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ANTENNE OUEST - NORD-OUEST

COMPTE-RENDU DE LA REUNION MENSUELLE DU

02 FEVRIER 2023

Le 02 février 2023 à 17 heures 30 minutes, les membres de l’Antenne Ouest-


Nord-Ouest de l’Amicale des Pionniers 93 de l’Université de Yaoundé 2 Soa ont tenu
à Mbouda, leur traditionnelle réunion mensuelle au domicile du membre TCHIO Jean,
selon l’ordre du jour ci-après :
1. Vérification des présences ;
2. Prière d’ouverture ;
3. Compte-rendu de la précédente réunion ;
4. Nouvelles de familles ;
5. Action sociale ;
6. Opérations financières ;
7. Débat citoyen ;
8. Préparation de l’Assemblée Générale du 29 juillet 2023 ;
9. Divers ;
10. Prière de clôture ;
11. Agapes fraternelles.

I. VERIFICATION DES PRESENCES


Les membres ci-après, classés par ordre alphabétique ont effectivement pris
part à ladite réunion:
- AMVELLA BIDJO Charles Emmanuel ;
- AWONO EBANGA Edgard;
- DIDI AÏSSATOU Marie-Paule ;
- EKALE Ignatus
- ENGOLO Francis ;
- KUELA Yvonne ;
- MEKAMDJO Mélanie ;
- MEZANG OYONO Josué ;
- MOUKENGUE Gabriel ;
- NDO MVEMBE Jeannine ;
- NGALEU NJIAGA Aimée Solange ;
- TCHIO Jean.
Ont présenté leurs excuses en raison d’un éloignement d’ordre professionnel
ou pour convenances personnelles, les membres ci-après, classés par ordre
alphabétique :

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- BOUMSONG Emile ;
- GANGO Thierry Gervais ;
- NGO BILONG Gladys Sipora;
- NGUIFFO Patricia ;
- NDONCHI Léopold ;
- EGBE FORZAH Edward.

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II. PRIERE D’OUVERTURE
La prière d’ouverture a été dite par le membre NDO MVEMBE Jeannine.

III. COMPTE-RENDU DE LA PRECEDENTE REUNION


Le membre MEKAMDJO Mélanie épouse KENGNE, par ailleurs Secrétaire de
l’Antenne a présenté le compte-rendu de la réunion tenue 05 janvier 2022 tenue à
Foumban, au domicile du membre Francis ENGOLO.
Ledit compte-rendu a été adopté à l’unanimité des membres présents.

IV. NOUVELLES DE FAMILLES


Aucune nouvelle n’a été enregistrée.
V. ACTION SOCIALE
Me NGALEU NJIAGA Aimée Solange, Avocate au Barreau du Cameroun, en
charge du suivi des procédures d’établissement des actes de naissance a fait état de
ce que les quinze (15) dossiers ont été dûment enrôlés au Tribunal de Mbouda. Elle a
néanmoins sollicité un versement complémentaire pour le suivi de la procédure.
Séance tenante, une somme de quarante mille francs CFA (40 000 FCFA) a
été collectée. Le tableau ci-après récapitule les contributions reçues ce jour :
N° NOM ET PRENOMS MONTANT (FCFA)
1 AMVELLA BIDJO Charles Emmanuel 10 000
2 EKALE Ignatus 10 000
3 NDO MVEMBE Jeannine 10 000
4 TCHIO Jean 10 000

VI. OPERATIONS FINANCIERES

Les opérations financières ont permis de collecter la somme totale de 650 000
FCFA. La somme de 600 000 FCFA a été remise à deux bénéficiaires de la tontine,
tandis que celle de 50 000 FCFA constituera le solde en caisse.
VII. DEBAT CITOYEN
Le thème du débat citoyen, proposé et présenté pour la circonstance par le
membre MOUKENGUE Gabriel s’est articulé sur le thème « L’assurance volontaire
et la protection sociale des travailleurs domestiques au regard de la sécurité
sociale du Cameroun».

3
A l’entame de son propos, le conférencier du jour a précisé que le choix de ce
thème par vise essentiellement à vulgariser la sécurité sociale au sein de la société
camerounaise en général et dans notre amicale en particulier, l’objectif majeur étant que
les pionniers puissent être mieux édifiés et familiarisés avec les notions d’assurance
volontaire et de protection des travailleurs domestiques qui dans le cadre de la législation
de protection sociale camerounaise.

La sécurité sociale s’entend comme un ensemble de mesures mises sur pied


par un Etat pour protéger les personnes vivant sur son territoire (populations et étrangers)
contre un certain nombre d’éventualités (heureuses ou malheureuses) qualifiés de
risques sociaux, dont la survenance est de nature à entrainer une diminution ou une
perte de revenus, altérer l’intégrité physique ou les capacités intellectuelles, imposer des
charges supplémentaires à la famille…

Du fait de sa vie en société et de sa qualité d’Homme exposé à un certain


nombre d’éventualités, et afin de le prémunir de ces aléas, le droit à la sécurité sociale
a été reconnu comme un droit fondamental de l’homme par les traités, conventions
et pactes internationaux à l’instar de l’article 22 de la déclaration universelle des
droits de l’Homme du 10 septembre 1948 qui consacre le droit à la sécurité sociale
comme un droit universel de l’Homme dont il incombe à chaque Etat d’en assurer
la protection. C’est le cas également de l’article 9 du Pacte international relatif aux droits
économiques et sociaux de 1966 selon lequel « Les Etats parties au présent Pacte
reconnaissent le droit à toute personne à la sécurité sociale, y compris les
assurances sociales ».

La convention n°102 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) encore


appelée norme minimum de sécurité sociale, fixe les 09 risques sociaux à couvrir par les
divers systèmes nationaux de sécurité sociale. Il s’agit des branches suivantes :
- L’indemnisation des soins en cas de maladie ;
- La compensation de la perte du revenu en cas de maladie ;
- Le chômage ;
- La vieillesse ;
- L’accident de travail et la maladie professionnelle ;
- La maternité ;
- L’invalidité ;
- La protection des survivants en cas de décès ;
- Les charges familiales.

Concernant le Cameroun, le droit à la sécurité sociale est consacré par la


constitution camerounaise, et mis en œuvre par l’Etat à travers 02 régimes. A savoir le
régime des fonctionnaires au sens large du terme et les assimilés qui est géré par la
fonction publique et le MINFI, puis le régime des travailleurs régis par le code du travail
ainsi que les assurés volontaires conformément aux dispositions législatives et
réglementaires qui les instituent et dont la gestion a été confiée à la Caisse Nationale de
Prévoyance Sociale (CNPS) par l’Ordonnance N° 73-17 du 22 mai 1973 portant
organisation de la Prévoyance sociale modifiée à date par plusieurs autres textes.

4
Cette présentation occulte la gestion du régime des fonctionnaires, et se limite
à celle des travailleurs au sens de l’article 1er du code du travail et des assurés
volontaires.

Dans ce cadre, il y’a lieu d’indiquer que pour éviter que les travailleurs et
assurés volontaires ne ploient sous les conséquences néfastes des divers risques
énumérés plus haut, il a été confié un certain nombre de missions à la CNPS dont la
principale est l’immatriculation et l’affiliation des personnes assujettis au régime, puis la
collecte et le recouvrement des cotisations sociales, avant de procéder enfin au paiement
des prestations sociales en cas de survenance d’un risque et de sa déclaration à la
CNPS. Ces missions sont réaffirmées dans le Décret N°2018/354 du 07 juin 2018 portant
réorganisation et fonctionnement de la CNPS en son article 3 qui précise que : « la CNPS
est chargée d’assurer la gestion des régimes de sécurité sociale que lui confie
l’Etat et le service des diverses prestations prévues par la législation de sécurité
sociale… »

Le domaine personnel et matériel couverts par la CNPS sont les suivants :


Le domaine personnel : - les travailleurs régis par l’article 1er du code du travail
(travailleurs professionnels et travailleurs domestiques) – travailleurs indépendants
exerçant leur activité pour leur propre compte (dans le cadre de l’assurance
volontaire), -les assurés volontaires, - les ayants droit (les membres de la famille : les
conjoints, les ascendants au premier degré (pères, mères) et les descendants directs
(enfants mineurs, les majeurs jusqu’à l’âge de 21 ans devant être inscrit dans un
établissement d’enseignement supérieur), les apprentis (pour les risques prof), les
gérants des SARL, - les employeurs personnes physiques ou morale employant une
main d’œuvre professionnelle ou domestique (chauffeur, gardien, cuisinier,
jardinier…) ;

Le domaine matériel ou prestations couvertes : -la maternité, - l’invalidité, la


vieillesse, - les accidents de travail et les maladies professionnelles, - le décès ; - les
soins médicaux, - les charges de famille.

PREMIERE PARTIE LE TRAVAILLEUR DOMESTIQUE

Est considéré comme travailleur domestique, toute personne physique


exerçant une activité domestique auprès d’un employeur de main d’ouvre domestique
(personne physique ou morale sous son autorité et sa supervision moyennant un salaire,
conformément à l’article 1er du code du travail.

La différence entre un travailleur de domestique et un travailleur professionnel


est que le premier exerce chez un employeur dit de main d’œuvre domestique
généralement au domicile de l’employeur, dans sa famille ou son foyer, tandis que le
second exerce chez un employeur de main d’œuvre professionnelle dont l’activité
s’effectue régulièrement dans un bureau et hors du cadre familial.

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1) Obligation d’immatriculation, de télé déclaration et de paiement des
cotisations sociales à la CNPS

A l’image de l’employeur et du travailleur professionnel, ceux domestiques sont


tenus dès l’embauche d’un travailleur domestique, dans un délai de 08 jours, de procéder
à leur immatriculation à la CNPS qui leur délivrera chacun un numéro employeur et
assuré, puis au terme de chaque mois, ou trimestre écoulé, et au plus tard le 15 du mois
suivant, de procéder en ligne à la télé déclaration des salaires payés et au paiement dans
les comptes bancaires de la CNPS, des cotisations sociales correspondantes et au dépôt
dans les services comptables de votre agence de rattachement, la preuve de paiement
pour mise à jour des comptes. (Confère articles 3, 6 et 15 (1) du Décret N° 2015/2517/PM
du 16 juillet 2015 fixant les modalités d’application de la loi N° 2001/017 du 18 décembre
2001 portant réaménagement des procédures de recouvrement des cotisations sociales
dues à la CNPS.

2) Conduite à tenir en cas du non-respect des conditions du point 1 par


l’employeur

L’employé dont l’employeur s’est abstenu de solliciter son immatriculation et de


procéder à sa déclaration ou encore au paiement de ses cotisations sociales, a le
devoir de faire une dénonciation auprès de la CNPS qui engagera les actions
nécessaires auprès de son employeur pour régulariser sa situation.
Il devra à cet effet accompagner sa requête des pièces justifiant son lien contractuel
et tout document permettant d’identifier son employeur, raison sociale, adresse…

3) Taux des cotisations sociales dues et salaires cotisables

Le Décret N° 2016/072/ du 15 février 2016 fixe les taux des cotisations sociales
et les plafonds des rémunérations applicables dans les branches des prestations
familiales, d'assurance-pensions de vieillesse, d'invalidité et de décès, des accidents
du travail et des maladies professionnelles gérées par la Caisse Nationale de
Prévoyance Sociale. Conformément à ce texte, voici les taux des cotisations sociales
dues et applicables au salaire payé :
- 7% pour la branche des prestations familiales ou allocation
familiales (entièrement à la charge de l’employeur);
- 1,75% pour la branche des risques professionnel (pour les risques faibles et
entièrement à la charge de l’employeur);
- 8,4% pour la branche des pensions de vieillesse, invalidité et décès (répartis
à raison de 4,2% à la charge de l’employeur et 4,2% pour le travailleur.
Il revient à l’employeur de prélever le montant des cotisations sociales sur le
salaire du travailleur (4,2%), d’ajouter sa part (12,95%) et de le reverser dans les
comptes de la CNPS avant le 15 du mois suivant.

L’article 4 du Décret précité prévoit que les taux des cotisations sociales fixés
ci-dessus pour la branche des pensions et celle des prestations familiales sont assis
sur un plafond des rémunérations de sept cent cinquante mille (750.000) francs par
mois, soit neuf millions (9.000.000) de francs par an. Il n’y a pas de plafond pour la
branche des risques professionnels.

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4) Sanctions encourues en cas de non immatriculation, non télé
déclaration et de non-paiement des cotisations sociales ou de fraude
diverse

La CNPS dont les enquêtes effectuées sur le terrain ont permis de dépister des
employeurs et travailleurs non immatriculés ou non télé déclarés, va procéder à des
immatriculations d’office, à des contrôles de mise à jour des comptes cotisants et
individuels assurés et à l’application des pénalités de retard pour défaut de télé
déclarations et majorations de retard pour défaut de paiement à date indépendamment
des poursuites pénales susceptibles d’être engagées pour refus de se conformer à la
législation sociale, fraude et détournement de deniers publics.

5) Les prestations offertes aux travailleurs domestiques

Les travailleurs domestiques bénéficient des mêmes prestations sociales


accordées aux travailleurs professionnels, à savoir :
- L’indemnisation des soins en cas de maladie professionnelle;
- La compensation de la perte du revenu en cas de maladie ;
- Les allocations ou pensions de vieillesse ;
- La prise en charge en cas d’accident de travail et de maladie
professionnelle ;
- La prise en charge des frais de maternité ;
- L’invalidité ;
- La protection des survivants en cas de décès à travers le paiement d’une
allocation ou pension de survivant aux ayants droit ;
- Les charges familiales liées à la naissance et la scolarisation à travers le
paiement des allocations familiales mensuelles de FCFA 2800 par enfant à
charge.

Ces prestations doivent cependant être sollicitées par les bénéficiaires sous les
formes et délais prescrits par la loi assorties des justificatifs sous peine de rejet ou de
forclusion (pour les cas frappés de prescription).

Ainsi, le délai de prescription est de 01 an pour les allocations prénatales,


l’allocation de maternité, les frais médicaux et les allocations familiales ; il est de 03
ans pour l’indemnité journalière de congé de maternité pour compter de la date de
cessation d’activité pour jouir du congé de maternité, de 05 ans pour les prestations
de vieillesse, d’invalidité et décès, et de 03 ans pour les prestations en risque
professionnels.

6) Les voies de recours offertes aux travailleurs domestiques et aux


employeurs

Les assurés sociaux non satisfait des prestations (montant, mode de


calcul…) ou du rejet de leurs demandes, disposent d’un délai d’un mois à
compter de la date de notification de leur droit ou de la lettre de rejet pour saisir
le Comité de Recours Gracieux (CRG) du Conseil d’Administration de la CNPS par

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simple requête adressée au Président du CRG déposé à la CNPS assortie des
documents justificatifs.
En cas de non satisfaction ou de rejet implicite du comité de recours, l’assuré
poursuivra son recours auprès de la commission régionale du contentieux
territorialement compétent.

Quant aux employeurs de main d’œuvre domestique qui contestent les


éléments d’assiettes et les redressements à eux imputés, ils disposent d’un
délai de 30 jours à compter de la date de notification du rapport de contrôle et de la
mise en demeure de payer pour saisir le Comité de recours Gracieux du CRG) du
Conseil d’Administration de la CNPS par simple requête adressée au Président du
CRG déposé à la CNPS assortie des documents justificatifs, du rapport de contrôle et
la mise en demeure contestée, de la preuve de paiement de l’intégralité de la partie
de la dette non contestée ainsi que la preuve de paiement des 20% de la partie de la
dette contestée sous peine d’irrecevabilité de leur recours.

En cas de non satisfaction ou de rejet implicite du comité de recours, l’assuré


poursuivra son recours auprès du tribunal administratif territorialement compétent, en
procédant encore au paiement des acomptes précités sauf en cas de rejet implicite.

DEUXIEME PARTIE : L’ASSURANCE VOLONTAIRE

La sécurité sociale étant un droit fondamental de l’Homme, et face à la non


couverture de la majeur partie de la population active du fait de l’exercice par celle-ci
des professions libérales, indépendantes, voire informelles ou encore échappant aux
régimes légaux de protection sociale consacrés essentiellement à la couverture des
travailleurs régis par l’article 1er du code du travail et de ceux relevant du statut de la
fonction publique et des statuts spéciaux assimilés, afin de permettre à tous de
bénéficier du droit à la sécurité sociale, il a été institué au Cameroun, l’assurance
volontaire, consacrée au plan national par le Décret N° 2014/2377/PM DU 13 août
2014, fixant les conditions et les modalités de prise en charge des assurés volontaires
au régime d’assurance pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès.
Au plan internationale, l’instauration de l’assurance volontaire au sein des Etats en
général et du Cameroun en particulier, découle de la nécessité de se conformer au
caractère fondamental du droit à la sécurité sociale pour tous consacré par la
déclaration universelle des droit de l’homme, la charte Africaine des droits de l’Homme,
divers traités et conventions internationaux.
Au plan régional, l’assurance volontaire est réaffirmée par les dispositions
contenues dans la Directive adoptée en décembre 2019 par le Conseil des Ministres
de Tutelle de la Prévoyance Sociale de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance
sociale (CIPRES), les recommandations de la Commission de Surveillance de la
Prévoyance Sociale et les rapports d’inspection de l’Inspection Régionale de la
Prévoyance Sociale de la CIPRES, invitant les Etats membres à mettre en place des
régimes d’assurance volontaire visant à l’extension de la protection sociale aux
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populations non couvertes et à l’accroissement du taux de couverture qui varie entre
10 et 20% dans la quasi-totalité des Etats.
1) Définition de l’assuré volontaire

ARTICLE 2 : au sens du décret précité, sont considérés comme assurés volontaires :


- les personnes dotées de capacités contributives, mais qui ne sont pas soumises
à un assujettissement obligatoire contre les risques vieillesse; invalidité et de
décès;
- les travailleurs qui ne remplissent pas les conditions d’affiliation au régime général,
au régime des personnels de l’Etat, ou à un quelconque régime spécial de sécurité
sociale ;
- les anciens assurés sociaux qui cessent de remplir les conditions
d’assujettissement au régime général.

ARTICLE 3 : sont exclus du bénéfice de l’assurance vieillesse, invalidité et décès


volontaire, les personnes titulaires ou susceptibles de bénéficier d’une pension de
vieillesse à l’un des régimes visés à l’article 2 ci-dessus.

ARTICLE 4 : (1) toute personne qui sollicite une affiliation à l’assurance vieillesse,
invalidité et décès volontaire doit présenter une demande au Centre de l’organisme de
sécurité sociale compétent rattaché au lieu de son domicile contre récépissé.

(2) la demande est formulée sur un imprimé délivré par l’organisme de prévoyance
sociale compétent, comportant les noms, prénoms, date et lieu de naissance du
requérant, le montant du revenu servant d’assiette pour le calcul des cotisations
sociales et la périodicité de paiement des dites cotisations.

(3) cette demande doit être accompagnée des pièces suivantes :


- Une copie certifiée conforme de l’acte de naissance ;
- Une copie certifiée conforme de la carte nationale d’identité ;
- Une copie certifiée conforme de l’acte de mariage, le cas échéant ;
- Les copies certifiées conformes des actes de naissance des enfants, le cas
échéant ;
- Un plan de localisation du domicile ou de la structure ou s’exerce l’activité ;
- Les justificatifs de revenus.

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ARTICLE 5 : les conditions générales relatives au régime d’assurance pensions de
vieillesse, d’invalidité et de décès applicables aux assurés sociaux s’appliquent,
mutatis mutandis, aux assurés volontaires.

ARTICLE 6 : (1) le montant de la cotisation sociale due par l’assuré volontaire est assis
sur un salaire annuel moyen arrêté d’accord parties entre ce dernier et l’organisme de
sécurité sociale compétent.

Le douzième de ce revenu ne doit être, ni inférieur au salaire minimum


interprofessionnel garanti, ni supérieur au plafond des rémunérations en vigueur. Dans
tous les cas, ce salaire ne doit pas dépasser la moyenne des salaires perçus au cours
des douze (12) derniers mois précédant la cessation de l’activité salariée.
(2) le Centre de l’organisme de sécurité sociale compétent rattaché au lieu du domicile
communique à l’assuré volontaire le montant de la cotisation sociale due, la périodicité
de paiement, ainsi que le lieu de règlement.

(3) le paiement de la cotisation sociale due à l’organisme de sécurité sociale compétent


doit se faire au plus tard dans les quinze (15) jours qui suivent la période à laquelle
elle se rapporte.

(4) le défaut de paiement de ladite cotisation dans les délais impartis entraine
l’application des majorations et pénalités de retard prévues par la réglementation en
vigueur.

(5) le paiement de la cotisation sociale au titre de l’assurance volontaire se fait contre


remise à l’assuré d’une quittance valant attestation de paiement. Ladite quittance sert
de preuve, le cas échéant, pour la reconstitution des périodes d’assurance.

ARTICLE 7 : nonobstant les dispositions de l’article 6, alinéa 3 ci-dessus, les


cotisations sociales peuvent être payées d’avance, pour une période n’excédant pas
douze (12) mois, sur demande de l’assuré volontaire au Centre de l’organisme de
sécurité sociale compétent.

ARTICLE 10 : l’organisme de sécurité sociale compétent adresse à l’assuré volontaire,


un (1) an avant l’âge de soixante (60) ans, un extrait de son compte individuel assuré
qui reprend les périodes d’activités professionnelles connues dans ses fichiers. En cas

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de contestation, les périodes d’activité omises sont reconstituées sur la base des
pièces justificatives produites par l’assuré.

CHAPITRE V
DE LA RESILIATION

ARTICLE 11 : (1) l’assuré volontaire a la faculté de demander à l’organisme de


sécurité sociale compétent la résiliation de son assurance par tout moyen laissant
trace écrite. Cette résiliation prend effet à compter du premier jour du mois civil qui suit
le dernier mois pour le compte duquel la cotisation sociale a été effectivement payée.

(2) si les cotisations ont été payées d’avance, celles-ci ne sont pas remboursables
pour les périodes non encore échues. Toutefois, en cas de décès, les cotisations
sociales afférentes auxdites périodes sont remboursées aux ayants-droits.

ARTICLE 12 : (1) en cas de cessation de paiement des cotisations sociales par


l’assuré volontaire pendant une période consécutive de douze (12) mois, l’organisme
de sécurité sociale compétent doit, après une mise en demeure de payer de trente
(30) jours, restée sans effet, procéder à la résiliation de l’assurance volontaire. Dans
ce cas, la résiliation prend effet à compter du premier jour du mois civil qui suit le
dernier mois pour le compte duquel la cotisation a été effectivement payée.

(2) dans tous les cas, il n’est pas procédé au remboursement des cotisations sociales
versées par l’assuré volontaire.

(3) en cas de résiliation dans les conditions prévues aux alinéas 1 et 2 ci-dessus,
l’assuré ne peut être réadmis qu’une seule fois au régime d’assurance volontaire, sauf
lorsque ladite résiliation a été justifiée par la reprise d’une activité salariée. Dans ce
cas, la réadmission ne prend effet qu’à compter de la date de réception de la nouvelle
demande.

VIII. PREPARATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU 29 JUILLET 2023

Les diverses interventions des pionniers présents ont permis de relever que :

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1. La salle des travaux des services du Gouverneur de la Région de l’Ouest a été
retenue pour abriter les travaux de l’Assemblée Générale. Elle sera mise
gracieusement à la disposition des pionniers par l’autorité administrative ;

2. Le lieu de la collation est encore en étude. Néanmoins, il est possible qu’une


salle attenante à la salle des travaux soit aménagée pour accueillir le repas qui
sera pris par les pionniers ;

3. des dispositions ont été prises auprès du transporteur aérien national CAMAIR
CO afin que cinquante (50) places soient réservées dans les vols à partir de
Douala et de Yaoundé à coût réduit.

4. Des contacts sont en cours avec les propriétaires des différents lieux
d’hébergement (Hôtels et résidences meublées). Une cartographie de ces lieux
sera élaborée par la commission d’hébergement et publiée dans le forum officiel
des pionniers.

5. Le night-club de l’hôtel TALOTEL a été retenu pour accueillir la soirée récréative


des pionniers.

6. L’excursion touristique aura effectivement lieu à Foumban dès le lendemain des


travaux. Des dispositions seront prises afin que des bus climatisés soient
affrétés pour conduire les pionniers inscrits au palis du sultan et au Musée de
Foumban. Un repas sera partagé dans un espace à déterminer dans la ville de
Foumban.

7. Une commission de suivi des travaux de l’Ecole publique de Djemoun a été


constituée et descendra sur le site le dimanche 05 février 2023 aux fins
d’évaluation des travaux à entreprendre à l’appui des devis présentés par les
trois (03) entrepreneurs sollicités, la consistance réelle des travaux à effectuer
et de rechercher des solutions idoines à la réduction des coûts tout en
préservant la qualité des travaux à réaliser.

8. L’Association des Parents d’Elèves du Groupe Scolaire de Djemoun a décidé


de manifester son adhésion au projet de réhabilitation de cette école à travers
l’acquisition de vingt-six (26) feuilles de tôles ondulées pour une valeur de
220 974 FCFA. La facture correspondante à cet achat a été remise à l’Antenne
avec la mention « Non livré ».

IV. DIVERS
Dans le cadre de la manifestation de notre solidarité en direction de notre sœur
Patricia ENGBWANG, éprouvée par le décès de son père, les membres de l’Antenne
ont collecté et versé à la Trésorière Nationale KUELA Yvonne, la somme de 37 500
FCFA ainsi qu’il appert du tableau suivant :

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NOM ET PRENOMS MONTANT (FCFA)
AMVELLA BIDJO Charles Emmanuel 5 000
DIDI AÏSSATOU Marie-Paule 5 000
EKALE Ignatus 5 000
KUELA Yvonne 3 500
MEZANG OYONO Josué 5 000
MEKAMDJO Mélanie 3 000
MOUKENGUE Gabriel 2 500
NDO MVEMBE Jeannine 2 000
NGALEU NJIAGA Aimée Solange 3 000
TCHIO Jean 3 000

IX. REPAS DE CLÔTURE


Un repas a été servi par notre hôte et partagé fraternellement, dans un esprit
de convivialité par l’ensemble des membres présents et des invités de notre frère. /-

Fait à Mbouda, le 02 février 2023


LA SECRETAIRE

MEKAMDJO Mélanie épouse KENGNE

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