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Résumé des cours de gestion

Professeur : Mr Gueye

Travail réaliser par :


Amina Fall
Tening Diouf
Mohamed Faye

DUT1-GENIE CIVIL
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE DE DAKAR

C HA PI T R E I : L'EN TR EPR IS E D AN S S ON ENV I R ONN EMEN T ..............3


Introduction :.........................................................................................................................3
Section 1 : Approche juridique de l’entreprise..................................................................3
Les types d’entreprise et leurs importance....................................................................3
A. Secteur privé:..........................................................................................................3
Les entreprises individuelles.............................................................................................4
Les entreprises sociétaires.................................................................................................4
Les sociétés de personnes...............................................................................................4
Les sociétés de capitaux.................................................................................................5
Cas atypiques de forme d’entreprises..............................................................................5
Société en participation:................................................................................................5
Une société de fait:.........................................................................................................5
B. Secteur public:........................................................................................................5
Les régies.........................................................................................................................6
Les établissements publics.............................................................................................6
Les sociétés nationales...................................................................................................6
Les sociétés d’économie mixte.......................................................................................6
Les entreprises de concession........................................................................................6
Le secteur coopératif :.......................................................................................................6
Section 2 : Approche économique et comptable de l’entreprise: Classification des
entreprises..............................................................................................................................7
A. Classification par taille et par types d’activité........................................................7
La classification selon le critère de la comptabilité nationale....................................7
catégorisation des entreprises.......................................................................................7
les zones institutionnelles des entreprises:...................................................................7
B. Le Cas spécifique du Sénégal....................................................................................7
Article 3 : Les Petites Entreprises (PE)........................................................................8
Article 4 : Les Moyennes Entreprises (ME..................................................................8
Article 5 : Les Grandes Entreprises (GE)....................................................................8
critères quantitatifs et qualitatifs du PME :................................................................8
Section 3 : Les autres types d'entreprise : le cas de la multinationale.............................8
Les entreprises multinationales........................................................................................8
Section 4 : Objectifs et Rôles de l'entreprise.......................................................................8

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Chapitre 2 : Fonctions, organes et structures........................................................................9


Section 1 : Approche Managériale Fonctions, Organes et structures longitidunales :...9
A. Les fonctions...............................................................................................................9
B. Les organes..................................................................................................................9
C. La structure :............................................................................................................10
a) L'analyse de Mintzberg........................................................................................10
b) Les structures traditionnelles..............................................................................11
Section 2 Approche Managériale Structures Transversales...........................................13
A. Les structures transversales....................................................................................13
1. L’ingénierie concourante.....................................................................................13
2. Structures par projet............................................................................................13
B. Le choix d'une structure..........................................................................................13
1. Une grande diversité de situations......................................................................14
2. Des fonctions permanentes..................................................................................14
3. Efficacité et structure :.........................................................................................14

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CHAPITRE I : L'ENTREPRISE DANS SON


ENVIRONNEMENT
Introduction :
L’entreprise est une organisation dont la fonction principale est de produire des biens et
des services destinés à la vente, pour satisfaire un besoin et en tirer des bénéfices ou du
profit. Elle produit des biens ou des services dans le but de satisfaire les besoins de ses
clients.
Ces produits, ces biens et ces services correspondent à un besoin. Ils constituent une
offre, qui doit répondre à la demande. La confrontation de l’offre et de la demande
constitue le marché, qui est l’ensemble des clients qui achètent ou qui sont susceptibles
d’acheter les produits de l’entreprise.

et voici comment sa marche:

Section 1 : Approche juridique de l’entreprise


Le statut juridique est un élément essentiel pour la création et le développement d'une
entreprise, il est donc important de bien le choisir; c'est un ensemble de textes qui
règlent la situation d'un groupe d'individus, leurs droits et leurs obligations. Comment
choisir le statut juridique le plus adapté lors de la création d'une entreprise?
Les types d’entreprise et leurs importance
A. Secteur privé:
Le secteur privé correspond au secteur d'activité de l'économie où l'État n'intervient pas
ou du moins peu. Il s'agit principalement des entreprises privées n'appartenant pas à
l'État et étant gérées par des particuliers et dont la raison d'être est le profit.
Il est complémentaire au secteur public et est essentiel pour la croissance et la création
de richesse dans un pays. Il permet de créer des emplois dans des secteurs d'activité qui

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ne sont pas pris en charge par l'État et contribue au développement social et


technologique ainsi qu'à l'innovation.

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On distingue dans les differents secteurs dans le tableau suivant :


Statut
Caractéristiques Qui peut l'utiliser ?
juridique

Les entreprises individuelles

Entreprise Entreprise en nom propre ou en nom personnel. Artisan, commerçant,


L'identité de l'entreprise correspond à celle du industriel, profession
individuelle libérale
dirigeant, qui est responsable sur ses biens propres.

Entreprise dans Entreprise individuelle laquelle l'entrepreneur Artisan, commerçant,


peut affecter un patrimoine à son activité industriel, profession
individuelle à libérale
responsabilité professionnelle, séparé de son patrimoine personnel.
limitée (EIRL)

Entreprise Société qui comporte un seul associé, qui ressemble de Artisan, commerçant,
fait à une entreprise individuelle, mais qui obéit aux industriel, profession
unipersonnell libérale (mais pas les
eà règles d'une SARL. professions juridiques,
responsabilité judiciaires ou de santé,
à l'exception des
limitée pharmaciens)
(EURL)

Les entreprises sociétaires

Les sociétés de personnes

Société en Société dans laquelle les associés (minimum 2) ont la Artisan, commerçant,
qualité de commerçants et sont responsables industriel, profession
nom collectif libérale (mais pas les
(SNC) solidairement des dettes de la société. Aucun capital professions juridiques,
minimum. judiciaires ou de santé,
à l'exception des
pharmaciens)

Société en Société qui comporte des commandités (commerçants) Artisan, commerçant,


et des commanditaires (non commerçants). industriel, profession
commandite libérale (mais pas les
simple (SCS) Les commandités sont responsables solidairement des professions juridiques,
dettes de la société, tandis que les commanditaires sont judiciaires ou de santé,
responsables que dans la limite de leurs apports. à l'exception des
Aucun capital minimum. pharmaciens)

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Les sociétés de capitaux


Société qui doit comporter au moins 4 associés : 1 commandité Artisan, commerçant,
(commerçants) et 3 commanditaires. industriel, profession
Les commandités sont responsables solidairement des dettes de la société, libérale (mais pas les
Société en tandis que les commanditaires sont responsables que dans la limite de professions juridiques,
commandite leurs apports.
judiciaires ou de santé,
par actions Le capital social minimum est de 37 000 € ou de 225 000 € selon le cas.
à l'exception des
(SCA) pharmaciens)

Société de capitaux, dont la participation des actionnaires


(au minimum 2, ou 7 pour une société cotée) est fondée sur
Société les capitaux qu'ils ont investis dans l'entreprise. Elle peut
anonyme être dirigée par un conseil d'administration avec un
(SA) président-directeur général (PDG) ou par un conseil de
surveillance avec un directoire. il existe des sociétés
anonymes simples (SAS) qui sont constituées par un ou
plusieurs associés (dont la responsabilité juridique est
limitée à leur mise).

Société dans laquelle chacun des associés (entre 2 et 100) Artisan, commerçant,
Société à industriel, profession
responsabilité n'est en principe responsable des dettes de la société qu'à
libérale (mais pas les
hauteur de ses apports personnels. Aucun capital minimum. professions juridiques,
limitée
judiciaires ou de santé, à
(SARL) l'exception des
pharmaciens

Cas atypiques de forme d’entreprises


Société en participation:
Est une société créée par au moins deux associés, qui n’est pas immatriculée, qui ne
possède donc pas la personnalité morale et qui n’est soumise à aucune formalité de
publicité.
Il s’agit donc d’une société inconnue par les tiers et qui n’existe qu’à l’égard de ses
associés fondateurs
 Une société de fait: 
Est une entreprise créée de fait par plusieurs personnes, sans qu’elle soit reconnue
officiellement ni déclarée. Concrètement, plusieurs personnes physiques décident de
s’associer en vue d’exploiter ou d’exercer en commun une activité civile ou commerciale.
On conclue que le droit des sociétés permet d’opérer des regroupements d’entreprises,
des prises de participation, de la filialisation d’activités par la création de nouvelles
entreprises ainsi que la cession d’actifs ou leur mise en commun.
B. Secteur public:
Le secteur public désigne la partie de l'économie gérée par l'État, par opposition
au secteur privé. Son rôle est de fournir un service public aux citoyens mais aussi d'agir
dans l'économie.

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Cependant, une distinction doit être faite selon que les entreprises appartiennent au
secteur concurrentiel ou non concurrentiel :
sont des établissements gérés par des
fonctionnaires et qui ne disposent ni de
personnalité morale, ni de budget autonome ;
Les régies
o elles tendent à disparaître pour des raisons de
rentabilité.
possèdent une personnalité morale et une
Les établissements publics autonomie financière ; ce sont donc des sujets de
droit distincts de l’Etat
Les sociétés nationales sont apparues à la suite de la nationalisation
d’entreprises privées.
Ce sont des sociétés anonymes regroupant des
capitaux publics provenant de l’Etat, des
Les sociétés d’économie mixte Collectivités Locales et des capitaux privés. Elles
appartiennent à la fois à l’Etat et aux opérateurs
économiques privés (Orange, Bicis, etc.)
Ce sont des sociétés anonymes regroupant des
capitaux publics provenant de l’Etat, des
Les entreprises de concession Collectivités Locales et des capitaux privés. Elles
appartiennent à la fois à l’Etat et aux opérateurs
économiques privés (Orange, Bicis, etc.)

Le secteur coopératif :
Les « entreprises » de ce secteur fonctionnent dans le système capitaliste, mais avec des
règles internes propres (l’économie communautaire ou de partage) :
- l’adhésion est volontaire,
- les décisions sont collectives et démocratiques,
- chaque membre possède le même pouvoir dans l’organisation
Ainsi, ce secteur coopératif regroupe des entreprises (exemple :
- les mutuelles, coopératives, gic a la personnalité juridique et ses règles de
fonctionnement sont celles qui régissent les sociétés de personnes. L’organe souverain est
l’assemblée de ses membres qui est habilitée à prendre toute décision à l’unanimité, sauf
dispositions contractuelles gie qui est le regroupement d’entreprises préexistantes dont
le but est de "faciliter ou de développer l’activité économique de ses membres,
d‘améliorer ou d’accroître les résultats de cette activité ; [ce but] n’est pas de réaliser
des bénéfices pour lui-même" (alinéa 2 de l’article L. 251-1 du Code de commerce , etc)
dont l’objectif premier n’est pas la maximisation de la rentabilité.

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Section 2 : Approche économique et comptable de l’entreprise:


Classification des entreprises
C’est la forme d’entreprise du point de vue de sa dimension (taille) et de son activité.
A. Classification par taille et par types d’activité
On peut tout d'abord classer les entreprises par leur taille, notamment en fonction de leurs effectifs : les
micro-entreprises ou les très petites entreprises ont entre 0 et 9 salariés, les petites entreprises de 10 à 49
salariés, les entreprises moyennes de 50 à 499 salariés, les grandes entreprises plus de 500 ...

Entreprise

Nombre Nature Ge Pme


Activité Dimension (taille)
Activité unique
Activités multiples
Agricole
Industrielle Société unique Tpe (micro)
Petite
Tertiaire
Quaternaire
Société unique Moyenne

La classification selon le critère de la comptabilité nationale


Elle est subdiviséé classiquement en secteurs), et caractérisée par des notions comme le
secteur ou la branche d’activité.
Un secteur est un regroupement d’entreprises qui ont la même activité principale.
Une branche englobe les unités qui fabriquent le même produit.
Ainsi, une entreprise multi produits peut être découpée entre plusieurs branches pour
les besoins de la comptabilité nationale
catégorisation des entreprises
la classification est basée sur
L’intensité capitalistique de l’entreprise par opposition à celle de M.O.
Le CA qui retrace le volume des ventes de l’entreprise, et qui se prête plus facilement
aux comparaisons.
les zones institutionnelles des entreprises:
— les sociétés et quasi-sociétés non financières
— les institutions de crédit
— les entreprises d'assurance
— les entreprises individuelles.
B. Le Cas spécifique du Sénégal
Le PME: Au sens de la présente Charte, on entend par PME, toute personne physique ou
morale, productrice de biens ou de services marchands, dont les critères distinctifs sont
précisés aux articles trois (03) à cinq (05).

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Article 3 : Les Petites Entreprises (PE)


Article 4 : Les Moyennes Entreprises (ME
Article 5 : Les Grandes Entreprises (GE)
il comprend la petite et la moyenne entreprise. La petite entreprise inclut la micro et la
très petite entreprise
critères quantitatifs et qualitatifs du PME :
- l’effectif,
- le CA annuel hors taxe,
- la transparence dans la tenue de la comptabilité,
- l’investissement net.
Section 3 : Les autres types d'entreprise : le cas de la multinationale
Parmi les caractères les plus importants d’une entreprise figure son type. Un
entrepreneur, avant de lancer sa boîte doit primordialement déterminer quel type
d’entreprise va-t-il créer.
Dans le processus de la création de cette entreprise, le choix de son statut est une étape
essentielle. En effet, la section 1 et 2 étalent ces différentes formes d’entreprises,
néanmoins il y’a une entreprise particulière qui n’a pas été souligné, il s’agit de celle qui
agit à travers deux pays : ce sont les entreprises multinationales (est multinationale toute
entreprise qui produit sur un territoire autre que son territoire d’origine).

Les entreprises multinationales, par la « globalisation » de leur activité, sont les


acteurs privilégiés de l’intégration des territoires dans l’économie mondiale. Certaines
unités du groupe échangent directement des produits ; des employés ; des savoir-faire ;
d’autres se retrouvent simplement dans une position « équivalente » par rapport au
groupe, recevant et contribuant à véhiculer la culture d’entreprise et ou les
investissements du groupe.
Ces entreprises agissent par stratégie. En effet, ils cherchent à tirer des avantages au
niveau économique, en termes de marché, mais aussi au niveau fiscal.
Cependant il existe une autre forme, il s’agit des entreprises dont leurs activités restent à
désirer (activités secondaires) autrement dit dont leur procédure n’est pas très légale
surtout fiscalement. Ainsi l’état doit apporter une stricte mesure par rapport à elles.

Section 4 : Objectifs et Rôles de l'entreprise


On trouve de nombreuses définitions de l’entreprise, il est important de réaliser que
chaque définition est marquée par son époque : elle dépend à la fois des formes
d’organisation du travail et de la production qu’une époque s’est donnée et des analyses
théoriques que les hommes ont fait de l’activité économique de cette époque.
Chaque organisation existe pour produire quelque chose dans son large environnement.
C'est ce qu'on appelle son objectif, c'est aussi sa finalité.
Le but de l’entreprise est la raison pour laquelle elle a été créée. Son objectif varie selon
le type d’entreprise et le système social dans lequel elle exerce son activité. Faire du
profit est l'une des principales finalités des entreprises.

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Ainsi il ne fait pas de doute que l’entreprise joue un nombre important de rôles dans
notre économie. Sa contribution économique se manifeste sous forme de création
d’emplois, de produits, de valeurs, de revenus, de ressources pour les collectivités
publiques, d’innovation et de la diffusion du progrès technique. Elle se manifeste
également de façon sociale. L’entreprise joue cependant deux principaux rôles : un rôle
économique et un autre social.
 Elle permet de mettre en œuvre des moyens intellectuels, humains, matériels et
financiers pour extraire, produire, transformer ou distribuer des biens et des services
conformément à des objectifs fixés par une direction et faisant intervenir, des
motivations de profit et d’utilité sociale.

Chapitre 2 : Fonctions, organes et structures


Section 1 : Approche Managériale Fonctions, Organes et structures longitidunales :
A. Les fonctions
Dans l’entreprise, les fonctions correspondent aux différentes activités nécessaires pour
atteindre son but. Des taches et activités même de nature différentes peuvent être
regroupées pour former une fonction.
Ainsi on distingue 4 grandes catégories de fonctions
– les fonctions de direction, qui comprennent les activités dont le rôle est de gouverner
l'entreprise, notamment en choisissant les objectifs et les politiques ;
– les fonctions de distribution, qui s'organisent autour de la nécessité de mettre à la
disposition des clients (consommateurs ou utilisateurs) les biens et/ou les services
produits par l'entreprise ;
– les fonctions de production, qui concernent toutes les opérations requises par la
création de biens ou de services que l'entreprise a choisi de mettre sur le marché ;
– les fonctions logistiques ou auxiliaires, qui regroupent les activités dont le rôle est de
mettre à la disposition de l'entreprise — et notamment des fonctions objectives de
distribution et de production — tous les moyens nécessaire.
Ces fonctions existent toujours, même si leur importance respective varie, et si elles sont
organisées et structurées de façon différente d'une entreprise à l'autre.

B. Les organes
On note trois catégories principales :
- les organes opérationnels ou d'exploitation, qui participent directement à l'activité
productive et commerciale de l'entreprise ;
- les services fonctionnels, qui assurent des fonctions logistiques ou auxiliaires (finances,
relations humaines, maintenance, etc.) ;
– les organes d'état-major, chargés d'assister et de conseiller les dirigeants.

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C. La structure :
a) L'analyse de Mintzberg
Henry Mintzberg définit et analyse la structure des organisations dont il propose une
typologie originale
1. Définition et rôle :
 Rôle :
Toute activité humaine organisée doit répondre à deux exigences fondamentales et
contradictoires : la division du travail entre les différentes tâches à accomplir et la
coordination de ces tâches pour l'accomplissement du travail
 Définition :
La structure d'une organisation peut être définie comme étant la somme totale des
moyens employés pour diviser le travail en tâches distinctes et pour ensuite assurer
la coordination nécessaire entre ces tâches.
2. Division du travail :
Mintzberg identifie cinq éléments de base de l'organisation :
 le centre opérationnel, composé des membres de l'organisation dont le travail est
directement lié à la production de biens et de services ;
 le sommet stratégique qui supervise, gère les relations avec l'environnement, développe
la stratégie de l'organisation ;
 la ligne hiérarchique dont le rôle est de relier, par des relations d'autorité, le sommet
stratégique au centre opérationnel ;
 la technostructure qui regroupe des spécialistes (conseil) ; ils analysent, planifient et
contrôlent le travail ;
 les unités fonctionnelles logistiques, unités spécialisées qui, en-dehors du flux de travail,
ont vis-à-vis de ce dernier une fonction de support (relations publiques, service social,
etc.)
3. Coordination des tâches
Parallèlement, il est nécessaire de concevoir des mécanismes de coordination assurant
l’articulation entre ces différentes tâches et personnes. Mintzberg identifie les modes
suivants :
 L’ajustement mutuel : la coordination se réalise au travers d’une communication
informelle entre les travailleurs.
 La supervision directe : une personne donne des instructions à plusieurs autres qui
travaillent en inter-relations.
 La standardisation des procédés : chaque poste de travail est défini en précisant les
tâches que l’opérateur doit effectuer. Généralement ce sont les analystes de la
technostructure qui conçoivent les postes de travail. L’exemple le plus illustratif est
le travail à la chaîne.
 La standardisation des résultats : des standards sont définis par rapport aux
caractéristiques et au volume de la production attendue des opérateurs.
 La standardisation des qualifications : la coordination se fait par le biais de la
formation spécifique de celui qui exécute le travail.

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4. Configurations structurelles
De l'analyse précédente, l'auteur conclut que toute structure peut se ramener à l'une ou
l'autre des configurations suivantes :
 structure simple, bureaucratie mécaniste ou professionnelle,
 -structure divisionnalisée,
 adhocratie,
 -organisation missionnaire
 et l’organisation politisée
b) Les structures traditionnelles
On distingue cinq types de structures :
1. Structure hiérarchique ou pyramidale :
Cette structure a été proposée par Henri Fayol.
Les principes de cette structure :
 unité de commandement : règle fondamentale qui édicte que, pour une action
quelconque, un agent ne doit recevoir des ordres que d'un seul chef ;
 hiérarchie : la voie hiérarchique est le chemin que suivent, en passant par tous les
degrés de la hiérarchie, les communications qui partent de l'autorité supérieure ou
qui lui sont adressées.
Les passerelles, dans la mesure où elles ont été autorisées par la hiérarchie, sont parfois
recommandées parce que plus simples et plus rapides.
Les avantages:
 Plus grande clarté
 Responsabilités bien définies
 Discipline et contrôle facilites
Les inconvénients:
 Difficultés de coordination
 Lenteur des communications
 Arbitrage des conflits difficile
 Initiative peu stimulée
 Fragilité de la chaine
2. Structure fonctionnelle :
Taylor' en fut le défenseur. Elle découle très directement de la nécessité de spécialisation
imposée par l'OST. Pour être efficace, il convient d'être spécialisé.
Ce type d'organisation répond à l'obligation de diviser les tâches en raison de la
croissance et de la complexification des entreprises.
Les avantages :
 Compétence accrue
 Initiative plus importante
Les inconvénients :
 Dilution des responsabilités
 Difficultés pour résoudre les problèmes relevant de plusieurs domaines.

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3. Structure hiérarchico-fonctionnelle :
Les deux types de structure précédents révélant des limites, il était intéressant de tenter
de les combiner pour en tirer le meilleur parti. Le principe de cette nouvelle structure
est celui de la double ligne.
Une ligne dispose d'une autorité générale (pouvoir de commandement), une autre d'une
autorité dans la spécialité (pouvoir de conseil).
Les avantages :
Meilleure connaissance des problèmes complexes
Les inconvénients :
Risque de conflits entre fonctionnels et opérationnels
Un remède aux éventuelles difficultés est de ne pas spécialiser les cadres, en les plaçant
successivement en position opérationnelle, puis fonctionnelle.
4. Structure divisionnelle (décentralisée)  :
Les divisions reposent le plus souvent sur des marchés : produit, clientèle, zone géographique.
À l'intérieur de chaque division, on retrouve fréquemment une structure par fonctions.
Actuellement, les groupes tentent de concilier des objectifs différents (diminution des coûts du
siège, harmonisation des marques, réalisation d'économies d'échelle) en abandonnant les
logiques d'organisation par pays au profit de pôles d'activité ou pôles produits mondiaux
stratégiquement cohérents tout en restant proches des marchés finaux.
Dans ce type d'organisation, adopté par la plupart des grandes entreprises, une large autonomie
est accordée aux différentes divisions.
Leur objectif, fixé par le siège, est de nature globale : profit, rentabilité des capitaux, etc.
La direction générale octroie les moyens financiers et mesure a posteriori le degré de réalisation
des objectifs.
Les avantages :
 Motivation (délégation des pouvoirs
 flexibilité
Les inconvénients :
 Risque de conflits de priorités
 Possibilité de balkanisation de l’entreprise lorsque certaines divisions deviennent
puissantes
5. Structure matricielle :
Sa vocation est de remédier aux inconvénients des structures fonctionnelles et
divisionnelle par la création d'une double structure d'autorité. Le principe consiste à
maintenir des départements par fonctions et à y superposer des groupes opérationnels.
Les membres de l'organisation sont donc rattachés à la fois :
 de manière permanente à un département, en fonction de leur spécialité ;
 et, pour une durée variable, à une cellule opérationnelle, en fonction du produit,
de la région ou du projet sur lequel ils travaillent.
Avantage :
 Adaptation rapide au changement
 Segmentation des marches, donc réduction des besoins en information
Inconvénients :
 Déroge au principe d’unité de commandement
 Pose le problème de l’équilibre du pouvoir entre les responsables
 Couteux en personnel

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Section 2 Approche Managériale Structures Transversales


A. Les structures transversales
Le terme de structure transversale désigne une organisation du travail en commun
réalisé par des personnes appartenant à des services hiérarchiquement séparés.
Pour battre la concurrence et développer les ressources disponibles au sein des
organisations de nouvelles formes d'organisation ont été insérées et elles sont axées sur
le décloisonnement des organes de l'entreprise et l'amélioration de la coordination entre
ses acteurs :
- équipes de production autonome,
- organisation par processus,
- adhocratie,
- ingénierie concourante,
- gestion de projets.

1. L’ingénierie concourante
L’ingénierie concourante est une démarche destinée a transformer le processus
industriel et la conception de produits nouveaux en faisant travailler de façon
simultanée de nombreux acteurs, fonctions, services, qui auparavant travaillaient de
façon cloisonnée et séquentielle.

2. Structures par projet


Limité dans le temps, axé sur un objectif précis et nouveau, pluridisciplinaire, le projet
s'oppose à l'activité répétitive qui résulte notamment de la continuité d'un service ou de
la production en série. Historiquement créée pour résoudre des problèmes de
production unitaire (ouvrage d'art, programme immobilier, etc.) son champ
d'application s'étend désormais à la conception de produits nouveaux dans l'industrie de
masse (automobile par ex.) et à la gestion d'opération exceptionnelles complexes et d'une
certaine envergure.
L'introduction du projet dans l'organisation modifie les mécanismes de commandement
et de coordination, la configuration structurelle adoptée dépend du degré d'autonomie
(simple animation ou réel pouvoir de décision ?) accordée au responsable —
coordinateur ou directeur de projet — les acteurs métier travaillant sur le projet
pouvant être ou non détachés de leurs structures métiers d'origine.
On parle alors de gestion de projet, de direction ou management de projet ou de « projet
sorti ».

B. Le choix d'une structure


Ces différents types de structures ne représentent que des modèles. Le choix d'une
structure est une décision contingente à un certain nombre de facteurs qui affectent
l'organisation : âge, taille, système technique, environnement, pouvoir, etc.
En particulier, « toute organisation est la résultante d'une adaptation à un niveau de
complexité des tâches et d'un niveau d'incertitude de l'environnement ».' Le choix d'une

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structure pour une entreprise peut se calquer sur la présentation typologique présentée
ci-dessous. « Caricaturale comme toute typologie, cette présentation demeure un
excellent aide-mémoire quant aux grands types de choix d'organisation ».
I. G IARD (V.), Gestion et management de projet, Cahiers français, n° 287, 1998.
L.M A RM USE (C.), Politique générale, Economisa, 1992.

1. Une grande diversité de situations


Au-delà de la très grande diversité quant au type d'activité, à la dimension ou à la
structure juridique, etc., le trait caractéristique du type d'organisation qu'est
l'entreprise réside dans la production de biens et/ou de services à caractère marchand.
Dresser une typologie des entreprises, c'est-à-dire les regrouper en sous-ensembles
homogènes, permet de comparer ce qui est comparable... Selon l'angle d'observation
choisi (répartition du pouvoir, stratégie, performances économiques, etc.), on retiendra
le critère de regroupement le plus pertinent (forme juridique, filière, taille, etc.).

2. Des fonctions permanentes


Les activités nécessaires à la vie de l'entreprise peuvent être classées en quatre grandes
catégories qui correspondent à des fonctions de direction, de distribution, de production
et à des fonctions dites de soutien logistique. Par fonction, on entend un ensemble de
tâches à caractère et à objectif permanents, par opposition aux missions qui englobent
un certain nombre de tâches concourant à l'atteinte d'un objectif temporaire ou
exceptionnel. Ces fonctions sont assumées par un certain nombre d'organes (directions,
départements, services, etc.).
Division et coordination du travail impliquent un certain agencement de ces organes ; la
structure qui en résulte ne reflète cependant pas toujours le fonctionnement réel de
l'entreprise.

3. Efficacité et structure  :
Le problème essentiel qui se pose est celui de l'efficacité des structures ou plus
exactement du lien qui pourrait exister entre structure et efficacité des entreprises.
Théoriciens et praticiens se sont souvent interrogés sur ce point, certains ont proposé des
modèles, d'autres se sont bornés à dresser des constats. S'il se reflète une grande
diversité d'opinion chez les premiers, il se dégage un certain consensus chez les autres
quant aux caractéristiques des structures efficaces : - elles seraient décentralisées,
participatives, flexibles et claires. On retiendra finalement que le choix d'une structure
est une décision contingente à un certain nombre de facteurs qui affectent l'entreprise,
en particulier sa taille et son environnement.
Proposition de Lecture En effet : « des objets sans relation constituent une réalité privée
de sens et des relations sans objets un sens privé d’existence ». La transposition de cette
idée dans l’échange laisse apparaître une imbrication voire une interdépendance
parfaite entre objets ou personnes en relation et la nécessité de donner un sens et un
équilibre à leur existence. Par conséquent, l’on peut soupçonner d’avoir une
interdépendance similaire dans les rapports ‘client-vendeur’ en marketing où la notion
de relation est souvent présentée sous trois angles. Le premier angle est sociologique, la
relation reflète un mode d’organisation spécifique de l’entreprise entre les acteurs
(employés, alliés, filiales, clients…). Elle s’étend aux services particuliers et aux rapports

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directs entre consommateurs et producteurs (Iacobucci, 1996). Il apparaît ici que la


notion de relation peut prendre des contours divers allant des rapports professionnels
jusqu’à un type de rapport interpersonnel. L’angle d’ordre économique, met en cause la
théorie néo-classique standard. La « théorie standard » correspond à la théorie néo-
classique qui est une économie des prix et des marchés et dont les comportements
individuels sont soumis à une règle d’optimisation. La loi du marché a fait l’objet de
critiques du fait de la croissance des relations contractuelles et de coopération profonde.
L’économie passe de la simple transaction aux contrats (Brousseau, 1996). De ce fait, le
schéma de la loi du marché semble réducteur de la réalité du terrain. Il est nécessaire
d’aller au-delà pour cerner davantage les ententes entre les acteurs dans le cas d’une
relation. Nous pensons que la présence d’un contrat papier peut constituer déjà un
défaut de confiance. Il peut aussi faire l’objet de multiples autres interprétations. Le
dernier angle est psychologique. La psychologie sociale s’intéresse aux différents modes
d’échange entre les individus de manière ponctuelle ou continue. Elle propose une prise
de conscience de la profondeur de la notion de relation : « si les comportements, les
émotions et les pensées de deux personnes sont interconnectées d’une manière mutuelle
et causale, alors les personnes sont interdépendantes et une relation existe ; une relation
est ainsi définie comme proche dans la mesure où elle dure et implique des interactions
causales intenses, fréquentes et diverses » (Kelley et al. 1983).

DUT1-Genie Civil
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