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EVALUATION EPIDEMIOLOGIQUE, ANALYSE ET

GESTION DES INFORMATIONS DANS LE DOMAINE


DE LA SANTE

Dr KAKOU Aka
Professeur Titulaire
UFR-Sciences Médicales (Département de
Dermatologie/ Infectiologie)
Université de Cocody

Email : akakakou_04@yahoo.fr

PROGRAMME DE FORMATION EN

1
GESTION DE LA POLITIQUE DE SANTE (GPE)
UFR-SEG/CIRES

PLAN DU COURS

THEME 1 : EPIDEMILOGIE ET ANALYSE DES DONNEES


SANITAIRES

SOUS-THEME 1-1 : INDICATEURS DE SANTE/ ET INDICATEURS


EPIDEMIOLOGIQUES

SOUS-THEME 1-2 : PREVENTION EN SANTE PUBLIQUE

SOUS-THEME 1-3 : DIFFERENTS TYPES D’ETUDES


EPIDEMIOLOGIQUS

THEME 2 : RECUEIL ET GESTION DE L’INFORMATION MEDICALE

SOUS-THEME 2-1 : SOURCES DES DONNEES SANITAIRES

SOUS-THEME 2-2 : MODELE DE GESTION DE L’INFORMATION


MEDICALE

SOUS-THEME 3-3 : POLITIQUE NATIONALE DE SANTE ; CAS DU PNDS


EN CÔTE D’IVOIRE

THEME 3 : SYSTEME DE SURVEILLANCE DES MALADIES

SOUS-THEME 3-1 : DIFFERENTES ETAPES DE MISE EN PLACE D’UN


SYSTEME DE SURVEILLANCE

SOUS-THEME 3-2 : SURVEILLANCE SENTINELLE

MODELE PRATIQUE DE GESTION D’UN PROGRAMME SANTE EN


NETREPRISE

2
GENERALITES ET NOTIONS DE BASE

RAPPORTS ENTRE SANTE ET ECONOMIE

POLITIQUE DE SANTE PUBLIQUE


CRITERES DE PRIORITE

 GRAVITE : Pbs qui entraînent un décès


prématuré et/ou une incapacité majeure ou des
souffrances importantes

 FREQUENCE : Pbs qui affectent un grand


nombre d’individus ou dont la fréquence est
significativement croissante

 IMPACT SOCIO-ECO : Pbs ayant de cqs socio-


éco significatives (coûts élevés, absentéisme,
qualité de vie…)

 FAISABILITE : Pbs pour lesquels il existe des


moyens d’intervention et notamment des
préventions.

 PERCEPTION SOCIALE : Pbs qui sont perçus


par la population comme essentiels

3
GRILLE DE COMPARAISON CLINIQUE, SANTE PUBLIQUE
ET ECONOMIE
OBJET METHODES RESULTATS
ATTENDUS
 Diagnostic  Guérison
DEMARCHE MALADE clinique individuelle
 Diagnostic  Prise en
MEDICALE CAS paraclinique charge
INDIVIDUEL  Ecoute
 Traitement  Réduire
s douleur et
séquelles
 Recherche  Eradication
DEMARCHE MALADIE des causes, ou contrôle des
des facteurs maladies
EPIDEMIOLOGIQUE POPULATION et  Réduction
COLLECTIVE déterminants de morbi-
 Enquêtes mortalité
 Promotion
 Actions et de la santé des
programmes populations
de prévention
et de
promotion de
la santé

 Analyses  Optimalisati
DEMARCHE GLOBALE quantitatives on de
et qualitatives l’utilisation des
ECONOMIQUE RESSOURCES  Calcul ressources
coût/efficacité  Meilleure
 Simulation gestion
et  Gains
modélisation économiques
 synthèses et sanitaires

4
5
HIERARCHISATION DES PROBLEMES DE SANTE

VIH- Cancer Tuberculose Diarrhées Eczéma


SIDA du foie enfants
Fréquence
Gravité
Effets socio-
économiques
Faisabilité
Perceptions
Total
Rang

THEME 1 : EPIDEMILOGIE ET ANALYSE DES DONNEES


SANITAIRES

SANTE PUBLIQUE
La santé publique peut se définir comme la synthèse de toutes les
activités spécifiques qui ont pour but de rétablir, de maintenir ou de
promouvoir la santé dans une communauté.
L’approche de santé publique se différencie de l’approche classique du
clinicien par sa responsabilité vis à vis d’une communauté.
Par contre, dans l’approche clinique la responsabilité se limite au
malade

BUTS DE L’EPIDEMIOLOGIE

A –Décrire les caractéristiques d’une maladie dans une population :


1. Décrire la fréquence de la maladie dans cette population
2. Décrire des différences dans la fréquence de cette maladie
dans des sous-groupes de la population
3. Décrire des changements dans la fréquence dans le temps.
B – Expliquer l’étiologie d’une maladie en déterminant les facteurs qui
« causent » la maladie ou en décrivant les modes de transmission.

C - Essayer de diminuer la fréquence d’une maladie en évaluant une intervention

Cette 1ère partie du module a pour objectif de répondre à une question


simple :
- Quels sont les indicateurs permettant d’assurer la
surveillance épidémiologique de la population et comment les
mesurer ?
LES DEFINITIONS DE L’EPIDEMIOLOGIE

1977 (Frost) : « … la science des phénomènes de masses des maladies


infectieuses … en ce qui concerne non seulement leur
distribution, mais surtout leur place dans un raisonnement
logique… »

1938 (Faul) : « … de ce qui concerne les circonstances dans lesquelles les


maladies se développent.. .»

1943 (Aycock) : « … l’épidémiologie doit comprendre non seulement l’effet des


maladies sur les individus, mais aussi l’effet sur les groupes
humains même si cet effet dépasse des bornes économiques,
politiques et sociales… »

1951 (Maxcy) : « … cet aspect de la science médicale qui examine le rapport


entre les facteurs et les conditions déterminantes d’un processus
infectieux, d’une maladie ou d’un état physiologique dans une
communauté humaine… »

1958 (Lilienfeld) : « … l’étude de la distribution des maladies ou des conditions et


des facteurs qui influencent cette distribution

1963 (Cockburn) : « … l’étude de l’écologie des maladies infectieuses… »

1970 (MacMahon) : « … l’étude de la distribution et des facteurs déterminants de la


fréquence des maladies humaines… »

1984 (Lilienfeld) « … l’épidémiologie est une méthode de raisonnement qui extrait


des faits biologiques de l’observation de phénomènes à
l’intérieur des groupes de population… »

INDICATEURS DE SANTE
Les indicateurs de santé sont des variables qui peuvent être mesurés
directement et qui permettent de décrire l’état de santé des individus
dans une communauté.
Les indicateurs de santé sont généralement subdivisés en 2 groupes
principaux.
 Les indicateurs de l’état de santé qui comportent les maladies, les
handicaps. Ils incluent aussi les caractéristiques physiologiques ou
psychologiques des personnes étudiées.
 Les indicateurs de déterminants de santé correspondent aux facteurs,
aux évènements et à toutes les caractéristiques qui entraînent une
modification de l’état de santé.

PRINCIPAUX INDICATEURS DE L’ETAT DE SANTE

Il s’agit surtout de la mortalité, de la morbidité, des handicaps.


 La mortalité est très largement étudiée pour la surveillance
épidémiologique et la recherche car elle est utilisée dans la plupart des
pays.
Le choix de cet indicateur limite cependant le champ des études aux
pathologies graves (à l’opposé des maladies non graves ex :
hémorroïdes, rhume, qui entraînent rarement le décès de façon directe)

La mortalité peut être étudiée sous plusieurs aspects :


- la mortalité par cause
- la mortalité par âge
- la mortalité évitable, qui concerne les causes pour lesquelles ces
décès seraient évités grâce à des actions de santé applicables au
moment de l’événement. (ex : tabac et cancer des poumons, préservatif
et SIDA)

 La morbidité correspond à l’ensemble des maladies et des symptômes


qui peuvent être diagnostiqués au moyen de méthodes de diagnostic
clinique ou biologique (morbidité objective).
Il peut aussi s’agir de morbidité ressentie par les individus (morbidité
subjective) ex. : dépression

 Les handicaps
La classification internationale des handicaps donne des définitions
suivantes dans le domaine de la santé
* La déficience correspond à toute perte de substance ou
altération d’une structure ou fonction psychologique, physiologique ou
anatomique.
* L’incapacité correspond à toute réduction (résultat d’une
déficience) partielle ou totale de la capacité d’accomplir une activité
d’une façon ou dans les limites considérées comme normales pour un
être humain.
* Le désavantage social résulte d’une déficience ou d’une
incapacité qui limite ou interdit l’accomplissement d’un rôle normal (en
rapport avec l’âge, le sexe, les facteurs sociaux ou culturels)

Maladie ou trouble => déficience => incapacité => désavantage


(situation intrinsèque) (extériorisée) (objectivée) (socialisée)

LA MESURE QUANTITATIVE DE L’ÉTAT DE SANTÉ

La mesure quantitative de l’état de santé est une approche tout à fait


classique dans le diagnostic des maladies, en raison notamment du
développement des examens biologiques et de l’imagerie médicale.
Cette approche est également utilisée pour mesurer les incapacités ou
apprécier l’état de santé psychologique quand on emploie des tests ou
des échelles.
A partir de ces indicateurs quantitatifs, on est amené à définir des limites
appelées parfois normes dans la mesure où elles caractérisent l’état
« normal » et l’état « anormal ».
Les limites peuvent être établies par consensus
Ex. : une limite des poids faibles à la naissance est fixée à 2 500 g.
On peut aussi distinguer les retards intellectuels, profond, moyen et léger
mais aussi les surdoués. Ces notions ont été particulièrement appliquées
en psychologie. Il s’agit du Quotient Intellectuel (QI).

LES DETERMINANTS DE L’ETAT DE SANTE

 Dynamique de la population :
Les caractéristiques démographiques et leur évolution sont des
phénomènes qui conditionnent directement ou indirectement l’état de
santé notamment
* la répartition par sexe et par âge
* la répartition géographique et la densité de peuplement
* les variations de la taille de la population liées aux naissances,
aux décès et aux migrations

 Environnement : il va du micro environnement (logement, poste de


travail) à l’environnement communautaire local, régional, national.
On peut distinguer différents types d’environnement :
* l’environnement physique lié aux agents physiques (température,
radiation, bruit) chimiques (polluants de l’eau, de l’air) et biologiques
(vecteurs de maladie)

* les indicateurs économiques et sociaux

 Habitudes de vie
Les indicateurs les plus fréquemment utilisés concernent la vie
professionnelle, l’alimentation, l’usage de l’alcool et du tabac

 Les services de santé


Ils interviennent dans la santé comme moyen de prévention et de
soins – 2 types d’indicateurs :
* les indicateurs de ressources de santé caractérisant l’offre de
soins fournis par les spécialisations médicales, la taille des
infrastructures, les prestations offertes etc.)
* les indicateurs d’utilisation permettant de décrire l’activité des
établissements et des personnels = mouvements hospitaliers (entrée –
sortie – durée de séjour) – consultations – distributions des médicaments
– examens biologiques

GLOSSAIRE DES
INDICATEURS EPIDEMIOLOGIQUES

PERIODE D’OBSERVATION

Intervalle de temps pendant lequel est effectué le relevé des cas ou des décès dus à
une maladie donnée au sein d’une population donnée.
Pour un suivi, ce relevé se répète pour des périodes d’observation successives.
La durée de la période d’observation est très variable : jour, semaine, mois, année…

POPULATION DE REFERENCE

Effectif moyen de la population observée pendant la période d’observation :


Si – début de la période d’observation : effectif E1
- fin de la période d’observation : effectif E2
Population de référence Pr = E1 + E2
2

POPULATION EXPOSEE AU RISQUE

Fraction de la population de référence qui seule est susceptible de présenter la


maladie :
Ex : Cancer de la prostate = seule la fraction masculine de la population de référence
est prise en compte.

Ex : rupture utérine en cours d’accouchement. La population à risque est encore plus


diaphragmée, il s’agit des femmes ayant accouché.

INCIDENCE

Nombre de cas (nouveaux) d’une maladie ayant commencé durant la période


d’observation dans une population donnée
On décrit des incidences annuelles, mensuelles, hebdomadaires… ;
Elle s’exprime par un chiffre brut ex : 30 cas.

TAUX D’INCIDENCE

Incidence d’une maladie dans une population durant une période d’observation
rapportée à la population moyenne dans cette période.

Taux d’incidence = _____Incidence _______


Population de référence

Les taux d’incidence s’expriment rapportés à un effectif de population puissance de


10 ; par exemple :

- Taux d’incidence annuelle pour 100 000 habitants


- Taux d’incidence mensuelle pour 1000 habitants
PREVALENCE

Nombre de cas d’une maladie ayant évolué durant la période d’observation dans une
population donnée. On décrit des prévalences annuelles, mensuelles,
hebdomadaires… Un cas particulier est celui de la prévalence instantanée, nombre
de cas évoluant à l’instant t. On admet souvent que la prévalence journalière
équivaut à la prévalence instantanée.

TAUX DE PREVALENCE

Prévalence d’une maladie dans une population durant une période d’observation
d’observation rapportée à la population moyenne de cette période.

Taux de prévalence = _____Prévalence _______


Population de référence

Ces taux de prévalence s’expriment rapportés à un effectif de population puissance


de 10. Par exemple :
- Taux de prévalence annuelle pour 1000 habitants
- Taux de prévalence trimestrielle pour 100 000 habitants
- Taux de prévalence instantanée pour 10 000 habitants
MORTALITE

Nombre de décès toutes causes survenus dans une population durant une période
d’observation.
TAUX DE MORTALITE

Mortalité toutes causes dans une population durant une période d’observation
rapportée à la population moyenne de cette période.

Taux de mortalité = _____Mortalité_______


Population de référence

Les taux de mortalité s’expriment pour un effectif de population puissance de 10.

MORTALITE D’UNE MALADIE

C’est la mortalité due à une maladie ; exemple : mortalité annuelle par la rougeole.

TAUX DE MORTALITE D’UNE MALADIE

C’est le taux de mortalité du à une maladie ; exemple : taux de mortalité mensuelle


par coqueluche.

TAUX D’ATTAQUE

Taux d’incidence particulier qui rapporte les nouveau cas à la population de


référence à risque.
TAUX DE LETALITE

Proportion de décès parmi les sujets ayant présenté la maladie et dont on connaît
l’évolution. Ce taux n’est pas lié à la période d’observation.

Cet indice permet de relier morbidité et mortalité.


Incidence X Taux de létalité = Mortalité
Taux d’incidence X Tx de létalité = Tx de Mortalité

Il est parfois utile de calculer des taux de létalité spécifiques d’une période
d’observation.

INCIDENCE )
PREVALENCE ) SPECIFIQUES SELON UN CARACTERE
MORTALITE )

Nombre d’évènements dénombrés pendant une période d’observation donnée dans


une sous-population caractérisée par ce caractère.
Ex : incidence annuelle des rougeoles, spécifique de la tranche d’âge 12 à 23 mois.

(D’INCIDENCE )
TAUX (DE PREVALENCE ) SPECIFIQUES SELON UN CARACTERE
(DE MORTALITE )
(DE LETALITE )

Nombre d’évènement dans la sous-population identifiée par ce caractère rapporté à


cette sous-population.
Ex : le taux de mortalité annuelle par rougeole dans la tranche d’âge 12 à 23 mois
est obtenu par :
Décès par rougeole dans l’année chez les 12-23 mois__
Population moyenne des 12 – 23 mois

DUREE MOYENNE DE MALADIE

Cet indice permet de relier incidence (I) et prévalence instantanée (Pi) selon la
formule :

Pi = I x d
D

d = durée moyenne de la maladie


D = période d’observation
d et D doivent être exprimés dans la même unité (Ex : jour, mois, années)
Cette formule est applicable aux taux

TAUX DE NATALITE

C’est le taux d’incidence des naissances. Il est toujours exprimé pour 1000 habitants

TAUX DE MORTALITE INFANTILE

TMI == Mortalité avant 1 an des enfants nés vivants_ x 1000


Naissances vivantes
Il s’exprime pour 1000 naissances vivantes.
LA PREVENTION EN SANTE PUBLIQUE

La prévention se définit comme l’acte d’empêcher la survenue d’un


évènement.
En fonction de la période de la mise en place des interventions ou actes
de prévention, 3 types de prévention sont possibles :
1) La prévention primaire
Elle sert à éviter l’apparition de la maladie en écartant les causes.
Ex : vaccinations pour beaucoup de maladies infectieuses ou
campagnes d’IEC (information, éducation et communication) ou mieux
de CCC (communication pour le changement de comportement) pour
amener les gens à adopter des pratiques sexuelles à moindre risque vis
à vis du VIH.
La prévention primaire se fait le plus souvent en dehors des centres de
soins, au niveau communautaire.

2) La prévention secondaire
Elle vise à détecter la maladie quand elle est asymptomatique et
quand un traitement précoce peut arrêter sa progression
Ex : Frottis cervical (cancer col utérin)
Mammographie (cancer du sein)
La prévention secondaire se fait généralement dans les centres de
soins et tous les médecins peuvent en faire dans leur pratique.
Quelques rares fois en dehors des centres de soins :
Ex : Rx poumons => tuberculose dans une communauté

3) La prévention tertiaire
Elle concerne les activités qui empêchent l’apparition de complications
ou réduisent la détérioration d’une maladie déjà déclarée.
La prévention tertiaire est particulièrement importante chez les
patients avec des maladies fatales. Le but ici n’est pas de prévenir la
mort mais de procurer une qualité de vie meilleure pour le temps qui
reste à vivre.
Ex : utilisation de Bêta bloquant pour réduire le risque de décès
chez les patients qui ont récupéré d’un infarctus du myocarde.
- Dans le SIDA, cotrimoxazole pour réduire les infections
opportunistes chez les patients fortement immunodéprimés
LES DIFFERENTS TYPES D’ETUDES EPIDEMIOLOGIQUES

On a 2 grandes catégories d’études épidémiologiques :


1. Etudes expérimentales
2. Etudes non expérimentales

I – LES ETUDES EXPERIMENTALES

But : Déterminer l’impact d’une intervention au niveau d’un ensemble de


personnes ou d’une communauté
Le chercheur introduit lui-même le facteur d’exposition = expérimentation

Types :
1- Essais cliniques (thérapeutiques)
Deux ou plusieurs échantillons sont tirés de la même population ; le
cas le plus habituel est celui où le groupe A reçoit aléatoirement le
traitement expérimental et le groupe B le placebo
précautions = faire l’analyse de façon aveugle

- simple aveugle : le patient ne sait pas s’il reçoit le traitement A ou


le traitement B.
- double aveugle = simple aveugle (+) le médecin ne sait pas
quel traitement reçoit le patient
- triple aveugle = la nature du traitement est inconnue du
patient, du médecin et du statisticien.

2 – Essais communautaires
Deux ou plusieurs communautés chez qui on applique une
expérimentation (ex : un essai de vaccination)
Problèmes = - biais d’observation
- refus de la population
- groupes = comparables ?
Ex : - moustiquaire expérimentée dans une communauté et non
appliquée dans une autre (risque de tricherie)
- piège contre la mouche tsé-tsé (insecte vecteur) dans la
lutte contre la trypanosomiase humaine Africaine.
II – ETUDES NON EXPERIMENTALES

Intérêt : Décrire ou analyser une situation


Ici le facteur d’exposition existe déjà sans l’intervention du
chercheur.
Interprétation d’une étude non expérimentale plus difficile que celle
d’une étude expérimentale.
En fonction de l’objectif descriptif ou analytique, on décrit plusieurs
types d’études non expérimentales (2 groupes).

1- Etudes descriptives
Répondent aux questions : où ?…………...lieu
quand ?…….temps
qui ?………….personne
Destinées à compléter le système d’informations constituées par les
statistiques sanitaires et à répondre à des questions ou à des
hypothèses spécifiques.

- le type = Etude transversale


Décrit un ou plusieurs phénomènes de santé dans une population
à un moment donné.
On recueille des informations une seule fois pour chaque individu.
Elle ne permet d’enregistrer que des prévalences et des taux de
prévalence.
Intérêt : - répond à la question « pourquoi »
- établit l’association entre un facteur X (= cause) et la
maladie (= effet)
- permet d’identifier un facteur de risque ou un risque
causal (RR)

2- Etudes analytiques

- Etude de cohorte
On prend un groupe de personnes (=cohorte) sélectionnées selon des
critères (d’âge, de sexe…) et chez qui on observe la survenue d’une
maladie donnée. Elle peut être :

 Prospective
Avantages : se préoccupe de ce qui va arriver à la population exposée
ou non à un facteur au cours d’une période de temps.

* apprécie la séquence dans le temps

inconvénients = - étude généralement longue et coûteuse


- risque de perte des sujets d’étude

 Rétrospective (Historique)
Avantages = • Etudie le passé des personnes : si les sujets étaient
malades ou non au début
 le chercheur commence la période d’observation
des sujets d’étude dans le passé
 appliquée couramment dans l’épidémiologie
occupationnelle
 facile à réaliser, coûte moins cher que la
prospective
Inconvénients = faisable si informations écrites disponibles
(Dossiers…) valables et accessibles

- Etude cas-témoins
Avantages : on prend des cas (des personnes qui présentent un
phénomène de santé) et des témoins (des personnes qui ne présentent
pas ce phénomène de santé) et on recueille les informations concernant
les différents facteurs d’exposition.

Dans une étude cas témoins, on détermine en fait la probabilité d’avoir


été exposé étant donné qu’on a la maladie = p (E/M)
Inconvénients : pas de taux d’incidence ; problèmes de choix des
témoins. Où les prendre ?
Combien pour chaque cas ?
RECUEIL ET GESTION DES INFORMATIONS DANS LE
DOMAINE DE LA SANTE

PLAN

1. Eléments de terminologie

2. Les sources des données sanitaires

3. Un modèle de gestion de l’information

4. Politique nationale de santé : cas du PNDS en RCI

ACTIVITES DANS LE DOMAINE DE LA SANTE

Types d’activités suivantes :

1 – L’identification des déterminants de l’état de santé aussi bien au


niveau biologique que ceux liés à l’environnement et aux
comportements.

2 – La prévention en prenant en compte les 3 niveaux classiques :


primaire, secondaire et tertiaire.

3 - L’action sur les déterminants de l’état de santé : il s’agira des activités


curatives pour ce qui concerne le contrôle des déterminants biologiques.
Des activités de contrôle (au sens technique) et l’aspect organisationnel
et de gestion des systèmes sanitaires, écologiques et sociaux
considérés.

Toute action dans le domaine de la santé dépend d’un certain nombre


d’options politiques générales ou liées au secteur de la santé.

 Une politique de santé est un ensemble de lignes


directrices définissant dans le contexte de politique générale du
pays, les stratégies et actions prioritaires à entreprendre aux
niveaux national, régional, local.

Une politique de santé peut être totalement interne basée sur des
options strictement nationales, tenant compte des multiples influences
locales ou au contraire considérablement influencée par des options
externes, élaborées par concertation entre différents pays, par exemple
des Etats membres de l’OMS.

Ex : - PNDS (Plan national de développement sanitaire) en RCI


- OAS (Organisation Ouest Africaine de la Santé) ex. OCCGE
dans le cadre de la lutte contre l’Onchocercose et la
Trypanosomiase humaine Africaine
- Initiative de Bamako (médicaments essentiels – recouvrement
des soins)
- Roll back malaria de l’OMS pour faire reculer le paludisme dans
les pays en développement (réduire la morbidité et la mortalité de
50% d’ici l’an 2010 par rapport au niveau de 2000)

 Le programme de santé est un ensemble d’activités et de


moyens spécifiquement dévolus à un ou plusieurs objectifs bien
définis dans un secteur particulier du système de santé. Un
programme présente l’avantage d’être une entité bien définie, plus
facile à planifier et à gérer que l’ensemble complexe du système
de santé.

 La Pyramide sanitaire : les systèmes de santé, centralisés


ou non, sont généralement décrits selon une structure pyramidale
dont la base représente le niveau le plus périphérique et le
sommet, le niveau central national, éventuellement provincial ou
régional).

 Un système de santé est l’ensemble des éléments et leurs


interactions qui, dans le système politico-administratif et culturel
(médecine traditionnelle), concourent au maintien, à l’amélioration
et à la restauration de la santé des individus et des groupes.

 Le système de soins est l’ensemble des éléments destinés


à assurer les soins de santé, en particulier curatifs.
Les services de santé sont les services du système de soins
mais surtout de son secteur le plus officiel, faisant abstraction des
secteurs traditionnels et non structurés.

 Les soins de santé sont les activités le plus précisément en


rapport avec la restauration de la santé chez les individus, qu’elles
appartiennent ou non au secteur officiel

LES SOURCES DE DONNEES

Dans les conditions de l’Afrique tropicale, 3 sources peuvent être


envisagées pour le recueil des données épidémiologiques nécessaires à
l’évaluation des activités de santé.

1. Les données de routine

Un système de recueil de données de routine peut être plus ou moins


couplé à celui de l’état civil.
En principe, il ne concerne que les données de la natalité et de la
mortalité.

Toute donnée nécessaire à une évaluation plus fine, en particulier de la


morbidité, devra faire l’objet d’une surveillance ou d’investigations
spéciales.

2. La surveillance épidémiologique

Par définition, la surveillance épidémiologique concerne les cas de


certaines maladies d’intérêt particulier, les mouvements démographiques
et certains éléments relatifs à l’environnement.
Son but est double ; d’une part la surveillance des maladies
transmissibles, principalement celles à potentiel infectieux et d’autre part,
l’évaluation continue des programmes de lutte : vaccination , lutte
antivectorielle, assainissement.

Dans l’idéal, la surveillance épidémiologique devrait pouvoir se faire en


grande partie sur la base des données de routine, mais bien souvent, les
2 systèmes sont relativement distincts ; le premier étant plutôt relié à
l’état civil et aux données de l’activité des formations, le second à des
programmes ou activités spécifiques. Ex : surveillance sentinelle du VIH.

3. Les investigations particulières

Elles visent à compléter les données des 2 précédents points ou à les


rechercher si elles n’existent pas ; à décrire certaines situations locales,
à vérifier certains éléments particuliers de l’évaluation. En principe, elles
portent sur des populations ou échantillons parfaitement définis ; elles
sont donc sensées fournir les meilleures données possibles. Leur
caractère ponctuel en limite souvent la représentativité dans le cas des
services et des programmes d’une certaine envergure mais elles restent
l’élément principal de l’évaluation comme le PEV (Programme élargi de
Vaccination) ou la lutte contre les maladies diarrhéiques.
UN MODELE DE GESTION DE L’INFORMATION
SANITAIRE : LE SYSTEME D’INFORMATION DE GESTION
(SIG) EN COTE D’IVOIRE

I – LES OBJECTIFS DU SIG

- Produire les informations et les indications indispensables à


la gestion, au suivi et à l’évaluation de la politique de santé définie
par le PNDS (1996-2005)

- Favoriser leur utilisation dans les processus décisionnels.

II – LES ACTIVITES PRINCIPALES

- Renforcement de la capacité institutionnelle


- Promotion de la déconcentration et de la décentralisation
- Développement des outils de gestion
- Consolidation du système national d’information sanitaire

III – LES MOYENS

- PRESENTATION DU SYSTEME DE SANTE IVOIRIEN

1- Ressources en infrastructures sanitaires

Depuis l’arrêté ministériel de mars 2001, le système de santé


ivoirien comprend 19 directions régionales, 61 directions
départementales ou districts sanitaires. En fait, chaque département du
territoire national est érigé en une direction départementale de la santé
publique sauf le département d’Abidjan qui en comprend quatre.

En 1998, la Côte d’Ivoire comptait 1342 structures sanitaires


organisées en 3 niveaux :

Niveau primaire : dispensaires ruraux, base de santé rurale,


infirmeries des institutions scolaires et universitaires, infirmeries de
garnison, formations sanitaires urbaines (FSU) et formations
sanitaires à base communautaire (FSU-Com)

Niveau secondaire : les hôpitaux généraux


Niveau tertiaire : centres hospitaliers régionaux, hôpital psychiatrique
de Bingerville, institut Raoul Follereau d’Adzopé, institut national de la
santé publique, institut national d’hygiène publique, institut de
cardiologie d’Abidjan et centres hospitaliers universitaires d’Abidjan
(Treichville, Cocody, Yopougon) et de Bouaké.

Les ressources en infrastructures sanitaires demeurent en deçà


des besoins de la population. Ce constat est mis en évidence au niveau
du tableau I.

Tableau I : Ratio population/infrastructure sanitaire

Ratio Valeur
Population /Etablissement sanitaire 1 ESP/13 156 habitants
primaire (ESP)
Population/Hôpital 1 hôpital/225 979 habitants

Population/lits d’hôpital 1 lit / 2 643 habitants

Population/bloc chirurgical 1 bloc / 374 794 habitants

Population/laboratoire hospitalier 1 laboratoire/307 331 habitants

Population/appareil de radiologie 1 appareil de radiologie/426 849


hospitalier habitants

2- Ressources humaines

Le personnel de santé et sa répartition


L’effectif des médecins en 2007 était de 3 614 pour 20 581 770
habitants soit un ratio national de 1 médecin pour 5 695 habitants. Le
secteur public employait 2 824 médecins contre 790 dans le secteur
privé. Ces chiffres ne tiennent pas compte des médecins des services
parapublics et des compagnies d’assurance privées.

En 2007, 1 144 pharmaciens étaient en activité dont 426 dans le secteur


public et 718 dans le secteur privé.

En ce qui concerne les chirurgiens-dentistes leur effectif national en


2007 était d’environ 410 dont 285 dans le secteur public et 125 dans le
secteur privé.

En 2007, le personnel paramédical du secteur public était constitué de 7


407 infirmiers,
2 506 sages-femmes, 591 aides-soignantes, et 1408 techniciens
supérieurs (manipulateurs radio, biotechnologistes, préparateurs en
pharmacie, biomédicaux …).
Dans le secteur privé, les estimations en 2006 donnaient 1 173
infirmiers, 184 sages-femmes, et 112 techniciens supérieurs de
laboratoire.
On estime l’effectif total de personnel paramédical à 8 580 infirmiers, 2
690 sages-femmes et 1 520 techniciens supérieurs soit des ratios
respectifs de 1 infirmier pour 2 331 habitants, 1 sage-femme pour 3 717
femmes en âge de procréer et 1 technicien supérieur pour 13 157
habitants.

En ce qui concerne la répartition géographique, une enquête réalisée par


la DIPE à la fin de l’année 2007 a estimé à 750 l’effectif des médecins en
dehors d’Abidjan pour 15 millions d’habitants soit 1 médecin pour 20 000
habitants.

3 – Les outils du SIG

Les outils développés par le SIG sont actuellement :


- les outils d’enregistrement : registres au nombre de 6
- les outils de compilation : rapports mensuels et annuels, au
nombre de 9 couvrant les différents niveaux de la pyramide
sanitaire.
- L’outil informatique qui occupe une place importante dans le
fonctionnement du système.

4 – Les ressources humaines concernées par le SIG


Les ressources humaines impliquées dans le fonctionnement quotidien
du SIG sont situées à 3 niveaux :

- Direction départementale (District)


1 chargé de la surveillance épidémiologique (CSE) formé à
l’épidémiologie et à l’informatique est en place dans chaque district.
Il assure en routine la gestion du SIG.

-Direction régionale :
Un CSE régional assure la gestion du système à ce niveau.

- La Direction de la Planification, de l’Information et de l’Evaluation


(DIPE) du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique
Un sous-directeur épidémiologiste, un ingénieur statisticien, un
ingénieur informaticien, et 2 techniciens statisticiens assurent la gestion
nationale du SIG.
Au niveau de la ville d’Abidjan, la situation est particulière. Quatre
districts ont été créés. Chacun d’entre eux gère plusieurs
établissements. Ces districts sont gérés par des CSE communaux.

Ces différents niveaux constituent ainsi un véritable « réseau SIG » dont


la mission commune est d’assurer le fonctionnement et l’amélioration du
système national d’information sanitaire.

IV – LE FONCTIONNEMENT

Le système fonctionne selon le schéma suivant :

- les établissements sanitaires envoient leurs rapports


mensuels et annuels au CSE de la direction départementale (DD).
- Ce dernier, après vérification, saisit les rapports, de la base
de données du département (BDD).
La disponibilité de la BDD offre déjà un appui à la décision au
niveau du département sanitaire et des plans d’action annuels. Le
CSE est aussi chargé de la rétro information.

- L’information saisie au niveau départemental est ensuite


envoyée au niveau régional sur support informatique (disquette) ;
elle participe ainsi à la constitution de la base de données
régionale (BDR).

- De la direction régionale, les informations toujours compilées


sur disquettes sont envoyées au niveau central, à
La Direction de la Planification, de l’Information et de l’Evaluation
(DIPE) du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique assure
pour constituer la base de données nationale (BDN).

- 1 cas particulier : les directions communales (districts) de la


ville d’Abidjan au nombre de 4, chargées de gérer plusieurs
établissements sont informatisées. Les rapports mensuels et
annuels sont saisis à leur niveau. Les informations sur disquettes
sont ensuite envoyées au district autonome d’Abidjan. De là, les
informations sont adressées à la direction régionale du sud 1
(BDR).
LE PNDS : PLAN NATIONAL DE DEVELOPPEMENT
SANITAIRE

Le PNDS pour la période 2009-2013 pour cette échéance les objectifs et


stratégies de la politique nationale de santé.

OBJECTIF GENERAL

Améliorer l’Etat de santé et le bien être des populations dans un


contexte de post-conflit, est l’objectif général assigné au PNDS 2009-
2013.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Objectif 1 : Améliorer l'efficacité et l'efficience du système


sanitaire

Objectif n°2: Améliorer l'offre et la qualité des prestations des


services de santé

Objectif n°3 : Promouvoir des comportements individuels et


collectifs favorables à la santé

STRATEGIES

Chacun de ces objectifs spécifiques est poursuivi à travers le


développement de stratégies propres les plus pertinentes. Pour chacune
de ces stratégies, les principales actions à mettre en œuvre déterminent
les moyens à déployer et les ressources à mobiliser pour l’atteinte de
chaque objectif spécifique. Ces moyens et ces ressources devraient
garantir l’atteinte de l’objectif général assigné au PNDS 2009-2013.

La poursuite de l’objectif spécifique d’amélioration de l’efficience et de


l’efficacité du système de santé est envisagée à travers (i) le
renforcement du cadre institutionnel et réglementaire, (ii) le
renforcement du cadre gestionnaire du système de santé.

Il s’agira, pour le deuxième objectif spécifique, avant tout de porter le


secteur de la santé à au moins à son niveau d’avant la crise et de
récréer les conditions d’une offre de soins équitable et plus efficace à
même de permettre une amélioration rapide de la situation sanitaire,
notamment en ce qui concerne la santé de la mère et de l’enfant.
La réalisation de cet objectif passera par (i) l’accroissement du
financement du secteur de la santé et l’amélioration de la gestion
des ressources financières, (ii) l'accroissement de l'offre des
services de santé, (iii) l'amélioration de la disponibilité et de
l'accessibilité à des médicaments et autres intrants stratégiques de
qualité, (iv) l'amélioration de la qualité des prestations des services
de santé et de la sécurité des patients , (v) l’amélioration de
l’accessibilité financière de la population aux soins , (vi) le
renforcement des capacités du système de gestion des déchets
médicaux et de lutte contre les infections nosocomiales.

Cet ajustement consistera en la restauration de l’offre de soins dans


toutes ses composantes, et partout où cette nécessité est établie. Il
consistera par ailleurs à agir positivement en amont sur tous les facteurs
et déterminants de morbidité et de mortalité, de manière à parvenir
rapidement à une amélioration des principaux indicateurs concernés.

Le troisième objectif spécifique se réalisera à travers (i) la promotion de


l'utilisation des services et (ii) la promotion de l'hygiène individuelle
et collective.

COUT DES INTERVENTIONS DU PNDS

Le coût global des interventions du PNDS 2009-2013 s’élève à


1 579, 118 milliards de francs Cfa pour les cinq années de mise en
œuvre du plan.
La ventilation de ce coût global a été faite par année de mise en œuvre,
par objectif, par stratégies, par principales actions et par natures de
dépenses.
Ainsi le coût global se décompose comme suit

Par année de mise en œuvre le PNDS se décompose de la façon


suivante :

Tableau n°1 : Coût du PNDS par année de mise en œuvre (en millions)

Année 2009 2010 2011 2012 2013 Total

Coût 334 521 330 507 272 796 307 473 333 821 1 579 118
Pourcentag 21% 21% 17% 19% 21% 100%
e

Tableau n°2 : Coût du PNDS par objectif (en millions)

Objectif spécifique Coût Pourcentage


Améliorer l'efficacité et l'efficience du système 514 132 32,6%
sanitaire

Améliorer l’offre des prestations de services de 1 011 381 64,0%


santé

Promouvoir les comportements individuels et 53 605 3,4%


collectifs favorables à la santé

Total 1 579 118 100%

Tableau n° 3 : Coût du PNDS par stratégie (en millions)

Stratégies Coût Pourcentage


1.1Renforcement du cadre institutionnel du système de santé 1 453 0,1%

1.2 Renforcement du cadre gestionnaire du système de santé 512 679 32,5%

2.1 Accroissement du financement du secteur de la santé et 3 369 0,2%


amélioration de la gestion des ressources financières

2.2 Accroissement de l'offre de services de santé 456 920 28,9%

2.3 Amélioration de la disponibilité et de l'accessibilité à des 541 896 34,3%


médicaments et autres intrants stratégiques de qualité
2.4 Amélioration de la qualité des prestations des services de santé et 6 515 0,4%
de la sécurité des patients
2.5 Amélioration de l'accessibilité aux soins 1 659 0,1%

2.6. Renforcement des capacités du système de gestion des déchets 1 021 0,1%
médicaux et de lutte contre les infections nosocomiales

3.1. Promotion de l'utilisation des services de santé 53 151 3,37%


3.2Promotion de l'hygiène individuelle et collective 455 0,03%

Total 1 570 118 100%


LECTURES CONSEILLEES

1. Clinical epidemiology. The essentials 3rd edition Robert


Fletcher; Suzan Fletcher; Edward Wagner.

2. Epidémiologie. Méthodes et pratique. Claude Rumeau-


Rouquette ; Gérard Breart collection Médecine-Sciences
Flammarion.

3. La Recherche clinique. De l’idée à la publication Gilles


Landrion ; François Delahaye Collection Masson.

4. Planifier, gérer, évaluer la santé en pays tropicaux A.


Rougemont ; J. Brunet Jailly collection Doin

5. Rapport annuel sur la situation sanitaire 1997. Ministère de la


Santé Publique Côte d’Ivoire.

6. Plan national de développement sanitaire 2009-2013. Tome I.


Diagnostic Politique et stratégies. Ministère de la santé publique,
Côte d’Ivoire.

7. Plan National de Développement Sanitaire 2009-2013. Tome


II. Programme et Financements pour la période 2009-2013.
Ministère de la Santé Publique – Côte d’Ivoire.

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