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AVANT PROPOS
Le rapport que nous vous présenterons est le résultat du stage que nous avons
effectué à la Caisse Nationale de Sécurité Social « CNSS » en sigle, à la direction
générale situé dans la commune de la GOMBE.

Avant d’aller en profondeur dans la lecture et l’élaboration de ce rapport, qu’il nous


soit permis de témoigner notre gratitude à Dieu, le maitre de toutes sciences qui nous
a permis d’assimilé la matière durant la période de stage.

Nous remercions également le Directeur juridique de la caisse nationale de sécurité


sociale je cite madame Chantal MUSOLE.

Nos remerciements aux deux sous- directeurs contentieux et juridique je cite,


Monsieur Kany KANYINKU MUTOMPWELA ainsi que Monsieur Henry
KABWIT NGOY qui ont manifesté la joie et la volonté de nous recevoir au sein de
la direction juridique.

Aussi, nos remerciements s’adressent à notre encadreur Monsieur Guy Emmanuel


LUBY N’SHUUL dont les remarques, les conseils et surtout la rigueur dans le travail
nous ont permis d’asseoir nos connaissances théoriques. Qu’il trouve ici l’expression
de notre profonde gratitude.

Enfin, nos vifs remerciements s’expriment à tous ceux qui de près ou de loin, nous
ont prêté les mains fortes pendant la période de notre stage.
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INTRODUCTION
Au cours de notre stage à la Caisse nationale de sécurité social « CNSS » en
sigle, j’ai eu l’opportunité d’explorer divers aspects de la gestion des prestations
sociales et de mécanismes de sécurité sociale.
Ainsi, ce rapport vise à présenter mes observations, expériences et apprentissages
pendant cette période.
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CHAPITRE I : APERCU HISTORIQUE DE LA CAISSE NATIONALE DE


LA SECURITE SOCIALE

I. Historique de la sécurité sociale et de la Caisse


La sécurité sociale est définie par plusieurs auteur notamment Simon
BOLIVARD qui fut un soldat américain des 18 e siècles. Ce soldat déclara que «
un système gouvernemental parfait est celui qui engendre la plus grande somme de
bien être, la plus grande somme de sécurité sociale et la plus grande sécurité
politique.
Ce terme fut encore entendu en 1894 au congrès de travailleur Italien et ensuite il fut
mentionné dans un décret du conseil de commissaire du peuple de la République
Soviétique Russe en 1918.

En 1948, la question sur la sécurité sociale apparait dans une déclaration


officielle de droit de l’homme au conseil des Nations Unies, précisément dans son
article 22 stipulant ainsi que « toute personne en tant que membre de la société a
droit à la sécurité social ».

En RDC, la sécurité sociale a été intégrée en 2 période à savoir :


Colonial ;
Post colonial

a. EPOQUE COLONIAL

Durant cette période coloniale, la sécurité sociale était discriminatoire en ce


sens que les colons et les peuples ne bénéficiez pas d’un même traitement. Le Décret
du 16 mars 1922 portant code de travail fut la première législation Belge et elle
comportait des critères raciaux à la solde des Belges et de ses colonies.

Ces régimes couvraient :

• Les accidents du travail et les maladies professionnelles ;


• L’assurance vieillesse ;
• L’assurance invalidité et allocation familiale
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b. EPOQUE POST COLONIAL

A cette époque, un important décret a été promulgué à savoir le décret-loi du


29 juin 1961 portant création de l’institut nationale de la sécurité sociale.
L’Institut Nationale de Sécurité Sociale (INSS) a été créé par le décret-loi du
29 juin 1961 organique de la sécurité sociale. Il est redevenu par le décret n°09/53
du 03 décembre 2009 fixant le statut d’un établissement public dénommé institut
nationale de sécurité sociale aujourd’hui une importante réforme a été faite et
l’institut a été transformer en « caisse » ; la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
Il est placé sous la garantie de l’Etat et sa tutelle technique et financière exercé
par le ministre ayant la prévoyance sociale dans ces attributions. Son siège social est
établi à Kinshasa, au n°95 boulevard du 30 juin commune de la
Gombe. La Caisse Nationale de Sécurité Sociale est chargée et de l’organisation du
régime générale de sécurité social en République Démocratique du Congo.

I. Création de CNSS
En RDC, la sécurité sociale a été confiée à un organisme spécial appelé
CNSS qui est placé sous la garantie de l’Etat. Cette caisse a vu le jour lorsque le
décret-loi du 29 juin 1961 avait été abrogé pour faire place à la loi n 16/009 du 15
juillet 2016 fixant les règles relatives des régimes générales de la sécurité sociale. Il
est à noter que CNSS est un établissement public à caractère technique et une
administration bien structurée sur toute l’étendue de la République.
Bref, la Caisse Nationale de Sécurité sociale est un organisme chargé de la gestion
du régime général de la sécurité sociale en RDC.
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale est née de la fusion de trois Caisse à savoir
:

Le fond colonial des invalides des travailleurs ;

La caisse de pension de travail ;

La caisse centrale de compensation pour allocution familiales.


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1. Mission et objet de CNSS

a. Mission

La Caisse Nationale de Sécurité Sociales a pour mission d’organiser et de gérer le


régime de la sécurité sociale en collectant les fonds versés par les travailleurs. Il
s’occupe également de:

• L’affiliation des employeurs et l’immatriculation des travailleurs assujettis


aux dispositions du code du travail ;

• La perception et du recouvrement des cotisations de la sécurité sociale ;


Le contrôle des employeurs.
Les ressources proviennent essentiellement des cotisations des majorations de retard,
des modes des produits des placements immobiliers, des subventions de l’Etat, des
dons et legs. Il convient de noter que la principale ressource de la caisse est la
cotisation.

b. Objet
Elle a pour objet organique la gestion du régime de sécurité sociale du pays. Il gère
trois branches ci-après :
1. La branche des risques professionnels pour les prestations en cas d’accident
de travail et de maladies professionnelle ;
2. La branche des prestations aux familles qui couvre les allocations familiales,
prénatales et de maternité ;
3. La branche des pensions pour les prestations d’invalidité, de vieillesse et de
survivants.

Les assurés sociaux peuvent bénéficier des services de l’action sanitaire et sociale.
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II. Les structures organiques de la CNSS


Selon les dispositions du décret n°18/027 du 14 juillet 2018 portant organisation et
fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé Caisse national de sécurité
sociale, les organes statutaires de CNSS sont :

a. Le Conseil d’Administration
Le Conseil d’Administration est l’organe de conception, d’orientation, de contrôle
de la Caisse, conformément à l’art 10 du décret susmentionné.
Il est donc un organe triparti de conception d’orientation, de contrôle et de décision-
présidé par un Président du Conseil d’Administration, il comprend en son sein deux
représentants de l’Etat, un représentant des organisations professionnelles des
employeurs, un représentant des organisations professionnelles des travailleurs et un
directeur général.

b. La Direction Générale
Elle est l’organe de gestion de la Caisse. La Direction Générale applique les
décisions du conseil d’administration et assure la gestion courante de la caisse. Elle
exécute le budget, élabore les états financiers et dirige l’ensemble des services. Elle
représente la caisse vis-à-vis des tiers, à cet effet elle a le pouvoir nécessaire pour
assurer la bonne marche de la caisse et pour agir en toute circonstance en son nom.

c. Le Collège des Commissaires aux Comptes


Il assure le contrôle des opérations financières de la CNSS, ils ont mandat de
vérifier les livres, la caisse, le portefeuille et les valeurs de la caisse, de contrôler la
régularité et la sincérité des inventaires des états financiers ainsi que l’exactitude des
informations données sur les comptes de la caisse.

Il est composé de deux personnes issues des structures professionnelles.

d. Tutelle
La Caisse est placée sous la tutelle du ministre ayant la prévoyance sociale
dans ses attributions.
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Le ministre ayant la sécurité sociale dans ses attributions exerce son pouvoir
d’approbation ou d’autorisation et par voie d’opposition.

e. Du personnel

Le personnel de la Caisse est régi par le code du travail et ses mesures d’application.

1.1. Organisation Administrative de la CNSS


Elle est structurée de manière suivante :

- Un secrétariat des centres de gestion ;

- Onze directeurs centraux ;

- Treize directeurs provinciaux ;


- Quinze bureaux de district ;

- Dix-huit antennes.

Et pour la ville province de Kinshasa CNSS dispose de cinq directions urbaines, à


savoir :

- Direction Est (commune de N’Djili) ;

- Direction Ouest (commune de Ngaliema) ;

- Direction Nord (commune de Gombe) ;


- Direction centrale (commune de Kasa-vubu) ;

- Direction du sud (commune de Limeté).

Ces directions sont réparties de manières suivantes :


DUK/EST : Kimbaseke, Masina
DUK/OUEST : Ngaliema, Kintambo
DUK /NORD : Gombe
DUK/OUEST : Ngaliema, Kintambo
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DUK/Centre : Barumbu, Kinshasa, Makala, Lingwala et Kalamu


DUK/NORD/ EST : Maluku et Nsele
DUK/SUD /EST : Mont-Ngafula
DUK/C.O : Bandal, Bumbu, Makala, Selembao, Ngiri-ngiri, Kasa-vubu

1.2. Nature juridique


La Caisse Nationale de Sécurité Sociale est un établissement public à caractère
technique et sociale doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale est placée sous la tutelle technique et


administrative du ministre ayant le travail et la prévoyance sociale dans ses
attributions tandis que la tutelle financière est exercée par le ministre de portefeuille
dans ses attributions.

3.1. Organisation administrative


Les directions centrales forment la délégation générale au nombre de onze à savoir :

Ø La direction administrative et de services généraux (DSG) ;

Ø La direction juridique ;

Ø La direction des études et organisation ;

Ø La direction technique ;

Ø La direction d’audit interne ;

Ø La direction d’action sociale et sanitaire ;

Ø La direction de recouvrement ;

Ø La direction de finance ;

Ø De centre de formation ;

Ø Le secrétariat de l’administration ;

Ø Bureau de district de Mbanza-ngungu ;


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Ø Bureau de district de Boma ;

Ø Bureau de district d’Ilebo ;

Ø Bureau de district de Beni ;


Ø Bureau de district de Tshikapa ;

Ø Bureau de district de Lodja ;

Ø Bureau de district de Butembo.

III. DEFINITION DE LA SECURITE SOCIALE


1. DEFINITION

La sécurité sociale est un ensemble des mesures tendant à garantir les


travailleurs ainsi que leur famille contre certains risques sociaux.

L’organisation internationale du travail prévoit que la sécurité sociale couvre


9 risques savoir :

Ø Les prestations aux familles ;

Ø Les accidents de travail et les maladies professionnelles ;

Ø L’invalidité ;

Ø Les survivants ;

Ø Les indemnités des malades ;

Ø La maternité ;

Ø Le chômage ;

Ø Les soins médicaux.

En RDC l’organisation de la sécurité sociale ne couvre que trois branches :


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4. La branche des risques professionnels pour les prestations en cas d’accident


de travail et de maladies professionnelle ;
5. La branche des prestations aux familles qui couvre les allocations familiales,
prénatales et de maternité ;
6. La branche des pensions pour les prestations d’invalidité, de vieillesse et de
survivants.
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LA BRANCHE DES RISQUES PROFESSIONNELS POUR LES


PRESTATIONS EN CAS D’ACCIDENT DE TRAVAIL ET DE MALADIES
PROFESSIONNELLE

Sont considérés comme risques professionnels :

1. les accidents du travail ;


2. les maladies professionnelles, en ce compris les maladies d’origine
professionnelle.

L’accident du travail est, quel qu’en soit la cause, l’accident survenu à un travailleur
par le fait ou à l’occasion du travail, qu’il y ait ou non faute de sa part.

Est également considéré comme accident du travail :

1. L’accident survenu à un travailleur pendant le trajet d’aller et de retour, entre sa


résidence ou le lieu où il prend ordinairement ses repas et le lieu où il effectue
son travail ou perçoit sa rémunération, dans la mesure où le parcours n’a pas été
interrompu ou détourné par un motif dicté par l’intérêt personnel ou indépendant
de l’emploi ;
2. L’accident survenu pendant les voyages dont les frais sont supportés par
l’employeur en vertu des textes en vigueur ou supportés par un tiers avec l’accord
de l’employeur.

Est considérée comme maladie professionnelle, toute maladie désignée dans le


tableau des maladies professionnelles et contractée dans les conditions y
mentionnées.

Un décret du Premier ministre délibéré en Conseil des ministres détermine, sur


proposition des ministres ayant dans leurs attributions respectives la sécurité sociale
et la santé, la liste des maladies professionnelles, avec, en regard, l’énumération des
travaux, procédés et professions comportant manipulation et emploi des agents
nocifs ou s’effectuant dans des conditions particulières exposant le travailleur de
façon habitue le au risque de contracter ces maladies.
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Il est procédé périodiquement à la mise à jour du tableau des maladies


professionnelles selon la procédure visée par la loi tenant compte de nouvelles
techniques de production et des progrès scientifiques.

Est présumée d’origine professionnelle, toute maladie caractérisée non désignée


dans le tableau des maladies professionnelles, lorsqu’il est établi qu’elle est
essentiellement et directement causée par le travail habituel de la victime et qu’elle
entraîne son incapacité permanente ou son décès.

Dans ce cas, il est requis, avant toute prise en charge l’avis motivé d’un Comité de
santé créé par les ministres ayant dans leurs attributions respectives la sécurité
sociale et la santé. Le comité de santé est constitué du médecin de l’établissement
public, du médecin traitant de la victime et d’un expert désigné par le ministre ayant
la santé dans ses attributions

LA BRANCHE DES PRESTATIONS AUX FAMILLES

La branche des prestations aux familles comprend :

1. Les allocations prénatales ;


2. Les a locations de maternité ;
3. Les a locations familiales.
Le droit aux prestations aux familles est subordonné à la justification par l’assuré
d’une activité professionnelle exercée pendant une durée minimale de trois mois
consécutifs chez un ou plusieurs employeurs.
La justification de l’exercice de l’activité professionnelle est faite au moyen des
comptes individuels de l’assuré ou de tout autre document régulièrement délivré par
l’employeur.
Est compté comme mois d’activité, le mois au cours duquel l’assuré à travailler
pendant au moins quinze jours ou cent vingt heures. Sont assimilés aux jours de
travail :
1. les jours d’absence pour cause d’accident ou de maladie non professionnelle
régulièrement attestés ;
2. les jours d’absence pour cause d’incapacité temporaire résultant d’un accident du
travail ou d’une maladie professionnelle ;
3. les jours de repos correspondant aux périodes légales de congé pré et post natal ;
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4. les jours de congé payés.


Les prestations aux familles ne sont pas cumulables avec les pensions de vieillesse
ou d’invalidité. Toutefois, en cas de décès d’un bénéficiaire de prestations aux
familles non titulaire d’une pension de vieillesse ou d’invalidité, le conjoint
survivant peut, en attendant la liquidation de ses droits, continuer à bénéficier de ces
prestations pour les enfants qui étaient à charge du défunt, à condition qu’il en assure
la garde et l’entretien

LA BRANCHE DES PENSIONS POUR LES PRESTATIONS


D’INVALIDITÉ, DE VIEILLESSE ET DE SURVIVANTS.

Les prestations de la branche des pensions comprennent :


1. La pension de retraite et l’allocation de vieillesse ;
2. La pension d’invalidité ;
3. La pension des survivants et l’allocation de survivants.

a. La pension de retraite et de l’allocation de vieillesse

Le droit à la pension de retraite s’ouvre à l’âge de soixante ans en faveur de l’assuré


qui remplit les conditions suivantes :
• Avoir accompli au moins cent quatre-vingts mois, soit quinze ans d’assurance
;
• Avoir cessé toute activité salariée.

L’assuré qui atteint l’âge de soixante ans et qui cesse effectivement toute activité
salariée, sans pouvoir justifier d’une assurance minimum de cent quatre-vingts mois,
bénéficie d’une allocation unique

La mise à la retraite ne peut intervenir qu’à la demande expresse du travailleur.


Toutefois, soixante-cinq ans constituent pour l’assuré l’âge limite pour être mis
d’office à la retraite.

L’assuré qui atteint au moins cinquante-cinq ans d’âge peut, à sa demande,


bénéficier d’une pension anticipée. Dans ce cas, le montant de la pension subit un
rabattement de cinq pour cent par année d’anticipation.
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L’assuré âgé d’au moins cinquante-cinq ans et atteint d’une usure prématurée de ses
facultés physiques et/ou mentales le rendant inapte à exercer une activité salariée,
dûment constatée par le médecin désigné ou agréé par l’établissement public peut, à
sa demande ou à celle de son employeur, bénéficier d’une pension anticipée.

b. La pension d’invalidité

L’assuré qui devient invalide avant d’atteindre l’âge d’admission à la pension de


vieillesse a droit à la pension d’invalidité, à condition de justifier au moins trentesix
mois d’assurance ou de périodes assimilées au cours de vingt derniers trimestres
civils précédant immédiatement celui au cours duquel il est devenu invalide.
Au cas où l’invalidité est due à un accident, le droit à la pension est, nonobstant les
périodes d’assurance ou assimilées, reconnu à la victime, à condition qu’e l’ait
occupé un emploi assujetti à l’assurance à la date de l’accident et qu’elle ait été
immatriculée à l’établissement public.

Est considéré comme invalide, l’assuré qui, par suite de maladie ou d’accident
d’origine non professionnelle, a subi une diminution permanente de ses capacités
physiques ou mentales constatée par un médecin désigné ou agréé par
l’établissement public le rendant inapte à gagner un tiers de la rémunération qu’un
travailleur ayant la même formation peut se procurer par son travail. La pension
d’invalidité est remplacée par une pension de vieillesse de même montant lorsque
le bénéficiaire atteint l’âge de soixante-cinq ans.

c. La pension et de l’allocation de survivant

La pension des survivants est due en cas du décès :


1. du titulaire d’une pension de vieillesse ou d’invalidité ou d’une pension anticipée
;
2. de l’assuré qui, à la date de son décès, remplissait les conditions requises pour
bénéficier d’une pension de vieillesse ou d’invalidité ;
3. de l’assuré qui justifiait de cent quatre-vingts mois d’assurance.

Sont considérés comme survivants :


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1. le conjoint en vie, à condition que le mariage ait été inscrit à l’état civil, six
mois au moins avant le décès ; sauf si un enfant est né de l’union conjugale ou que
la veuve se trouve en état de grossesse à la date du décès de l’assuré ;
2. les enfants tels que définis par le Code de la famille ; 3. les ascendants directs
entretenus par l’assuré, à défaut des survivants susvisés.

Le droit à la pension du conjoint survivant s’éteint en cas de remariage. Dans


ce cas, le conjoint survivant a droit à une allocation unique égale à douze fois le
montant mensuel de la pension.

2. REGIME GENERAL DE LA SECURITE SOCIAL

Est assujetti au régime général de la sécurité sociale pour toutes les branches :
1. Tout travailleur soumis aux dispositions du Code du travail ainsi que le batelier
et tout autre personnel naviguant sans aucune distinction de race, de nationalité,
de sexe, d’état civil, de religion, d’opinion politique et d’origine, lorsqu’ils
exercent, à titre principal, une activité professionnelle sur le territoire national
pour le compte d’un ou de plusieurs employeurs nonobstant la nature, la forme,
la validité du contrat et le montant de la rémunération ;

2. Le mandataire de l’Etat dans les entreprises et établissements publics et dans les


sociétés d’économie mixte ne bénéficiant pas, en vertu des dispositions légales
ou réglementaires, d’un régime particulier de la sécurité sociale ;

3. Le personnel de l’Etat, des provinces et des entités territoriales décentralisées ne


bénéficiant pas, en vertu des dispositions légales ou réglementaires, d’un régime
particulier de la sécurité sociale ;

4. Le marin immatriculé en République Démocratique du Congo engagé à bord d’un


navire battant pavillon congolais ;

5. L’employé local d’une mission diplomatique accréditée et établie en République


Démocratique du Congo ;
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6. L’associé actif d’une société ;

7. Le travailleur congolais occupé par une entreprise située en République


Démocratique du Congo et qui, pour le compte de cette entreprise, preste sur le
territoire d’un autre pays afin d’effectuer un travail pour une durée n’excédant
pas six mois ;

8. le travailleur étranger occupé par une entreprise située à l’étranger et qui, pour le
compte de cette entreprise, preste sur le territoire congolais afin d’effectuer un
travail pour une durée excédant six mois.
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CHAPITRE II : STAGE PROPREMENT DIT A LA DIRECTION


JURIDIQUE DE LA CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE
KINSHASA/GOMBE DUK NORD

I. Situation géographique et présentation

Le siège social de la direction générale de la CNSS est situé dans la ville


province de KINSHASA ; précisément sur la 95, boulevard du 30 JUIN dans la
commune de la GOMBE.
La direction juridique est née de la décision REF.SG/INSS/N°003/2006 du 07 avril
2006.

a. STRUCTURE

La direction juridique est chapotée par un directeur et deux sous-directeurs


l’un pour diriger le pool juridique et l’autre pour celui des contentieux. Il Sied de
noter que les deux sous-directeur assistent le directeur juridique dans l’exercice de
ses fonctions.

b. LE SECRETARIAT

Le secrétariat est la structure qui s’occupe de l’administration de la Direction


Juridique. Il réception et expédie les courriers. Il exécute toutes les missions lui
confiée par le directeur.

c. LES ATTRIBUTIONS

Comme nous l’avons si bien signifié dans les lignes précédentes, toutes les
activités de la Direction Juridique sont exécutées par les chefs de pools. Chaque
pool a plusieurs chefs de services et ses propres attributions.

II. LES POOLS

Comme nous avions dit précédemment les sous-directeurs, la Direction


Juridique a aussi de deux pools en son sein ; le pool juridique et le pool contentieux.
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Ils sont chacun géré par un chef de pool qui exécute les décisions et coordonnent les
activités du pool.

a. POOL JURIDIQUE

Au sein du pool juridique il y a deux cellules :


• La cellule d’étude, mise à jour des textes et documentation ;
• La cellule de suivi des dossiers judiciaires, des conventions et des travailleurs
migrants ;

Il est chargé notamment de négocier et de rédiger des contrats, émettre des


avis juridiques sur toutes questions de droit à la demande du conseil
d’administration, négocier les règlements à l’amiable des litiges juridiques, obtenir
la documentation juridique et procéder la mise en place des textes législatifs sur la
sécurité sociale.

Il participe aux réunions du conseil des adjudications et à la réception tant


provisoire que définitive des travaux. Il assure les dossiers juridiques par l’assistance
régulière aux audiences devant les cours et tribunaux où les intérêts de la caisse sont
mis en jeu et analyse les conclusions et les notes de plaidoirie emmenant des avocats.

Il exploite tous les actes de procédure notifiés par la caisse et veille à leur
transmission aux avocats conseil dans le délai. Il émet des propositions relatives aux
mesures et actions susceptibles de prévenir les litiges. Il élabore, fait signer et
transmet toute préoccupation aux avocats conseils et exploite les rapports des
activités présentés par les avocats conseil.

b. POOL CONTENTIEUX

Le pool contentieux a trois cellules en son sein : les cellules du contentieux


Administratif, du contentieux Technique et des autres contentieux, il a pour tâche de
:
• Participer aux missions de contrôle initiées par l’administration fiscale auprès
de la caisse ;
• Emmener des avis sur tous litiges administratifs, technique et autres ;
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• Négocier et rédiger des conventions pour le paiement de prestations sociales


par les organismes payeurs ;
• Examiner et assurer le suivi des contentieux administratifs, techniques et
autres ;
• Proposer à la hiérarchie la procédure à suivre quant aux mesures de nature à
mettre la caisse à l’abri des amendes fiscales et parafiscales ;
• Interpréter les textes législatifs et règlementaires portant sur la fiscalité et
parafiscalité impliquant la caisse.
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c. ORGANIGRAMME

DIRECTEUR JURIDIQUE :
Madame MUSOLE Chantal

SOUS-DIRECTEUR SOUS-DIRECTEUR
JURIDIQUE : Monsieur CONTENTIEUX : Monsieur
KABWIT Henry KANYIKU
MUTOMPWELA

CHEF DE POOL
CHEF DE POOL
JURIDIQUE : Monsieur
CONTENTIEUX :
LOFEKA LIYALA EWING Madame ETEB ANSINGI

BUREAU DE
CONSEILLERS

SECRETARIAT
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d. QUELQUES NOTES JURIDIQUES PRATIQUES

Au cours de notre stage à la Direction Juridique, nous avons eu l’opportunité


de réceptionner quelques dossiers et de faires des accusés de réceptions sous la
direction de nos encadreurs.

Parmi ces exercices pratiques, nous avons accusé réception de la note :

• NOTE-REF B. CNSS/10.1/N°0371/2023 DU 25 OCT 2023 ADRESSEE A


L’ETS KATASOHIRE/ SOVANGO RELATIVE A SON SOLDE
ACTUALISE EN VOS LIVRES SUIVANT RELEVE COMPTE
EMPLOYEUR DU 23/10/2023 ;
• NOTE-REF. B. CNSS/10.1/N°0370/2023 DU 25 OCT 2023 ADRESSEE A
L’ETS ESPERANCE MWENGE KYAKIMWA RELATIVE A SON SOLDE
ACTUALISE EN VOS LIVRES SUIVANT RELEVE DE
COMPTE VALENT MISE EN DEMEURE N°012/2023 DU 19/10/2023 ;
• NOTE-REF.B. CNSS /101/N°0365/ 2023 DU 18.OCT.2023 ADRESSEE A
ETS KASEREKA KISUNE RELATIVE A SON SOLDE ACTUALISE EN
VOS LIVRES SUIVANT RELEVE DE COMPTE VALENT MISE EN
DEMEURE N°11/023 DU 13/10/2023.

e. RELATION AVEC LES AUTORITES DE LA DIRECTION

Nous entretenions de très bonnes relations avec les autorités du centre dans la
mesure où le respect était mutuel et leur assistance était totale en notre endroit. Bref,
les autorités de la direction juridique étaient accueillantes et compréhensives à notre
endroit. Elles nous ont appris et nous ont appris et inculqué la culture du labeur et du
travail bien fait.

f. OBSERVATIONS ET REFLEXIONS

Notre passage à la CNSS nous a permis de comprendre l’importance cruciale de la


sécurité sociale dans la protection des travailleurs et de leurs familles contre les
risques sociaux et économique. J’ai également pris conscience des défis auxquels
sont confrontés les organismes de sécurité sociale, notamment en ce qui concerne
l’accessibilité des services.
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CONCLUSION

En conclusion, mon stage à la Caisse nationale de sécurité social a été une expérience
enrichissante qui m’a permis d’approfondir mes connaissances sur les enjeux de la
sécurité sociale et de contribuer, même modestement, à la réalisation de sa mission.
Je suis reconnaissant envers l’équipe de la CNSS pour leur accueil chaleureux et leur
soutien tout au long de mon stage.
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Table des matières


AVANT PROPOS ....................................................................................................1

INTRODUCTION ...................................................................................................2
CHAPITRE 1 : APERCU HISTORIQUE DE LA CAISSE NATIONALE DE
LA SECURITE SOCIALE......................................................................................3
CHAPITRE 2 : STAGE PROPREMENT DIT A LA DIRECTION JURIDIQUE
DE LA CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE
KINSHASA/GOMBE DUK NORD
..................................................................................................................................16

CONCLUSION ......................................................................................................22

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