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Chapitre XIII Etude de L'infrastructure
Chapitre XIII Etude de L'infrastructure
I-Introduction :
Une fondation est destinée à transmettre au sol les charges provenant de la superstructure dans
les conditions les plus défavorables; Cette transmission peut être directement (cas des
semelles reposant sur le sol comme le cas des radiers) ou être assurée par l’intermédiaire
d’autres organes (par exemple, cas des semelles sur pieux).
En cas de séisme, les fondations exécutent un même mouvement de translation que le sol qui
les supporte.
II-Etude géotechnique :
1- Reconnaissance du sol :
Quelle que soit l’importance d’une construction, on doit identifier le sol qui supportera les
fondations et pouvoir en estimer les capacités de résistance. Ainsi, tout projet quel qu’il soit
doit commencer par une reconnaissance approfondie du sol.
2- Présentation du site :
Pour mener à terme cette étude, on doit faire deux compagnes de reconnaissance, l’une in situ
et l’autre au laboratoire.
Les essais in situ permettent de déterminer les caractéristiques des sols en place (perméabilité,
cohésion, cisaillement, indice des vides…).
Ceux qui fournissent des indications générales, telles que les reconnaissances
sismiques
Ceux qui donnent des valeurs précises de certaines grandeurs, soit ponctuellement, soit
d’une manière continue sur une même verticale. soit d’une manière continue sur une
même verticale.
Sondage carottée :
Ils s’opèrent par forages de petites sections, ce qui permet d’identifier les couches à
différentes profondeurs par examen des sols extraits, on pourra procéder à des prélèvements
d’échantillons.
L’essai de pénétration dynamique consiste à enfoncer dans le sol un train de tige muni à son
extrémité d’une pointe, à l’aide d’un montant tombant en chute libre d’une hauteur donnée, il
permet de mesurer la résistance à l’enfoncement en fonction de la profondeur.
Cet essai fournit la résistance dynamique de pointe du sol (Rd) qui est donnée
conventionnellement, à partir du nombre mesuré «N» en appliquant la formule de battage dite
« des Hollandais »
N M ²× H 1
Rd = × ×
L M '+ M A
Les résultats sont présentés sous forme graphique. La profondeur est positionnée en ordonnée
et la résistance dynamique (Rd) de pointe en abscisses.
Rd
σ´sol =
X
σ´sol =2bars
Essai de laboratoire :
a-Essais physiques :
b-Essais mécaniques :
Compressibilité à l’odomètre :
L’objet de cet essai est l’étude de la consolidation de l’éprouvette saturée de sols intacts,
soumis à des charges verticales uniformes, drainées dans les deux faces (inférieure et
supérieure) et maintenues latéralement par une paroi rigide.
L’essai permet de tracer une courbe oedométrique, indice des vides « e » en fonction de log σ,
d’où on peut déduire :
Le coefficient de gonflement.
Le coefficient de tassement.
La pression de consolidation.
Cet essai consiste à cisailler un échantillon de sol suivant un plan imposé horizontal, sur
lequel on exerce une contrainte normale et une contrainte tangentielle déterminée.
c-Essais chimiques :
L’analyse chimique n’a relevée l’existence d’aucun élément agressif contre le béton.
III-Etude de l’infrastructure :
L’infrastructure doit constituer un ensemble rigide capable de remplir les fonctions suivantes :
1- Choix de la fondation :
Semelle filante
Radier
Nous proposons en premier lieu et pour des raisons économiques, des semelles filantes pour
cela, nous allons procéder à l'une des vérifications suivantes:
M B
e= ≤
N 4
M =26,96 MN . m
{ N =2,14 MN → e=
B=5,7 m
26,96
2,14
B 5,7
=12,6 m> =
4 4
=1,425m
Donc : la solution des semelles filante est à écarter. On optera pour un radier plan nervuré.
Le radier est semelle générale couvrant toute la surface du sol du bâtiment et peut déborder en
console courante, il permet une répartition uniforme des charges.
Remarque :
Nous avons choisit un radier nervuré (et non pas un radier général) à cause de la présence des
poteaux.
Les nervures seront conçues de manière renversée, de sorte qu’elles soient enfouies dans le
sol sous le radier. Cette disposition a été prévu pour avoir une hauteur de sous –sol
exploitable.
Béton de propreté.
Dalle avec nervures transversales et longitudinales.
Le radier constitué par des panneaux considéré comme des dalle sont renforcés à leur
partie inferieur e par des poutres en forme de Té ; ce système assure une grande
rigidité.
On conçoit pour la partie de l’ossature se trouvant au- dessous du niveau de base, un
voile d’infrastructure continu entre le niveau du radier et le niveau de la base
Un radier est une dalle plane, éventuellement nervurée, constituant l'ensemble des fondations
d'un bâtiment. Il s'étend sur toute la surface de l'ouvrage.
Condition forfaitaire :
Lmax L
≤ h ≤ max
20 r 10
Avec : Lmax = Distance maximale entre nue dans le panneau le plus solliciter
4,2 4,2
≤h ≤ → 21cm ≤ hr ≤ 42 cm
20 r 10
Vumax f c 28
τu= ≤ τ´u =0,07 × =1,17 MPa
b0 × d γb
{
V ux=
V uy=
P
3 Ly
{
2 L y + Lx avec :
Lx =4 m
L y =4,2 m
P=Q adm L x L y =0,2 × 4 × 4,2=3,36 m
3,36
{
V ux=
V uy =
2 × 4,2+ 4
3,36
3 × 4,2
=27,1 MPa
=26,67 MPa
V
→ τ u= u max ≤1,17 → hr ≥ 25,81 cm
0,9 ×hr
0,045.U C . hC . f c 28
Qu ≤
γb
2) Détermination du débord :
Sdébord =32,49 m2
4) Caractéristiques géométriques :
X GR=13,625m
{ Y GR =10,5 m
X GS=13,325 m
{ Y GS =9,825 m
e x =|X GR −X GS|=0,3 m
Lx × L3y
{ I x=
I y=
12
L y × L3x
12
=21030,19 m4
=35410,95 m4
Poids de la superstructure :
{GQ=5205,96
¿
=829,6t
¿
t
{G=451,33t
Q=79,4 t
Poids du radier :
Poids du remblai :
G Total =6606,32t
Conclusion : {
Q Total =908,99t
Les contraintes transmises au sol par le radier devront être compatible avec le risque de
rupture du sol situé sous le radier.
La résultante des charges verticales ne coïncide pas avec le centre de gravité de l’aire du
radier, donc les réactions du sol ne sont pas uniformément reparties, leur diagramme est
triangulaire ou trapézoïdal. Quel que soit le diagramme, la valeur de la contrainte moyenne est
donnée par la formule suivante:
3 σ max +σ min
σ moy=
4
Les valeurs des contraintes sous l’effet des charges verticales sont données par la formule :
N Mx My
σ max= + Vx+ V
Sr I y Ix y
N Mx M
σ min= − V x− y V y
Sr I y Ix
Avec :
Vx ; Vy : Distances (suivant x et y) entre la fibre la plus comprimée jusqu’à l’axe neutre de la
section.
Pour les semelles soumises à des moments dans deux directions perpendiculaires
simultanément (flexion bi-axiale), on aura une répartition complexe des contraintes sur le sol
suivant les valeurs des deux excentricités (ex, ey).
On obtient une surface de contact avec le sol qui a l’allure de la figure ci-dessous :
On a: {G=6606 , 32 t
Q=908 , 99 t
Effort normaux :
NG+ NQ+ N E
SA: { 0,8 N G ± N E
ELS: SDT: N G + N Q
ELU ELS
SDT SA SDT
Nu (t) Nu (t) Nu (t) Nser (t)
Moment d’excentricité :
M ux =N u ×e x M ux=N u × e x
ELU : SDT : { M uy =N u × e y
; SA : {
M uy =N u ×e y
M ser x =N ser × e x
ELS: SDT : { M ser y =N ser × e y
Mx (t.m) My (t.m)
SDT 3084,607 6940,365
ELU
SA 2254,594 5072,836
ELS SDT 2254,594 5072,836
Tableau XIII-2 : les valeurs moments d’excentricités du radier
M E =M 0 + ( V 0 × Z )
Sens longitudinal :
Sens transversale :
M 0=12560,05 t . m
{ V 0=662,11 t
→ M E=12560,05+ ( 662,11× 3,06 ) → M E=14586,11 t . m
ELU :
N u M ux M uy
{ SDT :σ u =
N M
Sr
Sr
±
Iy
Iy
V x±
M
Ix
Ix y
V ≤ 1,33 σ ´solu
M
SA : σ u= u ± ux V x ± uy V y ± Ex V x ≤ 2 σ sol
Iy
´ u
σ max=23,67 t /m ²
Donc : SDT { σ min=14,36 t /m ²
→ σ moy=21,34 t/m ²
σ max =22,92t /m ²
SA
{ σ min =5,50 t/m ²
→ σ moy=18,09 t / m²
- Sens transversal :
N u M ux M uy
ELS :
Conclusion :
ELU :
{
SDT :σ moy=21,34 t/m ² ≤1,33 σ´sol =26,6
t t
ELS: σ moy=15 , 6 2
≤ σ´sol =20 2 → v é rifier
m m
Pour qu’il n’y ait pas de soulèvement sous l’effet de la pression hydrostatique, il faudrait que :
W ≥ 1,5 γ w × Z × S r
Avec : W = 6606 ,32 t
Z = 3,06 m
𝛾W = 1 t/m3
Sr = 540,755 m²
Stabilité au renversement :
Ms
≥ 1,5
Mr
MS: moment stabilisant qui tient compte du poids du bâtiment, ainsi que le poids du radier et
du remblai.
Sens x-x
M s=W ×(V X −e x )
M s 88029,15
D’où : = =6,78≥ 1,5 vérifier
M r 12976,86
Sens y-y
M s=W ×(V y −e y )
M s 64907,05
D’où : = =4,45 ≥1,5 vérifier
M r 14586,11
Le radier est assimilé à un plancher renversé s’appuyant sur les nervures de la structure et
chargé par la poussée du sol. Les panneaux qui les constituent sont soumis à la réaction
uniforme du sol.
Le calcul se fera en flexion simple à l’ELU et à l’ELS pour une section rectangulaire en
considérant la fissuration préjudiciable en raison de la présence de l’eau.
Les panneaux seront calculés comme des dalles appuyées sur quatre côtés et chargées par la
contrainte du sol, en tenant compte des moments selon les conditions du BAEL99.
ELU
Gr
G
Sr
=20,22 t /m²
ELS
Gr
q ser =σ moy − =14,47 t /m²
Sr
Remarque :
On ventilera les moments pour tenir compte de la continuité mais on doit respecter l’inégalité
suivante :
MW + M E
+ M t ≥1,25 M 0 ; Les moments en (t.m)
2
Mt : Moment en travée.
ELU
ELS
ELU
0,85 f c 28
f bu= =14,17 MPa
γb
σ s 10=434,78 MPa
Mu
μbu= 2 f bu
→ μbu <0,186 : A' s =0 ; α =1,25 ( 1−√ 1−2 μbu ) ; Z =d ( 1−0,4 α )
b0d
Mu
→ Au =
Z × σ s 10
ELS
15 σ´bc α α
α r= ; μrb= r (1− r ) ; M rb =μrb ×b × d ² × σ´bc ≤ M ser → A 'ser=0;
15 σ bc + σ S
´ ´ 2 3
αr Mser
Z rb=d (1− ); A ser= Zr × σ´
3 S
Le calcul des sections minimales dépend de la nuance d’acier, Les armatures des dalles
doivent être supérieures aux sections minimales calculées comme suit :
CBA93 :
{ A x min =0,08 % × ( 3−ρ
2 )
×b × h
avec b=1 m
A y min =0,08 % × b ×h
f t 28 ∅ 0,016
ACNF x =b O d x avec d x =hr−enrobage− =0,45−0,03− =0,412 m
fe 2 2
f t 28
ACNF y =bO d y avec d y =d x −∅=0,412−0,016=0,396 m
fe
6-Espacement maximale :
Pour déterminer les espacements maximaux, le CBA 93 (Art.7.2.4.2) propose les formules
suivantes :
Amin Acnf
Panneaux Mu (t.m) μbu α Z (m) Au (cm²)
(cm²) (cm²)
Appuis de rive 3,234 0,0113 0,0142 0,41 1,815 4,062 3,98
P1 Appuis intermédiaires 5,389 0,0188 0,0237 0,408 3,037 4,062 3,98
Travée 9,162 0,0319 0,0406 0,405 5,2 4,062 3,98
Appuis de rive 5,595 0,0195 0,0246 0,408 3,154 3,969 3,98
P2 Appuis intermédiaires 5,595 0,0195 0,0246 0,408 3,154 3,969 3,98
Travée 8,392 0,0293 0,0371 0,406 4,756 3,969 3,98
Appuis de rive 3,948 0,0138 0,0173 0,409 2,219 3,729 3,98
P3 Appuis intermédiaires 6,58 0,0229 0,029 0,407 3,716 3,729 3,98
Travée 11,186 0,039 0,0497 0,404 6,371 3,729 3,98
Appuis de rive 2,137 0,0074 0,0093 0,41 1,197 3,716 3,98
P4 Appuis intermédiaires 3,562 0,0124 0,0156 0,409 2,001 3,716 3,98
Travée 6,055 0,0211 0,0267 0,408 3,417 3,716 3,98
P5 Appuis de rive 3,575 0,0211 0,0157 0,409 2,008 3,6 3,98
Appuis intermédiaires 3,575 0,0125 0,0157 0,409 2,008 3,6 3,98
Au Amin Acnf
Panneaux Mu (t.m) μbu α Z (m)
(cm²) (cm²) (cm²)
Appuis de rive 1,597 0,0056 0,007 0,395 0,9304 3,6 3,825
P1 Appuis intermédiaires 2,662 0,0093 0,0117 0,394 1,555 3,6 3,825
Travée 4,526 0,016 0,0199 0,393 2,65 3,6 3,825
Appuis de rive 1,937 0,0068 0,0085 0,395 1,129 3,6 3,825
P2 Appuis intermédiaires 3,228 0,0112 0,0141 0,394 1,886 3,6 3,825
Travée 5,488 0,0191 0,0241 0,392 3,219 3,6 3,825
Appuis de rive 5,534 0,0193 0,0243 0,392 3,246 3,6 3,825
Appuis intermédiaires 5,534 0,0193 0,0243 0,392 3,246 3,6 3,825
P3
0,390
Travée 8,301 0,0289 0,0367 4,893 3,6 3,825
1
Appuis de rive 3,077 0,0107 0,0135 0,394 1,797 3,6 3,825
P4 Appuis intermédiaires 1,846 0,0064 0,00807 0,395 1,076 3,6 3,825
Travée 5,231 0,0182 0,023 0,392 3,067 3,6 3,825
Appuis de rive 3,575 0,0125 0,0157 0,394 2,089 3,6 3,825
P5 Appuis intermédiaires 3,575 0,0125 0,0157 0,394 2,089 3,6 3,825
Travée 5,362 0,0187 0,0236 0,392 3,144 3,6 3,825
7
0,52
Travée 9,356 0,217 0,553 0,340 13,664 3,729 3,980
7
0,52
Appuis de rive 1,793 0,217 0,553 0,340 2,619 3,716 3,980
7
0,52
P4 Appuis intermédiaires 2,988 0,217 0,553 0,340 4,364 3,716 3,980
7
0,52
Travée 5,080 0,217 0,553 0,340 7,419 3,716 3,980
7
0,52
Appuis de rive 3,074 0,217 0,553 0,340 4,489 3,600 3,980
7
0,52
P5 Appuis intermédiaires 3,074 0,217 0,553 0,340 4,489 3,600 3,980
7
0,52
Travée 4,611 0,217 0,553 0,340 6,734 3,600 3,980
7
0,52
Appuis de rive 4,840 0,217 0,553 0,340 7,069 4,071 3,980
7
0,52
P6 Appuis intermédiaires 4,840 0,217 0,553 0,340 7,069 4,071 3,980
7
0,52
Travée 7,260 0,217 0,553 0,340 10,604 4,071 3,980
7
0,52
Appuis de rive 4,096 0,217 0,553 0,340 5,982 3,892 3,980
7
0,52
P7 Appuis intermédiaires 4,096 0,217 0,553 0,340 5,982 3,892 3,980
7
0,52
Travée 6,144 0,217 0,553 0,340 8,974 3,892 3,980
7
0,52
Appuis de rive 2,721 0,217 0,553 0,340 3,973 4,005 3,980
7
0,52
P8 Appuis intermédiaires 4,534 0,217 0,553 0,340 6,622 4,005 3,980
7
0,52
Travée 7,708 0,217 0,553 0,340 11,258 4,005 3,980
7
0,52
Appuis de rive 5,592 0,217 0,553 0,340 8,168 3,686 3,980
7
0,52
P9 Appuis intermédiaires 5,592 0,217 0,553 0,340 8,168 3,686 3,980
7
0,52
Travée 8,389 0,217 0,553 0,340 12,252 3,686 3,980
7
0,52
Appuis de rive 4,953 0,217 0,553 0,340 7,234 3,735 3,980
7
0,52
P10 Appuis intermédiaires 4,953 0,217 0,553 0,340 7,234 3,735 3,980
7
0,52
Travée 7,430 0,217 0,553 0,340 10,852 3,735 3,980
7
P11 0,52
Appuis de rive 4,785 0,217 0,553 0,340 6,988 3,692 3,980
7
Appuis intermédiaires 4,785 0,52 0,217 0,553 0,340 6,988 3,692 3,980
7
0,52
Travée 7,177 0,217 0,553 0,340 10,483 3,692 3,980
7
Tableau XIII-8 : Ferraillage transversal du radier ELS (sens X-X).
Appuis intermédiaires 4,417 0,527 0,217 0,511 0,326 6,711 3,600 3,825
Travée 7,508 0,527 0,217 0,511 0,326 11,409 3,600 3,825
Tableau XIII-9 : Ferraillage longitudinal du radier ELS(sens Y-Y)
Sens xx
Sens y-y
7-Ferraillage du débord :
Le débord du radier est assimilé à une console de longueur L=0.30 m, encastrée d'un côté et
libre de l'autre, soumis à une charge uniformément répartie.
l
d ≥ max (l ; 2 a ) avec : a= =0,15 m
2
D’après l’article E.6.2.2 du BAEL 91/99 la contrainte tangentielle est limitée comme suit :
d 0,405
Avec : δ = = =1,35
a 0,30
V u max 0,06064
→ τ u max = = =0,15 MPa
b 0 . d 1× 0,405
Et : τ´u =min [ 0,03 × ( 2+1,35 ) ×25 ; 4 MPa ] =min ( 2,513 ; 4 ) → τ´u =2,513 MPa
Le ferraillage se fait en flexion simple pour une bande de 1 m de largeur avec une FP.
qul ²
{ M u=
M ser=
2
q ser l ²
2
Mser (t.m) αrb μrb Mrb (t.m) Zrb (m) Aser (cm²)
0,534729
ELS 0,651282799 0,52738496 0,2173367 7 0,333803 0,96764712
Tableau XIII-13 : ferraillage du débord à l’ELS
Conclusion :
Nous remarquons que la section d'armature trouvée est beaucoup plus faible que celle
obtenues aux appuis de rive des panneaux du radier.
Donc le ferraillage du débord sera fait par prolongement des armatures adoptées pour les
panneaux.
Le radier est considéré travaillant comme un plancher renversé qui est sollicité par la réaction
du sol, il transmet cette réaction aux nervures.
Les charges réparties linéairement sur les travées des nervures sont évaluées par la méthode
des lignes de rupture.
Les lignes de rupture d’un panneau de dalle encastré sur son contour (lignes où se concentrent
les déformations au cours d’un chargement, assimilables à des lignes droites) se composent de
tronçons :
Les charges réparties sur les nervures sont triangulaires et trapézoïdales, et les charges
uniformément réparties équivalentes (produisant le même effort tranchant ou le même
moment fléchissant) sont données par les formules suivantes :
q eq=q . c
Avec :
ρ lx
[ ]
Pour V
{trapèze : 1−
2
l
[]
triangle: x
4
×
2
ρ ² lx
[ ]
Pour M
{
trapèze : 1−
3
l
[]
triangle : x
3
×
2
Effort tranchant :
Travée 1
ELU ELS
V Pannea Chargemen Lx (m) Ly ρ c qu qeq qser qeq
u AB t (m) (KN/m²) (KN/ml (KN/m² (KN/ml
) ) )
Trapèze 4,000 4,200 0,952 1,04 202,152 211,779 144,730 151,621
8
Trapèze 3,100 4,200 0,738 0,97 202,152 197,700 144,730 141,542
8
Somme 409,479 293,163
Tableau XIII-12 : chargement équivalent sur la travée 1 sous V
Travée 2
ELU ELS
V Panneau Chargemen Lx Ly ρ c qu qeq qser qeq
BC t (m) (m) (KN/m²) (KN/ml) (KN/m²) (KN/ml)
Triangle 3,700 4,000 0,925 0,925 202,152 186,991 144,730 133,875
Trapèze 3,100 3,700 0,838 0,901 202,152 182,074 144,730 130,354
Moment fléchissant :
Travée 1
ELU ELS
Travée 2
ELU ELS
Nous ferons participer le radier pour la reprise des moments positifs sur appuis, nous
considérons donc une section en Té dont les dimensions sont les suivantes :
- h0 : épaisseur du radier = 45 cm
- b 0: dimension du poteau = 45 cm
- b: Largeur de la table à prendre en compte.
- h: hauteur de la nervure.
Calcul b :
b−b0 l l
2
=min i ; t
10 2 ( )
Avec : l i = entre nus des nervures de poutres,
Donc :
b−b0 4,2 4
2
=min
10 2 (
; =0,42 m )
b−0,45
=0,42→ b=1,29 m
2
Calcul h
Condition forfaitaire :
Lmax
hn≥ Avec : Lmax : distance maximale
10
4,2
D’où : h n ≥ → hn=0,42 m
10
La contrainte de cisaillement due à l’effort tranchant maximal doit être inférieure à la limite
fixée par le CBA 93 en fissuration jugée préjudiciable (en raison du contact des nervures
avec le sol), soit :
V u max f c28
τ u max =
b0. d (
≤ τ´u=min 0,15.
γb )
; 4 MPa =2,5 MPa
d =0,9 h
Avec : {V u max=1,068 MPa
V u max
→ hn≥ →h n=1,05 m
0,9. b0 τ´u
Condition de rigidité :
Pour que les charges soient efficacement reprises par le radier, il faut que ce dernier soit
suffisamment rigide par la présence des nervures, ceci nécessite la vérification suivante :
π 4 4 EI
Li ≤
2
Le avec : Le =
√ Kb
Le : longueur élastique
48 k L 4 3 48× 40 × 4,24
D’où : h n ≥ 3
√ π4 E √
= 4
π ×34179,55
=0,58 m
Conclusion
Les valeurs des moments et des efforts tranchants ont été déterminées par le logiciel
Autodesk Robot Analysis Professional.
Armatures longitudinales :
ELU :
En travée :
M t max =−0,91605 MN . m<0 → La table se trouve dans la partie comprimée, il s’agit donc de
calculer une section rectangulaire b0 × h.
b 0=0,45 m
{ h=1,1 m
d=0,9 h=0,99 m
; f bu=14,17 MPa et σ s 10 =434,78 MPa
M ut 0,91605
μbu= 2
= =0,147<0,186 → pivot A
b 0 . d . f bu 0,45 × 0,992 ×14,17
Mu
μlu =( 3440 γ +49 f c 28−3050 ) ×10−4 avec : γ= → μlu =0,298
M ser
M ut 0,91605
Au = = → A u trv=23,12 cm²
σ s 10 × Z 434,78 ×0,911
En appui :
h0 0,45
M T u=b h0 d − ( ) (
f =1,29 × 0,45× 0,99−
2 bu 2 )
×14,17 → M T u=6,291 MN .m
M u app < M T u → Axe neutre passe dans la table, donc calcul d’une section rectangulaire (b*h),
avec : b = 1.29 m et h = 1.1 m
M u app 0,94586
μbu= 2
= =0,053<0,186 → pivot A
b . d . f bu 1,29 ×0,992 ×14,17
Mu
μlu =( 3440 γ +49 f c 28−3050 ) ×10−4 avec : γ= → μlu =0,298
M ser
M ut 0,94586
Au = = → Au app =22,59 cm ²
σ s 10 × Z 434,78 ×0,963
ELS :
En travée :
M t max =−0,65576 MN . m<0 → La table se trouve dans la partie comprimée, il s’agit donc de
calculer une section rectangulaire b0 × h.
15 σ´bc
α r= =0,527
15 σ´bc + σ́ s
αr α
μrb=
2 3 (
1− r =0,217 )
M ser t 0,65576
μser = 2
= =0,99
b0 . d . σ´bc 0,45 × 0,99× 15
αr
Z rb=d 1− ( 3 )=0,816 m
M ser t 0,65576
A ser= = → A ser trv =39,86 cm ²
σ´ s × Z rb 201,63 × 0,816
En appui :
M T ser=
σ´ s 2
bh 0
d− ( h3 ) = 201,63 ×1,29 ×0,45 × 0,99−( 0,453 ) =2,731 MN . m
0
2
30 d−h0 30 0,99−0,45
M ser app < M T ser → Axe neutre passe dans la table, donc calcul d’une section rectangulaire
(b*h), avec : b = 1.29 m et h = 1.1 m
αr
Z rb=d 1− ( 3 )=0,816 m
M ser t 0,67703
A ser= = → A ser app =41,15 cm²
σ s × Z rb 201,63 × 0,816
´
Conclusion :
Les sections d’armatures à retenir sont celles qui sont obtenues à l’ELS. Donc le ferraillage
longitudinal est le suivant :
En travée 6T25+4T20
En appui 10T25
Armatures transversales :
Vérification de la contrainte de cisaillement :
V u max 1,068
τ u max = = =2,39 MPa
b 0 . d 0,45 ×0,99
f c 28
(
τ´u =min 0,15.
γb )
; 4 MPa =2,5 MPa
En prenant deux cadre et deux étrier de diamètre Φt= 12 mm; nous déduisons :
At =6 × ∅ t=4,52m m2
0,9 A t f e
D’où : St ≤ → S t ≤ 22,33 cm
b 0 γ s ( τ u−0,3 f t 28 )
15 ∅l
St ≤ min
{ 40 cm → S t ≤37,5 cm
a+10 cm
h
St ≤ ( 4 )
; 12 ∅ l → S t ≤27,5 cm
h
S ' t ≤ =55 cm
2
Conformément aux règles du RPA99/ver2003, l’ouvrage situé en zone III doit comporter un
voile d’infrastructure continu entre le niveau des fondations (radier) et le niveau de base
(RDC).
Le voile d’infrastructure est une paroi verticale, rectiligne effectué sur une profondeur de
3,06m pour permettre la réalisation d’un sous-sol.
Epaisseur : e ≥ 15 cm.
Les armatures sont constituées de deux nappes.
Le pourcentage minimum des armatures est de 0,10 % dans les deux sens (horizontal
et vertical).
9-a Pré-dimensionnement :
D’après l’article 10.1.2 du RPA99 / ver2003, l’épaisseur minimale du voile est de 15cm, il est
déterminer en fonction de la hauteur libre du sous-sol et des conditions de rigidité aux
extrémités :
Poussée du au terre :
σ h ( z )=K 0 . γ h . z
σ h ( 0 )=0
{σ h ( 3,06 )=27,54 KN /m ²
Poussée du au surcharge :
σ q=K 0 . q
σ q=0,5 ×5 → σ q =2,5 KN /m ²
Contrainte total :
ELU :
σ u ( z )=1,35 σ h ( z )+1,5 σ q
σ u ( 0 )=3,75 KN /m ²
→ {σ u ( 3,06 )=40,93 KN /m ²
3 σ max +σ min
Contrainte moyenne : σ moy= =31,63 KN /m ²
4
ELS :
σ u ( z )=σ h (z)+σ q
σ u ( 0 )=2,5 KN /m ²
→ {σ u ( 3,06 )=30,04 KN /m ²
3 σ max +σ min
Contrainte moyenne : σ moy= =23,16 KN /m²
4
Conclusion :
Le ferraillage sera calculé pour le panneau le plus sollicité (comme une dalle simplement
appuyée) en flexion simple avec une fissuration préjudiciable FP, le calcul se fait à l’ELU et à
l’ELS pour une bande de 1m.
M 0 x =μ x . P. l ² x
{ M Oy =M 0 x . μ y
Ferraillage minimale
(3− ρ)
{ A x min =0,08 % × b ×h ×
A y min =0,08 % × b ×h
2
A RPA =0,1 % × b ×h
f t 28 ∅ 0,01
{ A cnf x =0,23. b0 . d x .
fe
; d x =h−enrobage− =0,2−0,03−m
f
2 2
ELU :
ELS :
Appui 7,675 0,527 0,217 0,089 0,136 2,799 1,817 2,000 1,594
Sens xx
Travé
13,048 0,527 0,217 0,089 0,136 4,758 1,817 2,000 1,594
e
Appui 4,759 0,527 0,217 0,078 0,128 1,847 1,600 2,000 1,497
Sens yy
Travé
7,138 0,527 0,217 0,078 0,128 2,771 1,600 2,000 1,497
e
Tableau XIII-19 : Ferraillage du voile de l’infrastructure dans les deux sens à l’ELS
Conclusion :
Aadp
St (cm) ferraillage
(cm²/ml)
Sens xx Appui 2,799 20 5T12