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MINISTERE DE L'INTERIEUR
ET DES COLLECTIVITES LOCALES
REGLEMENT DE
SECURITE
GRANDE HAUTEUR
(ANNEE 1986 )
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L'INTERIEUR
REGLEMENT DE SECURITE
Pages
REGLEMENT DE SECURITE 33
TITRE PREMIER
TITRE II
----- o---
AU NOM DU PEUPLE
ORDONNE :
Houari BOUMEDIENE.
DECRETE :
TITRE PREMIER
Art. PREMIER. — Le présent décret a pour but d'assurer la sécurité contre les risques
d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public.
Art. 2. — Les mesures de sécurité que ces établissements doivent observer dépendent
de la nature de leur activité, de leurs dimensions, de leurs installations, du mode de
construction des bâtiments et du nombre de personnes qui y sont admises.
Art. 3. — Les mesures visées à l'article 2 ci-dessus, seront édictées par arrêté du
Ministre de l'Intérieur.
Elles comprennent des dispositions générales communes et des dispositions
particulières propres à chaque type d'établissement.
Art. 4. — Les mesures de sécurité prescrites sont applicables à tous les établissements
dans lesquels l'effectif du public tel que défini aux articles 6 et 7, ci-après atteint le
chiffre indiqué pour chaque type d'établissement.
TITRE II
Art. 8. — Les établissements recevant du public ne figurant pas dans un des types
mentionnés, restent néanmoins assujettis aux prescriptions de la présente
réglementation.
Les mesures de sécurité à y appliquer seront déterminées par la Commission Centrale
de Prévention et de Protection Civile en prenant comme références celles imposées
aux types d'établissements dont la nature d'activité se rapproche le plus de celle
considérée.
TITRE III
CONDITIONS D'APPLICATION
Art. 11. — Le présent décret ainsi que les mesures de sécurité édictées par arrêtés
du Ministre de l'Intérieur sont applicables à tous les établissements ou locaux à
construire et aux aménagements à effectuer dans les bâtiments existants.
En cas d'aménagement, de modifications ou de transformations des locaux,
l'application des prescriptions édictées par la présente réglementation sera exigée dans
les parties modifiées et, éventuellement dans les autres parties de l'établissement
intéressées par ces modifications, aménagements ou transformations.
Art. 12. — Les établissements existants ne répondant pas aux dispositions de la
présente réglementation, deviennent assujettis à cette dernière.
Toutefois lorsque l'application de cette réglementation entraine des
transformations immobilières importantes, elles ne pourront être exigées que s'il y a
danger réel pour la sécurité du public.
A cet effet, la Commission de Prévention et de Protection Civile de la Wilaya doit
déterminer dans chaque cas d'espèce, les conditions spéciales qui seront fixées par la
dérogation aux prescriptions normales édictées par la présence réglementation.
Ce recours, formulé par le chef de l'établissement doit être transmis avec l'avis
motivé du Wali au Ministère de l'intérieur qui doit se prononcer dans un délai d'un
mois à dater de sa réception.
TITRE IV
AUTORISATION DE CONSTRUIRE, D'AMENAGER OU DE
MODIFIER UN ETABLISSEMENT
Art. 15. — Le respect des règles de sécurité auxquelles sont assujettis les
établissements recevant du public est assuré lors de l'examen des demandes de permis
de construire formulées dans tous les cas où les travaux à exécuter intéressent ces
établissements.
Elle doit comporter, en outre, toutes les indications faisant ressortir l'ensemble
des conditions relatives aux prescriptions de sécurité prévues par la réglementation
applicable en la matière.
TITRE V
MESURES D'EXECUTION
TITRE VI
ORGANISATION DU CONTROLE DES ETABLISSEMENTS
Art. 28. — Des visites inopinés peuvent également être effectuées pendant les
heures d'ouverture de l'établissement par les membres de la Commission de
Prévention et de Protection Civile de la Wilaya.
Ces visites ont pour objet de vérifier si les mesures de sécurité édictées par la
présence réglementation sont respectées au cours de l'exploitation.
Art. 29. — Les dispositions des articles 20 et 28 ne sont pas applicables aux
instalations destinées à la Défense Nationale ou ayant trait à la sécurité de l'Etat.
Toutefois, si le concours de la Commission de Prévention et de Protection Civile
est demandé par le représentant de ces établissements, celle-ci doit veiller à
l'application des dispositions prévues par la présente réglementation.
TITRE VII
Houari BOUMEDIENE.
Décret N° 76-35 du 20 février 1976 Portant règlement de sécurité contre les
risques d'incendie et de panique dans les immeubles de grande hauteur.
DECRETE :
CHAPITRE II
Art. 4. — La construction d'un immeuble de grande hauteur n'est permise qu'a des
emplacements situés à 3 km au plus d'une Unité de Protection Civile.
Cependant, le Wali peut autoriser la construction d'un immeuble d< grande
hauteur, à une distance supérieure, après avis de la Commission d< Prévention et de
Protection Civile de la Wilaya, par un arrêté motivé compte tenu notamment de la
classe de l'immeuble, de la diversité d'occupation, des facilités d'accès et de
circulation, du type du centre de secours du service de sécurité propre à l'immeuble et
des ressources en eau du secteur.
Art. 5. — Les immeubles de grande hauteur ne peuvent contenir, ei raison des dangers
d'incendie et d'explosion que ces établissements présentent,
des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes, définis par la
réglementation en vigueur.
Il est interdit d'y entreposer ou d'y manipuler des matières inflammables.
Art. 6. — Ne sont admis dans ces immeubles que des modes d'occupation ou
d'utilisation n'impliquant pas la présence dans chaque compartiment, tels que définis à
l'article 8 ci-après, d'un nombre de personnes correspondant à une occupation
moyenne de plus d'une personne par dix mètres carrés hors-œuvre.
1° — Pour permettre de vaincre le feu avant qu'il n'ait atteint une dangereuse
extension :
L'immeuble est divisé en compartiments définis à l'article 8 ci-après, dont les parois
ne doivent pas permettre le passage du feu de l'un à l'autre en moins de deux heures.
Les matériaux susceptibles de propager rapidement le feu sont interdits.
PERMIS DE CONSTRUIRE
CHAPITRE IV
OBLIGATIONS RELATIVES A L'OCCUPATION
Art. 16. — Le propriétaire est tenu d'assurer l'exécution des obligations qui lui
incombent en vertu des dispositions du présent chapitre. Il peut désigner un
mandataire et un suppléant pour agir en ses lieux et places et correspondre avec
l'autorité administrative. Il est tenu, en tout état de cause, de désigner un mandataire et
un suppléant, lorsqu'il ne résidepas lui même dans la commune, siège des dits
immeubles.
Art. 17. — Lorsque l'immeuble appartient à une société, à plusieurs
co-propriétaires ou co-indivisaires, ceux-ci désignent pour les représenter un
mandataire et son suppléant.
Dans les deux cas qui précèdent, le mandataire ou, à défaut, le suppléant est
considéré comme le seul correspondant de l'autorité administrative.
Le mandataire et son suppléant sont tenus le cas échéant, au lieu et place du
propriétaire d'assurer l'exécution des obligations visées ci-dessus.
Les propriétaires, leurs mandataires ou les suppléants sont tenus de faire procéder,
dès l'occupation des locaux, puis périodiquement, aux divers contrôles réglementaire
prévus au chapitre V ci-après, par un organisme agréé par l'arrêté du Ministre de
l'Intérieur.
Art. 18. — Le règlement de sécurité fixe des classes d'immeubles dans lesquelles
les propriétaires ou leurs mandataires sont tenus d'organiser un service de sécurité. Ce
règlement fixe, en outre, les conditions dans lesquelles les occupants sont tenus de
participer à ce service.
Il détermine les classes d'immeubles dans lesquelles les membres du service de
sécurité propre à l'immeuble sont entrainés aux manœuvres de sécurité.
Art. 19. — Les propriétaires, les locataires et les occupants des immeubles de
grande hauteur ne peuvent apporter aux lieux loués aucune modification en
méconnaissance des dispositions du présent décret et du règlement de sécurité.
Il doivent, en outre, s'assurer que le potenciel calorifique des éléments mobiliers
introduits dans l'immeuble n'excède pas les limites fixées par ledit règlement.
CHAPITRE V
MESURES DE CONTROLES
Art. 20. — Dans les conditions fixées à la section V du décret relatif à la sécurité
contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public,
des membres de la Commission de Prevension et de Protection Civile de la Wilaya
peuvent être habilités par le Wali à effectuer les visites périodiques ou inopinées
pendant les heures d'ouverture, dans les établissements recevant du public situés dans
ces immeubles.
Le propriétaire ou le mandataire prévus à l'article 16 ci-dessus ou son suppléant, est
tenu d'assister aux visites périodiques de contrôle.
A l'issue de ces visites, il est dressé un procès-verbal qui constate notamment :
— L'exécution des prescriptions formulées à l'occasion d'une visite antérieure..
— Eventuellement, les mesures proposées ou injonctions faites.
Le Wali notifie ce procès-verbal au propriétaire ou au mandataire qui dispose
d'un délai de quinze jours pour faire connaître ses observations. Passé ce délai, le Wali
lui notifie les décisions prises.
Art. 21 — De même, des membres de la Commission de Prévention et de
Protection Civile de la Wilaya désignés par le Wali, peuvent avoir accès dans les
parties communes de tous les immeubles de grande hauteur.
Art. 22. — Les immeubles visés par le présent décret sont inscrits sur une liste de la
Wilaya établie et tenue à jour par le Wali.
Art. 23. — Les propriétaires d'immeubles à grande hauteur doivent, avant
l'occupation de ces immeubles, en faire déclaration au Wali, en vue de leur inscription
au répertoire tenu par les services publics de secours et de lutte contre l'incendie.
Art. 24. — Il doit être tenu par le propriétaire ou le mandataire des immeubles
visés par le présent décret, un registre de sécurité sur lequel sont portés les
renseignements indispensables au contrôle de la sécurité, en particulier :
— les diverses consignes établies en cas d'incendie,
— les dates des divers contrôles ainsi que les observations auxquelles ils ont
donné lieu,
— les dates des exercices de sécurité prévus au règlement de sécurité,
— le cas échéant, l'état nominatif et hiérarchique des personnes appartenant au
service de sécurité de l'immeuble,
— l'état des moyens mis à la disposition de ce service, tels qu'ils sont prescrits à
l'article 11 ci-dessus.
Le registre de sécurité est soumis chaque année au visa du Wali. Il doit être
présenté lors de contrôles administratifs décidés éventuellement par le Wali. Il doit,
en outre, être communiqué à tous fonctionnaire spécialement habilités par le Wali.
Art. 25. — Sont abrogées toutes dispositions contraires au présent décret.
Art. 26. — Le présent décret sera publié au journal officiel de la République
Algérienne Démocratique et Populaire.
Fait à Alger, le 20 février 1976.
Houari BOUMEDIENE.
Décret n ° 76-38 du 20 février 1976 relatif aux Commissions de prévention et de
protection civile.
DECRETE :
TITRE PREMIER
OBJET
COMPOSITION ET FONCTIONNEMENT
TITRE III
ATTRIBUTIONS
Art. 6. — La Commission Centrale de Prévention et de Protection Civile donne
un avis consultatif sur toutes les questions intéressant l'application de la
réglementation en matière de Protection Civile.
Houari BOUMEDIENE
Arrêté n ° 00149 du 15 juillet 1976, portant approbation du règlement de
sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les immeubles de
grande hauteur.
Le Ministre de l'Intérieur,
ARRETE :
Article 1er : Est approuvé le règlement de sécurité contre les risques d'incendie et
de panique dans les immeubles de grande hauteur, annexé au présent arrêté.
Article 2 : Sont abrogées toutes dispositions contraires à celles du présent arrêté.
Article 3 : Monsieur le Directeur Général de la Protection Civile, Messieurs les
Walis sont chargés chacun en ce qui le concerne de l'exécution du présent arrêté qui
sera publié au journal Officiel de la République Algérienne Démocratique et
Populaire.
Faite à Alger, le 15 juillet 1976.
Signé : A. AKBI.
REGLEMENT DE SECURITE
CONTRE LES RISQUES D'INCENDIE ET DE PANIQUE
DANS LES IMMEUBLES DE GRANDE HAUTEUR.
TITRE PREMIER
CHAPITRE PREMIER
GENERALITES
ARTICLE G.H.l.
ARTICLE G.H.2.
Pour l'application de l'article 5 du décret, est prohibé dans les immeubles visés
par le présent règlement l'exercice, par toute personne physique ou morale, publique
ou privé ayant ou non la qualité de commerçant, des industries et activités reprises, en
raison des dangers d'incendie ou d'explosion qu'elles présentent.
ARTICLE G.H.3.
CHAPITRE II.
CONSTRUCTION.
SECTION PREMIERE
CONDITIONS D'IMPLANTATION.
ARTICLE G.H.4.
La construction des immeubles de grande hauteur doit être réalisée
conformément aux dispositions des règles parasismiques prévues par la
réglementation en vigueur.
ARTICLE G.H.5.
1 — Les sorties des immeubles, sur le plan accessible aux engins de la Protection
Civile, ne pourront se trouver à plus de 30 mètres des voies ouvertes à la circulation
publique, permettant leur circulation et leur stationnement.
2 — Sur ces voies, un cheminement répondant aux caractéristiques minimales
suivantes doit être réservé en permanence aux Agents de la Protection Civile.
Largeur et hauteur libre sous voûte 3,50 mètres ;
Rayon de braquage :
Intérieur 11 mètres ;
Extérieur 14,50 mètres ;
Pente inférieure ou au plus égale à 10 pour 100.
Résistance : 13 tonnes minimum dont 4 sur essieu avant et 9 sur essieu arrière,
ceux-ci étant distants de 4 mètres.
ARTICLE G.H.6.
ARTICLE G.H.7.
SECTION II
STRUCTURES
ARTICLE G.H.8.
ARTICLE G.H.9.
ARTICLE G.H.10.
ARTICLE G.H.12.
SECTION IV
ELEMENTS GENERAUX DE CONSTRUCTION ET
AMENAGEMENTS INTERIEURS
ARTICLE G.H.13.
ARTICLE G.H.15.
ARTICLE G.H.16.
ARTICLE G.H.17.
SECTION V
ARTICLE G.H.18.
1 — Les dégagements doivent avoir des largeurs offrant au moins deux unités
de passage, au sens de l'article C.O.38 du règlement de sécurité relatif aux
établissements recevant du public.
2 — Ces dégagements doivent être conformes en outre, aux dispositions des
articles C.O.39, C.O.41, C.O.42, à C.O.47, C.0.52, C.O.54, C.0.61, C.O.64, à C.O.68
de ce règlement.
3 — Lorsque les accès à l'immeuble sont différents de ceux accessibles aux
engins des Agents de la Protection Civile. Les escaliers desservant les étages doivent
s'arrêter au niveau le plus élevé d'accès des piétons.
4 — L'accès utilisable par les Agents de la Protection Civile doit être signalé.
ARTICLE G.H.20.
1 — A tous les niveaux, chacun des deux escaliers visés par l'article 7 du décret
doit être accessible depuis tout local occupé. La distance maximale, comptée selon
l'axe des circulations à partir de la porte d'un local situé en cul-de-sac jusqu'à
l'embranchement de deux circulations menant chacune à un escalier, ne doit pas
excéder 10 mètres.
2 — Il doit y avoir un second escalier à plus de 10 mètres et à moins de 30
mètres de tout escalier.
Ces distances sont comptées selon l'axe des circulations entre les accès aux
dispositifs de passage. Dans le cas de pluralité de cheminements, l'un d'eux au moins
doit être inférieur à 30 mètres.
Dans tous les cas, si les circulations contournent des parois qui ne sont pas
coupe-feu de degré minimum un quart d'heure et non étanches aux fumées, le
parcours supplémentaire dû à l'existence de ces parois n'est pas compté en
augmentation.
3 — Les parcours à l'air libre n'entrent pas dans le calcul des distances séparant
les escaliers visées ci-dessus.
4 — Dans le cas d'escaliers extérieurs au corps du bâtiment, leurs parois par
dérogation aux dispositions de l'article G.H.15 (.1 er.) ci-dessus, peuvent ne pas être
coupe-feu de degré deux heures, mais doivent les protéger des flammes, des fumées
ainsi que des intempéries. Ils doivent en
outre être accessibles depuis tout local occupé par un parcours à l'air libre ne
présentant aucun cul-de-sac.
ARTICLE G.H.21.
ARTICLE G.H.22.
ARTICLE G.H.23.
Dans tout compartiment, les locaux affectés à un usage tel qu'ils puissent
contenir plus de vingt personnes doivent être desservis par deux sorties distinctes
aussi éloignées que possible l'une de l'autre.
ARTICLE G.H.24.
SECTION VI
ASCENSEURS ET MONTE-CHARGES.
ARTICLE G.H.25.
1 — Les ascenseurs et monte-charges et, d'une façon générale, tous les appareils
élévateurs mettant en liaison deux ou plusieurs niveaux doivent être établis,
conformément aux normes en vigueur, dans des gaines répondant en outre aux
dispositions de l'article G.H.15 ci-dessus.
2 — Ces appareils doivent déboucher, dans tous les cas, sur des paliers ou sur des
circulations horizontales et leurs accès doivent être protégés en cas d'incendie selon
les spécifications de l'article G.H.27 ci-dessous.
ARTICLE G.H.26.
ARTICLE G.H.27.
1 — La durée coupe-feu de degré deux heures, exigée par l'article G.H.15, les
dispositifs de communications entre les cages d'ascenseurs et les étages peut être
obtenue à l'aide de portes coupe-feu à fermeture automatique en cas d'incendie isolant
les accès aux ascenseurs du reste de l'étage et de l'immeuble. La somme des durées
coupe-feu respectives de ces portes palières de l'ascenseur doit être de deux heures.
2 — En outre, il ne doit se trouver aucun élément combustible au niveau des
accès aux ascenseurs et monte-charges,
3 — La fermeture des portes à fermeture automatique doit être opérée
simultanément dès que l'alarme a été donnée ou dès que la température atteint 70° C à
leurs parties supérieures. En outre, leur manoeuvre doit pouvoir être assurée
manuellement.
ARTICLE G.H.28.
1 — Toutes les cabines doivent pouvoir, en cas de panne ou lors d'une mise hors
service volontaire, être amenées à un niveau d'accès.
2 — S'il n'y a pas de porte palière ou de trappe d'accès coupe-feu de degré deux
heures à tous les niveaux, il doit y avoir au minimum deux ascenseurs dans la même
gaine de sorte que l'évacuation des passagers d'une cabine en panne se fasse vers une
autre cabine arrêté à la même hauteur, les cabines étant équipées de portes de secours
latérales.
3 — Dans tous les cas, il ne peut y avoir que trois ascenseurs dans une même
gaine.
ARTICLE G.H.29.
ARTICLE G.H.30.
ARTICLE G.H.31.
Les dispositifs de fermeture des paliers de desserte, quand ils existent, et les portes
d'ascenseurs, ne doivent ni recouper ni rétrécir les ciculations générales communes du
compartiment.
SECTION VII.
ARTICLE G.H.32.
ARTICLE G.H.33.
ARTICLE G.H.34.
SECTION VIII.
ARTICLE G.H.35.
a) — L'éclairge de sécurité ;
b) — Les machineries d'ascenseurs et monte-charges
c) — Les équipements de désenfumage ;
d) — Les pompes de réalimentation en eau et éventuellement celle d'exhaure ;
e) — Les Télécommunications de l'immeuble ;
f) — l'ensemble des canalisations des circuits d'alarme ; doivent être établies
dans les conditions fixées à l'article GlH.15 ci-dessus.
ARTICLE G.H.36.
ARTICLE G.H.37.
ARTICLE G.H.38.
L'alarme doit être donnée par un moyen sûr à toutes les personnes occupant les
locaux du compartiment sinistré dans les conditions fixées pour chaque classe dans le
titre II du présent règlement.
ARTICLE G.H.39.
ARTICLE G H 40
ARTICLE G.H.41.
Les immeubles de grande hauteur doivent être alimentés en eau potable par deux
canalisations au moins, d'un diamètre égal à 100 mm, dans des condition* telles que,
le débit de l'une d'elle, soit influencé de façon négligeable par la mise en service de
l'autre.
ARTICLE G.H.42.
ARTICLE G.H.43.
a) 65 mm dans les G.H.O., dans les niveaux réservés à l'habitation des G.H.Z., et
dans les immeubles de grande hauteur dont la superficie des compartiments est
inférieure à 750 mètre carrés ;
b) 100 mm dans tous les autres cas.
3 — Il doit y avoir une colonne sèche par escalier dont les prises seront situées à
chaque niveau dans les dispositifs d'accès aux escaliers.
ARTICLE G H 44
Ils doivent être alimentés par le service normal de l'immeuble avec un débit
5 — Cette capacité pourra être réduite à 60 mètres cubes dans les immeubles de
grande hauteur de moins de 100 mètres de hauteur au sens de
l'article 2 du décret et de moins de 750 mètres carrés de superficie par compartiment à
condition que ces réservoirs puissent être réalimentés.
a) Soit par le service normal de l'immeuble avec un débit de 60 mètres cubes
heures ;
b) Soit par les Agents de la Protection Civile, au moyen d'une colonne sèche de
100 mm munie d'un orifice d'alimentation de 100 mm ou de deux de 65 mm
conformes aux normes en vigueur et qu'ils ne servent pas à l'alimentation en eau
potable de l'immeuble.
ARTICLE G.H.45.
Des dispositions seront prises pour éviter que l'eau déversée dans un étage
n'envahisse les circulations verticales.
ARTICLE G.H.46.
CHAPITRE III
ARTICLE G.H.47.
ARTICLE G.H.48
— de veiller à l'exécution de cette prescription, qui doit être insérée dans les contrats
de location.
ARTICLE G.H.49.
inférieur, par compartiment, à 400 MJ (soit 25 kg de bois) par mètre carré de surface
dans œuvre.
Au-dela de cette limite et jusqu'à 1 600 MJ-m2, le degré coupe-feu des parois
sera porté à six heures.
ARTICLE G.H.50
ARTICLE G.H.51.
Il est interdit aux propriétaires, aux occupants ou aux exploitants :
— D'introduire, de stocker et d'utiliser des combustibles solides, liquides ou gazeux
et des hydrocarbures Hquifiés hors des cas prévus aux articles G.H.10, G.H.33 et
G.H.36 ci-dessus ;
— De déplacer les objets ou matériels quelconques dans les circulations ;
— D'effectuer des travaux d'entretien et de nettoyage, susceptibles d'entraîner une
gêne dans l'évacuation des personnes, ainsi que dans l'intervention des Agents de la
Protection Civile, ou de créer des dangers d'éclosion ou d'extention du feu. En cas de
nécessité absolue, le responsable de la sécurité doit demander l'autorisation
d'effectuer ces travaux au Wali. Celui-ci, après avis de la Commission de Prévention
et de Protection Civile de le Wilaya, prescrit éventuellement les conditions spéciales à
observer ;
— De procéder à l'application de nouveaux revêtements de parois avant d'avoir
enlevé la totalité des revêtements anciens.
TITRE II
DISPOSITIONS PARTICULIERES
CHAPITRE PREMIER
Dispositions particulières aux immeubles à usage d'habitation.
ARTICLE G.H.A.l.
1 — Chaque appartement doit être séparé des locaux voisins et des circulations
horizontales communes par des éléments coupe-feu de degré une heure.
2 — Toutefois, les passages des appartements aux circulations horizontales
communes se font au travers de dispositifs pare-flammes de degré une heure qui
pourront ne compter qu'une unité de passage de 0,80 m.
3 — Ces dispositifs sont étanches aux fumées en position de fer celle-ci étant
assurée automatiquement trente seconde au plus après ouverture.
ARTICLE G.H.A.2.
ARTICLE G.H.A.3.
ARTICLE G.H.A.4.
ARTICLE G.H.A.5.
CHAPITRE II
DISPOSITIONS PARTICULIERES
SECTION PREMIERE.
CONSTRUCTION.
ARTICLE G.H.O l.
Chaque chambre d'hôtel et chaque local de service, doivent être séparés des
locaux voisins et des circulations communes, par des cloisons et des passages con-
formes aux prescriptions de l'article G.H.A.l.
ARTICLE G.H.O.2.
ARTICLE G.H.O.3.
Les prescriptions des articles 014 à 016, 018, 022 à 026, 040 et 041, 067, 072 du
règlement de sécurité relatif aux établissements recevant du public, sont applicables
aux immeubles visés au présent chapitre.
ARTICLE G.H.O.4.
Pour accéder aux ascenseurs ou monte-charges prévus à l'article G.H.30, les
Agents de la Protection Civile, doivent pouvoir utiliser une entrée signalée, et
distincte des accès réservés au public.
ARTICLE G.H.O.5.
1 — Outre les moyens de défense prévus aux articles G.H.43 et G.H.44, il doit y avoir à
chaque niveau autant de robinets d'incendie armés que d'escalier.
2 — Par dérogation aux normes les concernant, ces robinets d'incendie armés pourront
être alimentés par les colonnes en charge ou par les réservoirs.
3 — En aucun cas les robinets d'incendie ne peuvent être installés dans les escaliers, ou
leurs dispositifs d'accès.
ARTICLE G.H.O.6.
L'alarme en cas d'incendie doit pouvoir être donnée à partir des circulations
communes de chaque compartiment et de la réception de l'hôtel par téléphone ou par
un signal discret. Ces dispositions doivent permettre de prévenir les seules personnes
se trouvant dans le compartiment sinistré.
ARTICLE G.H.O.7.
1 — Les dispositions de l'article G.H.39 sont applicables.
SECTION II
ARTICLE G.H.O.8.
Il est interdit de conserver dans chaque chambre ou appartement plus d'un litre
de liquides inflammables (essence, pétrole, benzine, alcool, produits de nétoyage ou
d'insecticides.
ARTICLE G.H.O.9.
ARTICLE G.H.O.10.
Dans les locaux occupés par des personnes étrangères à l'établissement, un plan
sommaire indiquera les cheminements à emprunter en cas d'évacuation.
CHAPITRE III
DISPOSITIONS PARTICULIERES AUX IMMEUBLES A USAGE
SANITAIRE.
SECTION PREMIERE
GENERALITES.
ARTICLE G.H.U.l.
Les unités de soins sont constituées par les chambres de malades et par d'autres locaux
nécessaires à l'échelon du service d'hospitalisation tels que bureaux médicaux salles
de soins et éventuellement salle d'enseignement intégrée au service..
b) Services médicaux comprenant notamment :
ARTICLE G.H.U.3 .
Dès que leur capacité d'occupation dépasse 20 personnes, les locaux recevant du
public et du personnel tels que ; salles de conférence, d'enseignement, de restauration,
etc, sont assujettis sauf dispositions contraire du présent règlement, aux prescriptions
du, règlement régissant les établissements recevant du public.
En outre, les dispositions de l'article G.H.Z.8 ci-après leur sont applicables ; toutefois
par dérogation au paragraphe b) (alinéa 1) de cet article, les locaux visés ci-dessus
peuvent être installés à tous les niveaux, sans limitation de nombre.
SECTION I I
CONSTRUCTION.
ARTICLE G.H.U.4.
ARTICLE G.H.U.5.
Ne pouvent être implantés dans le volume du bâtiment de grande hauteur que les
locaux indispensables au fonctionnement de l'établissement, c'est-à-dire les locaux se
rapportant aux services d'hospitalisation, aux services médicaux, éventuellement à
l'enseignement et au logement ainsi que les locaux ne présentant pas de risques
particuliers d'incendie.
ARTICLE G.H.U.6.
— Les réserves de combustibles solides, liquides, ou gazeux visés par l'article G.H.33
;
— Les laboratoires et pharmacies dans lesquels les quantités de liquides
inflammables stockés dépassent les seuils fixés par le titre IV (chapitre XI, section
XIII) du règlement régissant les établissements recevant du public.
— Les ateliers, lingeries et magasins généraux dont le potentiel calorifique dépasse
les limites fixées par l'article G.H.49 (-1-).
ARTICLE G.H.U.8.
SECTION III
ELEMENTS GENERAUX DE CONSTRUCTION
ET AMENAGEMENTS INTERIEURS.
ARTICLE G.H.U.9.
ARTICLE G.H.U.10.
Par dérogation aux dispositions de l'article G.H.U.9, ces isolements ne sont pas
exigés entre les chambres des unités de soins spéciaux, sous réserve que ces unités ne
comportent pas plus de 20 lits et qu'elles soient isolées des autres locaux et des
circulations générales communes par des parois coupe-feu de degré deux heures,
munies de portes pare-flammes de degré une heure et à fermeture automatique.
ARTICLE G.H.U.ll.
Les blocs opératoires doivent être délimités par des parois coupe-feu de degré
deux heures munies de portes pare-flammes de degré une heure et maintenues en
dehors des heures d'utilisation.
ARTICLE G.H.U.12.
1 — Les réserves de linge et de pharmacie d'étage, ainsi que les labo-
ratoires, ne doivent pas commander les sorties dégagements et escaliers mis à la
disposition du public.
2 — Ces locaux doivent être délimités par des parois coupe-feu de degré deux
heures au minimum.
Les baies de communications éventuellement existantes doivent être munies de
portes ou de rideaux coupe-feu de degré une heure à fermeture automatique et
maintenue fermés en dehors des heures d'utilisation.
ARTICLE G.H.U.13.
1 — En aggravation des disposition de l'article G.H. 15 :
Les gaines verticales mettant en communication l'atmosphère de deux
compartiments ne peuvent se trouver ni s'ouvrir directement dans les circulations
générales communes ;
Les portes des gaines visées au paragraphe 3 de l'article G.H.15, et les portes des
locaux qui abritent ces gaines doivent être pare-flammes de degré une heure et à
fermeture automatique.
2 — En aggravation des dispositions de l'article G.H. 16 (.1.), les éléments de
suspension des faux plafonds dans les ciculations générales communes doivent être
stables au feu de degré une heure au minimum.
ARTICLE G.H.U.14.
Les dispositions des articles U.22, U.23, et U.43 du règlement régissant les
établissements recevant du public, sont applicables.
SECTION IV
ARTICLE G.H.U.15.
ARTICLE G.H.U.16.
ARTICLE G.H.U.17.
Les dispositions de l'article G.H.22 ne sont pas applicables dans les parties
accessibles aux malades.
SECTION V
CHAUFFAGE, VENTILATION, CONDITIONNEMENT D'AIR.
ARTICLE G.H.U.18.
Ils doivent en outre être alimentés en gaz par une canalisation répondant aux
conditions de l'article G.H.33 (-2-) et comportant des barrages accessibles aux
niveaux desservis ainsi qu'un barrage général au pied de l'immeuble. De plus, les
appareils d'utilisation doivent être munis d'un dispositif spécial de coupure en cas
d'extinction de la flamme.
b) Produits inflammables et comburants : leur stockage et leur utilisation doivent être
conformes aux dispositions de la section XIII, chapitre XI, titre IV, du règlement
régissant les établissements recevant du public, et de l'article G.H.U.6 (-4-) ci-dessus.
SECTION VI
ARTICLE G.H.U.19.
ARTICLE G.H.U.20.
Des dispositifs de détection d'incendie (fumée ou élévation de température) seront
installés dans les chambres des malades.
ARTICLE G.H.U.21.
ARTICLE G.H.U.22.
ARTICLE G.H.U.23.
Les dispositions de l'article G.H.43 (-1- 2b, 4b, 5 et 6) sont seules applicables aux
immeubles de hauteur inférieure à 50 mètres.
ARTICLE G.H.U.24.
Les dispositions de l'article G.H.44 (-1-, -2-, -3-, -4-, -5- et 7) sont seules
applicables aux immeubles de plus de 50 mètres de hauteur.
ARTICLE G.H.U.25.
1— outre les moyens de défense prévus aux articles G.H.43 et G.H.44 il doit y
avoir à chaque niveau autant de robinets d'incendie armés que d'escaliers et de
dispositifs d'intercommunication entre compartiments.
2 — Par dérogation aux normes les concernant, ces robinets d'incendie armés
pourront être alimentés par les colonnes en charge ou par les réservoirs.
3 — En aucun cas les robinets d'incendie ne peuvent être installés dans les
escaliers ou leurs dispositifs d'accès.
ARTICLE G.H.U.26.
Les dispositions des articles G.H.45 et G.H.46 sont applicables dans tous les cas.
SECTION VII
ARTICLE G.H.27.
Outre les dispositions générales prévues au titre I (chap. III) du présent règlement
et sauf dérogations prévues à l'article G.H. 16, sont applicables les dispositions des
articles U.25, U.49, U.52, U.53, U.100 et U.101 du règlement régissant les
établissements recevant du public.
ARTICLE G.H.U.28.
SECTION II.
ARTICLE G.H.W.2.
SECTION II.
DISPOSITIONS COMMUNES AUX CLASSES
G.H.W.l ET G.H.W.2.
ARTICLE G.H.W.4.
ARTICLE G.H.W.6.
ARTICLE G.H.Z.l.
Outre les usages définis à l'article 3 du décret, les immeubles de grande hauteur
peuvent abriter certaines activités non visées ou non assujetties à un autre texte sous
réserve de répondre aux dispositions du présent règlement.
ARTICLE G.H.Z.2.
Dans l'ensemble de ces bâtiments, les dispositions relatives aux accès des Agents de la
Protection Civile et à celles de l'organisation des services de sécurité intérieurs, sont
les plus exigeantes de celles des diverses activités qu'ils abritent.
ARTICLE G.H.Z.3.
Les moyens de secours incendie visés à l'article G.H.46 feront en ce qui concerne ces
immeubles et selon les cas d'espèces, d'une décision de la Commission Central de
Prévention et de Protection Civile.
Ils seront étudiés comparativement à ceux prescrits pour les immeubles à usage de
bureaux.
ARTICLE G.H.Z.4.
ARTICLE G.H.Z.7.
ARTICLE G.H.Z.8.
Sont admis dans les immeubles de la classe G.H.Z. les établissements ou locaux
assujettis ou non au règlement relatif à la sécurité dans les établissements recevant du
public répondant aux conditions minimales suivantes :
a) A un niveau quelconque d'accès aux piétons et aux deux niveaux
immédiatement voisins situés l'un au-dessus et l'autre au-dessous du premier :
Les établissements ou locaux, public, ou privés, doivent disposer d'issues sur
l'extérieur, indépendantes du reste de l'immeuble.
Leur potentiel calorifique ne doit pas dépasser 800 MJ par mètre carré (soit 50 kg de
bois par mètre carré). Les dispositions de l'article G.H.49 (-2-) doivent être
éventuellement respectées.
Ils doivent comporter, en outre, des robinets d'incendie armés.
b) Aux niveaux plus élevés :
Ces établissements ou locaux peuvent être installés d'un, tous les dix niveaux comptés
à partir du premier niveau visé en a) ci-dessus.
La surface dans œuvre de ces établissements ou locaux ne doit pas dépasser 500
mètres carrés et le nombre des occupants du compartiment dans lequel ils sont
aménagés ne doit pas excéder, même exceptionnellement, 500 personnes.
Outre les dégagements imposés, ces établissements ou locaux doivent disposer au
niveau de chaque compartiment, d'un escalier supplémentaire répondant aux
dispositions du présent règlement, dès que le nombre des occupants du compartiment
considéré dépasse, même exceptionnellement, 250 personnes. Cet escalier pourra
cependant ne desservir que les deux niveaux situés immédiatement au-dessus du
niveau visé.
Ces établissements ou locaux ne doivent pas dépasser le potentiel calorifique fixé à
l'article G.H.49 (-1-) et leur défense doit pouvoir être assurée par des robinets
d'incendie armés.
Si des risques particuliers d'incendie existent, l'installation d'extincteurs
automatiques peut être prescrite.
c) Aux deux niveaux les plus élevés de l'immeuble :
Les établissements ou locaux visés ci-dessus pourront être aménagés si leur surface
dans œuvre ne dépasse pas 1000 mètres carrés par compartiment et si le nombre
d'occupants n'excède pas, même exceptionnellement, 500 personnes.
Cependant, l'escalier supplémentaire prescrit au b) ci-dessus peut ne pas être
installé s'il peut être aménagé, au niveau intéressé une terrasse non couverte, de
surface dans œuvre au moins égale à celle de l'établissement ou du local considéré,
permettant d'évacuer les occupants par les deux escaliers normaux de l'immeuble.