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inductive / par
Alexandre Bain,... ; trad.
de l'anglais par Gabriel
Compayré,...
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Bain, Alexander (1818-1903). Logique déductive et inductive / par Alexandre Bain,... ; trad. de l'anglais par Gabriel Compayré,.... 1875.
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Bain, Alexander
1
LOGIQUE
DEDUGTIVE ET INDUCTIVE
AITUES OUVHAGËS DE M. AL. BAIN
TIIAIU'ITS KN FllANÇAIS.
DÉDUGTIVE ET INDUCTIVfi
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BAIN
m&XANDRE x
s k v R jîp V o (i i q r r. a i.1 r n [ v v, u s i t v, d'au k iï o r-: k
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I)l~ L'ANGLAIS
DIO l~'ANCI,IS
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GABRIEL COMPAYRÉ
Doolour i-« IctlfO", |iiofV«<eiir <ii|i|ili'anl i l,i Fariillii
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1-ul-
©
IMIKFACE DU TRADUCTEUR Î
Bain. Ludique. I. – «
\j l'UKI AC1-:
lilique et pratique.
Lu logique de Sluurt Alill, malgré l'admirable
quelques écrits
remarquables tels que les Essais
do M. Cournot..Mais la logique élémentaire
no semble avoir inspiré depuis longtemps au-
(l)t'.r n'est pas qu'il n'y ait eu des essai* particuliers tris- renia rr|iia-
blos et dus pour la plupart à dos savants par exemple, la MHhmli
ilims Ifs scicnii's <ir riiitoiwnment de M. Duhamel la l'hilonoftliit:
ihimi<i><' de. M. humas: llntmdiictinii ù la Maintint- c.rpéritHi'iiluIr
île M. Claude Iternard, etc. Ce <|iii in.ini|iie. c'est un travail d'en-
semble.
HO TIlADIX.TKrii. XJ
théorie du
syllogisme, en appliquant des symboles
nuiuôri<.|U«'s on des signes algébriques à l'expres-
sion des notions el des propositions dans la même
erreur après
Porl-Koyal
– JL ignorance ou l'oubli de la méthode induelive
est la grande lacune de la logique d'Arnauld et de
Nicole, écrite pourtant un demi-siècle après le
Nnmim Oryumtm; mais ce n'est pas la seule. Les
classilicalions n'y sont étudiées que d'une façon
superficielle et comme en passant. L'élude des mots
et du lan^'aft'e est a peine abordée. Les principes
mises à la modo du
liquos vérités, rajeunies, jour
et accommodées aux besoins nouveaux? Une Indi-
tout
ce que Porl-Koyal a
que où l'on conserverait
« II est 1 1 1 1
raisonnable, disent-ils, d'acliotci- par la
logique.
(le n'est pas là une question oiseuse, quoi qu'en
pense Port-Koyal. Ou pourrait calculer les progrès
qu'il faits depuis trois siècles l'esprit scientifique,
rien qu'en confrontant avec les principes aujour-
d'hui reçus une phrase comme celle-ci «C'est une
chose extrêmement ridicule que les g'ènes que se
donnent certains auteurs, autant de
qui prennent
même, doit
toujours demeurer abstraite, ne jamais
se préoccuper du contenu des jugements et des
raisonnements, et se borner à analyser la pensée
dans son mécanisme général, dans son application
à toute vérité.
li.vi.N. Logique. I. –
l'IUil'AUi
\xij
majeure et la mineure
qui la supportent. Prenez
les séries d'expériences de Well, de Leslie, de Dal-
lon n'est-il pas aussi nécessaire pour l'esprit, de
DU ïïtAhUTEl.'K. XXV
qui
établit rapport unentre le refroidissement d<*
mais il se réalise de
plus en
plus, il ajoute sans
cesse à son cire, à mesure qu'il saisit plus d'objets,
Chaque vérité nouvelle, découverte par l'expérience
ou autrement, accroît en quelque sorte sa sub-
stance. Que sont toutes les connaissances empiri-
ques elles-mêmes, sinon des formes régulières, né-
cessaires de la pensée?
Qu'on maintienne donc, si l'on veut, l'appella-
science ne se directement
tout ce qui rapportait pas
parés
aux
mangeurs
d'écrevisses qui, pour une
bouchée de chair, perdent leur temps sur un mon-
ceau d'écaillés » nous estimerions encore que
on passe
par-dessus les difficultés qui la hérissent.
C'est ce que M. Bain a admirablement compris. La
ment, elle
suggérer des vérités
peut nouvelles. La
leur tour,
développent et fortilient la logique.
On ne saurait trop s'étonner qu'une logique
aussi nettement définie que la logique de Mill et
de M. Bain, une logique qui sait aussi clairement
ce qu'elle est el ce qu'elle veut être, ait encouru,
de la part de certains philosophes, l'accusation
bien inattendue de ne constituer qu'un amas con-
fus de connaissances. •< Qu'est-ce la
que logique
on se demande s'ilil • t \r i\
il n'y a
i\f
pas
i ri li|
là Ilout
s~\ iil n i i^'i i\ I ri i*kk
simplement
t
de M. Bain. Sans
qui remplissent les deux volumes
doute il eût été désirable que l'auteur s'abstînt de
empiriques.
Gomment signaler toutes les innovations intéres-
santes d'un travail aussi considérable? Nous vou-
lons du moins
indiquer
encore l'effort qu'a fait
M. Bain pour donner à la théorie de la définition
prits la tentation
qui pourrait leur venir de croire
anglais,
M. (îalton, qui applique ingénieusement
Xl l'HÉHACE I)l! TRADUCTEUR.
Gabriel Gompayhk.
à la position
de la question, à l'ordre des argu-
ments, aux proportions de la discussion. L'innova-
tion la plus considérable est l'explication de la loi
de causalité, par la théorie nouvelle de la conserva-
L'attention du lecteur
est appelée sur les difficultés
de la définition – l'incertitude du sens
principales
des mots, et lechangenionl insensiblequi transforme
lin
datsICI aux
Cl 1 1 v mi"1 ivt aiil<
examens,
on »»
sans ti i.li Aiinlinn
chercher à > r\r\
connaître ces
fiques.
Comme je pourrais être accusé de présomption
en paraissant rivaliser ici avec M. Mill, je me hasar-
derai à remarquer que la seule chose ait manqué
qui
jusqu'à présent au succès de son
grand ouvrage,
c'est d'avoir suscité de nouveaux efforts pour éten-
dre plus loin encore le système de plus en plus élargi
des méthodes log'iques.
INTRODUCTION
ï. La logique, ù tous los points de vue, implique do fréquents appels au\ luis
et niix opérations de l'esprit; et plus ces appels se multiplient, plus s'étend
le domaine de la logique.
DISTINCTION OU UELATIVITÉ.
L'observation montre
que la continuité ininterrompue
d'une môme impression n'est pas accompagnée de con-
science. Plus grand est le changement, et plus vive est la
conscience. Une sensation permanente du loucher, ou un
son monotone, cessent promptemeut d'être sentis; si la
température reste la même, nous perdons tout sentiment
USTINCTION ET RELATIVITÉ. 3
ACCOlUtOi: lŒSSKMIiLAM.i:.
11 Il 1
fication est ptus grande. Cette conscience de l'accord com-
un grand nombre de degrés de-
pot'te dans son intensif
insignifiante qui nous fait rcconnaitre le
puis l'impression
commencement d'un nouveau jour, jusqu'à i'cdair de
< Cnxnnitre un hit, c'Mt i't )a fois te t!is)in{;ucr de tnus )c.s faits différents, et
)'ac<'())()pr ou ['ittcntifict' :~)'<' tf))~ )<'s faits scmh!a))h's.
Ontrc pt'sdt'ux pouvoirs <))' )'<)')!<, )c.s<'))) auh<'t')cn)f'))t df la rottnaissa~~f'p
est !a )Mmoirc, qui Mt d':ti))<'u)'.s )<))))t!qt~'e dans CM deux [)ouvoirs.
Ot; S) n.!EC.T[YE.
cxtt'm'm'. I.a connaissance t)'m< )<)aisn, d'une nt'nn', d'une .succt'Miun d'i-
tift's dans notre esprit, t'st dite 'inbjt'ctive t'Uc se rapporte an sujet, c'cst-
Nous
possédons tous un grand nombre de connaissances
décès deux genres: quelques esprits renferment cependant
plus de connaissances subjectives, quelques autres p)us de
connaissances objectives.
J.KSif'KKSAXS't'ttAH'KS. 7
8. La connaie.sauce d'une tah!e qui est située dans une chambre a un moment
tus quatitMii qui h'ur sont conununcs K toutes, (.'est en cela ()UR consiste h'
On a
quetquefoh suppose que les quatites communes aux choses sem)d.)h!es
existaient quetque part en dehors des choses. C'est la doctrine appctee
ren~fme.
t~t<)nat)pcHet('C(~/t'<f/v/«'.
<H~)'tA).HS.
)O.L"'s(jU('«tn)'id<)nnnnsunnomà!ap''rfc)))io!)t)'m)int)i\i(t'),<'nmmc]'ar
t'x<'t~)'tcutt:nh)'c,it!)t\<)pa'))ast'uh'uu'ntr'impt'c'!SHH).st't)sih)t'<ht!t)u-
m('nt,Hya aussi un as!satt"<~n!i;<'<)('p))).if'H)'simprM'iionsj;nt--
ta)i.cs.
pareille idée.
)t.C'("icar.K't<ti'iK)nM't'\i.s)('m'('indi\idn<'ht't't('f)ncn'tt',(;c.st[)u't;U('c'!t
un c()nn)(Medt'tcnnin6([UH nous ncconfondons avec d'autres t!\is-
pas
t('ucM(ndi\idt)L'Hcs.
Un scbening main,dans ma
c'est ce que j'appelle une
/)7'CM.«~M le schelling cnnsidere comme une monnaie
gencratc du royaume, c'est ce que j'appett'' une i'v'/Mv.v~-
<<~i~Ici, en ctt'ct, ma pensée se porte indifféremment
surdiv''rse))d!oits,ttiv'')'smutnent-,divcrsescirconstances;
).jH['m.\CtPEUË)tAtSONNEMHNT. H9
ti. Lf raisonuoucnt, MustoutM M"; formes, imp)iqnc les opération!! que dirige
ht)oidt!).)rfM('m)')Knfe,<'t<)')icon'.istctttaassi[nikt(n)t;choseaunt'
autre.
bruyantes, tombe au
fond,pendantqu'autourdupointou
el)c est tombée se dessine une série de vagues. Delà nous
inférons par raisonnement, nous présumons qu'une autre
pierre. Ni nos
croyances instinctives, ni notre expérience
de la nature, ne nous déterminent a attendre la production
des mêmes effets dans des circonstances différentes.
Cette forme de raisonnement est d'un usage gênerai et
nous est commune avec tes animaux. Un anima), habitue
laquettc une chose nous su~ere l'idée des choses qui lui
ressemblent. C'est en 'vertu de la ressemblance que nous
associons dans l'esprit tous les faits
analogues qui ne sont
venus à notre connaissance nous sommes alors
jamais
de comparer les traits communs, les rapports, en
capables
vue d'établir une proposition gen6rale, ou, en d'autres
termes, une proposition inductive.
La troisième forme
raisonnement, de
que l'on appelle
la (/MC/ est encore fondée sur le principe de la res-
semblance. Lorsque de cette proposition–toutes les pierres
vont au fond de l'eau–nous inferons que tel autre corps ira
de même au fond
de l'eau, nous faisons une déduction
nous sommes autorises a la faire parce que ce corps res-
semble aux antres, on possède tout au moins les qualités
générales indiquées par le mot n pierre )). Lorsque l'esprit
s'est d'un c'est la ressem-
empare principe général, par
1&. K(M
i5. Nos connai~ux'cs, soit par
cor.nu¡ssmll~cs,soit it tala ~m(i('<
l'apport M
l'al'r.))))'ort soit par
matii~I'l',suit rapporl ail t'es-
pal' rapport l'cs-
prit, sont te n'suttut d't'xpt'rit'm'cs dont nous avons con.st'it'nce.
l'our
ce qui regarde la matière, le monde extérieur on
<A/cc/ c'est par l'intermédiaire des sens, associes aux
mouvements, et gouvernes par les trois lois de 1 IVi'ELH-
UHNCH la ~i~'f.wc, la /'('ww/<rc, )aM«'wwc,(]uc
nous acquérons nos connaissances. Xou- vovons, nous en-
Xi. U a été aHegne que nuetqnes parties de notre connaissance, au lieu d'être
te résultat <)e l'expérience, comme la ptnpart de nos idées, sont intuitives,
c'Mt'a-dire inhérentes a notre esprit, enfin indépendantes, soit de l'opération
de nos sens sur tes choses actueHes, soit des phénomènes particuiiers de
notre conscience subjective.
ti)e.
Htrcappete esprit.
EX)'nc.AT)o~sst'tt).n')mi~:).A(i!e!)'ornKer.Arnciu
LAtHSt.:LSS)0~m~HV)':AL'o)t)(,t.h):~OSCO~?<A)SSAXC):S.
)'HyKU)!)'«).~K'on!)t)m'Ucdt')'<'<))))! ()ui)c))~h'.tt'n)i)t'itu-dc[it'tt'
t't'\)H'tifH<'C.
La de [.ar a ta
disposition primitive l'esprit, rapport
)tu\.i.~h)))~ L ?
18H ).mu))LL.'no.
tS.)'nLs<[Ut'hu)tt;ctrdu)i~nahn't))t'i~oust'nhamCK<)cst'm'urs,iiti)Ut
ns!sh'r~)h))rt'tn-)HK't,('tc()n-.iJctet'[\[))'')n'nccco)nun'tHSt'u[ctttMium
U<'t.)Ct'ttihtth'.
principes ne se
développent qu'a t~ecasion des cttoses
t'eeUes; circonstance qui réduit nos connaissances innées a.
la mesure de t'cxperience, aussi complètement que si ettes
n'eiaient pas innées dn tout. Oi) suppose par c.mp)e(p)c
t intuition ~e ta cau-c ne-e a
présente nou~quctorsquc
n"nsav'~t..o!e!U!ti)o)nhre'n!t)'-au!.de\emptesde('a))-
SKtSSntH.)']<
t.)eu)tt.s()cstHth,cth'sn()tiouscon~K)s('t'.s(joit'!tH'suttC)tt.r<()ttucutt''
imisstntKt'm'tpasaud<')M.
Xt).t!ya(ht))s].t[(~!((UMunt'crt.)i~)~on)h)'('(!(')irincipes};cn<raux,([~i)a
<'(!n.sthn('ntf'onnm')UH'\(''ritMh)('scicncc,t())tih)i[)Krmettcntd'<taht!rdcs
)T,;k"it'ttk's méthodes prntiqtK's.
!!). t~e raisnnm'ntcnt, comn))' )(' ).n)~.i!;< c.\igc tju'on athxcne ce principe unc
princiye: :t!nH
nflirur,Uiou sous uur forruu pcut l'vtrc
!!nit')n!tti(n))))'<St'~h'eM))sunt*t<)nm'[)put)(ttr<'scu'.u))eamre.
yri·x~uti~e scus uue autre.
22.)[yacK)'t.n)h"<n)!)\inu'<pa)titt~!t'!t"tah\t's.t)'a('c<))J()f.<j)r<)c~siti')n.<i,
et yui sout connucs ,ous Ic now dc Lni.; rla !o ~r,·n.,ir~
et<)m'!f)!~t'<)n)t~t's.~<)~<)'nn'!t'fM<f/M/'t'H'f!r".(~.s()nt)t")[)rin- (~e sout h~s prin-
peuvent cntcrn~'runc'p~rt'.M
!.);nuN('.u'En'n)r;N'nT~. 23
prime.
On repond aceUecritiqne en donnantan principed'iden-
tite une interprétation qui suppose quoique diversité dans
uet)eutpasa)afoise!reetucpasc)reA.))Cet!j'c)tamhre
ne pcut.etrcatatoischauttectU'oide. La toidei'ac-
cord des propositions avec eUes-memes exi~c qu'affir-
mant, un fait, deiermi))e on ne te i)ie eu même
pas temps.
Si nous avons itvaucc
assertion, nue
uons devons nous en
tenir la. Le principe de contradiction peut être eclairci
a\'ccp)us de netteté encore. D'après ia!oi de )areta!ivitf'
tonte peuscc., tonte afurmatiou s'oppose auucuotiouou
affh'tnatioucoutraire; ainsi, ace que nous appetofiSK nue
ugne droite)) s'oppo-e un~ chose contraire, « Jaii~ne
brisée on courhc. )' Or j'accord
pr~'positions des
avec
cncs-memesvcnt (m'a\a)'.t af)irme(p)e)qne chose de ta
ligne droite, nous sov(~us prêts a te nier de ta ii~ne contre.
nous appetous un homme nous nions en
Lorsque :sap'e,
même temps q))'i)s(ui fou. ('es! tanne forme c<pnvatcnte
24 t~r)!nnL'CTio.
vuir:'<(.'<<e.M/s7~/«'eestde)'arseniC)"avant()econchu'e
t(C<'</<'xM<<(f/<('e est ()u poison, "tcinons ne nous conten-
tons pas de tirer une affirmation nouvene d'une affirmation
antérieure par un sin)pfe changement de mots: c'est de deux
affirmations preafahiesqne nous taisons sortir une conclu-
sion, et ces deux affirmations doivent être fiées l'une a ['autre
21, L'axiome;
24. 011le
L'axiolJlp, nu premier pl'ilH'il'e,
)<'premier qui sert cie fon.Jen1l'lItil
principe,fjuiscrt<)eb))~<'mt'nt.'))adMuctiot),a la Mdurlion, aa
été (;X))rhtM!t!f'dit't'c)Ct)tt'.<in).<tnt'rM:()t)ju'ntn'dHi)t'dcL)XMs formes di-
\cr<t's.
25.LMa.Mm'sdt;)a()<)m;tionsupj)OS['ntrtunfortn!tL'delà nature.
I'H)';Mn;KPKf~C[['H])E L'INDUCTION.
temps.
Ce qui garantit la vérité d'une uniformité générale de
ahrcnt'surc<'p')intk'trav:ntcttcst('r))<')('ht's.0nt'an)'[)t;)('('iatoidt;
('ausitn)t'ou )')'))')'). r<~u.s!at\)nnnn')onsain!,i:
dnr.)nn«!tdt'!a(-ansMa
"Tuutt'\cHt'mt'Mtt".tt)tnfonnc!m'<tt)nct'<'dt'dn~ autre'Hcment",–
()n!.ic))~At()Utt'u)t'tttt'm')cspo~duua).)t'ii('nt;t'antcccdct)t.dunnt'
t't'\t'nt~nt'!ttatit'u."
28.L!ttottit'<'a't'iithtt'tUtm't-'<'HcH<'us;())p:n\utt'')ttnm'ptusifn!)0]'tantCt'!i-
c()r(',t'()nnHt')'t~sf(''('un~r~('f)nsr()Ut'h<'cs,t<S((u'(H<ta~](''AentH,S()usunt:
HHt)(!furi)M',<i))h~').~ui<tt't~)n'rsi~t.!UCt',dt'ta('uii-.t;t'\Mhuu,du)acu)t'c-
~hOBt)ndct't'([ui\.Jen('cdM)a force.
XU.i~<)n))ais<auC('St'('om)~)~'<affi!'n~nti()n'-n')nti\('s;U'or<h't'dumon(])'.Ces
.'d~nn.aHmssm~ les o!)j<'tsdc!a''rt~.utcc, dont tccritcnum suprême est
t'.K-tiun.
;)().C.u<ju'nhntd'.)hH)dt'\i~')'<)t')M('<)n)):.i'isanc'('st([n'<')t('so!t)Tf<
!}i.L:)<'<)tn).~ss.")<tt~"t"t)')i<dit't't'.tan~'t{;<iatc.
(H~LS,m)ns))~uv~)).s;Utrin'h'<'auni;r~ndnotnhrcd<'('()nnai'tS.H)<'csgt''i~
rnk's.
H3.))csta\.)nta;;t'u\()t'p<))'t''r[ao()!ti!is.)nc<'a~j)tu.sha)a<)ci;)'t';))n'.t[!)h'
d~
!t5.n.Lac<)H!)aiss.)n<'t'sficnt!<iqHMd()it<trt'aussi~f'/i<'m/<q)!C])Ossi!))<
tain on/n',
ttin<"Y/;< ail un certain
t'(~l'(aill arrangement, a(lll d'assurer
:t1'l'iUl¡;I'1I1Cnt, afin d'as~lIl'(,l' le
te miel!\
mieu'()x~sibie)a
possihle la
dique et systématique.
3" Il faut etabiir te sens des mots avant d'en faire usage.
Il est naturel de commencer par la dennition des termes
essentiels de la science.
~S. La ctassitiratiou <))"! '.eienfM est «ne ''n))se<)uet)ce des yucs <)))e nous venons
d'exposer, (.ette <')a'*sitieati'm dérive, en premier lieu, tic la division en c!)-
)nutue))edeee<eah'~orie~.de)'t)rd)edesi<nnneitere!ative<)u'onneuttcur
attribuer.
Si
chaque partie de la nature était entièrement séparée
et distincte de toutes )cs autres, il n'y aurait pas lieu d'éta-
blir entre les science? un ordre de progression et de du\e-
NATUU';f)KKOS<OKDAISSANCËS. 33
stati()ue,t'ttydrostatique,ta dynamique,tttydrodynamique,
l'acoustique.
38 ):s"mo)'uc.TKtN.
plantes;
ht seconde qui en fait autant pour les animaux.
La botanique, )axoologic,l'anatomie et la physiologie de
l'ItOtnmcsontles divisions <c/'e/<de la biologie. Rcmar-
qnons d'ailleurs
qu'une science biologique abstraite est à
peine possible. Les lois de la vie ne peuvent être détermi-
nées d'une façon générale et uniforme pour les végétaux et
les animaux. L'effort le plus grand que l'on puisse faire
pour se rapprocher d'une distinction entre la biologie
abstraite et la biologie concrète, consisterait à distinguer
d'une part la physiologie des animaux et des plantes, et
d'autre part la description et la classification détaillée des
plantes et des animaux.
VIL – La l'sycnoLOt.fK, ou science de l'esprit, constitue
une province tout a fait spéciale de l'étude des pheno"
menés naturels. Si elle se place au dernier rang dans l'or-
dre de développement des sciences, cela tient à deux cir-
constances. D'abord l'esprit humain est un sujet d'étude
très-compliqué, et dont la difficulté est encore aggravée par
l'innuence d'un grand nombre de préjuges et de tendances
vicieuses. Par conséquent, avant d'aborder la psychologie,
le savant doit s'être préalablement astreint a une rigou-
reuse discipline scientifique, telle que la lui inculqueront
les sciences
précédemment enumei'L'es.
En second lieu, quoique
l'esprit, c'cst-a-dirc la conscience
subjective, soit un objet
tout a fait unique en son genre.
il n'en est pas moins vrai que cet esprit est constamment.
uni a un organisme corporel. Il faut donc connaitre cet or-
ganisme, qui ne se sépare point de l'esprit, et cet orga-
nisme est précisément étudie datts la dernière partie de la
biologie, je veux dire la physiologie de 1 homme.
Les sept catégories de t-ciences qm' nous venons d'indi-
quer contiennent les loi. de tons le. pit~noncnes connus,
pltenomene&delamatirr) on de l'esprit.. )';i[e-présentent.
d'aineurs ces lois dans l'ordre le p)us convenable pour les
étudier et les comprendre farih meut. Il ne saurait y avoir
de phénomène (trangc et tout a fait nouveau uu
pour
))ommetpti serait verseà fond dans ccsdiffercntes'ciencrs.
40 ~)n<)~;c')'H)~.
i).Lcss('i<'n<s('o~<t'tt's.t'n.<('st!)<d)Yis.u)t.t)~')~cnth<'nad<"<sc!<*))M'is(;pon-
daircs, – <'on)nK' ta mt'tt'o)o)')gie. );t mi~o'.Uogit', )a gcf!<)};ie, ht gcngraphif.
43. Dans toute scit'ncc prati'juc, h'~ Mnnaissanecs sont choisies et ordonneft
uni()m'nK'))[t'u~ncttt)hut<)n'i)f)u)taUt'i)nh('.t.a<k'th)itiot)tt<;)itscit'))Ct'
pr.tti<(m' n'est autre <jUH la dctfronnation de soo but.
~<nt.(ne.)uttt'(te(i!thiond<').tt«i:i'[')c)arcpn'St'nte<'omme)a.sficncH
t)e.'i)<)i.sdet.)))ensec.
tiondetalf'ghme.
It serait difficitc qu'une exp!ication,quette qu'elte fut,
par\!ntaf.urc une bonne définition avecuncphraseausst
amt)i~uc, aussi inccrtamc, que t'cxpression « les lois de
ta pensée )'. Même quand on l'a déterminée par les res-
trictions nécessaires,
itsembtcpossibfe de trouver une
autre expression ptus propre a indiquer ce qu'on veut dire.
Si le sens de l'expression est M la pensée telle qu'ette doit
(~(;–ta droite et restée, –it faut fixer un
pensée
critérium du vrai et. du
critérium, qui ne peut etrequ'un
faux. Le t)Ut de la pensée, ainsi que )e remarque Hamifton,
est la vérité.
46 6 INTHOt)UC't')ON.
dt~up';t'ationSt)t'['('sp)'itd.n).;)at'oc!)'('hcde)atcritH.
()c<)Up)<)Ut'<\rritt'!iintt'r!)K'diairt'<.
froid, est une inference médiate; (fans ce cas, les faits immé-
diatement connus sont certaines sensations de la vue ou
de f'on'fc, avec lesqueffes je sais par expérience que la sen-
sation du froid est iiue. Les sentiments et les pensées des
antres êtres ne nous sont jamais connus que de cette façon
indirecte.
Toute chose
qui s'accompfit en notre absence ne peut
être connue, si toutefois nous la connaissons, que mediate-
ment. Notre connaissance intuitive est limitée au temps
11,
une vérité « /< par d'autres, comme une infcrencc
tirée de l'ordre de l'univers, c'est-à-dire comme un juge-
ment Il /<;<c~o?'<; et d'un autre côté cette vérité est consi-
dérée le plus communément comme étant à la foi.-i l'un et
l'autre, un jugement d'inference, en même temps qu'une
intuition immédiate. De même notre connaissance du
monde est présentée
matériel par Rcid et Hamilton comme
une intuition tandis que d'autres philosophes nient qu'elle
soit intuitive dans le sens qu'on entend. En fait, ces ques-
tions controversées, touchant l'origine de nos connais-
sances, s'agitent toutes sur ce terrain confus ou se rcn-
contrent et se mêlent l'intuition et l'inferencc.
<M. L)t togi~uc n'a aftaix' M'ntes \t'iitc.s d'intY'rt'nrc; sadrfitntion (SH-
qu'aux
to!) t'atttt~dt-tm'ttt du Mitt) doit t't!~ La to~ioou est la scit'ncc
c\ptin)t't' ainsi
des (le t')'tt cm)''c«)t;ot )'Mstima)ion de la preuve.
o[)~t'.ttiom (jni
50. t)ans te j't~ext ou\M);t' ta h~qm' c<t fon~tt'r)~' )" Comme une scn'nc<'
i" La
logique, comme nous l'avons \u~ expose les lois
fondamentales de tonte affirmation; de ces lois e)[e tire des
inférences, qu'elle exprime dans des formules appropriées.
t.–) t
)tAtN.iquc.
50 ~l'KODUC'HCM.
).'Ul}SËttVA'HON.
vent quels sont ceux sur lesquels doit porter leur attention,
et qui doivent être mis à part comme des faits politiques,
comme les données de la science politique. Les expressions
qu'on emploie pour désigner les qualités qui conviennent à
l'observateur politique sont les suivantes « Une connais-
sance appropriée, un jugement salace, un discernement
profond, un esprit analytique. » Aucun art, aucune règle
ne sauraient produire ces qualités intellectuelles.
On peut citer de nombreux exemples des erreurs que
des esprits peu exercés commettent dans leurs observa-
tions. Le meilleur apprentissage, même pour l'observation
en gênera), est encore l'habitude prise d'observer une caté-
53. La définition est no )))'nct'd<' <)<' ~<'m'').')(!satinn, hmitt' :< une Mute )oopnctr,
on à un j;ron))t' <))' px'pm'tcs oonsidnc t'om))))' une mute.
t.'[Nt)DC'nON.
prnlmiélés neco«rt«cs
f)i.tj'm()u<'tiuu('stuncg('n(')'.dis,it)nnfjui))ni'tcstn'des/)/'o/<t;'<Mrt'co/t/im~
li~o., l'mrr~ ie l'rrrrtrr·,
/(.(/')t/;t'K/'<fH<< cles ol~scrvatious larticalièrcs.
d'âpres
cl';cprcs de!to))St'r\'atioi~pat'ticuUc)'t's.
JLA)~:UL'cnOK.
CHAPITRE PREMIER
DES MOTS.
mots.
)tu.[.)m'. h– :i
()(' i.!VH)':)')~M!)~t. –)~.SA)()!S.
L~rs<p)f.'h'ri~s-m!tr\j)rim)''(~par()t'sm~ts,<)tt's
p(;Hy<)t.d(~!<tr~)<)))-sc))h'(n(;t)t,cu!nmm)i(pn''('s~;Ldiscu-
t.<('s,![!aisanssiass~<'h'('s<!ausd)'sprup()sit.i<)tts(',()tnptt'<'s,
'p)i(~Ht.hh)t'))t)n)(i~<)ur~i!])ui.~ah!t;d<t;rtt(''sd(;ri\t''('s.
~st.st')dt'nn't~tp)at)d <))('r)'Uai'<))'fm'du)an~a~f'q))t! 1:1
('~t)niussat)(;rj)~ut<t)'t'a-~)~'tth'.)n\tu~'t)w)d('st't.tu\r~~tcs
dcta!()~W]))t'.
ï.')'~utr('(~Hti.N-un'<'t'r!n)r)'dt'<!n~t.tuhh'\rji)(''at<if!nuh\('u~n('
;;ah\)'.rcu'')~rn)r~u'u!).~)j!r)!t't'r.u)un.urr,)H~«f.tr;nn)<~HjiH',
)Ut('~r<<f.
(m')))u~~s!ti<~)!)H'n!iu)n!rd)U\r!t"(~p.nsuit<'t'Ht'St't'oinp()<t('))f)Ut
)''n)u!nsd~L)ru\m"Ls.
.\()usn)'p()u\)~)sp;u'!('n)uy('nd('sn)ut.-('()!~n)U))iquct'
anx;m!rt's h ph)-[)!')'))('pt))'ti())i
(h'nutrccunnai&s.tncc,
s:)))-<)hn)('~rc!t)'una~pt'!))',('tt~)'.uhn]:)m', une phrase
~f'<~<'('.t'n)u:i()H('m;pr<))~'siU<')).L~[)!)r:).e.-t'com-
[)(~~<['t))h'n)('t<))m\~)'b~f.aj)t'')j)(~!ti<)n ~tf'ornx'')'
dun.w/('/(,'td')t)t</<<<<)U/f/~7/)j~~uj<'t(.~t.iach~
du))t.on[):)rt<h'[)r<'d!<d,hch<)-.eraj)p<)rt.('t'a!)snj~t.LL'-
tnutsi>~t~,(~'tm)h.'((.h'u)",«!(;su)('i)'),«)(_'y(;))t.<))Kt.t
t)).)i-()n M, n~ peuvent )).i-t;nx.~cufs no))-(i~nx'r des eu))-
)):ti~s;uu')'tt~t)t'('tU!.stihi('))t)H)It'p!n'a-;('-('))~r.unn):(it'c,
ni())'sp)'()[)u-iti<H)S('ni<~Kp)('.t[?unU)t's()ind'tn'('())nbi-
f~t\'t'('d'autrcs)nuts,cununc ".h';n).)r)'),K)t'uiri)
brHit')', "Y~'ntst'otttcx, « ta )))aiso)) regarde ):tme)'H,
pour dt'))h'des snurc~(t'informât)!)! c'<t.-a-dir('(ic-
pt't)p«.ititU)-u))dt'sp)n'ast;s. f~~pt'~j)~it.iu))S('ut)tif))n<t
p<'t)!'h'm()H)--dcu\t))<~s, ta plupart ('!n'~nth'f)))f'))t davan-
tage. !);(t)-t')(a''))ncd~ ccs<pr~s:-iuns nous pftt~on-. par
anah~d<'h'rn)in)'rd)' p.u'tic-: )"tph'hH)('<'i)<'>f'don)u))
par~h'.s/f/;–.)t'an,tcsuti'H, !(;\Cf)t,)an)ait.uu;
'p~i)~t')~)'(p)ics'atH'ituh':u).~uj~t: '<i)\ic!)t.M, « il
h!')!)'),<titsuutt~ <i!~r(~.t)'('))!!('?.
t!r)nar~ptunst)('p!ns~u~(t)'t)\t)~tn'plusieurs )not-,
pr~<t~e-t'n!);)p)'~sr.i)))r~,)h'sn!ti'<'ntpispum'f'<u'ntrr
mn-proposition, un~phra-c r't'st-a-(!i!'('(px'hj)w chose
t~s )')iui'us)'n<)f<s. 67
~t)!tutt'n['a)tscutt')m'ht'<n't')!;mt)hnhhn'tirp[~["~)tntt)-[)in.s)tttp
t!t'.Stt.a)))uJ''S[U"t«'"t"t'S'tt.<nj.;Ut'.t!tH[h'V(')i't'~))tj~tj))tit(-~t[)i)t-)
tn'~m')nmt't~t'ntjtt"\t'~)tt'nh:u)~)s.
<!8 UV)(HH~:MH':)t.–t~KS.UOLS.
.i.))m'r«~nusm)e.~<)t~Jt'h'tmiuc))!aco~um~n't;))atugi<)Ucparit'ctud'*dc9
H!0t'i.
t. ).r~t~t'U~tn'dt'tun(t'a!)un)"tt'~i,;ne attache a un
ohjutaf!n qu'on
jttft't'ptnto''t't")'(''t".
tesnon)sdese))o-es,et)~ondenosideesdescttOSPS.Lemot
« soteit"desi-;t~e t'ot)jet,ai!~si nomme, et non pas seute-
mentt'idee, ta notion'menons en a\ons. Supposer que tes
mots sont tes no!us des ide-ssemes, est une forme d'idea-
.').<ut)')''r<"i:~)jH'u~~r\n<'()<a!<<'sinn)'<~fm<'nt<trt'<')a''St"<t)~n
1:~ .t~~lc~ vl ·n·I~m la .atll:i,I", acm· Ic·s ilrm
n, yar mmrv·;tumnl:nuo· t~rin-
[ty!):m~piu)h'di~tinctu'))~'<<<<d(j.s)nuL-,(''cst-
a-()u't'des p.n'tit'sdn discours :di~t.H)ctiu!~ qui peut. p:);-scr
eu ~raudc partit'pour une distinction tonique. Ainsi fc
notnp<'ut.tonj(tnrst*'trc tu sujet, de ta proposition il en cst
souvent t'at.trit)ut.t/a(tjecti[ a deux fonctions ioniques,–
il peut être, et il est t'reqnetînnent un prédicat; en second
tie", il est it! caractère .<.y/f'c/w'attribue au ~enre qu'e\-
pri)n''tenotn: ~!)ont),<M.'<7<f//<M<e.«/
(adjectif,w/M. i. verbe a pour rote tonique d'être te
si~uedet'a!)i['u)ationou<te!apredicatiun.!)ucpeuty y
avoir du proposition sans verbe: Mie feu ~/v//< te nnei
e.(toux. )))~es antres parties du discours non) pas de
fonction tonique ()).
t).L«)'.s'[n''m''tt)S'.t')t'<m<sj).tt);tj'j)u)t.)!a'.t.if;)t.n.)Tf:(tn)ah)t<'ssMn-
)'tiUH't'l.)'t<)istittCti"nttmdat~t't)t.cstc''H~dt*sm<)tsj<ct(h~
ntnttn')'
L'tnu'rati<'))~cn<'r.di:'att'[cctuu(h''csm'tat'es~cn)b):u)cc
(!)'st)hjCts''st.)')K'()pt''t'at,iont''tni)t<'n)mcnt~('i('ntif)qu(;(!n
<ntj')))t'th't),tj'))m)<St'n)''u)t~stti''r."i.t[tt''s)')nas,s~Ut's-tm''tnts.
(?)Qn.tth)~<)Hit~<~H)dt'H~'n~~t').ir<)!))).u'u~'<)!ioh~)!t'<ju'iN.!i)!r
t!n))'s<t))n't'<)<'t.t'ht)'['')n't'«Htctatt\it'tHt?<<)nt))n'u<)H.Sj'a)'(t)stt(t-
~4'i;t't'st)mt'~tH'"))<t.)(nmu))t')t't)H't)'tftt'H)~'s:t)St<))))Sttt'S)'.tp[)(H')~t-)th'<'
h".<)))jt'h')u''t'i))'a)'n".t').~t').~sih<)~"nth'<)n~h~Hh)rt'turh~n').th-
\ttt''tt'vt';)it)'t''t''t)t'~tar[.)s\)tu':th'mt")t't<['\m):t~[nï:)!ttt'ntt'atttt'tt'-
72 nvt!Mt't([':M[Ën.–[tESMOïs.
1 1,
7.Ct'm()tsi))(;uUr)'~uindi\h)u(')('stun)))ntqnin'(~t;)pj)ti'ih!t'()u'auu<*
(')uM<t'nm<h<r.<a~phfju<(un('('rt.<!nn~!nbrr()t'<'iiu.s(~,c~ raison
(tt')t'ut'S['fss('u)))h)nt't's.<)t')('ut'<i~(n~(sf'<)!nn)ui~.<.
Xct'xe~,)!ucep))ate)SiriuS)Teuet'itte,iesA!pes,rAn~te-
tet're, Hotne,?\otre-t)amp,\oitadese.\euH)!esdef~oms
utdi\'iducts;ith ne dt''si~nentcuacun qu'un objet.
Homme, cheva!,etoite, montagne, royamne, cite, édi-
fiée, \'oiia des mots chacun
pierre précieuse, généraux:
d'eux s'apptique a un nonibreinthfini de choses, qui ont
entre cHes une certaine rcssemotance on des traits com-
mune.
Les mots in(H\iduets peuvent :ntecter dif~'rcntes formes.
D'abord, comme dans tes exempies précédents, on trouve
des signes uniques, des marques au-sireduitesquepossibte
et specia)es il l'individu. m..ts
c\erxes,~irius'),\oi!ade:;
qui n'ont pas d'autre rôie que cetuiqui pourrait être remnti
par toute autre expression sp~eiate app)iquee à ces objets.
(!cttc forme ta ptusgenerate du nom propre se tnodine dans
dea locutions, composées de p'usieurs mots, qui represen-
(M'm)f))))n<))tsn<')'on\tms)t.utt'<)t')'unt'<~)()(''j';)utr~<:uh<()H'cHt..i<.ni<'ht
t()t))('<t)t')L\Hn)')i'~)C<t<)ans))oh)')'siti~)):~nutwn~f'o!~)~('\rctr~t-
)it<'d~t't!)!)'<)sr!n'nt't'~tt''tr)'t!S!t'jMrn()))'i,<ju't)ar~!htt)i<m(!e ta ono-
(hvj~))!)')u<n'ra)!)<h)!h)t'('.sn)').')<'i.nnt'tv~urntt)(-ta transition .tn
jn~)'a).tn~it:)~)n.~«')~)u\)<('u!r.jn~nt.tr.'n~U.)t)tv))i()).r,iu~t,t'
nu'!)t'.a)a~<ni)'!<'('\)irrit'i~'rf~h')H))!sa~~)s)'.iit,i)!aut,~our(jur))t~r
pr<h!)n!.<H'nn~say~))<~ni.)t'!)t)ti<')'ph~it'ur<<))rri)'n(-o<('~h)ur!~cs.Nn\
a<t«~t')'a<,)'))'<n~t)~<)t.(!)r<H~('ni(nt~.nhcu!i<')'('<ninnrnr(')pa!i I;r
j;t''tH'')!th)t'<i!t))Op')c()ncr~.h)!!Hnin<)i~Ju.nit.m'nrra)ih'<a~sa~)ir
j)n~!a!))<'m<'))t<j~<))~)''()t'<in)j)r('~in)~t)c(hft'<t'nrc()nd<')<1at~i~Our)oM)'
Mh.Mat.)~h~unt~~d.n..ra)it(.tt~<t')Ktivitr,c..hn~u<). r~<i-
((crc,)'!)))trt'<'stt.K'itt'nx'nt<~)~~)«'.
\OMS i't(Ot'tŒS)!TKOMSC.)'N)~tAIX. 73
ti.Lt'')Ht<)ts.'<~t/'<t«.tS'm)~j'j"'k'~m()ts<f~f/l!s~t'tH)!~f)tj('su)'n'ts,
!u.n<i!sw/</<<~fM'n~rhnt'nUt~.tOnbuL<,t(~~)H!!a<'(~uinun.s,h'sr.~)-
t)t)ttS(jt''c.s(tt)jrt.s.
LemotKetoi[('Hden<)teteneoutei!cet()i!cd!U)s!efir-
menn'nt, et. connoteiaressennttance qui existe entre toutes
)cs étoiles.
Le mot «capita)e~ dénote Londres, t!er!i!t, Paris, mais il
dec)are en même temps qnc ces trois \ines se ressemnient
par teur caractère de capitah'. La ressetm))ance,oda l'at-
tribut commun des choses, et)aco~MO/«~'<w,rattribnt
commun (te tous les mot-~eneranx.
Tous tes mots qui desi~neut ctasses, (tes
des c-peces,
etaut des mots généraux, sont
aussi par suite des mots
eonnotatifs – t'.mima), la ptante, la
t'hommp, t'arbre,
montagne, )a mer, le royaume, te gouvernement, le cercle,
tat'.d)rique,ia\ertu.
Ontrctes noms
généraux, !es adjectifs doivent aussi i
être considères comme connotatit's – blanc,
par exempte,
carre, sa.HC, vertueux. Ce sont )a des mots obtenus par ~e-
ner.disation. On tes attribueà un ~raud nombre d'objets
se rcssembtent par certains côtes: chacun d'eux de-
qui
note des objets ()articutiers(aY)'ct'additi(U) d'un nom),
mais i)sconnotent aussi la ressembiaucedts objets, (~e
<om. des mots expressifs, non pas de sans
simptes signes
compréhension.
!.es adjectifs res)dt.eutde)a~enerahsation,no)!m')if)s
!)«.SMO).S(;f)~tS~)AT!)''S. 7H~'i
individus reetsqu'eite
comprend: (espairsdn royaume, les
mers du gtobe, tes ptauetes connues. Les individus de ces
ctasses ont des rapports, des caractères communs, et, de
p)us,its sont tous cotums et enune'!es. La question de
savoir si uu certain objet anpartienta cette classe peut être
resobtf de ()e))\façons :dat<ord, si )'objetp<~ssede)es
caractères co)nmu))s<)e)ac)a-se: en second He!s'dse
76 )JVXËP)tE.H!~t.– DES MOTS.
(J,
!).L'opposition
L'Opl,osilioli ill"i(IUI\~
in~i<~t(''c l'al' le tUotf/cMH/o't'L
parte mol dà"I'I' ellete «)otfnHM"t't'pont)ata
mol COI/I/O/I'I' l'l'pond 11la dis-
ti~('~on<jU(')t.uni)ton(''t.~)iitcnU~)a()n:tntitcour.r<e/tj<w<et!afjua)itHO~
('f~f'/tf'
tHtc[quequ.u)t<('onYi)'nt.f)UU('t'on\i('ntpasa<'(;s(!bjut-
–connnc par t'\cn)p!ch's))on)n)css'~nt. des 6t)'L~ vivants,
–tes rois sf~nt des t)o!mm's.
Dans tcnrsdcnx antres acccptionsh'stcDm's-ont app<)us
A~t'('A'par i\t.(!~ Morgan. Dans )<'pr('n)h'rr;).)('t('rn)('
rt'prt''scnt<'nncc)assc,nn~<'o!)<'ctiond'indi\i()ns,dcsi~n(~
d'âpres nn"qna)itt'()ni)('nr<'st.(on)rnnnc:t tous: c'est re
ri)onmteet)eineme!nnnainestinsaisi-sabie,ett'tmmanite
!XTKKS~KK) C<M)')U':i[~!<StON. 7')
nt.on'Auit3)ttna)d<')a'j;tn').)U'th[H]LOs(!cnhtt'7/'</r~(.<tn))ctt't'!m'
<).~));.):;Ct~h~ti~~(',ttt"-nti!<)iM!Jt)nt<n:)~«ihr.)Ut'oup.)huM'.
tincte des actions justes. Que si~nine donc te mot justice? 't
H représente sans doute les actions justes, mais en insis-
tant, d'une t'af.'onspeciate, sur un certain rapport de toutes
ces actions;atindc ne représenter iesactionsjustesqu'en tant
(ju'enes sontjustes, on eut) antres terntes afin de [es consi-
t[erere\c)nsi\cment an point de vue de la justice. La pro-
ije)ics)sontdcsct)osesa~r!abtes(cnt:)nt,qu'a~'reablcs~.))Jt
n'y apasdebeanUien soi procurant un pL'usit'cnsui.
Ad.tncHt'(!nm:p:n'(!i!h'h\put)t~u,(;cscr:tit.)'('tum))C['d:u)i-,ia
vici[ie(;t't'enrdui'6;dist])c,t'['['cut'quia))i('))d!'ta{)cin('à il
disparaître. «L'<'sj~)'it.<'s).ic principe du muu\t;)ncnt,)) no
veut. pasdirc!)utrc<'hQsc([t)(; cc('[:« Le-) ûtrcsqui possèdent.
t'(jsprit.(<ttt.nut.(pt'i)s)epossL'd(')it),sot~ttescansesdes
ch()St;i?quiseni<'n\(;ut.(('t)tantqu'cttc.-)~cmcu\cnt).HL'Uij-
priL est. ins~piir:d)k'dt.'<(;t't.ain~6tcest'L'ets qu'on appL'Uc des
personnes, et qui sont. dou~sdt'factdt.csmcntidcs; et «)e
nionY(i[iient,~n'estqu')!n)t)ot.ahre\iatitde.stim'u\'[ttp!acer
«les choses (pn se tneuvent)).
Les tortues abstraits sont de poissants d'abré-
moyens
(t)tSi!('~t'tt~t't'~h(t"~t'~h)t'Ut;urt)t)t'uj'~))'s.<n)<!un!ni!)s<jn~n<ij;) LI
nlmsu cu vaut la Iwilll'. ,i,luhtur la rs:;lu d1.' r~umrrtir Il' prop"iliou" ;dl,
"H'ait<'<t'h~t~)!i(i'n~t'~u<')'t'<h~)('nt~;tus~rth' j.t.))i~!h'n
)!.U.).U~n'. ).– 1.
nv)Œpm.~nt.)(.–t~s~u~.
")n"\f'nt'\('t')!cnt'tt')rndtt'm)ttc<)t's<)))~('ur)t<st'tth'~pt't't't)'~it<'sd<a
fl; curr;iie~ut almrs nlairc·uu~nt
.M~ht~!<~n'.Us\nr.!it.n)a)~)'-r).utt'tn~nth'vi'.)i('.{)'af'h'n'[)<;ct;ttt')n~i-
,mi·I:~plvç.iqu~ In crai oararli·n:· clc cettc nml_
.<t)tn<k'iniînr~r
'Mt((ui))a..sc)"n)rrUrJ(;!aphit~<ophit')i:)itt't:
/,<«'.(~w/<, tt.c.L~U.
bKS MOTS t'Ait HAD'O!)' A LA HELAT[VITK. 83
it.ts~('f)n()f't';t[r~<))'[Cth's)))()ts,<)n.snt!')''sfutt'o)ntdc\'nclogi(~K'jCmhi'tlssc
h'.s~o).()nist'ran.ht'nt.\i;))))~.AT!\tm.
t?.~t)~t'atn)c')tstim't)t'ui")~tt'tsmhtt't']ati\itrcst(')i)tn't'parJcsutut'!
<'osm~t')dt'su~)ts~t':t.\)n.
o
"hn!qn)con~r.h'a)e'j~t-re!)!~nc.))
« seu)etnent.)'at)sence de com-
par exempte, n'exprime pas
« mate et tout
ci\i), t'omette, etc.)e ~'taut te ~cnre am-
):t.t.~r!.qn'u!u'ith'!CK~<)"ttecon-
t<i!~th'rHutn'.f'rst~t\)!r!.Lp~~ntar'jn(''('()<')a<'un~'ari<'t~.
ctC())n'hc,bip))Rtma),piaisi!'ct.p('i!)t',vcrt.uctvicc,s:)nt/!
t't.n):)!tdh',))nin)ncct)ji'utc,~unad~sf'f)r)t.urc.))~o!us;
)a nt~diontt'nntfDUC est t':d'fi)'mntic)) de l'autre; )\d'{ir-
ma).u)n de i'u)~i:(!)o~t[o~ de l'autre.
H. memlwes, la
)f).Lf'hn'~g('pOMMedi~rM'n)an)crMd'px[))im(')t'op))0<.)t!')nnu)an('f;
)it)!).
~° nans sai))ants,
quetqnes des noms sépares
cas sont
2"H la
y a certaines méthodes nener:des pour exprimer
négation. La principaie consiste dans ('emploi du preiixe
;;«~froid, ~'<~)'h'ctrique,M'moi.
8S U\).).)')!~tm~–)':S~nTS.
carac,teristi(pH~s.)!v :t)))H'id'cp''i!<)'aic:!<'t!-it))atio))pf'
C)Hn:m'('(1''s))on)))!('s;nuusd''t:x'h<n)sdcc''ttcifh''c[cs(;;)S
p!U't.i('u)it'r~(to('('nx «qui n'ont, pas de <)cttrs)),t])ti sont,
«~o)v.tbt(''s)),('tnoH''t)'o))von~<'(~nn)~)'t'f'c!)S(L'cctni
(((jni(;stc))()t'th'' )).<sd<')!\ sit!t!t!i')n~s\)ppo'-)'!)t,t'uuca à
i':u)trc no~s p(~t\()!)sindincr<;nn)tf'))t, appâter t'uncuu
)':m t.r<'positive (M) n<r.'tti\c. S'il y a quelque difficulté a
transposer ~t'sepi)heu'sau\d~'u\to)'n~'scutH)';ur<'s,Cf')a
pn)\'i<'nt.d('t'i)!)ji~)')r('ti~)),dc i'in)pt'op)'it't/' d~j~ si~na-
!)' de ces t~rn~'s, rotnmc ('xp)'~ssi(~n de t'univcrst'ht'
rchdivit~.On t'mpioie h~quontncnt. dans des
ciati<)nsp)()ssp~'ia!('s('tph)s)i))ntccs,dcso)'t(;q'[f!!('m<)t.
positif parait s'appliquer p)use\ac1f'mp))tau.\)''tatstc)squ<'
)'ahr)t)datt<'c,)asant~,)acr(''anct', );( force, ic p)aisir,)c
btcn;h:ntoUH'atif)at) contraire,parait toutafaititnpropro
p0))r''xpritt)''rc<'s''tats.
L~Sji.:(')h''ratih''s)csptus hautes de toutes doive))) contenir
au moins deux choses, qui s'e\ptit)))e))t mutuenetnentet
qui sont ena)e)neutree)h's.<~ettcrentar(p)e est imporian'e,
parce que )'on se trompe souvent, en emptoyant encore tes
formes du)anna~e,atorsqn'ih)'yapins de reaiiteopposec et
correspondante. Ainsi,matière,esprit, ou ptns correctement
étendu et inetend)), objet, sujet,représente une concède'
reaiitesqui s'expiiquent t'une ('autre, lier ta matière,
('étendue, te monde objectif, c'est h'
affirmer
t'csprit,
monde suidectif. Jusqu'ici nous sommes dans femonfte de
t'experiencereene et actueite.Uya pour nous une transi-
tion faminere entre certains états de conscience que nous
matière, et certains antres états nous
nppetons que appe-
lons esprit; nous !es connaissons tes uns et tes antres
par
)eurmutue) contraste; notre connaissance ne peut. s'etever
ptusttaut. (~'pendant te tam;!)~e peut atter plus toin. \ous
pouvotis rt''smner sous t'ornievert'ate ces deux faits t'es-
prit et ta n)a<i)'['e,!e sujet et t'(d)jet:nous pouvons recourir
90 f.m:P!ŒM)E)'– nKS~oT.S.
)~.Kt)<)t'!)<))'sd('htn'),)ti\it(''))ni\<('))'i)vaun~ram!')omh)'<krt')~ti«n'<
<j~('))t'<,<)ui<u!)ti)!)[)tit(U~d.tn<.t<~npt'r.(ti()ns')t'ta))ature<'t();u~h's)<
i.')tint)sdt')<tt<iYiH))s. De c<'src)atimtS()rrncutun grand nombre de
t''nMC!irt'btifs.
tS.t.cSt~tSttt'ttH)<f~nt)jc~~<'t)tttn'o<mt(.))~sa)h'S('['t<'cist'<'tj~t~<ntitnpKt-
portion (~)':n~)))t'nh'h'n"n)h!)<<<~ntr.tht"u(h'.S!)t');)~.
t.<sc\t't'<')<t!tsrt'j't'<'sct)tt'nt<t<'s~r)t'~a)i;titU"t)s<j))is'~j~'ti'['n'nt:t ttt'spt'u-
))!')t't<'s.<f''K~u~M<j;r~n~t~<!t'))r~t<'srt't;J('t's'H!)~'t')i<s,on)M)e
t~m.~tt~n'ih'
t'J)t's~~n'p"s<')ttjt<<)n'n)ttt)'tn~f's[tt'<tj'<~iU")'s,c\'s(-a-ttm'ud's~t'tn~-
)'!)))-t)inm<))n)~))tcnt.S())')t'st'<s<)\jc~n:dr)rnKU~t(~)) en niant)
h')u't'm'i''tt'm't'.
Ï.t.gi'Hn<)nuîni)rt'd('t)Oh~iLSS()ntfom)e('s'.m'ut)j)<)i~tuni<[uedt;]'csscm-
!~nn('t';t'ud'auh't'stcr!m"cites <)t')M)Ssf;d<'n~pt'un.St!u)aHn))nt,par c.\e<n-
p)(',hiiuj(',hn!(;,(hn'tt'~tiu,pu)~u'c,<'h~~d.p)ai.sii',)~)nt!)r('.
classe n'a
qu'un seul attribuLljesnohonsan.tio~ue's sont
nombreuses. La transparence, la douceur, l'etast.icite, la
longueur, la forme carrée, la fragilité, la chafeur, tes li-
quides, ies simptcs, tes justes, )es puissant-; toutes
corps
ces notions reposentsnr un trait unique de ressemblance;
ce sont des ~eueratites qui ne comprennent qu'une qualité;
eilcs sont toujours considérées comme des effets simpies(l).
't.nyM')<n~ti()~.sr<~Mh''t'ssur<!t's.<K~pu<ts(jm,a!)s<tr<'nmnb)'cu.sont
p)u.sd'un.
(!))..)''hu~)i''it<Lt)~<jU)'hjUt"u<)t's<)('<'t"i)t()ti~!)s,M(n'!atnf a t'usagf
<)mc<nt'.ts)f.tt)t~nti)'<<ff/f//<<Ant''t"t'<))w)"('~ttmct)~t))'t'
)~.))!)',)~<'('H!)t'.()'.«'t<'rt')M''citi()~<h)hm'dah'!tadr)ihit!<~nt!nr~!ch'.),'i!)-
tt<Khh')i<)nJ'tr)huts~'m'r)~))t"i<)'tU)t'ti~))'t'ph~!t't'\tt'nsi<)nt'tti~ur')'-
))')<()adtttt'n')H't's)'rtiin)Ut'<)'))H)t'<i)!)''na)tnctdt''c''OtH[t~rt)tttUuhiptt',
t;tr<mt)ou\h'<t'rtt'Pt:n~tr"t'tth)~<'i))t''t'.t')ttm!'n!t~fn'~)th'*
r'')n'<'s~<'i!i~ucum'<)u:Ji)<'s!)'r.t'!at~'))<)h~'mct't()t'ia~i)')t'r<'))cc
t)<)n))t'tMith~u.tat'qn.~ih'<t<~h)u"t".tah'hn~<'nt''incite: )~n''<'<jUC
c'u,t Ic· y·un~ lu IrSus i·Iv·vi·. :m nuùns lmur Ic· utntvlr
<'tstt('~('m't'tt'j'!)iSt'tt'\t')<)ntf'H)s~t)m'[t'm)m~Ct'\h')irm'.<.t'Ut'r\p!i<'a- v·vli~ric·ur. i:vitu· cwtslina-
t)<H)''s))!np'nttUth'j)'))))'t~thr(')tt't'<)tn(')t'tt'at'!ad<'tm)ti<))):t")[)t[t'tt)"n)Ct)t,
Ut)n<t't)nsiJt'h'uu)!m'shnj~rsh'uh'.('t's~ut~nL'ui.~hfft'n'nr~~prc~fquf,
<)M'ha)))tm'~<m'ht('<tth'hn<t'()tnn'dt~nntu~t'st<i)n~h'.Uin!iHht;nh)n«Mt-
))":ttt'nu)it'n<,t't'n('t))ttt')t'))<'t'[)<citi()uc<"it<'«n))))fxc.
96 U\tt!H!i':MŒi.. ~)L.S(:L.St.S. ):)(:.
).~('t'tahn'~ht<~SL,)~)'.ti('~)'~)"t'nt~u)))tt-;r.<))(t)m))))n''(f<'traitsf-'))m])UttS.
Onh"'<'['ttt'("'[)t't('s))~(HnUt's.f/<<t/(/t~('sn<-<('tit))t')h'u)('s.
cniitrites
piiy-iq!te'tt!mm'ate-de c~tee:-prceexiuc!'ait
f).).('t~~i~t~()utt;S('it's.su!~p!<f)Ujno!n.s~'n/'int(~:<!r).\()~n('nn
sy.s~')tn'~['<t<hn'd''('[~tfi<thu)~;t\rt'm)<')KH))<)t)'ttu)~'j!H<}'t'iith'f:t)'<
t<)tt')t)(t<'<'h''f[ttt'<t)~r<t~<'('[('st't;ts.s~ssuj)<'t'it'm('.s~tit'st'tassrst))i''tt(')))'t~.
k~u .ysli·iuc ~ln da"silit'illiol1 .appliq1lt' tllIs:-ii atm ab,lral'lioll, qui cnrm=Imn-
d('nt!tuxc).s)'s.
i.t'mt)ti,Ht'<'t;t)Mn)otf'.(.<'e''('\j))'n))t'ntctuH'un))n<t;r<(h;('('th'f).!Ssi-
fication.
Lt classe «tnxnmc))
a un certain dc~ru de ~<)tt''['.dite:
cMc a rcxtcnsKMt de )a race humaine; c!)ecomt(j)c ou ex-
prinx; les rapports de tous tes êtres h)uuai))s,s<jnaHtc's
nécessaires potn'être admis dans ee.rf~tpe. La ct:)sse
((:uu!nat )) est. encore plus vaste :ettc)'eu!enne,ot~re tes
))0)))t))cs, un ~)'ahd))om!)redautres êtres, to))s ceux fjue
d'un seuhnut on appette tes brutes.
ptns~etie- La ciasseta
rute est appeteec~enre' par rapport a )ap!us limitée,
qui est appelée ue;-pece)).Mais il va des c)assesph)snene-
ra)cs encore qnciactassedes anitnaux, par exemple ia
ctassedcsc ctt'cs orpa<Hs<s)',(])!i('omp!'e))d~ a la fois tes
animaux et tes ptantcs. Si !'on donne a cette eiassepius
~eueraie te nom de t;enre, tes animaux et tes ptahtt's peu-
ventators être considères comme (tes espèces. Kt de metne
il y aura encore nnpem'e plus ete\e,ceh)i des «n'ps maté-
riels, mu comprendra comme espèces dist'mctes: d'une
p.u't, tes corps organises, de t'antre, tes substances inorga-
niques.
injustice est conmrise dans une et.tsseptus~t''[[era)e,)a
ta vertn, dans une ctasse pins uet~'rah'<'(!<'(!)'€, tes
vertu;
actions humâmes. L'( raison est une''spcct'p.n'tni L's t'a-
cu)tesiutrucctue)tes.~ui''(~n~t!tue))tun~r[)re.('tet')))'e
tm-memeestuoee~peeeo.)rr.)pp't.aH\t.'ot~)n~'ut.!hs,
qui constituent un ~etn'eptus~'ieVt'
Le eercte est. one espèce (tat)~t1~<)ft'p~~Ji~n< conrhes
\1\1:01,).iqnc.
t!u. (.tiqu(', ~j. l.
l,
HS
LIVXKPfŒMU'.U.–iJKS(:J,A.SSËS,M'C.
<)'aj'r)'s)c)n'i!)<pfth')a<c).))i\itt',c))~<~)C<')nss('asa<').)s'!('o~i('sc)t)Mes
<'urrt'!ati\<f'hM(~!t'iU)ti()!);t.').tnu(iuut;utr<'hUi\t',)M'tiuntton<nun~r<c)tc
<pt't'HHf'cstt'))t'-<m''nn'.
s il est du s'il
astringentes, (ptt'tic.nd~s-cn.-ations goût;
est que-tiond~s sensation. <) goth~-ai,la classe des saveur.-
i<)<) t.iV)!)':)'))[~))H)t.–)~)!:S(:).ASS)~, EI'C.
propositions réelles.
tiot)[)''utay()h'rappareuct'd'W)}ut''dit'!)t!cct,bic)t<[)!ck')'ru()iM[Mit[)u-
)KUtKnt~(:r)'~).
t['<):m.stt'<ts[m'c"tt'nt~avt'ctct'r<'<tn'tt[m'L
Les
espèces natnreues se distin~uenten ce du'elles con-
tiennent non nn, deux, trois ou quatre traits de ressem-
h)ance, mdsnn~rand~ nombre, un nombre indéfini, et
même communes, soixante,
in<puis.dde, donnantes trente,
prop)'ietesd'mtectast-e''())np)''x~,q.t')iqn'eneen-anheasa('x
p()n['tare<'n))n;titre.)jev)tLait'<'s:)it.<)uet'eh''ph!mte.t.un
anhnat e!K))'tne,<'on\'e)'t.d'm!e peau epai.sc, arme d'une
trcxnpaeLdedcfenst' o) ivoire. Pour des pet'sunncsq'd
Rosst'dentces connaissances, raftirtnationd'mte de ces qaa-
tites n'est <p)')!ne proposition \er!~de ou identique, pnis-
qn'eUe se t'ednit.a répéter nn des faits qui entrent dans [a
signification du mot.
Mais un e!ephant a en ontrenn~rand nondu'e de pro-
priétés distineti\es; par suite t'indication de ['nne d'entre
gène. Mais, une fois admise par les savants, cette vérité
devintune proposition ver))ate,toutcommc l'exposition des
autres qualités de t'oxygène.
2" On peut avoir t)es(~in d'une
~v<~<~<«/~c/~v'pour
garantir tefaitfjue tes propriétés d'une ctassecomptexc ou
d'une notion sont reeUement unies. Ainsi t'espritestdefmi
par ces trois faits: la sensihitite, la votent~ ta pcns~'e; mais
cetledei'uution suppose mie induction antérieure, destinée
à eta))tir que ces trois
propriet~ se rencontrent toujof'rs
cnsend)te, – où il y a sensibilité, il y a aussi
que partout
\otonte,ot([uepartoutoùityavotonte,i)yaaussipcnsee.
Ani)'n)prqueiase))sibi)ite,jav()!ontt''t.'trinteiti~<'ncesont
associées, c't'j-tenoncer une prono-itionreeut;. La dciiut-
tion de t\'sprit suppose tacitement qun cette association a
été constatée; suite, t'esprit sent, )'esprit veut, ('esprit
par
pense, sont autant
de propositions verbales. Cependant,
puisqu'elles impliquent, torsqu'etles sont prises ensemble,
que les trots t'acuttes disti!)ctes sont unies dans la nature,
cHes peuvent être considérées cotnme contenant un pré-
dicat reeL
De la même des at'tirmations
façon, conmic les suivantes
« L'affinité chimique est soumise a des proportions deH-
nies; elle produit la cha)eur,etie est suivie d'un change-
ment de propriétés, » constituent une série de propositions
vct't)ates ou analytiques. 1[ y a cependant an fond un pré-
dicat t'eet à savoir M que L'union dans des proportions dé-
finies de deux corps est accompagnée d'une production de
chateuret d'un c))angement de propriétés )). Les mots (fafu-
nite chimique "expriment ces trois faits; et torsqu'on les
prend pour !c sujet d'une phrase avcct'un de ces trois faits
pourp)'edic.)t,)'aftirmationestpurenhmtanaiyti({ueouver-
bate:fe sujet si~nitie délace que la proposition affirme.
t~es exemptes que tmus venons de citer din'ercnt cssen-
tiehement (te ces aure~ats qu'on appeHe les espèces natu-
rciics, minéraux, végétaux ou animaux. Nous en donnerons
les raisons p)us tard.
3" La proposition verba!e peut être utitementcmptoyee
).A)~:riN['nON. 107
tO.).a ~)'o~o.<i)innv)'ih,df'<s[cng!)))dc)):n'tit'id<'ntif[u''nvc<')a(h''finition,
qui MfiM't)'ta nn''nR'forme; !U!)i.sf))t; M) an tond ).)fm'me chose f)u<;fac):)ss<
)anotio!tontecon<'(.'[').
Pour
définir, nous employons la forme de la proposition
« un carre est une figure rcctitigne de quatre cotes, dont
les eûtes sont égaux, et, dont les angles sont des angles
droits; )) « nue société est une agglomération d'hommes
soumis a un même gouvernement. )) La liaison
indiquée par
ces affirmations existe non pas entre deux choses, mais
seulement entre nn nom et une citose; de telle sorte que
tontes les ddinitions sont des propositions verbales, et
toutes les propositions verbales qui se rapportent a des mots
généraux remplissent le rôle de définitions. Les exemples
de propositions verbales déjà donnes peuvent servir d'exem-
ples de définition-) totales ou partiettes. <-L'oxygène est un
gax, H voita une dennition partielle de l'oxygène.
) ). La ')ctun)i(')) est la .s~nnu' <)(' toutes tt'.s ([uatit~ fjm' t'onnott' )c non). HHt'
t')mi.<t'tasi(;ni)i'ttiot)<)uoo))).
)X.i.f)r.s~n'un~hjrta(!rs(ju.Uih'n<)n)))r('u':("i,(n~nnt't)ans)(.r.tsdcs('s[)t'('(.s
nahtr('n('s,<'('jhui~)~(M'<t)~s~('ut('n!(''tn'rn!j.i()~'s)J<)nt'.utitcr:(une(tt'-
th!!)H)n,((uinumt)is~('tcd'um'(~n!!)K'rMh(!Hcnn~~t.L'.
t!t".c~)t)jWt!it':))m'ttt'(s(')'))..('h('ntA).id!<ttt)('ht')t()<'<j)rnj)nsi)!o))s\or-
fiak')('tn')i<'s.<St)nt:!t'pt'nrt'(Yi;r<\spt'cc(si~)ad!)'f<'rt'nf(;
(~a,)j)K!,)t'pn)prt'H~<).t't'M)<t~uh't'<~h'"nH).H~(f!'Jj).6n'.x'),).
L~Lroisdcrhit-rs,DtFt''K)<H\CK,)~Hn')U'A(:C[))K~T,
sunt.&C)t!s,apru~n't)n'nt [i:u'K'[',dc-.[H'6d!('.tt,s, tctsqu'it
f:mt.ic~ entendre )w)m't~(]i~ti<)L'ti()))~n~ Hunsvcooo-~d'it)-
()i'[U('t'.Lc--()euxpr<')!)['~s,)e~<<'et)'<w,n's<~))j)as
des autres.
pt't''dic:)~,dan'-)t'))--d('-tr(~
!~<'t;'t'tH't', t'['t'('('itti!)~)'t',su[it('(~'r~').'tt~-<*trhn-
)4.Un('fHn)M'))n'vn('t<'('['f'n()!))))<'n~)[))('tcdf)ad('(n)ih()nconsistK!t(!t''t<')'-
mi~t'ràb)')i'(~h't<jtK'gt't'!<'j)!)).t')t'v<(j(ti<'<)t))prctn)t'ro))jc(a()c(Hnt',t't
la
ta différeuœ Ua liS le lallg,'gc
diiÏL!rt'))ct's~uchiqu'U.tn<)':t.U){;(;HO)dinai)'t',)ad('(!t)hion
spcci¡¡,(\w, ordinaire, ln ddinitiolll'l't:nJ prend sOIl\'enl
suivent
<')'()('~)nut')uiat'('t's!n'th\ttin())a)'tc<.tuj;it'ic~)seommeh)seuteformH
t'tiah)'t))<'n');tdiL'r''d<')aa~iuiti<)~.
)!).T~us)cs.))tri!)UtS()n};t'n)'(',('()t'sMttîih~Lsat)<)hionu<'is()t')'rsj)t'CH(('st-
.<)H'c).)di)'f(''n't~'(')s()nt('~ns!<h''n'sr<nn!nr).'saUri!)Ht.sr.«/t~<7.(.]tssont
tuus('"n)prLSt);nis!('~ftt~<md;it)-s!t)c<)nn()tah<j)i'fntn<)LPt)t'sNitt')'nt[)rn)n-
t)un(tt'<'t'u<tHh'sd()tnn'tn'uadcsp['(''di('t.'t'hanxuu~r/~f<
t<Lc~'<yn'f'tt)n)j))'(''die!)tn't't.ntt)''s'~n('~n~ttri))n(qni d<rivt',tjnit;<it
(]t't)ui(,on(')!)m(j~idt')'ui)dt)'unt'!Ui(t't('rt'('.s.St'nticL
()))sujt't,t't()"'on ne
UKtn.jMS))0!t)'tnsut''()uh't'u<'rit)ct'<h)sujt't.L't'rt't)r~h)'i)'rt'<t'()xdt'
<juin':))'pa)'th'ut[<a.s!) t'csscuc''ouata connotation
m('ta)!)'or est t'ntp)oy('<'u~n!)H'tnom!aic,n'.<)i)a<)c.'i propositions
(!ont)cnjM)i''atp('ut<tt'ccohsiu')cm)nn))cunm'(i~n)o)!nnconcon))tanL
concomitance; nous
pouvons ne
songer à enfermer ces
18. Il faut distit)j;m;)' les accidents .tt'~f'rnA/c.t et les acridphts t'/Mc/Mrn~/M. Les
espèces.
Ces remarques sur lescinq prédicats contribuent à
mettre plus nettement en relicf la distinction des proposi-
tions verbales et des propositions réelles.
CHU'! )!U; H)
DES PROPOSITIONS.
t-a(n<))t<t.si(h)nattt')a<'tt't'ons)dt't't''<'o'Ht)t)mcotnpf)SCC(i\)ns"j<'t,tt't)nm'f-
()h'.a,d'U)K'('U[)uh'.
An~sih!<'nqnt')('<nu)tS)'tt('.shot!(U)s,)('s~r<)p~sin()ns)M)~('ntt';trc<tas-
sc('.s:)*'d;tp)<h't)['<<t/~f'i['~[ttt'h't))'/(7f<f~
(I) rc Pour l' limih'I' il 1111l'as dOllné ,h's maximes ¡¡Í'IIÍ'I'"h' il fa Il ajurrtcr
(t)~Pou~thuitcr!\ut)(':)'idonn''d'm.)\imt')gt'!t<t.dt''i,i(t'.))t<<t/r
cfjtt)ttinatttFt'.s[t!))'ti(')a~titt's.m~'tt's)t):)\i!m's.Utttt"<n<'mc~<'[K'[a!<'st[u))tft'
s)U'U!!)««H!)rt')h)Utt'(tt'dt)nnt't'sh\)")n)''U')u<i;)'!))s)t')n)h!'e<)t"(t!hnih'
p!)('tin''())t'n)Cf"<tahsh.)!t.)/h)t<'hsit('t)n).)Cf~n)nt'nsiun(!u(hron')«)'
Y:n'!<'<~).s('n!iim('rs''(tt'inu<t)'~si«n.j()'~t~)S;)~'n))('~«)posih~ntt)''u!njH~,
~trsqn'<))t).(h'Mns)nr)m't'n)t')<'))rat)<t',(~ut<trt'r~nsid''r~~('unum'St'r.ip-
j'Mtt~ntMm)n()n)))rcimtt'tini<h'<'h('')n'-t.m('t'.<<nt'()nut.)nt~<,<)n!aum't)t
m<)Ji(it')'s~n,tim).S!n<n~i)nt'ntn"n!i.)juu(nn.<à''t'tt('j~n)M)'.ition!m
!m!)!<'dt'H)Utic<'i)'C()U!'tf)!)<'t"))<<)'tn"))st«utt'in''t'rtih!<)~,)nt.
t'f)n~)i~ais<)~p()Mit)~'s.t-t))«)~~('t'")M)')i''<~n< entait.~)us)t~hH'jWHti<)nt'.unt'
'ftaine o~.tc<.Mto ~Mf'f/. K~us suhshtt! A nn t'n.o~uhh' idr.t) et indt'fi!)i wn
to~t )'('L~ et dt'tt'rtohn' t.uhjitxut d'un n'n!~)!)' tunitr de tt'rtnt"i .) te )Ut'')n<'
t'ffc)t)u<'r('\<'tusi<)n(run))~n!)nt'!nin~t<
tion (tn.cumf; tonis cc~ )~nut~)ns tt'~tt's sont :)ssist'c.< <).)m h'nr :)<')!')!< j'.u'
ut)c footc df circonstance. inthtcncc (te t'es ~untttons ['eut ctn' (hntnu!<'<'
s«it))ar)H)H))o)it')')ti:t).tth«i!t't'ti!)i!<tt',s<)it)'iU'U!)t'a<h)nM)sHationtt'ntt'ou
~c~Kh'Jt'iKJ~stk'c,S(/~)):n'tt'.s<tiftt<'u)h'i(~n*))n'sentrta<!t'('o)~('t1t'<h!frunt',
la m.unni~' \u)o!)h'' <h"i témoins, soit en~t) par tf t.u):(tismt' qui in'h'c an\
c<)npat))t'it<')m'~rit(tt'ht.«)uf!ran<'t'.))'.utt!('s<'i!t'()h!itatH't'<<w'f)rt'p'')m'm
afhi)~it'!at'')r('a)~f)ritc~t'n~').)i!t'd''st'h.!thm'Tuut''t'<ju'<)np'tdin'
th)th''nr(''nu't'~<)Ut"ttion,t:uttt)))'dr''<t<'a)\atd'h'.Ua(')i~n,(''M!qn'Udt'-
.sis)<(')H)('(<'tH!!)n<'Ct,t'<)ak',qui)nn)t''tr''f'~n~hat)nt'm~n~M)itit'('pa)H~
nom)'n'i)hn~)t'd'!n!)ut'H<Sf'~t~).))rcs.Si n)aintcnau! ~)! cas p.ntit'uho'nnN'.
c~t )u'<«'htt', )~)M'' )~)n\"n< r~n'tatt'r )aqm'H~' <!<' <'o'. nc~!LS(a!tS y t'st n''ah-
St'('.S.t)tsm)H'<t)Ct'u()t')'dt'('t'HtS(juim's'v)n'tt)trt'nt~as,)i"t)sp[t't)f)N-<tnttt''t''
<'<'t!t'sf[utp<'n\<'titt'tx't!ts('<'t'tn'('s,('tu<n)st')r[mntsa!'ns)m)))'oh!(-nn'pt'.tt)f['n'
<)('tii)i,pa)'<t'n~))e:)us))H'afp)('!)'(~nta[:ira)ajn('n.m'd'un<h.~hn('nt)t''L;),
<'(~HhuK''c a\<'c !a mauvais)' \<n~ (h's h'n«n)S, )'t la \rna)itr th's )~
))i<'n:"Qm'))t'scrat'i!)))u!'n<'c')'un<'Oth'ju''n.rn)))hnM'at~<'t't'S[H)!t()t'H'-
ponitt', <tu a\t'r t'o nx'pr.s th' ta pt'ux' <[Ut t'~t [mn't't' a o~t'Lttns t'aractt'n'
(;. ).<us.)
r!tO)'OS['f')0]\'HT.n;f.EMEN'r. ~9 9
h'n)ott/«nM/~<
<y'<<«7 t't/M;'<t'«/«')'sont)t'S!nnts)csj))ns('!nj))o\cs,()uni<jn'i)sno
soit'ntp.tsh'stnciUcnrs.pom't't'jucscnto'ccttt'disttnrtion.
Lorsque
le prédicat n'est vrai du sujet que dans une
que nous affirmons une quahte d'un sujet qui nous est
connu, nous nous rendons generak'tucut compte que,dans
certains cas, te sujet ne possède pas cette quatitequ'itpos"
sededaus d'autres cas; le mot «quelques-uns)'traduit,
!K)n pas notre ignorance des autres cas mais ptutôt notre
conuaissauce que ce-'cas manquent de cette qualité. Le
sens est comptetemeutexprime par tes mots «quetfptes-uns
au p)us~), c'est-à-dire un nombre peu considerabtc ouït-
avec. la totalité. Le sens logique du
mite, par comparaison
mot « quetques-uns correspond a la première expérience,
a. )apremie'rcreucontre que nous faisons d'une nouveitc
classe de choses. Aiusi un voyageur qui débarque sur une
cote nouveUement. et qui y trouve
découverte un petit
nombre d'indigènes pourra dire, s'il ignore le caractère
des autres ])abita)us:<(0ue)<mes indigènes ontles cheveux
piats.H t) ne paHera ainsi qu<3 de ceux qu'il a \'us, et rien
qucdeceux-ta.
Dans le )augagc ordinaire, le mot '< que)ques-uns)) est
(<)f.a<aison())!it~~)'.t.ntdin'')Ut')('S))!~t.uni\~r.'i)')('t~.u'tit'u!it'r!)<'('on-
\f)nn'nt['<)Sp(nn't't'pt'('St'))t<'r)cSttr«\)'))t)h's<t<'(aqtm!t)ttt'th'S[)tf)[t()s(tH)tt'
<<t~m'<'("im«Lsth'<iK't.si)t't'()ntr.)sh'indn!'hf~'ut))nim'~t'~rn(.r.
dt"<p)'(~)u.i~()n'.[).nhmh('rr'nu)()i\!jm'Nt'.sMu\<)ur~c'.n~us.)))~)u<~)S('t'
principe.Lit d!stH~')i"!)(tu~nt'r.d<'t(!t'rindi\ih~')aj'utirn<a substance
n)t''nu',c)n~nn):tt()r~H'.()('S)u'()j)f)siti'S:t')tt'csNt')n'<)r.t(')('ty!7,t't
nt)))t('tn'a'.)'('<'tdt)h~')it~ui\))'n))'t.
M.dt'Mn)'n~<)/f/'H(,)).(!(')j)rnj)~s<')t'.(h'u\mMtSt)))rin"t~a;;)h'
c<)i))m('s)')~)nYn~'<!U!n~t<.t-)~hjU('<(h'nni\t'rst')c)~.utiru)it'r". 't'.)u<
!'shonunc~(')tt\t('ttsi~hpt('ith':uq!tt't([«t'sh"!tnm"<str'tt'tt-'i"n
vat;
12~'1. nviu':)'tu':MŒH. ~ËSptioposrrto~'s.
tn)t't('<tttt'7~«/~<
Une
proposition affirme ou nin un prédicat d'un sujet
«Le'vit) est bon.')–«Le vin n'est pasbou.') Deux pro-
priétés coexistent ou ne coexistent pas. Il est tout aussi
important d'apprendre qu'ettcs necoexisteutpasquede
savoirqu'ettcs cocxistcut. «Laluneest levée. ))– « La lune
n'est pas levée)), sont des propositions qui out)a même
valeur comme connaissances; nous sommes guides dans
nos actions par l'une comme par )'autre.!) est coupable,
il n'est pas coupatde, sont des assertions diiterentes, mais
fondamentates t'une et t'autte de chacune sortent des con-
séquences particu)iercs.
Les propositions affirmatives et négatives ne sont pas
seutemcnt (tinerentes, cUcs sont <~)~yf~'c~; cites s'op-
posent f'uue a )'autre,
de sorte qu'en interprétant cette
opposition, nous pouvonsdetcrmincr toutcsks conséquences
de t'une (J'apres tes conséquences de t'autre. L'affirmation
et la négation, formées t'uneetl'autrcdu même sujet et du
même prédicat, sontleHement imp)i([uees l'une dans t'antrc
que nous ne pouvons connaître le sens de l'afiirmation
sans connaitre aussi le sens de !a négation. Un seul ciTort
d'intc))i~cnce suffit a nous faire comprendre t uncct l'autre.
Si ftous savons que cette af)irmatio!):« !/accuse est cou-
(t)<)ur)q~("<irit'n"<)ntpm)~)sr drt.li:'('di<par.ntr<').~)istinf'tn)))('Htn'
l'al'/irnwtiun v·t la ui·alinn, cu tr.mclntrtant
['atfn)natn)ttt'ttant'~tttn)n,c))h\H)spottttnt!t'si~m'tit' Ic· ,inne cir ).)!u')ttunt!<tt'n
I:mi·Uiou Jn In mn
[)~m['n't)i')t:Ars~non-tt;~([).nm<'tt'sttto)).~rt''ah!t'.n))()t~~n'Hh!t'.
n~AJ.r)~KSl't«))'(JS)tfU~S. ~25
Pour
exprimer la négative d'une proposition particuticre
et définie, comme :« Jean est ici, "«)c jour est beau,)) »
nous ajoutons le tnot ~c /~M au prédicat « Jean ~'cst/M~
ici. » Pour tes propositions universeUes ce procède est in-
suffisant. «Toutes tes planètes sont rondes,)) voita une
proposition qui n'est point niée par la phrase « Toutes les
t"t[m's~utttu~.t~('.
12(i(; uvtŒWŒMtKn.– ))Ësri(ut'osi')i<s.
tirmeunpetitn('n)))re,etute!outtereste:que)quefoisc'cst
une forme potie pour exprimer une negatiot) conipiÈtc.
Danscertaiuseastesensdecemot est positit'~a pensée
portant surtout sur [e petit'nombre des choses dont on
dans d'autres cas te mot est surtout négatif. « Peu
parte;
de gens verront ce jour. »
f).Lt'.<)')u)~i.i)io))'iSf~~t.u~~tS).t)'<.):K.t:)ntutC()M)').Xt;S:Ji~tinct!UHqui
n':))))).Ltt'ti('ntt)n'cn~HtiM.th)h)gi([uc.
())F.nant;)~ist'nt'n)[))ui);MUMitK~t'cfi.\f«H.'«;</Mt/,f<t'~<ct[t'!iuJti\t'
/<'j~n'M/<('f'/fjj.
PROPOSHtOKS SIMPLES ET COMi'LKXM. 'i27
p))cit(;)nentindkjuee)(juoi([u'iln'yaitqu'unseLd sujet,l'An-
gleterre. On y nftirnie:'i" que i'Angietei'reasouventsou-
tenu des guerres; 2" que t'Augtetcrre a conquis beaucoup
de pays a l'étranger, et le rapprochen)Lentde ces deux pro-
tUt'<!t')yH«My~<'t'tk'Ut<)it'tt'n'h('e.mpuintdeYue(!(')ayt<n/t/f',onob-
tit'nt()uat)('<t.)'s<'S()fp~'positions.
'r)U'Ofm';))HHAMU.rO~S[.!itLAQL'AriTt'r)'HJ)'tU!:['iCAT.
(Titomson),ouparl~(Spatding).
Les additions proposées par t!amitton aux forme-! néga-
tives n'ont été acceptées jusqu'à présent par aucun autre
pasquc!que Y;
quelques X. ne se rencontrent pas parmi
quelques Y.<. (Juctques hommes ne se confondent pas .)vec
des mammifères. Si l'expression « quelques
quctqucs-uns
mammifères" peut être déterminée spécifiquement et eqm-
il
!).P()tu't''))uis<')')'<nnm('r:)ti')H(tt:t«~s)t'sn)0<h's()(Msit)h'S()eprH'Jicatint),i)
f'st!)t'('t'))t'R'[t't':u)t')'it;o)n'KUM'n)t'ntrnnn.utrt')a))at)!['<'(!it;«n/<ntn'.<.
Quctqm'Xt'stY.
Qut;)qu(;Xcst</(nt)nY).
Quoique .T(n"nX)cstY.
Qudquc (mm X) <'st (non Y).
c'cst-a-dirc, l'infanterie.
La même méthode, appliquée aux négatives universelles
et particulières, complète l'exposition, et nous donne une
nouvelle forme, déjà notée
tcsihumm'isout )<:)(;)"auc~~h'nnn)t'n'<t'.at;C't'st<'t't~)'t)n;tp~t'Ht',t'n
tt),;HjUt'.rt~)Cus!thn)<!t'<t:O~T)tAUtt:S.
)).).ant'ga)ionp('mc()nsi<tc~da~sr<))~)()sitioRd'Hne~nivft'se)h'af(innative
atn)M))artw'uU('<'t'nt'K:ttivt'.AaO,<)nd'um'u~itt:)'St'.Het!('gati\('!i)u~'
pa<'Uc)di<'<'cfdtirmi~i\<a).(!'<'st''ctj!nnaj)))(,ki'opj)ositioj~s
CONTKAmCTOtKKS.
nécessaire .ttf.nr~'nn~))')ttt'~nn<'n['firm!)t!~n!jrn\,f'r-,p!f!
pour combattre une affirmation uufvcrsettede-
tabtir une négation ufuverscitc, la réfutation d'une gcuera-
)isati<~n incorrecte serait souvent une difficntte iusunnon-
t.abte.Mais pas nécessaire.
cetau'est Unsimplefaitcontraire
snfiit. Un trou au fond d'uue))arque!a submergera aussi
sûrement (jue si l'on avait tx'ise la barque tout entière,
())''t~)'cn).n't)Ut"<rr\<'n~)~\)'ht)n('r)ut.Ut't.ntH.imtthn~d'')<<J!t-
<.nm du
~IOH t)u mitit'u,
mUicn, 1'0\11' l'l'soudn'
pt'ur t't's"u<h'o ('t't'tah)t's
('t'rtaitH's qm'stions
tl'It'~tiol\; Ct*))))m' la
(;OIl1I1H' ia tHvtSthtjitt'
di\"isi"ilj(\~ in<n)x'
¡illinil'
Un autre mérite
logique de la forme contradictoire est
la substitution, pour la négation d'une proposition univer-
selle, do l'afiirmation équivalente et correspondante. Lors-
-.u~t (titi~t)t<"t, ()<' snr)f que )<< deux contraires st'rfucot t'.tnx. Mais
~.dt'm'~t
i)fa<)tC))tctnin'(ju<'ponrttHmHton)a)n.<)i<'rccstfmbit'n ~suj<'t(f/ff~f).ou
hi)*nun('<'ho'!c/'f'm<r/«',j)))p~intq)~'t()~tr('fjuicst ritr)n)enortio)!<)t'
L)n)atit'rt'<"itYrai~t')nut("i)c.s:~)!!r<s))orti<)!))i,('t(~U('<H'M!~cr;)j)j)(~ition
in()i<)U)''t-ci-dessus r('ntrt'd.~).s)'<)p))~sit!on())'sr<)))ti.)t)!ftit"<j)~,('(M<);))t'
sait, ('.stK)umist-:)).ttoitk'rc\ctusit)n<h[!uHit'u.i'.N suit Hamihonsuuht'nt
<~)t'()('<'t'sdt'ux[)rn~ositiot~opposct's,).)m.iti<'r<'t'st<ini<.i)~<)a)natk'r<'tst
!m)i\i~ib)c;–t''v<)!nnt('t'.<,t)i))rt',ti)Y<j)()ntt'n'tj)!)sti))(';)'unt'doitt'tt''
\raicct)'.)utrehusst'.
<~A)t!!)'t)Kf.'U)'['<JS[L')UN. !43 3
M<e<M~YWC.
Si l'on voûtait introduire quelque innovation de ce
<:At()n'AH!S'ro'ri'
PROMStT'OXS MOUALHS.
propositions se prcscntt'!ttsomcm
tï.Con)m<<h)!)s)cta))gagt'on)in.n)'t',)t's
sou<un<-torm('quah~t!ounmt!iti'A)i'totca<'tah)innt-cat<~)nt-sp<'<'ia)(-
propositions,)'nics désignant sons )t'notn()fpropos)-
pomct'ttc<'spt-cc<)c
M-sont la
tionsm<(;/<)t's propositions qui pas (p~tinwsrt'ntrt'ntd~nsia
forme appctt't'«'
t!}. t'onr expose)' ics divisions de i.) togique Inducthc, i) t'st nccc.s.s.urc dt; ctas-
Hicn
que les sens particuticrs des propositions soient
aussi variés que les connaissances humaines, il y a certains
sens neneraux qui déterminent des distinctions dans tu
méthode logique.
Ainsi « Aristide
est juste )) est une proposition vraie, si
«juste H est te nom d'Aristide. « Les hommes sont dieux M
est une proposition fausse, parce que Dieu n'est pas un
non pour tes ttornmcs.
L'opinion de Hohhes est la verit' mais non toute la vé-
rité. La théorie est exacte, mais incomplète; sa portée est
timitec, et ette n'atteint pas te sens véritable du prédicat.
())nan!')'!)])))('ndirt'(/)\'f)~'f)Mf/)'.t/<)H~.<t/~</f)/«<').ondont~crn).tt)K'o-
!ifo)din!tii'cdt'i'f)ppO!'itio!)t)t".))r('p<)sihot)S.a))))h<)n)'t'.inx<'h<it'snr<'<'sMin"
trf)(;c,p,)rct'()u'i)s)ccompti<p~):tit'nts.tn'!protit.
i/t8 L[V)!).t')0';))n',)(. –)'L:SrHuro-'HH)!\S.
ir. U'après
).').t)'!t)'rcs une :ecoutlr, thi·orit~,
mu'secn)Mt<'th('()t'it',qmaicn)''mf.
yui a 1c mi·me rléfaut
défaut yuc ta lrécéctente,
fjm')apt'éc<dKnH;a Ia
pt'HjK)sit!0)tCot)''ish'ft/~t~f'f'rH~ft:A~ï<f'('Y~<t'/t~j<–
<t'st-a-din'acun))'i't'n')n'm)H)ttt\tt)n(h)nsum't't;)~sc,'ntutH't'ht.sscdi))t~
unc.tuh'c.
)7.Uni'('gMt'dj<')('s<n')itc).ssiftr:tti<)t)du.scitu.St\s~ui[)f;mt'ntt;trcnomn)6es
pn)uv(.'<'<)t))))i<'nt'st~m~()('ht~t)rh'')'f)t'('('.st)'nisat<u')nations:('0('xi.'it<'nn',
s)n'<'t's.sn)~,t'gahh'uui[H''(;:ditc.
t8.i.–).S)no~~si(if)!)sdH~)j,rftf:<'nt~)nt'))nt'nt)'H)))it'hd))('fit'ssci('nt'<
!n.!))!t''tn~ti(jt!)" et hautes !t\s.)p)t)i<(tionstnnt)/'ri<)Ut'< des autres sck'nt'<s.).<'
!')'dn'itt<ttt)<)t'.<t'<t'')t()'/Mt't<'<
appreciationm)me!'ique,commequaudits'agitdes nuances
diverses (JnsenthnetH. et dn caractère humain, nnus pou-
vons encore )a nous (1h'ons,pa!'e\cm-
comparer quantité;
)9.hct!)it('!ti'act~'isti(jm'()('s'icicnc<'sdt')a()UK)ttitP,<cs)()'(''tn'pnn'mpnt
d('()m')iv("i.K~t"innt sans <)nut'cotnmc)cs autres science'dt'stonfie~nt',
i[~h)ctifs,n)i~sn't'.st)):n't)t's<)[)('uti(H)'ipui't'nx'ntdK<im'tivM.'i<t't!s.tceoih-
ptisSt'i~).t))htsgr:u~h')M)'tit'()'')('urtacht'.
CRtte
remarque détermine la méthode et )e caractère
ioniques ffes mathématiques. Tout ce qui rentre dans ces
sciences appartient à )abranc))e de fabrique appelée
DÉDUCTION.
20. n.–L('sp)Opo''iti<)))sdt'f.<)HX).ST)!'<(:K'!nn~dt'~xcspHCt"t.Dau<.it'p)'('-
mi(*r('tn,n')jJiitdK)a'iitu!)tH)n;H)!t's))em<'nt<~()rst''tr<!<'onsu)('rt'('s<'o~)n)t'
dt'!i[))'<)pOS)tit)!)<th;<f)~H~<<<~f!('r.Kt))'St')'.1p))Ot'tt')!t('\<ttSiv<
m('nta)'<)hjt'tu~Hnm')nd('t'\t''rit'))t'.
ou te monde extérieur,
L'objet, est une vaste multitude de
choses, répandues dans t'espace, et auxqueUes on attribue
une situation, une retation mutueUe par rapport à i'6ten-
due. Ainsi tes étoiles sont ptacees sur )a yoûtc cetestc a. des
distances déterminées.
La ~eo~raphie est une série de pro-
positions de coexistence dans t'espace :un océan, une
chaîne de monta~ucs, un fleuve, sont des objets dout la
géographie détermine, par rapport aux autres objets, ta
situation toca)c. On h'ur app)iquc tes propositions de gran-
deur qui sont te ptus comptetement mathématiques ou
quantitatives.
'2).).ast!('()[h~')(n'in('t!t')~('f)('\istf'!H'c<'stt'A<)rM«'tHHmt'/t;f's)!~ct.
??t)t. -t.).S)t:(:rs'.U)~<~nnmt'.)t~t'or\i<t<'m'('sc~p)M)ttt-ntt)MH\t'-
)~'c~<(~'))r~)M)sih«n'a)))t')))io)f'c'ip('<'t')p.uhcnn<h~t'.s)u'()jM)'ti()HsqHi
~t't<'t'nmn'nt)nt~~ff~t'</<f/f'
'i'$. La seconde forme île la succession est eellr que l'on désigne sons le nom
île rapport tlf cause à tffet. C'est à ce rapport que se rattache la plus grande
partie des reclioiclies induclives.
La cause et l'effet se
présentent sous l'apparence do la
plus liée à tel ou tel pays; toutes choses qui pourraient être
dites sans employer le verbe exister. C'est une question de-
battue de savoir si « l'éther existe »; mais une l'orme plus
correcte de cette question serait celle-ci « La chaleur et la
lumière se propagent-elles dans un milieu éthéré, répandu
à travers l'espace? » ce qui serait une proposition de cau-
salité. La question de l'existence de la divinité ne doit pas
être discutée sous la l'orme pure de l'existence. Elle revient
a se demander s'il y a une première cause de l'univers,
et si cette cause se manifeste sans cesse par des actes pro-
videntiels.
^4. Une grandi: importance fit attachée aux termes équivalentes eniplmées
III. Obversion.
IV. Conversion.
V. Inl'é renée hy[)of.h(':t,i([iio.
VI. Propositions synonymes.
:.i. l'iir proposition iinheisi'llo riant la même chose que les propositions narli-
i-ulioivs (|iii la composent, on ni- l'ait pas m réalité une. iiifiTeuco, ou lait
nue tautologie, ou disant Tout A ost li, par conséquent quelque est 11
tous les homme» souillent, donc quelques hommes souffrent.
que par
conséquent le n b est neul, ce n est pas laire un
progrès dans la connaissance, c'est simplement passer de
la proposition générale à une des propositions particulières
qui la composent. La loi de la consistance veut que qui-
DEGRÉSDANS LA CONNOTATION.
O1IVERS1ON.
27. En nffiriuanl une chose, nous devons «Ire prèls à nier la chose contraire:
« la route est plate, » « elle n'est pas en pente, » ces propositions n'expri-
fails, mais le même fait sons deux aspects différents. Cette
ment pus deux
forme est ce cjn'on appelle. Yoltvvvsivn
Ainsi pour A:
Tout X est Y homme est mortel.
tout Nous devons
d'abord opérer Vo/icer.sion du prédicat
Tout X est non Y tout homme est immortel.
Kt ensuite la signe de la négation en tôle de la
placer
proposition.
Aucun X est non Y: aucun homme n'est immortel.
De même: « Toute matière inerte est pesante:» «Aucune
matière inerte n'échappe à la loi de la pesanteur. » «Tout or
est précieux » <t Aucun or n'est sans prix. » «Toute vertu est
profitable » Aucune vertu n'est inutile. » <> La liberté
du commerce favorise la paix » « La liberté du commerce
la guerre. « « Toute connaissance est utile »
éloigne
« Aucune connaissance n'est inutile. »
Hais. l.u^ii|iir. I. – 1
– DES PltOI'OSITIONS.
102 I.IVUK l'UEMIliU.
l'ourla Corme î
Quelque X est, Y; quelques hommes sont sages. Il faut
opérer l'ohrersion du. prédicat, et le faire précéder du signe
de la. négation.
Quelque X n'est pas non V quelques hommes ne sont
pas tous.
Quelques pierres sont précieuses (non-sages) « quelques
faciles (non-pénibles). »
Tous les
triangles équilatéraux sont tous les triangles
aucun triangle équilaléral ne se trouve parmi
équiangles:
les triangles à angles inégaux. Tous les corps à double
réfraction sont tons les corps qui polarisent la lumière;
aucun réfraction ne se trouve parmi les
corps à double
corps qui ne polarisent pas la lumière.
L'affirmation particulière avec un prédicat universel, Y,
subit une ubrcnion semblable à celle de I. Quelque X est
tout Y quelques mortels sont tous les hommes. Quelque
X n'est pas non Y; quelque X ne se trouve pas parmi les
objets qui ne sont pas des hommes. Il y a une classe ou un
O1IVEKS10N MATKKIEIXK.
28. 11 y a <li'S inféreiiees par olnvrs'um qui m1 peuvent èlre justifiées que par
lV\ainen île. l'oliji't sur liqurl porte la proposition.
« La chaleur
est agréable, » nous
De la proposition
pouvons tirer, par une obrersion formelle, cette affirmation
« La chaleur n'est ni désagréable ni indifférente. » Mais
.i m_ A. 1'1 '],1,.Ï.
la déloyauté à l'honnêteté doit produire le contraire do la
confiance.
On fii il souvent cette remarque que les gouvernements
ont une grande puissance pour le mal et une très-petite
pour le bien. A eoiiMclérer rigoureusement cette proposi-
tion, elle n'est qu'une contradiction. Celui qui est capable
de faire un grand mal a aussi le pouvoir de s'abstenir de
ce mal, et de produire la différence qui existe entre la con-
dition supportable dont nous jouissons aujourd'hui et une
condition de misère tout à fait intolérable. Néanmoins la
remarque est vraie en ce sens que l'intervention du gou-
vernement, agissant pour le mal, peut produire plus de
mal que la même intervention, agissant pour le bien, ne
peut produire de bien.
« Le froid lue les animaux » n'entraîne pas nécessaire-
ment cette affirmation
que la chaleur conserve leur vie.
Par une inlérence matérielle tirée de la loi de causalité,
nous sommes autorisés à dire la chaleur remplace le froid
qui tue, et par suite contribue à la vie des animaux dans une
certaine mesure. Il n'y a pas ta d'équivalence formelle il
y a une certitude fondée sur la causalité.
« La force comprime les corps » n'implique pas que « la
suppression de la force amènera l'expansion des corps ».
Nous pouvons dire seulement que « l'absence de la force
laisse les corps dans un état où ils ne sont pas comprimés ».
Ceci est encore une inlérence matérielle fondée sur la cau-
salité.
Si « l'instruction est bonne », nous devons accorder le
contraire, a savoir que « l'ignorance est mauvaise » mais ce
l>r. LA OWEHS10N,
Si). I.n doctrine logique do i i convkksiox des propositions est un cas d'equi-
viileiK'u. Dans la couwrsion, h> sujet et lu pn'ilical cliangcnt de place.
» a nui' valeur
(1) Dans une simple conversion île
eelte nature, quelque
différente dans lis (li'ii\ propositions, à iiuiiiis que li' sujet i'I Ir prédicat ne
.soient coextensils. Ainsi dans cette phrase > (Quelques hommes ont les cheveux
noirs, >* « quelques êtres à cheveux noirs soûl u\\s hommes » » quelques hommes »,
comparaison avec tnu.s les hommes, vsl une portion plu> i*onsi<lerahle que
par
« quelques ètros à rheveuv noirs » parmi tous les êtres à che\eu\ noirs.
168 UVRE t'REMUOU. DES PROPOSITIONS.
Ainsi
Tout X est Y,
IX KÉUENCIÎ
IIYl'OTUKTIO.UE.
p. 66.)
172 LIVRE PREMIER. DES PROPOSITIONS.
31. D.ins les propositions conditionnelles – Si A est It, C est 1), l'équivalent
position conditionnelle.
H est admis, comme un élément de la théorie des propo-
sitions conditionnelles, que le fait d'accorder un conséquent
ne prouve pas l'antécédent. L'assertion C, est D, ne prou\e
« Si elle a suiii la contagion, la personne
pas que A est B.
mourra. » La mort de la personne ne prouve pas qu'elle
a subi la contagion, parce qu'il y a diverses causes de mort,
outre celle qui a été mentionnée. Cette règle, cette mesure
PROPOSITIONS CONDITIONNELLES. 173
quent.
Pour les mêmes raisons il est interdit de nier le consé-
quent, par cela seul que l'antécédent est nié A n'est pas B,
par suite C n'est pas D l'homme n'a pas subi la contagion,
et par conséquent il ne mourra pas.
La forme ordinaire de la proposition conditionnelle, c'est
lorsque ses deux membres sont aflirmatifs. Mais l'un des
deux membres ou même tous les deux peuvent être négatifs.
Il y a donc quatre formes:
1" Si A est B, C est D.
3" Si A n'est pas B, C est D. « Si la rébellion n'est pas
étouffée, le roi sera exécuté. » Il est également juste de dire
que si la rébellion réussit, le roi sera exécuté, ou bien que
si le roi n'est pas exécuté, la rébellion aura été étouffée. « Si
le secours n'est pas pronipteinenl envoyé, la cité se rendra »
si la cité ne se rend pas, c'est que le secours a été envoyé.
I. A est ou bien li ou C.
II. Ou B ouC existe.
III. Ou bien A est 1.5, ou C est D.
«(l'est un fou ou bien un farceur. » Cela veut dire:
« S'il n'est
pas fou, c'est un farceur, et si c'est un far-
ceur, ce n'est pas un fou. » En d'autres termes « N'étant
pas un fou, c'est un farceur. » « N'étant pas un farceur,
c'est un fou. » Ce sont là des formes équivalentes, et le
raisonnement supposé consiste simplement à choisir un des
termes de l'alternative, suivant les cas. La donnée étant:
« II n'est pas fou, » nous choisissons l'autre partie de l'al-
ternative «C'est un farceur » et vice versil.
Ceci correspond à une division logique. « Les sentiments
sont ou bien des plaisirs, ou bien des peines, ou bien des
états neutres. » Les seraient
propositions équivalentes
celles-ci: «Un sentiment n'est pas un plaisir, c'est une
peine ou un état indifférent; un sentiment n'est pas une
peine, c'est alors un plaisir ou un état indifférent; un sen-
timent n'est pas un état indifférent, il est un plaisir ou une
peine, et ainsi de suite. » 11 n'y a pas dans ces changements
l'UOl'OSlTlONS DISJONCTIVES 175
Ainsi
.): l.c dilemme combine tint: pi'oposil ion imidilidiincllr et une. |in>|iosilioii
clisjoiu'livc.
pas V1).
exemple
Si l'orbite d'une comète diminue, c'est que la comète
traverse un milieu résistant, ou que la loi de la pesanteur
est partiellement suspendue;
Mais la seconde alternative est inadmissible;
Par conséquent, si l'orbite d'une comète diminue, c'est
t
(I ) Une auli t lui un- tK* dilemme simple c>t l;i sui\ .111 h m l> existe, A existe
si <" existe, A existe. Or. un biiii \i un Iticii I', e\ie. i'ai A c\isl<
conséquent
jnui)orau\ car >i uu huiiinic c t ui. la\on <!r la m'àcc. si > cituris surit inutile*:
.Mais celui qui ît^arilc >' s elluit^ cuin'iic niulilo «-si tnunuial ilunc la pn
l'uoi'osrnoNS synonymes.
ii. Dans toute langue, il y dos expressions diverses pour désigner !u même
chose; et il y a quelquefois avantage à passer de l'une à l'autre. Nous appel-
Ierous ces expressions diverses des propositions synonymes.
niUMlvlc
quefois sous lla forme
oill^ :i mvimi
de (infiniic
tlt*
notions,
/uinlrti ifirnii;
quelquefois sous
crui^
la
In
Nous donnons ici îles exemples de propositions, c|iù peuvent servir d'exercices,
rait, un prédicat
plus conipréheusif.
l':ir rapport à la quantité et à la qualité (dans la forme
c'est une proposition universelle, affirmative, qui peut être
KXKIU'.ICKS. 18.')
dit Oomwell, « je sui? sauvé, car j'ai été une fois en état
de grâce. »
Aucune l'orme de gouvernement n'est aussi admirable
qu'une monarchie constitutionnelle limitée, car ce gouver-
190 I.IVKK l'UKiMllili. – UNS l'Kol'OSI I KliNa.
DE [^DÉDUCTION
CHAPITRE PREMIER
LE SYLLOGISME.
sion est le grand terme, (Miliu le tenue ([ne contiennent les deux prémisses
est le moyen terme.
et inexactes,
(1) llumiltnn critique ces expressions i|n'il trouve erronées
parée qu'elles ne s'appliquent pas ans termes au point de vue de la compré-
hension. Il y a sans doute plus d'hommes que de rois, et pur suite les dénomi-
nations classiques s'appliquent exactement aux ternies au point de vue de l'ex-
tension mais, dit llamiltoii, le terme « rois •> eonnole un plus grand nombre
d'attributs que le terme < hommes », et par conséquent les mots n gnintl » et
« jn-lit ne s'expliquent plus dans Ir sens de la compréhension. Pour répondre
à cette, objection, nous dirons que les mots, ^nwtf et />rttt lermrs, sont très-
dans le sens de l'extension, qu'un ne les emploie que
exactement appliqués
dans ce sein, qu'on lie pourrait en faire usnge dans les deux sens à moins de
Tout Y est Z.
Tout X est Y.
Tout X est Z.
Aucun Y n'csl Z.
Toutt X est Y.
Aucun X n'est Z
Y est M est P. M –
X est Y. S est M. – M.
X est Z. S est I'.
198 LIVRE 11- LE SYLLOGISME.
L'idée
qu'implique ici le mot fu/urc est analogue à celle
qu'expriment les figures de rhétorique, qui sont des modi-
fications apportées aux formes ordinaires du langage, en
vue d'un effet
à produire, Pour être tout à fait fidèle aux
lois de l'analogie, il eût fallu, comme le remarque Ha mil-
ton, distinguer d'abord une forme régulière et typique;
on aurait alors très-justement appelé ligures les formesqui
se seraient éloignées de ce type primitif. C'est ce type
qu'on a désigné a. tort sous la dénomination de première
figure. Dans cette première figure, la majeure est la pro-
position universelle, indispensable à toute déduction; la
mineure ou seconde prémisse est une proposition affirma-
tive, quelle que soit d'ailleurs sa quantité. Quant à la dis-
position des deux prémisses, le principe universel est place
le premier, parce qu'il est le fondement, le point de départ
de la déduction le rôle de la mineure est, au contraire,
d'appliquer le principe à tel ou tel cas particulier. « Tous
les voleurs méritent une punition, » voilà une proposition
fondamentale, une règle, qui peut être appliquée à un cas
particulier; il faut pour cela une autre affirmation
qui fasse
rentrer ce cas particulier dans la règle générale, en disant
« Un tel est un voleur. » C'est là le rôle de la mineure.
Dans la seconde ligure, c'est-à-dire dans la première
modification apportée au syllogisme régulier, le moyen
terme est prédicat dans les deux prémisses
Y est Z. M est P. M –
Y est X. M est S. M –
(universelle) déguisée,
et de même In mineure négative est
au fond une allirmative. Les apparences peuvent être écar-
tées, si l'on remarque que
Tout Z est Y.
Quelque X n'est pas Y.
Quelque X n'est pas Z.
Tout X est Y.
TuutXcstX.
TuutXcstY.
Dans le /M'<'M«'<'?'~cx/c,
t,an)!)jeu)'t;cst. nniyt'rscUt'aftx'mativeA.
t.amhieurc. uom'r'-cHt'anirmatiYcA.
)~<'otK'tu~i"u. pa)'ucu!h'r~at'ti('))):)LtiYc!. 1.
Tout Y<'stX. 'tuusk'shtunn~'ss~nttainihh's.
v :v. 1.
t
Tuut Tuusksh~tntnt"-s~)jtdcst''U'csv!\nnts.
Y('-t.
Quu)()ue.tX. Out.!qut't.t!tr.'sY)\a<)t.s'.)n!taithh)cs.
deuxsyno-:is!nessontexactcmcntseml))abtes.
Ce mode est considère avec raison comme une forme im-
portante et uti)e. H y a des raisonnements qui affectent
plus volontiers cette dispo-itiou que la disposition corres-
pondante de la première iigurc.
20G UVitKH.–LKSYf.HX-fSM!
Qu(.')quf;X<stX.)' Qu(;tf)nf;sutn'sfa!Nit)h-ssont()esrois.
ToutYcstX. ')\'U!<!esi)()mmcssontf;ti)ti)))cs.
Qnutque non-Z est Y. Queiquex non-rois sont des hommes.
Qndqucxun-XcstY. Quctqucs))o)!-roissontf:tiH)b)es.
Qm;)qu<'sXn<'Stn)tpasX. Quctqut's~tt't'sfaiitH~csnc.nntpasrois.
AttCtmYn'estX. Aucufth~mtneu'estDien.
I
Que!qucVcst\ ~Ut'iqut'shumniessoutdcsctrcs~iyant').
Quelque X n'est pas X. (~ueiquesetrt'svtYmttsttesuitt pas dieux.
presque rien.
Dans trois de ces modes, l'inversion dérive de la transpo-
sition des premi-ses; en n'tabn-sant l'ordre régulier H n'y
a plus qu'a convertir soit une, soit deux propositions, et l'on
retrouve l'une des formes typiques du synogi-me.
Ainsi le /~vw~ /</c, qui est compose de deux pré-
misses al'nrmatives universeltes, et d'une conclusion parti-
culière
T)'!nnsp()sextcsj))'ciui~sct-,et\uusob!.cncxut)syn()g[<)H
reguHer (atin'tnutif
a\cc nimcnt'c mnvcr&ci)e~ ~<«).
~;A'n!]i~n.)GL'HK. 209
Cesottt.i~tc!prmnis-CBd'tmsynOntsmci'uguIic!'(m.
gatif avec mineure umverseite, C<a/'p~/), et ta conclu-
sion est:
Le~6<c~<ccst.co!nLruitsnrnnp[auan:d<.)nU(;-
la modification dérive ici oicon; de la transposition d<;s
prcmi'jgcs:
~dquc/c-tY. tJt'~im'sctn'sYh-~tssunth~nmcs.
T"nt T""s).'shu))unt;s.sutttfa~tib!cs.
\t~t.
QuctqncXt'stX. ~ud<)Ut-s~trMtaH!ihtfssu))h)~trt-sYiY;)nts.
DoutoncondutenD~
A"h~, a" a.
Après conversion des deux prémisses, conversion simple
de la majeure, conversion avec limitation de la mineure,
vous avez
Tout X ~'st Y.
Tout Y est X.
Tm)t X ~st X.
est
est af'tit.ril(~
anirnu''([e (le tout)!.
tolit l~.
)! est, :tnir))~t)t! tout <
Aestaffi)'me<tctoutC.
)''ig.t. bAt')~rA,<'H)ArEnt,(i.\['E)'K'qutj,~)'!0)'i.
t''i~. T. <'Hs.rËj c\mEst)'Es, t'KstinO, b.\r0k0, .sgouida;.
)'t. 7't~<f<,ttAr.\pt),(Us.\tnts,()At!s),fEL\ptOn,
bUk.\t'<K.),(H)')sO,/M~M"t'<'tt/<.s«~er«'/<
t''i~.4. hr.\n)At)ttt),rAt))Ent':s,dhuAt'<s,Œs\pO,f)'stsO)i.
Tout Xt\stY.
T~ut YcsLX.
Q~t;!quc.\(.tX.
~.L('s)ogi('ic!)son)t'prum'(h'()iv('r.<ftmanH'i'ps)(",n~)('s(t('tontr,)ism))!t'-
ment )'<~u'cu\.<s n'êtes (t'!n!!('Hrssoijt!nu))('di.Ht!t)u'i~tdr(h)ites des
;tzianus foudal\JI'lllall.\ ~Ie la dt'dlldioll.
(t) ))'apr<'< Whatt')y, qui d~nnc t'c~ six )'cg!c'! commf um' fondt'n.sahott (!<
dou/<* )t'E~cs (t'Atd)'it'h.
RËGLHS DU SYLLOGISME. 2t7
et
terme (Y) n'est pas pris unescute i'oisdistribu.tivcmcut,
ne peut former un corps de
par suit.c aucune de ce.-couples
prémisses solides.
Par exempte
sophisme.
4° Les <c/'H«M <yM!?;e .s'o/;< /M. <s'<c/~<< ~<s
les /MTMi/.s'.s'e~ Me ~c~t'< ~< ~e pris ~<<7.'H//<'eM;CM/
<~ji.s' /<! roM67M.s'~?<. (!c qui revient a dire qu'H ne faut pas
prendre un terme dans ta conclusion avec une extension
adonnée dans les promisses.
plus grande que cette qu'on lui
Si X est pris particulièrement dans k's prémisses, il doit
l'être aussi dans la conclusion; iten est de même pom'
Cette condition est rcmpue dans tous tes syHo~i-mes cun-
ctuants. Ainsi:
a.1~t.t.n~t..c.r).ft)..trt.i!
Sans doute ces prémisses sont exemptes du défaut qui
consiste à avoir un moyen terme pris deux fois particulie-
mcnt; mais elles n'en aboutissent pas moins a une con-
clusion parce que te syuosisme
fau-se,, en question viote!a
présente re~'le, et d'un ternie pris particulièrement dans les
prémisses fait un terme universel dans la conclusion. A
cette erreur on a applique le nom de «extension illicite" »
(/<f!/e~of'c.s'ï), et suivant qnc le terme dont on a accru a
tort la quantité se trouve dans la majeure ou dans la mi-
neure, l'erreur est appelée extension illicite de la majeure
ou de ia mineure.
Dans l'exemple cite, l'extension illicite dérive de la mi-
neure. Voici un exemple d'extension illicite de la majeure.
Voila des
promisses qui ne peuvent donner lieu a une
conclusion. Dans le premier exempte cite, le moyen terme
n'est pas pris universellement; et l'inft'reucc, que l'on ten-
terait de tirer des deux autres prémisses (quelque X n'est
pas Z) renfermerait une extension ilueite de la majeure,
1!. Si nue prémisse est particnlicre, /M «~c/'w<~
</<«.c.
Comme dans
te syllogisme en /< en /'< etc.
Toute tentative pour faire sortir une conclusion univer-
selle de prémisses qui ue sont pas l'une et l'autre univer-
selles, échouera nécessairement, parce qu'elle ne pourra
échapper suit à l'erreur du moyen terme non distribue, soit
a l'erreur de l'e\te!~ion illicite.
~20 L!V!tKH. –LES~'LLUCtSAtK.
8./f<t~Hm;7/MM.)'~h'ss(!n[aun()in))r<'t)t'trois.).),n[~'('i)Ut'rnM~)))'~ss(;~
~r)'nnt'rH('t)as('<)ndcd('t.)!i<[t'~nHn()Us\'('nf)usd't'\[)ost't'()art;~)('dt's
)!OLstt'i!n<'s<'t)a )('('des trois ))ro[)osi(i()ns).l~s()t'u\au[resr(;gtt's sont
h'ssuivantcs:
T~tt/cstY.ucut)X))'t'st.Y.
Tout Y cst. t'ont Y est, X.
possibles
A, A. A. ',A. O.A.
A, t.
1. (),)
(il I.) l:,
t, ).
I. (")
(Il. I.)
A,H. ),H. ()') (0,K.)
A.O. (') f).U.) l (0,0.)
A A A, A Ah l, AL~, A MO, A! 1, A 0 0.
Ici c'est le moyeu terme qui n'a pas été pris universel-
lement.
En opérant de cette manière, nous réduisons les modes
concluants de ta première ligure au nombre de quatre seu-
jement–AAA, EAE, AU, EÏO.
Eu répétant tes mêmes opérations pour les autres ligures,
nous obtiendrions fac'donent le resuttatprévu~ qui réduit
!es formes admissibles au nombre nctuetlement fixe dans ta
théorieetassiquedu syllogisme.
Une autre méthode d'élimination consiste à appHqucries
.\A(~<</<A)',((~«'r.s'),[.<<.s,j'(/
.s7~~),K!(/c.s's~
Axiome du syllogisme.
it.L~s!u~n'n'tts<)n[<'s.~a~'dt'ratm'[)('t't\'usctuht~dt'.st()!st'tdt's]('~k'.sdt!
syUo~isun; aune st'tttcf()),anhst'nt principe.
Laptusan<'H'ïlt)t'f<)r]ut'dccfp)'ittri{!('t'sL('('Ut'(~mt'stt;(jtU)m'.sonsk's
termes M ~tt'/ttm</f:<)mM/<~nH/A'Tont<'('(~!ifst.d)'u'mt'ou)iic d'un
)unt,MHUth'm6<)unit'dt'tf)Utc.s)t'spat't)Hsdt'('ctout.
Lt'.s!)ttri~)Ut!)()nict.chos('s,<]ni('m'\is)t'ntaYt'f'k'.s)m'n)<'sattrii))!t.'ion)t's
tm'itK'S('h()S)'s,cut'xist(;nt('mr('('u.\()'urnu'Mnirmati\c).
Sucrât~ ct.tits.H.
Suct'a.t.c~'ta[t~:ut\rc.
Quuiqucs hommes sa~'cs unt t;tc [)au\t\'s.
que « les hommes sont seulement une partie des êtres mor-
tels a.
Cependant nous concevons facilement, si on nous y fait
prendre que l'extension
garde, des « êtres mortels a est
Socratcust pauvre.
Soct'atccstsM~
~t))(!!quespt'rsunncs pauvres s~ntsa~s.
équivalente?EnetTettapropositkm'~0(Tatcétaitlemait.re
del.']aton,ets('l)att.ital)e)iu)n",)~op.~itioncomposéede-,
deux prémisses, n'est, pas autre élusse évidemment qu'une
abréviation grammaticale de ces prémisses. Ou ne saurait.
dire qu'il y ait ici )emoiudrecl)augementdanslesens.
Toutse réduit aune moditication verbale de la l'orme pri-
mitive. La couctusion: ((Le)naitredel'latottsel)attita ;'¡
Delium, M n'est pas autre chose <[ue l'abrège des deux propo-
sitions précédentes avec l'omission du nom de ëocrate. On se
contente de reproduire en partie ce qui a déjà été établi on
dit moins qu'on n'a dit précédemment. L'équivalent complet
de l'afiirmation serait: «Le maître de Platon se. battit a
« Delium, et le maître de l'iaton était Socrate. » )~a conclu-
sion omet ce dcruier renseignement, et ne nous donne que
le premier. Or on ne saurait croire avoir fait uneinterencc
réelle, un pas en avant, lorsqu'on se réduit a direwo~.s'
)! La preuve ()t!)'.)Xtun)esyt)~i;i.«i()ncn\'s).)nht'<)ucrt;p't'k'nct'('"n'!tantt'
et non <)t'n«'ntie.
'ta)tnctt't)tSK')n('!)u[ion,ou.s),[amtisouernm'('<'tt\i''nt,t!tut)t')it'cot)-
't~n'tt[~!)s,a('t't)t' nxsit'nn'!)<)))" Ja)~(a dt'n\!ttt-
nu'tm'nn'sntct't's
<'ttonscunvk'[t)n')[t I¡
nm'c('u\it'ttm'n[pttsr)tnt'a\t't!Ui!rc."
H!.La))renuere(!es()eu\)or)))e'.e)n)))o\eesj)arHami!toneste.\orimet'cn
d'autres termes pur T))omson: La couven.ux'e ou ta diseoo\t'uat)ee de den\
attributs « mortel ».
)'t)anstath('f)r)MdHM.dt'Mnrj;!U).)'axi<))))t'<<t)))'cSt'ntt'<'o!))nit')');t'n<
ratisation de ph)sit'ursax!omt's spéciaux, t.('synogisntccstco'MidtTMcunum'
)a)M)uctioudKdt'u\)'t')atit)t)'<aunt's<'u)t';t'traxit))nMt')itexpri)nfain!ii: ainsi
.< La relalion
"La rotation (1'1IIw relaliou est une rdatioll
d'uut'n')a(ion('s))!)n'!t'!ation<'u)U[~).s<t'dt's eOlu('osÍ~e cles dew.
deux. n
ti).Lcsr('g~'S)Mn'tn'u)~'rt'.s(htsy)h)gisnK'~cm~n)('h't!<)t't)tnh".dc)'a\ium(;
ton~amcnt:().
'~).L':txinmt'dt').s(~nn)t'S(''i;:U('sajoutt''csadt's.sotnn]<'SL'~dcs.sont('tc.<;
('nh'<'t'H('s."Miusi~Ut')'H<~ffWf'H"<siun!t's:u'<'t'j~<'<'unnn('dt's
axiomes tu);i()uc.<, sont distincts t)ct'axi(nn('()~sy))u(;isnn'.<'tpt'nvHttt(;tn;
dc)m)'itr''sa)):trt.
pitre.
2K) ).)\)~:H. -–L:SUJ,()(,t!K.
Exemples de syllogismes.
~t.).at)H'mn'(tt'st))i!jh-idu'.vN~j,i.snn'tiuu\~sa)nin(')))aka[)~)i<ndan'.
titH'<')n'rrt)t'<'t!.t<)<'<'<n)\t't't<'(h.'St't'n'ut'.st[ur('ontK')Htt'ntk'st'atsont)<'tnt'nts
dt't)uC)!t'!i.
22.).amt'~h()(!casuivr<[M)ur()rtn(''t(;ru))a~unK'nthK')'r(ainct.uni)igh,C()!
sist('(ta!sh's(~n'r;)tu)t)ssui\:n)tt's:
Ï.D<ternuuer(jueHeest)acottc)usiou,que)esttepf)it~t
n prouver. Exposer nettement cette couc)usiou dans une
proposition, de t'acon a distinguer !e sujet (~c~'< terme) et
)c prédicat(<<teru)e'.
H. Découvrir ic moyeu terme de t'argumcnt. Dans un
syHo~ismeeouctuautitdoity av<uruu moyen terme, et
itncdoityeuavoir<m'un:cetc[')ueuedoitpassereucon-
trerdanstacunciusiou.
H!. Determiuer ensuite deu\ prémisses l'une qui as-
socie te moyen terme avec ie grand terme c'est ta ma-
jcure; t'autre qui associe le même moyen terme avec le
petit terme c'est la mineure.
IV. Les deux prémisses et ta conctusion ayant été dis-
posées dans l'ordre régulier, la validité de i'argmneut
peut être appréciée coutormemcnt aux tois du syHogisme.
i"~i la déduction coiucide avec nu des modes con-
ctuauts,ctte est )egititne; sinon, nou.
ëi t'ou a reconnu a quette hgure t'argument appar-
tient, on peut contrôler sa validité eu tui appliquant )es
regtesspeciates de cette figure.
~On pente!)''oreappU(p)er a ~'argument tes reg)esge-
!U''ra)es(tusyt!ogisme.
L'une ou t'autre de ces trois tuethoties peutetre indm'e-
)'enunentch(Hsie:cha!'u))ed'eues a son ei'ticat'ue propre.
Neanmoius la u)!t))ode que la mémoire retieut te p)N."
MOMSCOKCLCANTS. 241 li~
)':XHM)'ms.
)t\h~h)th'. L hi
242 UVHE Il. – LK SYLLOGtSME.
Tout
Toutcstc.spianctessontrondes. Z est Y A
Hfn:r«tn;<;stro!t<i< ToutXustY–A 2" figure.
Utic)'~).n:t;st.)Hn'[))ath';te. TuutXestZ–A ¡
Sous cette
forme, le raisonnement est complètement
inadmissible: les prémisses gouttantes deux usg'atives.
Nous pouvons néanmoins ch;U)g'cr la qu:itite du moyen
terme et considérer ~<)c?'e~ comme le verita))ie in-
termédiaire (comme lorsqu'on cliang'e (( non-hage M en l'on).
Nous avons alors:
Aneuttnon-htancn'estcivitise.. E
t.cstndienssuntnon-btancs. A (<'H~t;'e~t<).
Les Indiens ncsontpu.sci\itises. H l,
T"nth~)~)UYrrn''t))''ntd<(')opj)crintenig<'nccdnscs
!(h'sput!smcn('d~uppcj:un:us,etc.
Le dt'sp~tisnn'n'st pas m) boo~onYt't'ttcntent. 1
Qu(;)qucs\'cntt;S(tuiintcr<'ss('nHaconduitt;hum!uncsont) l
desspccuLttions. j
Toutes les Y(''t'it~~uiintc[')'sso)t!a<'ouduitchutn:u!h'ont
de )a.i)cu)'
Quc)nuess[)t!t'n~).ti(U)so))tdt')n.Yatt;)).t' t.
Au<'m)t!t'!t'aj''p!ic.t))h'ittapratH)ucnn<)uitctr<;nt;n'tif;<;c–E<
)jC8Y':i'[t~'sapp)icahksa):ti)['ntiq))!;[)CUVtint. parait!
tth'o-) i 1
A/)
rnju(;s.
s\).).o(.)s~n';svA)U!:s.
Supposc/.un))ommeq))idit:«.!ed~cste!es étrangers." 1)
Trouver une preuusse qui, a\ee sa propre assertion, tau-
25~ li~ UVtŒH. iJ':SV).LU(.iSM!
(Spalding.)
Le troh) ne peut être chasse que par le chaud; l'indis-
(Spalding.)
256 UVREU.–LHSYU.Of.tSMK.
!)~'cnt réel par lequel les nerfs agissent sur les mu-cics.
Mais ou peut faire acettehypotbescbeaucoupd'objections,
et, par-dessus toutes les autres, ce!le-ci:quel'e[cctricite
un tronc nerveux quia été fortcnictiient, f'on-
peut. traverser
prime par une ligature, tandis que le passade de la force
nerveuse est complètement entrave par cet obstacle, comme
si la ligature avaitcoupe le nerf en deux moitiés.)' »
Les cxcmpics, qui suivent, présentent, des chaînes de rai-
sonnements que l'on peut ramener à des syllogismes con-
sécutifs.
Le concept « citcval a ne peut, s'il demeure a l'état de
concept, c'est-à-dire de notion générale, devenir une re-
DU SYLLOGISME.
Additions d'Hamilton.
SYf.).SM!:t:Xt'HfSU..iY[.t,.M.ts~:C..MPHKHKXSn.
RcstA. Ccstt!.
CcstH. tt~'stA.
C.t'st,Y. <:estA.
Tons!eshnmmcss~ntnu)['tcts. t:a'(tsestunh<)nn)u'.
C:nuscstu)))~'mn)e. Tous!es))cmmcsso))U))ortc)s.
t:niusest morte), ('uusf'stnx~'tt'i.
M'rK-<S)(~. C')~prtHnH';SK<
mêlent pas aux noms des dieux ce qui serait dans sa forme
titteraleetex.ictele vrai raisonnement extensif. Or ne
suffit-il pas de l'expo-er avec cette rigueur pour se convain-
cre que nous ne raisonnons pas ainsi? Lorsque nous par-
ions d'une classe d'êtres, nous parions d'une manière
figurée; nous
supposons comme un ordre de bataille
d'après lequel seraient rangés les individus de cette classe,
ordre de bataille qui n'existe pas; le mot que nous em-
ployons est simplement un symbole, une marque distinc-
tive, pour reconnaître tes objets de cette classe partout où
ils se présenteront. L'extension du mot <(homme )) est l'en-
semble imaginaire de tous les êtres qui par leurs carac-
tères correspondent aux qualités que le terme désigne et
qui sont les traits spécifiques de l'humanité si nous per-
dons un instant de vue la connotation du mot, nous som-
mes incapables de rien saisir dans nos conceptions. Par
conséquent la compréhension est partout inséparable de
l'extension. C'est là un fait constant, qu'on ne peut détruire
qu'en bouleversant la théorie du syllogisme, ou en consti-
tuant deux listes parallèles de modes eomprehcnsifs et de
modes extensifs.
Les formesde syllogismes comprehensifs que Hamilton a
distinguées dérivent uniquement de ce qu'il a introduit
dans sa théorie l'idée « d'un contenu et d'un contenant)),
pour désigner les groupes d'attributs que représentent les
termes d'une proposition. Un roi a plus d'attributs qu'un
homme; l'individu qu'on appelle Frédéric II a plus d'attri-
buts qu'un roi. De la sorte Frédéric plus est le terme le
cornpréhensif, au point de vue du nombre des attribut"
homme est le moins compr6hensif. Par suite nous pou-
vons, en forçant un peu la métaphore, faire intervenir ici
la relation
du tout et de ta partie, du contenant et du con-
tenu, de mCmc que nous l'avons appliquée déjà au point
de vue de l'extension pour tes classes et les idées considé-
rées dans leur extension, hommes, rois, Frédéric nous pou-
vons entin pousser l'analogie jusqu'à construire des sy))o-
2C~ f~ HVHKH. –A~~)HO~S[t[~C)~TKS,tnC.
(' est M.
M est S.
S est P.
Dans
les prémisses P est contenu dans M, et M dans S;
de sorte que nous attendons de la conclusion qu'elle nous
Additions de M. de Morgan.
UuehjuesX.fsonttout)esY.(ToutYestX.)
clro,c est
'l'ontc chose
Toute est ou bien
Iriclr Youou biet)X.
lriun 7..
Toute chose est ou bien X ou bien X;
Tout Y est Z.
Tout Y est X.
Quelque X est X.
forme de à certaines
Chaque proposition correspond
formes
~A'<<<. Si, par exempte, !es propositions A, H,
donnent (!,eth's ne peuvent domierc~p contraire de C).
A et6'étant vrais, ii est faux ou/'est ~rai; c'cst-a-diroqut;
A,< donnent A: eu d'autres termes, )'«/«'<s'«.z'e-
//<s.s'<\s' ~A'x~c<We«/< <.7~M~'c </e /« <6'~c/«~M~< <</<e cw/~<e
r~/«'/M.'<<</e<<Y«y'C(/c/'<:<«/&c~«Më. Ainsi il y a
deux. fonnes opposées a tout syliogisme. Et les syllogismes
peuvent être groupes en catégories de trois, de telle sorte
qn'a chacun d'eux correspondent les deux autres comme
tonnes opposées. /H/7/, par exemple, aura pour tonnes
opposées /o/~ et. 7~a?'(/M.
M. de Morgan estime qu'i)importe de remarquer que
t'adjectit' « Tout )', qui exprime la quantité nniverscHe, a
deux sens, qui doivent être distingues avec soin. H peut.
si~))itier« tons)'dans un sens co!)cctif',iacoiicction entière
des individus c'est ce que M. de Morgan appelle la forme
<.w/<;</«<e. Il peut, en second lieu, signifier <( tous » dis-
trihnti\ement,dans le sens de M chacun H c'est ce que M. de
Morgan appeneia forme f~'e/a~T.Ii soutient que, dans
k' tangage d'Aristote et de ses successeurs immédiats, Tout
était pris dans le sens e~;<7?~/</<p, et non pas cMM!M/«/e;
veut dire homme, ~<< et non
T(-j?M~, c7««/«e homnie,
~M tes ttommes. )j expression « Tons les hommes prise
comme genre conectif, comprend des parties, les diiterentes
variétés ou races de l'espèce humaine, n Tout homme x, au
c<mtraire, n'a pas de parties, mais indi'mc une affirmation
())M.Mi)t,().n)'.)nK'nott'aj<)Utt't'asunt'))!)[)ih'['.sm')<'ru)c<h!s\Hogisinc,
fait !an'mar()ucttmnnt('t..ttt'))Mmutuj;ic!ot;i<)m'.serait plus ('onfornu; à
!an.)t~)'t'rn'))cdn[')'m'oJct)~).)isunm'n)('~t,st!c.<)m)pf)aitiun.nni«;rst'Hes,
anUt'u()'~trct''no)K'('t'ss<n~).)f~n))t'dcKt~<hs))tHnn)t'<s(~~t))«))t('iM,<ju
"t'))a~u<w)mn~'t'sUn<n't<')",)'t't~it't)t.<nu<r('))H-<'i:*U)t!~o!umt'<j~)'h'n))<)Ut'
''<t!))<')t~)".(~'))K)dt't)'t'xprM'.iu))<))!it'')t'on)i)M'it'ty)~'dctou!i~'srais"n-
nt'h~'Htst'()n()t'ssut't'('\)~')i'<'t'L<'sh«nuu('s.A,)!,<<'t'n)~t<'t'('it't
('('h ",rt'rnitu)it'uxrot)tprt'ndn'<)nt')('t.u.so))Ht'nK'htnh)u(tii''st toujours au
tu!htu[n~inf<tt'ut't!ttn!tttttn'uitt'rat)))a)ti('u)it't'~df)uftm)itpn't('[)f'h<))tttcs
)'rnj)usi)n)nsj.;t''h(''M)i'ith)t~tt;r:)iso)n~'mc~t,<"it(tp);.UTH)tit)Mt<'gitin)ih'd('ccs
HtfcrfnMS." ··
Si sur cent
cas de n'importe quelle chose, suixai)tc-di\
sont X.<, et trente, Y.s'.alurs au moins vingt Xs doivent
être Y.s. L'auteur développe avec ampleur un système
symbolique fondé sur cette donnée.
Les syttogismes quantité numériquement deiinic
se rencontrent rarement dans le cours ordinaire de la
pensée. Mais
il arrive que des cas se présentent où le
nombre des cas d'un terme est le nombre total des cas de
l'autre terme « Pour chaque Z il y a un X qui est Y
quelques Z~ ne sont pas Y.s. ') « Pour chaque homme dans
la maison il y a une personne qui est âgée quelques
hommcs ne sont pas âges; )) d'où il dérive, mais par un
syllogisme qui ne rentre dans aucune des formes ordinai-
res, que « que)ques personnes dans la maison-ne sont pas
des hommes)).
L'auteur à ce cas la désignation
applique de « syllogisme
il quantité <?w~<Mc< ?. Parmi les termes communément
employés, le seul qui donne des syllogismes de cette espèce
est le terme « la plupart ». « La plupart des Y~sontX~; la
plupartdcsYA'sontZs; par conséquent quelques Xs sont
Z~.)) »
Considérant la distinction
figures, des
M. de Morgan
appelle la première, figure de ~w~o~ r/pc~; la qua-
trième, qui n'est que la première avec une conclusion co~-
ve~'e, figure de ~'M~'<M/< !t'<<'e la seconde est la
figure de 7'<o?'< c!< (moyen terme) la troisième la figure
de 7'<7~M/'< ~!< (moyen terme). En dehors de la conversion de
la conclusion, la quatrième figure est la plus naturelle;
elle distribue les prémisses dans l'ordre le plus simple.
Dans le système de l'auteur, la figure n'a d'importance
qu'en raison d'une vue plus large de la relation copulative.
M. de Morgan compare son avec celui d'Aris-
système
tote dont il prétend n'être que le continuateur, et qu'il
pense avoir complet6 en ajoutant aux prédicats les con-
traires (Hamilton prétend aussi avoir développé les vuf.'
d'Aristote, mais d'après un autre principe). Tous les syl)<?-
gismes d'Aristote peuvent être détermines d'après le sys-
CUMI'AHAtSUf- AVJ':C AKIS'tUiK. ~75
Additions de Ëoote.
algébrique- pour
indiquer l'équivalence ou l'identité,
.x'.?.'=~.x'ci la logique et l'algèbre ne sont plus d'accord,
et les méthodes à suivre pour comijiner les syml)olcs lo-
giques varieront aussi. L'auteur montre que la forme
.?;.x-7'ou.7;ra une sigoiiicatiouptus profonde en-
core.
.f-v..t.
;f;–t/=:. L~s<'t~itcs,exr('p).ct('ssot!;its,s()nt.)<s~)an<s.
ou.t;–~– t.L'.setuit~s, excepte tespt~nctt's,sont tes soh'i!s.
.y/,
:.r– y
282 f.tV~n. –A))))n'K)NS [(M'ETES, ETC.
que l'équation
.y; fI
= .f
0)C/==0. ou ())/==().
28t Il. f.tvxr.n.
–Ai~~))o,\s)tL;(:HM'Ks,r.'rc.
)X. n '=='
.<'ft–.t')=:o,
.(t–:)==~St)bs).'UK;es~~)nqn~srtpo!icsqLtitn;sui)t)).ibdes
pi')'cs.
Ucmemc:
.(')~–);
2" les choses qui sont ou bien ou bien y' .s', si cites ne
sont pas X'' s,
.('–).
(~cttcformu)e admet,
t'hypothesc que la chose soitàia
fois et y, hypothèse qui est encore plus explicitement
formutee dans la forme équivalente que voici:
.)~V~.r~–t/))'/()–.<
~dut'cta~ttquc,J-n)utau.
//+~(i-y).
Les substances dures excepté les métaux, x' –
Les substances métalliques, excepté celles qui ne sont ni
dures ni élastiques.
:–~–.r)(t–.v) on ;it–(i–()–)
Prenons encore
des exemples plus compliques: « Les subs-
tances dures, à l'exception de celles qui sont métalliques et
non élastiques, et de celles qui sont élastiques et non mé-
talliques. » Substance dure est représentée par x, subs-
tance dure, métallique et non élastique, par ~s (1–y),
substance dure, élastique et non métallique, par </ (i – ~)
l'expression complète sera
.==/
tt'-=Sj')p(t–~)+)'(t–~)j
t/t~.
Si j'–ptaot'tcs,
::les cf'rps ('rimaires,
:=~k's corps s);c~m1turcs,
288 ~c.
t.)V)Œ)t.–A))i')[i()r<s~c~))';s,
.~==u;)–~)-)~(t.-y)t
.==~(.)-~
r'/=:'t;(1–;<').
.c– x=:0.
()~:V:+M;(t–.<;)+?()–y) ~-)-.).-()–~)(i–~)–(t–?).y:
+0(<v(t-;)-t-0()-~(i-)/)~-)-0(t-a;)(t-)([–:).
.f.V(i-~)=t), .~=.(t-?/):o,.c(t-y;.(t-~)-(),(~r),<)
On
pourrait citer d'autres combinaisons curieuses qui
dérivent de l'équivalence des propositions simples.
Nous arrivons maintenant à l'examen des propositions
secondaires (hypothétiques, etc.), que l'auteur symbolise en
introduisant l'idée du <CM~' comme leur caractère distinctif.
Une proposition simple, non qualifiée, si elle est affirmative,
s'applique a. tous les temps; si elle est négative, elle ne s'ap-
plique à aucun temps; une proposition qualifiée ne s'ap-
plique qu'à un temps limite. Le symbole 1 peut représenter
une vérité non qualifiée, comme étant vraie de tous les
temps; le symbole 0 sera employé pour une négation non
qualifiée, quelque chose qui n'est vrai en aucun temps.
Admettons que
X représente une proposition, et x le temps
pendant elle est vraie.
lequel De même, si Y représente
une autre proposition, y sera pris pour indiquer le temps
pendant lequel eUe est Si nous résumons les deux
propositions, + y dénotera la durée totale pendant la-
quelle X et Y sont respectivement vraies, ces temps étant
distincts l'un de l'autre. D'autre part, x y dénotera ce
qui reste de temps, lorsque la durée y est retranchée de la
durée x', s'il est suppose que x enfermer. De même, ~==y
FOnMËS)'~t'tVAU';N'ES. 2'~i
queileXetYsontvraisalaf'ois.
Maintenant, comme .?.'dénote le temps pendant tequet X
est vrai, i – x dénotera, le temps pendant lequel X est
(aux. De-même, (1–?/) dénotera le temps pendant ie-
queIXest vrai, et Y est
faux; et ainsi de suite. Le même
système s'appliquera a tout symbole.
Pour exprimer ia proposition X est vrai (sans limite, sans
.B=L
.r==n.
.'E('–)+!/('–)=='.
t/'–r.T.
29t f.fV)U':U.– A))Dr)')OKSh~(:ENT!!S, RTC.
,~–).0
n
~ï~~ ('),
Toush'sY.ssoxtXs.
T~us
'l'uun Ies
tus 7.s
X.s ,unt.
sont l's.
Ys.
Trustes/.sso))tX.<.
Supposons ensuite
Aucun X n'est. Y.
ToustcsXss~ntY)!.
T~us IPR
Tuus tes Zs
Xs sont n'HI
n~oYs.
Ys.
/C'~ft.
Dans
le syllogistne, M les hommes sont mortels, les rois
sont des hommes, les rois sont mortels,)) la conclusion
paraît déjà contenue dans les prémisses. En vertu de )eur
2. ).a prémisse majeure d'un syllogisme régulier peut être divisée en deux )).u r.
ties;d'uucp.u't, ou distinguera, dans les affirmations ([u'eUc embrasse,!<'s
<'as (juionteteob'iertt's,d'autre part, les M.tquin'ontpas été observes,<)ui
sont siu)['!emcnt infères.
3. Toutes les fois qu'on affirme une proposition générale, on fait une inférence,
et même on la pousse aussi )oin que possible.
Si nous
inferons, de ce que d'autres hommes sont morts,
(jue te pape actuel mourra, c'est parce qu'it y a ent!'e le
nape et les autres ttommes une somme suffisante de res-
semblance nous sommes donc prêts à faire ta même in-
terence dans
tous les cas semblables. Nous pouvons dire
une fois pour toutes tous les êtres qui ressemblent aux
hommes des générations passées, de la même façon que te
pape tui-meme ressemble a ces ttummes, tous les êtres de
cette nature mourront, ëit'inferencc particulière est juste,
l'infereuce genérate t'est aussi. L'infercnce particulière ne
mi-ï).LO(:i~H'.l';St L'KK iMt':ttf'ttL)A't'tUi\. 30.'i )
que l'on
s'apercevra des cas qui la. contredisent. Ceci est
simplement une modiCca.tion de la même conséquence.
Toute personne, qui tente de justifier le despotisme d'un
monarque, doit être prête a dire que dans toutes les cir-
constances semblables
le despotisme est désirable. Dans la
discussion sur le caractère inspiré de la Bible, on remarque
souvent que Milton lui-même est inspiré; mais alors tous
les grands poètes, Homère, Virgile, Dante, Chaucer, Sha-
kespeare, Dryden, Byron, Shelley, doivent leur génie a
l'inspiration.
M. Grote, pour le système reçu sur l'authen-
soutenir
ticité des dialogues de Platon, contre les critiques qui ten-
draient a faire rejeter un certain nombre de dialogues
pour ce seul motif que leur style serait indigne de Platon,
nous désigne les nombreux dialogues qui devraient être
sacrifiés, si l'on adoptait ce critérium, et si l'on accordait
toutes les suppressions demandées par les critiques.
t. Une M'ric <!n syllogismes peut tnrmer comme uxc M'n)c chnîoc.
j<'n)'t'<)('chacm)dt't't's'.yUngismt'st't:n]tunei!)d)!t'tiont'nn()t'csur()esh!t-.
)).utictn!(!)'s,
partieuli,:rs, uoc ,ÜitÍ,
une vt'nt('foiK!)''Ct'n
romlt'.c en dernière antttyse
analyse sur des faits
raits parti-
ctdit'rs.
PttKMn'.jtSYLLOt.tS~))'
''très sensibles
prodnitta douten)'.
ij'(q)erationquet'on ponrsuiten ce moment consiste a
faire une expérience ponr observer une fonction.
Donc cette opération produira de )a douleur' (~?'<<7/'<7).
SHCO.)'SYtJ.Ot.)mn:.
La snciete défend
qu'on fasse souffrir.
L'opération que l'on tente produira de la douteur.
La société défend les opérations qui tendent a ('xpe)'i-
mcnter sur tes Ctrcs sensibles (C~'M/v).
))tO)sn':)n':sY).Lo<;)SMH.
;tppt)t(m'r,:t(h'\t'[<)pp('t'(tcsimtu<'ti')'tS(~'ja<'tah!n's,<t'st-dh('ah'0)t\t'[.
adL'('()U\rirdt'snuneu)'cs[)Otu't)csmajcu)'E.sdonnu~s.
't.L<'ht)tspccitd<)oht<)t'(h)('tiouostdfs'<tSsm'ct'd('tt)tts)<'si:ntsinïj))ifjtt<'s
d~))St[ust<utS(tt'jacum))tS.U))C<tt't('t'nt)na[n))ittt't!u('ti\cs'(.'['po.scau)n'(tt'-
tci'miHatiot)H.\)))''t'inK'ntu)t'.
DVHHSSHKShL'MO'i'~MCUSSrrt:.
~.t.–t)ttt)s)t;tt)nga(;('ut'din:)irMttnt'Ct;ssit(';n~t.<ynot)ytncJc''ci'titude,('t
)'t'ut')'!))~)~<[ttt;radt;s\t''rit<'sinducti\
i.n.–),ant''M'Mi(L',d<)t)sun'.Hns['!uss[)t''ciit),.si);ni<it')';tfco;'t/~<t;'(;'t'</r
«*'<'(; <<)Me'<;x;; o! ce sens, les \t'ritt's m'cc.ssain's sont c.t'Ht's (lui dt'ri~t'nt
~uprin('i[)t;()cc<)«t)tuh<'tio!),oudc)n)()id('eon.sist:u)cc.LL'conH'aircdt'
ces vciitM est u)tf conhujictiu)) formelle.
jet qu'il est dans un certain endroit, c'est nier qu'il soit
dans nn second, dans un troisième ou ailleurs. Le temps
L'axiome: «deux
égales choses
a une troisième sont
eg'atcs entre cites, o n'est pas une vente identique; aussi
n'est-ce pas une vérité nécessaire, dans le sens que nous
donnons présentement à. ce mot. Ici, en eitet, le sujet et Je
prédicat représentent deux propriétés distinctes, et l'une
ne peut impliquer l'autre. L'axiome d6clare que la coïnci-
dence médiate entraîne ou produit ta coïncidence ~H~e-
< mais ces deux formes de coïncidences ne sont pas
identiques. C'est la coïncidence MMMte~M~e qui fait l'ega-
tite, conformément a la ~/<w<M~ de l'egatite l'axiome
élargit cette preuve tres-etroitc et souvent inapplicable, et
prononce que la coïncidence par l'<M<e?'?Kc<<we ~</<c
~s/pM«' (,7/oxc, d'un terme moyen, se trouvera en deiini-
tive correspondre et equivatoir a une coïncidence immé-
diate; qn'eilc devra être, par conséquent,acceptée dans tous
les cas comme une preuve d'egaiite. Si donc cet axiome
doit être pris comme une v6rite nécessaire, c'est qu'it faut
attribuer à la nécessite un sens que nous n'avons pas in-
dique.
.).t's\r!'itt's))(''c("!sair~('ntt'!h)ut's(ia)~st'ns(~u('))()ustc)~)~sd('())'tt'tmi-
itci'iu))ttt'))t;mt.)t)ndt';))(!))t)tu~('Sttt't'c.\)i(''tk'!)('t',<)))'t'!)t'.s.s()!Hac<'('ptt''cs
pour vtit)L'.sd''s tjttftcs mu~<[t)i les c.\pmuent .sont compris. Ettcs ncx~
ccpcmhutt .tucum' t.tcuttc pinHcu)icrc df [tcK'cption mtuithc.
autre chose que lidentitu d'un même fait suus deux noms
différents. Lorsque nous avons acquis la notion de la ligne
droite, nous avons aussi acquis la notion de cette propriété
particulière de la ligne droite, qu'exprime l'affirmation
deux lignes droites ne peuvent enfermer un espace.
l'ourde semblables propositions il n'est besoin ni de fa-
cultes innées, ni de perceptions intuitives. Nos facultés in-
tellectuelles ordinaires suffisent à nous faire affirmer qu'un
objet sous dinërentcs formes
est ce que nous avons constate
qu'il était. Nous ne pouvons avoir la notion complète de la
ligne droite, sans faire une comparaison des lignes droites
entre elles, et aussi des lignes droites et de leurs opposées,
les lignes Le résultat de cette comparaison est, <M/
«~<~ que l'existence de deux lignes droites est incompatible
avec la détermination d'un espace: la délimitation d'un
espace implique qu'une des deux lignes au moins est
courbe.
d'uxionn's.
8.)~'s<It'n\St')~stt.\iomt'sdt'sn~(th~n)atit)t~s,a<tin'vr:n,M)ht:t")'a\iomt'
'tdct~cutnchtL')K't'nn~!)att'ra\i")u'dt'!t'~t't!it''(!<'ssottnucsdt'
<ju<)ntit<'St'~nit'S)'.<sa\tn)nt'ss<ttttdt's\('rht'smdut'tt\c.s.
Quelque l'orme
leur donne, les axiomes
qu'un du syllo-
gisme sont en premier lieu des propositions reettes, et non
pas des propositions identiques, formées d'après la toi de
l'identité ou de l'accord de la vérité avec elle-même. En
second lieu, en leur qualité de propositions réelles, ettes ne
sont passuggerees intuitivement a l'esprit: ettes dérivent
de notre expérience, et si notre croyance a ces principes
semble dépasser t'experienct.a même chose peut arriver
de toutes nos croyances.
~<0 f.tvxr.n. –))ËM<srp.no~, \x~).~)':s, (':<(.
t«.Qu,u~ata~)idt'f',nLS.dit(',j;t''nt''i'rn!t'tf~n))j)ris('j)~r[i)i)rs(;h~h'i~~
~'r yriuré ile notre mrnnnissnunc, il y il 1lH(~ klHLI1I('c yui non, in-
primiti\('
(')ii~'fur!('~jrn);tr.)dtn('Hr('s(~ns.~at())~w'j.;)''nrr;<tan<)i'u(')'t'\p<t'ii'!)('~
nf't't'sst')t'ap{)io~t'ft')<'fHt;<'jt'f'\tnt('f'<t'L\)m).st<'t'Ls.
t).t.t\K)'n''<)'snpp()scnf[t'sa\nmn'.sd('s)itathc)nttti<[u<'St'tra\iotU<'<!u
synt)~!stm'n'<'stautr''f)'t~r;t\[))))n'(tt'rumftt[')tuh'(tt'tattattu't'.
ver. Nous pouvons avoir constaté dix m.ille fois que les
grandeurs qui coïncident avec une autre grandeur coïn-
cident entre elles: de notre expérience,
dans les limites la
chose est sure, et l'évidence de l'essai actuel est aussi grande
que possible. Mais tout cela ne prouve pas qu'il en sera de
môme dans les cas non observés. Il faut le croire sans
qu'on puisse le prouver. Cette croyance n'a pas d'autre prin-
cipe qu'elle-même. Si nous croyons avoir trouvé une preuve
qui la démontre, nous ne faisons en réalité que la poser
en principe sous une autre forme. (Voir ~l~e?~/i!'ee D.)
A)TENt)tCE
APPENDICE
aucnnrapportavectescitoscsparticutiercsquisontétendues
et qui durent, M. Sj~encer prétend que ces notions o!)t'
ce caractère att-trait par suite d'une transmission hé-
re'ditaire,et qu'aehteuementnou- tes concevons comme
SYSTEM)': m'SPK~)!. ~H
La«t)K'('ri(;()e)aiune"si~~i(ieunee\pii<'ationdesmfju-
vem('t)tsi))naires,h(jnpas<'))taut(]t)'itss~)'tdet.er(nu)es
sinip!e)nentpar!esf<.u'cescet)tripe.)et'te('ntritu~c,maisc))
t:mt(jn'i!ss~n)j!erpetueHe!neitt)))udii)esparia-;ravitati()n
qui pousse !a inné \et'sipspi'otui~r!Ui(;us)''(jn:tt<n'iaics de !a
t,crrc, ~c]'s)cso)pii, et aussi vers \nus, phi'!)omcm;s d'at-
''ncssm)ta)h'dyti([)H's.
t'n('t'~is('cst''('tair('isst')n(~)ts fum'nis, voici qu~h'; est
t't';rt).Ht)(;ra.ti()nd(;s;))atit;r('s(ta))siaratt;~ori<'d(;sscu'n<'t~
c()ncrt't(;s.A))prc)nit')'ran~s('ptace!)t,<'onn))('sp!us-:t;-
IIÚrales de tOlites, !ps luis de la l'I'l,!)(;tuelle
))ura)(.'sd(.!t(mtO!)t''s)oisdctap('rpL'tt)cHctranstormatim) tl'allst'lIl'lIIatiuli
d(;ia)natiL'rc('tdctatran-'n)issioi)dntHunv<))c~t. l'jt
s('<'und)ic).)\ict!tt'appiicatim)dc('('s!uisa~\c~rpsrt't'Js.
AppHqm'us aux corps ('('!cst('s,t"('~)~id''rcst'()))Hm'tnasst;
<'t)esd<;Hnet)t)'<s7/<c;l!"accst)tt''ntes corps considères
:mp'jititdcv'ucdciacump()sitit)itmutccutairc,t'7~~y~/</<'
(tnincrah~ie ct.tnctcur<~o-:ic s~tairc). Sur la terre, )es
n)(''H)cs)<.)is agissent, et pr'~duisent ta/<f'y/< ia/r'-
/My/<ta </r~A~<t()rsquettcsdeternnnenttesphe-
)H'[u6))es.(~anit)t)es,)a/y/f',qu!eon:pret)ttm)~rand
)H)mhr('dcs)ti)di\)siuus,(;tqmsetertnn)eparta/7/o-
/M'('etia.c/'Vc'y/<
Tettc est i'esq)Hs.sedu système (te .M. Spencer, ~ous tu!
adresscruns tes critiques suivantes:
Kn premier Heu, u)t peut h!a[uers~n!.ut~.t:j,e,!(jrsque,
aprt~pusdes scie!)eesat)stt'ai~esab~nk)es, imparte des
/«/<s <;«/(.< qhe ces sciences étudient. Apjteier t'espace et
te temps des turmes vides (<<cc!a.i~m!ieqHe
:i4<!(; \)w<~)<:M.
ticn.
U. OBJET DE LA LOGIQUE.
H.u!<.).ogiquc. t.–t
35t APi'HNDK'.M.
remment.)
Remarquons de plus que X opération de la pensée peut
ôtre distinguée comme étant tantôt matérielle, tantôt for-
melle. Elle est /ormdle, lorsque la matière donnée est suf-
fisante pour le produit qui en dérive, sans aucune autre
addition que l'acte de la pensée. Elle est matérielle, lorsque
les données sont insuffisantes, et que l'esprit, dans l'acte
de la pensée, a besoin de recourir encore à la matière. Etant
donnés les attributs A, B, C, nous pouvons les considérer
psychologie.
Dans Y Introduction nous avons indiqué le domaine de
la logique théorique, d'après les vues les plus larges. Dans
X Appendice A, nous avons exposé les opinions de
M. Spencer sur le même sujet. Nous pouvons énumérer
ici, en abrégé, les différentes parties de la logique théo-
rique
1. Les lois de la CONSISTANCE ou de l'équivalence des
propositions, communément appelées lois de la pensée.
Elles donnent lieu à des inférences nécessaires ou analyti-
ques. Elles sont aussi, d'après Ilanùlton et Mansel, le prin-
cipe du syllogisme.
H. Les lois de l'inférence DÉDUCT1VE ou médiate, qui
reviennent au Dicttim de mnni et nullo. Ce principe est
plus que la loi de la consistance ou del'équivalence. Il
pourrait s'appeler le principe de la consistance médiate,
puisqu'il affirme la consistance d'une conclusion avec deux
prémisses, et non plus seulement la consistance de deux
formes équivalentes avec une même proposition. M. Mansel
soutient que cette consistance est nécessaire et évidente
par elle-même et c'est là, il faut l'avouer, l'opinion or-
dinaire des penseurs. En contradiction avec cette thèse,
nous avons prétendu que la conclusion ne saurait être jus-
liJiée, autrement que par une induction fondée sur des exem-
ples particuliers.
III. La loi de l'UNIFOR.MlïÉ de la nature, fondement
des vérités matérielles et de toute induction, et par consé-
quent principe de l'axiome syllogistique de la consistance
médiate. L'examen lie cette loi doit précéder l'étude de
chaque science; elle en est la condition nécessaire. Néan-
moins être exposée,
elle peut en général, dans la science
qui a pour objet tous les critères de la vérité, c'est-à-dire
la logique. Elle est développée dans une série de formu-
les, connues sous le nom (le règles induclives, qui pou-
362 AI'PENIUCK.
points, relatifs
à la découverte et à la communication de la
vérité. Le plan de son cours lui eût permis, sans qu'il se mît
eu contradiction avec ses propres vues sur l'objet de la logi-
que, de parler, avec autant de détails que le fait M. Mill,
:S72 AI'l'EiNDICE.
de l'induction, et des
opérations subsidiaires de l'induc-
tion, telles que la classification et la dénomination.
Enfin le docteur Thomson, dans son livre sur les Lois de
la pennée, suit l'exemple d'Hamilton, et, comme lui, étend
le domaine de la logique. Dans la IV" partie intitulée
Loi/ique appliquée, il considère (brièvement, il est vrai)
la recherche des causes, les méthodes inductives, la défini-
tion, l'analogie, le hasard, la classification, les sophismes
et la division des sciences.
qui est un
de continuité,
degré est plus communément
abstraite des objets eux-mêmes, et rentre dans cette géné-
ralité qui comprend tout et qu'on appelle le temps.
3° Le contraste si important de la COEXISTENCE et
de la SUCCESSION se rencontre dans les deux catégories
de phénomènes.
lia. coexistence n'est pas une expérience ultime de l'esprit.
Nous commençons par les différents modes de Uisucccssio)i,
qui se développent dans les coexistences.
Dans l'esprit, qui ne peut saisir qu'une chose à la fois,
tous les états distincts de conscience sont successifs. La
succession est la loi de notre état mental. La succession
peut être rapide ou lente; ce qui suppose l'appréciation de
la durée. A la succession se rapporte le fait important qu'on
appelle nombre, ou quantité discrète, par opposition à la
mesure de la continuité ou de la quantité continue. Nous
identifions des groupes de succession comme deux, trois,
quatre, ainsi de suite. Ainsi les formes et les modes de la
quantité sont compris dans les modes de succession de nos
logique.
V. Les attributs spéciaux ù l'OHJET sont les suivants
1" \j'e.iiensii/n. Cette
propriété
est la circonstance fonda-
mentale du
objectif, le seul fait commun
monde à tout ce
n'est pas esprit.
qui n'est pas sujet, à tout ce qui Lorsque
nous éprouvons un état purement subjectif, comme un
nous n'avons aucune conscience de
plaisir ou une peine,
l'étendue ou de l'espace. La distinction entre la matière
étendue et la matière inétendue, qui a été faite explicite-
ment dès le cinquième siècle avant Jésus-Christ, a été le
comme
l'objet au sujet, el réciproquement. Une sensation,
connaissance de l'extension, de la résistance, de la cou-
aura disparu.
La substance du corps ou de la matière, c'est le fait, essen-
tiel, permanent de toute matière, l'inertie ou la résistance.
C'est le trait commun à tout ce que nous appelons corps,
aux solides, aux liquides, aux gaz. C'est la qualité la plus
sèment ce
qu'Aristoto appelle les catégories (V-aT/iyoptai,
prwdicamenla), et il les aéuumérées dans le tableau sui-
vant
pur soi (eus per se) et l'i'lra pan accident [uns per necidens)
l'ôtre par soi correspond à la première catégorie d'Aristote,
et équivaut à la substance l'être par accident comprend les
neuf autres catégories, mais peut être divisé de la façon
liAi.N. Logique. l. – 2:>
;j86 AiTiiNincii.
1, 1 1
suivante Ctilrv
par accident est considéré ou comme
absolu ou comme
relatif. Comme absolu, il dérive de la
matière ou de la forme des choses si c'est de la matière,
ou a la quantité (2° catégorie d'Aristote) si c'est de la forme,
on a la qualité (3° catégorie d'Aristote). Gomme relatif il
correspond à la quatrième catégorie d'Aristote, la relation,
et à la relation se rattachent les six dernières catégories.
I. Substance (1).).
Quantité (2).
II. Attribut Qualité (3).
Relation (4). Place (o).
Temps (fi).
Position (7).
Propriété (8).
Activité (!)).
Passivité (10).
Il n'est
pas évident qu'Aristote ait considéré la division
des catégories de cette façon; s'il l'avait fait, il aurait pu
s'apercevoir de la place irrégulière donnée à la relation.
La relation, en effet,si ellecomprendquelqucs-unesdes caté-
gories, les comprend toutes la substance, l'attribut, la
quantité, la qualité, sont des relations. Cependant la dis-
position adoptée par Hamilton est utile, pour montrer com-
ment on
peut remédier à quelques-uns des plus graves
défauts de la division d'Aristote, et aussi pour aider la
mémoire à se rappeler la liste. Les quatre premières caté-
gories se fixent aisément dans le souvenir; les autres six
(qui rentrent sous la catégorie de la relation) peuvent être
divisées en trois groupes le temps et l'espace, l'activité et
la passivité, la position et la possession.
Les catégories ne semblent pas avoir été proposées comme
une classification des choses nommables, « dans le sens
d'une énuuiération de toutes les choses qui peuvent devenir
des prédicats, ou auxquelles on peut attribuer des prédi-
cats». Elles semblent avoir été plutôt imaginées comme
GOUUKCT10N J>'llAMir,TON :387
qui a été mise en relicf par Berkeley et, après Berkeley, par
d'autres philosophes. (Voyez, en particulier, la Critique de
veloppe dans nos esprits une tendance à unir les idées des
elle n'est
pas la seule, ni la plus considérable. En réalité,
les autres sources de croyance sont si importante. qu'elles
réduisent l'importance de la première à des proportions
relativement insignifiantes.
Les éléments réels de la croyance sont, eu résumé, les
suivants: 1" l'instinct qui nous porte à croire que ce qui
est sera 2" l'influence de nos émotions vives et de nos
affections. Ces deux influences seront plu" tard mises dans
tout leur jour, comme les causes principales de l'erreur et
des sophismes (livre VI) Il faut aussi tenir compte de cette
circonstance qu'en raison des limites de notre expérience,
la force de la liaison ne représente pas la répétition réelle
des faits, a moins que nous ne soyons placés de façon il
rencontrer ces faits toutes les fois qu'ils se produisent. Ce
l'acceptons.
L'importance de ce principe primitif de la croyance ins-
tinctive à la conscience ne se révèle tout a fait que lorsque
nous dépassons le témoignage de la conscience actuelle.
Cette conscience en elle-même ne nous fait pas faire do
permettre de franchir
l'intervalle, l'abîme qui sépare les
événements inconnus, dont nous n'avons pas l'ait l'expé-
rience, des événements que nous avons expérimentés et
que nous connaissons, soit par la conscience, soit par la
mémoire. « L'eau a toujours apaisé la soif. » En vertu de
quelle hypothèse afïirmerons-nous qu'il en sera de même
dans l'avenir? L'expérience ne peut évidemment nous ren-
seigner sur ce point, puisque l'expérience nous fait con-
naître uniquement ce qui existe
actuellement, ou ce qui a
existé jusqu'ici, et, quel que soit le nombre des expériences
faites, il reste toujours la difficulté périlleuse de s'avancer
sur le terrain inexploré des possibilités futures.
Le fait
qu'on exprime généralement par ces mots
« Uniformité de la nature », est la garantie, la majeure
suprême de toute induction. Ce qui a été sera; voilà le
principe qui justifie toute inférence sur t'avenir, qui nous
assure, par exemple, que l'eau, dans l'avenir comme aujour-
d'hui, apaisera notre soif. Nous ne pouvons donner de
raison démonstrative pour établir cette uniformité; il faut
donc l'accepter sans démonstration comme le postulat uni-
versel. A coup sûr, il n'y a pas d'autre issue. Nous pouvons
choisir entre diverses expressions de ce principe; mais,
quelle que soit l'expression, le fond est nécessairement le
même, à savoir le fait de l'uniformité de la nature.
Gomme la nature n'est pas uniforme en toutes choses,
nous devons avoir soin de distinguer l'uniformité du chan-
gement. Il y a des lois uniformes dans la génération des
animaux, mais les naissances individuelles dans un même
couple ne sont pas exactement semblables. L'expérience
établira, non pas l'uniformité, mais les exceptions « l'uni-
formité elle examinera tontes les successions naturelles,
et nous décidera rejeter toutes celles qui ne sont pas uni-
formes. Elle ne prouvera pas que tous les phénomènes
seront dans l'avenir ce qu'ils ont été dans le mais
passe,
elle nous apprendra que certains phénomènes ont
été uni-
l'ormes dans lu passé, d'autres non. Elle aura tout au moins
une valeur négative.
iUO() AITOI.UCIÎ.
La théorie d'Aristote
a servi de principe à toutes les clas-
sifications qui ont été adoptées après lui. Elle est fondée
sur la distinction des sophismes de langage et des sophis-
mes de pensée.
I. Sophismes de lanyage [in dictione, ot irccpà -rviv )i£iv).
cîiaîpsciç est
requics.
8" Fallavia tlictionis,
fit/une op[/.a>>é£êw;. Selon les vues
d'Arisloto, ce sophisme est une sorte de confusion gramma-
ticale, qui dérive de cette circonstance que des choses dif-
férentes ont des noms dont l'inflexion est semblable. Ainsi
souffrant et iiiimutl ont la même terminaison, mais l'un
~s5~(~ÿJ. )
1" Fallucia accidi'/itis ou a divto simplicité)' ad ilictum
40 i AlM'KINDICli.
C'est du sophisme
le contraire appelé fallacia accidentis
""I
IIIN
)'iN 1) il
DU\<u~,<H)<n[' il,
TABLE DES MATŒRES
l,
])C PRt~ËK VOt.UMK.
"TNfRODUCTtON.
)'.1~'S.
).netinitionsomm!)irede)a tonique. t
tionsdet'espt'it.
/i'')Y'~Cf'OM)'f/<t<;t'</f'.
/.<tt'n;)))«t.M;i<'f'<i<«/ft/"<.<f/i/y<'rf'Mc<'f'<n('(''x'f/.
Pages.
~MC<H.!tOM.!M)'<f!<<'ftC<At'ef/<<MH)t«M.M<t('e<j/e/tf')Y<<e.
appelées f<Ms<t idées <t&~)YM<e.
t'(.e;t<a<MMCtre~)'e~eti<a<it)«. too
13. Les noms des individus sont des combinaisons de noms communs, i
cieoeoett'expcrience. i!)
~c<'MW~<n<;f<<<M~.
J7.Latendan(;enaturettedet'espritestdecroireavecexces. 17
P.)g(;s.
7'n'mfe~Fr<Mc<~M</e<a~e<<t(c<tMH.
24. Axiomedctadeduotio[i. 26
de la force. ')
32 `~
:33. Nous devons recttcrc))er ies ~cue)'.)tites les plus haules.
'i!.t.esseienccst'RAT~L~:s. ~<
vrage 'i!'
5X.L'0~.set')'f<<;Mtt.)'ourt)uoie))enefait()(untpartiedetatogique. 52
scientifiques. ~8
.').'). i.a/~<'(/i<(.'<<«;<.)~)eco)uprend)'etudcdeiifot'me.sdnsytto~isme. M
LIVRE PREMIER.
t'HSMO'rs, hES)))Hi':s,)':rt)[;s)'not'os['rK)KS.
CHAt'tTRRPnEMtEn.
proposition. 6f'
~.t)esra'st)ns~ninonsdeeidenta('onnnenc('rtftuth'dc)atosi')uc
parFrtndeucs mots. n8
n.AupointdeYUKdt;ht~<'t'<'<'<~t/<tHtimot!<ot)t.t)iy)t/tt'r.ouyf-
))<')Y;tU' 7f
7.))usens(icees()eu\prt'S!-io))s. 72
tu.Ledernicrresuitatde la ~en(;ra)itucsttemot(t<f<r<<<< 7u
t'idëeopposeeestvague. 87
16. La négative d'une (juatite ou d'une chose rëetie est, elle aussi,
rëdic. 88
CHAt'ITtŒIL
15. Les attributs qui servent a ta définition d'une chose sont appelés
attributs essentiels 1 tt
t8.Accidents t/it<~«;'H<'<e.'i. fH !à
CHAPtTRE IH.
Propottitton~
7''o)'Me<'a;<e<'ieM;'e(<Mj;))'~)M<<Mn.s'.
dcquaUte. 120
teurssymbote!). )28
tu.OppositiondesccH~'atret' t37i
TABLE )-)KSMA'n)')tHS. 41H
11-11,
Pages.
)t.Oppositiondes<w;<r<K/<e<H<<< i39
)2.O~OSt<tOM.!imo~(!<e. t')5
(<HH!<C~MM. tM
2't. Formes équivalentes. Dans quel sens on peut les appeler des
inferenecs. 157
28.(~&M)'6tOM~n)M<<t~('K.('C. 1C3
2i).Co)it)e<'4'toH.t"Simp)econ\e~iun.2"~Hn\eMtonparii)nitat[on.
3" La conversioncompicxeavect'obversion. ~;(i
gismes. t'o
:!).l'ropositi()nscottdit~o!)ncHeseticmc([ui\ak'[)ce. t7~
~t.O~Mt<tO/t.'i~MOMyMtCÏ. tSO
HVRElt.
DÉUUCTION.
CHAPITRE PHEMtER.
KMsyU<K)<f[n<;
2.LesyHogismeeontienttrois/0'wM. tH't
tt.t''ormedu/)Jc<<ttM</e()W)j<<'<;)x«o. MM
t2..Yo/c[Hf~(;c.<<;tu<«t'ptj~M.s. 227
13. La preuve 232
det'axiomcest)'experiencein\iu'iai)ie.
i'i.Formes (tonm'esat'axiome par ))ami)ton. Raisonnement noo
/'u;'Mf~ 2:i.i
t;[taiso!mcu)cnt(i~~r~ 2.)4
)').Correction de'thousonMiitprenti~reformcdUatuitton. 2:il
t7. Vues deM. de Morgan sur t'a\iome. 2.o
TAHLEI'KSMA'nËUKS. 4i7 7
)'.tt;f"
t8. L'axtomesoussa forme ordinaire (~tc<«M) durivc-t-itdestoisdc
tapenscc?. x.'ift
Exetmptet) de syttM~tsnK'tt
2:). Exemptes. ~t
CHAPtTHE)!.
<:))AP)T)tK))L
a conclusion ih'<)<passe
t.Car.)cti'repnrticuHer(hts\))oi:isme.
Différentes ce
pas les prémisses. opinions.) sujet. ).esy)!o:<isHH'
accuse de n'être qu'une ~~tu/))'<M('i;)tt.t
2.t~a majeure peut être dtvisee en deux partit's:h's cas oi)servf.s et
tesc<<s infères.tcx
)t\).\i.Lu~h)m'. t.–~
418 TADLHDKSMATt&RKS.
f't~es.
En affirmant une proposition générale, on fait une inférence
aussi complète que possible. 302
4. Le vrai type du raisonnement est l'inférenco du particulier au
particuUcr. 303
CHAl'ITRUlV.
t.Sericdesyttogismes. :jH t
2, L'inférence du
particu)ier au particulier a lieu encore dans les
séries de raisonnements. 312
3. Les sciences déductives sont celles qui consistent surtout il déve-
CHAPITRE V.
APPENDICE.
J.C).ASS!HCA'r)Of<OKSSCU!\Ct.:).
Hncyc)op(ediaMt'tro~o)itana. 337
NeitAruott. :i;j88
Sponecr. :j:~
~.L)M)fMm;))OMAtKMU):LA).OUtQUH.
!)on)di))ed(:tatogi<)ttet))coriquu. 3&4
Verificâtionesiientiettei'ttontrais.onncmentforine). 3(i(!C,
<<M opérations toniques sont essentiettemcnt concrètes 366
~a déduction et t'induction sont des opérations se continuent
qui
t'uoet'autrc, 3(,!)
La logique est une Kcienct' pratique. Vateur des de i'induc-
rentes
tion. 3,
t)iyertiMn)anie~sde()~isertatota)i)edeschoses. :)?s
Ke!ativitefondatne))t.))e. ~-i
!p)ns profonde de'rotations est ceUedei'ohjetctdusujet. 37.1
)!.Ana)y!tedet'objet.
Ut. Anatysedn sujet. ~-r,
420 TAHLE DES MADÈRES.
Pages.
IV. Attributs connuuns au
sujet et il l'objet ressemblance et dif-
férence, (juantité, coexistence et succession ou plus brièvement
QUAKHTK, SUCCESSION et COHXtSmifC)! 37&
Ënumeration donnée par M. Mit! des choses qui peuvent être dési-
38~
Lescato~oricsd'Aristotc.
D. LK POSTULAT t;M\H)tSHL.
)nconcevabiHtuducontraire,d'apresSpencer. ~i)f
tiveat'experience. 396
H~nKLATUU.HU~PnHMU'~YOU'MK