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Avis - L'économie Bleue Pilier D'un Nouveau Modèle de Développement Du Maroc 2018 PDF
Avis - L'économie Bleue Pilier D'un Nouveau Modèle de Développement Du Maroc 2018 PDF
Auto-saisine n°38/2018
www.cese.ma
Avis
du Conseil Economique, Social et Environnemental
Auto-saisine n°38/2018
L’économie bleue : pilier d’un nouveau modèle de développement du Maroc
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Avis du Conseil Economique, Social et Environnemental
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L’économie bleue : pilier d’un nouveau modèle de développement du Maroc
Introduction
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Avis du Conseil Economique, Social et Environnemental
Le but du présent avis est de porter une réflexion stratégique sur le capital maritime et les milieux
marins marocains et d’en analyser les atouts, les contraintes, les opportunités et les menaces
actuelles, avant de proposer des lignes directrices et des mesures opérationnelles pour décliner
la vision suscitée.
Pour matérialiser la vision d’une nouvelle économie bleue marocaine durable et inclusive, le CESE
s’est basé sur une analyse approfondie et croisée de l’espace marin marocain et de l’ensemble
de ses activités sectorielles associées. Il a pour cela, adopté une approche participative, en
auditionnant et recueillant les avis et perspectives de l’ensemble des parties prenantes
intervenant dans le secteur maritime.
Le présent avis se fonde sur l’analyse des différentes données recueillies par la Commission
chargée des affaires de l’environnement et du développement durable. Il présente le diagnostic
analytique de l’espace maritime marocain et ses activités, ainsi que les pressions et les contraintes
qu’il subit, pour aboutir, in fine, à des recommandations adaptées aux spécificités économiques,
sociales, environnementales et culturelles du Maroc.
De plus, le rapport du CESE a analysé le contexte de l’économie bleue au niveau international,
africain et méditerranéen et ce, aux fins de préciser d’une part le contenu du concept d’économie
bleue, d’étudier les différentes opportunités qu’il représente pour les pays émergents à travers
le Monde, et d’examiner d’autre part les possibilités offertes par l’insertion du Maroc dans cette
dynamique continentale et internationale.
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L’économie bleue : pilier d’un nouveau modèle de développement du Maroc
Le pari d’un nouveau modèle d’une économie bleue marocaine résiliente convoque aujourd’hui
la restructuration, certes à des degrés variés, des secteurs maritimes dans le sens d’une triple
performance économique, sociale et environnementale. Ces activités doivent migrer vers
davantage de durabilité, d’inclusion, de respect de l’environnement et des écosystèmes. Ainsi,
une analyse de la chaine de valeur de l’ensemble des secteurs, associés à la mer et au littoral, a été
faite pour identifier les modèles permettant de créer la valeur locale de manière plus optimale.
De plus, le CESE a évalué les activités non marchandes, supports fondamentaux des activités
économiques de la mer. En effet, le développement de l’expertise, l’innovation, la connaissance
des milieux marins et la recherche scientifique, l’éducation, l’observation et la surveillance sont
des conditions déterminantes pour assurer le déploiement et la viabilité de secteurs maritimes
compétitifs et résilients, sur la base d’une approche écosystémique.
Dans la dernière étape de son diagnostic, le CESE s’est intéressé à ce qu’il considère comme un
point central de l’économie bleue : la gouvernance. En effet, la collaboration et la coordination
de l’ensemble des parties prenantes et acteurs de la mer constitue le socle de l’économie bleue.
La gouvernance s’avère indispensable pour parvenir à l’objectif de préservation de l’espace
marin, de sa valorisation et de son exploitation durable et inclusive. Cet avis expose à la fin la
réflexion menée sur le contenu et les modalités de mise en œuvre d’une planification spatiale
maritime, s’appuyant sur le territoire national et ses régions, afin de mieux gérer la planification
et assurer la coordination des activités liées à la mer sur les régions côtières.
La transition vers une économie bleue nécessite, en effet, un leadership au plus haut niveau
à même d’assurer la coordination et l’arbitrage qui permet de coordonner entre les différents
secteurs productifs ainsi que tous les acteurs concernés. Ce leadership permettra également
de s’assurer de l’intégration du Maroc dans la dynamique internationale relative au littoral
et à la gestion des espaces marins et d’honorer ses engagements au titre des conventions
internationales ratifiées.
L’avis propose en conclusion des recommandations opérationnelles de mise en œuvre pour
accompagner chaque décideur dans l’implémentation d’une stratégie nationale de l’économie
bleue.
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C’est ainsi qu’au niveau du continent africain, l’économie bleue s’articule autour de quatre axes:
(i) défendre une gestion et une utilisation durables des écosystèmes aquatiques et des ressources
correspondantes; (ii) optimiser les retombées socioéconomiques du développement durable des
milieux aquatiques; (iii) préserver les écosystèmes aquatiques et les ressources associées en réduisant les
menaces et les impacts liés au changement climatique et aux catastrophes naturelles; et (iv) accomplir
les objectifs de développement durable (ODD) relatifs à la conservation et l’exploitation durables des
océans, des mers et des ressources marines et à la garantie d’un accès à l’eau et à l’assainissement
pour tous.
Force est de constater qu’une réelle mobilisation internationale s’est formée, aujourd’hui, autour
de l’intégration du concept de l’économie bleue dans les agendas mondiaux. Cette mobilisation
qui s’est construite progressivement depuis la Conférence de Rio en 1992, a été renforcée
en 2015 par l’Agenda 2030 des Nations Unies et ses 17 Objectifs de Développement Durable
(ODD), à travers l’ODD 14 qui vise à « conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers
et les ressources marines aux fins du développement durable ».
Le concept de l’économie bleue, en plus des secteurs maritimes traditionnels tels que la pêche,
le tourisme et les activités portuaires, comporte désormais de nouveaux secteurs porteurs de
forts potentiels de croissance : aquaculture, écotourisme, bioproduits marins ou biotechnologie,
construction navale, etc.
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L’économie bleue : pilier d’un nouveau modèle de développement du Maroc
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Avis du Conseil Economique, Social et Environnemental
Les activités marchandes de la mer ont un fort potentiel de création de richesses et d’emplois.
Certaines activités, comme la pêche, le tourisme, le ferry et le transport occupent une place
historique prédominante dans l’économie du Maroc. En outre, d’autres activités telles que
le gaz et le pétrole offshore ou les sports nautiques et la plaisance, demeurent encore sous-
développées bien qu’elles présentent un potentiel certain.
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L’économie bleue : pilier d’un nouveau modèle de développement du Maroc
Les activités maritimes marchandes regroupent les catégories suivantes : le secteur halieutique,
le tourisme, les activités portuaires, les énergies, le dessalement de l’eau de mer et les
biotechnologies marines. Les points essentiels à mettre en exergue par rapport à ces catégories :
1. Concernant le secteur de la pêche : il représente entre 1% (activité primaire) et 2% du PIB
(activité de valorisation comprise) et génère près de 700 000 emplois directs et indirects.
Après la crise qu’a connue le secteur en 2003-2004, le Ministère de tutelle a lancé une stratégie
de développement en 2009 nommée Halieutis composée de trois piliers : la durabilité
des pêcheries, la performance des infrastructures de pêche et de commercialisation et la
compétitivité des produits de la pêche. En 2017, la quantité de poisson pêchée s’élève à
1,4 million de tonnes et les exportations qui représentent environ 80% des captures ont
généré des revenus s’élevant à 22 milliards de dirhams. Pour sa part, la pêche artisanale a
bénéficié d’une mise à niveau à travers la mise en place des plans Ibhar I et II, qui ont permis
l’équipement des barques artisanales en caissons isothermes pour une meilleure conservation
des produits de la mer.
2. S’agissant de l’aquaculture : cette filière n’a pas encore véritablement décollé en dépit du
fort potentiel que le Maroc offre en la matière (une production d’environ 510 tonnes / an).
C’est ainsi que, l’Agence Nationale de Développement de l’Aquaculture (ANDA) a été créée
pour assurer le suivi de la mise en œuvre du segment aquacole de la stratégie Halieutis. Cette
stratégie a pour objectif de produire 200 000 tonnes de produits aquacoles pour un chiffre
d’affaires de 5 milliards de dirhams et 3 milliards de dirhams d’exportations halieutiques à
l’horizon 2030.
3. Concernant le secteur du tourisme : il constitue un axe majeur de l’économie marocaine.
C’est le deuxième contributeur au PIB national et un important créateur d’emplois. Le Plan
Azur vision 2020 lancé par le Maroc pour attirer 10 millions de touristes à l’horizon 2020, en
mettant en place six stations balnéaires : Mediterrania Saïdia, Mazagan Beach, Mogador, Port
Lixus, Taghazout Bay et Plage Blanche Guelmim n’a manifestement pas atteint ses objectifs.
Le développement de filières telles que la croisière, la plaisance, ainsi que les loisirs et sports
nautiques, en a sensiblement pâti.
4. Concernant les activités portuaires : elles nécessitent des investissements importants dans
les infrastructures logistiques et portuaires. Ces activités incluent le transport des passagers
et de la marchandise, la construction et la réparation navale. En effet, pour développer le
transport des passagers, le Maroc a mis en route une Stratégie Portuaire Nationale (2030)
prévoyant de doubler le nombre annuel de passagers d’ici 2030, passant ainsi de 3 à
7,6 millions. Cette stratégie dénote d’une forte volonté politique de renforcer le transport
national par ferry et prévoit la modernisation des infrastructures. Le transport maritime de
marchandises assure plus de 95% des échanges commerciaux entre le Maroc et l’extérieur.
Aussi, le développement d’une véritable compétitivité logistique du Maroc représente-t-il un
enjeu de grande envergure étant donné l’impact du secteur sur la consécration du Maroc
comme hub de premier choix.
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L’économie bleue : pilier d’un nouveau modèle de développement du Maroc
La stratégie nationale pour l’économie bleue devrait ainsi permettre d’atteindre les objectifs à
long terme, articulés autour de quatre axes principaux, à savoir :
1. Prioriser la connaissance, la formation et l’innovation (capital humain) ;
2. Déployer une croissance bleue forte autour des activités maritimes ;
3. Accorder une place primordiale à la préservation des écosystèmes pour optimiser les
retombées économiques de la croissance bleue ;
4. Favoriser la gouvernance territoriale de l’espace marin pour une économie durable et
résiliente.
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Avis du Conseil Economique, Social et Environnemental
Recommandation stratégique
Adopter une stratégie nationale de l’économie bleue durable et inclusive, adaptée aux vocations
régionales et déployée autour des secteurs économiques traditionnels (la pêche, le tourisme et
les activités portuaires), tout en développant de nouveaux secteurs porteurs de forts potentiels
de croissance (aquaculture, écotourisme, bioproduits marins ou biotechnologies, construction
navale, etc.). Les projets relatifs à la mise en œuvre de cette stratégie devraient être à la fois
élaborés en concertation avec les citoyens et les acteurs concernés, tout en ayant pour premier
objectif de favoriser l’accès aux services et aux ressources maritimes à toutes les catégories
sociales.
Recommandations sectorielles
Déployer une croissance bleue forte autour des secteurs économiques traditionnels et
lancer de nouvelles filières
Restructurer les filières existantes pour accompagner leur transition vers une économie
bleue :
Les filières existantes nécessitent une réadaptation de leurs modèles économiques aux finalités
de l’économie bleue, tant sur le plan légal, institutionnel, budgétaire, qu’en termes d’offre de
formation. Elles peuvent de ce fait, représenter de véritables moteurs de la croissance bleue, en
procédant à leur restructuration en vue de renforcer leur compétitivité économique et assurer
leur pérennité.
Favoriser les nouvelles activités et soutenir les activités émergentes pour en faire de réels
relais de croissance :
-- Organiser des débats nationaux pour développer une vision et des mécanismes de
développement des nouvelles activités ;
-- Accélérer la mise en place des dispositions institutionnelles, règlementaires, budgétaires,
de formation et d’accompagnement nécessaires pour favoriser le développement de
nouveaux secteurs et la création d’emplois pour les jeunes en donnant une place importante
aux idées innovantes et à l’entreprenariat ;
-- Créer des synergies bénéfiques au développement de ces nouveaux secteurs et activités et
les secteurs existants et traditionnels.
Améliorer la performance du modèle économique de la pêche et des produits de la mer :
Poursuivre et capitaliser sur les résultats du plan Halieutis, en améliorant et en exploitant toutes
les possibilités de développement, notamment sur le segment valorisation et renforçant ses
volets environnementaux et sociaux ;
Prévoir un accompagnement permettant d’assurer la transition d’une pêche traditionnelle
vers une pêche moderne durable et adaptée aux enjeux actuels ;
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L’économie bleue : pilier d’un nouveau modèle de développement du Maroc
Augmenter la visibilité du secteur pour attirer les investissements et assurer la valeur juridique
des Plans d’Aménagement Aquacole et leur opposabilité ;
Trouver des synergies entre le secteur de l’aquaculture et d’autres secteurs, notamment ceux
de la logistique et des infrastructures ;
Développer des programmes de formation à la fois techniques et de services et investir dans
la recherche scientifique et l’innovation ;
Agencer la planification des projets en tenant compte de la notion de l’aquaculture de
soutien.
Poursuivre le soutien de l’État pour le développement des infrastructures (ports
de débarquement, flotte) afin de les rendre plus efficaces et respectueuses de
l’environnement :
Développer la visibilité du Maroc à travers une communication forte sur l’offre de plaisance
et de sports nautiques et renforcer la présence du pavillon marocain ;
Elargir l’offre touristique liée à la mer au profit du développement local pour couvrir de
nouveaux segments comme ceux des croisières de manière générale, et des croisières de
petits bateaux en particulier.
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Avis du Conseil Economique, Social et Environnemental
Donner une place centrale à la recherche et l’innovation afin d’identifier les potentialités et
les conditions nécessaires pour développer le secteur des biotechnologies marines ;
Développer de nouveaux créneaux porteurs tels que :
-- Le traitement des algues pour extraction de l’agar-agar, utilisé dans le secteur alimentaire et
l’industrie cosmétique, mais aussi pour le potentiel énergétique que représentent certaines
espèces d’algues ;
-- La transformation des déchets de poissons tels que les écailles pour les suppléments
alimentaires et produits cosmétiques;
-- L’utilisation des souches bactériennes pour l’agro-alimentaire, le médical et le traitement
des eaux usées.
Veiller à la valorisation économique des ressources génétiques en accélérant l’adoption du
cadre juridique et institutionnel permettant de mettre en place une feuille de route ciblant la
protection et la valorisation de ces ressources ;
Créer des pépinières de la mer pour encourager et incuber les idées innovantes ;
Développer des partenariats au niveau international, régional et national entre les secteurs
de la santé, l’énergie, l’environnement et l’écologie, intégrant les centres de recherches, les
universités et les industriels ;
Développer l’intégration des énergies renouvelables dans d’autres secteurs bleus ;
Continuer le développement du dessalement au Maroc pour un dessalement écologiquement
responsable et le connecter avec les énergies renouvelables ;
Mener des études de faisabilité technique et des projets pilotes pour le développement de
(i) STEP marines et de (ii) l’éolien offshore ;
Continuer à favoriser l’investissement dans l’exploration des hydrocarbures.
Placer la recherche et l’innovation autour des nouvelles filières liées à la valorisation des
services de la mer au centre des préoccupations des départements concernés, en soutenant
les instituts de recherche existants, en les dotant de moyens humains et financiers suffisants
et en encourageant le développement de partenariats internationaux ;
Créer des pôles universitaires dédiés à la formation aux métiers de l’économie bleue ;
Introduire les métiers de l’économie bleue dans la formation professionnelle et la formation
continue et mettre en place des programmes d’éducation pratique et de proximité ;
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L’économie bleue : pilier d’un nouveau modèle de développement du Maroc
Elaborer une feuille de route fiscale pour catalyser la transition vers une économie bleue ;
Envisager la possibilité d’émettre des « obligations bleues » (blue bonds) à partir du
portefeuille de projet de l’économie bleue et inviter les banques marocaines à s’investir dans
le financement de ces secteurs.
Sécuriser et préserver les intérêts nationaux:
Analyser tous les risques qui se présentent autour des métiers de la mer et du littoral, intégrer
l’effort d’atténuation des impacts environnementaux et la lutte contre le changement
climatique et encourager la mise en place de mécanisme de prévention et d’intervention ;
Intégrer les infrastructures existantes et les différentes stratégies sécuritaires dans un volet
traitant de l’ensemble des enjeux sécuritaires maritimes au niveau de la stratégie pour
l’économie bleue.
Assurer la transition écologique nécessaire afin de réduire l’impact de la pollution et de
la surexploitation :
Intégrer les enjeux environnementaux de manière transversale dans toutes les activités
connexes à l’économie bleue ;
Préserver et protéger le littoral en renforçant la lutte contre la pollution plastique et la lutte
contre le déversement des liquides polluants ;
Rendre effective la législation existante qui protège les écosystèmes (lois 81-12 et 77-15) ;
Développer une filière de collecte des déchets des personnels des navires qui sont obligés
de jeter leurs déchets en mer.
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Avis du Conseil Economique, Social et Environnemental
Faire du Maroc un hub régional dans les métiers de l’économie bleue (échanges commerciaux,
infrastructures…) ;
Echanger les expertises avec les pays partenaires du Maroc et assurer une coordination entre
les stratégies régionales et la future stratégie nationale d’économie bleue ;
Renforcer les compétences humaines chargées des négociations internationales dans les
domaines de l’économie bleue.
Assurer une planification spatiale maritime (PSM) au niveau territorial pour une économie
globale et intégrée :
-- Intégrer les orientations et ambitions nationales de l’économie bleue dans un document
de référence d’aménagement spatial maritime ;
-- S’assurer de la cohérence entre les plans d’aménagement existants (GIZC) et le nouveau
Plan national de gestion intégrée du littoral (PNL).
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L’économie bleue : pilier d’un nouveau modèle de développement du Maroc
Renforcer le rôle central des territoires dans le développement des secteurs de l’économie
bleue dans le cadre de la régionalisation avancée :
-- Etablir, par les régions et les communes, un inventaire des potentialités et actifs océaniques
de leur espace maritime, en attendant l’adoption de la SNEB ;
-- Associer les populations locales et leurs représentants dans toutes les phases d’analyse des
potentialités et d’identification des opportunités à saisir en matière de développement des
secteurs de l’économie bleue à l’échelle inter-régionale, régionale et communale ;
-- Saisir l’occasion du processus de révision des Programmes de Développement Régional (PDR)
et des Plans d’Action Communaux (PAC) pour développer de nouveaux projets intégrés et
viables liés aux différents secteurs de l’économie bleue selon une approche écosystémique
en utilisant l’outil de planification spatiale maritime ;
-- Développer un mécanisme de partenariat public-privé efficient pour faire face aux besoins
de financement des projets ayant trait à l’économie bleue au niveau des territoires ;
-- Intégrer dans les documents d’aménagement régional (schéma régional d’aménagement
territorial -SRAT-, schéma régional du littoral -SRL-, …), les exigences de la planification
spatiale maritime, les besoins en infrastructures et les investissements nécessaires dans les
secteurs de l’économie bleue.
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