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Chargé de cours :
Dr. SERI
Confection de la fiche :
M. Romuald ATTEKE
BIBLIOGRAPHIE
Manuels
- BUI-HUAN (O.), L’égalité entre hommes et femmes dans la fonction publique : une
révolution manquée ?, AJDA, 2012, p. 1100.
- DIEU (F.), La condition d'aptitude physique dans la fonction publique, AJFP, juillet 2009, p. 203.
- FERRARI-BREEUR (C.), Recrutement et accueil des ressortissants de l'Union européenne
dans la fonction publique française : des modalités améliorées mais encore perfectibles, JCP A, 10
mai 2010, n° 19, pp. 46-48.
- FITTE-DUVAL (A.), Le fonctionnaire et la discrimination : approche administrative et pénale,
AJFP, 2003, p. 6.
- FITTE-DUVAL (A.), La Haute Administration et le genre, AJFP, 2012, p. 229.
- PAULIAT (H.), Quotas de femmes dans la haute fonction publique.
- PLANCHET (P.), Les garanties morales requises des candidats à la fonction publique, AJDA, 2005,
p. 1016.
- MEKHANTAR (J.), La lutte contre les discriminations en matière d’accès aux emplois publics,
AJFP, 2011, p. 146.
1- En vous fondant sur la jurisprudence ou le statut général de la fonction publique donnez les
conditions exigées pour accéder à la fonction publique ?
3- Le respect du principe de l’égalité entre les hommes et les femmes est-il assuré dans la
fonction publique Ivoirienne ? Justifiez votre réponse.
ANNEXE :
1°) les exigences tenant aux principes de laïcité de l’État et de la neutralité des
services publics, qui fondent l’obligation de réserve incombant à un agent public, doivent-
elles être appréciées en fonction de la nature des services publics concernés ? 2°) dans le cas
du service public de l’enseignement, convient-il de distinguer suivant que l’agent assure ou
non des fonctions éducatives et, dans cette éventualité, suivant qu’il exerce ou non des
fonctions d’enseignement ? 3°) convient-il, dans certains cas, d’opérer une distinction entre
les signes religieux selon leur nature ou le degré de leur caractère ostentatoire ? (…) Rend
l’avis suivant : 1°) Il résulte des textes constitutionnels et législatifs que le principe de
liberté de conscience, ainsi que celui de la laïcité de l’État et de neutralité des services
publics s’appliquent à l’ensemble de ceux-ci ; 2°) Si les agents du service de l’enseignement
public bénéficient comme tous les autres agents publics de la liberté de conscience qui interdit
toute discrimination dans l’accès aux fonctions comme dans le déroulement de la carrière qui
serait fondée sur leur religion, le principe de laïcité fait obstacle à ce qu’ils disposent, dans le
cadre du service public, du droit de manifester leurs croyances religieuses ; il n’y a pas lieu
d’établir une distinction entre les agents de ce service public selon qu’ils sont ou non chargés
des fonctions d’enseignement ; 3°) Il résulte de ce qui a été dit ci-dessus que le fait pour un
agent du service de l’enseignement public de manifester dans l‘exercice de ses fonctions ses
croyances religieuses, notamment en portant un signe destiné à marquer son appartenance à
une religion, constitue un manquement à ses obligations ; Les suites à donner à ce
manquement notamment, notamment sur le plan disciplinaire, doivent être appréciées par
l’administration sous le contrôle du juge, compte tenu de la nature et du degré de caractère
ostentatoire de ce signe, comme des autres circonstances dans lesquelles le manquement est
constaté (…).
Interdiction des discriminations en raison des opinions politiques ou des alternances
syndicales
C.E., 25 juillet 1939, Demoiselle Beis, au Lebon
Considérant qu'il résulte de la correspondance produite au dossier pour écarter la candidature
de la demoiselle Beis (Madeleine) à un emploi d'institutrice suppléante, l'inspecteur
d'académie de Seine et Oise a fondé uniquement sa décision sur le fait que la requérante
avait poursuivi ses études dans des établissements d'enseignement confession-
8/18 nel et qu'elle ne présentait pas, de ce fait, « les garanties nécessaires de laïcité
pour être admis à exercer ans l’enseignement public » ; Cons. que l’inspecteur a ainsi
dénié de façon générale aux candidats ayant poursuivi leurs études dans les
établissements confessionnels l’aptitude à enseigner dans l’école publique et institué une
incapacité de principe qui n’a été édictée par aucune disposition législative ; que sa décision
repose sur un motif erroné en droit et est, par suite, entachée d’illégalité ; (...)