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REPUBLIQUE TUNISIENNE

MINISTERE DES AFFAIRES LOCALES ET DE L’ENVIRONNEMENT


CENTRE INTERNATIONAL DES TECHNOLOGIES DE L’ENVIRONNEMENT DE TUNIS

La Conformité Réglementaire
Environnementale
Action
s

VEILLE
++

Exigences Règlementation
Environnementale Yousser SABBAGH
Consultant formateur en QHSE et organisation d’entreprise
Auditeur Tièrce Partie IRCA
Code thème : Dates: Durée : Lieu : Animé par :
9 /05/2018 1 Jours Sousse Yousser SABBAGH
PRODUCTION PROPRE

Bienvenue à tous
PRODUCTION PROPRE

Bienvenue à tous
Veuillez vous présenter en indiquant :
➢ Qui êtes-vous?
➢ Quelle est votre expérience professionnelle?
➢ Quelques connaissances sur la réglementation
environnementale?
➢ Quelles sont vos attentes
RECLAMATIONS
Réclamations, droit d’appel et doléances

Vous avez le droit de faire des réclamations et des suggestions:


▪ Responsable de Formation
▪ M. Kamel SAIDI
▪ formation@citet.nat.tn
▪ CITET-Bd du Leader Yasser Arafat
1080 Tunis
Objectifs de la
formation

• Connaitre le cadre institutionnel du droit de l’environnement en Tunisie

• Connaitre les textes réglementaires par domaine d'aspect

• Connaître les méthodes d’identification des exigences légales et de structuration de la


veille juridique et réglementaire.

• Connaitre les outils d’évaluation de conformité et leur mise en œuvre.

• Connaitre les incitations financières et fiscales en environnement


Programme

Programme de l’atelier de formation


Production Propre

Cadre réglementaire
institutionnel et
environnemental
Production Propre

Le cadre juridique environnementale du


droit tunisien est assuré par un ensemble
des textes éparpillés et dispersés (lois,
Projet en cours depuis 2011
décrets, arrêtés) régissant divers
financé par la GIZ
domaines et non regroupé dans un code
de l'environnement à l’instar du code de
travail ou le code des eaux, etc.
Production Propre

Le droit tunisien repose sur une somme de règles


écrites hiérarchiques s’établissant ainsi :
• La constitution
• Les conventions internationales
• Les lois
• Les textes réglementaires Le droit tunisien
Les sources non écrites :
Les coutumes et les usages
Les sources indirectes:
La jurisprudence et la doctrine
Production Propre
La hiérarchie des textes écrites peut se présenter comme suit :
(Assemblée nationale)
Constitution
Pouvoir législatif (Présidentiel)

Conventions
ratifiées
l'Assemblée des représentants du peuple, le Parlement tunisien

Lois

(gouvernemental)
Pouvoir exécutif Décrets

(Ministériels, préfectoraux,
Arrêtés
municipaux)

Circulaires
Sources du droit tunisien

La constitution

• La constitution est le texte de base qui détermine les


principales règles fondamentales de l’organisation et
du fonctionnement d’un Etat déterminé.

• La nouvelle Constitution tunisienne du 27 janvier


2014 a intégré la protection de l’environnement d’une
manière claire et globale.
Sources du droit tunisien

Les conventions internationales


Les conventions internationales sont des engagements qui
obligent deux ou plusieurs pays.
Pour produire leurs effets sur le plan national, elles doivent
être approuvées par un acte législatif intérieur (pour la
Tunisie, une convention doit être ratifiée par une loi).
Sources du droit tunisien

La loi

C’est l’œuvre du pouvoir législatif, elle doit être votée par


l’Assemblée des Représentants du Peuple avant d’être promulguée.
Les lois ont pour objectif d’orienter la vie économique et sociale du
pays et de fixer les fondements juridiques de la vie en société.
Sources du droit tunisien

Autres textes

❑Les décrets: Ce sont les textes relevant de la compétence exclusive


du Président de la République ou des ministres . Ils ont pour objet
d’aider à l’application de la loi.

❑Les arrêtés: Ils sont du ressort du premier ministre ou des


ministres. Ils ont pour objectif de préciser le contenu et les règles
d’application des dispositions prévues que ce soit par la loi ou par
les décrets.

❑Les circulaires: Sont des notes d'organisation interne à un service


émises par le fonctionnaire qui en assure la direction (Circulaire
ministérielle, Circulaire interministérielle,…).
Autres sources du droit tunisien

❑ Les normes : Règles/ spécifications techniques mises en forme dans un


standard fixant les conditions de réalisation d’une opération, produit,
système …..

❑ Les travaux de normalisation internationales sont menés par l’ISO

❑ L’INNORPI est l’organisme national de normalisation

➢ Norme homologuée par arrêté : d’application obligatoire (NT 106-02)


➢ Norme enregistrée : volontaire (ISO 14001-ISO 9001..)
➢ Reconnaissance et équivalence des normes
Sources du droit tunisien

Normes tunisiennes homologuées


Référence de la Date Type Objet Thème associé
norme

NT 97.02 (1986) HOM Bouteilles de gaz Sécurité des equipements


Homologuée le
soudées en acier
28/12/93 destinées à être
rechargées
Sécurité pour les Gestion des
NT 109.01 (1985) Homologuée le HOM
ouvrages de transport hydrocarbures
15/08/85 de gaz combustible
par canalisation

NT 109.02 (1985) HOM Sécurité pour les Gestion des


Homologuée le
ouvrages de transport hydrocarbures
09/09/87 d’hydrocarbures
liquides par
canalisation

NT 106.02 (1989) Homolguée le HOM Protection de Gestion des rejets


20/07/89 l’environnement – liquides
Rejets d’effluents
dans le milieu
hydrique
Règlements et Directives Européens

Le règlement

❑un règlement est un acte juridique obligatoire de


portée générale
❑Il est directement applicable : Pas de transcription
nationale (contrairement à la directive ).
❑L’application ne peut être incomplète ou sélective
❑il est publié au Journal officiel de l'Union européenne.

Exemple (REACH) : (Règlement (CE) n° 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil du 18


décembre 2006 : concerne l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances
chimiques, ainsi que les restrictions applicables à ces substances
Sources du droit tunisien

La Directive
❑La directive est un acte juridique européen.
❑Elle lie les États destinataires de la directive quant à l’objectif à atteindre,
mais
❑leur laisse le choix des moyens et de la forme pour atteindre cet objectif
dans les délais fixés par elle.
❑Les États membres doivent donc transposer la directive dans leur droit
national.
❑Directive 2008/99/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre
2008 relative à la protection de l’environnement par le droit pénal. Elle fait
obligation aux États membres de l’UE de sanctionner pénalement certains
comportements qui constituent des atteintes graves à l’environnement.
❑Directive n° 2002/49/CE du 25/06/02 relative à l'évaluation et à la gestion du
bruit dans l'environnement
❑Directive n° 94/62/CE du 20/12/94 relative aux emballages et aux déchets
d'emballages
Sources du droit tunisien
Production Propre

Conventions internationales
Convention de Genève sur la pollution atmosphérique (1979)

La Tunisie qui est signataire de


C- La convention de Rotterdam relative à la procédure de consentement préalable en
plusieurs conventions connaissance de cause applicable à certains produits chimiques dangereux faisant l’objet d’un
commerce international (adoptée en 1989, entrée en vigueur en 2004)
internationales et doit avoir une
A- La convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets
réglementation conforme à ses dangereux et leur élimination (adoptée en 1989, entrée en vigueur en 1992)

engagements et un cadre
B- La convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et
institutionnel performant. sur le contrôle des mouvements transfrontières et la gestion des déchets dangereux produits en
Afrique (adoptée en 1991, entrée en vigueur en 1992) ;

Protocole de Kyoto, (réduction d’au moins 5 % des émissions de CO2 pour 2008_2012)
Production Propre
Typologie de la réglementation environnementale tunisienne

Préventive et contraignante
(autorisation, approbation, interdiction)
La prévention par la systématisation de
PREVENTIVE l’étude d’impact sur l’environnement pour
certaine catégorie d’activité, elle passe aussi
par la sensibilisation.

Incitative Répressives
La réglementation
(FODEP, prix, INCITATIVE environnementale REPRESSIVE (Amende, emprisonnement,
détaxation, prime, …) tunisienne
fermeture, réparation des
dommages,…etc.)
Cadre institutionnel

APAL
L’évolution du cadre institutionnel 1995 ANME
1985
En vue d’une meilleure protection de
l’environnement, la Tunisie a procédé à
CITET ANPE
Organismes
la création organismes spécialisés en 1996 1988

matière d’environnement et à la
révision des prérogatives de certains INNORPI
ONAS
1982
1974
organismes existants. ANGED
2005

La Banque Nationale
des gènes : 2003
ONAS:L’Office National d’Assainissement (1974)

www.onas.nat.tn

Missions

- La lutte contre les sources de pollution


hydrique
- La gestion, l’exploitation, l’entretien, le
renouvellement et la construction de tout
ouvrage destiné à l’assainissement
ANPE:L’Agence Nationale pour la Protection de l’Environnement (1988)

www.anpe.nat.tn
Missions
-Lutter contre toutes les sources de pollution et de nuisance et contre toutes
les formes de dégradation de l'environnement.
- Approuver les Etudes d’Impact sur l’Environnement qui doivent lui être
présentées avant la réalisation de toute unité industrielle ou agricole ou
commerciale.
- Assurer le contrôle et le suivi des rejets polluants et les installations de
traitement desdits rejets (hydriques, atmosphériques..)
APAL: Agence pour la Protection et
l’Aménagement du Littoral (1995)

www.apal.nat.tn

Missions:
La protection du littoral en général et du domaine public maritime en
particulier
CITET:Le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis
(1996)

www.citet.nat.tn

Missions
- La formation des techniciens et des experts dans le domaine de
l’environnement
- Le transfert et l’adaptation des technologies environnementales aux
besoins nationaux
- L’assistance aux entreprises (assistance technique et management
environnemental)
- La réalisation d’analyses environnementales (laboratoires d’analyse)
- L’information et la publication des connaissances relatives au domaine
de l’environnement
ANGED: l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (2005)

www.anged.nat.tn

Missions

- Assister techniquement les industriels/ les hôtels dans le domaine de la


gestion des déchets
- Gérer les systèmes publics de gestion des déchets (emballages plastiques,
huiles lubrifiantes et filtres à huiles usagés, piles et batteries, etc.).
- Gérer et maintenir les ouvrages spécifiques relatifs aux déchets dangereux.
BNG: La Banque Nationale des Gènes (2003)

Missions

L’évaluation et la conservation des ressources génétiques acclimatées


et exotiques notamment celles qui sont rares menacées d’extinction et
celles qui présentent un intérêt économique, écologique et/ ou
médicinal.
Ministère de l’industrie , de l’energie

(2004)

(www.anme.nat.tn)

Missions
- Gérer les audits énergétiques obligatoires et périodiques
- Instruire les projets consommateurs d’énergie assujettis à la consultation
obligatoire
- Promouvoir les technologies énergiquement performantes
Cadre institutionnel
Cadre institutionnel

❖ Environnement (définition juridique)


Art 2 LOI N° 88-91 du 2 août 1988
(création ANPE)

« …… le mode physique y compris le sol, l’air, la mer, les eaux souterraines,


et de surface…ainsi que les espaces naturels, les paysages, les sites et les
espèces animales et végétales et d’une manière générale tout le patrimoine
national ».
.

❖ Définition adoptée par l’ISO 14001 V 2015:


Milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l’eau, le sol, les
ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations
Cadre institutionnel

❖ Pollution industrielle (définition juridique)


(Art 2 du décret relatif à la réglementation des rejets
dans le milieu récepteur du 2 janvier1985)

Introduction, directe ou indirecte, par l’activité humaine, de substances,


préparations, de chaleurs ou de bruit dans l’environnement, susceptibles de
contribuer ou de causer :

Sont considérées comme pollution résultant des activités des entreprises


❖ Les rejets hydriques chargés de polluants à des concentrations dépassant
les proportions fixés par les normes en vigueur
❖ Les émissions de fumées ou de gaz ou de poussière
❖ Les émissions de déchets solides
Cadre institutionnel
Exercice identification des exigences règlementaires envers les acteurs de
l’environnement

20 min
Pause café

15 min
Entreprises classées

Toute entreprise est encline à conduire ses activités en


conformité avec la législation nationale et internationale.

Le code du travail tunisien en l'occurrence l'article 293 impose


aux manufactures, ateliers, usines, magasins, chantiers et d'une
manière générale, tous les établissements qui présentent des
causes de danger ou des inconvénients, soit pour la sécurité, la
salubrité ou la santé du personnel qui y est occupé, soit pour la
santé publique, soit encore pour l'agriculture, sont soumis à la
surveillance de l'autorité administrative dans les conditions
Selon l'article 296 du code de travail.

LES ENTREPRISES CLASSÉES


Cadre institutionnel

Des établissements pouvant générer de


mauvaises odeurs, du bruit, la pollution de l’air,
de l’eau :

Menuiseries, ferronneries, unités de


conditionnement des huiles
Cadre institutionnel
Cadre institutionnel
Cadre institutionnel
Entreprises classées
Etablissements classés (EDII – Établissement dangereux, insalubre & incommode )
Code du travail article 293-295-
296-300-303 et 306 relatifs aux
Première • établissements qui doivent être éloignés des centres urbains et
des habitations particulières.
établissements dangereux catégorie:
insalubres et incommodes Ces • ceux dont l'éloignement des habitations n'est pas
établissements sont classés en Deuxième rigoureusement nécessaire, mais dont l'exploitation ne peut-
être autorisée qu'à la condition que des mesures soient prises
trois catégories, suivant les catégorie: pour prévenir les dangers ou les incommodités.
dangers ou la gravité des
• établissements qui ne présentent pas d'inconvénients graves ni
inconvénients inhérents à leur
Troisième pour la santé publique ni pour le voisinage, sont seulement
soumis, sous la surveillance administrative, à des prescriptions
exploitation.
catégorie: générales édictées, dans l'intérêt du voisinage, ou de la santé
publique.
La réglementation tunisienne en matière de sécurité industrielle

Les établissements classés

Définition
(article 293 du code du travail)

Manufactures, ateliers, usines, magasins, chantiers et d’une manière générale


tous les établissements qui présentent des dangers ou des inconvénients
• soit pour la sécurité, la salubrité ou la commodité du voisinage,
• soit pour la santé du personnel qui y est occupé,
• soit pour la santé publique
• soit encore pour l’agriculture ou pour l'environnement.

Exploitation (Article296) : Les établissements classés, a quelle


catégorie qu’ils appartiennent ne peuvent être ouverts que sur
autorisation accordée par arrêté (autorisation au préalable).
Pénalités ( articles 320 - 324 du code du travail )
Article 322 Est puni d’une amende de 144 à 720 dinars et d ’un emprisonnement de seize jours à deux
mois, ou de l’une de ces deux peines, quiconque a mis obstacle à l’accomplissement des services des
personnes chargées de la surveillance des établissements en vertu de l’article303, quiconque a exploité
sans autorisation préalable un établissement classé et quiconque a continué l’exploitation d’un
établissement dont la fermeture provisoire a été ordonnée en application des articles 304 et 305.
Dans les deux derniers cas, le tribunal peut également ordonner l’opposition des scellés sur les appareils,
les machines et les protes de l’établissement.
En cas de récidive, le délinquant est condamné aux maximum des peines et d’emprisonnement prévues au
présent article, ou de l’une de ces deux peines. Les peines peuvent être portées au double.
Pour les délits auxquels s’applique le présent article, un procès verbale peut être dressé chaque jour contre
l’exploitant.

Article 323 Le bris des scellées apposés en application de l’article 322 est puni des peines prévues à
l’article 153 du code pénal.

Article 324 L’article 53 du code pénal est applicable aux condamnations prononcées en vertu des

dispositions du présent chapitre et des textes pris pour son exécutions.


Entreprises classées
Comment
Savoir si notre
entreprise est
classée
Entreprises classées

Arrêté Arrêté Arrêté


du 15/11/05 du 23/02/10 du 25/01/12
Nomenclatures

• Arrêté du ministre de l’industrie, de l’énergie et des petites et moyennes


entreprises du 15/11/05 fixant la nomenclature des EDII Remplace tout l’arrêté du
directeur des travaux publics du 18/04/55 relatif à la nomenclature des EDII

• Arrêté du ministre de l’industrie et de la technologie du 23/02/2010 modifiant et


complétant l’arrêté du ministre de l’industrie, de l’énergie et des petites et
moyennes entreprises du 15/11/05 fixant la nomenclature des EDII.

• Arrêté du ministre de l’industrie et du commerce du 25/01/2012, modifiant et


complétant l’arrêté du ministre de l’industrie, de l’énergie et les PME du
15/11/2005, relatif à la fixation de la liste des établissements dangereux,
insalubres et incommodes
Entreprises classées
• Décret n° 2006-2687 du 09/10/06:

ou cahier des charges


1er Plan(s) Ministère
Catégorie
EDD POI N HS de • procédure d’ouverture et d’exploitation des EDII remplace tout le

Étude d’impact
l’industrie décret n° 68-88 du 28/03/68 relatif aux EDII
Direction
sécurité
2eme Plan(s)
EDD POI N HS
Catégorie

• Arrêté du ministre de l’industrie du 6 septembre 2012, fixant les


3eme Plan(s) Gouvernorat prescriptions générales relatives aux conditions d’aménagement
Catégorie et d’exploitation des établissements dangereux, insalubres ou
incommodes de troisième catégorie.

Termes de • Arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du développement local et


L'étude de danger doit être actualisée tous les cinq du ministre de l’industrie et de la technologie du 26/02/2010, fixant les
référence EDD ans ou à chaque fois qu’une modification concerne termes de référence de l’étude de dangers et du plan d’opération interne
relatives aux EDII de 1ère et 2ème catégorie Établissements

Termes de
référence POI Le POI doit être actualisée tous les trois ans ou à
chaque fois qu’une modification concerne le site
dépôt du dossier

Dossier conforme à informer le


l’article 2 du décret 2687 Non pétitionnaire

oui
Étude du dossier, enquête publique, consultation technique
article 6 du décret n° 2687

AUTRES Protection civile Municipalité Gouvernorat


ANPE JORT
Avis technique Étude d’impact
Étude des dangers Avis au public Avis au public
Avis au public POI Plan d’aménagement

Résultats de l’enquête
Défavorable
publique et des
consultations
favora
ble
Visiter l’établissement Avis de la comité spéciale
des Etablissements Classés Non
Préparer et délivrer l’arrêté , informer

Inscrire l’arrêté dans le rôle, Redevance annuelle Classer le dossier


Entreprises classées
• Loi n°2013-54 du 30 décembre 2013, portant loi de finance pour L’année 2014.

Article 72 Les montants annuels de la taxe de contrôle et de surveillance des établissements dangereux, insalubres et incommodes tels
que fixés par le décret-loi n° 62-18 du 21 août 1962 sont modifiés comme suit :

*Première catégorie :2000 dinars


*Deuxième catégorie :1000 dinars
*Troisième catégorie :300 dinars
Etude D’IMPACT

L’étude d'impact environnemental vise à apprécier les


conséquences environnementales d'un projet industriel pour
en limiter ou atténuer ou compenser les impacts négatifs.

ETUDE D’IMPACT
Étude d’impact
Etude d’impact sur l’environnement
Comment Savoir si
notre entreprise est
Étude d’impacts ? soumise à
l’obligation de faire
une étude d’impact

Cahier • Décret n° 2005-1991 du 11/07/05 relatif à


Annexe l’étude d’impact sur l’environnement et fixant
des
A les catégories d’unités soumises à l’EIE et les
charges
catégories des unités soumises aux CDC,
Abroge tout le décret n° 91-362 du 13/03/91
Annexe Non relatif aux études d’impact sur l’environnement
B soumis (JORT n° 21 du 26/03/1991)

L’EIE est un outil Réglementaire De prévention


Obligatoire Préalable à l’autorisation
Etude D’IMPACT
Étude d’impact
Etude d’impact sur l’environnement
• Loi n° 2001-14 du 30/01/01 portant simplification des procédures
administratives relatives aux autorisations délivrées par le ministère de
Étude d’impacts ? l'environnement et de l'aménagement du territoire dans les domaines de sa
compétence (JORT n° 10 du 2 février 2001)
• Décret n° 2005-1991 du 11/07/05 relatif à l’étude d’impact sur
l’environnement et fixant les catégories d’unités soumises à l’EIE et les
Cahier catégories des unités soumises aux CDC, Abroge tout le décret n° 91-362 du
Annexe 13/03/91 relatif aux études d’impact sur l’environnement (JORT n° 21 du
des
A 26/03/1991)
charges

Annexe Non
B soumis

L’EIE est un outil Réglementaire De prévention


Obligatoire Préalable à l’autorisation
DECHETS

DECHETS
Déchets

La gestion des déchets, l’un des principaux axes


de développement durable, compte aujourd’hui en
Tunisie parmi les priorités nationales en matière
de promotion de l’hygiène et de la protection de
l’environnement.
Déchets

Etat actuel de la réglementation relative à la gestion des Déchets en Tunisie

L’arsenal juridique relatif à la gestion des Déchets semble être aujourd’hui assez étoffé

En effet, bon nombre de lois régissant les déchets en général et les déchets dangereux en
particulier ont été promulguées au courant des deux dernières décennies :

• Loi n°96-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle de leur gestion et de leur élimination
modifiée par la loi n° 14 –2001 du 30 janvier 2001.

• Loi n°97-37 du 2 juin 1997, relative au transport routier de matières dangereuses.

• Loi n° 2008-38 du 23 juin 2008, portant approbation de l’adhésion de la République Tunisienne à


l’accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route (ADR).
Déchets
Et pourquoi ne pas
repenser le modèle
SUR LE CADRE DE VIE industriel de
production?

Un modèle d’économie linèaire .


Déchets

La loi 96-41 du 10 juin 1996


Cette loi, de portée générale (portant sur la gestion des déchets de tous
types) a été amendée quelques années après sa parution par la loi n° 14 –
2001 du 30 janvier 2001.

Elle a instauré deux principes fondamentaux :

➢ Pollueur-payeur;

➢ Et producteur-récupérateur.
Déchets

C’est quoi un
déchets?
Déchets
• Loi n° 96-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle de leur gestion et de leur élimination ( les articles 19,26,31,47 ont été modifiés
par la loi n° 2001-14 du 30 janvier 2001 portant simplification des procédures administratives relatives aux autorisations délivrées par le ministère
de l’environnement et de l’aménagement du territoire dans les domaines de sa compétence).
• Loi n° 2001-14 du 30 janvier 2001 Modifie et complète la Loi N° 96-41 du 10/06/96 : Relative aux déchets et au contrôle de leur gestion et de
leur élimination: *Articles remplacés : 19, 26, 31 et 47 *Article ajouté : 31 bis

Déchets : toutes substances et objets dont le détenteur se défait ou a l'intention de s'en défaire ou dont il a
l'obligation de se défaire ou d'éliminer en vertu des dispositions de la loi.
Déchets
• Loi n° 96-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle de leur gestion et de leur élimination ( les articles 19,26,31,47 ont été modifiés
par la loi n° 2001-14 du 30 janvier 2001 portant simplification des procédures administratives relatives aux autorisations délivrées par le ministère
de l’environnement et de l’aménagement du territoire dans les domaines de sa compétence).
• Loi n° 2001-14 du 30 janvier 2001 Modifie et complète la Loi N° 96-41 du 10/06/96 : Relative aux déchets et au contrôle de leur gestion et de
leur élimination: *Articles remplacés : 19, 26, 31 et 47 *Article ajouté : 31 bis

déchets dangereux : les déchets dont la liste est fixée par décret selon leurs constituants et les
caractéristiques des matières polluantes qu'ils contiennent,

producteur : toute personne dont l'activité produit des déchets et toute personne qui effectue des opérations de
prétraitement, de mélange ou autres entraînant une modification dans la nature des déchets ou dans leur composition,

détenteur : toute personne qui tient en sa possession des déchets,


Déchets
Déchets inertes Déchets Industriels Dangereux(D.I.D) Déchets Industriels Banals (D.I.B)

sont considérés des déchets inertes, les déchets ce sont des déchets qui contiennent des Assimilés aux déchets ménagers, ils sont
composés de terres et de roches naturelles éléments nocifs ou dangereux en concentration constitués de déchets non dangereux et non
extraites des carrières ou provenant des travaux plus ou moins forte. inertes.ils contiennent effectivement les mêmes
de démolition, de construction ou de Exemple : huiles usagées de maintenance, composants que les déchets ménagers mais en
rénovation, qui ont principalement une nature piles/batteries, solvants usagés, tubes néons, proportions différentes. Sont compris dans cette
minière et qui ne sont pas contaminés par bidons – mêmes vides -ayant contenu des catégorie : palettes, emballages, déchets de
des substances dangereuses ou autres produits dangereux et plus largement tout bureau, résidus de nettoyage, copeaux non
éléments générateurs potentiels de nuisances. matériaux ou chiffons souillés par un produit souillés….
dangereux…
Déchets

Quels sont les


impacts
environnementaux
des déchets ?
Déchets

Quels sont les


impacts
SUR L’AIR environnementaux
des déchets ?

• En cas de brûlage : dégagement de fumées toxiques


(carbone, oxydes de soufre, métaux, composés chlorés, …).

En cas d’abandon : dégagement de méthane liée à la


décomposition naturelle des déchets (contribution à l’effet de
serre).
Déchets

Quels sont les


impacts
SUR LE SOL environnementaux
des déchets ?

• En cas de déversement accidentel (absence de rétention) :


pollution directe des sols..

• En cas d’abandon : pollution des sols par les eaux de


pluies qui « lessivent » les déchets et entraînent des
produits de décomposition.
Déchets
Quels sont les
impacts
SUR L’EAU environnementaux
des déchets ?
• En cas de rejet direct dans le milieu : perturbation des écosystèmes,
détérioration de la qualité des eaux (baignade, eau potable, ..).

• En cas de pollution des sols : transfert vers les nappes phréatiques et


pollution de ces nappes.

• En cas de rejet dans le réseau d’eaux pluviales : pollution par rejet


direct vers le milieu naturel (rivière

• En cas de rejet dans le réseau d’eaux usées : pollution par rejet de


polluants perturbateurs du système d’épuration.
Déchets
Quels sont les
impacts
SUR LE CADRE DE VIE environnementaux
des déchets ?

• En cas d’abandon : odeurs nauséabondes, prolifération d’animaux nuisibles.


Déchets

Mode de stockage
Le stockage intermédiaire des dans l’entreprise
DD dans l’entreprise

• L’un des aspects majeurs du stockage interne des DD est d’éviter toute
émanation de nuisances (mauvaises odeurs, poussières), tout risque
(d’incendies, de dégazage, d’explosion et d’intoxication) et toute
contamination du réseau hydrique et du sol.
• Ils peuvent se produire les poussières, les contaminations à travers
l’eau de pluie ou d’extinction d’incendies et les vapeurs, du gaz par la
décomposition des déchets ou la fuite de gaz sous pression
Déchets

Le stockage intermédiaire des Mode de stockage


DD dans l’entreprise dans l’entreprise

éé

➢ couvrir l’aire de stockage avec un toit pour éviter au maximum l’humidité


dans l’entrepôt,

➢ de l’isoler de l’extérieur pour empêcher tout accès non autorisé

➢ de prévoir les systèmes de détection et de captation des contaminants


solides, liquides et gazeux pour pouvoir prendre les mesures adéquates en
cas de sinistres.
Déchets
Mesures techniques
Mesures Techniques
Les mesures techniques comprennent surtout les éléments suivants

1. Fournir une ventilation suffisante pour garder au plus bas niveau l'humidité, la température et la
concentration des fumées et des vapeurs,

2. S’assurer que la surface de la zone de stockage est bétonnée ou goudronnée et


imperméabilisée pour prévenir la contamination du sol et des eaux souterraines et pour
garder l'endroit propre. Laisser assez d'espace entre les conteneurs pour faciliter
l'inspection et la manutention.

3. S’assurer que les lieux de stockage sont équipés par les bacs de rétention pour recevoir
n’importe quel déversement ou fuite. La retenue doit être résistant et fabriquée ou recouverte
d’un matériau compatible avec les Déchets stockés.
Déchets
Mesures techniques
Mesures Techniques
4. S’assurer de l’existence, dans les zones de stockage, d’au moins deux sorties clairement
indiquées (ex : portes, fenêtres) et qui sont accessibles à tout moment, non bloquées par des
matériaux ou fermées à clef. Equiper la zone de stockage par des extincteurs portatifs et un
système d'alarme

5. Assurer les inspections régulières (au moins chaque semaine) dans l’entrepôt et tenir le
registre.

6. Afficher sur les conteneurs la date de mise en stock et les caractéristiques du DD (code,
type et danger inhérent)

7. S’assurer que les substances inflammables ne soient pas exposées aux rayons du soleil
pour prévenir tout risque d'auto- inflammation.
Déchets

Bonne Pratique
Exemples et bonnes pratiques
déchets dangereux
Designer les DD générés dans l’entreprise
Une des obligations majeures du producteur est la
connaissance de la composition de ses DD pour
déterminer le bon choix de leur traitement et des mesures de
sécurité. La connaissance de la composition
implique
1. en première ligne le bon choix du code dans le catalogue tunisien des
DD et
2. en deuxième ligne les analyses nécessaires pour connaître les
substances nocives inhérents aux déchets.
La connaissance de

• Décret n° 2000-2339 du 10 octobre 2000 fixant la


liste des déchets dangereux.

selon leurs constituants et les


caractéristiques des matières polluantes les déchets figurant à l'annexe I ou tout autre déchet qui contient
l'un des constituants énumérés à l'annexe II et qui présente l'une
qu'ils contiennent,. des caractéristiques de danger mentionnées à l'annexe III
Déchets
Décret n°2339-2000 du 10 octobre 2000 fixant la liste des déchets dangereux
Déchets
Déchets
Déchets
Registre de suivi des déchets dangereux
Déchets
Le suivi des DD en résumé
Déchets
Déchets

Limitation de la prolifération des déchets d’emballages

Art. 10.
➢ - Les emballages sont fabriqués dans la mesure du possible à partir de matières les rendant aptes à la réutilisation
ou à la transformation compatibles avec les exigences de la protection de la santé publique et de l'environnement.

➢ La prolifération des déchets d'emballage doit être évitée par :

- la limitation du volume des emballages et de leur poids au volume minimum nécessaire pour la protection du
contenu et la commercialisation du produit et en utilisant le minimum de matières et de produits colorants et de colle,
- lorsque cela est possible techniquement, la conception d'emballages pouvant être réutilisés d'une manière
compatible avec les normes relatives au contenu,
- la reprise des emballages et leur réutilisation ou recyclage.
Déchets

Art. 34.
…..Ces établissements et entreprises concluent obligatoirement des contrats d'assurance couvrant en totalité leur
responsabilité contre les risques résultant de la production de ces déchets, de leur transport et de leur gestion.
Les limites de la couverture de ces risques sont fixées par décret.
Déchets
Limitation Déchets

Arrêté du 06-09-2012* Fixant les prescriptions générales relatives aux conditions d’aménagement et
d’exploitation des établissements dangereux, insalubres ou incommodes de troisième catégorie

Art. 32.
….. L'établissement doit prendre toutes les mesures nécessaires pour limiter les quantités de déchets produites et ce notamment en
effectuant toutes les opérations de valorisation possibles.

Les déchets qui ne peuvent pas être valorisés périodiquement doivent être transportés dans des installations autorisées à cet effet
conformément à la législation et à la réglementation en vigueur en ce domaine.
Déchets

Pour mémoire, quelques règles de bonnes pratiques :


l’abandon, la décharge sauvage est interdit par la loi
le brûlage à l’air libre de déchet est interdit, sauf pour les déchets de végétaux c)
On ne mélange pas les déchets de différentes catégories (DD / DIB / DI)
On ne remet pas ses déchets dangereux aux services de la collectivité
Les produits dangereux liquides sont stockés sur rétention (exemple : huiles de
maintenance usagées) et le respect de la matrice de comptabilité des produits chimiques
Déchets

• Décret n°2002-693 du 1er avril 2002 relatif aux conditions


et aux modalités de reprise des huiles lubrifiantes et des
filtres à huiles usagées et de leur gestion.

Le décret fixe les conditions et les modalités de reprise des huiles lubrifiantes et des filtres à huiles usagés et leur gestion.

Les détenteurs des huiles lubrifiantes et des filtres à huiles usagés tenus de :
-Collecter les huiles lubrifiantes et les filtres à huile usagés dans des conteneurs réservés à cet effet, placés dans des stations couvertes
revêtues et accessibles aux véhicules de collecte de ces déchets. Ces stations doivent être aménagées de manière à permettre aux
détenteurs un contrôle continu des conteneurs pour s'assurer de l'absence de fuites d'huiles,
-Prendre les mesures nécessaires afin d'assurer l'entretien et la maintenance des conteneurs et des stations de collecte des huiles usagées
et des filtres à huile usagés,
Collecter les huiles lubrifiantes usagées provenant de leurs installations et de les stocker dans des conditions de séparation évitant leur
mélange avec tous autres produits, telles que l'eau ou l'essence, ainsi qu'avec toute autre catégorie de déchets

-Livrer les huiles lubrifiantes et les filtres à huile usagés exclusivement aux personnes autorisées à exercer les activités de gestion de ces
déchets, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur,

Tenir un registre coté et paraphé où sont consignées consécutivement les quantités d'huiles et de filtres neufs qui sont achetées et les
quantités d'huiles lubrifiantes usagées qui sont livrées aux personnes autorisées.
Déchets
• Décret n°2005 -3395 du 26-12-2005, fixant les conditions et
modalités de collecte des accumulateurs et piles usagés

>Tout producteur et tout distributeur de piles neuves, incorporées ou non à des appareils, sur le marché intérieur, est
tenu d'installer des conteneurs conformes aux normes, qui seront fixées par arrêté du ministre chargé de
l'environnement.
> Les conteneurs destinés à la collecte des piles usagées doivent être placés dans des endroits réservés à cette fin, et
notamment dans les entrées des espaces commerciaux dans lesquels sont mises en vente les piles, les appareils
électriques et électroniques, ateliers et locaux de vente et de réparation des appareils électriques et électroniques …
> Ces conteneurs sont placés sous la responsabilité du propriétaire du local qui veille à ce que les piles usagées ne
soient pas mélangées avec d'autres déchets et à ce que les conteneurs soient fermés et ne s'ouvrent que par les agents
chargés de la collecte.
> L'agence Nationale de gestion des déchets est chargée du suivi du système de reprise des accumulateurs usagés.
> Les producteurs et les distributeurs des accumulateurs neufs sur le marché intérieur sont tenus de faire porter sur
leurs produits la mention 'soumis à la consigne obligatoire'.
> Les détenteurs des accumulateurs usagés ou des accumulateurs qui n'ont pas été utilisés pour défaut de fabrication
ou pour avoir dépassé la date limite de validité sont tenus de les restituer aux revendeurs des accumulateurs neufs.
Déchets

• Décret 2008 - 2745 du 28 juillet 2008, fixant les conditions


et modalité de gestion des déchets des activités sanitaires

Art. 2 - Sont considérés déchets des activités sanitaires, au sens du présent décret, tout résidu d'un
processus de production, de transformation ou d'utilisation de substances ou produits dans les
établissements sanitaires et plus généralement tout bien meuble abandonné ou destiné à l'abandon,
provenant d'activités de diagnostic ou de suivi ou d'activités préventives, curatives ou palliatives dans les
domaines de la médecine humaine. Sont également considérés déchets d'activités sanitaires les déchets
provenant des activités de thanatopraxie et les déchets provenant des activités de recherche,
d'enseignement et de production industrielle dans les domaines de la médecine humaine. Les
dispositions du présent décret s'appliquent à toutes les opérations de gestion des déchets d'activités
sanitaires classés déchets dangereux par le décret susvisé n° 2000- 2339 du 10 octobre 2000 à l'exception
des déchets radioactifs et des déchets de soins vétérinaires.
Déchets
Minimisation des Déchets
Minimisation des Déchets
Rejet Hydrique

REJET EFFLUENT LIQUIDE


EAU
Eaux (Principaux textes)
• Loi n° 75-16 du 31 mars 1975, portant promulgation du Code des eaux.
• Loi n° 93-41 du 19 avril 1993, relative à l'Office National de l'Assainissement telle que modifiée par la loi
n°2004-70 du 02 août 2004.
• Loi 92-72 du 3 août 1992 relative à la protection des végétaux et à l'organisation du secteur des pesticides
• Décret n° 79-768 du 8 septembre 1979, réglementant les conditions de branchement et de déversement
des effluents dans le réseau public d'assainissement.
• Décret n° 85-56 du 2 janvier 1985, relatif à la réglementation des rejets dans le milieu récepteur.
• Décret n° 94-1885 du 12 septembre 1994, fixant les conditions de déversement et de rejet des eaux
résiduaires autres que domestiques dans les réseaux d'assainissement implantés dans les zones
d'intervention de l'ONAS.
• Décret 94-2050 du 3 Octobre 1994, fixant les conditions de raccordement aux réseaux publics
d’assainissement implantés dans les zones d’intervention de l’ONAS
• Loi n° 2001-116 du 26 novembre 2001, modifiant le code des eaux promulgué par la loi n° 75-16 du 31
mars 1975 (1). Instituant un diagnostic technique, périodique et obligatoire sur la consommation d'eau
• Décret N°2002-335du 14/02/2002 Fixant le seuil à partir duquel la consommation des eaux est soumise à
un diagnostic périodique et obligatoire
EAU
• Loi n° 2001-116 du 26 novembre 2001, modifiant le code des eaux promulgué par la loi n° 75-16 du 31 mars
1975 (1). Instituant un diagnostic technique, périodique et obligatoire sur la consommation d'eau
• Décret N°2002-335du 14/02/2002 Fixant le seuil à partir duquel la consommation des eaux est soumise à un
diagnostic périodique et obligatoire
• Décret n° 2002-335 du 14/ 02/ / 02,fixant fixant le seuil à partir duquel la consommation des eaux est
soumise à un diagnostic technique, périodique et obligatoire
• Décret n° ° 94-1885 du 12 septembre 1994 fixant les conditions de déversement et de rejet des eaux
résiduaires autres que domestiques dans les réseaux ONAS implantés dans les zones d’intervention
• Décret n °94-1885 du 12 septembre 1994 fixant les conditions déversement et de rejet des eaux résiduaires
autres que que domestiques dans les réseaux ONAS implantés dans les zones d’intervention
• Décret n° 85-56 du 2 janvier 1985 relatif à la réglementation des rejets dans le milieu récepteur
EAU

Loi n° 75-16 du 31 mars 1975, portant promulgation du Code des eaux

Art. 94-Les industriels, doivent justifier, économiser au maximum la qualité d'eau utilisée, d'en préserver au
mieux la qualité, et de limiter au maximum la pollution brute déversée.
Art. 95-Les industries utilisatrices d'eau doivent procéder pour leurs besoins au recyclage de l'eau utilisée, toutes
les fois que ce recyclage est techniquement et économiquement réalisable,

Art. 130-Une aide financière de l’Etat, complétée, le cas échéant, par une aide technique au fonctionnement des
moyens d'épuration des eaux résiduaires, peut être accordée pour la réalisation d'installations de traitement
d'eaux résiduaires.
EAU/ Rejet

•Le décret n°94-1885 du 12 Septembre 1994 a pour objet de fixer les conditions de déversement
des eaux résiduaires autres que domestiques dans les réseaux d’assainissement implantés dans les zones
d’intervention de l’ONAS. Dans les zones situées en dehors des circonscriptions d’intervention de l’ONAS,
on applique le décret n° 79-768 du 08 Septembre 1979.

•Le premier décret indique l’exigence d’une autorisation préalable à tout déversement d’une eau
résiduaire non domestique. Cette autorisation fixe le débit et les concentrations maximales admissibles.
En cas de dépassement de ces normes, un prétraitement de l’eau résiduaire est obligatoire.

•Les eaux résiduaires déversées dans les réseaux de l’ONAS sont soumises à des redevances
d’assainissement. Le taux de ces redevances varie selon les caractéristiques des rejets.
Rejet Hydrique

Décret n° 85-56 du 2 janvier 1985, relatif à la réglementation des rejets dans


le milieu récepteur.

•Le décret n° 85-56 a été complété par l’arrêté du Ministère de l’Economie Nationale du 20
Juillet 1989 portant homologation de la norme tunisienne relative aux rejets d’effluents dans le
milieu hydrique NT 106.002

•Cette norme a pour objet de définir les conditions auxquelles sont subordonnés les rejets d’effluents dans
le milieu hydrique soumis à l’autorisation (chapitre III du décret n°85-56) et les spécifications relatives aux
rejets dans le domaine publique maritime, hydraulique et les canalisations ONAS (paramètres à contrôler,
valeurs limites de rejets et méthodes de dosage).

Art. 14 Toute exploitation soumise à autorisation doit effectuer des contrôles périodiques de ses rejets et
tenir à cet effet un registre ou sont consignés les dates et les résultats des analyses effectués.
Rejet

Arrêté du ministre de l’industrie du 6 septembre 2012, fixant les prescriptions


générales relatives aux conditions d’aménagement et d’exploitation des
établissements dangereux, insalubres ou incommodes de troisième catégorie.

Art. 1 - Les dispositions du présent arrêté sont applicables aux différentes installations exploitées par
l’établissement et qui peuvent présenter des risques supplémentaires et ce même si elles ne sont pas
prévues dans la liste des établissements classés.

Art. 39 - L'évacuation des effluents, des eaux résiduaires, ainsi que des substances accidentellement
répandues, doit se faire conforme à la norme tunisienne NT 106.02, relative aux rejets d'effluents dans le
milieu hydrique, homologuée par l'arrêté du ministre de l'économie nationale du 20 juillet 1989.
Avant le rejet il faut que l'effluent éventuel présente une teneur en hydrocarbures inférieure à 10 mg/1,
conformément la norme sus indiquée.
Rejet
Arrêté du 26/03/2018 Arrêté du ministre des affaires locales et de l’environnement et du ministre de l’industrie et des
petites et moyennes entreprises du 26 mars 2018, fixant les valeurs limites des rejets d’effluents dans le milieu récepteur.

Article 3 Les concentrations des effluents doivent être conformes aux valeurs limites pour le milieu
récepteur indiquées à l’annexe 1 du présent arrêté.
Pour les installations industrielles qui relèvent des secteurs d’activités figurant à l’annexe 2 du présent
arrêté, les concentrations de leurs effluents doivent être conformes aux valeurs limites indiquées dans la
dite annexe.
Les concentrations sont contrôlées sur l’effluent brut non décanté et non filtré, sans dilution préalable
ou mélange avec d'autres effluents.

Article 5- Les installations industrielles relevant des secteurs d’activités mentionnés à l’annexe 2 du
présent arrêté doivent effectuer les analyses périodiques des paramètres indiqués dans cette annexe
selon le secteur auquel elles appartiennent.

Art. 6 - Les exploitants des installations industrielles appartenant à des secteurs non mentionnés à
l’annexe 2 du présent arrêté, doivent transmettre à l’agence nationale de protection de l’environnement la
liste des matières premières utilisées dans l’installation et des paramètres analysés ainsi que de la
fréquence des analyses et ce dans un délai de 6 mois à partir de la date de promulgation du présent
arrêté.
Art. 8 - Les valeurs limites sont appliquées sur la base de mesures, et analyses sur des échantillons
prélevés régulièrement sur vingt-quatre heures à l’aide d’un dispositif d’échantillonnage.
Rejet
ANNEXE 2
2.1 - Les industries agro-alimentaires
2.2 Les industries mécaniques et métallurgiques (Sidérurgie-Fonderie-Métaux non ferreux)

2.3 - Les industries Électriques, Électroniques et électroménager


2.4 - Industrie des Piles et Batteries
2.5 - Les industries chimiques et pharmaceutiques

2.6 - Les industries du textile et de l'habillement


2.7 - Les industries du cuir et chaussure (Tanneries et mégisseries)
2.8 - Les industries des pâtes, papiers et cartons
2.9 - Les industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre
2 .10 : Les unités de dessalement des eaux de mer et des eaux saumâtres
Rejet
Obligation d’analyser les rejets et Fréquence
Art. 9 - Les exploitants des installations industrielles, y compris celles relevant des secteurs d’activités mentionnés à l’annexe 2 du présent
arrêté et qui rejettent des effluents dans le milieu récepteur, sont tenus de procéder eux-mêmes ou de faire procéder à travers des
laboratoires spécialisés aux analyses physico-chimiques, bactériologiques et chimiques de ses effluents. Les exploitants consignent les
résultats des analyses effectuées dans un registre qu’ils mettent à la disposition des experts contrôleurs et des agents assermentés et
habilités relevant du ministère chargé de l’environnement et du ministère chargé de la santé publique.
La fréquence des analyses pour le contrôle des effluents rejetés dans le milieu récepteur est fixée comme suit :

a. Une fois par mois au minimum, des échantillons moyens composés seront prélevés sur 24 heures pour procéder aux analyses physico-
chimiques et bactériologiques pour les paramètres indiqués dans l'annexe 2 du présent arrêté, selon le type d'activité, à
savoir : PH, matières en suspensions. (M.E.S), demande chimique en oxygène (DCO), demande biologique en oxygène (DBO), conductivité
électrique, chlorure, sodium, nitrate, nitrite, azote, phosphore, et les paramètres microbiologiques.

b. Une fois par trimestre au minimum, des échantillons moyens composés seront prélevés sur 24 heures pour procéder aux analyses
chimiques de tout le reste des autres paramètres indiqués dans l’annexe 2 du présent arrêté, selon le type d'activité et non visés
dans le paragraphe (a) du présent article, et notamment les paramètres suivants: Bore, Cuivre, Étain, Fer, Manganèse, Zinc, Cobalt, Baryum,
Argent, Arsenic, Aluminium, Cadmium, Cyanure, Chrome trivalent, Chrome hexavalent, Titanium, Antimoine,
Nickel, Sélénium, Mercure, Plomb.
Art. 14 - …….prend effet après six mois à compter de la date de sa publication au Journal Officiel de la
République Tunisienne et après dix huit mois pour l’application des valeurs limites des coliformes
fécaux et streptocoques fécaux fixés dans le tableau « d » relatif aux paramètres microbiologiques dans
l’annexe 1 du présent arrêté.
AIR

AIR
AIR
Air (Principaux textes)
• Loi n ° 2007-34 du 4 juin 2007 sur la qualité de l’air
• Arrêté du ministre de l’Economie Nationale du 28 décembre 1994, portant homologation de
la norme tunisienne relative aux valeurs limites et valeurs guides de polluants dans l'air
ambiant
• Arrêté du ministre de l'Industrie du 13 avril 1996, portant homologation de la norme
tunisienne relative à l'air ambiant (NT-106-04). .
• Arrêté du ministre de l’Industrie du 3 avril 1997, portant homologation de la norme
tunisienne relative aux valeurs limites d’émission des polluants des ciments.
• Décret n° 2010-2519 du 28 septembre 2010, fixant les valeurs limite à la source des
polluants de l'air de sources fixes.
• Arrêté des ministres du Transport et des Communications et de la Santé Publique du 27 août
1984, relatif à la limitation et au contrôle de la teneur en monoxyde de carbone des gaz
d'échappement des véhicules automobiles au régime de ralenti (véhicule à moteur à essence
).
• Arrêté des ministres du Transport et des Communications et de la Santé Publique du 27 août
1984, relatif aux fumées produites par les véhicules automobiles.
AIR
Qualité de L’air)
loi 2007-34 relative à la qualité de l’air,
La présente loi vise à prévenir, limiter et réduire la pollution de l’air et ses impacts négatifs sur la santé de
l’homme et sur l’environnement ainsi qu’à fixer les procédures de contrôle de la qualité de l’air, afin de rendre
effectif le droit du citoyen à un environnement sain et assurer un développement durable.
Selon Art. 10. – Les exploitants de toutes les installations qui dégagent des polluants dans l'air, doivent ne pas
dépasser les valeurs limites dans les émissions polluantes.
AIR
Air (Principaux textes)
Arrêté du Ministère de l’Economie Nationale du 28 Décembre 1994, portant homologation de la norme tunisienne
relative aux valeurs limites et valeurs guides des polluants dans l’air ambiant. Il s’agit de la Norme Tunisienne NT 106.04
(1994) qui fixe les valeurs limites pour certains polluants dans l’air ambiant, en dehors des locaux de travail.

Arrêté du Ministère de l’Industrie du 13 Avril 1996 portant homologation des normes tunisiennes relatives à l’air ambiant.
La liste complète de ces normes est présentée dans un tableau annexé au présent arrêté.

cas particulier pour les cimenteries, on trouve:
l’arrêté du Ministère de l’Industrie du 03 Avril 1997 qui porte homologation de la Norme Tunisienne NT 106.05 fixant
les valeurs limites d’émission des polluants des cimenteries. Cette disposition rend obligatoire l’application de la norme
susvisée.
AIR
Air (Principaux textes)
•Décret n° 2010-2519 du 28 septembre 2010, fixant les valeurs limite à la source des polluants de l'air de sources fixes
•Et l’Arrêté du 21-03-2017 le Rectificatif Au décret n° 2010-2519 du 28 septembre 2010, fixant les valeurs limite à la source
des polluants de l'air des sources fixes, publié au Journal Officiel de la République Tunisienne n° 80 du 5 octobre 2010.

fixant les valeurs limite à la source des polluants de l’air de sources fixes.
Les installations doivent être conçues, installées et exploitées de manière à éviter, limiter et prévenir à la source les polluants de l’air,
notamment par la mise en place de technologies propres, le traitement des émissions en fonction de leurs caractéristiques et
la réduction des quantités rejetées.
AIR
Air (Principaux textes)

•Arrêté du 06-05-2015. Fixant la liste des domaines d’activités polluantes de l'air que les exploitant de ces installations
devraient assurer une surveillance des polluants atmosphériques à la source Et relier leurs installations au réseau national
de suivi de la qualité de l’air

1- production d'acide sulfurique,


2- production d'acide phosphorique,
3- production d'acide nitrique,
4- fabrication d'engrais phosphatés,
5- production du fluorure d'aluminium,
6- fabrication et fonte des métaux ferreux avec une
Capacité de production supérieure à 100 000 tonnes
Par an,
7- traitement du gaz naturel,
8- traitement et raffinage du pétrole et ses dérivés,
9- production de l'électricité à partir des énergies
fossiles,
10- fabrication du ciment,
11- fabrication de chaux,
12- fabrication de briques de maçonnerie avec une
capacité de production supérieure à 300 000 tonnes
par an,
13- production de la pâte à papier,
14- l'incinération des déchets.
AIR
Air (Principaux textes)

•Arrêté du 18-05-2018. Fixant la taille de la population déterminant les groupements qui nécessitent la mise à jour des
plans pour la protection de la qualité de l'air .
Cet arrêté fixe la taille de la population déterminant les groupements qui nécessitent la mise à jour des plans pour la protection de
la qualité de l'air en se référant à l’article 4 de la loi n°2007-34 du 4 juin 2007 .

•Décret n°2018-448 du 18-05-2018 Fixant la méthode de travail, la connexion et l'utilisation au réseau national de
surveillance de la qualité de l'air .
Ce décret fixe la méthode de travail du réseau national de surveillance de la qualité de l'air .

•Décret n°2018-449 du 18-05-2018 Fixant les critères et les tableaux des montants des redevances en cas de pénalité
concernant la qualité de l'air
Ce décret liste les montants des redevances fixés par l'ANPE avec les personnes morales et physiques suite à des
pénalité conformément à la loi n°2007-34 du 4 juin 2007.

•Décret n°2018-447 du 18-05-2018 Fixant les valeurs limites et valeurs d'avertissement de la qualité de l'air ambiant.
BRUIT
BRUIT
Bruit(Principaux textes)
• Décret n° 84-1556 du 29 décembre 1984, Portant réglementation des lotissements industriels
Le niveau de bruit de jour par une entreprise ne devra pas dépasser 50 décibels, mesurés au droit de la façade des
habitations les plus proches de la zone d'activités.

• Arrêté des ministres du Transport et des Communications et de la Santé Publique du 27 août 1984, relatif
au contrôle au point fixe du niveau sonore des véhicules automobiles ;
exemple: à la visite technique pour une :
-voiture particulière 85 db
- Autobus 90db, etc …
• Arrêté municipale du président de la commune de Tunis du 22-08-2000
a) le bruit du 22 h à 8 h et du 13 h à 17 h pendant l'été du 1er juillet au 15 septembre et du 20 h à 8 h durant le reste de l'année.
b) le bruit le dimanche (repos hebdomadaire) jusqu'au 10 h du matin.
c) les nuisances sonores, de jour comme de nuit, causées par les voitures, les hauts parleurs, les jeux, les fêtes sans autorisations
II-Les valeurs limites autorisées en DÉCIBELS (dB), à l'intérieur du périmètre communal de Tunis, par zone et par période:
1)zone d'hôpitaux, zone de repos, aire de protection d'espaces naturels (nuit=35dB/6h-7h et 20h-22h=40dB/jour=45dB)
2)zone résidentielle suburbaine avec faible circulation du trafic terrestre, fluvial ou aérien (nuit=40dB/6h-7h et 20h-22h=45dB/jour=50dB)
3)zone résidentielle (nuit=45dB/6h-7h et 20h-22h=50dB/jour=55dB)
4)zone résidentielle urbaine ou suburbaine avec quelques ateliers, centre d'affaires, commerces ou des voies du trafic terrestre, fluvial ou aérien importantes (nuit=50dB/6h-7h et 20h-
22h=55dB/jour=60dB)
5)zone à prédominance d'activités commerciales industrielles ou agricoles (nuit=55dB/6h-7h et 20h-22h=60dB/jour=65dB)
6)zone à prédominance d'industries lourdes (nuit=60dB/6h-7h et 20h-22h=65dB/jour=70dB)
BRUIT
• Arrêté municipale du président de la commune de Tunis du 22-08-2000
NIVEAU DE BRUIT AMBIANT LIMITE EN d B (A)

Zone d’hôpitaux, zone de repos, aires de protection d’espaces


35 40 45
naturels…

Zone résidentielle suburbaine avec faible circulation de trafic


40 45 50
terrestre, fluvial ou aérien

Zone résidentielle urbaine 45 50 55

Zone résidentielle urbaine ou suburbaine avec quelques ateliers ou


centres d’affaires ou avec des voies de trafic terrestre, fluvial ou 50 55 60
aérien assez importantes.

Zone à prédominance d’activités commerciales industrielles ou


55 60 65
agricoles.

Zone à prédominance d’industrie lourde. 60 65 70


PRODUITS DANGEREUX

PRODUITS DANGEREUX
PRODUITS DANGEREUX
• Arrête du 06/09/2012 : fixant les prescriptions générales relatives aux conditions
d’aménagement et d’exploitation des établissements dangereux, insalubres ou
incommodes de troisième catégorie

Les dispositions du présent arrêté sont applicables aux différentes installations exploitées par l’établissement et
qui peuvent présenter des risques supplémentaires et ce même si elles ne sont pas
Prévues dans la liste des établissements classés.

Art. 24 - L'exploitant doit tenir dans l’établissement des documents lui permettant de connaître la nature et les
risques des produits dangereux présents dans l'établissement et en particulier leurs fiches de données de > FDS
sécurité. Tous les récipients doivent porter en caractères très lisibles le nom des produits qu'ils contiennent et
des étiquettes mentionnant leur type de danger conformément à la réglementation relative aux produits
dangereux.

Art. 18 - Chaque réservoir ou récipient contenant des liquides inflammables, toxiques ou dangereux susceptibles
de polluer l’eau ou le sol doit être équipé par une cuvette de rétention > RETENTION
Art. 17 - Le sol des locaux de stockage et de traitement des produits dangereux pour l’être humain ou
l’environnement doit être étanche et incombustible et équipé de façon à permettre la collecte des eaux de
nettoyage ou en cas de déversement accidentel de ces produits. > Sol Etanche
Transport des matières
dangereuses -ADR
Transport des matières dangereuses
• Loi n ° 97-37 du 2 juin 1997, relative au transport par route des matières dangereuses.
• Décret n°2001-143 du 5 janvier 200, fixant les règles de sécurité applicables au chargement, au
déchargement et à la manutention des marchandises dangereuses dans les ports maritimes du
commerce.
• Décret n° 2002-2015 du 4 septembre 2002, fixant les règles techniques relatives à
l'équipement et à l'aménagement- des véhicules utilisés pour le transport des matières
dangereuses
• Arrêté des ministres de l’intérieur et du transport du 18 mars 1999 fixant le modèle de la fiche de sécurité relative
au transport de matières dangereuses par route et les consignes qu’elle doit comporter.
• Arrêté du ministre du transport du 19 janvier 2000 fixant les étiquettes de danger et les marques distinctives
relatives au transport de matières dangereuses par route.
• Arrêté des ministres de l’intérieur et du transport du 19 mai 2000, fixant les matières dangereuses dont le
transport est soumis à l’obtention d’une feuille de route, le modèle de cette feuille et les conditions de sa
délivrance
• Arrêté N° 4803-2011 du 24/10/2011 relatif à la fixation des conditions particulières de transport de marchandise
dangereuse pour la sécurité du transport aérien (JORT N° 99 du 30/12/2011)
Transport des matières
dangereuses -ADR
Transport des matières dangereuses
Loi n ° 97-37 du 2 juin 1997, relative au transport par route des Dans sa nomenclature alphabétique sont énumérés pour chacune, le
matières dangereuses. classement et le numéro d’identification NU.

La loi prévoit : La fiche de sécurité comporte des consignes relatives aux moyens de
• la classification des matières dangereuses prévention contre les risques. Elle précise pour chaque matière ou
• La liste et la définition groupes de matières :
• l'emballage • la dénomination de la matière et sa classe;
• le chargement et le déchargement • le n° d'identification de la matière et le n° d'identification du
• les véhicules et les engins utilisés danger;
• les règles de circulation et de sécurité • la nature des dangers présentés par la matière;
• les conducteurs • les consignes générales à appliquer en cas d'accident ou d'incident;
• les obligations des intervenants • les mesures à prendre en cas de déversement ou d'incendie;
• les infractions et les sanctions. • les premiers secours;
• l'identité, l'adresse etc. de l'expéditeur.
Les prescriptions comprennent surtout les dispositions
particulières pour chaque classe notamment : La réglementation prévoit deux conditions pour les conducteurs des
• classement et énumérations des matières, véhicules de transport de matières dangereuses à savoir:
• exigences à satisfaire pour les emballages, • avoir un certificat d'aptitude médicale et
• prescriptions de conception, épreuves, marquage, et étiquetage • un certificat de formation.
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• Décret n° 2002-2015 du 4 septembre 2002, fixant les règles techniques relatives à l'équipement et à
l'aménagement- des véhicules utilisés pour le transport des matières dangereuses
En plus des règles techniques d équipement et d’aménagement des véhicules prévus par le décret n°2000-
147 du 24-01-2000 susvisé , les automobiles , les remorques et les engins utilisés pour le transport
de matières dangereuses par route doivent répondre aux règles fixées par le présent décret.
. > L'unité de transport ne peut comporter qu'une remorque ou une semi-remorque. Elle doit être munie de : * deux
(02) extincteurs d'incendie au minimum placés dans un endroit bien visible et facilement accessible et qui sont
conformes aux normes. * un moyen de communication * une boite de premiers secours d'urgence * une trousse
d'outils de réparation de véhicule *une cale au moins appropriée au poids du véhicule et au diamètre des roues * des
équipements nécessaires pour prendre les mesures indiquées dans la fiche technique (signaux d'avertissements
autostoppeurs, ruban de balisage, vêtement fluorissants, lampes de poche antidéflagrant, protections respiratoires,
détecteur de radiation ionisante ...) > Les véhicules des types EX/II, EX/III, FL, OX et AT sont soumis à une réception à
titre isolé pour vérifier leur conformité aux exigences. Ils doivent porter le mention 'véhicule de transport de matières
dangereuses, type ...' > Ce décret prévoit d'autres règles de construction et d'aménagement qui varient selon le type
des véhicules.
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• Arrêté des ministres de l’intérieur et du transport du 18 mars 1999 fixant le modèle de la fiche de sécurité
relative au transport de matières dangereuses par route et les consignes qu’elle doit comporter.

Art. 2. - La fiche de sécurité doit porter les indications suivantes : - la dénomination de la


matière et sa classe, - le numéro d'identification de la matière et le numéro
d'identification du danger conformément à la réglementation en vigueur,
- la nature des dangers présentés par la matière,
- les consignes générales à appliquer en cas d'accident ou d'incident,
- les mesures à prendre en cas de déversement ou d'incendie,
- les premiers secours, - l'identité, l'adresse et les numéros de téléphone et de fax de
l'expéditeur. Le modèle de la fiche de sécurité est fixé dans l'annexe du présent arrêté.

Art. 3. - La fiche de sécurité doit être rédigée en langue arabe ou française par des
chiffres en couleurs noir sur fond blanc à l'exception de l'appellation "fiche de sécurité"
qui doit être écrite sur fond de couleur orangé.
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Arrêté des ministres de l’intérieur et du transport du 18 mars 1999 fixant le
modèle de la fiche de sécurité relative au transport de matières dangereuses
par route et les consignes qu’elle doit comporter.
Art. 4. - Lorsque plusieurs matières dangereuses présentent le même danger, la fiche de sécurité
peut porter au verso la liste et les numéros d'identification des matières, auxquelles les consignes
mentionnées dans la fiche de sécurité sont applicables. Dans ce cas, l'expéditeur doit cocher
devant l'identifiant de la matière transportée.

Art. 5. - Dans le cas de chargement en commun de matières dangereuses emballées et appartenant


à des groupes différents de matières présentant le même danger, les fiches de sécurité peuvent
être limitées à une seule fiche par classe de matières dangereuses transportées à bord du véhicule.

Art. 6. - Une copie de la fiche de sécurité doit être affichée dans la cabine de conduite dans un
endroit visible et facilement accessible. Après le déchargement des matières, la fiche de sécurité
doit être maintenue affichée dans la cabine de conduite jusqu'au nettoyage du véhicule. Art. 7. -
Les fiches de sécurité qui ne sont pas applicables aux matières se trouvant à bord du véhicule
doivent être tenues à l'écart des documents nécessaires pour la circulation du véhicule pour éviter
toute confusion. Tunis, le 18 mars 1999.
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• Arrêté du ministre du transport du 19 janvier 2000 fixant
les étiquettes de danger et les marques distinctives
relatives au transport de matières dangereuses par route.

Doivent être conformes aux modèles figurant à l'annexe 1


du présent arrêté.
Art. 2. - Les étiquettes numéros 1, 1.4, 1.5, 1.6, 01, 2, 3,
4.1, 4.2, 4.3, 5.1, 5.2, 05, 6.1, 6.2, 7A, 7B; 7C, 8 et 9,
doivent avoir la forme d'un carré d'au moins 100 mm de
côté posé sur l'une de ses pointes et marqués, sur tout
leur pourtour, d'une ligne de couleur noire placée à 5mm
du bord.
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• Arrêté du ministre du transport du 19 janvier 2000 fixant les étiquettes de danger et les marques distinctives
relatives au transport de matières dangereuses par route.
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• Arrêté du ministre du transport du 19 janvier 2000 fixant les étiquettes de danger et les marques distinctives
relatives au transport de matières dangereuses par route.

Il y a des cas particuliers :


Le doublement des chiffres indique un danger accru (exemple 33 :
très inflammable) sauf
dans les cas ci-dessous :
o 20 : gaz inerte,
o 22 : gaz réfrigéré,
o 44 : solide inflammable

qui, à une température élevée, se trouve à l'état fondu,


o 99 : matières dangereuses diverses transportées à chaud.
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• Arrêté des ministres de l’intérieur et du transport du 19 mai 2000, fixant les matières dangereuses dont le transport est
soumis à l’obtention d’une feuille de route, le modèle de cette feuille et les conditions de sa délivrance
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Décret n° 2005-3079 du 29 novembre 2005, fixant la liste des matières dangereuses qui sont transportées par route
obligatoirement sous le contrôle et avec l'accompagnement des unités de sécurité. Qui Abroge le décret n° 2000-439 du 14
février 2000, fixant la liste des matières dangereuses qui sont transportées par route obligatoirement sous le contrôle et avec
l'accompagnement des unités de sécurité, tel qu'il a été complété par le décret n° 2000-2890 du 7 décembre 2000,
Article premier. - Les matières dangereuses qui sont transportées par route
obligatoirement sous le contrôle et avec l'accompagnement des unités de
sécurité sont :
1- les matières et objets explosifs et explosibles de la classe 1,
2- les matières radioactives de la classe 7 dont l'activité dépasse 3,7
multiplié par 10 puissance 10 (1010) kilobecquerel (kBq) (l'équivalent de
1000 curies).

3- les matières corrosives de la classe 8 figurant au tableau annexé au


présent décret, et ce, lorsque la quantité transportée de la ou des matières
figurant au tableau précité dépasse 500 kg. Article premier : 3 (nouveau)
- les matières corrosives de la classe 8 figurant au
Est abrogé par Décret n° 2007-4100 du 11 décembre 2007, modifiant et tableau annexé au présent décret, et ce, lorsque la
complétant le décret n° 2005-3079 du 29 novembre 2005, fixant la liste quantité transportée de la ou des matières figurant au
des matières dangereuses qui sont transportées par route obligatoirement tableau précité dépasse 500 kg.
sous le contrôle et avec l’accompagnement des unités de sécurité. le - l’acide perchlorique (n° d’identification 1873),
numéro 3 de l’article premier du décret 2005-3079 du 29 novembre 2005, fixant la contenant plus de 50% (masse), mais au maximum 72%
liste des matières qui sont transportées par route obligatoirement sous le contrôle et (masse) d’acide.
avec l’accompagnement des unités des sécurités et remplacé comme suit :
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• Arrêté des ministres de l’intérieur et du transport du 18 mars 1999 fixant le modèle de la fiche de sécurité relative
au transport de matières dangereuses par route et les consignes qu’elle doit comporter.
• Arrêté du ministre du transport du 19 janvier 2000 fixant les étiquettes de danger et les marques distinctives
relatives au transport de matières dangereuses par route.
• Arrêté des ministres de l’intérieur et du transport du 19 mai 2000, fixant les matières dangereuses dont le
transport est soumis à l’obtention d’une feuille de route, le modèle de cette feuille et les conditions de sa
délivrance

• Arrêté N° 4803-2011 du 24/10/2011 relatif à la fixation des conditions particulières de transport de marchandise
dangereuse pour la sécurité du transport aérien (JORT N° 99 du 30/12/2011)
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• Loi n ° 97-37 du 2 juin 1997, relative au transport par route des matières dangereuses.
• Décret n°2001-143 du 5 janvier 200, fixant les règles de sécurité applicables au chargement, au
déchargement et à la manutention des marchandises dangereuses dans les ports maritimes du
commerce.
• Décret n° 2002-2015 du 4 septembre 2002, fixant les règles techniques relatives à
l'équipement et à l'aménagement- des véhicules utilisés pour le transport des matières
dangereuses
• Arrêté des ministres de l’intérieur et du transport du 18 mars 1999 fixant le modèle de la fiche de sécurité relative
au transport de matières dangereuses par route et les consignes qu’elle doit comporter.
• Arrêté du ministre du transport du 19 janvier 2000 fixant les étiquettes de danger et les marques distinctives
relatives au transport de matières dangereuses par route.
• Arrêté des ministres de l’intérieur et du transport du 19 mai 2000, fixant les matières dangereuses dont le
transport est soumis à l’obtention d’une feuille de route, le modèle de cette feuille et les conditions de sa
délivrance
• Arrêté N° 4803-2011 du 24/10/2011 relatif à la fixation des conditions particulières de transport de marchandise
dangereuse pour la sécurité du transport aérien (JORT N° 99 du 30/12/2011)
Incendie
INCENDIE
Incendie
Loi n° 2009-11 du 2 mars 2009, portant promulgation du
code de la sécurité et de la prévention des risques
d’incendie, d’explosion et de panique dans les bâtiments
1) Le présent code détermine les règles et mesures relatives à la sécurité et à la prévention des
risques d’incendie, d’explosion et de panique dans les bâtiments, leurs dépendances et annexes,
ainsi qu’aux modifications qui y sont apportées ou à l’activité qui y est exercée. Il s'applique
pour:
- Les bâtiments recevant du public,
- Les bâtiments à hauteur élevée, Arrêté du ministre de l'intérieur du 16 septembre 2013, fixant le contenu du plan
- Les bâtiments à usage d'habitation de 3ème et 4ème type, intérieur d'intervention.
- Les bâtiments abritant des établissements dangereux, insalubres ou incommodes.
Art. 5 Le dossier de lotissement des terrains réservés à la construction des bâtiments ainsi que le A) Le plan intérieur d'intervention doit comporter les informations suivantes :
dossier de la demande de permis de bâtir doivent être accompagnés d’un dossier de sécurité * Tous les détails et plans afférents au bâtiment, destinés à y faciliter la prise des mesures préliminaires de
sécurité afin de maîtriser les accidents lorsqu'ils surviennent et d'atténuer leurs effets et conséquences sur les
dont le contenu est approuvé par les services de la protection civile. personnes, les biens et l'environnement.
Art. 7 …. Obligation d'aviser les services de la protection civile avant de réaliser les travaux qui * Les mesures d'organisation et la logique d'intervention face aux risques divers.
ne nécessitent pas l’obtention d’un permis de bâtir. * Les plans pratiques de lutte contre les accidents qui peuvent survenir dans le bâtiment.
* Les moyens nécessaires à mettre en œuvre les différentes démarches.
Art. 8 Les exploitants des bâtiments doivent tenir un livre de sécurité afférent au bâtiment. * Un inventaire détaillé des moyens de lutte contre les accidents divers, d'extinction des incendies et des outils
nécessaires de secours.
Sont dispensés de cette obligation les bâtiments ERP de 5eme catégorie (dont la capacité
B) En page de couverture le plan intérieur d'intervention doit contenir les indications suivantes :
d'accueil du public n'excède pas les 50 personnes). 1. Le titre du document.
2. Le nom et l'adresse du bâtiment ou de
Art. 9 Les propriétaires des bâtiments recevant du public, de la première et de la l'établissement.
deuxième catégorie mentionnées à l’article 22 du présent code, des bâtiments à hauteur élevée 3. Type/Catégorie du bâtiment.
4. Le nombre de pages du document.
et des bâtiments abritant des établissements dangereux, insalubres ou incommodes, sont tenus
5. Date de la dernière mise à jour du document.
d’établir un plan intérieur d’intervention afférent auxdits bâtiments. 6. La personne ou l'organisme qui a élaboré le document.
Le contenu du plan intérieur d’intervention est déterminé par arrêté du ministre de l’Intérieur. 7. Le visa des services de la protection civile.
Toutes les pages du plan intérieur d'intervention doivent être numérotées et référencées de la date de la dernière
mise à jour.
C) Le plan intérieur d'intervention doit inclure au moins une analyse détaillée des éléments suivants
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Références Exigences
Loi 2009-11 du 02 mars 2009 portant Art. 46 :
promulgation du code de la sécurité et Il est interdit aux exploitants des bâtiments, régis par les dispositions du code, de les
de la prévention des risques exploiter partiellement ou totalement avant ou sans l'obtention auprès des services de la protection
d’incendie, d’explosion et de panique civile d'une attestation de prévention attestant que toutes les règles et mesures de sécurité et de
dans les bâtiments. prévention des risques d'incendie, d'explosion et de panique ont été appliquées au bâtiment.
Art.50 Les services de la protection civile délivrent l'attestation de prévention après exécution de
toutes les mesures requises de sécurité et de prévention des risques d'incendie, d'explosion et de
panique.
L'attestation de prévention est d'une validité de trois ans à compter de la date de sa délivrance, pour
les bâtiments à usage d'habitation, et de deux ans pour le reste des types de bâtiments.

Arrêté du ministre de l’intérieur du 16 Art. 2


Attestation de
septembre 2013 fixant les documents * Pour l'obtention de l'attestation de prévention, l'exploitant du bâtiment doit soumettre un dossier
constituant le dossier d'obtention de auprès du siège de la direction régionale ou de la brigade de la protection civile où se situe le
prévention
l'attestation de prévention ou de son bâtiment.
renouvellement ainsi que le modèle de
ladite attestation et du livre y réservé.
Arrêté du ministre de l’intérieur et Art. 1
du ministre des finances du 25 *Le montant de la redevance exigible au profit des services de la protection civile au titre de la
septembre 2013, fixant le montant de délivrance de l’attestation de prévention, est fixé conformément au tableau suivant :
la redevance exigible à la délivrance Bâtiments abritant des établissements dangereux, insalubres ou incommodes :
de l’attestation de prévention. Première catégorie : 150 (DT)
Deuxième catégorie : 100 (DT)
Troisième catégorie : 20 (DT)
Incendie

Art 11, 12 et 13
Vérification et contrôle annuels des matériels et
Loi n° 2009-11 du Équipements de lutte contre l’incendie par un organisme Agrée.
Du matériel de lutte 02/03/2009
contre l’incendie

Arrêté du 06-09-2012 Art 20 L'usage du réseau d'eau incendie est strictement réservé aux
Fixant les prescriptions generales relatives aux conditions d’aménagement sinistres, aux exercices à blancs de secours, et aux opérations
et d-exploitation des etablissements dangereux, insalubres ou incommodes d'entretien de ce réseau
de troisieme categorie
Décret n° 81-1595 du 24 novembre 1981, fixant les Obligation des exploitants d’une industrie, d’un commerce ou d’un
conditions D’application des obligations édictées par les établissement hôtelier de justifier d’une couverture du risque incendie
articles 29, 31 et 32 de la loi 80-88 du 31 décembre auprès d’une entreprise d’assurance agréée.
1980 portant loi de finances pour la Cette assurance doit couvrir :
Assurance Incendie Gestion 1981 Les immeubles, les aménagements, le mobilier, le matériel ou outillage
,les marchandises et les produits en stocks.
Minimisation des Déchets
Production Propre
)

Fin

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