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N° IH.*.DT.10 033 A0
Edition : 1 Avril 2009
CAHIER
DES PRESCRIPTIONS COMMUNES
(CPC)
APPLICABLES A LA FOURNITURE
DES CONDUITES FORCEES EN ACIER
ET DU GENIE CIVIL ASSOCIE
N° IH.*.DT.10 033 A0
Edition : 1 Avril 2009
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SOMMAIRE
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PREAMBULE :
Le présent Cahier des Prescriptions Communes (CPC) s’applique à l’étude, la fourniture,
le transport, le montage, la réalisation et la mise en service des conduites forcées en acier
et des ouvrages de génie-civil associés1. Il est applicable dans le cas d’un aménagement
neuf ou dans le cas d’un aménagement existant.
Les points particuliers ci après ne sont pas traités par le CPC :
- L’organisation du chantier et la logistique des travaux.
- Le génie-civil des accès provisoires de chantier.
- Les prescriptions spécifiques liées à l’environnement.
- Les prescriptions spécifiques liées à la sécurité.
- Les prescriptions particulières de site.
Si le Titulaire veut faire référence à des spécifications techniques étrangères, il doit dans
ce cas, justifier d’un document attestant l’équivalence entre celles auxquelles il veut se
référer et les normes auxquelles il est fait référence dans le présent document.
1
Précision au paragraphe A.1.3.
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CHAPITRE A : GENERALITES
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Le Titulaire doit fournir à EDF les renseignements complémentaires qu’il a recueillis par
ailleurs.
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E.D.F. précise dans le CPS, s’il souhaite utiliser pour son propre compte certaines
installations de chantier (notamment les engins de manutention et d’accès tels que
portiques de déchargement, téléphériques, plans inclinés ou funiculaires…).
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La conduite forcée permet le fonctionnement normal, des turbines ou des pompes à tous
les régimes, y compris les démarrages, les arrêts et les transitoires d’exploitation.
A.4.1.2 Fonctionnements intermittents
A) Remplissage
Le débit maximal de remplissage de la conduite est égal au 1/10ème de son débit nominal.
L’évacuation de l’air, au cours du remplissage doit être correctement assurée notamment
dans les tronçons horizontaux ou à faible pente.
Le Titulaire précise le temps de remplissage de la conduite, robinet de garde fermé.
Le remplissage se fait par la vanne de tête ou par son by-pass sans avoir à intervenir
manuellement sur l’un quelconque des organes autres que les purgeurs d’air éventuels.
Avant les essais sur place, le Titulaire indique à E.D.F. l’intervalle de température qu’il
faut observer lors des remplissages et qui permet de respecter les critères de
dimensionnement de l’ouvrage.
B) Vidange
La vidange normale s’effectue par une turbine tant que la hauteur d’eau reste suffisante,
la vidange du point bas étant terminée par la vanne prévue à cet effet par le Titulaire.
Avant les essais sur place, le Titulaire indique à E.D.F. l’intervalle de température qu’il
faut observer lors des vidanges et qui permet de respecter les critères de
dimensionnement de l’ouvrage.
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Les conditions de fonctionnements exceptionnels sont celles qui peuvent intervenir sur la
conduite dans certains cas :
- Ventouse bloquée ou reniflard obstrué. La fermeture en
fonctionnement de la vanne de tête avec la ventouse bloquée ou le
reniflard obstrué provoque la formation d’une dépression à l’intérieur
de la conduite.
- Séisme dans le cas où sa prise en compte est demandée dans le
CPS.
- Autres situations accidentelles définies par le CPS.
A.4.4 ENTRETIEN
Le Titulaire fait en sorte que les vérifications et contrôles préconisés pour le
fonctionnement de son matériel (ventouses, purgeurs d’air, dispositifs de détection de
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survitesse, joints de dilatation,..) puissent être effectués dans des conditions normales
d’accessibilité et de sécurité.
A.4.5 DISPONIBILITE
Les entretiens éventuels périodiques, pouvant nécessiter l’arrêt de la conduite, doivent
être espacés au moins d’un an, ou plus en fonction des nécessités d’exploitation par
E.D.F.
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Une fois l’ensemble des opérations de contrôle de fin de montage terminé et la conduite
prête à être utilisée, le Titulaire demande à EDF que soit prononcée la fin du montage.
Il est alors procédé contradictoirement à un contrôle de l’achèvement effectif du montage
ainsi qu’à une première vérification concernant la bonne exécution générale, notamment
celle des organes de réglage et de sécurité.
Un procès verbal de fin de montage est établi est signé par les deux parties. Ce procès-
verbal fixe la date de fin de montage.
A.5.2 RECEPTION
Une fois le procès-verbal de fin de montage établi, le Titulaire procède :
- Aux opérations préalables à la réception conformément à l’ ARTICLE B.8, dont
les essais de premier remplissage.
- Aux travaux de finitions.
Pendant cette période (de la fin du montage, à la réception), le Titulaire peut, avec
l’accord d’EDF, et s’il y a lieu des autres entreprises intéressées, arrêter la conduite
forcée ou la mettre en marche à divers régimes dans le but d’effectuer les réglages
nécessaires et de s’assurer de son bon fonctionnement.
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B.1.2 VIBRATIONS
Pour tout débit jusqu’au débit nominal, il ne doit pas se manifester de vibrations pouvant
entraîner des contraintes dépassant la limite de fatigue du métal de la conduite forcée ou
compromettre la solidité des ouvrages de génie-civil (béton, maçonnerie…) constituant
ses ancrages et supports. Si elles sont de son fait, le Titulaire est tenu de les éliminer.
De plus, le fonctionnement de la conduite ne doit pas créer, quel que soit le débit turbiné,
de vibrations nuisibles à la vanne de pied, à la turbine et aux autres installations.
B.1.4 CAVITATION
D’une façon générale, les pièces singulières (coudes, culottes de bifurcation, répartiteurs,
….) et toutes pièces perturbant l’écoulement ne doivent pas donner lieu à des
phénomènes de cavitation. Dans le cas contraire, le Titulaire est tenu de les éliminer en
reprenant, s’il y a lieu, l’étude de sa fourniture.
B.1.5 ÉTANCHEITE
Lorsque la conduite comporte des joints coulissants, le Titulaire garantit l’absence totale
de fuite quelle que soit la pression de service.
L’ouverture des ventouses d’entrée d’air doit commencer pour une dépression de 0,05 à
0,1 bar (0,005 à 0,01 MPa) par rapport à la pression atmosphérique.
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B.2.2 MATERIAUX
Les matériaux entrant dans la construction de tout élément de la fourniture doivent être de
qualité appropriée au rôle de chaque élément, et notamment exempts de tout défaut de
caractère évolutif.
La désignation et les caractéristiques des matériaux utilisés pour la construction des
pièces principales sont explicitées à E.D.F. par le Titulaire, et sous sa seule responsabilité
dès la remise de son offre. La désignation est définie par référence à une norme.
La nature des matériaux ne peut être modifiée en cours d’étude qu’avec l’accord d’E.D.F.
et à condition que ces modifications apportent une sécurité au moins égale au matériel.
Dans son choix, le Titulaire doit toutefois obligatoirement respecter les prescriptions des
articles B.2.2.1 à B.2.2.7.
B.2.2.1 Tôles en acier pour conduites forcées soudées, fonds pleins et
tampons de fermeture
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10025-2 J2 27 J
10025-4 ML 47 J
10025-6 QL1 50 J
Pour les aciers relevant de la norme EN 10025-2, une résilience garantie à 0°C est
admise pour les tronçons enterrés ou bétonnés hors gel (la définition du hors gel est celle
du fascicule 61 titre IV section II). Le Titulaire veille toutefois à garantir une résilience à –
20°C pour les parties qui ne sont pas hors gel des conduites enterrées et bétonnées
(trous d’hommes, entrée et sortie de sol…)
Pour les aciers relevant de la norme 10025-6, les exigences de résilience peuvent être
augmentées par le CPS.
Dans le cas d’une conduite réalisée avec des tubes normalisés, les aciers utilisés
respectent une des normes de l’article B.2.1.
Quelle que soit la norme de référence :
⇒ L’utilisation des aciers trempés et revenus n’est pas autorisée.
⇒ La résilience garantie est a minima de 47 J à -20°C pour les aciers
thermomécaniques et de 27J à -20°C pour les autres aciers.
⇒ Une résilience à 0°C est admise pour les parties en terrées ou bétonnées
hors gel (la définition du hors gel est celle du fascicule 61 titre IV section
II).
⇒ Les soudures sans produits d’apport ne sont pas autorisées.
B.2.2.3 Brides et bossages en acier laminé ou forgé,
Ces éléments sont réalisés dans le même acier que la tôle de la conduite.
La résilience garantie est au moins égale à celle de l'acier retenu pour la conduite.
B.2.2.4 Profilés laminés et tôle en acier pour renforts et accessoires
Ces éléments sont réalisés dans l'une des normes : 10025-2, 10025-4 , 10025-6.
La résilience garantie est au moins égale à celle de l'acier retenu pour la conduite.
B.2.2.5 Boulonnerie pour conduites forcées
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Les corps de robinets et les appareils auxiliaires en fonte autre que fonte GS sont
interdits.
La fonte GS est acceptée que pour des robinetteries et appareils auxiliaires soumis à une
pression inférieure ou égale à 10 bars.
B.2.2.7 Appareillage auxiliaire de contrôle et sécurité
Pour les déclencheurs de survitesse, les ventouses d’entrée d’air, ainsi que pour tout
autre appareil de contrôle, les surfaces en regard des parties coulissantes ou frottantes
sont en matériaux inoxydables.
B.2.3 DIMENSIONNEMENT.
Le Titulaire se charge de l’étude de dimensionnement de l’ensemble de sa fourniture.
Cette étude doit prendre en compte les interfaces avec la fourniture et/ou les travaux qui
sont à la charge d’EDF ou d’autres entreprises. Le Titulaire prend l’initiative des contacts
avec ces entreprises.
Le Titulaire procède dans les conditions définies ci-après au calcul :
o Mécanique de la conduite.
o Des efforts transmis aux ouvrages de génie civil.
o Des déplacements éventuels au niveau des appuis.
o Des pertes de charge maximales.
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- Effet dynamique de l’eau : Sauf indication contraire du CPS les effets des
vibrations, force centrifuge, poussée hydrodynamique sont négligés.
Nota : Dans le cas où un tassement des fondations des ouvrages de génie-civil est
prévisible, le Titulaire en évalue l’amplitude et s’assure qu’elle reste compatible avec les
critères du cas de chargement normal.
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* La situation aérienne en galerie souterraine ne comprend pas les protections fines type
coque béton. Dans ce cas les températures extrêmes sont précisées au CPS.
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Pour les autres cas, le Titulaire justifie la valeur qu’il retient pour le coefficient de
frottement en tenant compte du vieillissement des matériaux en service.
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Lorsque les critères à respecter sont exprimés en fonction d’une contrainte équivalente,
c’est la contrainte équivalente de Tresca σeq ,qui est utilisée. Elle est donnée par la
relation suivante :
σ eq = MAX {σ 1 − σ 2 , σ 2 − σ 3 , σ 3 − σ 1 }
avec σ1, σ2, σ3, contraintes principales.
Conduite
aérienne
Conduite
aérienne en Re Rm Re Rm Re Rm
Contrainte f = min( ; ) f = min( ; ) f = min( ; )
tunnel ou
équivalente 2 2,5 1,5 1,88 1,2 1,5
galerie
Conduite
enterrée ou
bétonnée
Conduite Contrainte
bloquée au circonférentielle Re Rm
rocher sans f = min( ; ) Sans objet Sans objet
participation 1,5 1,88
du rocher
Contrainte
circonférentielle f = min( Re ; Rm )
Conduite Sans objet Sans objet
dans la tôle 1,2 1,5
bloquée au
seule
rocher avec
participation
Contrainte
du rocher
circonférentielle
dans la tôle en Re Rm
prenant en f = min( ; ) Sans objet Sans objet
compte le 1 ,5 1,88
complexe tôle
béton rocher
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PD
e =
2 f
e, Epaisseur minimale (mm)
P, Pression interne à l’endroit considéré (MPa)
D, Diamètre extérieur de la conduite (mm)
f, contrainte de référence dans le cas de chargement normal défini en B.2.3.3.3
(MPa)
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La vérification de cette inégalité peut être remplacée de façon majorante par la condition
suivante :
Pour toutes les situations normales ou intermittentes : Pm+Qm+Pb+Qb :
σ eq ≤ Re
B.2.3.3.7 Coudes
L’épaisseur dans un coude ne peut pas être inférieure à l’épaisseur en dehors de la zone
de discontinuité que représente le coude.
Le Titulaire peut se référer à la norme EN13480 pour la justification des coudes si la PMIS
est limitée à 20 bars.
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Conduites aériennes
Que les conduites soient lisses ou qu’elles comportent des renforts, le passage au vide à
l’intérieur des conduites doit être vérifié. Cette situation correspond à un des cas de
chargement décrit aux paragraphes B.2.3.1.3 ou B.2.3.1.4, en fonction de la présence
d’une ventouse ou d’un reniflard.
On admet comme valeur de la dépression théorique maximale, un bar (0,1013 MPa).
Pour tenir compte des défauts d’ovalisation de la conduite forcée, des défauts de forme
locaux et des contraintes résiduelles dans la tôle et les renforts, un coefficient de sécurité
égal à 2 est adopté dans le cas de chargement intermittent. Il est vérifié que la pression
critique est au moins égale à 2 fois la pression atmosphérique. Si la tenue au vide
intérieur correspond à un cas de chargement exceptionnel, le coefficient de sécurité est
de 1,8.
Conduites enterrées :
Les coefficients de sécurité sont identiques au cas des conduites aériennes.
Conduites souterraine bloquées au rocher
La pression extérieure maximale à prendre en compte « Pext » est fixée à ARTICLE A.3
du CPS.
Le Titulaire calcule la pression critique de flambage "Pc" avec la méthode d’AMSTUTZ.
L’emploi d’une autre méthode devra faire l’objet d’une justification technique.
Le Titulaire tient compte :
Des défauts d’ovalisation : les défauts d’ovalisation pris en compte sont ceux des
tolérances de fabrication fixées dans l’annexe « SPECIFICATONS POUR LA
FABRICATION ET LE CONTROLE DES CONDUITES FORCEES ».
Du jeu initial du complexe tôle béton rocher, défini ci-dessous. Ce jeu est dû aux
effets thermiques et au retrait du béton.
jeu du complexe tôle béton rocher
jo = = 4,5 10 − 4
rayon int érieur du blindage
Du jeu supplémentaire ∆R provoqué par le rattrapage des fissures et l’écrouissage
du rocher à la première mise en eau et le fluage du rocher. Ce jeu ∆R est précisé
au CPS.
Des données précisées au CPS : module d’élasticité en compression, coefficient
de Poisson et épaisseur pour le béton, le rocher décomprimé et le rocher sain.
En raison des simplifications inhérentes aux calculs et des défauts de forme locaux (aux
raccordements des tôles par soudage par exemple), il y a lieu de vérifier que :
Pc ≥ 1,7 P ext.
Cette inégalité devra être vérifiée dans tous les cas de chargement identifiés.
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Si le Titulaire le juge nécessaire ou bien lorsque EDF le précise dans le CPS, le mode de
ruine par flambement de poutre entre massifs est étudié.
B.2.3.6 Contenu des notes de calculs
Le Titulaire remet à EDF, après achèvement de ses études, une note de calcul reprenant
toutes les données d’entrées (géométrie, caractéristiques matériaux, chargements
considérés, …), les hypothèses faites (conditions aux limites…), les résultats (contraintes,
déformations, coefficients de sécurité, …). Les éléments fournis dans la note de calculs
doivent permettre à EDF de reconstituer toutes les étapes du calcul.
Les résultats font l’objet d’une analyse technique détaillée.
B.2.3.7 Données à transmettre pour les études de génie-civil
La note de calcul doit également faire apparaître clairement les efforts transmis par la
conduite aux ouvrages de génie-civil en distinguant pour chaque massif et chaque famille
de pilettes :
- Chaque cause d’efforts énumérée à l’article B.2.3.
- Toutes les situations de fonctionnement énumérées à l’article B.2.3.
Dans les cas de massifs englobant ou semi-englobant, le Titulaire fait apparaître dans sa
note de calculs la déformée radiale de la conduite en faisant abstraction du béton.
Les valeurs maximales des pertes de charge linéaires sont définies à l’aide de la
formule suivante :
L V2
∆h = λ
D 2g
∆h pertes de charge linéaires (m)
λ coefficient de pertes de charge (adimensionnel)
L longueur du tuyau (m)
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λ dépend de :
Re nombre de Reynolds (adimensionnel)
VD
Re =
υ
ν viscosité cinématique (m2/s)
1,78 10 −6
ν=
(1 + 0,0337. T + 0,00022. T 2 )
T température de l’eau (°C)
(ν = 1.310 10-6 m2/s pour T = 10°C)
et de ε, rugosité absolue du tuyau (mm)
λ est donné par la formule de Churchill extraite de « dynamique des fluides – RHYMING
– 1985 ».
Le calcul des pertes de charges singulières concerne tous les éléments faisant partie de
la fourniture du Titulaire et susceptibles de créer des pertes de charge singulières. Par
exemple les répartiteurs, les coudes, les joints, les rétrécissements, les vannes en
conduites...
Le Titulaire justifie les valeurs proposées pour les pertes de charges singulières.
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Les différents organes doivent être agencés de façon à faciliter les travaux de démontage
pour contrôle, nettoyage ou remise en état.
Les parties de la fourniture, dont le démontage est prévu, doivent être remplaçables sans
avoir à intervenir sur quelque partie que ce soit des ouvrages de génie civil.
Le démontage et le remontage de certaines parties de la fourniture (clapets, ventouses,
dispositif de détection de survitesse, joints, ….) ne doivent nécessiter aucun outillage
spécial autre que celui livré avec la fourniture.
Le Titulaire doit donner tous les détails utiles sur les dispositifs à inclure dans le génie
civil, qui peuvent faciliter les travaux de montage, de démontage et de remontage en
cours d’exploitation, par exemple : épingles ou plaques scellées dans le béton…
Lorsqu’une conduite alimente plusieurs groupes et qu’une intervention sur la vanne de
pied de l’un deux est nécessaire, le Titulaire prévoit la possibilité de fixer à l’extrémité de
la conduite (voir A.2.1) un fond plein permettant de fonctionner avec les autres groupes
de la centrale alimentée par cette conduite.
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Les trous d’hommes sont placés près de la vanne de tête et de la vanne de pied (sauf s’il
y a possibilité d’accès par les vannes), autant que possible aux changements de pente,
tous les 200 mètres environ et aux emplacements d’accès facile.
Le diamètre intérieur des trous d’hommes est de 600 mm minimum.
Des guides-eaux permettant de reconstituer le profil hydraulique sont prévus sur les
tampons de fermeture des trous d’hommes.
Les trous d’hommes sont conçus de telle manière que la manutention du tampon de
fermeture soit facilement réalisable : potence de manutention, montage sur charnières…
B.3.4.3 Interchangeabilité
Sur les parties de la conduite traversant des ouvrages en béton, le revêtement est
prolongé de 50 cm côté béton.
Les parties à enrober dans le béton doivent être débarrassées de peinture ainsi que de
toute trace de polluant (produit gras par exemple). Au moment de la mise en œuvre, un
dernier brossage des pièces est effectué.
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Pour les conduites enterrées, une protection cathodique active de la conduite est installée
par le Titulaire.
Si tel est le cas, la conception, l’installation, la mise en service ainsi que les
préconisations de contrôle et de maintenance de la protection cathodique seront réalisées
suivant la norme EN 12954. Une attention particulière sera portée sur la qualité du
revêtement extérieur de la conduite utilisé et sur sa mise en œuvre lors du chantier afin
d’éviter toute détérioration.
B.3.6.4 Protection de la boulonnerie et de la visserie contre la corrosion
Toutes les pièces de sécurité et les accessoires (clapets, ventouses, ……) qui au contact
de l’eau pourraient présenter des atteintes graves par oxydation ou entartrage,
susceptibles de causer des incidents de fonctionnement, doivent être protégées contre
l’oxydation et, dans la mesure du possible, contre l’entartrage par l’emploi de matériaux
dont les qualités mécaniques et physiques doivent satisfaire aux conditions d’emploi qui
sont imposées à ces pièces.
La conduite forcée est prévue pour supporter les vibrations engendrées par les organes
hydrauliques auxquels elle est raccordée.
Le Titulaire prend toutes les dispositions pour qu’aucun phénomène de résonance
n’apparaisse en fonctionnement.
B.3.7.2 Disposition et conception des robinetteries et tuyauteries
auxiliaires
La robinetterie doit être munie d’indicateurs de position ; ceux–ci doivent être de lecture
facile, sans faire usage d’engins ou d’agrès spéciaux.
La robinetterie doit être cadenassable.
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Les piquages pour vidange doivent être munis des deux vannes en série. Chacune
permet de couper le débit de vidange. La vanne amont doit être montée au plus près du
bossage de raccordement à la conduite forcée.
Les tuyauteries sont conçues pour permettre leur démontage.
Sauf aux endroits où des raccords sont imposés pour des raisons de démontage, toutes
les tuyauteries en acier, doivent être constituées par des tronçons assemblés par
soudures.
Le tracé des tuyauteries, l’emplacement des purges et des entrées d’air sont conçus pour
permettre une vidange facile et un accès aisé aux emplacements de travail.
Le Titulaire effectue le repérage des tuyauteries par application de peintures aux teintes
conventionnelles et par apposition de plaques signalétiques.
B.3.7.3 Disposition des commandes manuelles
Afin que toute manœuvre puisse être assurée par un seul homme, les commandes
manuelles ne doivent pas exiger un effort de plus de 200 newtons pour les manœuvres
de levage et de tirage, et de 100 newtons pour les manœuvres à la manivelle.
Les organes de conduite et les appareils de mesure doivent être : munis de repères
d’identification afin de réduire les risques d’erreurs.
B.3.7.4 Disposition et conception des piquages pour prises de pressions
Les piquages pour les prises de pression sont réalisés selon le principe suivant. Le
Titulaire fournit et me en place le bossage et la vanne.
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Sur les surfaces extérieures des conduites enterrées, les revêtements externes triples
couches à base de polyéthylène ou de polypropylène sont demandés.
Dans ce cas, l’application et le contrôle du revêtement extérieur en usine sont réalisés
suivant la norme NFA 49710 pour le polyéthylène et NFA 49711 pour le polypropylène.
Les raccords externes sur site sont conformes à la norme EN 10329
Dans les deux cas la classe d’épaisseur est la 2.
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B.7.1 MONTAGE
B.7.1.1 Organisation du chantier
Le Titulaire doit organiser son chantier en tenant compte de la présence des autres
fournisseurs et entreprises. Il prend à cet effet tous les contacts nécessaires avec les
fournisseurs et les entreprises.
Le Titulaire prend à sa charge l’implantation des repères nécessaires au montage de sa
fourniture.
B.7.1.2 Montage
Pour chaque tronçon entre massifs, la température de clavage fait l’objet d’un PV
transmis à EDF.
Dès l’achèvement du montage et des travaux de génie civil, il est procédé aux travaux de
réfection ou d’exécution de la protection contre la corrosion, conformément au procédé
choisi.
Le Titulaire met en œuvre les calages et les renforts intérieurs qui seraient provisoirement
nécessaires pendant les opérations de bétonnage et d’injection.
Avant son premier remplissage, la conduite, qu’elle soit ou non raccordée aux autres
parties de l’installation, est nettoyée et débarrassée de tous corps étrangers (bois,
chiffons, déchets d’électrodes, ciments, etc...) qui pourraient s’y trouver et détériorer ou
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obstruer les organes de distribution des turbines, les organes de vidange, ou qui pourrait
détériorer le revêtement.
Juste avant le remplissage, une visite générale, en présence d’E.D.F., est effectuée à
l’intérieur et à l’extérieur par le Titulaire. Le Titulaire prévoit à sa charge l’assujettissement
du personnel EDF pour assurer sa sécurité pendant la visite.
B.7.3.2 Premier remplissage de la conduite
Si le CPS le précise, une épreuve hydraulique sur site est réalisée par le Titulaire.
Dans ce cas, la valeur de la pression d’épreuve est égale à 1,3 fois la PMIS. La valeur de
la PMIS est définie au paragraphe B.2.3.2.1.
L’épreuve hydraulique ne doit pas conduire à une contrainte circonférentielle dans la tôle
supérieure à celle définie au paragraphe B.2.3.3.9. Dans le cas contraire l’épreuve doit
être réalisée par tronçons.
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Le Titulaire fournit une note de calculs et une procédure de réalisation de cette épreuve.
Celle-ci contient notamment :
- La vérification des contraintes dans la tôle.
- La vérification des efforts sur les massifs.
- Le mode opératoire et les moyens mis en œuvre.
- L’organisation du suivi de l’épreuve.
- La procédure d’intervention en cas de disfonctionnement.
- …
Le Titulaire doit avoir prévu dès l’origine la fourniture, le montage, le démontage des
fonds pleins adaptés nécessaires pour cette épreuve (ou ces épreuves partielles).
La pression d’essai est maintenue le temps nécessaire pour procéder, à la vérification de
l’étanchéité de la conduite forcée ainsi qu’à la visite complète de la conduite. Ce temps,
de toutes façons, n’est pas inférieur à 4 heures.
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B.8.6 VIBRATIONS
On vérifie que, dans les conditions de fonctionnement précisées en A.4.1.1 et A.4.1.2., il
ne se manifeste pas de vibrations entraînant des contraintes pouvant mettre en cause la
bonne tenue de la conduite ou compromettre la stabilité des massifs d’ancrage et d’appui.
S’il y a lieu, cette vérification dans les zones incriminées est faite au moyen de mesures
appropriées, notamment par des mesures extensométriques.
B.8.10 CAVITATION
Le Titulaire procède au contrôle des prescriptions stipulées en B.1.4.
B.8.11 ÉTANCHEITE
Le Titulaire procède au contrôle des prescriptions stipulées en B.1.5.
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B.9.1 GENERALITES
E.D.F. peut procéder sous la direction et la responsabilité du Titulaire :
- A la visite intérieure et extérieure de la conduite.
- Au démontage des pièces accessoires, telles que joints, purgeurs, ventouses,
dispositif de détection de survitesse … si elles paraissent présenter des
anomalies dans leur fonctionnement.
EDF peut procéder, à ses frais, à une nouvelle vérification des garanties et des
caractéristiques du matériel précisées ci–après :
a) Vibrations : contrôle des prescriptions stipulées en B.1.2.
b) Bonne tenue mécanique : contrôle des prescriptions stipulées en B.1.3.
c) Cavitation : contrôle des prescriptions stipulées en B.1.4.
d) Appareillage auxiliaire de contrôle et de sécurité : contrôle des prescriptions
stipulées en B.1.6.
B.9.2.2 Pertes de charge
E.D.F peut procéder à ses frais, à de nouvelles mesures de pertes de charge avant la fin
du délai de garantie.
Les résultats de ces essais doivent être conformes aux résultats des essais réalisés avant
réception.
B.9.2.3 Réception des pièces réparées ou remplacées
Les pièces réparées ou remplacées après réception sont contrôlées avant la fin de la
période de garantie. Si ces pièces présentent des détériorations, les clauses de l'article
ARTICLE B.10 sont appliquées.
B.9.2.4 Autres vérifications
En outre, il est procédé aux vérifications des garanties et des caractéristiques du matériel
qui n'ont pu être effectuées avant la réception.
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Conduite Forcée :
Conduite d'eau en charge.
Les ouvrages de génie civil constituent l’interface entre la conduite forcée et le terrain de
fondation. Ils remplissent de fait 3 fonctions essentielles :
- L’ancrage de la conduite au terrain,
- Le supportage de la conduite,
- Le guidage ou le maintien latéral de la conduite.
Suivant les configurations du site et suivant l’aménagement envisagé, les techniques
suivantes peuvent être rencontrées :
- Les conduites aériennes (à l’air libre ou en galerie),
- Les conduites enterrées,
- Les conduites bloquées au rocher (on parle aussi de blindages en galerie).
Conduite forcée à coudes libres : cette conception consiste à laisser les coudes
libres sur le profil de manière à absorber les efforts par déformation de la conduite
et donc à soulager le génie civil associé.
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Conduite forcée enterrée : cette conception consiste à enterrer la conduite dans une
fouille préalablement réalisé. Les motivations peuvent être diverse : insertion paysagère,
protection vis à vis de zones instables, limitation des gradients thermiques, limitation des
ouvrages de génie civil.
Massifs : Les massifs sont des ouvrages de génie civil assurant le blocage de la conduite
au terrain de fondation. Par souci d’homogénéité avec les textes réglementaires, on
emploiera également le terme « structure » pour définir l’ensemble de l’ouvrage, celle ci
étant composée d’une « fondation » et « d’une structure portée ».On distingue 3 types de
massif :
Massif englobant (cf. figure C.3.3.1) : Structure béton armé englobant totalement la
conduite ; ils sont retenus lorsque :
On souhaite une protection mécanique de la conduite,
On cherche à mobiliser plus de poids.
Massif médian (cf. figure C.3.3.2): ouvrage béton armé englobant partiellement la
conduite. Le plus souvent l’appui est hémicylindrique et toujours supérieur à 120°. La
partie supérieure de ces massifs est communément appelée « berceau support » et
leurs extrémités « têtes de berceau ».
Massif support (cf. figure C.3.3.3): Les massifs supports ont la particularité de
retransmettre les efforts de la conduite au génie civil par l’intermédiaire d’une pièce
mécano-soudée solidaire de la conduite et ancrée au génie civil. Le massif se restreint
dans ce cas à « la fondation » et le dispositif de supportage de la conduite à la
« structure portée ».
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Pilettes : Pour les conduites aériennes, la fonction première des pilettes est d’assurer le
supportage de la conduite entre deux massifs dans ses différentes phases d’exploitation.
Les pilettes peuvent également satisfaire à d’autres fonctions :
Guidage de la conduite,
Reprise d‘efforts transversaux.
Les designs de pilettes sont nombreux afin de s’adapter aux caractéristiques du terrain de
fondation, à la topographie, au dispositif de supportage de la conduite. On a souvent vu
dans le passé des ouvrages assez monolithiques qui avaient pour but de ne pas solliciter
les ouvrages en traction. Aujourd’hui, on réalise des ouvrages en béton armé qui
permettent d’optimiser les volume de matériaux mis en oeuvre . De ce fait les pilettes sont
aujourd’hui plus élancées et leur « structure » est constituée de :
Une « fondation » (semelle, radier, puits, pieux, barettes,…) et ses éventuels
dispositifs d’ancrages
Une « structure portée » généralement en BA pouvant être décomposée
comme suit :
1. Une pile
2. Des plots d’appui (optimisation des ouvrages)
3. Des platines de glissement pré-scellées (la partie en
mouvement est solidaire de la conduite)
Nota 1 : Dans certaines configurations de site, la structure portée peut être un ouvrage
métallique.
Nota 2 : Dans le cas des conduites à coudes libres, les pilettes peuvent être amenées à
supporter des efforts bien supérieurs à ceux engendrés par le poids propre de la conduite
(coudes libres, report de charge lors des phases de soulèvement). Celles-ci doivent alors
être dimensionnées en conséquence.
Tirants d’ancrage :
Les massifs de fondation sont souvent soumis a des efforts de traction et de
renversement importants auquels on s’oppose par le poids et les dimensions du massif.
L’utilisation de tirants d’ancrages (actifs ou passifs), qui mobilisent un poids de sol de la
fondation, permet de réduire notablement les dimensions d’un massif. En aucun cas, ils
ne peuvent constituer une fondation à part entière et doivent être utilisés comme
complément d’un massif de fondation traditionnel. Ces techniques sont plus
particulièrement employées en présence de sols rocheux.
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C.3.2 TERRASSEMENTS
En tout point du linéaire, le sol devra se trouver
à une distance minimum de 50 cm de la
génératrice inférieure de la conduite.
Dans les zones en déblais les terrassements
seront a minima de forme trapézoïdale.
Le fond de fouille, axé sur la conduite a une
largeur minimale égale au diamètre de la
conduite augmenté de 1.00 m (50 cm de part et
d’autre des reins de la conduite).
Dans le rocher, les talus ont un fruit minimum
de 1H/10V.
Dans les sols, la pente du talus est fixée par la pente de stabilité naturelle du sol.
C.3.3 MASSIFS
L’implantation des massifs sur le profil est définie par la solution de base. Si le Titulaire
souhaite proposer une implantation différente, celle-ci doit être justifiée et approuvée par
EDF.
Dans le cas où le CPS précise un type particulier de massif à réaliser, le Titulaire a à sa
charge la mise en oeuvre du type de massif imposé. Dans le cas où son savoir-faire le
conduit à proposer une variante, le Titulaire transmet pour approbation à EDF un dossier
technique démontrant que les performances de l’ouvrage proposé sont au moins
équivalentes à celles requises dans la version de base. Il vérifie notamment que la
variante proposée est compatible avec les différents modes de fonctionnement de la
conduite. EDF se réserve dans tous les cas la possibilité de refuser cette variante.
Dans le cas où le choix est laissé à son initiative, le Titulaire propose la technologie qu’il
souhaite mettre en œuvre.
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Le parement amont des massifs est conçu afin d’assurer les écoulements d’eau de part et
d’autre de l’ouvrage.
La longueur des différents massifs est issue :
1. Du choix du type de massif et des disposition constructives associées
2. Des études de stabilité des ouvrages
Nota : Une dissymétrie des ouvrages peut être appliquée en cas de coude en plan
Le génie civil de ces massifs doit être conçu, pour éviter toute fissuration de l’ouvrage due
aux déformations radiales de la conduite. Pour ce faire, le Titulaire étudie les zones de
fissuration privilégiées de la structure et crée les joints de dilatation appropriés. Le
Titulaire adapte le ferraillage de l’ouvrage en conséquence.
Les joints ainsi créés sont étanchés par un dispositif approprié aux déplacements
envisagés et aux contraintes de site de l’ouvrage. Les dispositifs couramment rencontrés
sont les joints Waterstop, les joints en mastic élastomères, les protections mécaniques ou
souples fixées ou collées à l’ouvrage.
L’interface amont entre la conduite et le massif est traité par la mise en place d’un
dispositif d’étanchéité circulaire afin d’éviter toute infiltration. Une continuité doit être
réalisée avec le dispositif mis en place au niveau des joints longitudinaux.
L’interface aval entre la conduite et le massif doit pour sa part être exempte de tout
dispositif d’étanchéité afin de permettre l’évacuation de la condensation et des infiltrations
éventuelles.
Le Titulaire propose pour validation à EDF la fourniture envisagée et les dispositions
techniques de mise en oeuvre. Le Titulaire prévoit toutes les adaptations et réservations
du génie civil permettant de recevoir le dispositif d’étanchéité retenu. Dans le cas où une
étanchéité en mastic élastomère est privilégiée, celle ci est réalisée après l’épreuve
hydraulique (dans le cas ou celle ci est demandée).
Des déflecteurs intégrés au génie civil permettent de protéger la conduite des eaux de
ruissellement du massif. Afin de favoriser l’évacuation des écoulements de surface, le toit
du massif est réalisé avec une forme de pente symétrique de 10 % centré sur l’axe de la
conduite.
En tout point du linéaire le toit du massif sera positionné à minima 50 cm au dessus du
niveau des terrassements définitif du projet. De plus en entrée et en sortie du massif, la
génératrice inférieure de la conduite sera positionnée 50 cm au dessus du niveau du sol
fini.
Dans le cas d’une fondation non calculée à la flexion (cas général) la géométrie du
massif est guidée par les caractéristiques de site, les efforts à reprendre et le
respects des critères minimum suivants :
Soit : ht : hauteur de fondation sous génératrice inférieur de la conduite
Pg : Profondeur hors gel issue du Fascicule 61 Titre IV Section II
d : débord du massif au niveau de l’axe de la conduite
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Dans le cas d’une fondation calculée à la flexion les critères précédents sont
reconduits hormis pour ht qui doit respecter le critère :
ht >= Pg + 50 cm
L’appui de la conduite sur son berceau correspond à un angle minimum de 120° porté par
l’axe de la conduite.
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Le génie civil de ces massifs doit être conçu pour reprendre les efforts dus aux
déformations radiales de la conduite. Le Titulaire adapte le ferraillage de l’ouvrage en
conséquence.
Un dispositif d’étanchéité continu doit être mis en place aux contacts conduite-béton sur
tout le linéaire longitudinal et sur l’arc de contact amont.
L’interface aval entre la conduite et le massif doit pour sa part être exempt de tout
dispositif d’étanchéité afin de permettre l’évacuation de la condensation et des infiltrations
éventuelles.
Les joints en mastic élastomères seront privilégiés, le Titulaire propose pour validation à
EDF la fourniture envisagée et les dispositions techniques de mise en oeuvre. Le Titulaire
prévoira toutes les adaptations et réservations du génie civil permettant de recevoir le
dispositif d’étanchéité retenu. Le mastic élastomère doit être mis en place après l’épreuve
hydraulique dans le cas ou celle-ci est demandée.
Afin de favoriser les écoulements de surface, les têtes des berceaux seront réalisées
avec une forme de pente de 10 % dirigée vers l’extérieur de l’ouvrage.
En tout point du linéaire les têtes de berceaux sont positionnées a minima 50 cm au
dessus du niveau de terrassement définitif du projet. De plus en entrée et en sortie du
massif, la génératrice inférieure de la conduite est positionné 50 cm au dessus du niveau
de terrassement.
La géométrie du massif est guidée par les critères présentés au § C.3.3.1, hormis le
critère de couverture « c » qui n’a pas lieu d’être.
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On a :
d >= 30 cm pour D <900 mm
d >= D/3 pour 2 400 < D <900 mm
d >= D/4 + 20 cm pour 2 400 < D
Pg >= max { 50 cm ; Pg}
h >= max { 2*d ; Pg + 50 cm }
L < 5*B
Dans le cas d’une fondation calculée à la flexion les critères précédent sont reconduits
hormis pour h qui doit respecter le critère :
h >= 50 cm
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C.3.4 PILETTES
La géométrie de la semelle est guidée par les modes de sollicitation, les capacités
mécaniques de la fondation et l’environnement propre au projet. Le Titulaire a à sa charge
l’optimisation de la géométrie de l’ensemble des pilettes.
La tête de la pilette sera positionnée à une hauteur minimum de 20 cm au dessus du
niveau de terrassement définitif du projet. La génératrice inférieure de la conduite se situe
à une distance minimum de 30 cm de la tête de pilette. Les raidisseurs éventuels et les
dispositifs de supportage se situent à une distance de 30 cm de la tête de pilette.
C.3.4.2 Fondation
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permettant d’en assurer la mobilisation. Le Titulaire vérifie également dans ce cas que les
déplacements utiles à cette mobilisation sont compatibles avec les sollicitations attendues
de la conduite.
Les études à charge du Titulaire permettent de préciser le type de fondation à mettre en
oeuvre, les solutions retenues sont proposées pour validation à EDF.
Dans le cas d’une variante, le Titulaire peut proposer toutes les technologies de
fondations et notamment.
Fondations directes par semelles en béton
Fondations par puits, pieux et barettes
Fondations par caissons
Les procédés de renforcement des sols rapportés ou en place
L’utilisation de tirants d’ancrages (passifs ou actifs)
…
Dans ce cas, le Titulaire se réfère à la réglementation en vigueur pour proposer à EDF le
type de fondation adapté aux caractéristiques propres à chaque ouvrage du projet.
Pour le cas le plus courant des fondations superficielles, le Titulaire met en œuvre les
dispositions constructives décrites dans le Fascicule 62 titre V.
Sauf justifications particulières les surfaces d’appuis des fondations sont horizontales.
L’ensemble des ouvrages sont réalisés sur une fondation hors gel. La profondeur de mise
hors gel de la fondation est issue du fascicule 62 Titre IV Section II
De plus, le Titulaire s’assure de la non interférence des bulbes de mobilisation du sol
entre deux pilettes consécutives.
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permettant l’évacuation gravitaire des eaux collectées. Les réseaux de drainage sont
conçus pour permettre leur entretien futur.
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Le Titulaire peut s’appuyer sur les Eurocodes en complément du référentiel français, pour
autant que leur mise en œuvre soit cohérente avec les principes prescrits par EDF au
sein du présent article (en particulier Actions ; Combinaisons d’actions ; Justifications).
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C.4.4.1 Actions
Poids propre des ouvrages génie civil (+ équipements fixes) (Gmin Gmax)
Poids propre de la conduite forcée vide (+ équipements fixes), (Gmin Gmax)
Poids des remblais, (Gmin Gmax)
Poussée horizontale des terrains, (Gmin Gmax)
Effort repris par des pieux, des tirants (Gmin).
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Pour les pilettes sur appuis glissants, ces actions incluent les forces de frottement aux
interfaces. Le calcul est à mener dans toutes les directions possibles de glissement.
FAS Séisme*
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Neige
X
Vent
X
Autres (charges roulantes, mouvement de
X
terrain…)
accidentelles
Actions
X
Séisme
Autre (avalanches…)
X
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S 1,35.Gmax + Gmin + γ Q1 .Q1 + ∑1,3.ψ 0 i .Qi
i >1
Conduite pleine (PMIS) ; Tmini S 1,35.Gmax + Gmin + 1,35.Q1PT − + ∑ Qi
i >1
Conduite pleine (PMIS) ; Tmaxi S 1,35.Gmax + Gmin + 1,35.Q1PT + + ∑ Qi
i >1
Conduite vide ; Tmini S 1,35.Gmax + Gmin + 1,35.Q1VT − + ∑ Qi
i >1
Conduite vide ; Tmaxi S 1,35.Gmax + Gmin + 1,35.Q1VT + + ∑ Qi
i >1
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S G max + G min + F A + ψ 1 .Q1 + ∑ψ 2 .Qi
i >1
1,125.S 1,05.Gmax + 0,95.Gmin + γ F 1Q1 .Q1 + ∑1,15.ψ 0i .Qi
i >1
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Conduite pleine (PMIS) ; Tmini S 1,18.Gmax + 1,07.Gmin + 1,52.Q1PT − +
∑ Q
i >1
i
Conduite pleine (PMIS) ; Tmaxi S 1,18.Gmax + 1,07.Gmin + 1,52.Q1PT + +
∑ Q
i >1
i
Conduite vide ; Tmini S 1,18.Gmax + 1,07.Gmin + 1,52.Q1VT − + ∑ Qi
i >1
Conduite vide ; Tmaxi S 1,18.Gmax + 1,07.Gmin + 1,52.Q1VT + + ∑ Qi
i >1
S Gmax + G min + Q1 + ∑ψ 0 i .Qi
i >1
où ψ 0 i = 0,77
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C.4.5.1.1 Fondations superficielles sur sols (ou rocher de RQD < 10)
Dans le cas des fondations superficielles sur sols (ou sur rocher pour RQD<10), les
vérifications suivantes sont menées :
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Renversement :
Les sollicitations de calcul à considérer sont celles relatives aux ELU (cf § B3.3.2.1).
Pour chaque combinaison d’actions, la surface de sol comprimé sous la fondation doit
être au moins égale à 10% de la surface totale de celle-ci.
Décompression du sol :
Pour chaque combinaison d’actions, les sollicitations de calcul à considérer sont celles
relatives aux combinaisons rares des ELS (cf § B3.3.2.2).
La surface de sol comprimé sous la fondation doit être au moins égale à 75% de la
surface totale de celle-ci.
Glissement :
Les sollicitations de calcul à considérer sont celles relatives aux ELU (cf § B3.3.2.1).
tan ϕ c
tan ϕ d = et cd =
1,20 1,50
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Stabilité d’ensemble :
En fonction des spécificités géotechniques de la fondation, le Titulaire assisté de son
géotechnicien :
- identifie les surfaces de rupture possibles (plan ou dièdre de glissement) en
fondation,
- si nécessaire, après justification, propose le confortement du massif rocheux de
fondation,
Dispositions générales :
L’enrobage minimum est de :
- 3 cm pour les parties coffrées
- 5 cm pour les parties coulées en pleine fouille
Sauf prescriptions particulières du CPS, les calculs aux ELS sont réalisés en fissuration
préjudiciable.
Semelle :
Le ferraillage des semelles des pilettes est donnée par la plus grande des valeurs
suivantes :
1. Justification selon les prescription du chapitre B9 (Fondations) du Fascicule 62
Titre 1er du CCTG et notamment application de la « méthode des bielles »
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La géométrie des massifs est guidée par les dispositions constructives définies au
paragraphe C.3.3. Les études de stabilité globale couplées à la configuration de site
permet d’optimiser la longueur des massifs.
Dans le cas où les configurations de site conduiraient à modifier les ouvrages proposés
dans la solution de base, le Titulaire a à sa charge l’étude des solutions alternatives
permettant de respecter les critères de stabilité des ouvrages. Le Titulaire peut proposer
pour avis à EDF les solutions exploitant au mieux les caractéristiques du site :
Sur terrain rocheux : en ayant la possibilité de réaliser des
ancrages passifs.
Sur sol meuble : en ayant la possibilité de réaliser des pieux ou des
micro-pieux.
C.4.6.1 Calcul des fondations des massifs d’ancrage
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C.4.6.1.1 Massif fondé en pleine fouille sur terrain meuble ou rocher (RQD < 10)
Les justifications ne prennent en compte ni les frottements latéraux, ni les effets de butée
sur la semelle coulée en pleine fouille, ni les coins de terre situés sur le pourtour de la
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fondation. Les surfaces de fondation prises en compte dans les justifications sont les
seules surfaces horizontales (cf schéma ci-dessous).
Dimensionnement
En fonction des efforts à reprendre dans les différentes situations de chargement
rencontrées (cf § C.3.4.2) et de la géologie en place (type de roche ; plans de glissement
potentiels), le Titulaire optimise en collaboration étroite avec son géotechnicien :
- la géométrie du massif en béton,
- le renforcement du rocher sous-jacent (nombre ; directions et caractéristiques des
tirants d’ancrage passifs ; définition de la zone couturée par les ancrages).
Le Titulaire indiquera à EDF les méthodologies et outillages (logiciels…) qu’il souhaite
mettre en œuvre pour mener les études de dimensionnement.
Glissement :
Les sollicitations de calcul à considérer sont celles relatives aux ELU (cf § B3.3.2.1).
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Renversement :
Les sollicitations de calcul à considérer sont celles relatives aux ELU (cf § B3.3.2.1).
Pour chaque combinaison d’actions, la surface de sol comprimé sous la fondation doit
être au moins égale à 10% de la surface totale de celle-ci.
Décompression du sol :
Pour chaque combinaison d’actions, les sollicitations de calcul à considérer sont celles
relatives aux combinaisons rares des ELS (cf § B3.3.2.2).
La surface de sol comprimé sous la fondation doit être au moins égale à 75% de la
surface totale de celle-ci.
Stabilité d’ensemble :
Les sollicitations de calcul à considérer sont celles relatives aux ELU (cf § B3.3.2.1).
Le Titulaire vérifie la stabilité du monolithe constitué par [le massif +la zone couturée].
La méthode retenue est celle décrite au chapitre 2-1-3 de l’ouvrage de Marc PANET :
« La mécanique des roches appliquée aux ouvrages du génie civil », l’Association
amicale des ingénieurs anciens élèves des Ponts et Chaussées (1976), et plus
particulièrement le chapitre VIII – Fondations au rocher. »
Dispositions générales :
L’enrobage minimum est de :
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Le ferraillage des massifs est donnée par la plus grande des valeurs suivantes :
1. Justification selon les prescription du chapitre B9 (Fondations) du Fascicule 62
Titre 1er du CCTG et notamment application de la « méthode des bielles »
2. Respect de la « condition de non fragilité » conformément aux prescriptions de
l’article A.4.2 du Fascicule 62 Titre 1er du CCTG (non applicable à un massif !!!!)
3. Prescription de ferraillage minimum de l’article B.4.2 (semelles non calculées à la
flexion) du Fascicule 62 – Titre V
4. Ferraillage minimum fixé par « Ref. PP73 »
Dans ces études de dimensionnement, le Titulaire devra identifier les zones à forte
concentration de contraintes et les traiter comme telles notamment en respectant les
prescriptions des articles spécifiques du BAEL.
Le Titulaire étudie notamment :
Zones de transmission des efforts de la conduite vers le massif,
Zones de transmission des efforts des têtes d’ancrages vers le massif et/ou la
conduite.
conformément aux prescriptions du paragraphe traitant de la « Gestion des Interfaces »
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C.5.1 GENERALITES
L’ensemble des spécifications techniques de réalisation et le cadre normatif applicables
aux ouvrages de génie civil associés à la conduite forcée sont décrits dans le CCTG
EDF applicable aux travaux de gros œuvre N° 91.C.02 0.03 - Edition de janvier 2004,
complété par le CCTP qui adapte le CCTG EDF aux particularités du projet.
Pour les travaux dont les dispositions de réalisation ne sont pas couverts par ce CCTG.
EDF, les spécifications techniques sont définies par référence aux normes françaises ou,
à défaut, aux autres normes nationales, ou aux recommandations en vigueur ou le cas
échéant aux règles de l’art.
Le Titulaire soumet alors à EDF les dispositions techniques qu'il se propose d'adopter. La
responsabilité d'EDF n'est pas engagée, même en cas d'acceptation de sa part.
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Actions permanentes
Actions accidentelles
de
d’accompagnement
avec
marche
Conduite en cours de
remplissage ou de
en
fonctionnement de la
surcharge extérieure
en
fonctionnement de la
vanne de tête et
Actions variables
constructi
ventouse bloquée
on
Fonctionnement
peu fréquente
Conduite vide
et de
vanne de tête
Démarrage,
montage
Fermeture
Fermeture
vidange
séisme
et arrêt
normal
Actions
Poids du GC X
Poussée des fondations X
Sans objet pour la partie conduite
Tirants X
Pression int. X X X X
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Sans prescription contraire du CPS, le Titulaire transmet à EDF les informations suivantes
pour chaque dispositif de blocage :
Les efforts appliqués sur les massifs
Les dispositifs de transmission des efforts de la conduite vers les massifs et leur
justification
Les dispositifs de blocage de la conduite sur son massif et leur justification
Les justifications de tenue des ouvrages de génie civil liés à la reprise de ces
efforts.
Optimisation de la conception des dispositifs de transfert d’efforts liés aux
contraintes des domaines génie civil et mécanique.
Les dispositifs et justifications mis en œuvre en extrémité de massif à l’interface
conduite/GC, permettant de diminuer les concentrations de contraintes.
Les dispositifs et justifications liés au déplacement radial de la conduite dans le
massif
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SOMMAIRE
1 VOCABULAIRE ................................................................................... 94
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1. VOCABULAIRE :
Définitions des intervenants :
PQ ou PQR (PLAN QUALITE REALISATION) : Il est fait par le Titulaire et par chaque
Fournisseur. Il définit l’ensemble des opérations de fabrication et de contrôle. Il détaille les étapes
successives de l’élaboration des composants en précisant pour chacune :
• les documents, spécifications exécutoires ou cahiers de soudage référencés,
• les opérations de contrôles à effectuer et procédures de contrôle référencées,
• les exigences du Titulaire et du Maître d’oeuvre (notamment les points d’arrêt, de
convocation pour inspection),
• les références des documents émis (plans d’exécution avec repérage des joints soudés et
de leur classe, PV, rapports, FNC éventuelles)
• les observations et remarques diverses.
Ce document est soumis à l’approbation du Maître d’oeuvre ou de son représentant. Après
approbation il sera le fil conducteur de l’affaire et sera remis au Maître d’œuvre et Maître d’ouvrage
en fin de fabrication avec les autres documents requis.
Tous les documents soumis à approbation sont référencés et indicés.
CDS (cahier de soudage) : il rassemble les éléments essentiels définissant les opérations de
soudage pour tout ou partie d’un matériel. Il décrit les conditions d’exécution des opérations de
soudage avec des plans localisant les soudures, les descriptifs de mode opératoires de soudage
utilisés (DMOS), les qualifications de mode opératoire de soudage correspondantes (QMOS), les
recettes de produit d’apport, les qualifications de soudeurs ou d’opérateurs (QS) prévus.
FNC (fiche de non conformité) : elle explique par écrit la nature de la non-conformité et indique la
solution retenue pour permettre l’utilisation du matériel, de la pièce ou du produit.
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RAPPORT de FIN de FABRICATION : il rassemble tous les documents requis par le Maître
d’oeuvre (et mentionnés au PQR si celui-ci est requis). Il doit être associé clairement au matériel
fabriqué, et doit être automatiquement prévu par le Titulaire.
2. APPROVISIONNEMENT – GENERALITES
2.1 Inspections.
Le maître d’œuvre spécifie dans le CPS les contrôles auxquels il souhaite assister (ou se faire
représenter par un inspecteur) et pour lesquels il souhaite être convoqué (cette convocation lui
sera envoyée au moins quinze jours à l’avance). Les contrôles et les convocations sont inscrits
dans le Plan de Qualité ou dans le Plan Technique de Contrôle. Ce dernier doit être approuvé par
le maître d’œuvre.
2.2 Certificats matière
Les certificats du matériau utilisé sont à fournir pour tous les matériels sollicités entrant dans la
fourniture principale (conduites, fonds pleins, brides, supports,…). Ils sont conformes à la norme
NF EN 10204, et du type suivant :
- type 3.1. (conformité avec résultat des contrôles spécifiques – validé par service indépendant de
la fabrication) pour les matériaux soumis à la pression principale (tôles CF, brides, fonds …),
- type 2.1 (conformité avec résultat des contrôles non spécifiques – validé par le producteur) sinon.
2.3 Marquage des pièces
Lorsque le marquage est demandé, il doit être réalisé selon une méthode évitant les effets
d’entailles, et la contamination des aciers austénitiques ou alliages à base de nickel. Les marques
sont faites aux emplacements les moins sollicités des appareils, notamment en dehors des zones
de concentration de contrainte, ou affectées par la chaleur de soudage, sans gêner les contrôles
non destructifs.
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3. PIECES MECANO-SOUDEES
3.1 Généralités
Les principaux documents de référence qui ont été retenus pour les pièces mécano-soudées sont :
3.2.1.1Matériaux autorisés
Les matériaux sont définis dans le CPC et le CPS.
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Option 5 : La rectification du corps des tubes soudés à l'arc immergé sous flux en poudre et des
raccords, par soudage, n'est pas autorisée.
Option 10 : Les produits doivent être livrés avec un contrôle spécifique (certificat type 3.1).
Le contrôle des soudures des raccords (étendue et niveaux d’acceptation) est conforme aux
prescriptions du paragraphe 4 de la présente annexe.
Lorsque la résilience est spécifiée au CPS, les résultats d’essai à la température demandée
doivent apparaître sur les certificats 3.1 selon EN 10204.
Il est demandé au Titulaire de réaliser cette vérification sur le corps de tube et dans la soudure.
Les éprouvettes et les essais de flexion par choc doivent être réalisé conformément à la norme EN
10045-1. Les éprouvettes doivent être réalisés sans dressage, l’axe de l’entaille perpendiculaire à
la surface du tube et placé au centre du cordon. Elles doivent être prélevées dans le corps de tube
et la soudure (position W et t selon la figure 11 de la norme). La température d’essai est égale à
celle pour laquelle la résilience est demandée. Le nombre d’éprouvettes de flexion par choc est de
3 éprouvettes par essai. Pour l’essai de flexion par choc, l’unité de contrôle comprend 50 tubes de
même dimensions, de même procédé de fabrication et de même coulée.
Le dimensionnement de la conduite forcée doit tenir compte de la tolérance sur l’épaisseur.
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17) Les essais de rupture de flexion par choc sont réalisés à la température où la
garantie de résilience est demandée.
29) L’absence de dédoublure de laminage aux extrémités de tubes doit être vérifiée.
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Pour les critères d’acceptation, le titulaire définit alors la conversion des classes EDF selon X-MA-
01-05 en niveaux de qualité EN ISO 5817 :
• Les classes 1 et 2 de la X-MA-01-05 sont traduites en niveau de qualité B (le plus sévère)
de la NF EN ISO 5817,
• la classe 3 est traduite en niveau de qualité C (moyen) de la NF EN ISO 5817,
• la classe 4 est traduite en niveau de qualité D (le moins sévère) de la NF EN ISO 5817.
La norme ISO 17635 définit les techniques de contrôle utilisables, et la conversion des critères
d’acceptation ISO 5817 en fonction des techniques de contrôle utilisées.
Le grade de risque (XMA-01-05) est défini égal à R1 par EDF sauf exceptions précisées au CPS.
Les caractéristiques à définir par le titulaire sont ainsi pour chaque ensemble type de soudure :
- Classe de qualité (XMA-01-05),
- Niveau de qualité (EN ISO 5817),
- Etendue du contrôle pour chaque CND (XMA-01-05 et la présente annexe),
- Niveau d’examen, et caractérisation UT (EN 1714 et la présente annexe),
- Critères d’acceptation pour chaque CND (ISO 17635).
Dans tous les cas, les soudures principales des conduites forcées et blindages (soudures
circonférentielles ou longitudinales, …) sont à contrôler suivant la classe 1. A ce titre elles sont
soumises à des CND volumiques (ultrasons ou radios) : leur conception doit le
permettre(Assemblages bout à bout et en T à pénétration totale).
Les soudures des piquages sont traitées en fonction des critères de la XMA 01-05 si les piquages
concernés ne sont pas soumis à vérification détaillée suivant CODAP. Dans le cas contraire, ils
sont traités en classe 1.
Les soudures sur lattes d’appui sont interdites si les soudures peuvent être réalisées des deux
côtés. Elles ne sont admises que dans les cas d’absolue nécessité et avec accord du maître
d’œuvre. Elles font l’objet de prescriptions particulières pour l’étendue du contrôle.
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Exigences complémentaires :
o obligatoire pour l’acier S690QL quelle que soit l’épaisseur, et pour les autres
aciers soudés sur une épaisseur supérieure à 30 mm,
o facultatif pour les aciers moins résistants que S690QL et d’épaisseur inférieure
ou égale à 30 mm.
La dureté maximale admise est définie dans la norme EN ISO 15614-1 avec le
complément suivant : Elle ne doit jamais être supérieure à 380 HV10 avec ou sans
TTD quel que soit l’acier.
L’essai de flexion par choc transversal est réalisé à la température pour laquelle une
garantie de résilience est demandée aux CPS et CPC ( -20° C ou 0°C). Il doit révéler une
résilience (sur 2 jeux de 3 éprouvettes si épaisseur ≤ 50 mm ou 4 jeux de 3 éprouvettes,
sinon) satisfaisant les critères définis au CPC.
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Pour les aciers n’entrant pas dans le domaine d’application de ces normes, une
procédure est à définir entre le titulaire et Maître d’œuvre.
3.7 Cahier de soudage, plan qualité
Le plan qualité doit être fourni au moins trois semaines avant le début de la fabrication pour
approbation par le maître d’œuvre. Ce dernier vérifiera notamment que les points d’arrêt, de
notification, ou les remises de documents souhaités y figurent bien.
Le cahier de soudage doit également être fourni au moins trois semaines avant le début de la
fabrication pour approbation par le Maître d’œuvre. Il doit comporter à minima :
- une liste des soudures avec leur classification, la référence à un plan pour leur localisation,
et le DMOS applicable,
- les DMOS applicables en conformité avec la norme EN ISO 15609-1,
- une copie des QMOS validant ces DMOS,
- une copie des qualifications des soudeurs prévus en concordance avec ces
DMOS (procédés, matériaux, dimensions, …),
2.r 20
∆h < ± + + 0 .5
1000 e
Ce critère est applicable pour les viroles, avec une valeur limitée à ∆h < ± 1,5 mm (représentant
l’effet de toit ou de cœur).
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L’attention du titulaire est attirée sur le fait qu’un recalibrage des viroles après soudage peut
s’avérer nécessaire pour respecter ces tolérances.
Diamètre : la tolérance sur le diamètre est de +/- 0,75% du diamètre intérieur dans la limite de
+/- 6 mm.
Le titulaire fournit un rapport de contrôle dimensionnel (diamètres en extrémités,
ovalisation, écart de forme…).
3.8.2 Préparation et contrôle des bords à souder
Le titulaire définit la géométrie des bords à souder en conformité avec les DMOS et QMOS de
référence. Ces bords font l’objet des contrôles suivants :
- contrôle visuel,
- contrôle surfacique à 100 % (critères d’acceptation : aucune indication linéaire, ni indication non
linéaire > 3 mm),
- contrôle dimensionnel.
L’usage de l’oxycoupage ou du gougeage doit respecter les mêmes précautions que pour le
soudage (préchauffage…). La zone affectée par la chaleur de ces procédés est ensuite éliminée
par meulage ou usinage.
3.9 Soudage
Les opérations de soudage sont réalisées en conformité avec le cahier de soudage (DMOS et
modes opératoires qualifiés QMOS…) si celui-ci est requis, et dans le respect des prescriptions de
la norme EN 1011-1 et 1011-2.
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Dans tous les cas, elles doivent présenter un raccordement progressif avec les tôles sans entailles
ou caniveaux. Elles sont meulées, dans le cas contraire. Le parachèvement est compatible avec
les méthodes de contrôles applicables.
a) Contrôle visuel – VT
Exécution : EN 970
EN 13018 ou ISO 17637
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Le titulaire privilégie la technique par passage de champ plutôt que celle par passage de courant.
Cette dernière doit être accompagnée d’un meulage soigné des points de contact, et suivie d’un
contrôle par ressuage si elle est appliquée. Lors du contrôle, le champ tangentiel est d’au moins 2
500 A/m (valeur efficace) et fait l’objet d’une vérification avec un mesureur de champ magnétique
tangentiel (sonde à effet Hall) étalonné et en cours de validité métrologique.
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La validation de la technique AUT/TOFD est effectuée sur un bloc de validation représentatif des
assemblages à contrôler. Elle est soumise au maître d’œuvre pour approbation.
Au vu des résultats de cette validation EDF peut autoriser l’utilisation de cette méthode comme
examen volumique. Dans ce cas EDF fournit les critères de caractérisation et d’acceptation.
Le bloc de référence est conforme à la norme XP CEN/TS 14751 pour les méthodes TOFD et
contient des réflecteurs de type entaille électro-érodées et des trous cylindriques percés
latéralement (cf. figure A3 de l’Annexe A de la norme CEN/TS 14751). Le bloc de référence est
utilisé pour les réglages en sensibilité et pour vérifier la couverture en profondeur et en étendue de
la zone à examiner.
Niveau d’examen : Le niveau d’examen est B selon CEN/TS 14751.
La procédure spécifique est fournie par le Titulaire et précise les éléments suivants :
- la géométrie précise des blocs de référence avec la position et les dimensions des
réflecteurs de référence,
- les caractéristiques des traducteurs ToFD utilisés pour couvrir la totalité de l’épaisseur de
la zone à examiner ainsi que le cas échéant les contrôles volumiques complémentaires
pour couvrir les zones mortes des traducteurs ToFD,
- les distances entre traducteurs ToFD pour couvrir la totalité de l’étendue de la zone à
examiner,
- le dispositif de guidage mis en œuvre pour garantir la précision de guidage requise sur
l’axe ou le bord de soudure,
- le principe de cotation et de repérage tridimensionnel des indications sur les
pièces examinées.
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Dans le cas de la classe 1/ XMA01-05, le niveau d’examen B est complété par une exploration au
traducteur droit (exploration N selon EN 1714) du joint soudé pour les soudures arasées (cf. § 0).
Exemples :
Classe 1 ou 2 / XMA01-05 ⇒ niveau d’examen B pour la recherche des indications longitudinales
et transversales selon EN 1714 amendée A1, A2 avec en supplément une exploration au
traducteur droit (exploration N selon EN 1714) du joint soudé.
Classe 2 / XMA01-05 ⇒ niveau d’examen B pour la recherche des indications longitudinales et
transversales, selon EN 1714 amendée A1, A2.
Le niveau d’examen est choisi en cohérence avec la classe de la soudure et la norme EN 12517-
1:
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(2) et (3) Pour les épaisseurs < 10 mm, le contrôle UT pourra être remplacé par un contrôle RT.
Les soudures de classe 1 ou 2 doivent être pénétrées - quelque soit leur épaisseur - afin de
permettre leur contrôle volumique.
(3) Cas particulier des soudures sur lattes acier (subsistant après soudage) :
- Les soudures sur lattes acier doivent être évitées lorsqu’elles sont accessibles des deux côtés.
En cas de nécessité, elles font l’objet d’un contrôle RT à 100% si la procédure UT n’a pas été
validée pour sa capacité de détection au voisinage de la latte.
En cas de difficulté d’interprétation d’un signal provenant des contrôles par ultrasons, le titulaire fait
procéder à un contrôle complémentaire (UT ou RT) adapté pour lever toute ambiguïté.
On se reportera au § correspondant pour les Contrôles Non Destructifs (nature, étendue, critères)
relatifs :
- aux tôles approvisionnées,
- aux bords à souder,
Dureté : des séries de mesures de dureté sont réalisées par sondage sur les soudures de
production (impliquant un acier du groupe 3 / EN ISO 15614-1 et ISO TR 15608) avec un appareil
portatif à bille évitant tout effet d’entaille (Equotip ou similaire). 10 % des soudures sont ainsi
contrôlées (avec, a minima, pour chaque soudure, cinq mesures en ZAT et cinq dans le métal
déposé). Les valeurs mesurées doivent respecter les critères de la QMOS correspondante.
Examen des zones réparées :
Les zones réparées par apport de métal sont examinées avec les mêmes méthodes et critères
associés que ceux définis pour l’examen avant réparation. Un contrôle surfacique du fond de fouille
est réalisé avant l’opération de soudage.
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Rapport d’examen
Tous les contrôles font l’objet d’un rapport d’examen.
Les rapports d’examen sont établis conformément à la norme du type de contrôle mise en œuvre,
avec mention des résultats (liste des indications répondant aux critères de notation ainsi que – le
cas échéant - celles supérieures au seuil d’évaluation et non acceptables), de leurs
caractéristiques relevées selon la technique mise en œuvre, de la localisation claire des
indications, et des conditions d’examen. Avant la mise en oeuvre des contrôles, un projet de
rapport « type » est soumis au Maître d’œuvre ou son représentant pour approbation avec la
procédure d’examen.
5. CONTROLE DESTRUCTIFS, TEMOINS DE PRODUCTION
Toutes les soudures font l’objet de Contrôles Non Destructifs, selon des procédures validées.
Des témoins de production sont réalisés dans les proportions suivantes afin de montrer la
régularité de la production : 1 coupon par mode opératoire de soudage qualifié et par site de
fabrication dans les 60 premiers mètres de soudure, puis 1 pour les 300 m suivants, puis 1 par
tranche de 1 000 m supplémentaires. Ils sont réalisés dans une position semblable à celle de la
QMOS et représentative de la production sur coupon d’épaisseur équivalente à celle de
l’assemblage principal associé.
Le soudage de chaque témoin donne lieu à un point de convocation d’EDF ou de son représentant
désigné pour supervision.
Avant soudage, chaque témoin fait l’objet d’un marquage permanent (poinçon) identifiant le site, le
DMOS, la date de réalisation.
A ce titre, chaque témoin fait l’objet d’un relevé détaillé des paramètres permettant le calcul de
l’énergie de soudage, et est soumis aux essais standards prévus pour les qualifications de mode
opératoire de soudage (selon EN ISO 15614-1), après avoir subi le même traitement thermique
que la soudure de production qu’il représente. Les résultats obtenus doivent respecter les critères
standards complétés par ceux des spécifications particulières du contrat.
Avant chaque prélèvement d’éprouvette, un report de poinçon est réalisé par une personne
habilitée. Les essais mécaniques donnent lieu à un point de convocation d’EDF ou de son
représentant désigné pour supervision.
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Le titulaire fournit un rapport pour chaque témoin qui comporte à minima : DMOS de référence,
relevé des paramètres de soudage appliqués, plan de prélèvement des éprouvettes, résultat de
tous les essais non destructifs et destructifs.
Dans le cas où le niveau II ne détecte aucun défaut, ou ne détecte que des défauts acceptables, la
virole concernée suit son processus industriel.
En cas de détection de défaut non acceptable par le niveau II, le niveau II alerte immédiatement
EDF et le Titulaire en donnant toutes les informations nécessaires. Le Titulaire fait procéder à un
nouveau contrôle de Niveau I. Deux situations se présentent alors :
1. Le Titulaire confirme l'existence du défaut non acceptable. Dans ce cas, il affouille et
répare le défaut. La réparation est contrôlée par les niveaux I et II.
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2. Les parties restent en désaccord. Dans ce cas, le Titulaire fait procéder à une vérification
conjointe entre le Niveau I et le Niveau II. A l’issue de cette vérification conjointe, les
situations suivantes peuvent se présenter :
- Le caractère inacceptable du défaut est confirmé par les deux parties. Le Titulaire
procède à la réparation.
- L’absence de défaut ou le caractère acceptable du défaut, est confirmée par les
deux parties. Dans ce cas, la zone est réputée saine.
- Le désaccord persiste. EDF fait alors affouiller la zone par le Titulaire. Si le défaut
est confirmé en fond d’affouillement et s’il est jugé inacceptable, le Titulaire prend
les frais de réparation à sa charge. Dans le cas contraire, les frais de réparation
sont supportés par EDF. Si cette situation se reproduit trop souvent, EDF peut
exiger une requalification des méthodes et du matériel du contrôleur de niveau I.
7. DOCUMENTATION
Le titulaire fournit, en 2 exemplaires avec une version informatique au Maître de l’Ouvrage, et en 1
exemplaire au Maître d’œuvre, en fin de travaux, les documents suivants au dernier indice, au
statut BPE ou CAE (selon la nature) les 4 documents listés ci-après :
o Revue de Contrat (revue des exigences et revue technique).
o Plan Qualité.
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- EN 10228-1 Essais non destructifs des pièces forgées - Partie 1 : contrôle par
magnétoscopie
- EN 10228-3 Essais non destructifs des pièces forgées en acier - Partie 3 : contrôle par
ultrasons des pièces forgées en aciers ferritiques et martensitiques
- EN 12517 - 1 : Essais non destructif des assemblages soudés – Partie 1 : évaluation par
radiographie des assemblages soudés en acier, nickel, titane et leur alliage - Niveaux
d'acceptation
- EN 14399-3 : Boulonnerie de construction à haute résistance apte à la précontrainte -
Partie 3 : Système HR - Boulons à tête hexagonale (vis + écrou)
- EN ISO 3834-2 : Exigences de qualité en soudage par fusion des matériaux métalliques –
Exigence de qualité complète
- EN ISO 3834-3 : Exigences de qualité en soudage par fusion des matériaux métalliques –
Exigence de qualité normale
- NF EN ISO 5817) : Assemblages en acier soudés à l’arc- Guide des niveaux d’acceptation
des défauts
- NF EN ISO 15607 : « Descriptif et qualification d’un mode opératoire de soudage pour les
matériaux métalliques- Règles générales »
- EN ISO 15609-1 : Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les
matériaux métalliques - Descriptif d'un mode opératoire de soudage - Partie 1: Soudage à l'arc
- EN ISO 15613 : Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les
matériaux métalliques - Qualification sur la base d'un assemblage soudé de préproduction
- EN ISO 15614-1 : Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les
matériaux métalliques - Epreuve de qualification d'un mode opératoire de soudage - Partie 1:
Soudage à l'arc et aux gaz des aciers et soudage à l'arc des nickels et alliages de nickel
- ISO TR 15608 : Soudage -- Lignes directrices pour un système de groupement des
matériaux métalliques
- ISO 17635 : Contrôle non destructif des assemblages soudés -- Règles générales pour les
soudures par fusion sur matériaux métalliques
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1. PREAMBULE
La boulonnerie est choisie suivant la norme EN 14399 si elle est applicable.
Dans le cas contraire, les prescriptions particulières suivantes sont applicables. Elles peuvent être
complétées par des exigences particulières, indiquées dans la commande.
2. PROGRAMME TECHNIQUE DE FABRICATION
Avant le début des opérations de fabrication, le Fournisseur doit établir un programme technique
de fabrication qui comprend notamment :
• le mode d’élaboration de l’acier,
• les diamètres des barres avant traitements thermiques et au stade de livraison,
• les modalités de tous les traitements thermiques,
• les opérations de fabrication,
• les contrôles.
Les différentes opérations de fabrication, traitements thermiques, prélèvement des échantillons
pour essais mécaniques, usinage, contrôles non destructifs sont présentées dans l’ordre
chronologique. Il est rappelé que le roulage des filets est exécuté après exécution de tous les
traitements thermiques.
3. PROCES-VERBAUX
Le fournisseur doit être en mesure de fournir, aux différents stades de fabrication, au fur et à
mesure de l’exécution des essais et avant livraison de la pièce, les procès-verbaux ci-après :
• analyse chimique de la coulée,
• dépouillement des enregistrements de tous les traitements thermiques réalisés,
• essais mécaniques (après exécution de tous les traitements thermiques),
• contrôles non destructifs (sur barres ébauchées et sur pièces finies),
• contrôles dimensionnels,
• les fiches de non-conformité éventuelles.
Ces procès-verbaux comportent :
• le numéro de coulée et de repère du lot,
• l’identification du Fournisseur,
• l’identification de la commande et des sous-commandes,
• s’il y a lieu, l’identification de l’organisme réceptionnaire,
• les résultats obtenus lors des essais et contre-essais et, en regard les valeurs exigées.
Chaque document doit préciser clairement l’identification du matériel contrôlé ainsi que les
documents auxquels il se rapporte.
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4. COMPOSITION CHIMIQUE
4.1. COMPOSITION CHIMIQUE GARANTIE
Les aciers utilisés sont des aciers alliés pour trempe et revenu répondant à la norme NF-EN
10083-1. La composition chimique sur coulée doit satisfaire aux impositions spécifiées dans cette
norme. La nuance retenue est précisée à la commande.
4.2. CONTRÔLE DE LA COMPOSITION CHIMIQUE
L’aciériste fournit une analyse de coulée certifiée comme le prévoit la norme NF EN 10083-1.
5. CARACTERISTIQUES MECANIQUES
5.1. VALEURS GARANTIES
Sauf spécifications particulières à la commande, les valeurs garanties des caractéristiques
mécaniques à obtenir sont indiquées dans la norme NF EN 10083-1. Elles correspondent à l'état
trempé et revenu.
5.2. DISPOSITIONS RELATIVES AUX PRELEVEMENTS
Les échantillons pour essais sont prélevés dans les surlongueurs des barres (ou des lopins) après
exécution de tous les traitements thermiques. Le prélèvement des éprouvettes s’effectue selon la
norme NF EN 10083-1.
5.3. ESSAIS A EFFECTUER
Conformément à la norme NF EN 10083-1, les essais à réaliser sont : des essais de traction et des
essais de flexion par choc.
Sauf spécifications particulières à la commande (avec le CPS), les essais de flexion par choc sont
effectués à la température de 0° C.
5.4. REMANIEMENT
Dans le cas où le lot est écarté du fait des résultats non satisfaisants obtenus pour un ou plusieurs
essais mécaniques, il peut faire l’objet d’un remaniement dont les modalités doivent figurer au
procès-verbal.
Dans ce cas, les échantillons pour essais sont prélevés dans les mêmes conditions que celles
spécifiées au § 8.4.2. Le nombre et la composition des séries d’essais à effectuer sont identiques à
ceux prévus au § 8.4.3.
Le nombre de remaniements autorisé est limité à deux.
6. RECHERCHE DES DEFAUTS INTERNES SUR BARRES
Un contrôle par ultrasons est effectué avant approvisionnement sur chaque barre (ou lopin) après
exécution de tous les traitements thermiques au stade de l’usinage d’ébauche (ou d’écroutage).
Les modalités d’exécution des contrôles par ultrasons sont définies dans la norme NF EN 10228-3,
la pièce étant classée en famille 1a. L’exploration est réalisée à 100%..
CRITERES D’ACCEPTATION
La caractérisation des indications est réalisée conformément à la norme NF EN 10228-3, suivant la
méthode du diamètre équivalent.
La classe de qualité est 3 pour la boulonnerie des conduites forcées non sollicitée en
fatigue.
7. RECHERCHE DES DEFAUTS DE SURFACE EN RECEPTION FINALE
7.1. EXAMEN D’ASPECT
Au terme des différentes phases d’usinage, les surfaces font l’objet d’un examen d’aspect.
Les pièces doivent être saines et exemptes de pailles, criques, sillons, replis, entailles ou autres
défauts. Les filetages doivent être exempts d’arrachement, broutage, bavure, trace de choc ou
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autre défaut d’usinage. Les rayons de raccordement ne doivent pas présenter de ressaut ni de
trace de coup d’outil.
Si l’examen d’aspect fait apparaître la présence de défauts inacceptables, la pièce est écartée.
7.2. MAGNETOSCOPIE
Un contrôle par magnétoscopie est effectué sur chaque pièce au terme des opérations de
fabrication.
Les modalités d’exécution des contrôles par magnétoscopie sont définies par la norme EN 10228-
1.
7.3.CRITERES D’ACCEPTATION
Le seuil de notation des indications à prendre en compte est de 2 mm selon la norme EN 10228-1
pour la classe de qualité 3.
Les critères d’acceptation sont définis par la norme EN 10228-1 et la classe de qualité 3.
Aucune réparation par soudage n’est admise.
8. CONTROLES DIMENSIONNELS
Les valeurs des cotes mesurées sur pièces doivent être à l'intérieur des tolérances figurant sur les
plans joints à la commande. Tous les filetages sont contrôlés au calibre ou par tout autre moyen
reconnu équivalent.
9. MARQUAGE
Le fournisseur doit établir l’identification et les méthodes de marquage utilisées respectent les
principes énoncés en début de document.
10. DOCUMENTATION
Le titulaire fournit, en 2 exemplaires avec une version informatique au Maître de l’Ouvrage, et en 1
exemplaire au Maître d’œuvre, en fin de travaux, les documents suivants au dernier indice, au
statut BPE ou CAE (selon la nature) les 4 documents listés ci-après :
o Revue de Contrat (revue des exigences et revue technique).
o Plan Qualité.
o Dossier de Fabrication (certificats matières type 3.1 selon EN10204, rapports d’examen CND,
rapports de contrôle dimensionnel…)
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ANNEXE
1. AU STADE DE L’OFFRE
Lors de la remise de son offre, le Titulaire devra remettre un mémoire technique incluant a
minima les informations suivantes pour la solution de base et ses variantes éventuelles :
- Le planning général de réalisation.
- La désignation des matériaux choisis pour chaque élément (tuyaux, brides,
renforts, pilettes…) et la norme correspondante,
- La description du profil massif par massif et tronçon par tronçon :
Implantation et type de massif,
longueur entre massifs,
longueur du tronçon,
pressions statique et pression de calcul,
angle du tronçon par rapport à l’horizontal et angle en plan,
température de clavage prévue,
température mini et maxi prévues,
les particularités et leur description : convergents,
bifurcations, joints de dilatation ou joints bloqués, coudes …
Type (aérien, enterré, galerie …)
diamètre intérieur
épaisseurs,
les renforts courants (plats, cornière…)
les appuis (type, espacement, angle d’emprise,
description…)
distance d’axe de la conduite au terrain naturel.
…
- les masses des différents éléments, et la masse totale,
- un calcul de pertes de charges,
- la description des revêtements anti-corrosion prévus,
- la description du mode opératoire prévu en atelier et sur site
- la description du mode opératoire de montage et des moyens matériels et
humain prévus.
- La liste des sous-traitants et sous-commandiers prévus pour chaque
matériels et prestations lorsque cette pratique est autorisée.
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- …
3. AU COURS DE LA REALISATION
Au cours de la réalisation, le Titulaire devra remettre l’ensemble des documents
nécessaire au contrôle de réalisation et notamment :
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- …
4. EN FIN DE REALISATION
Après réalisation, le Titulaire devra remettre l’ensemble des documents nécessaires à la
connaissance de l’ouvrage et notamment :
- Les notes de calculs générales et des pièces particulières, CAE
- l’ensemble des plans d’ensemble et de détail CAE (1 exemplaire
modifiable en version informatique et 3 exemplaires non modifiables
en version papier)
- les plans des pièces spéciales CAE
- le plan qualité ou plan technique de contrôle ou Liste des Opérations
de Fabrication et Contrôle (voir annexe),
- la revue de contrat (revue des exigences et revue technique) (voir
annexe)
- la cahier de soudage (voir annexe) CAE
- la procédure de montage. CAE
- le dossier de fabrication (voir annexe) CAE
- …
Le CPS fixe le nombre d’exemplaires à fournir.
5. GUIDE D’ENTRETIEN ET D’EXPLOITATION
comprenant :
o 1 jeu de plans d’ensemble au format d’origine et A4 ou A3.
o Les opérations de maintenance et de contrôles périodiques (étanchéité
manchette, trous d’homme, joint de dilatation…).
o La documentation technique de tous les équipements (manchettes auto-
butées le cas échéant, manchettes démontables libres, appuis pilettes,
etc.).
o La documentation technique des équipements installés sur la conduites
tels que ventouse, dispositifs de mesures de pression, vitesse ….
o Les procédures de démontage et remontage des manchettes et trous
d’homme, avec indication des outillages spécifiques
o La liste des pièces de rechange
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