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TRANSMISSIBLES
UNITE :EPIDEMIOLOGIE
Nbre de cas de Rouge
Nbre de cas
36
34
32
30
28
26
24
22
20
18
Elaboré par :
Objectifs pédagogiques spécifiques:
Objectifs théoriques:
Définir les termes suivants :
Epidémiologie, épidémie, pandémie,endémie
Prophylaxie, chaîne de transmission, réservoir de germes, porteur
de germes, véhicule de germe ( hôte intermédiaire,vecteur)
Prévention primaire, secondaire ettertiaire
Déclaration desmaladies
Eviction scolaire, isolement
Enquêteépidémiologique
Définir l‟objet et le domaine del‟épidémiologie
Etablir un schéma illustrant la chaîne de transmission des maladies
contagieuses
Citer au moins les principaux agents de transmission desgermes
Expliquer les deux modes de transmission des maladiescontagieuses
Etablirunelisted‟aumoins20facteursfavorisantlapropagationdesmaladies
contagieuses
Citer les maladies contagieuses et infectieuses à déclarationobligatoire
Citer les maladies qui doivent être déclarées par le chef dusecteur
Expliquer la procédure de déclaration des maladies contagieuses auMaroc
Décrire les buts de l‟enquêteépidémiologique
Décrire les différents types d‟enquêteépidémiologique
Décrirelaprocéduredudéroulementdel‟enquêteépidémiologiqueencas
d‟épidémie ou sur un casindividuel
Attribuer le code OMS à chacune des maladies à déclarationobligatoire
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HISTORIQUE
Hippocrate, père de la médecine, était le premier à avoir mentionné le mot
« épidémiologie ». En effet, il avait lié la maladie à quelques, déterminants
environnementaux tels que l‟eau et le climat (dans ses écrits livres : (Airs, Eaux et
Espaces ; et Epidémies ) ; écrits vers 400 avant J.C) . Il avait parlé de la maladie
endémique, qui tend à être toujours présente à un niveau bas, et la maladie épidémique,
où la survenue d‟une maladie donnée est nettement en excès par rapport à la fréquence
normale.
DEFINITIONS:
la santé publique : est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et
d’améliorer la santé physique et mentale à un niveau individuel et collectif. Le champ d’action de
la santé publique inclut tous les systèmes de promotion de la santé, de prévention des maladies,
de lutte contre la maladie (médecine et soins) et de réadaptation.
SANTE : un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement
en une absence de maladie ou d’infirmité ».
La définition de l'épidémiologie la plus reconnue est celle de Mac Mahon: "C'est l'étude de la
distribution et des déterminants de la fréquence des maladies chez l'Homme".
« L’épidémiologie : C’est l’étude de la distribution et des déterminants de la
fréquence des phénomènes de santé chez l’Homme. » MAC MAHON
OMS : « L’épidémiologie est l’étude de la distribution et des déterminants des états de santé ou
évènements dans une population définie et l’application de cette étude au contrôle des
problèmes de santé »
1. Fréquence:
La quantification de la survenu ou de l’existence du phénomène de santé dans la
population.
2. La distribution :
Ensemble de caractéristiques de personne, de lieu et de temps, lors du raisonnement
épidémiologique. Elle permet de répondre à trois questions essentielles :
Qui fait la maladie ?(personne)
Où survient la maladie ?(lieu)
Quand survient la maladie ?(temps)
3
Quand survient la maladie ?(temps)
3. Les déterminants:
Ce sont des facteurs qui augmentent la probabilité (facteur de risque) ou la
diminuent (facteur de protection).
Exemple de facteur de risque : tabac et cancer de poumon
Exemple de facteur de protection : sport et les maladies ischémiques.
Ils sont différents de l’agent causal.
4. L’agent causal:
C‟est un facteur dont la présence ou l‟absence est essentielle dans la survenue
d‟un phénomène de santé.
5. Phénomène de santé :
Est un événement habituellement rare, remarqué et qui intéresse la santé d‟une
population, soit d‟une manière positive (état de santé) ou d‟une façon négative (état
de maladie).
6. Epidémie:
C‟est une augmentation inhabituelle du nombre de cas d‟une maladie transmissible
ou non survenue pendant une période donnée dans une population donnée.
: augmentation du nombre de cas suppose:
Un nombre habituel
Un seuil a été franchi.
(Exemple : Augmentation du nombre de cas d’infection de plaie opératoire au
niveau d‟une unité de soin/service de chirurgie de 100% durant le mois de Mars 2006)
7. Endémie:
C’est la survenue habituelle dans une région ou au sein d’une population,
d’une maladie donnée qui s’y manifeste de façon continue ou discontinue.
(Exemple : Présence du goitre dans le moyen Atlas.)
C’est un phénomène de masse illimité dans le temps, limité dans l’espace
avec une fréquence observée relativement constante.
8. Pandémie :
- C’est une forme d’épidémie particulièrement étendue géographiquement, touchant tout un
continent, voir même le monde. (Exemple : le covid-19)
- C’est un phénomène de masse limité dans le temps illimité dans l’espace, avec une
fréquence variable.
9. Cas sporadiques :
- c’est l’apparition d’un nombre de cas d’une même maladie de temps à autre
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- Phénomène de masse limité dans le temps et dans l’espace avec fréquence basse
• souvent sans aucun lien entre eux,
• Cas isolés
Remarque importante
• Une fréquence anormalement basse doit attirer l'attention
•Une épidémie peut passer inaperçue et n’être mise en évidence que par les statistiques à postériori
2- Domaine de l’épidémiologie
On distingue deux types :
2-1- Selon l’objectif de la recherche :
L’épidémiologie descriptive : Elle s’intéresse à la mesure de la fréquence des
phénomènes de santé et leur distribution selon les caractéristiques de personne, de lieu
et de temps. Elle permet de décrire les différences de fréquence et de formuler des
hypothèses sur le rôle possible d’éventuels facteurs (de risque ou de protection) dans la
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survenue ou l’existence d’un phénomène de santé.
La formulation des hypothèses est le passage entre l’épidémiologie descriptive et
l’épidémiologie analytique.
L’épidémiologie analytique : Elle s’intéresse à la recherche de déterminants des
phénomènes de santé, facteur de risque ou de protection de la maladie. Et ce à travers
les hypothèses formulées sur la base des résultats de l’épidémiologie descriptive.
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APPROCHE A L’INVESTIGATION DE L’EPIDEMIOLOGIE
(Comparaison entre le diagnostic clinique et le diagnostic épidémiologique)
DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC
CLINIQUE EPIDEMIOLOGIQUE
Communauté ou groupe à
Patient Individu
risque
Laboratoire, et analyse
Laboratoire, radiologie
épidémiologique pour
Analyses pour établir la cause de
établir la cause du
la maladie
phénomène de santé
Maîtriser le phénomène de
Objectif Guérir le malade
santé
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LES BUTS DE L'ÉPIDÉMIOLOGIE :
Le principal objectif de l'épidémiologie est d'analyser les facteurs pouvant générer
des problèmes de santé (modes de transmission, causes générales des maladies, de
leur émergence, de leur recrudescence ou, au contraire, de leur disparition), qu'ils
soient biologiques, psychologiques ou culturels, de façon à les prévenir si possible.
LA CHAINE DE TRANSMISSION :
1) Définitions:
Les épidémies ne sont pas le fait du hasard, elles sont liées à un contexte
écologique favorisant la transmission de l’agent pathogène.
L’agent causal:
C’est un facteur dont la présence ou l’absence est essentielle dans la survenue d’un
phénomène de santé.
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Germe opportuniste : Micro-organisme peu ou pas virulent et qui se développe en raison
d’un déficit immunitaire. Pas de pathogénicité mais il peut devenir pathogène chez un sujet
fragilisé.
Le réservoir de germe:
C’est un support vivant dans lequel un agent infectieux quelconque se développe
et se multiplie assurant ainsi sa survie jusqu'à transmission à un hôte réceptif. Le
réservoir de germe peut être un:
Homme
Malade,
Porteur sain de germes : C’est un sujet qui héberge le germe sans
présenter les symptômes de la maladie. On distingue trois grandes
catégories : Le porteur précoce, le porteur convalescent et le porteur sain.
Animal : les anthropo-zoonoses (Leishmaniose viscérale, la rage)
Les agents de transmission des germes
Le vecteur :
Ce sont des supports vivants (principalement des insectes) transmettant l‟agent
infectieux. Ce dernier peut accomplir une partie de son cycle de développement dans
le vecteur. La transmission peut se faire par inoculation à travers la peau ou la
muqueuse lors d‟une piqûre, ou par dépôt de substances infectieuses sur la peau,
aliments ou autres objets.
Les principaux vecteurs sont les arthropodes (mouches, moustiques,…)
Le véhicule:
C’est un support inerte liquide (sérum humain)ou solide(instrument de chirurgie,…)
capable de transmettre passivement un agent infectieux. La transmission peut se faire
par ingestion, inoculation…
L’hôte intermédiaire :
Homme ou animal chez lequel le parasite est à l’état larvaire ou asexué.
L’hôte réceptif:
C’est un homme ou animal qui reçoit l’agent infectieux, fait la maladie et qui peut
éventuellement la transmettre à un autre hôte.
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2) Schéma de la chaîne de transmission:
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réservoir de l’agent infectieux. Dans ce cas le contact avec le réservoir de germes est
obligatoire.
Les voies de transmission selon le mode direct sont :
La voie aérienne ou transmission aérienne (Exemple : Rougeole ,Grippe);
La voie oro -fécale ou transmission oro fécale (transmission par les mains sales.)
La voie tégumentaire: toucher de la lésion du malade, la transmission est soit manu
portée soit transcutanée soit à travers les muqueuses.
- Le mode de transmission indirect
Le contact avec le réservoir de germe n’est pas obligatoire,
- Le véhicule des germes: La transmission par l’intermédiaire d’objet, eau, aliments, sol
souillés
- Hôte intermédiaire: L’agent pathogène quitte le réservoir de germe et passe dans le
milieu extérieur, puis il va envahir un hôte intermédiaire
- Le vecteur: l’agent pathogène ne passe pas dans le milieu extérieur (chaîne de
transmission fermée).Le vecteur dans la majorité des cas est un insecte piqueur qui va
absorber du sang infecté du malade qu’il va inoculer au réceptif à l’occasion d’une piqûre
(exemple : paludisme, leishmaniose).
NB: Selon les deux modes de transmission la porte d’entrée du germe peut être :
sanguine, orale, respiratoire, rhinopharyngée, digestive, génitale, transcutanée,
conjonctivale.
4- Facteurs favorisants la propagation des maladies contagieuses
La propagation des maladies contagieuses est influencée par des facteurs qui dépendent
de l’agent pathogène, de l’individu, de l’environnement, et du niveau économique et social.
4-1- Les facteurs liés à l’agent pathogène:
-La contagiosité: C’est l’aptitude d’un germe à se propager et à se transmettre.
-La pathogenicité :C’est l’aptitude de l’agent pathogène à provoquer la maladie par
production de toxine ou autres phénomènes biologiques.
-La virulence: Capacité d‟un agent causal à se multiplier et se propager à l‟intérieur de
l‟organisme à travers les différents organes et tissus.
Une grande vitesse de multiplication entraîne un pouvoir pathogène accru.
4-2- Les facteurs liés à l’individu
- L'âge
- Le sexe
- La profession
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- L’immunité individuelle et collective
- L’état nutritionnel
- L’hérédité et facteurs génétiques
- La race…
4-3- Les facteurs liés à l’environnement :
La survie et la reproduction des germes dépendent étroitement des conditions chimiques,
biologiques et physiques de l’environnement.
Ces facteurs sont : La température ; l’humidité ; l’altitude ; la pluviométrie :( favorise la
création de gîtes nécessaire à la prolifération des larves d'Anophèle) le vent : facilite aux
vecteurs volants de se déplacer ; la présence ou l’absence de l’oxygène ; la sécheresse ;
les inondations...
4- 4- Les facteurs liés au niveau socioéconomique et culturel :
Le niveau économique bas est un facteur favorisant la transmission des maladies
infectieuses, l’incidence et la prévalence de ces maladies sont considérées comme
indicateurs du développement économique et social.
Les facteurs favorisant la propagation des maladies contagieuses sont de plusieurs types
Hygiène collective et individuelle
Habitat : insalubrité, absence de système hygiénique d‟évacuation des eaux
usées, manque d’eau potable et saine, promiscuité…..
L’alimentation : non équilibrée, manque hygiène alimentaire
Les traditions alimentaires, de mode de vie
Coutumes: soins du cordon ombilical avec (henné et le khôl)
Le degré d’instruction :analphabétisme
Le mouvement et rassemblement de la population : mousems ,tourisme
La dégradation de l’environnement par les déchets solides, liquides et déchets à
risque infectieux.
Une maladie transmissible est définie selon deux caractères qui sont l’infection et la
contagiosité.
« Une maladie transmissible est une maladie infectieuse due à l’envahissement d’un
organisme sain par un agent pathogène vivant et contagieuse par le fait de sa transmission
d’un individu malade à un individu sain selon la chaîne et le mode de transmission spécifiques
de la maladie »
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1- La contamination ou infection ou infestation:
C'est la pénétration d'un micro-organisme dans un organisme hôte (à travers les
orifices naturels ou à travers une brèche cutanéo-muqueuse à l'occasion d'une lésion
ou d'une piqûre). La pénétration de l’agent pathogène dans un organisme sain va
provoquer une série d’événements chez l’individu infecté :
La dose infectante est importante puisque dans la plupart des cas il faut une dose minimale
d’inoculum pour générer une infection. Cette dose varie selon le germe et peut être atteinte à
l‟occasion d'un seul contact ou d‟exposition répétée (dose cumulative).
1- La phase d’incubation :
C’est le délai séparant la pénétration de l’agent pathogène dans l’organisme du
réceptif et l’apparition des premiers signes cliniques de la maladie.
La phase ou la période d’incubation est caractéristique pour chaque maladie, c’est
pendant laquelle que le germe va se multiplier, se reproduire, produire la toxine et
acquérir les qualités qui vont lui permettre d’entraîner la maladie et faire apparaître les
signes cliniques.
La durée de la période d’incubation dépend de :
- La quantité de germe absorbée ou inoculée
- La vitesse de multiplication et de reproduction du germe
- La distance entre la porte d’entrée et le site privilégié de la prolifération du germe
C‟est la phase de multiplication des germes. Il n‟y a aucun signe de maladie. Elle est
très variable d‟une maladie à une autre : quelques heures (certaines GEA), plusieurs
jours et jusqu‟à plusieurs semaines pour la rage.
2- La phase d’invasion :
C’est le stade du transport du germe après multiplication et reproduction au niveau du
site d’entrée par voie sanguine ou lymphatique vers l’organe cible de l’infection ou
dissémination dans tout l’organisme.
La période d’invasion est caractérisée par l’apparition des signes cliniques non
spécifiques prodromes : fièvre, malaise fatigue
3- La phase d’état
Apparition des signes qui déterminent la maladie
Certaines infections peuvent rester inapparentes chez certaine (rubéole, l‟hépatite À,
Toxoplasmose). Seuls des examens sanguins détecteront les anticorps correspondants :
la personne a, un jour, été infectée. après cette phase vient la phase de la diminution
graduelle de l’intensité de la maladie et la disparition progressive des signes cliniques.
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4- Phase de résolution:
Elle correspond à:
La guérison,
Le portage ou
La mort
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LE DEPISTAGE :
1. Définition:
C’est l’identification dans une population a priori en bonne santé, de sujets
présentant soit une maladie inapparente, soit un risque d’une maladie donnée.
C’est un procédé permettant l’identification d’une maladie ou d’une anomalie non
connue chez des sujets considérés comme indemnes.
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C’est une action de prévention secondaire visant à identifier présomptivement à
l’aide d’un test, d’un examen ou d’une autre technique d’application rapide, les
personnes atteintes d’un problème de santé latent, passé jusque-là inaperçu.
Plusieurs points sont essentiels dans cette définition :
Le dépistage concerne des personnes apparemment en bonne santé, ce qui
exclus tout symptôme qui doit ‘emblée faire l’objet d’une démarche diagnostique, et
non un dépistage.
Une conséquence importante est la faible motivation de ces personnes en
apparente bonne santé.
Le dépistage cherche à faire un premier partage, entre les personnes
apparemment en en bonne santé mais qui sont probablement atteintes d’une
maladie donnée et celles qui en sont probablement exemptes.
2. Types de dépistage :
2-1- Le dépistage de masse : large généralisé à toute la population
2-2- Le dépistage sélectif : orienté vers des groupes dits à haut risque (exp.
dépistage autour d‟un cas de tuberculose), définie par la présence d’un ou de
plusieurs facteurs de risque. Il peut être réalisé dans deux contextes
différents :
- IL peut être intégré au dispositif général de soins (dépistage individuel). Il est
alors pratiqué lors de soins pour un autre problème. L’avantage de ce choix est
la personnalisation, gage de continuité du dépistage dans le temps.
- Il peut au contraire faire l’objet d’un dispositif spécifique : exemple : les centres
de dépistage anonyme et gratuit pour leVIH.
LA PREVENTION :
1. Définitions:
La prévention est l‟ensemble des mesures visant à éviter ou à réduire la prévalence
et la gravité des maladies ou des phénomènes de santé. Elle fait appel à des mesures
de prévention individuelles et collectives. L‟OMS distingue :
1- 1- La prévention primaire :
Elle correspond à des actions concernant des personnes indemnes de maladies, chez
lesquelles un ou plusieurs facteurs de risque sont présents. Ces personnes constituent de
ce fait un groupe exposé à un risque plus élevé par rapport aux autres, de développer
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ultérieurement les affections liées à ces facteurs. Les actions de prévention primaire
consistent à :
1- 2- Prévention secondaire:
Comprend tous les actes destinés à diminuer la prévalence d’une maladie par la
réduction de la durée de son évolution. Elle est basée essentiellement sur:
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réceptif, de tout risque infectieux provenant de l'environnement, des autres patients et
des membres du personnel
- Isolement septique :Procédure visant à s'opposer à la transmission des agents
infectieux d'un malade infecté ou colonisé à un autre malade ou au personnel soignant.
5. Prophylaxie:
La prophylaxie est l’ensemble des mesures visant à empêcher l’apparition, la
réapparition et la propagation de maladies
6. Les maladies contagieuses et infectieuses à déclaration obligatoire:
Ce sont les maladies faisant l’objet d’une transmission obligatoire de données
individuelles à l’autorité sanitaire.
6-1- Les critères de déclaration des maladies contagieuses :
6-1-1- Les critères principaux, par ordre d'importance :
• Les maladies qui justifient de mesures exceptionnelles à l'échelon international
(peste, choléra) que le MS doit déclarer àl'OMS.
• Les maladies qui nécessitent une intervention urgente à l'échelon local, régional ou
national : leur signalement déclenche des enquêtes, des mesures préventives
(méningite à méningocoque, poliomyélite, diphtérie, tuberculose…) et des mesures
correctives pour agir sur la source de contamination(TIAC…).
• Les maladies pour lesquelles une évaluation des programmes de prévention et de
lutte menés par les pouvoirs publics est nécessaire pour en mesurer l'efficacité et au
besoin les adapter (sida, tuberculose, tétanos…)
• Les maladies graves dont il est nécessaire d'évaluer et de suivre la létalité, la
morbidité et le risque de séquelles (sida, légionellose …);
• Les maladies pour lesquelles il existe un besoin de connaissances comme les
maladies émergentes ou mal connues (maladie deCreutzfeldt-Jakob).
6-1-2- Les critères de faisabilité :
• La maladie ne doit pas être trop fréquente pour garantir un bon niveau de
notification et permettre une réponse rapide des services déconcentrés;
• La disponibilité d'une définition ou d'une classification des cas simple et spécifique
pour que la déclaration soit facile;
• La déclaration doit être acceptée par le milieu médical et par la société;
Trois autres maladies ont été inscrites récemment sur cette liste dans le cadre de la
lutte contre le bioterrorisme : le charbon, la tularémie et les orthopoxviroses dont la
variole.
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Liste de maladies à déclaration obligatoire : (liste actualisée 2001)
Botulisme, Brucellose, Charbon, Choléra, Diphtérie, Fièvres hémorragiques
africaines, Fièvre jaune, Fièvre typhoïde et fièvres, paratyphoïdes, Infection aiguë
symptomatique par le virus de l'hépatite B, Infection par le VIH quel qu'en soit le stade,
Infection invasive à méningocoque, Légionellose, Listériose, Orthopoxviroses dont la
variole, Paludisme autochtone, Paludisme d'importation dans les départements d'outre-
mer, Peste, Poliomyélite, Rage, Saturnisme de l'enfant mineur, Suspicion de maladie de
Creutzfeldt-Jakob et autres Encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles
humaines, Tétanos, Toxi-infection alimentaire collective, Tuberculose, Tularémie,
Typhusexanthématique
6-2- Objectifs de la déclaration:
• Recueillir exhaustivement les données des maladies à déclaration obligatoire afin de:
• Analyser l‟évolution dans le temps de ces maladies.
• Prévenir les risques d‟épidémies
• Détecter précocement une épidémie et agir rapidement en cas de survenue d‟une
épidémie
• Adapter les politiques de santé publique aux besoins de lapopulation
Les déclarations immédiates et quotidiennes:
Ces déclarations concernent les maladies soumises au règlement sanitaire
international et les maladies à déclaration immédiate (voir listes de classification des
maladies).
Les déclarations hebdomadaires:
Ces déclarations concernent les maladies à déclaration hebdomadaire.
Les déclarations mensuelles:
Elles concernent les maladies à déclaration mensuelle.
7. Procédure de déclaration des maladies contagieuses :
La déclaration des maladies est un acte médical qui consiste à signaler à l‟autorité
sanitaire habilité (délégation, région et MS) l‟apparition ou la présence d‟un ou de
plusieurs cas de certaines maladies.
7-1- Niveau de recueil des informations et des déclarations
Les dispensaires: Notification et déclaration à la circonscription sanitaire chef lieu
des cas de Rougeole, Coqueluche, Conjonctivite. Ces trois maladies sont déclarées et
diagnostiquées par le personnel paramédical car le diagnostic est purement clinique.
Les hôpitaux: Déclaration à la délégation médicale des cas cliniques et confirmés
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des maladies à déclaration obligatoire
Les centres de santé: Notification et déclaration à la délégation médicale (SRES)
de tous les cas cliniques des maladies sous surveillance et à déclaration obligatoire.
7-2- Destinataire des déclarations
La circulaire du Ministère de la santé N°755/292/201 du 24 Mars 1976 et celle du
ministère de l‟intérieure N°17 DLA/I du 17 Janvier 1977 précisent la destination des
déclarations“
Les déclarations des cas de maladie doivent être faites exclusivement à l‟autorité
sanitaire provinciale ou préfectorale qui doit les cheminer au ministère de la santé par la
voix de la direction régionale de la santé (service de santé public et de surveillance
épidémiologique)
7-3- Système d’information de la déclaration des maladies
Les déclarations des maladies sont faites sur des fiches de déclaration selon un model fixé
par l‟article 3 de l‟arrêté du MS. Ces fiches sont transmises des différents niveaux de
déclaration (dispensaires, centres de santé, hôpitaux) aux autorités sanitaires provinciale ou
préfectorale qui doivent les cheminer par fax ou courrier électronique à l ‟ORE puis au
Ministère de laSanté.
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8. Code OMS des maladies transmissibles :
Lesmaladiessontclasséesselonlescodesde la classification internationale des
maladies (CIM) établie par l‟organisation mondiale de la santé(OMS)
MALADIES CODES (CIM10)
Bilharziose B65
Brucellose A23
Charbon Humain A29 .9
Cholera A00
Conjonctivite Gonococcique du nouveau né A54.3
Coqueluche A37.0
Diphtérie A36
Fièvre Typhoïde et Fièvres paratyphoïdes A0.10 – A0.11
Fièvre Jaune A95
Fièvre Récurrente A68
Hépatites virales B15
Leishmaniose B55.1 – B55.2
Lèpre A30
Leptospirose A27
Paludisme B50
Peste A20
Paralysies Flasques Aigues (PFA) A36
Poliomyélite A36
Maladie de Creutzfeldt - Jacob A81.0
Méningites A87
SIDA B24
Syphilis primaire et secondaire A50 – A52
Rougeole B0.5
Rage Humaine A82
Rhumatisme Articulaire Aigu (RAA) I 100
Tuberculose A15
Toxi infection alimentaire collective (TIAC)
Trachome A71
Typhus exanthématique A75.0
Tétanos A35
Urétrite gonococcique et non gonococcique A54
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ENQUETE EPIDEMIOLOGIQUE :
1- Définition:
Une enquête épidémiologique comprend des inspections en vue d‟obtenir les
réponses aux questions quoi ? Qui ? Où ? Quand ? et pourquoi ? s‟appliquant à une
maladie. Les conclusions tirées de l‟analyse des informations recueillies pendant une
enquête épidémiologique doivent être les explications les plus logiques et les plus
raisonnables des faits et des observations.
2- Différents types des enquêtes épidémiologiques :
2-1- Epidémiologie descriptive:
Elle a pour objectif de décrire un phénomène de santé au niveau d‟une population :
fréquence, répartition, évolution, caractéristiques.
Les principaux types d‟enquêtes :
A- Classement selon le type d’enquêtes :
Les enquêtes exhaustives :
Elles peuvent concerner soit l‟ensemble de la population, soit l‟enregistrement
exhaustif de tous les cas d‟une affection, ce qu‟on appelle un registre de morbidité.
Les enquêtes sur échantillon représentatif ou enquêtes par sondage :
• L’échantillonnage peut être simple ou élémentaire:
Dans ce cas l‟échantillon est tiré au sort dans la population cible (base de sondage)
en une seule opération.
Le sondage peut être également stratifié:
La population est initialement subdivisée en sous-groupes homogènes (strates) définis
selon un ou plusieurs critères (appelés variables d'intérêt). Dans chaque strate, on
prélève aléatoirement des individus pour obtenir des sous-échantillons aléatoires
simples.
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Le sondage peut également être en grappes:
Dans ce cas, ce ne sont pas des individus qui sont tirés au sort, mais des sous
groupes (grappes). Tous les individus du sous groupe tiré au sort participent à l‟enquête.
NB : Dans la réalité on couple souvent ces méthodes.
B- Classement selon la chronologie de l’enquête:
Pour leur classement il faut tenir compte des rapports chronologiques entre la date de
l‟enquête et le moment où s‟est produit l‟événement sur lequel porte l‟enquête.
Enquêtes rétrospectives :
l‟événement recherché s‟est déjà produit. On recherche donc l‟information dans le «
passé » soit en interrogeant les sujets (anamnèse) soit à partir de documents comme un
dossier clinique...
Enquêtes prospectives :
Lorsqu‟on met en place l‟enquête, l‟événement ne s‟est pas encore produit. C‟est la
surveillance de la population qui permet l‟enregistrement des événements.
On les appelle également des enquêtes de cohorte prospective ou des enquêtes
longitudinales.
Enquêtes transversales :
On enregistre à un moment donné la présence ou non de l’événement étudié.
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antécédents de deux groupes: un groupe de « cas » présentant l’affection étudiée et un
groupe de témoins indemnes de cette affection.
Dans ce cas on connaît initialement le nombre de malades et celui de non malades
B- L’enquête exposés-non exposés :
Appelée également: enquête de cohorte.
Dans cette modalité d‟enquête on part de deux groupes de sujets, un exposé au
facteur l‟autre non exposé. Dans les deux groupes, on enregistre la fréquence
d‟apparition de la maladie étudiée : enquête de cohorte prospective
Dans ce cas, le tableau de contingence est bâti à partir des groupes exposés -non
exposés dont on connaît l‟effectif initial
Exp1 :
• Une enquête cas-témoins : on compare la fréquence des antécédents de tabagisme
dans deux groupes : un groupe de cas, présentant un cancer du poumon, un groupe
témoin indemne de cette affection.
• Une enquête exposés-non exposés : on suit deux groupes, l‟un de fumeurs
(exposés) l‟autre de non fumeurs (non exposés) et on enregistre l‟apparition du cancer
dans les deux groupes.
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3- Les étapes d’une enquête épidémiologique :
Confirmer l’existence de l’épidémie : Une épidémie est une augmentation du
nombre de cas par rapport aux expériences passées pour une période, une place et une
population données.
Etablir et vérifier le diagnostic;
Etablir la définition des cas : La définition des cas doit être claire, simple et
précise en se basant sur des critères objectifs:- Cliniques : symptômes;
Para cliniques : examens de certitude ;
Epidémiologiques : caractéristiques de lieu, de personne et de temps.
Collecte des données : Une fiche d‟enquête doit être établie pour chaque
malade. Elle doit comprendre toutes les informations nécessaires, à savoir, les données
démographiques, cliniques, biologiques et épidémiologiques.
Caractériser l’épidémie : Les informations collectées doivent être organisées de
manière à pouvoir décrire l‟épidémie selon les caractéristiques : de temps, de lieu et de
personne (Quand ? ou ? Qui?)
Formuler des hypothèses : Une ou plusieurs hypothèses seront émises sur la
cause de l‟épidémie : L‟agent causal, sa source et son mode detransmission.
Tester les hypothèses ;
Etablir les mesures de contrôle : Elles peuvent être collectives ou individuelles :
Isolement des malades;
-Traitement spécifique des malades, des porteurs, desvéhicules,des vecteurs et
des réservoirs ;
Immunisation des sujets à risque.
Mesures d‟hygiène, désinfection des véhicules ;
Education sanitaire.
Préparer le rapport sur l’épidémie;
Continuer la surveillance épidémiologique : Il est essentiel d‟assurer une
surveillance épidémiologique permanente, tout en évaluant l‟efficacité des mesures de
contrôle instaurées.
27
SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE :
La mesure de la fréquence est l‟étape de la quantification de la survenue ou de
l‟existence du phénomène de santé dans la population.
Cette mesure ne peut se faire que par la surveillance épidémiologique qui est la
source des données en épidémiologie.
Les données épidémiologiques les plus importantes sont celles issues des activités
de routine. Ces données fournissent des indications grossières sur l‟existence et la
fréquence de survenue des maladies chez une communauté donnée, dans le temps et
dansl‟espace.
1. Définition de la surveillance épidémiologique:
La surveillance est un processus de collecte, de compilation et d‟analyse des
données, ainsi que leur diffusion à ceux qui ont besoin d‟être informés.
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de tendance des maladies dans le temps et dans l‟espace, afin d‟entreprendre les
investigations et les mesures de contrôle nécessaires.
La surveillance, c‟estl‟information pour l‟action.
4. Types de surveillance:
∞ Surveillance passive :
∞ Surveillance active :
C‟est la collecte de données de façon périodique par un contact régulier avec les
services concernés pour s‟acquérir de la présence ou de l‟absence de nouveaux cas
d‟une maladie particulière. Le système cherche l‟information.
∞ Surveillance sentinelle :
- S.S par réseau : C‟est généralement un groupe de services, des cliniques, de
cabinets médicaux ou de laboratoires qui déclarent, à des intervalles de temps réguliers,
le nombre de cas enregistré d‟une maladie particulière, et ce, en général, dans le cadre
d’un engagement volontaire.
- S.S par site: C’est une surveillance spéciale qui s’effectue d’une façon limitée dans
le temps et dans l’espace et qui est répétée régulièrement à la même période de
l’année. Elle permet de suivre la tendance d’une maladie spécifique, dans un site précis,
et chez des groupes particuliers de la population.
Dans une population, on a enregistré 1000 cas de SIDA. Les femmes représentent
450. Le Sex-ratio = M/F est 550/450 = 1,22 c à d 1,22 cas M pour un cas F
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b) Proportion:
C‟est un rapport où le numérateur est compris dans dénominateur. Elle est
exprimée généralement en pourcentage.
A
PROPORTION = ------
A+B
Exemple : Si dans une population de 1200 personnes, il y a 300 fumeurs et 900 non
fumeurs. La proportion des fumeurs dans cette population est 300/900+300 soit 0.25
ou 25%.
c) Taux :
C‟est une forme particulière de proportion qui renferme la notion de TEMPS. Il
exprime la vitesse de changement d‟un phénomène dans le temps.
d) Indice:
C‟est un type de ratio où non seulement le numérateur n‟est pas compris dans le
dénominateur, mais les deux réfèrent à des événements différents. Il est utilisé quand
le dénominateur nécessaire pour une proportion ou un taux ne peut pas être mesuré.
ISF
La prévalence c‟est la fréquence des cas existants d‟une maladie dans une
population donnée à un moment donné.
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Nombre de cas existants dans une population donnée à un moment donné.
P = -------------------------------------------------------------------------------------------------------- x 10 a
Population total à risque au même moment
C‟est la proportion des décès parmi les sujets atteints d‟une maladie spécifique au
cours d‟une période donnée.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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c) la mesure de l’incidence (I):
L‟incidence : c‟est le nombre de nouveaux cas survenus dans une population à
risque durant un intervalle de temps donné.
L‟incidence cumulée ou cumulative (IC) est la proportion des personnes qui
deviennent malades au cours d‟une période déterminée. Autrement dit, c‟est la
probabilité (le risque) qu‟un sujet sain, à risque pour faire une maladie, devienne
malade durant un intervalle de temps donné.
Nombre de cas survenus pendant d’une période donnée
IC = ------------------------------------------------------------------------------------- x 10 a
Nombre de personne à risque au cours de cette période
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Si parmi les 50 personnes contacts des premiers cas, il y a 20 personnes qui ont
développé la même maladie (trachome), le taux d‟attaque secondaire est de 20/50 =
0,4 soit 40%
c-3) Taux d’attaque spécifique:
C‟estuntauxd‟attaquepropreàchaquesou-groupedespersonnesexposées,telle que
en fonction de leur distribution selon les caractéristiques de la personne ou de lieu.
Si parmi les 60 femmes ayant participé à la visite 15ont fait la maladie, le taux
d‟attaque spécifique pour les femmes = 15/60 = 0,25 soit 25%
4. Les mesures de fréquence de mortalité :
3-1- Taux de létalité :TL
C‟est la proportion des décès parmi les sujets atteints d‟une maladie spécifique au
cours d‟une période donnée.
C‟est la proportion de décès dans une population pendant une période définie.
Exemples :
Taux de mortalité néonatal : probabilité de mourir au cours du premier mois
suivant la naissance
Taux de mortalité infantile : probabilité pour un enfant né vivant de mourir avant
son premier anniversaire.
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Taux de mortalité infanto- juvénile : probabilité pour un enfant né vivant de
Mourir avant son 5 ème anniversaire.
MESURES DE RISQUE :
1. Le risque:
C‟est la probabilité qu‟un événement (phénomène de santé) survienne dans une
population, donnée pendant une période donnée.
2. Facteur de risque:
C‟est une variable qui, sur la base des données épidémiologiques, est reconnue
comme étant associée avec des phénomènes de santé et qu‟il serait important de
prévenir.
3. Les mesures de risque :
Ce sont les différentes mesures de fréquences qui constituent les mesures du risque,
aussi bien chez le groupe des exposés et des non exposés que chez la population totale.
Ces mesures peuvent être :
- des taux d‟incidence
- des incidences cumulées
- des taux d‟attaque, de létalité ou de mortalité
- Etude de COHORTE : On commence par repérer les personnes qui sont exposées
au facteur de risque et celles qui ne le sont pas. Ensuite, on cherche si elles ont
développé la maladie.
ISSUE (Maladie)
Oui Non
EXPOSITION Oui a B n1 = a + b
ETUDE DE
(Facteur de
Non c D n2 = c + d
risque) COHORTE
n3 = a + c n4 = b + d N
a c n3
Re+ (I e+) = ------ R (Ie- e-)
= ------- Rt = ---------
n1 n2 N
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On va utiliser le terme « risque » pour désigner la mesure du risque chez les deux
groupes et chez le total des deux groupes.
Re+ (I e+ ) = la mesure du risque chez les EXPOSES
Re- (I e- )= la mesure du risque chez les NON EXPOSES
Rt = la mesure du risque chez le TOTAL
Exemple:
Dans une circonscription sanitaire de 50 000 habitants, 1000 cas de diarrhées aigues
ont été enregistrés en 1995.
Le risque total chez la population était :
Rt = 1000/ 50 000 soit 2 %
D‟après les enquêtes entreprises on a suspecté que les de diarrhées peuvent être en
relation avec l‟origine de l‟eau de boisson (traitée ou non traité).
L‟eau non traité pourrait être un facteur de risque.
20 000 habitants de cette circonscription sanitaire boivent l‟eau non traité dont 600 ont
développé la maladie.
Diarrhée aigue
Oui non
Risques dans la zone « eau non traitée » Re+ = 600/20 000 soit3%
Risques dans la zone « eautraitée» Re- = 400 /30 000 soit 1,33%
Rt = 1000/ 50 000 soit 2%
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Plus le RR est élevé plus l‟association entre le facteur de risque et l‟issue (la maladie)
est forte, et donc plus la probabilité que la relation soit causale est élevée.
Un RR = 1 indique qu‟iln‟ya de relation entre l‟exposition et l‟issue
Un RR <1 indique que le facteur en question est un facteur de protection.
3%
Dans notre exemple le RR = ----------- = 2,2556 = 2,26
1,33%
L‟interprétation de ce RR : les personnes qui consomment de l‟eau non traité donc
exposées au facteur de risque ont un risque 2,26 fois plus élevé de faire une diarrhée
aigüe que celles qui consommaient de l‟eau traitée.
4-2- Risque attribuable (R At) :
C‟est la différence entre les risques (DR) càd entre le risque chez les exposée et le
risque chez les non exposés.
Rat = DR = Re+ - Re-.
Dans notreexemple : Rat = 3% - 1,33% =1,67%
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Démarche épidémiologique
EXISTE : PREVALENCE
FREQUENCE: Ensemble de cas
SURVIENT : INCIDENCE
DISTRIBUTION: Répartition selon 3 caractéristiques:
Répondre à 3 questions:
-Qui? PERSONNE
-Où? LIEU
-Quand? TEMPS
POURQUOI cette FREQUENCE
selon cette DISTRIBUTION?
HYPOTHESE(S)
La ou les Vérifier
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population?
Parmi les caractéristiques de personne, l'AGE est le facteur le plus important et le
plus productif au cours de l'analyse des données. En effet, l'âge est la variable la plus
fréquemment liée au risque de contracter une maladie. Elle ouvre souvent la voie pour
formuler les hypothèses sur l'origine possible del'épidémie
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suite à cette série de cas, en 1981 le SIDA sera reconnu comme nouvelle maladie,
l‟agent causal (VIH) sera identifié deux ans plus tard.
TRAVAUX DIRIGES :
1) Dans une population de 7500 enfants de moins d‟un an, on a constaté que 5300
sont vaccinés contre la tuberculose. Calculer la proportion des enfantsvaccinés.
2) Dans une population de 1300 enfants de moins d‟un an, seulement 500 enfants
sont vaccinés contre la rougeole. Calculer le ratio enfantvacciné.
5) Dans un complexe hôtelier, 756 personnes sont des pensionnaires et 250 sont des
employés. Parmi les 756 pensionnaires, 274 sont de nationalitéfrançaise.
47 personnes ont développées une gastro-entérite aigue.
a-calculer le taux d‟attaque parmi l‟ensemble de la populationhôtelière.
b- durant l‟enquête épidémiologique préliminaire, il s‟est avéré que tous les malades
sont des français. Calculer le taux d‟attaque chez lesfrançais.
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pays : 520 décès de sexe féminin, 576 décès de sexe masculin et 160 décès âgés de
moins d‟un an.
a) Calculer le taux brut demortalité
b) Calculer le taux de mortalité chez le sexeféminin
c) Calculer le taux de mortalité chez le sexemasculin
d) calculer le taux de mortalité chez les enfants âgés de moins d‟unan.
7) Lorsd‟unetoxi-infectionalimentairecollectivesurvenuedansuneprison,150des
450 détenus ont été affectés. La soupe de légumes servie la veille au dîner fût
soupçonnée d‟être liée à la survenue de cette épidémie ; 360 personnes l‟avaient
consommée dont 120 malades.
a) Etablir le tableau de contingence décrivant cettesituation.
b) Calculer le risque relatif(RR)
c) Calculer le risqueattribuable.
d) Que peut-on conclure vous?
10) Une étude menée auprès d'environ 4000 volontaires pour le dépistage du cancer
du poumon entre le 01/ 12 / 2003 et le 30/ 01/ 2004. Une tomodensitométrie des
poumons était réalisée. Les tumeurs repérées ont fait l'objet d'investigations
complémentaires. Parmi ces 4000 volontaires, 19 ont eu une tumeur maligne après tests
histologiques.
10-1) Calculez l’incidence cumulée du cancer du poumon durant les deux mois
(décembre 2003 et janvier 2004).
10-2)Durantl’étapeanalytiquedel’étude,onaremarquéqueparmiles4000
volontaires, 150 sont des fumeurs dont 5 cancéreux.
a) Formulez unehypothèse
b) Tracer le tableau decontingence
c) Calculez le taux d'attaque chez les fumeurs et chez lesnon-fumeurs
d) Calculez le risquerelatif
e) Interprétez ceRR
d) Que peut-on conclure
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