d=
FT
La gestion
financière
Flux de Flux de trésorerie
Années
trésorerie cumulés
1 20 000 20 000
2 10 000 30 000
1
3 30 000 60 000
4 10 000 70 000
5 60 000 130 000
La gestion
financière
+ FTEn-1(1 + r) + FTEn](1 + i) -n - I
Avec n = durée du projet, i = coût du capital et r = taux de réinvestis-
sement.
Le taux interne de rentabilité global est le taux d’actualisation i pour
lequel la valeur actuelle nette globale est nulle, le taux de réinvestisse-
ment r étant donné.
1
Les critères globaux seront particulièrement précieux lorsqu’ il convient
de comparer des projets dont les délais de récupération sont opposés.
Les projets précoces sont sensibles au taux de réinvestissement des
excédents de trésorerie. Pour autant que le taux de réinvestissement des
excédents de trésorerie diffère du coût du capital la VANG sera signi-
ficativement différente de la VAN dans le contexte des projets générant
rapidement des flux substantiels.
En revanche les projets tardifs, c’est-à-dire ceux qui génèrent des flux
élevés sur les dernières années sont peu sensibles au taux de réinves-
tissement des excédents de trésorerie. Même avec un écart significatif
entre le taux de réinvestissement des excédents et le coût du capital la
différence entre la VANG et la VAN sera mineure.
Pour autant que le solde monétaire devienne positif nous ne calculons plus un
coût du capital au taux i, mais un produit du capital au taux r.
La gestion
financière
Stock monétaire Coût ou produit Solde monétaire
Année FTE
début d’année financier fin d’année
Année 1 (1 000) (120) * 500 (620)
Année 2 (620) (74,4) ** 800 105,6
Année 3 105,6 6,336 *** 700 811,936
* 1 000 × 12 % = 120
1
** 620 × 12 % = 74,4
*** 105,6 × 6 % = 6,336
Une variable dont la valeur ne peut être établie avec précision est appe-
lée « variable aléatoire ». La valeur espérée (E) d’une variable aléatoire
se définit comme la somme des produits de chaque résultat possible par
sa probabilité de réalisation.