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Epidémiologie
2.2. Validité
2.2.1. Rôle du hasard
2.2.2. Biais
Chapitre 5 Dépistage
Objectif éducationnel :
1. Définir la sensibilité et la spécificité d’un examen de dépistage et calculer les indices
correspondants à l’aide des données appropriées ;
2. Justifier le choix du critère utilisé dans un examen de dépistage en fonction de
l’histoire naturelle de la maladie étudiée.
Chapitre 6 Maladies infectieuses
Objectif éducationnel :
1. Connaissance des maladies transmissibles, leurs causes ainsi que les stratégies de
lutte ;
2. Savoir comment évaluer ces maladies toujours dans le cadre de la lutte
Chapitre 7 Surveillance épidémiologique
Objectif éducationnel :
1. Etre à mesure de connaitre les notions de base pour faire une surveillance
épidémiologique ;
2. Maitriser les étapes importantes d’une surveillance épidémiologique.
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GENERALITE
L'épidémiologie est considérée actuellement comme la science fondamentale de la
santé publique.
C’est une science quantitative basée sur :
A La connaissance pratique statistique (probabilités)
A des méthodes de recherche.
C’est aussi un mode de raisonnement de cause à effet basé sur l'élaboration et la vérification
d’un test d'hypothèses relatives à la survenue et à la prévention des phénomènes de santé
notamment par les indicateurs de la morbidité et de la mortalité. C’est un outil pour les
actions de santé publique concernant la promotion et la protection de la santé des populations,
basé sur des données scientifiques, un raisonnement de causalité et une bonne dose de sens
pratique.
Un des principes fondamentaux de l'épidémiologie en tant que discipline de santé publique est
que les informations épidémiologiques doivent être utilisées pour promouvoir et protéger la
santé des populations.
Ainsi, l'épidémiologie implique à la fois science et pratique de la santé publique. On utilise
parfois le terme épidémiologie appliquée pour décrire l'application ou la pratique de
l'épidémiologie pour aborder les problèmes de santé publique
Ex:
A Lors du suivi des notifications de maladies transmissibles au sein des populations pour
détecter à temps les épidémies
A L'étude du risque de maladies liées à une exposition particulière
A L'évaluation de l'efficacité et de l'impact d'un programme de santé sur la communauté
Il existe des facteurs déclenchant ou préventifs susceptibles d’être identifiés par une
enquête portant sur des populations ou des sous groupes de populations effectuée en
des lieux et en temps différents.
Les 3 facteurs : Fréquence- distribution- facteurs responsables sont étroitement associés et
déterminent la totalité des principes et méthodes épidémiologiques.
1) LA FREQUENCE
Pour mesurer la fréquence d’une maladie, il faut quantifier son existence ou sa survenue.
Il est par conséquent primordial de disposer des données avant toute recherche systématique
sur les modalités de survenue de la maladie dans la population.
2) DISTRIBUTION
L’étude de la distribution de la maladie sous entend la question de savoir quels seront les
individus d’une population qui sont concernés (qui ?), à quel moment (quand ?), et en quel
endroit (où ?).
3) FACTEURS RESPONSABLES
Les facteurs responsables sont identifiés à partir de la connaissance des deux premiers
éléments. En effet, il est nécessaire de connaître la fréquence et la distribution de la maladie
pour vérifier une hypothèse épidémiologique.
De ces trois éléments de la définition pris ensemble, la fréquence, la distribution et les
facteurs responsables résultent un raisonnement épidémiologique qui comporte une
progression naturelle.
Formulation des questions en épidémiologie
On distingue 3 grandes questions :
1. Quelle est l'importance d'un problème de santé dans une population donnée ?
A Epidémiologie descriptive.
o Elle permet de décrire la fréquence du problème et de suivre son évolution dans le
temps et l'espace.
o Elle repose sur des données de surveillance continue, ou enquêtes
o Guide la planification sanitaire et les programmes de santé, et pour générer des
hypothèses sur les facteurs de risque des maladies.
2. Quelle est la cause d'une maladie (et plus généralement d'un événement) ou quels sont
ses facteurs de risque ?
Ex. Etudier si la multiplicité des partenaires sexuels est un facteur de risque du cancer du col
utérin. Si le tabagisme est à la base du cancer de poumon
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Epidémiologie analytique.
Elle repose toujours sur la comparaison de deux ou plusieurs groupes.
3. Quelle est l’action de santé la plus efficace pour traiter ou prévenir un problème de santé ?
épidémiologie évaluative
Elle repose sur la comparaison de 2 ou plusieurs groupes, le plus souvent groupes
exposés ou non exposés à une action de santé, dans lesquels on étudie la survenue de la
maladie. Dans le cas particulier de l’approche expérimentale, c'est l'équipe réalisant la
recherche qui a choisi d'exposer l'un des groupes comparés. Par exemple, on souhaite
comparer l’efficacité de deux traitements anti-hypertenseurs
Raisonnement de l’épidémiologiste
On distingue 5 étapes dans le raisonnement:
1. Suspicion qu’un facteur pourrait influencer la fréquence d’un problème de santé
2. Formulation d’hypothèses spécifiques
3. Réalisation de l’étude
4. Examen de la validité de l’association
5. Conclure par un jugement
CYCLE DE L’EPIDEMIOLOGIE
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PHENOMENES DE SANTE.
A l'origine, l'épidémiologie s'occupait des épidémies de maladies transmissibles. Puis le
champ d'application de l'épidémiologie a été élargi aux maladies transmissibles endémiques et
aux maladies infectieuses non transmissibles.
Plus récemment, les méthodes épidémiologiques ont été appliquées aux maladies chroniques,
aux blessures, aux anomalies congénitales, à la santé mère- enfant, à la santé au travail et à la
santé liée à l'environnement.
Désormais, même les comportements liés à la santé et au bien-être (exercice physique, port de
la ceinture de sécurité, etc.) sont reconnus comme des domaines d'application des méthodes
épidémiologiques.
Méthode de travail du clinicien comparé à celle de l’ Épidémiologiste
Critère Clinicien Épidémiologiste
Sujet d’intérêt Le Malade La Maladie
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OBJECTIFS DE L’EPIDEMIOLOGIE
1. Décrire et surveiller
Mesure de la fréquence des problèmes de santé (Elle quantifie l’existence ou de l’apparition
d’un problème). Elle étudie la distribution du problème (Qui est atteint ? Où ? Quand ?)
Elle formule des hypothèses en vue d’une recherche causale et/ou d’une intervention
préventive : C’est l’ Épidémiologie descriptive
Mesurer l’importance des problèmes de santé …quantifier la santé ?
L’épidémiologie quantifie les problèmes de santé et les différents facteurs qui influencent la
santé et donne des informations sur de nombreuses variables (âge, sexe, profession, habitudes
alimentaires, etc…) et produit d’indicateurs sous la forme de taux, fréquences, etc.)
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Indicateur de santé : Un model basé sur la santé et ses déterminants santé : un modèle basé
sur la santé et ses déterminants
Indicateurs liés socio-
à la politique de culturel Indicateurs
.
santé liés à
Indicateurs de résultat l ’environne
ment
Mortalité
Morbidité
Santé positive
3.Ratio
Rapport ou N et D appartiennent au même ensemble mais N n’appartient pas au D (ou N et
D sont les fréquences de 2 classes d’une même variable) .
Dans un échantillon de 600 personnes. Ratio hommes (sex ratio): 400/ 200= 2 femmes.
Ex. : Dans une population de 100 individus on observe 49 hommes et 51 femmes.
Le ratio H/F = 49/51 = 0.96 ou 96 hommes pour 100 femmes. (Sexe ratio ou rapport de
masculinité).
Un ratio (Quotient) : Un nombre divisé par un autre de même nature
Une proportion : Nombre d’individus au sein d’un groupe qui présentent les
caractéristiques recherchées, divisé par le nombre total d’individus constituant le groupe.
Un taux : Nombre d’individus au sein d’un groupe qui présente les caractéristiques
recherchées, divisé par le nombre d’individus suivis au cours d’une période. Le taux est par
conséquent un cas particulier de proportion impliquant une dimension temporelle (une durée),
Ratio particulier: Cote lorsque une caractéristique coupe la population en 2 groupes
malades (survenue événement non malade /survenue des événements inverse).
Cote: proportion événement/1-proportion événement = événement/son Compl.
Cote : probabilité événement /probabilité d’absence événement.
Au cours d’un buffet de100 personnes, 72angent la soupe, 28 n’en mangent pas, Cote d’expo
à la soupe chez les malades 72/100 : 2.57 ou 28/100.
4. Indice :
Rapport entre 2 effectifs de nature différente. C’est à dire rapport ou le numérateur non
compris dans le dénominateur, les deux étant des événements distincts. Il est souvent utilisé
comme indicateur de fonctionnement notamment en économie de la santé. Indice nombre de
lits d’hôpital/médecin : 850 lits, 10 médecins I= 85 lit p.med c’est à dire 85 lits pour un
médecin. Indice réfugiés par latrine : 15.000 réfugiés, 75 latrines. Indice 200 personnes pour
une latrine.
Ce rapport est utile lorsque le Dénominateur ne peut pas être correctement mesuré. On utilise
le dénominateur qui se rapproche de la réalité
6. Taux:
Mesure :
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C’est le rapport entre le nombre de nouveaux cas survenus pendant la période d'observation,
et le nombre de personnes en observation et susceptibles de devenir des cas, au début de
l'étude. Il s'agit d'une proportion et d'une mesure du risque, qui doit toujours être
accompagnée de la mention de la durée d'observation.
Lorsque tous les sujets à risque au début de l’observation sont suivis jusqu’à la fin, l’ IC égale
au NC sur population à risque au début. Elle s’exprime sous forme d’un chiffre compris entre
0-1 ou en pourcentage multiplier par cas pour cent ( ou pour 1000, 10 000 etc) personne
pendant la période T. La période d’étude est en général une période de temps systématique.
Le choix de la période dépend de la dynamique générale de la maladie. On calcule des
incidences cumulées annuelles, mensuelles, hebdomadaires ou même journalier dans certains
cas. L’incidence cumulée de la maladie est calculée sur une population. Elle est équivalente
au risque moyen de contracter la maladie pendant la période étudiée pour un individu
quelconque de cette population.
Exemple : En 1998, à l’usine Utexrwa qui avait 2000 employés, on a suivi les travailleurs
pendant 5 ans. Au bout de cette période 20 ont développé la pneumoconiose. L’ IC=
20/2000 =1 %
b. Taux d’attaque
Le vocable taux d’attaque est utilisé volontiers en cas d’épidémie ou lorsque le temps
d’exposition est bref.
Il a la même significatif que l’IC mais lui est différent parce que la période n’est pas
obligatoire comme IC mais plutôt sa durée dépend de l’épidémie.
Sa population d’étude c’est la population définie comme population à risque. Le taux
d’attaque c’est par conséquent l’IC de la maladie pendant la période que dure l’épidémie.
C’est la probabilité conditionnelle de contracter la maladie parmi les sujets exposés au
risque infectieux durant l’épidémie.
Ex1. Dans une prison, ou il y a 368 prisonniers, on a observé 61 cas de fièvre typhoïde, entre
15 et le 28 mars. Durant cette période aucune entrée, aucune sortie.
Taux d’attaque de la Fièvre Typhoïde = 61 / 368 = 0,16 (ou 16 %)
Ex2. Lors d’un repas à un mariage au 30 juin, sur 124 invités, on a observé 26 cas de
diarrhée. Aucune entrée ni sortie durant le repas.
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Durée moyenne mal stable (pas de modification importante entre diagnostic, guérison, morts)
, P = I X D, Ou D= Durée moyenne de la maladie et I est égale à l’incidence.
Ex : Taux moyen incidence annuelle de l’anémie SS : DI: 48/100 000 pers. Année
Et la prévalence moyenne annuelle: P: 24/100 000 cas
4.Relations entre incidence cumulée et taux d’incidence(DI) :
IC = 1 – e TIXT
e: base des log. naturel (2,7183, TI: Taux d’incidence (en DI), T:Durée de la période.
Si événement ne survient qu’une seule fois sur la période
TI est faible (pers. Atteintes ( inf. à 5%) et T d’observation court
IC= TI x T
Ex: 1OO sujets suivis pendant 12 mois, on dénombre 5 NC, Calculer IC, DI et vérifier la
formule.
Données: 5 NC
Calculer DI: 5/100.1an =O.O5 pers. An
IC= 5/100=0.05
Vérifier IC =DI x T donc 0.05=0.05 x 1
5. La relation entre l’incidence cumulée et la prévalence
Incidence et prévalence sont liées par la durée de la maladie
IdXd
P=
I + IdXd
P étant la prévalence, Id, la densité d’incidence et d est la durée de la maladie
6. Relation entre risque de maladie et densité d’incidence
Nous avons vu que le risque moyen de maladie pour un individu était assimilable à
l’incidence cumulée. Si on dispose d’un taux de densité, et si l’on suppose que ce taux
constant pendant la période d’étude, on peut estimer l’incidence cumulée, donc le risque par
la relation suivante :
Si delta T est la période d’étude, Ic est l’incidence et Id est la densité d’incidence alors
Ic=1−e−Id ∆ t
L’incidence cumulée ainsi estimée est une proportion comprise entre 0=1. Elle est égale au
risque de contracter la maladie pendant la période d’étude.
A. Objectifs d’apprentissage.
Quelque soit la catégorie choisie, chaque enquête doit faire l’objet d’un protocole qui
décrit les différentes étapes du travail. Un plan d’analyse en sera la partie essentielle. Il
contiendra dans au détail près la méthodologie, les analyses des données. Il est important
de le prévoir avant le questionnaire.
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Ce plan devra dégager la problématique, les objectifs, les hypothèses, les variables à
étudier, l’échantillon à étudier, les tests statistiques à utiliser.
Il existe plusieurs classifications de types d’études car celles-ci se font selon divers
critères (objectifs poursuivis par le chercheur, durée d’étude, le sens temporel de
l’enquête, l’intervention du chercheur etc…)
Selon l’objectif poursuivi on distingue traditionnellement 2 types d’études.
Etudes d’observation
Etudes d’intervention
Etudes
Etudes
d’Intervention
d’Observation
Quasi-Expérimentale
Descriptive Analytique Expérimentale
Transversale
Cohorte Essais cliniques Essais cliniques
Longitudinale
Cas Témoins randomisée non randomisée
Ecologique
Essais Essais
communautaires communautaires
randomisés non randomisés
Etudes d’observation
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L’observation est faite telle qu’elle se présente sur un phénomène de santé sans intervention
aucune. On analyse l’association éventuelle entre le facteur et la maladie en observant les
résultats sans manipuler le FR. Par exemple le chercheur peut être intéressé par l’association
entre le petit poids à la naissance chez les femmes enceintes qui fument. Le chercheur ne
manipule pas le FR cigarette en décidant qui sera fumeur ou non.
Ces études se divisent en 2 principaux types :
Etudes d’observation à visée descriptive
1. Etudes de cas et de série de cas
2. Etudes portant sur un échantillon de population
Transversales
Longitudinales
3. Etudes corrélationnelles
Etudes d’observation à visée analytique (ou étiologique)
1. Etudes de cohorte
2. Etude cas témoin
2. Etudes d’observation
2.1. Etudes d’observation à visée descriptive
Les études descriptives sont réalisées afin de recueillir les données sur l’état d’une maladie à
un moment précis. Par exemple lorsqu’on veut mesurer l’ampleur d’une maladie. Elles
décrivent les caractéristiques de la maladie, de ses rapports avec les personnes, de lieu et de
temps. Les variables en rapport avec la personne comportent des facteurs démographiques
comme l’âge, le sexe, le statut matrimonial, la profession, le niveau d’étude etc… On peut
aussi décrire le mode de vie comme l’alimentation etc…
Les données descriptives seront utiles aux gestionnaires de programme pour dégager les
priorités en vue d’allouer les ressources, ou mettre sur pied un programme de prévention
etc…Elles sont aussi appelées enquêtes de prévalence, car elles permettent de faire une
photographie instantanée de la situation épidémiologique d’un phénomène de santé.
Ces enquêtes de prévalence sont recommandées lorsque l’on veut mesurer l’ampleur d’un
problème /ou
-décider de la mise en place d’un programme de santé publique
-évaluer son impact
-vérifier la rumeur s’il y a une épidémie
-surveiller une maladie de façon discontinue.
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Toutefois même si elles fournissent des pistes sur les déterminants possibles, elles sont
limitées car les hypothèses qu’elles fournissent ne peuvent qu’être ultérieurement vérifiées
par une approche analytique.
A noter que lorsqu’on s’intéresse à la description d’un changement d’état de santé
(incidence) ce genre d’enquête ne peut être envisagé. Il faut préférer les résultats
provenant d’une étude de cohorte. Toutefois d’autres études sont possibles notamment le
monitoring lors d’une surveillance continue, ou à défaut une étude descriptive
longitudinale qui comparera les cas survenus entre deux périodes d’enquête.
Exemple d’enquêtes descriptives transversales : à un moment précis
-enquêtes nutritionnelles, enquêtes de couverture vaccinale, enquête de prévalence du
paludisme, sida, …
Ces études décrivent le phénomène de santé selon la fréquence, et la répartition en terme
de personnes (âge sexe …) temps et de lieu.
Les études épidémiologiques descriptives transversales sont les plus nombreuses et
permettent étude de prévalence (ou d’incidence si période de rappel), l’information sur la
maladie (Qui ? Quand ? Où ?) ainsi que l’information sur les facteurs de risques
Résultats des études descriptives
Calcul de proportion d’individus qui présentent ou ne présentent pas le problème,
un comportement à risque, un facteur de risque,
Formulation d’hypothèse sur base du calcul de mesures d’association qui seront
confirmées en réalisant des études épidémiologiques analytiques
Etudes longitudinales
Les études épidémiologiques descriptives longitudinales permettent le suivi d’un groupe de
personnes pendant un certain temps et donnent l’information sur la maladie (Qui ? Quand ?
Où ?) ainsi que l’informations sur l’incidence (suivi des enfants dans un centre de
réhabilitation nutritionnelle). D’une façon générale, si la population est statique ou si on veut
décrire le phénomène de santé à un moment précis, on effectue une étude descriptive
transversale .Cette étude va générer les données de prévalence. Si on s’intéresse à la
description du changement d’état de santé, ou si la population est dynamique, on fera une
étude descriptive longitudinale qui implique l’observation d’un échantillon sur une période
plus ou moins longue et qui donnera les taux d’incidence ou de mortalité.
Les études descriptives peuvent s’étendre à des périodes différentes, lorsque le chercheur
répète les mêmes observations à de moments différents. Ces périodes peuvent s’étaler sur
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une dizaine d’années ou même sur les décennies. En ce cas, elles constituent un type
d’étude appelée étude de tendance.
Ces études exigent, pour être appelées de tendance, que la collecte de données s’étende
sur au moins 3 périodes différentes.
L’analyse et l’interprétation des résultats de ce genre d’études, visent à distinguer les
effets liés au temps : effet de l’âge, effet de période, effet de cohorte.
Effet de l’âge existe si la fréquence de la maladie varie (augmente ou diminue, et ici de la
même façon) avec l’âge indépendamment de la période étudiée et de l’année de naissance
des individus.
L’effet de l’âge existe dans beaucoup de problème de santé.
Effet de période existe si les taux varient en fonction de la période (temps calendrier) et
touche tous les groupes d’âge pouvant présenter le problème. Le phénomène dure une
certaine période puis, soit il reste élevé ou soit il revient à son niveau habituel.
Effet de cohorte existe si la fréquence de la maladie varie en fonction de l’année de
naissance. On peut dire que les personnes nées à un certain moment traînent avec elles
durant toute leur vie un taux plus élevé de maladie ou de mortalité. Une tendance observée
peut être le résultat de l’un de ces trois effets ou d’une combinaison de ceux-ci.
Etudes écologiques ou corrélationnelles
Ces études utilisent les données des populations entières pour comparer la fréquence
d’une maladie dans les différents groupes au cours d’une même période, ou dans une
même population à des périodes différentes.
Ici on compare les groupes plutôt que les individus mais malheureusement il est
impossible de lier l’exposition d’un individu particulier à sa conséquence (maladie, décès,
…). On définit des groupes selon : pays de résidence, profession, statut socio-économique,
…
Avantages : les données souvent disponibles, rapides et les coûts sont faibles.
Inconvénient majeur : Ne permettent que d’émettre une hypothèse, et ne permettent pas
de contrôler l’effet de facteurs confondants. Il comporte aussi un biais écologique lorsque
l’on considère la relation de groupe comme relation individuelle car il est évident que la
relation au niveau du groupe n’est pas forcément vraie au niveau individuel.
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Impossible d’affirmer que dans ces pays les femmes qui meurent par cancer du sein, sont
les femmes qui consomment plus de graisse que les autres. Mais plutôt qu’en moyenne ce
sont les populations qui consomment plus de graisse qui présentent la plus forte incidence
de mortalité.
L’incidence du cancer du sein observée peut être les conséquences non pas de la
différence de consommation mais plutôt des effets des autres variables de confusion liées
au cancer.
Conclusion : On ne peut sur base de données corrélationnelles formuler les hypothèses
d’une augmentation du cancer liée à la consommation des graisses. Pour vérifier cette
hypothèse, il faut faire des études analytiques chez les individus et tenir compte d’autres
facteurs
La relation est fortement positive entre consommation d’alcool et la mortalité. Mais on
sait que la consommation d’alcool st influencée par beaucoup de facteurs et par
conséquent il est difficile de séparer les conséquences y afférents.
La présence d’une corrélation n’implique pas nécessairement une association statistique
valable et vice versa. Les données d’une étude corrélationnelle représentent des taux
moyes d’exposition plutôt de groupe qu’individuels
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Ces études sont très utilisées par les instances sanitaires dans les données démographiques
pour par exemple étudier une consommation quelconque en rapport avec la mortalité,
incidence de maladie ou recours aux soins de santé.
Schéma conventionnel
Témoi
Cas ns
Expos
és a b
N.E c d
2. Présentation de données
Exposé a b
Non exposé. c d
Selon le procédé adopté pour le choix des deux groupes ,on peut faire les études de
cohorte portant sur
des populations entières
ou sur un échantillon aléatoire.
L’exemple d’étude de cohorte sur la population est celui de Doll et Hill. Les médecins
ont été spontanément divisés en fumeurs et en non fumeurs et suivis pendant 10 ans. A
noter que les chercheurs ne sont pas intervenus dans le choix des deux groupes, cela s’est
fait spontanément.
A la fin on compare la survenue de l’événement dans les deux groupes.
L’étude de cohorte sur un échantillon, le chercheur choisit le GE et le GT
Etapes :
1. Sélectionner un échantillon d’exposés et de non exposés dans la population
2. Suivre les groupes au cours d’une période
3. Recueillir l’information concernant l’incidence du problème étudié
Analyse des résultats
Incidence cumulées dans chaque groupe de comparaison
Ces taux sont en réalité les probabilités ou risque de la survenue de maladie.
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-RR
-RA chez E par rapport au NE
IC du RR
Une enquête de cohorte est rarement utilisée sur l’ensemble de la population à risque
d’une maladie donnée. Elle est en principe réalisée sur un échantillon représentatif de la
population. Le RR calculé est par conséquent une variable aléatoire qui subit des
fluctuations d’échantillonnage. On calculera, pour faire des inférences à la population,
l’IC à 95% (IC 95%).
Il existe des formules pour calculer les IC autour de RR.
(Utiliser le logiciel statistique Epiinfo) : méthode des séries de Taylor
ou encore plus simplement la méthode de Miettinen.
Interprétation
1. Si RR=1 (la valeur 1 est comprise entre les bornes de l’IC 95 %), cela signifie que l’on n’a
pas détecté d’excès de risque dans le groupe d’exposés. La relation entre la maladie et
l’exposition au facteur étudié n’est pas démontrée.
2. Si RR >1 (borne inférieure de l’IC>1) : il existe un excès de risque dans le groupe exposés.
Il y a par conséquent une relation entre l’exposition au facteur étudié et la survenue de la
maladie. Le facteur peut être considéré comme facteur de risque.
3. Si RR<1 (borne supérieure de l’IC 95 % <1) : ceci signifie qu’il existe un risque moindre
de contracter la maladie s’il y a exposition au facteur. Ce facteur peut être considéré comme
un facteur protecteur. A noter qu’un RR= 0.1 (facteur protecteur) est l’équivalent d’un RR=
10 pour un FR.
Comparaison de l’IC du RR et X2
Dans les études de cohorte, on compare habituellement les taux d’incidence par un simple
test du khi deux. Ce test permet d’affirmer qu’il existe une différence significative entre
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Si p>0,05 (test non significatif) alors l’IC 95% du RR contient la valeur 1. Le test n’est pas
significatif, le facteur d’exposition étudié ne ressort pas comme FR.
Si p<0,05 alors IC exclut la valeur 1
-L’intérêt pour ces calculs :
1) La valeur du RR : donner - la force de l’association
- le sens de l’association
Cas Témoins
Exposés a b
N
Exposés c d
Étapes de la procédure
N.B. Comme l’étude se fait à partir des malades on ne peut plus calculer l’incidence. On
se contentera de comparer les expositions au FR entre cas et témoins. On calculera :
1) Fréquence d’exposition -chez les cas =a/a+c
-chez les témoins =b/b+d
Faire le test X2 pour conclure que la répartition n’est pas liée au hasard
2) Cotes d’exposition)
-chez les cas =a/c
-chez les témoins = b/d
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Les cotes seules ne servent à rien. Seul rapport permet d’évaluer la liaison entre
l’exposition et la maladie.
Rapport de cotes (RC) ou Odds ratio (OR)= a/c = ad
b/d bc
OR est compris entre O et l’infini.
Si OR = 0 sa valeur = 1
Plus OR est grand, plus l’association est grande.
Intervalle de confiance et odds ratio
Rappel : Comme pour les études de cohorte les cas et les témoins proviennent de la
population. OR calculé est donc une variable aléatoire qui subit les fluctuations
d’échantillonnage. Pour faire des inférences à la population on calcule l’IC à 95% de l’OR (IC
95%). Comme pour les études de cohortes, en pratique il existe des formules pour calculer les
1C autour de RR. (Utiliser le logiciel statistique Epiinfo) : méthode des séries de Cornfield ou
encore plus simplement la méthode de Miettinen.
1±
IC 95% autour d’un OR
Interprétation
1. Si OR=1 (la valeur 1 est comprise entre les bornes de l’IC 95 %), cela signifie que l’on
a pas détecté une différence d’excès d’exposition entre cas et témoins. La relation entre la
maladie et l’exposition au facteur étudié n’est pas démontrée.
considéré comme un facteur protecteur. A noter qu’un OR= 0.1 (facteur protecteur) est
l’équivalent d’un RR= 10 pour un FR
Si p>0,05 (test non significatif) alors l’IC 95% de OR contient la valeur 1. Le test n’est
pas significatif, le facteur d’exposition étudié ne ressort pas comme FR.
Si p<0,05 alors IC exclut la valeur 1
-L’intérêt pour es calculs :
1) La valeur du OR : donner - la force de l’association
- le sens de l’association
2) L’IC de OR et X2 : le degré de signification
Choix des témoins
Il faut choisir les témoins dans la population d’où proviennent les cas. Ils doivent ressembler
le plus possible au cas. Ils doivent être choisis avec des signes cliniques négatifs. Les
informations sur les deux groupes seront recueillies de la même façon. Si on a beaucoup de
cas, il faut la même taille des témoins. Si n cas est petit, choisir beaucoup de témoins pour
chaque cas, pour augmenter la puissance de l’étude, (mais inutile de dépasser 5 témoins par
cas car au delà puissance gagnée sera dérisoire.)
Taille nécessaire à l’étude cas témoins
Il existe des formules à cet effet (Epi info)
Ce nombre dépend
-de la puissance que l’on désire affecter à l’étude
-de la différence escomptée entre les expositions
L e calcule se fait approximativement comme suit :
1. Estimer la valeur de l’incidence chez les NE (enquête préalable, ou données
antérieures)
2. Choisir OR min.
Si OR petit beaucoup de sujets pour avoir une valeur significative.
3. Choisir un risque de 1ère espèce de : en général 5% (1.96)
4. Choisir un risque de 2ème espèce B : en général 20% (0.84)
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3. 1.Etudes expérimentales
1. Essais cliniques randomisé:
But = évaluation de l’efficacité d’un médicament ou d’un traitement. Ces études
concernent les plus souvent des maladies et sont le plus souvent menées en structure de
soins.
Le choix des sujets
• Se fait après avoir vérifié l’admissibilité et la volonté de participer
• L’affectation aléatoire permet la constitution de groupes comparables entre eux tant en
ce qui concerne la distribution des facteurs connus que des facteurs inconnus,
susceptibles d’influence le résultat. On peut donc conclure que toute différence
observée entre les résultats des différents groupes peut être attribuée aux effets de
l’intervention plutôt qu’à des différences préexistantes entre les groupes
• Elle permet aussi de contrôler les biais de sélection. Pour diminuer les biais de
mesure, il faut que l’étude soit menée en simple insu (aveugle), double insu, ou en
triple insu.
Comment expliquer la réponse à un traitement ? Tenir compte de
– L’histoire naturelle de la maladie
– à nécessité des « témoins »
– L’effet PLACEBO
– L’effet de l’attention accordée au malade (effet Hawthorne)
– L’effet réel du traitement
35
– Analyse :
• Association (RR),
• survie,
• moyenne,
• à et inférence statistique
Concernent le plus souvent des personnes « non malades »mais présumées à risque et se
déroulent le plus souvent « sur le terrain » et non pas à l’hôpital. Comme les sujets sont
bien portant et que l’objectif est la prévention d’une maladie souvent rare, cela exige une
logistique très onéreuse. Ex. essai sur le vaccin antipolio Salk, USA, qui a porté sur
environ un million d’enfants.
2. Essai en communauté
C’est une extension des essais de terrain ou on intervient sur une communauté. Les
groupes qui sont soumis à différents traitements sont des communautés et non des
individus. Cette étude n’a pas une application individuelle comme la précédente ou on agit
sur le sujet (vaccin…)
Impliquent des fonds importants et des durées souvent plus longues que les essais
cliniques
Caractéristiques de départ des 2 groupes : comparabilité des 2 groupes
Comparaison des différences d’événements entre les 2 groupes …RR, etc.
Essais randomisés
Randomisation : répartition aléatoire des participants dans les groupes.
Il y a au moins deux groupes : un groupe avec « nouveau médicament » un autre groupe
avec un placébo. On suit les deux groupes plus ou moins longtemps (en fonction de
l’étude). Le suivi se fait souvent en insu (aveugle), double insu, ou triple insu, pour
diminuer au maximum les biais de mesure.
Analyse :
Association (RR),
survie, etc…
3.2. Etudes quasi-expérimentales
Ce sont des études où l'exposition, bien que manipulée par le chercheur, n'est pas
attribuée par un processus de randomisation.
37
Toute mesure en épidémiologie qu’elle soit une mesure de fréquence ou d’association peut
être sujette à l’erreur. Il existe deux types d’erreur : aléatoire et systématique.
Lorsqu’il y a des erreurs aléatoires on parle d’un manque de précision, alors que les erreurs
systématiques (biais) sont à la base d’un manque de validité. En d’autres termes la précision
est l’absence relative d’erreurs aléatoires tandis que la validité est l’absence relative d’erreurs
systématiques. Les deux erreurs sont des composantes de la justesse d’une étude.
Généralement comme pour le chasseur, celui qui tire dans tous les sens sans atteindre la cible
manque de précision, tandis que celui qui tire sur le lion au lieu de la gazelle envisagée au
départ manque de validité.
Comparaison rapide des deux erreurs
Précision Validité
La validité externe concerne la généralisation des résultats et peut être appréciée au point de
vue statistique ou scientifique. Sur le plan statistique une étude peut être généralisable si
l’échantillon qui a été prélevé est représentatif de la population à laquelle on généralise
l’étude. Il faut aussi apprécier la méthode d’échantillonnage si le choix des sujets est
aléatoire.
Au plan scientifique la généralisation est possible s’il existe entre la population d’étude et la
population à laquelle on veut généraliser les résultats, une sorte de lien biologique,
physiologique ou autre physique, des caractéristiques étudiés. Si la cigarette est un facteur de
risque pour le cancer du poumon démontré sur un échantillon d’hommes, cela est
généralisable à la femme car du point de vue physiologique les hommes et les femmes ont des
poumons identiques.
La validité interne est liée à la présence de biais. Ces biais sont obtenus lors de la sélection
des sujets (biais de sélection), de la collecte de l’information (biais d’information) et lors de
l’analyse (biais de confusion). Par conséquent devant les résultats d’une étude
épidémiologique il faut vérifier la validité en éliminant systématiquement le rôle du hasard,
des biais et des facteurs de confusion.
Le rôle du hasard
Lorsqu’on exécute un test d’association, il convient de bien interpréter le résultat de
l’association. Une signification statistique ne doit jamais être considérée comme un jugement
positif ou négatif mais tout au plus comme une incitation à poursuivre l’analyse. Un résultat
statistiquement significatif n’élimine pas le rôle du hasard dans les résultats mais signifie
simplement que son intervention est probable. De même si le résultat est non significatif cela
ne signifie que les résultats sont le fait du hasard mais simplement que celui-ci ne peut être
écarté comme explication.
L’importance de la taille de l’échantillon et de p valeur interviennent dans l’interprétation
des résultats. Si on a une valeur p significative cela indique que le hasard est peu probable
dans les résultats, mais elle n’évalue pas la possibilité que ces résultats soient consécutifs aux
biais et l’absence de signification statistique, ni n’implique pas que l’association n’est pas de
cause à effet. Elle peut par exemple signifier que la taille de l’échantillon est insuffisante
pour exclure le hasard comme explication des résultats.
Les biais
Les biais sont consécutifs à une mauvaise organisation interne de l’étude. Les mesures
obtenues en cas de biais manqueront de validité interne. Ces défauts se rencontrent à 3 étapes
de déroulement d’une enquête.
40
Sont hospitalisés mais sont atteints par plusieurs maladies et non seulement de la
maladie étudiée.
L’hospitalisation dépend de la politique de la maison
L’hospitalisation universitaire regorge des cas graves
Biais de volontariat
Biais de non réponse ou de perdus de vue si les défections ont des caractéristiques
différents de la population qui reste
Biais de bonne santé des travailleurs « Health workers effects » (effets de bonne
santé)
A Dans une enquête de cohorte, lorsque la sélection des exposés dépend de la survenue
de la maladie
A Dans une enquête cas témoins lorsque la sélection de sujets malades ou témoins
dépend du facteur d’exposition.
3. Le biais d’information.
Lors du recueil des données
Dans une enquête transversale lorsque les données recueillies différent des données
réelles à recueillir
Dans les enquêtes de cohorte ou cas témoins lorsque les informations sont recueillies de
façon différente dans les 2 groupes. Les biais peuvent être liés à la personne enquêtée :
- Biais de mémorisation
- Biais de mensonge
- Biais d’omission volontaire
Les biais peuvent être liés à l’enquêteur (notamment si la sélection des sujets est
préférentielle)
- Le biais de classification différentielle si les méthodes d’enquêtes
sont différentes chez les groupes expérimentaux et témoins
Les biais peuvent être liés aux mesures
Pour les éviter :
Les biais de sélection : L’ors de la conception de l’étude il faut sélectionner les
sujets au hasard, éviter les catégories particulières des sujets, limiter les perdus de vue
et récupérer les non répondants (enquêtes le soir, le dimanche…)
42
Facteur de confusion
Un facteur de confusion peut avoir des effets complètement opposés : soit exagérer le
risque mesuré, soit le sous estimer, soit le masque complètement
On doit contrôler le facteur de confusion par les méthodes suivantes :
1. Lors de la préparation de l’étude :
- La randomisation
- La restriction
- L’appariement
2. Lors de l’analyse :
43
- Analyse stratifiée
- Analyse multi variée (modélisation)
3. Lors de la préparation de l’étude
La randomisation : Répartition aléatoire des sujets en deux ou plusieurs groupes. On
affecte les individus par tirage au sort. Uniquement applicable dans les études
expérimentales. C’est la meilleure méthode pour que les facteurs potentiellement
confondants (connus et inconnus) aient une distribution à peu près identique dans les
groupes que l’on compare (Lorsque n est suffisamment grand). Quand n est petit, le
contrôle des biais de confusion est moins bon étant donné que les facteurs seront
moins bien répartis. Il faut compléter par la restriction
La restriction : On choisit les critères d’admissibilité des sujets et on restreint l’accès
à l’étude à eux. Ceci va annuler l’effet de confusion de la variable.
Inconvénients de restriction:
Réduction de la taille de la population éligible car la construction d’un échantillon
suffisamment grand devient difficile. Aussi car la variable qui a fait l’objet de la
restriction ne peut plus être prise en compte dans l’analyse. La catégorie retenue peut
encore présenter une certaine hétérogénéité (exemple: catégories d’âge large)
4. L’appariement individuel
L’objectif est d’avoir une répartition identique des facteurs de confusion dans les groupes
étudiés. Dans une étude cas-témoins, chaque témoin sera choisi avec les mêmes
caractéristiques d’âge, de sexe, de profession si l’on veut apparier pour ces trois variables.
Inconvénients :
- Difficulté de trouver les personnes pour l’appariement individuel
- Difficile dans les études autres que cas- témoins
- Impossibilité de prendre en compte dans l’analyse, la variable
d’appariement
Lors de l’analyse : analyse stratifiée
La stratification
Principe :
C’est une méthode statistique qui permet d’analyser une association à partir des résultats
observés dans les catégories (strates) de la variable susceptible d’influencer l’association
étudiée.
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L’objectif est de neutraliser une variable de confusion éventuelle dans une association.
Ceci doit être systématique étant donné l’importance de recherche d’un facteur
confondant devant chaque association.
Analyse d’une table de contingence 2X2
On se demande, étant donné 2 variables déjà dans la table, si un 3ème facteur n’influence
pas la maladie. Ce sera donc une variable confondante. Il faut donc stratifier selon cette
variable suspectée c'est-à-dire,
Etablir les tables 2 X 2 pour chacune des states de la 3è variable considérée
Faire l’analyse brute des risques. On examine la valeur du RR (OR) au sein de chaque
strate. Ici on vérifie l’homogénéité de RR (ou OR) entre des strates c'est-à-dire si les RR
des strates sont égaux. Ce jugement peut se faire sur base épidémiologique (IC se
recouvrent ?) ou sur base des tests statistiques ( test d’homogénéité des RR : méthode du
logit, Test de Wolf dans epi info).
Si les RR (OR) sont jugés hétérogènes, on arrête la démarche, et on analyse et interprète cette
hétérogénéité : Il y a interaction ou modification d’effet. Il y a interaction entre le facteur
d’exposition et la variable de confusion pour laquelle on a stratifié ou de manière équivalente
ce facteur de confusion est modificateur d’effet.
SI les RR(OR) sont homogènes,(égaux) on procède au calcul du RR(OR) commun « ajusté »
pour la variable par rapport a laquelle la stratification a été faite par le test de Mantel Haenszel
et au calcul de l’intervalle de confiance(méthode de Mieltiner) pour cette mesure
d’association globale.
Exposé a b a+b
c/c+d
Formule de Mantel-Haenszel
CHAP 5 DEPISTAGE
OBJECTIFS
1. Définir la sensibilité et la spécificité d’un examen de dépistage et calculer les indices
correspondants à l’aide des données appropriées.
2. Justifier le choix du critère utilisé dans un examen de dépistage en fonction de
l’histoire naturelle de la maladie
1. DEPISTAGE
Un examen de dépistage sert à identifier dans une population apparemment en bonne
santé, les sujets dont le risque d’avoir la maladie étudiée est élevé. De cette façon, ces
sujets peuvent bénéficier d’investigations diagnostiques et, le cas échéant, d’un
traitement.
Ce dépistage s’adresse à des groupes d’individus et ne concerne qu’une maladie
particulière.
Les examens de dépistage reposent sur la notion de seuil de positivité d’un critère au-
dessus duquel on admet que les sujets sont atteints de la maladie étudiée.
L’interprétation d’un examen de dépistage dépend donc uniquement de ce critère
objectif et non pas d’un jugement subjectifs ou de l’évaluation d’un certain nombre de
symptômes cliniques ou d’examens de laboratoire comme c’est le cas dans une
démarche diagnostique. Le résultat d’un test de dépistage est arbitraire et définitif.
Les examens visant au diagnostic s’appliquent à un individu malade et explorent donc
différentes maladies. Les résultats de ces examens ne sont pas univoques, mais
l’interprétation est fonction d’autres éléments cliniques et biologiques. Le
diagnostique est la somme de tous ces éléments. Ainsi dépistage et diagnostic
représentent des démarches différentes, non concurrentielle qu’on appel à des critères
différents.
2. VALIDITE
La validité est la capacité avec laquelle un examen de dépistage est en mesure
d’identifier les sujets atteints de la maladie et les sujets sains. La validité a deux
composantes : la sensibilité et la spécificité.
La sensibilité est la capacité avec laquelle l’examen de dépistage pourra identifier
correctement les sujets atteints.
La spécificité représente son pouvoir de bien identifier les sujets sains.
47
Ces deux composantes sont déterminées en confrontant les résultats de dépistage aux
résultats définitifs obtenus à l’aide d’une procédure de diagnostic.
La sensibilité d’un examen concerne sa faculté d’identifier comme positif un sujet
réellement atteint.
L’efficience d’un test de dépistage dépendra non seulement des indices de sensibilité et de
spécificité propre à ce test, mais aussi de la prévalence de la maladie en question.
A fin d’augmenter l’efficience du dépistage, on s’adressera habituellement à des
populations à risque élevé. Un premier dépistage permet généralement d’obtenir une
estimation de la prévalence de la maladie, tandis que des dépistages subséquents
permettront d’évaluer l’incidence de la maladie.
Valeur prédictive positive d’un examen de dépistage
a
Valeur prédictive positive=
a+b
Ce rapport est appelé valeur prédictive positive de l’examen de dépistage. Il exprime la
proportion de vrais positifs parmi tous les résultats positifs de l’examen ou encore la
probabilité d’être réellement atteint pour un individu positif à l’examen.
La valeur prédictive positive d’un examen augmente lorsqu’ augmentent sa sensibilité et,
surtout, sa spécificité. Elle augmente la prévalence de la maladie ; la valeur prédictive
d’un examen de dépistage ayant une sensibilité et une spécificité acceptable est élevée
dans une population à haut risque.
Exemple
Considérons un examen de dépistage ayant une sensibilité et une spécificité de 0.95. Si cet
examen est employé dans une population ou la prévalence de la maladie est de 20p.100, la
valeur prédictive positive sera de 0,83 (cfr tableau ci-dessous).
Diagnostic
Examen Malade sain Total
Positif 190(a) 10(b) 200(a+b)
Négatif 40(c) 760(d) 800(c+d)
Total 230(a+c) 770(b+d) 1000(a+b+c+d)
Si le même examen (sensibilité et spécificité égale 0,95) est employé dans une population
où la prévalence de la maladie est de 1p.100, sa valeur prédictive positive sera de 0.16( cfr
tableau ci-dessous)
Diagnostic
Examen Malade sain Total
Positif 9 (a) 1(b) 10(a+b)
Négatif 50(c) 940(d) 990(c+d)
Total 59(a+c) 941(b+d) 1000(a+b+c+d)
49
doit être différencié du terme syndrome qui définit un ensemble de symptômes. Pour
de nombreuses personnes les deux termes sont similaires.
• Contagion : Propagation d’un sujet à l’autre d’un agent et des troubles qu’il provoque
(infection, maladie, résistance,..) ;
• Maladie transmissible ou maladie infectieuse est une maladie provoquée par la
transmission d’un agent infectieux (ou des toxiques de cet agent) qui passe
directement ou indirectement d’un sujet ou d’un animal contaminé à un hôte sensible.
• Une épidémie : Apparition dans une communauté ou dans une région, de cas d’une
maladie ou d’un phénomène de santé en excès du niveau attendu, c'est-à-dire de
l’incidence habituelle. En terme opérationnels, il y a épidémie lorsque le seuil
épidémique est dépassé. Le phénomène est limité dans le temps et dans l’espace.
• Une Endémie : Présence habituelle d’une maladie ou d’un agent infectieux dans une
population ou dans une zone géographique bien déterminée.
• Une pandémie : Apparition d’une maladie en tant que phénomène de groupe
inhabituellement important, limité dans le temps et illimité dans l’espace (propagation
au delà d’un continent.
• Prévention : Tout acte destiné à éviter des phénomènes attendus.
• Prévention primaire : Action destinée à diminuer l’incidence.
• Prévention secondaire : action destinée à diminuer la prévalence en réduisant
l’évolution et la durée de la maladie.
• Prévention tertiaire : Action destinée à réduire des incapacités chroniques en
prévenant ou en réduisant au minimum les invalidités fonctionnelles consécutives à la
maladie.
• Une eau est dite potable quand elle satisfait à un certain nombre de caractéristiques la
rendant propre à la consommation humaine.
• Les standards de référence dans ce domaine diffèrent selon les époques et les pays Le
concept de « potabilité » varie à travers le monde, fruit d'un contexte historique et
culturel local. Il détermine la question de l'accès à l'eau, puisque une eau de bonne
qualité est essentielle au développement économique et humain. Le rapport "l'eau à
l'horizon 2025" nous rappelle que ce sont près de 8 milliards d'êtres humains qui
devront accéder à une eau de qualité d'ici moins de vingt ans.
Par exemple, les paramètres pouvant être réglementés sont :
• a qualité organoleptique (couleur, turbidité, odeur, saveur) ;
51
Le contrôle
Il consiste en une réduction réfléchi de la prévalence d’une maladie donnée à un niveau
relativement bas. La propagation se maintient néanmoins et assure l’existence de la maladie
dans un milieu.
L’élimination
Elle consiste en une diminution de la prévalence d’une maladie telle qu’elle cesse d’être un
problème de santé publique.
L’éradication
55
Les principales orientations stratégiques de lutte contre les maladies infectieuses sont :
a. La prévention primaire
Elle est réalisée par toutes les mesures visant à interrompre la transmission et protéger les
sujets sensibles de même que par la lutte contre les réservoirs animaux.
L’application correcte de ses mesures peut diminuer largement le nombre de nouveaux cas.
Ainsi, l’approvisionnement en eau potable et un traitement correcte des excréta peuvent
empêcher la propagation du cholera, la lutte contre les anophèles peut réduire la transmission
du paludisme et la vaccination peut protéger les jeunes enfants de la rougeole.
b. La prévention secondaire
Elle consiste à dépister les cas infra-cliniques et les porteurs et à repérer et surveiller les
contacts.
c. La prévention tertiaire
C’est le traitement des cas et des porteurs que réside la prévention tertiaire, afin d’empêcher la
dissémination de l’agent pathogène.
Les principaux éléments de lutte contre une maladie transmissible sont par conséquent les
suivants :
• S’attaquer à la source et à la voie de transmission
56
Il faut interdire ou stériliser l’eau contaminée, détruire la nourriture contaminée et traitée les
sites de reproduction des vecteurs. L’éducation sanitaire a un grand rôle à jouer dans ce
domaine et des mesures réglementaires peuvent même être nécessaires.
• Traiter et isoler les cas
Le traitement varie avec le type de maladie, les moyens et même la disponibilité.
Introduction
Les maladies transmissibles sont les causes les plus fréquentes de décès et d’invalidité en ASS
en général et en RD Congo. Elles constituent une menace importante pour le bien être de nos
communauté, alors que les interventions de lutte et de prévention dont on dispose pour
combattre sont bien connues. A cet égard, les données de surveillance permettront de guide
les personnels de santé dans les décisions à prendre pour la mise en œuvre de stratégies de
lutte appropriées et orienteront les activités de prévention.
Cependant, très souvent les données de surveillance relatives aux maladies transmissibles ne
sont pas toujours bien enregistrées, notifiées et analysées. Il en résulte que les opportunités de
prendre des mesures de riposte appropriées en santé Publique et de sauver des vies qui sont
perdues. Même lorsque l’information pertinente est recueillie, elle n’est pas utilisée.
Quelques définitions
Notification : Communication obligatoire à l’autorité sanitaire de cas des décès dus
aux maladies transmissibles ou aux maladies importantes du point de vue de la santé
publique ;
Seuil épidémique : Valeur attendue des cas ou taux d’attaque d’une maladie
constituant un niveau qui une fois franchi doit attirer l’attention du personnel sur
l’émergence d’un phénomène épidémique nécessitant des interventions urgentes.
Retro-information : Communication de conclusion de l’analyse d’une information ou
d’une situation à la personne ayant transmis l’information ou ayant fait l’objet d’une
supervision.
Investigation : C’est une collecte active des données sur les cas et décès liés à un
phénomène de santé, elle permet en outre la collecte des informations additionnelles
qui ne sont pas fournies par le système usuel de surveillance.
Surveillance épidémiologique : Vigilance continue par rapport à la survenue et à
l’extension des maladies. Cette surveillance comporte l’enregistrement et la
notification des maladies ainsi que l’analyse des données recueillie en vue de prendre
des actions appropriées pour le contrôle de ces maladies.
Pour mieux identifier le cas des maladies prioritaires et les notifier, on doit utiliser les
définitions des cas, enregistrer les cas dans les registres appropriés et utiliser les formulaires
recommandés pour la notification des cas. Par ailleurs, l’appui de laboratoire est important
pour la conformation des cas.
I.1. Utilisation des définitions des cas standard
Une définition des cas est un ensemble standardisé des critères utilisés pour déterminer si
une personne est atteinte d’une maladie particulière ou si les cas peuvent être notifiés et
faire l’objet d’une enquête.
Les définitions des cas s’appuient sur des critères `a la fois cliniques et liés à la
surveillance. Les définitions des cas se subdivisent en deux grandes catégories, les
définitions des cas cliniques et les définitions des cas à visée de surveillance.
59
La définition des cas clinique fournit les critères permettant d’identifier le traitement
approprié et susceptible de sauver la vie des patients. Si les ressources les permettent, le
clinicien demande le plus souvent un test de laboratoire pour confirmer le diagnostic. Sans
cette confirmation, le clinicien peut ne pas être en mesure de déterminer la cause de
l’affection pour un traitement approprié.
La définition des cas destinés à la surveillance permet de détecter les cas d’une maladie ou
affection dans une population donnée et d’exclure de cette détection d’autres affections
similaires.
L’utilisation d’une définition des cas dans tout le système national de surveillance de la
santé publique permet une détection efficace des maladies ou affections particulière.
I.2. Fréquence de notification des maladies et affections
La politique nationale détermine les maladies ou état de santé à notifier immédiatement,
hebdomadairement, mensuellement et trimestriellement.
Les maladies à notification immédiate
Notifier cas par cas lorsque il ya soupçon d’une maladie à potentielle épidémique élevée
ou celle faisant l’objet d’un programme d’élimination ou d’éradication.
Ces maladies sont, la paralysie flasque aigue (PFA), le cholera, la lèpre, le tétanos, la peste, la
fièvre hémorragique virale, fièvre jaune, Monkey-Pox, tout événement sanitaire inhabituel,
rougeole post campagne, la grippe aviaire et la grippe porcine
Cette harmonisation permet de comparer plus facilement les données entre les différents
districts.
Notification des maladies et affections prioritaires
Il est important d’assurer une notification fiable des données de surveillance dans l’ensemble
du système de sorte que les responsables à tous le niveau de la pyramide sanitaire puissent
utiliser l’information pour identifier les problèmes et planifier les interventions appropriées,
pour prendre des mesures à temps et suivre les tendances relatives aux maladies dans la
région. Aussi évaluer le programme de lutte contre les maladies.
Les maladies à notification hebdomadaire
Ces maladies sont le cholera, les diarrhées sanglantes, la fièvre hémorragique virale, fièvre
jaune, méningite cérébrospinale, Monkey-pox, le paludisme, la peste, la paralysie flasque
aigue, la rougeole, le typhus, le tétanos néonatal et la coqueluche.
Les maladies à notification mensuelle
60
Avitaminose A, Carence en Fer, Carrie dentaire, Décès maternel, diabète, diarrhée simple,
épilepsie, FT, HTA, IRA, MPC, IST, onchocercose, SIDA, Schistosomiase, Carence en Iode,
lèpre, Trypanosomiase.
CIRCUIT DE L’INFORMATION
Les données de surveillance parcourent un circuit recommandé par la politique nationale
du pays.
Ministre de la santé---Secrétariat Général---4ème Direction (chargée de programme de santé
publique)---4ème bureau (coordination de programme)---3ème cellule---Bureau centre de
Zone de Santé---Formation sanitaire ou CS---Communauté.
II. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONN’EES SUR LES
MALADIES PRIORITAIRES
L’analyse et interprétation des données fournit les informations clés permettant d’identifier les
tendances des maladies et de prendre à temps les mesures de sànté publique les plus
appropriées et les plus opportunes. Elle permet aussi de détecter les flambées épidémiques,
suivre leur progression et contrôler les activités de SP ; Ainsi les personnels de santé du
bureau central et des centre de santé doit savoir combien de cas sont survenus où ils sont
survenus, quand, quelle est la population la plus touchée, quelles sont les facteurs de risque
qui contribuent à la transmission de la maladie. Elle commence au préalable par l’organisation
des données en fonction du temps, de lieu et des caractéristiques individuelles.
- L’analyse en fonction du temps
Elle permet de mettre les totaux synthétiques des données en fonction de temps (par semaine,
par mois) respectivement pour les maladies à notification hebdomadaire et mensuelle). Cette
analyse vise à détecter le changement dans la survenue de nombre des cas. Il faut ensuite
comparer le nombre de cas pendant la période encours avec le nombre de cas pendant la
période antérieure.
- L’analyse en fonction du lieu
Elle représente le nombre de cas sur une carte de la Zone de santé où se retrouvent
schématisées les aires de santé ou les villages. Elle détermine les lieux où surviennent les plus
des cas. Les Zones d’où proviennent les cas sont les zones à concentration des populations à
haut risque une fois le lieu est déterminé, l’analyse de terrain permet de comprendre les
caractéristiques environnementales et les populations.
- L’analyse en fonction des personnes
Elle est présentée sous forme de tableau des données spécifiques relatives à la population
affectée. En fonction de la malade, le lieu de travail, le statut vaccinal, le niveau d’éducation
61
et d’autres facteurs de risque connus pour la maladie à étudiée. Cette analyse consiste à
décrire les raisons des changements dans la survenue de la maladie, la manière dont s’est
produit le changement, les populations les plus exposées à la maladie et les facteurs de risque
potentiels. Cette analyse est facilitée lorsque les données sont récoltes sur les fiches cas par
cas ou sur les fiches linéaires. Pour faciliter les comparaisons, il faut calculer les proportions,
les taux d’incidence (taux d’attaque dans les cas des maladies à potentiel épidémique) ou la
létalité.
III. INVESTIGER LES SUSPICIONS (RUMEURS) D’EPIDEMIE
Lorsque vous serez appeler à investiguer sur les rumeurs d’épidémie, vous devez être capable
d’expliquer la préparation de l’enquête, décrire l’épidémie et les procédures de recueil des
informations et des échantillons pour confirmer le diagnostique, d’organiser la prise en charge
des cas et la recherche active des cas supplémentaires, de formuler les hypothèses de luttes
appropriées pour bien prendre en charge l’épidémie et en fin rédiger un rapport
d’investigation.
Cette investigation permet d’identifier et évaluer les personnes exposées à une maladie. Les
recherches menées fourniront les informations importantes de prévention à plus long terme.
BUT : Donner aux étudiants des outils qui vont leur permettre d’apprécier le statut
nutritionnel de l’enfant et de l’adulte ainsi que les femmes enceintes et allaitantes afin de
proposer les stratégies d’intervention pour améliorer leurs états nutritionnel état de santé
et nutritionnel.
OBJECTIF EDUCATIONNELS :
2. Alimentation :
Tout ce qui intervient sur l’aliment, avant qu’il ne pénètre dans la cavité buccale.
Elle concerne les aspects relatifs à la production, la conservation, la transformation et
à la commercialisation des denrées alimentaires.
3. Nutrition appliquée :
Ensemble de mesures concrètes visant à améliorer l’état nutritionnel d’une
communauté. Il a 4 composantes à savoir :
b. Education nutritionnelle
c. Surveillance des croissances des enfants
d. Enquête nutritionnelle au niveau de la communauté pour évaluer le
statut nutritionnel et prendre des mesures
e. Implication de la communauté : L’intervention de la communauté
dans la recherche des solutions, donc elle doit comprendre son
problème et non celui de l’exécutif. Au moment où elle sera heurté à
un problème, c’est à ce moment là que le partenaire ou l’exécutif va
intervenir.
4. Malnutrition
Etat pathologique résultant d’une alimentation anormale. Elle se définit aussi comme
un dérangement du statut nutritionnel normal. La sous nutrition et l’obésité, les deux
peuvent avoir les conséquences sur la santé au fil du temps.
Malnutrition selon Vis : C’est un état pathologique résultant de l’absence de
l’insuffisance ou de l’excès en un ou plusieurs éléments nutritionnels dans la mesure
suffisante.
Malnutrition selon la FAO : Mauvaise assimilation des nutriments dans l’organisme
D’une manière générale, la malnutrition se définit comme un état pathologique
résultant de l’absence insuffisante ou excès d’un ou plusieurs nutriments essentiel et
de non assimilation de nutriment dans l’organisme.
Aspect pathologique : une malnutrition par excès (obésité) et une malnutrition carentielle
(Kwashiorkor et le marasme) et une sous nutrition. Les maladies non transmissibles liées à la
nutrition et les maladies carentielles (Fer, Calcium, iode…) sont aussi à mettre au compte.
Mis en évidence d’une malnutrition
La malnutrition est mise en évidence par la clinique (examen physique complet), les mesures
anthropométriques, la para clinique (Examen biologique et biochimique).
LES ETATS PATHOLOGIQUES
1) LA SOUS NUTRITION
La sous nutrition peut avoir une forme primaire (quand elle provient de l’insuffisance
alimentaire) et secondaire (lorsqu’elle provient de la détérioration de l’utilisation). La sous
nutrition contribue à la moitie de la mortalité de des enfants, particulièrement en Inde et en
Afrique subsaharienne. L’insuffisance ne pas seulement originaire de l’insuffisance
alimentaire des calories mais aussi de facteurs psychologique, économique, physique et
social. Le problème de santé, l’alcoolisme, la dépression, la restriction du régime et la
morbidité jouent aussi un rôle important dans la survenu de la sous nutrition.
Pour ce qui concerne la sous nutrition, la période intra utérine et tôt pendant la vie néonatale
c’est la période pendant laquelle l’environnement et la nutrition influence ; ceci pourra
entrainer les infections fréquentes et chroniques avec des effets à long-terme avec les risques
des maladies dans la vie.
La nutrition est importante pour le développement du cerveau. Les enfants qui sont en sous
nutrition n’atteignent pas leur potentiel dans beaucoup d’aspect de développement. Le retard
de croissance représente une incapacité de croitre due à une nutrition pauvre et à un état
faible de santé pendant la période prénatale et post natale.
Le cerveau a besoin d’une grande quantité de nutrition, l’utilisation du glucose par les tissus
nerveux a aussi besoin des vitamines B1, B6 et B12. Ces dernières, sont directement
impliquées dans la synthèse des certains neurotransmetteur. La supplémentassions de
cobalamine améliore les fonctions cérébrales et cognitives dans la lobe frontale. Alpha-
tocophérol est activement utilisée par le cerveau and est directement impliquée dans la
protection des membranes nerveuses. La vitamine K est aussi impliquée dans le
développement des tissus nerveux biochimique.
Le déficit en fer-anémie est aussi associé avec l’apathie, la dépression, et la fatigue. Le déficit
en iode pendant la grossesse induit le dysfonctionnement sévère du cerveau et quelque fois ce
la peut être à l’ origine du crétinisme néonatale (insuffisance thyroïdienne congénitale).
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Les longues chaines polyacides grasses non saturée sont aussi importante pour la fonction de
membrane, la synaptogenesis et aussi pour la myelinisation.
Une femme avec un faible indice de Quételet peut avoir des difficultés de tomber enceintes.
La malnutrition avant la conception affaiblie la gestation de femmes qui présentent ce
problème. Cependant, la perte du poids semble être le seul signe qui montre qu’il y a un
problème du statu nutritionnel. La perte de poids non intentionnelle a 3 étiologies primaires :
1. La famine chronique résulte d’une perte de graisse dans l’organisme ;
2. La cachexie est une émaciation (wasting) sévère qui accompagne des états de santé
comme le cancer/des maladies immunodéficience
3. La sarcopénie dans laquelle ont observe une réduction de force et de la capacité de
faire un exercice physique ce qui est associée avec la réduction de nombre de l’unité
moteur et de l’atrophie des fibres musculaires.
2) SURPOIDS
L’obésité est due une alimentation riche en calorie et/ou une activité physique inadéquate.
Les personnes obèses préfère et consomme fréquemment les aliments plaisant au goût que
d’autres personnes avec poids normal. On pense aussi que l’obésité est un désordre
d’addiction aux aliments. C’est la raison pour la quelle, le changement de la politique, la
régulation des efforts, les approches éducationnelles, la diminution de la quantité de la
nourriture ainsi que des achats et autres stratégies économiques peuvent être employés pour la
lutte contre l’obésité d’une part et les maladies cardiovasculaires d’autre part.
Les études ont prouvées que la diminution des aliments ou bissons sucrée et de la viande
diminue le risque de l’obésité. Aussi, la conception de manger souvent au restaurant surtout
les aliments qu’on prépare rapidement a grande quantité aussi entrainent l’obésité. L’indice
qui nous permet de surveiller l’état d’obésité c’est l’Indice de la Masse Corporel
Signalons que la détermination du statu nutritionnel des individus doit être basée sur les
indicateurs métaboliques de la santé que de l’indice de la Masse Corporelle seul. La politique
doit promouvoir un bon style de vie ainsi qu’une activité physique adéquate et aussi un
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régime alimentaire. Signalons que cet indice ne renseigne rien pendant la grossesse car il
change (le poids des seins, poids de l’utérus, le poids de du placenta, le poids du fœtus). Le
MUAC est le paramètre à prendre en considération pour évaluer la malnutrition de la femme
enceinte et allaitante.
IMC et mortalité
L’adiposité générale et abdominale sont associées toute au risque de la mort et appuis la
mesure de la taille circonférentielle (waist circumference) or waist –to-hip ratio en plus de
l’IMC pour surveiller le risque de mourir. Mince homme et femme (IMC ˃ 18kg/ m2 sont en
risque élevé de la mort si nous les comparons avec ceux de l’IMC entre 20 et 22 kg/ m 2
particulièrement pour les maladies cardiovasculaires et respiratoires
3) SURPOIS ET OBESITE
1. Définition
Le surpoids se défini comme un IMC de 25-29 et l’obésité comme un IMC de 30 et plus.
La prévalence de surpoids (IMC˃25) et l’obésité (IMC ˃ 30) a graduellement augmenté au
cours des décennies passées. L’IMC élevé est un problème lorsque le pourcentage de la
graisse du corps est plus grand que la masse du corps avec peu des graisses. Dans ce cas, les
micronutriments sont souvent consommés à un faible niveau que désirer, pendant que les
macronutriments sont consommés en grande quantité. Plus de 2/3 d’adulte américains est en
surpoids et obeses ; plus de 1/3 sont obese (Win 2013). La génération des jeunes a la
probabilité d’avoir une courte espérance de vie que leurs parents si l’obésité n’est pas
contrôlée.
En effet, l’obésité est un complexe multifactoriel des maladies chroniques qui se développent
de l’interaction de la génétique, le social, le comportement, la culture, la physique et les
facteurs métaboliques. Les facteurs environnementaux y-compris une faible activité
physique, la consommation de l’énergie (sucre, graisse), manque de sommeil, arrêter de fumer
et la grande consommation des graisses sont aussi à prendre en considération. Les gènes
associe avec le risque de l’obésité sont susceptibles a la mutation de l’épigénèse qui a des
effets subséquents sur les mécanismes des maladies comme l’appétit et la détérioration du
glucose ainsi que la tolérance a l’insuline (Drummond et Gibney, 2013). L’obésité maternelle
pendant la grossesse a été liée à un risque élevé de l’obésité et à des maladies cardio-
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8) Une intervention chirurgicale en cas d’obésité morbide lorsque la perte du poids a été
impossible.
9) Implémentation des programmes de nutrition thérapeutique pour maintenir la perte du
poids. Le patient doit avoir assez de temps avec la diététique.
10) Les fumeurs doivent stopper de fumer.
11) Education nutritionnelle.
12) Respect du régime riche en protéine, vitamines et minéraux.
13) Le respect de la variété des cultures er de préférence de la religion.
Autres conseil pour le surpoids et l’obésité
Eviter le sucre direct qui contient beaucoup des calories
Equilibrer le repas
Faites votre propre suivi du poids en utilisant votre propre pèse
Eviter le sédentarisme
Prenez le repas avec beaucoup d’eau
Evitez de manger en désordre
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≥30 : Très haute prévalence ≥40 : Très haute prévalence ≥15 : critique
En 1990, l’OMS a définie la malnutrition sévère des enfants comme une indice P/T en
dessous de – 3 ET (Baser sur la référence NCHS) avec ou la présence des œdèmes.
Les experts dans une réunion en 2005ont recommandés d’ajouter le périmètre brachial (PB)
en dessous de 110cm chez les enfants de 6-60 mois) comme un critère de diagnostic
indépendant.
Depuis 2005, les standards de l’OMS ont été publiés et c’est la raison pour laquelle il y a
besoin de réévaluer le critère en incluent le PB.
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Les rationnelles pour garder le même seuil pur le P/T quand on définie la Malnutrition Aigue
(MNA) and pour ajuster le seuil du PB jusque 115mm.
Dans les études épidémiologiques existantes qui ont suivi ces standards de l’OMS ont
démontrées qu’il existe une relation entre le P ?T et le risque de mourir. Ces analyses ont
démontré que les enfants avec l’indice P/T en dessous de -3 si on se nase sur les standards ont
un risque élevé de mourir excédent 9-plies ( 9-fold) que les enfants dont l’indice poids pour
taille au delà de -1.
Les études similaires qui ont utilises le PB comme un critère diagnostic ont montre que le
risque de mourir augmente en dessous de 115mm. Le risque élevé de mourir en dessous du
seuil demandé exige l’implémentation d’une nutrition intensive et un appui médical.
Signalons que l’indice P/T en dessous de -3 ET est un critère spécifique élevé pour identifier
la malnutrition aigue sévère des enfants. Les théories statistiques montrent que dans la
population bien nourrie, seulement 0.13% des enfants auront l’indice P/T ˂ -3. On constate
qu’on avait raison de donner le seuil de PB inferieur à 110mm pour la malnutrition aigue
sévère était nécessaire et qui ont toujours une spécificité élevée de plus de 99%
. Le seuil de 115 mm est important car il va identifier les enfants qui ont la malnutrition aigue
sévère et qui ont toujours une spécificité élevée de plus de 99%.
Les enfants donc qui ont un indice P/T inferieur a -3 bénéficierons une alimentation
thérapeutique : Ready -to –use-therapeutic food : F75 et F100 régime base du lait.
Causes de l’émaciation
Faible accès au service de santé
Insuffisance en pratique alimentaire (allaitement maternel exclusive par exemple) et la
qualité de sevrage.
Faible sécurité alimentaire ( absence d’aliment à cause de manque d’argent et des
ressources de même que le faible revenu ne permettant pas à la population d’accéder à
la à la nourriture suffisante ou saine) non seulement pendant la situation dans la
quelle on a besoin de l’aide humanitaire mais aussi par manque d’une quantité de la
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nourriture voir même manque d’une diversification de la nourriture caractérisé par une
monotonie de régime à faible densité nutritionnelle associé à une insuffisance de la
connaissance de préparation et de consommation des aliments. L a population vit au
taux du jour et n’a pas l’habitude de garder la nourriture dans le dépôt.
Manque des soins environnementaux y compris le manque d’accès à l’eau potable et à
l’hygiène.
Ces causes peuvent rendre pire la situation sanitaire d’une population. Car, les enfants en
émaciation sévère sont 11 fois plus en risque de mourir que les enfants en bonne santé.
Le PB : est un bon prédicateur immédiat de risque de mourir. Il est utilisé pour un suivi
rapide de la malnutrition aigue des enfants de 0-59mois. Il peut aussi être utilisé pour des
situations d’urgence. Il est aussi recommandé pour la malnutrition de l’adulte et pour estimer
la prévalence de la malnutrition dans la population. Il convient de signaler que l’IMC ne peut
pas être utilisé chez la femme enceinte et allaitante et il est par conséquent remplacé par le
PB. Car pendant la grossesse, il y a certain tissus qui croissent ou augmentent de volume et
certain augmente en talle à l’accouchement (par exemple les seins qui augmentent de volume
a cause de la quantité du lait secrétée et l’utérus ne retourne pas a son volume initiale à cause
de la présence des lochies).
Seuil de PB de l’adulte : ≤ 23.0cm - ≤ 25.0 cm peut être potentiellement sévère comme
approprié à l’indicateur de faible IMC (≤ 18.5). Avec 18.0cm-21.0cm : Malnutrition aigue
sévère et 18.0cm-23.0 : Malnutrition modérée et plus de 25cm (25.0cm-˃28.0cm) comme en
bonne santé et enfin ≥ 28.0cm comme une malnutrition par excès.
Les organes qui augmentent pendant la grossesse : L’utérus augment à cause du volume du
sang qu’il contient, il augmente de 1.5kg, les seins à 0.5kg, le placenta à 0.6kg, le fœtus à 3n
moyenne 3-3.5kg et le liquide amniotique à 1kg.
Z score
Le Z score est une mesure statistique qui reflète une déviation à partir de la médiane ou de
l’écart-type. C’est une pure valeur et est mesurée comme une déviation standard (ET) en
terme statistique. Certaines d’autres options statistiques disponibles pour mesurer le score
relatif sont le score T, Standard 9 et le percentile.
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Dans le cadre de la santé et de la nutrition de l’enfant, le Z score est une valeur positive ou
négative d’ET d’un particulier enfant en regard de la médiane d’un échantillon sélectionner ou
une population prédéterminer. Dans le vrai sens du mot, le Z score est une mesure
comparative et non une mesure absolue.
Z score= valeur observer- médiane de la référence/ET de la population de référence
Z= X-µ/ɓ
Néanmoins, quelques études étendues et quelques recherches effectuées par l’OMS et NCHS
(National Center of Heath Statistiques) qui ont préparé certaines valeurs standardisées
( valeurs ajustées) qui sont aujourd’hui utilisées comme une référence pour beaucoup des
nations, d’organisations et des chercheurs.
a. Poids pour âge Z score (ZPA/PAZ) : Pouvait être compris comme un nombre d’ET
du poids actuel d’un enfant à partir du poids médian de l’enfant de son âge comme
déterminer par l’échantillon standard. Ceci est préfixé d’un signe positif ou d’un signe
négatif si l’actuel poids est plus grand ou plus petit du poids médian. Lorsque le poids
actuel de l’enfant est exactement égal à la médiane, il en résulte un Z score nul. En se
basant sur l’accord sur les standards ci-mentionné, les catégories suivantes sont
constituées.
Au cas où un cas est en dessous de Z score mendiant, on parle de faible poids et c’est
un indicateur de la malnutrition.
b. Taille pour âge Z score (ZTA/TAZ) : Le poids pour âge Z score peut être comprit
comme un nombre standard d’ET de la taille actuelle de l’enfant à partir de la taille
médiane de l’enfant de son âge comme déterminer par l’échantillon standard. Ceci
est préfixé d’un signe positif ou d’un signe négatif si l’actuelle taille est plus grande
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ou plus petite de la taille médiane. Lorsque la taille actuelle de l’enfant est exactement
égale à la médiane, il en résulte un Z score nul. En se basant sur l’accord sur les
standards ci-mentionné, les catégories suivantes sont constituées.
NB : Il existe d’autre Z scores mais qui ne seront pas traités dans ce cours (IMC pour âge Z
score, Périmètre crânien pour âge Z score). Ils ne disent pas beaucoup en nutrition spéciale.
Ils disent beaucoup lorsqu’ils ne sont pas traités comme des scores (IMC, PC).
Exclusion de Z score en se basant sur les limites recommandées par l’OMS lors des
analyses
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T/A Z score -6 ou +6
P/T Z score ˂ -5 ou +5
P/A Z score -6 ou +5
IMC/A ˂ -5 ou +5
Signalons que les enfants une limite de -6.5 pour le T/A Z score et P/T de -4.5 peuvent
être inclus dans les analyses pour l’émaciation mais pas pour le retards de croissance.
Surveillance nutritionnelle d’une communauté
Pour apprécier et améliorer l’état nutritionnel de la communauté il faut savoir la prévalence
de la malnutrition dans la communauté ainsi que les déterminants de la malnutrition pour
proposer les approches de solutions aux problèmes. L’amélioration des statuts nutritionnels de
la communauté se fait sur base des évidences (Recherches).
Les Indicateurs à utiliser pour une enquête sur base des indicateurs nutritionnels
1. La moyenne de poids
Le poids moyen est de 3300gr ( le poids moyen standard). Le poids normal est de
2500gr-4200gr. Lorsque vous obtenez dans une étude un poids inférieur à 3300gr
c'est-à-dire que la malnutrition est un problème de santé publique dans la
communauté. Entre 3000-3300gr pas de problème de SP.
Le seuil de faible poids à la naissance
≥ 1000 g Extrême faible poids à la naissance
˃ 1500g Plus faible poids à la naissance
De 2500g-4000g Normal
˃ 4000g Gros bébé
BIBLIOGRAPHIE