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Niveau : LICENCE 1
Chargés des Cours Magistraux : Dr. YAPO YAPI André
Chargés des TD : M. MENSAH Guy-Roger – Mme DAGO Hélène – Mme
ADOU
Travaux Dirigés
Séance N°2
Thème : Les personnes physiques : le début de la personnalité juridique
I – Bibliographie indicative
A – Ouvrages généraux
- (A) YAPO Yapi, Droit civil, Droit des personnes et de la famille, ABC, 2022
- (M) BROU Kouakou, Droit civil, Droit des personnes, Droit de la famille, ABC, 2021
- (E) ALLA Koffi, Droit civil, Droit des personnes, ABC, 2021
- (J) COULIBALY Climanlo, Cours de Droit Civil, droit des personnes et de la famille, ABC,
2020
- (A-M) ASSI-ESSO, Précis Droit civil ivoirien, les personnes, Tome 1, éditions UIBA, 2017
- (T) Garé et (A) Raynaud, Droit des Personnes et de la Famille, Ellipses, 3ème édition, 2022
- (C) Renault-Brahinsky, L’essentiel du Droit des Personnes, Gualino, 14ème édition, 2021
- (A) Marais, Droit des Personnes, Dalloz, 4ème édition, 2021
- (O) Guillod, Droit des personnes, Helbing lichtenhahn verlag, 5ème édition, 2018
B – Textes de Lois
- Art. 7 de la loi n°2019-573 du 26 juin 2019 relative aux successions
- Art. 9 de la loi n°64-0380 du 07 Octobre 1964 relatives donations entre vifs et aux
testaments
- Art. 68 du code CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance)
C – Jurisprudence, Articles et Etudes
- Assemblée plénière de la Cour de cassation du 29 juin 2001, D. 2001. 2917,
note Yves Mayaud ; La seconde mort de l’enfant conçu (à propos de l’arrêt Cass. ass.
plén., 29 juin 2001), Jean Pradel, D. 2001. chron. 2907.
- (G) Mémeteau, « La situation juridique de l’enfant conçu », RTD civ.
1990, p.611.
- (F) FREDERIQUE DREIFUS-NETTER, « statut de l’embryon et du fœtus », 27 février
2008, www.droit.unv-paris5.fr
- (P) DAUCHY, rapport de groupe de travail 1 sur le statut juridique de l’embryon,
www.u-picardie.fr/labo/curapp/revues/root/22/dauchy1
- (H) MARTINE, « Homme, homme juridique et humanité de l’embryon », RTD civ, 2000
n°1, P 65 à 78
II – Contrôle de Connaissances
a) Définitions
Définissez les notions suivantes : la personnalité juridique ; la naissance ; la viabilité ;
l’infans conceptus ; la période légale de conception ; l’embryon et le fœtus.
b) Discussion en séance
1 – L’embryon a-t-il la personnalité juridique ?
2 – Déterminez la période légale de conception d’un enfant né le 07 Avril 2000 à
Adzopé.
III - Cas pratique & Commentaire d’arrêt
Cas pratique
Pawolo est l’épouse de Mweze. Cette union ne fut pas de tout repos. En effet, la jeune
fille ne connaissait pas la joie de l’enfantement depuis leur union civile en 1993. Sa belle-
famille la traitait de stérile et de tous les sobriquets imaginables. Fort heureusement, elle
tomba enceinte de triplés 10 ans après leur union civile. Le 25 décembre 2003, elle était
exactement à un mois de grossesse.
Les situations difficiles se collaient au dos de Pawolo. Le 1 er juillet 2004, son illustre mari
Mweze, DG de la banque « LeDjai » décède d’un grave accident de voiture avec un
camion remorque, sur la route de Tiassalé, d’où il revenait. La succession doit avoir lieu,
mais sa méchante belle-famille refuse qu’on lui donne quelque chose, au motif que « les
enfants ne sont pas nés, par conséquent ne peuvent hériter » dixit le petit frère du défunt
qui est en Licence 1 de Droit à Daloa…
Les triplés naissent le 26 août 2004. Le premier est atteint d’une insuffisance
coronarienne chronique, ainsi que d’une insuffisance rénale. Il est conduit en soins
intensifs ; une semaine après il rendit l’âme. Le second quant à lui, va très bien et le 3 ème
est mort-né à la naissance. Pawolo, vient vous voir ; conseillez-là utilement.
Commentaire d’arrêt (Faites la fiche d’arrêt)
Cour de Cassation 1ère ch. Civ. du 10 décembre 1985 (Bull. I, 1985, n°339)
Sur le moyen unique : Vu le principe selon lequel l’enfant conçu est réputé né chaque
fois qu’il y va de son intérêt ; Attendu que Bernard Segers, au service de la société
Comex, avait adhéré, le 20 août 1979, à une police d’assurance – groupe souscrite par
son employeur pour son personnel auprès de la compagnie européenne d’assurance sur
la vie (Euravie), laquelle garantissait, en cas de décès le paiement d’un capital d’un
montant de 200% du salaire de base, majoré de 30% par enfant à charge vivant au
foyer de l’assuré ; que Bernard Segers, déjà père de trois enfant, dont deux issus d’un
premier mariage, a désigné comme bénéficiaire de l’assurance-groupe sa seconde
épouse, Brigitte Segers, née Bonneau et, à défaut, ses enfants ; qu’il est décédé le 1 er
mars 1980 ; que Mme Segers a mis au monde deux jumeaux le 24 mai 1980 ; que la
compagnie Euravie lui a réglé la somme de 522 300 francs mais a refusé de tenir
compte des deux enfants qui n’étaient pas nés au moment de la réalisation du risque ;
que Mme Segers a, le 30 juillet 1981, assigné cet assureur en paiement de la somme
complémentaire de 108 062 francs ; Attendu que l’arrêt attaqué a rejeté sa demande,
aux motifs essentiels que la seule bénéficiaire contractuellement désignée de
l’assurance décès était Mme Segers, que la clause de la police était « envisagée comme
une notion de seul fait et que les enfants simplement conçus dont il s’agit ne vivaient
pas au foyer de l’assuré » ;
Attendu cependant, que si les conditions d’application du contrat d’assurance décès
doivent être appréciées au moment de la réalisation du risque, la détermination des
enfants à charge vivant au foyer doit être faite en se conformant aux principes
généraux du droit, spécialement à celui d’après lequel l’enfant conçu est réputé né à
chaque fois qu’il y va de son intérêt, étant observé que la majoration du capital-décès,
lorsqu’il existe des enfants à charge, est destinée à faciliter l’entretien de ces enfants ;
Qu’en statuant comme elle l’a fait, en écartant, pour le calcul de majoration du capital-
décès, les enfants simplement conçus et qui, en l’espère, sont nés viables, la cour
d’appel a violé la règle et le texte susvisé ;
Par ces motifs :
Casse et annule l’arrêt rendu le 24 mai 1984, entre les parties, par la Cour d’appel de
Paris ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l’état où elles se trouvaient
avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la Cour d’appel de
Versailles.
Séance n°3
Thème : Les personnes physiques : la fin et l’incertitude de la personnalité
juridique
I – Bibliographie indicative
A – Ouvrages généraux
- (A) YAPO Yapi, Droit civil, Droit des personnes et de la famille, ABC, 2022
- (M) BROU Kouakou, Droit civil, Droit des personnes, Droit de la famille, ABC, 2021
- (E) ALLA Koffi, Droit civil, Droit des personnes, ABC, 2021
- (J) COULIBALY Climanlo, Cours de Droit Civil, droit des personnes et de la famille, ABC,
2020
- (A-M) ASSI-ESSO, Précis Droit civil ivoirien, les personnes, Tome 1, éditions UIBA, 2017
- (T) Garé et (A) Raynaud, Droit des Personnes et de la Famille, Ellipses, 3ème édition, 2022
- (C) Renault-Brahinsky, L’essentiel du Droit des Personnes, Gualino, 14ème édition, 2021
- (A) Marais, Droit des Personnes, Dalloz, 4ème édition, 2021
- (O) Guillod, Droit des personnes, Helbing lichtenhahn verlag, 5ème édition, 2018
II – Contrôle de Connaissances
1 – Définissez : la mort, l’absence, la disparition, la non présence.
2 – Qu’est-ce-qui distingue fondamentalement l’absence de la disparition en droit
ivoirien ?
3 – Peut-on continuer la procédure d’absence, si dans une vidéo circulant sur internet
l’on arrive à identifier clairement le présumé absent vaquant à des occupations dans la
localité où il se trouvait lorsque l’on n’a plus eu de ses nouvelles ?
4 – L’absence est-elle une cause de dissolution du mariage en Côte d’Ivoire ?
5 – Combien de chefs de compétences existe-t-il en matière de disparition ? Exposez-
les.
Séance n°4
Thème : Les droits personnes physiques : les droits patrimoniaux et
extrapatrimoniaux
I – Bibliographie indicative
A – Ouvrages généraux
- (A) YAPO Yapi, Droit civil, Droit des personnes et de la famille, ABC, 2022
- (M) BROU Kouakou, Droit civil, Droit des personnes, Droit de la famille, ABC, 2021
- (E) ALLA Koffi, Droit civil, Droit des personnes, ABC, 2021
- (J) COULIBALY Climanlo, Cours de Droit Civil, droit des personnes et de la famille, ABC,
2020
- (A-M) ASSI-ESSO, Précis Droit civil ivoirien, les personnes, Tome 1, éditions UIBA, 2017
- (T) Garé et (A) Raynaud, Droit des Personnes et de la Famille, Ellipses, 3ème édition, 2022
- (C) Renault-Brahinsky, L’essentiel du Droit des Personnes, Gualino, 14ème édition, 2021
- (A) Marais, Droit des Personnes, Dalloz, 4ème édition, 2021
- (O) Guillod, Droit des personnes, Helbing lichtenhahn verlag, 5ème édition, 2018
II – Contrôle de Connaissances
1 – Que savez-vous des droits patrimoniaux ?
2 – Que savez-vous d’un droit extrapatrimonial ?
3 – Définissez les notions suivantes : le droit au respect de la vie privée, le droit à
l’honneur et le droit à l’image.
4 – De quels moyens dispose la victime de l’atteinte à l’honneur contre l’auteur de
l’atteinte ?
5 – Le consentement est-il exigé pour la reproduction de son image ?
6 – Les célébrités ont-elles des vies privées ?
III – Commentaire d’arrêt
Il est demandé à l’étudiant de rédiger dans son intégralité l’introduction du
commentaire de l’arrêt via la fiche d’arrêt et d’élaborer un plan détaillé.
Cass. Civ. 1ère 27 Février 2007
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS,
Attendu que dans son numéro 2920 daté du 5 mai 2005, l’hebdomadaire Paris-Match a
publié, en ses pages 50 à 59, un entretien avec Mme X…, consacré à la révélation de la
naissance d’un garçon prénommé Alexandre, et présenté comme issu de ses relations
intimes avec Albert Y…, prince de Monaco ; que le texte est illustré de plusieurs
photographies représentant celui-ci avec celui-là ; que ces développements sont annoncés
en gros caractère dès la couverture, sous le titre « Albert de Monaco : Alexandre, l’enfant
secret, Nicole, sa mère raconte leur longue histoire » ; que le prince Albert, arguant
d’atteinte à ses droits sur sa vie privée et son image, a assigné la société Hachette
Filipacchi (la société), éditrice du journal, et Mme A…, directrice de la publication ; que
l’arrêt confirmatif attaqué, accueillant la demande, a condamné la société au paiement de
dommages-intérêts et à la publication de la décision ;
Sur le premier moyen :
Attendu qu’il est fait grief à la cour d’appel (Versailles, 24 novembre 2005) d’avoir violé
l’article 6 de la convention européenne des droits de l’homme, sa décision ne visant pas
une note en délibéré produite par la société après que le ministère public eut pris la parole
le dernier ;
Mais attendu que la disposition visée n’exige pas une note en délibéré, déposée en
réponse aux conclusions du ministère public partie joint au procès civil, conformément
aux articles 443 et 445 du nouveau code de procédure civile, soit mentionnée par la
décision à s’ensuivre ;
Qu’il résulte des pièces de la procédure que l’audience publique s’est tenue le 27 octobre
2005, que la note adressée par la société est arrivée au secrétariat-greffe de la cour de
Versailles le 2 novembre 2005, que l’arrêt a été rendu le 24 novembre suivant ; qu’il en
résulte que la pièce est bien parvenue au juge dans le cours délibéré ; qu’il n’est pas établi
que celui-ci aurait été tenu pour définitivement clos dès avant son arrivée, de sorte que le
moyen n’est pas fondé ;
Et sur le second moyen, pris en ses trois branches :
Attendu qu’il est fait aussi grief à l’arrêt d’avoir violé les articles 9 du code civil et 10 de
la convention européenne des droits de l’homme, dès lors que la révélation dans l’article
incriminé de la paternité d’Albert Monaco, souverain régnant depuis avril 2005 sur une
principauté pratiquant la transmission héréditaire du pouvoir, concernait la vie publique
en raison des fonctions de l’intéressé, et était ainsi justifiée par les nécessités de
l’information et le droit de lectorat sur anodines et seulement destinées à mettre la
nouvelle en perspective, ni l’adjonction de photographies, remises par Mme X…, prises
au soutien de l’évènement, et en relation directe avec lui ;
Mais attendu que toute personne, quel que soit son rang, sa naissance, sa fortune, ses
fonctions présentes ou à venir à droit au respect de sa vie privée ; que l’arrêt relève d’une
part que, à la date de parution de l’article, l’existence et la filiation de l’enfant étaient
inconnues du public, que d’autre part, la constitution de la principauté exclut que, né hors
mariage, il puisse accéder au trône, situation que, du reste, les conclusions de la société
ne soutenaient ni être en débat dans les sociétés françaises ou monégasque, ni être étudiée
par la publication litigieuse, et, enfin, que l’article comportait de nombreuses digressions
sur les circonstances de la rencontre et de la liaison de Mme X…, et du prince Albert, les
réactions de celui-ci à l’annonce de la grossesse et de son comportement ultérieur à
l’égard de l’enfant ; qu’au vu de ces constatations et énonciations, la cour d’appel a
exactement retenu l’absence de tout fait d’actualité comme de tout débat d’intérêt général
dont l’information légitime du public aurait justifié qu’il fut rendu compte au moment de
la publication litigieuse ; que par ailleurs, la publication de photographie représentant une
personne pour illustrer des développements attentatoires à sa vie privée porte
nécessairement atteinte à son droit au respect de son image ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi
Séance n°5
Thème : L’individualisation des personnes physiques : le Nom
I – Bibliographie indicative
A – Ouvrages généraux
- (A) YAPO Yapi, Droit civil, Droit des personnes et de la famille, ABC, 2022
- (M) BROU Kouakou, Droit civil, Droit des personnes, Droit de la famille, ABC, 2021
- (E) ALLA Koffi, Droit civil, Droit des personnes, ABC, 2021
- (J) COULIBALY Climanlo, Cours de Droit Civil, droit des personnes et de la famille, ABC,
2020
- (A-M) ASSI-ESSO, Précis Droit civil ivoirien, les personnes, Tome 1, éditions UIBA, 2017
- (T) Garé et (A) Raynaud, Droit des Personnes et de la Famille, Ellipses, 3ème édition, 2022
- (C) Renault-Brahinsky, L’essentiel du Droit des Personnes, Gualino, 14ème édition, 2021
- (A) Marais, Droit des Personnes, Dalloz, 4ème édition, 2021
- (O) Guillod, Droit des personnes, Helbing lichtenhahn verlag, 5ème édition, 2018
B – Texte de loi
- Loi n°2020-490 du 29 Mai 2020 relative au nom
- Article 246 du Code de Procédure Civile, Commerciale et Administrative
C – Articles
- (H) TEMPLE, « peut-on changer de nom ? », RID 1982-1983, P9 et suivantes
- (C) AGOSTINI, « la protection du nom patronymique et la nature du nom », Recueil
Dalloz, D. 1973, Chron. 313, 1995, P 5
II – Contrôle de Connaissances
1 – Quelle différence faites-vous entre le pseudonyme et le surnom ?
2 – Quel le principe d’attribution du nom patronymique ?
3 – Comment attribue-t-on le nom à un enfant naturel adultérin ?
4 – Un enfant peut-il porter le nom de sa mère ?
5 – Peut-on changer de prénom ? Quelles sont les limites à la liberté du choix des
prénoms ?
III – Cas Pratique
Monsieur DASHIAN Grégory, est un riche homme d’affaires réputé dans l’Afrique de
l’ouest. Ce dernier est également réputé pour être un homme à femmes ; bien qu’il soit
fiancé à la bellissime et sulfureuse Amber Rosita. Son père étant à cheval sur la
religion, exigeait que Grégory épouse sa fille avant qu’il ne goûte au fruit défendu.
Or, la belle Amber était déjà enceinte de Grégory, ils décidèrent donc d’accélérer les
préparatifs pour leur pompeux mariage qui devait se dérouler dans la somptueuse salle
de fête du Sofitel Hôtel Ivoire. Toutefois, il demeurait un écueil entre les tourtereaux.
En effet, Grégory se braquait totalement à l’idée selon laquelle Amber se fasse appelée
Mme DASHIAN. Conséquence de ce refus, Amber fit savoir à son futur conjoint qu’à
ces conditions les jumeaux qu’elle portait ne porteraient pas son nom. Au contraire,
son patronyme à elle.
Grégory qui n’est pas au bout de ses peines reçoit à deux jours de la célébration du
mariage, un commissaire de justice, Me GBATAKA, avec une assignation à
comparaitre au Tribunal de Yopougon pour une affaire de 578.000.000 F.CFA. Dans
ledit acte d’assignation, il est surpris de lire qu’au lieu de son nom et prénom, il est
marqué Don Corleoné, un surnom qu’il a dans le monde des affaires.
Relevez les problèmes de droit et apportez-y des solutions idoines.
Séance n°6
Thème : L’individualisation des personnes physiques : le Domicile
I – Bibliographie indicative
A – Ouvrages généraux
- (A) YAPO Yapi, Droit civil, Droit des personnes et de la famille, ABC, 2022
- (M) BROU Kouakou, Droit civil, Droit des personnes, Droit de la famille, ABC, 2021
- (E) ALLA Koffi, Droit civil, Droit des personnes, ABC, 2021
- (J) COULIBALY Climanlo, Cours de Droit Civil, droit des personnes et de la famille, ABC,
2020
- (A-M) ASSI-ESSO, Précis Droit civil ivoirien, les personnes, Tome 1, éditions UIBA, 2017
- (T) Garé et (A) Raynaud, Droit des Personnes et de la Famille, Ellipses, 3ème édition, 2022
- (C) Renault-Brahinsky, L’essentiel du Droit des Personnes, Gualino, 14ème édition, 2021
- (A) Marais, Droit des Personnes, Dalloz, 4ème édition, 2021
- (O) Guillod, Droit des personnes, Helbing lichtenhahn verlag, 5ème édition, 2018
B – Texte de loi
- Loi n° 2020-491 du 29 mai 2020 relative au domicile
- Article 11 ; 248 du Code de Procédure Civile, Commerciale et Administrative
- Article 8 de la Constitution ivoirienne
- Article 449 du Code Pénal ivoirien
II – Contrôle de Connaissances
1 – Définissez : le domicile, la résidence et l’habitation. Dites ce qui les distingue.
2 – Quel est l’intérêt de la détermination du domicile ?
3 – Quelles sont les conditions de changement de domicile ?
4 – L’assignation d’un défendeur, signifiée au domicile de sa mère est-elle
conforme aux règles de procédure ?
III – Cas Pratique
ZOUINDE Gnaré, basé à Kong, est le plus grand vendeur de bétail du pays. Son
meilleur ami, Habib PAIYA, basé quant à lui à Bassam, est devenu aujourd’hui son
pire ennemi, pour une histoire de femme. Paiya reproche à Zouindé de lui avoir spolié
sa Tchiza, Emous LOLITA.
A la suite de cette situation, Paiya va assigner en justice (Tribunal de Grand-Bassam)
Zouindé pour une affaire qui avait capoté depuis trois ans et dont ils s’étaient convenus
Séance n°7
Thème : L’état civil des personnes physiques (établissement, rectification,
sanctions des irrégularités dans l’établissement)
I – Bibliographie indicative
A – Ouvrages généraux
- (A) YAPO Yapi, Droit civil, Droit des personnes et de la famille, ABC, 2022
- (M) BROU Kouakou, Droit civil, Droit des personnes, Droit de la famille, ABC, 2021
- (E) ALLA Koffi, Droit civil, Droit des personnes, ABC, 2021
- (J) COULIBALY Climanlo, Cours de Droit Civil, droit des personnes et de la famille, ABC,
2020
- (A-M) ASSI-ESSO, Précis Droit civil ivoirien, les personnes, Tome 1, éditions UIBA, 2017
- (T) Garé et (A) Raynaud, Droit des Personnes et de la Famille, Ellipses, 3ème édition, 2022
- (C) Renault-Brahinsky, L’essentiel du Droit des Personnes, Gualino, 14ème édition, 2021
- (A) Marais, Droit des Personnes, Dalloz, 4ème édition, 2021
- (O) Guillod, Droit des personnes, Helbing lichtenhahn verlag, 5ème édition, 2018
B – Texte de loi
- Loi n°2018-862 du 19 Novembre 2018 relative à l’état civil
II – Contrôle de Connaissances
1 – Qu’est-ce que l’état civil ?
2 – Citez le personnel de l’état civil.
3 – Quelles sont les autorités qui ont la qualité d’officiers d’état civil ?
4 – Comment reconstitue-t-on les actes de l’état civil en cas de destruction ?
5 – Que recouvre la notion de documents d’état civil pour vous ?
6 – Qu’est-ce que la rectification ? A quel moment parle-t-on de rectification
administrative et judiciaire ?
7 – Quel est le délai de rigueur de déclaration de la naissance et d’un décès en Côte
d’Ivoire ?
III – Commentaire d’arrêt : Faites l’introduction et le plan détaillé.
Cour d’appel, chambre civile et commerciale, 18 février 1977 (arrêt n 108), R.I.D
1978, p5, Arrêt Sy Savané Ousmane c/ ministère public
La Cour
Statuant sur l’appel régulièrement relevé par Savané Ousmane, suivant exploit
d’huissier du 22 Novembre 1976, d’un jugement de la section du tribunal d’Odienné
du 25 février 1975, non signifié, qui a refusé, sur sa demande, de procéder à la
rectification du nom patronymique de l’intéressé en lui adjoignant la particule « Sy »
et l’a condamné aux dépens ;
Considérant que le demandeur a exposé qu’il avait enregistré à l’état civil d’Odienné, à
la suite d’un jugement supplétif de naissance sous le nom de Savané, et le prénom
d’Ousmane, alors que son véritable nom patronymique est Sy Savané ; que sa famille,
venue du Fouta Toro au Sénégal, s’est installée au début du XIXème siècle sous le
nom de Sy Savané, c’est par erreur qu’il a été enregistré, sous l’administration
coloniale, sous le seul nom de Savané, alors que, dans la civilisation mandingue qui est
la sienne, il doit porter comme ses ancêtres le nom Sy Savane ; que cette omission lui
porte préjudice, qu’en effet, à la suite d’une rectification opérée de sa propre autorité
par le Sous-préfet d’Odienné en 1964, tous ses diplômes et dossiers portent le nom de
Sy Savane, alors que les extraits et actes de l’état civil qui lui sont délivrés ne
mentionnent que celui de Savane,
Considérant qu’après communication au Ministère public, et entérinant ses
réquisitions, le premier juge a rejeté la requête du demandeur, au motif qu’il « ne
rapportait pas la preuve de l’erreur qui serait imputable à l’officier de l’état civil ni ne
fournit aucun extrait d’un de ses ascendants pour étayer ses explications » ;
Considérant qu’il résulte des témoignages recueillis par le premier juge auprès de cinq
notables d’Odienné, âgés de 67 à 79 ans, que la famille dont est issu le demandeur est
venu depuis le Fouta Toro s’y installer dans la région d’Odienné et qu’elle portait le
nom de Sy Savané depuis plusieurs générations ;
Considérant que l’appelant conclut par écriture du 6 janvier 1977 ; qu’il déclare que le
problème posé est celui de savoir si, compte tenu des témoignages versés aux débats,
la particule « Sy » peut être ajouté à son nom ; qu’il demande l’infirmation du
jugement entrepris, et le bénéfice de sa requête ;
Considérant que le demandeur bien qu’il ne l’exprime pas, fonde sa requête sur
l’article 78 de la loi n°64-374 du 07 octobre 1964 sur l’état civil, qui autorise la
rectification des actes de l’état civil par suite d’une erreur ou d’une omission ; qu’en
l’espèce, l’intéressé déclare que la particule « Sy » a été omise de son nom
patronymique, et qu’il en réclame l’adjonction ;
Considérant que le demandeur rapporte la preuve que le nom patronymique porté par
ses ancêtres depuis plusieurs générations est Sy Savané, ainsi qu’il ressort des
témoignages produits aux débats ci-dessus analysés, qu’il justifie également de son
intérêt à obtenir la réparation de cette omission, qu’il en résulte que la décision du
premier juge doit être reformée dans le sens de la requête présentée ;
Considérant que les dépens du procès (première instance et appel) doivent être laissés
à la charge du trésor public ;
Séance n°8
Thème : Les Incapacités : le Mineur & le Majeur incapable
I – Bibliographie indicative
A – Ouvrages généraux
- (A) YAPO Yapi, Droit civil, Droit des personnes et de la famille, ABC, 2022
- (M) BROU Kouakou, Droit civil, Droit des personnes, Droit de la famille, ABC, 2021
- (E) ALLA Koffi, Droit civil, Droit des personnes, ABC, 2021
- (J) COULIBALY Climanlo, Cours de Droit Civil, droit des personnes et de la famille, ABC,
2020
- (A-M) ASSI-ESSO, Précis Droit civil ivoirien, les personnes, Tome 1, éditions UIBA, 2017
- (T) Garé et (A) Raynaud, Droit des Personnes et de la Famille, Ellipses, 3ème édition, 2022
- (C) Renault-Brahinsky, L’essentiel du Droit des Personnes, Gualino, 14ème édition, 2021
- (A) Marais, Droit des Personnes, Dalloz, 4ème édition, 2021
- (O) Guillod, Droit des personnes, Helbing lichtenhahn verlag, 5ème édition, 2018
B – Texte de loi
- Loi n°2019-572 du 26 Juin 2019 relative à la minorité
C – Articles
- TANO (Y) « le mineur en droit ivoirien » thèse de Montpellier 1982
- KAKOU (A-C) « le mineur et la responsabilité délictuelle en droit ivoirien » in annales
de l’Université d’Abidjan, Droit, Tome IX, 1998 P. 47 à 69
- Bilan chiffré. Accompagnement des enfants en situation de handicap en Côte d’Ivoire -
BICE - ONG de protection des droits de l'enfant
II – Contrôle de Connaissances
1 – Qui est le mineur ? A quel âge devient-on majeur en Côte d’Ivoire ?
2 – Qu’est-ce-que l’émancipation ? Par quelle voie s’obtient-elle ?
3 – Indiquez la procédure d’émancipation par déclaration.
4 – Définissez les notions suivantes : acte conservatoire, acte d’administration et acte de
disposition.
5 – Définissez les notions suivantes : l’interdit judiciaire, le prodigue, le faible d’esprit,
l’incapable majeur non protégé et l’incapable majeur protégé.