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Sommaire 

:
Avant d’aborder le marketing territorial, il nous semble évident de préciser le concept du
territoire. Il n’y a pas encore une définition unique et partagée par tous, il est définit en
té
fonction de la discipline (économie, géographie, politique, s , etc.)

 Pour les géographes : un espace géographique qui regroupe en un tout un système de


production complexe, composé de plusieurs composantes interalliées qui travaillent
ensemble, JEAN, Yves, 2002.

 Du point de vue de l’urbanisme, le territoire conduit à une distinction entre aire


urbaine, périurbaine et rurale en faisant allusion aux document d’urbanisme (SDAU,
PA, arreté, ...) et d’aménagement de territoire (SRAT, PDR, PDP ou PAC) sur la base
d’un emboîtement institutionnel

 Quant aux économistes, le territoire renvoie aux ressources. Une référence qui sert de
fondement à une offre. Le territoire: un espace socialement organisé, producteur de
ressources spécifiques et différentes sans omettre son rôle dans le développement
(Kahn, 2010). On parle alors d’un acteur du développement et non comme un espace
passif.

Le marketing territorial est alors un processus qui vise à répondre aux attentes des personnes
et des activités du territoire et à améliorer sa qualité globale dans un environnement de
compétitivité. C’est aussi un ensemble des actions collectives et individuelles pour attirer des
activités nouvelles sur un territoire, favoriser le développement des Entreprises exerçant
localement leurs activités et promouvoir globalement une image favorable» (EXIER. L,
VALLA et Jean Paul, 1992).

Il ne s’agit pas ici d’attirer seulement des nouvelles entreprises étrangères mais cela concerne
aussi directement les entreprises locales, dans la mesure où le territoire favorise la création de
la valeur ajoutée et l’emploi.

Pour élaborer un projet territorial, on s’appuie sur les ressources locales du territoire : la
présence d’entreprises offrant des services, la qualité des ressources humaines locales, la
qualité de vie, l’importance des infrastructures ainsi que l’histoire du territoire et sa culture[1].

Sa réalisation passe par la définition d’une véritable « stratégie de développement territorial ».


Celle-ci consiste, en une suite ordonnée d’actions à entreprendre pour valoriser le « capital
territorial ». Ce capital « représente l’ensemble des éléments dont dispose le territoire sur le
plan à la fois matériel et immatériel, et qui peuvent constituer, sur certains aspects, des atouts,
et pour d’autres, des contraintes »

Dans ce projet de diagnostic territorial , on a choisi la ville de Beni Mellal qui est une ville au
centre du Maroc avec une population avoisinant les 200.000 habitants. Elle est la principale
ville et le chef-lieu de la région Beni Mellal-Khenifra.

On entame ce rapport avec les composantes du capital territorial de la ville de Beni Mellal et
leur évolution selon ces 10 dernières années :

Image et perception : Beni Mellal est une ville située au centre du Maroc, entre la
plaine de Tadla et le Moyen Atlas sur l’axe routier des villes impériales de Fès et Marrakech.
Elle dispose d'un climat continental avec une population de 500 000 habitants. Elle bénéficie
d'un agréable paysage au pied du mont-blanc de Tassemit, traversée par une petite rivière de
Dai Dai. Les amoureux de la nature y apprécieront les vues sur les montagnes environnantes,
les magnifiques forêts de cèdres et de chênes. Les randonneurs peuvent réaliser des trekkings
à travers les montagnes tels que le Moyen Atlas. Béni Mellal est le départ à la découverte de
la montagne, de la forêt et de la vie sauvage dans son état pur. Elle offre aux amateurs de
montagne et de tourisme d'aventure les plus beaux reliefs du Haut et moyen Atlas dans le
Royaume. Elle possède également de nombreuses grottes qui font le bonheur des spéléologues
et archéologues.

Sans oublier que c’est aussi une destination touristique très réputée, cette ville fortifiée est
dominée par un très célèbre château, haut perché, kasbah berbère de type tighremt, une petite
forteresse, merveilleusement situé au sommet de la montagne, il domine tout le site de Ain
Asserdoun. De là on découvre une vue panoramique sur Beni Mellal au milieu des vergers
d’olivier et d’orangers qui se succèdent jusqu’à l’horizon ainsi que sur la vallée de Tadla. Il
s'agit d'un monument historique à partir duquel toute la ville de Béni Mellal devient une sorte
de carte géographique.

En 2020 la ville de Beni mellal a connu une grande évolution et cela s’est fait à travers les
grands investissements qu’a connu la province de beni mellal-khenifra et aussi les
infrastructures dont elle dispose .

La région de Béni mellal-Khénifra a enregistré une évolution spectaculaire en matière


d’investissement, avec un montant moyen annuel de 11,8 milliards mad/an sur la période
2010-2020. les pics d’investissement enregistrés dans les années 2010, 2014 et 2020 sont dus
à l’approbation de projets structurants, notamment dans les secteurs de l’agro-industrie, des
énergies renouvelables et des mines (ocp).

A travers les données précédentes , on peut remarquer que cette composante est en
amélioration continue.

Ressources physiques :
Réseau routier dans la région de Béni Mellal – Khénifra :
La longueur totale du réseau routier de la Région de Béni Mellal -  Khénifra est d’environ
4290 km , dont 79 % est revêtue.Cette longueur est répartie comme suit :

 Routes Nationales : 339 Km revêtues soit 100% du réseau.


 Routes Régionales : 1488 Km (dont 1341 km revêtues) soit 90% du réseau.
 Routes Provinciales : 2463 Km (dont 1692 km revêtues) soit 69% du réseau.

En matière d'infrastructure ferroviaire, la région de Béni Mellal-Khénifra est


desservie par un chemin de fer liant Casablanca à Khouribga de 154 km desservant
essentiellement l’exploitation phosphatière.

La région de beni mellal- khenifra dispose d’un aéroport inauguré par Sa Majesté
le Roi Mohammed VI le 16 Mai 2014 ; C’est un Projet structurant d'une enveloppe
budgétaire de 195,5 MDH ; fruit d'un partenariat entre l’ONDA (128 MDH) et le
Conseil de la région de Tadla-Azilal (67,5 MDH),Il a accueilli le 21 Juillet
2014 le premier avion de transport de voyageurs en provenance de Milan ; Il
assure 2 vols par semaine de provenance et à destination de Milan et est situé à 8
km au nord-ouest de beni Mellal, pour une emprise de 170 hectares.

En ce qui concerne les équipements publics et bâtiments, les DPET de la région.


poursuivent la réalisation des grands équipements publics programmés dans le
cadre de la politique du Gouvernement en matière du développement

économique et social.
Cela s’est fait à travers plusieurs travaux :
On peut donc constater que l’infrastructure de Beni mellal a connu une évolution sans
précédent entre 2010 et 2020 puisque le réseau routier de la région beni mellal – khenifra à été
construit et aménagé entre 2012 et 2014, En 2020 , la circulation routière a été recensée sur
26360 Kms de routes ou autoroutes revêtues réparties comme suit :

- 1750 Kms d’autoroutes 

- 10224 Kms de routes nationales

- 7981 Kms de routes régionales


- 6405 Kms de routes provinciales

L’aéroport de Beni mellal lui aussi à été construit entre 2012 et 2014 .

On conclue donc que les ressources physiques de la ville ont connu une amélioration inouï
durant cette dernière décennie.

Activité, emploi et chomage

Les principales activités économiques de la région Béni Mellal-Khénifra sont les suivantes :

 Agriculture irriguée dans les plaines : coton, betteraves, citronniers, orangers, oliviers,
figuiers, légumes, pommes, bétail...,
 Agriculture vivrière dans la montagne,
 Commerce,
 Industrie agroalimentaire,
 Tourisme...
Les richesses naturelles de Beni Mellal
 La région : dispose d’importantes ressources en eau de surface (10 % du potentiel
national), qui permettent l’irrigation de 18 % de la superficie irriguée à l’échelle
nationale, et souterraines (13 % du potentiel national),
 Offre la possibilité de développement d’une agriculture moderne et industrialisant avec
ses plaines (Tadla) et ses importantes ressources en eau,
 dispose de trois grands barrages, dont Bin ouidane, le plus grand du Maroc, d’une
capacité totale de 1 566,9 millions de m3, soit 11,22 % de la capacité totale de
l’ensemble des barrages du pays,
 Possède des atouts majeurs pour le développement des activités touristiques, du fait de
sa situation géographique privilégiée et de sa richesse en sites naturels et historiques.

Tout ce qui vient d’être citer jour un très grand rôle en terme d’emploi et chômage :
EN 2010 ET 2012
Le taux de chômage au niveau de la région de Béni Mellal-Khénifra varie entre 8,9% au
niveau des provinces de Béni Mellal et Fquih Ben Salah et 3,6% au niveau de la province
d’Azilal. Selon le milieu de résidence, le taux de chômage atteint un maximum de 13,3% au
niveau du milieu urbain des provinces de Béni Mellal et Fquih Ben Salah contre 2,1%
seulement dans le rural de la province de Khouribga. En milieu rural de la région, le taux
d’activité est nettement supérieur à celui enregistré en milieu urbain. Il atteint son maximum
au niveau de la province de Khouribga avec un taux d’activité globale de 73,5% alors que la
province d’Azilal est dernière de la liste avec 32,9% en milieu urbain.
Cela mène a un taux de pauvreté qui peut être plus ou moins élevé par rapport à l’échelle
national, Selon la carte de pauvreté de 2010, le taux de pauvreté dans la région de Béni
Mellal-Khénifra s’est situé à 10,4% contre 8,9% à l’échelle nationale, soit un écart négatif de
1,5 point. Par milieu de résidence, la pauvreté demeure beaucoup plus ancrée en milieu rural
de la région et 15 communes rurales ont un taux de pauvreté supérieur à 20%, ce qui
représente 7,5% de la population.

EN 2019 ET 2020
La superficie agricole utile (SAU) s’élève à 259 600 ha, représentant 80 % de l’ensemble des
terres. À l’échelle nationale, l’agriculture régionale contribue par exemple pour près de 20 %
à la production de betterave sucrière, 7,5 % à la production de cultures maraîchères, 17 %
pour les agrumes, 18 % pour les olives, ou encore 17 % pour le lait. 186 000 exploitations
agricoles emploient près de 445 000 actifs, soit 16 % de la population active, Selon l’enquête
annuelle sur l’emploi réalisée par le Haut-commissariat au plan, la population active âgée de
15 ans et plus au niveau de la région est estimée à 853596 personnes. Elle comprend 797329
actifs occupés et 56267 chômeurs.

Répartition de la Population active occupée par milieu et par secteur d'activité :

Situation du chômage dans la région Béni Mellal Khénifra en 2019/2020 :


Selon les résultats de l’Enquête Nationale sur l'Emploi 2019, le taux de chômage dans la
région Béni Mellal- Khénifra est passé de 7,1% en 2017 à 6,1% en 2019. Par milieu de
résidence, le taux de chômage est passé de 12,4% à 11,6% en milieu urbain, et de 3,2 % à 2%
en milieu rural. La population active dans la région a atteint 830 540 en l'année 2019, soit un
taux d'activité de 45,7%. Comme au niveau national, le chômage dans la région reste un
phénomène essentiellement urbain. Le taux de chômage a ainsi atteint 11,6% en milieu urbain
contre 2% seulement en milieu rural. Par ailleurs, la région connaît une prépondérance du
chômage de longue durée. En effet, 74% des chômeurs le sont, depuis plus d’une année et
62,7% n’ont jamais travaillé.
-Taux de chômage par catégorie : La répartition des chômeurs par catégorie montre un taux
élevé des diplômés de niveau supérieur. Ces derniers représentent en effet, 47% du total des
chômeurs alors que les sans diplôme n’en représentent que 16%. Par milieu, les catégories des
diplômés de niveau supérieur et ceux de niveau moyen sont prédominantes avec
respectivement 38% et 35%. En milieu rural, c’est la catégorie des sans diplôme qui
enregistre le taux le plus élevé avec 54% des chômeurs.

-Taux de chômage par tranche d’âge et par sexe : Le taux de chômage est plus élevé chez les
jeunes âgés entre 15 et 24 ans avec un taux de 17,9%. La part des jeunes n’ayant jamais
exercé est de 8,2% dépassant ainsi la moyenne nationale qui est de 78.5%.

Les femmes de la région sont plus touchées que les hommes par le chômage. Le taux de
chômage des femmes est de 7,74% contre 5,4% pour les hommes.

LES RELATIONS EXTERIEURES


EN 2020 :
Une rencontre officielle entre l’Ambassadeur de la Suisse au Maroc, Nadia Fettah, ministre du
Tourisme de l’Artisanat, du Transport Aérien et de l’Economie sociale et le Directeur Général
de la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique a eu lieu mercredi 15 juillet. Le but de
cette rencontre est de procéder à l’échange de l’accord de coopération, signé le 08 juin 2020
pendant le confinement. “Cet accord permettra la mise en œuvre du programme « Tourisme
Durable Suisse-Maroc » visant à impulser le développement de ce secteur dans la Région de
Beni Mellal- Khenifra”, fait savoir le communiqué publié à l’occasion.
Cet accord de coopération vise ainsi à :
Développer les conditions cadres propices au développement d’un tourisme durable à
travers la mise à disposition des acteurs locaux d’outils leur permettant d’améliorer la
gestion de la destination  : la mise en place d’une plateforme de coordination pour le
développement du Tourisme Durable au niveau de la région, la valorisation durable des atouts
de la région en intégrant les standards de  durabilité reconnus au niveau international Global
Sustainable Tourism Council-GSTC)
Renforcer la compétitivité et l’accès aux marchés de certains secteurs inclus dans la chaîne
de valeur du tourisme par le biais de : l’amélioration de l’infrastructure des hébergements et
des capacités d’accueil en tenant compte de critères GSTC et le renforcement des capacités
des coopératives dans les secteurs pertinents pour le développement du tourisme, en
particulier les coopératives de femmes.
Par ailleurs, les investisseurs seront accompagnés à travers une plateforme pour l’intégration
de la durabilité et la promotion des investissements, l’octroi d’une prime de l’investissement
pour la  mise sur le marché de produits durables et nouvelle génération, le renforcement des
capacités des acteurs dans les secteurs connexes pour le développement du tourisme en
particulier les coopératives de femmes.
Renforcer le capital humain à travers la mise en place d’un programme visant :
L’amélioration de la gestion des gîtes et de l’accueil des visiteurs dans le respect des principes
de durabilité ; le développement de nouvelles formations pour des activités professionnelles et
le développement de nouveaux métiers dictés en lien avec la conjoncture Post Covid.
En 2018 :
le CRI de Béni Mellal Khénifra est au Coeur des actions de développement régional
Le CRI a participé, durant les trois trimestres écoulés de l’année, au pilotage des études
stratégiques et de conception des visions territoriales de développement. Le Centre a ainsi
coordonné les travaux pour l’élaboration d’un rapport sur la situation de l’emploi et de la
formation professionnelle.
Dans le cadre de la déclinaison régionale de la Stratégie nationale pour le développement de
la compétitivité logistique, le CRI a travaillé en étroite collaboration avec l’Agence marocaine
de développement de la logistique pour élaborer un Schéma régional de développement de la
logistique dans la région Béni Mellal-Khénifra ayant abouti à l’élaboration d’une convention-
cadre. Le but est de réaliser deux zones logistiques dans la ville de Béni Mellal sur une
superficie totale de 69 ha et dans la ville de Khouribga sur une superficie totale de 31 ha.
Le CRI a été également impliqué dans l’élaboration d’autres études stratégiques comme le
Schéma régional d’aménagement du territoire (SRAT), la déclinaison régionale du
Programme national de développement intégré des centres ruraux emergents, les Plans de
développement intégré des différentes provinces de la région ou encore la déclinaison
régionale de la Stratégie nationale d’immigration et d’asile.
EN 2017 :
Communiqué de presse :
Les investissements validés au terme de l’année 2017, dans la Région Béni Mellal Khénifra,
ont enregistré une forte progression par rapport aux dernières années, ancrant davantage la
Région dans une dynamique économique.
 
En effet, la Commission Régionale d’Investissement a examiné 103 projets d’investissement,
dont 79 projets ont été validés, avec un montant global des investissements de plus de 22
MMDH, permettant la création de 5.058 opportunités d’emploisprévisionnels.
Le montant des projets validés se répartit entre les secteurs de l'industrie (45%), l'énergie et
mines (37%), le tourisme et les services (9%) et le BTP (9%).
 
Des opérateurs de grande renommée, se sont particulièrement intéressés cette année aux
potentialités offertes par la région Beni MellalKhénifra, en y initiant des projets de grande
envergure.
 
Ainsi,le groupe OCP entreprendra, dans le cadre de sa stratégie de développement industriel
durable,  13 projets d’envergure concernant l'ouverture de nouvelles mines, l'extension et le
développement des laveries de Bni Amir et de Mrah, l’achèvement à l’horizon de 2020 de la
nouvelle laverie d'OuladFarès, la plus grande au monde, ainsi que la mise en place d'ouvrages
hydriques et électriques (STEP, alimentation en eau et électricité, etc.). Ces grands projets,
donneront sans doute une nouvelle vocation économique à la Région en la repositionnant sur
de nouveaux secteurs d'activité.

EN 2010 :
Construction d’un complexe Hydroélectrique
Le 05 août 2010, la Commission Régionale d’Investissement tenue sous la présidence de
Monsieur Mohamed Dardouri, Wali de la Région de Béni MellalKhénifra et Gouverneur de la
Province de Béni Mellal, et en présence de Monsieur Mohamed Atfaoui,Gouverneur de la
province d’Azilal, a donné son accord pour la réalisation d’un projet d’une portée stratégique
dans le domainede l’énergie hydroélectriquevisantla construction de quatre stations
hydroélectriquesd’une capacitéde productionde plus de 250 GWHavec un montant
d’investissement de 2,8MMDH

Compétences et savoir-faire:
En ce qui concerne l’éducation:
2020:
 selon le bulletin officiel publié par l’AREF,Le nombre des élèves au niveau régional atteint
en 2020 , 553108 dont 265239 filles et 52309 inscrits à l’Enseignement scolaire privé avec
une augmentation de 3% du nombre des élèves par rapport à l’année dernière. Qui plus est, le
nombre des classes au niveau de l’Enseignement public est de 17097, avec une augmentation
de 1,49%.
En outre , cette région a été procédé à l’ouverture de 3 écoles primaires et 2 nouvelles  écoles
communautaires ; 4 collèges, 1 lycée et 6 internats. Ainsi, le nombre d’établissements
scolaires au niveau régional est de 837 (599 au primaire, 144 au niveau collégial et 94 pour ce
qui est du secondaire qualifiant)…Au sujet de l’enseignement préscolaire, de grands efforts
ont été déployés au niveau régional. Ainsi, le nombre des élèves intégrés au secteur public est
de 19069 avec une augmentation de 58,74% par rapport à l’année écoulée. Ainsi, cette
dernière a été procédé à la construction de 546 salles de classes et la signature d’une
convention de partenariat avec le Conseil régional avec un budget de 15MDH…D’autres
conventions de partenariats ont été signées pour que le préscolaire aille de l’avant et 223
autres partenariats pour la création de nouvelles classes dans le cadre de L’INDH, les
collectivités locales et les associations de la société civile.. Sans oublier que le budget alloué 
aux cantines scolaires a connu une augmentation de 45% au titre de l’année scolaire
2020(155.116.000,00 DH) et que le nombre des bénéficiaires des cantines précitées a  connu
une évolution de 1,86%. Qui plus est, le nombre des bénéficiaires des internats a augmenté 
(8,09% ) dans la mesure où 125469 élèves ont bénéficié des cantines au niveau primaire et
5061 élèves au niveau collégial en plus de 15546 boursiers au niveau  du collégial et du
secondaire qualifiant.
Notons aussi que le nombre des bénéficiaires du programme Tissir serait de 212052 élèves ce
qui représentera 142252 familles. Et concernant les Ressources humaines, la Région a
bénéficié de 1192 enseignants nouveaux dont 582 professeurs au primaire et 610 au niveau du
collège et du secondaire qualifiant.
En 2020,le nombre d'étudiants s'établissait à plus de 36 000 étudiants.
En effet , cette hausse spectaculaire s'explique par la diversification de l'offre de formation
proposée par l'université (thématiques tournées vers les besoins de l'industrie, cycles courts
types DUT ou Licences professionnelles) et son ancrage dans l'environnement permettant
d'accroître l'employabilité des lauréats. Cette réponse à l'attente des jeunes bacheliers de la
région apparaît clairement en considérant leur taux d'évasion qui, en trois ans, a opéré une
chute spectaculaire en passant de 56 % à 22 %.
Les facultés et les écoles supérieures de Béni Mellal relevant de l'USMS sont  :
* Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, fondée dès 1991
* Faculté des Sciences et Techniques
* Faculté Polydisciplinaire
* Faculté de l’Economie et de Gestion
* Faculté Supérieure de l’Education et de la Formation
* École supérieure de technologie (EST)
* École nationale des sciences appliquées (ENSA)
* Ecole Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG)
D'autre établissements sont prévus, notamment :
* Faculté d’Economie et de Gestion
* École Supérieure d’Education et de Formation (ESEF)
La ville compte quelques autres établissements d'enseignement supérieur, notamment :
* l'Institut d’Etudes Supérieures de Communication et des Affaires (IESCA)
* l’Institut de Formation en soins Infirmiers (ISFI)
* l'École Canadienne de Technologie, Logistique et Management (ECTLM)
2010:
L'infrastructure scolaire de la Région de Béni Mellal est composée d'un réseau de 707
établissements pour le primaire, 151 collèges (publics et privés) et 175 lycées offrant 37
Internats dont 12 seulement sont en milieu rural. Certains établissements secondaires abritent
des classes de BTS et de CPGE, mais les effectifs restent très modestes. Un Centre de
Formation des Instituteurs (CFI) et son annexe veillent sur la formation des enseignants.
L'enseignement préscolaire reste le parent pauvre du système éducatif de la Région de Béni
Mellal puisque ce réseau (moderne et traditionnel) ne compte que 681.015 enfants, encadrés
par 38.103 éducateurs et éducatrices
A noter dans ce sens, que L'université Sultan Moulay Slimane, créée en avril 2007, était,
jusqu'en 2010, dirigée "à distance" par l'université Caddi Ayyad de Marrakech. Elle n'a pu
bénéficier d'une présidence sur place qu'à partir de 2010. Elle dispose de deux campus. D'une
part, Ouled Hamdane dans le centre-ville et d'autre part, le site de Mghila. Cette université a
connu depuis 2010 un essor très important. En trois années seulement, le nombre de ses
étudiants a triplé pour atteindre en 2013 plus de 20 000 étudiants.
L'effectif des étudiants inscrits au niveau de l’université du Sultan Moulay Slimane à Béni
Mellal, durant l'année universitaire 2010, a atteint 11.140 étudiants dont 5.058 sont de sexe
féminin (soit 45%) avec un pourcentage de 0,6% d’étudiants étrangers.
La faculté des Lettres et Sciences Humaines a accueilli 51% des étudiants durant l‘année
2010, suivie de la faculté des Lettres et Sciences Humaines qui enregistre un taux de 32% et
la Faculté des Sciences et Techniques Béni Mellal (17%).
Le secteur privé intervient également dans le domaine de l’enseignement supérieur à travers
plusieurs établissements localisés dans la région. Ces derniers offrent une formation dans les
filières suivantes : gestion, finance et comptabilité, banques et finance, hautes études en
informatique, informatique et gestion.

En ce qui concerne le savoir faire de la population de cette région :

En 2010:

          Le secteur de l'artisanat par ses différents métiers d’art et de production, et ceux de


service, joue un rôle important dans le développement socio-économique de la région Béni
Mellal – Khenifra compte tenu du nombre d'exerçants maître artisans et artisans employés, et
de son importante contribution à la satisfaction des besoins locaux. L’abondance de matière
première conjuguée à l’accumulation d’une longue expérience artisanale et artistique, ont
permis à la région de se confirmer en tant que véritable pôle producteur d’articles artisanaux à
fort contenu culturel.
L’abondance de laine naturelle, d’argile de belle qualité et d’essences forestières variées, a
naturellement favorisé le développement d’un artisanat propre à la région. La Région Béni
Mellal – Khenifra compte environ 45.000 artisans, dont 20412 exerçants dans l’artisanat d’art
et de production, et 24.588 travaillant dans l’artisanat de services. La région est
particulièrement reconnue par la qualité de son tissage, armurerie traditionnelle, poterie et
céramique, et différents articles en bois.
Les artisans travaillent généralement de manière individuelle, ou dans le cadre de TPE de 2 ou
3 employés ou organisés dans des coopératives et associations. Le volume de production est
modeste mais susceptible d’être augmentés selon la demande croissante du marché et les
actions de développement du secteur notamment les projets d’infrastructures et appui à la
production, commercialisation et promotion, menées par le MAESS et d’autres personnes .

2020:

Ces métiers n’ont connu pas une amélioration observable.

Ressources humaines :
Selon le RGPH 2010, la population totale de la région Béni Mellal Khénifra est passée de
2307566 habitants en 2004 à 2520776 en 2010, elle présente ainsi 7.44% de la population du
Royaume Par cette évolution, la région a enregistré un taux d’accroissement annuel moyen de
0,9%. Ce dernier reste inférieur à celui enregistré au niveau de l’ensemble du Royaume
(1.25%). Selon le milieu de résidence, la population urbaine s’élève à 1282307 habitants en
2010, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 1.44% entre les deux derniers
recensements, elle constitue environ une part de 6% de la population urbaine du pays. Quant à
la population rurale, elle a évolué annuellement, dans la même période, de 0.36% seulement
pour atteindre l’effectif 1282037 habitants en 2010. Malgré cette évolution contractée, elle
présente le dixième de la population rurale nationale.
Les données du RGPH2014 indiquent que les trois provinces Azilal, Béni Mellal et
Khouribga participent à la formation de la population de la Région presque à part égale de
22% tandis que les parts la province de Fquih Ben Salah et la province de Khénifra sont de
20% et 14% respectivement. Cette structure est fortement disparate selon le milieu de
résidence, les deux provinces Béni Mellal et Khouribga abritent près de 57% de la population
urbaine régionale tandis que 58% de la population rurale de la Région se trouve sur le
territoire de la province de Fquih Ben Salah et de Khénifra Il est à signaler que
l’accroissement de la population de la province de Béni Mellal s’effectue avec un rythme plus
rapide que ceux des provinces de la région, les trois provinces notamment Azilal, Khouribga
et Fquih Ben Salah évoluent presque de la même rythme que la Région, En revanche, la
population de la province de Khénifra marque le taux le plus faible de la Région (0.36%) Le
milieu de résidence continue d’impacter l’évolution des différentes caractéristiques
démographiques de la population. Ainsi, le milieu rural des provinces de la région a connu
durant la période 2004- 2014 des taux d’accroissement annuels moyens minimes ou négatifs
alors que ceux du milieu urbain sont de l’ordre de 1.5% en moyenne pour l’ensemble des
provinces en raison de l’exode rural et de l’essor de l’urbanisation.

    En2020, la population de la région Béni Mellal- Khénifra est estimée à 2 597 629 habitants.
La population urbaine atteindrait quant à elle 1 332 893, soit 51,31% de la population totale
de la région.
La population de la région passerait de 2,5 millions d’habitants en 2014à 2,7 millions en
2030, soit un taux d’accroissement global de 8%. L’accroissement annuel moyen serait de
0.52% ; en d’autres termes, un effectif additionnel d’environ 13 700 habitants s’ajouterait en
moyenne chaque année à la population.
Par milieu de résidence, la population de la région se caractériserait par un accroissement
beaucoup plus rapide en milieu urbain qu’en milieu rural, en raison surtout du phénomène de
l’exode rural. Ainsi, l’effectif de la population urbaine augmenterait de 1,2 à 1,5millions de
citadins entre 2014 et 2030, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 1,32%. La
population rurale connaîtrait un léger recul de son effectif, et passerait de 1,28 millions de
personnes en 2014 à 1, 21 millions en 2030, soit un taux d’accroissement annuel moyen
négatif de 0,34%.
Sur le plan du poids démographique, la région de Béni Mellal Khénifra qui représentait 7,5%
de l’ensemble de la population du Maroc en 2014, verrait son poids diminuer légèrement pour
atteindre 7% en 2030.

Gouvernance et démocratie :
Située au centre du Royaume, la Région de Béni Mellal-Khénifra est créée suite au nouveau
découpage Régional de 2010. Cinq provinces ont été regroupées pour donner naissance à cette
nouvelle entité territoriale à savoir : Azilal, Béni Mellal, Fquih Ben Salah, Khénifra et
Khouribga. La nouvelle Région se trouve géographiquement entre les deux lignes de la
latitude 31°33 et 33°46 Nord et les deux lignes de la longitude 5°28 et 7°00 Ouest. Elle
s’étend sur une superficie de 28374 km2 soit 4% du territoire du Royaume. Ses limites
administratives sont :
- Au nord: la Région de Rabat-Salé- Kenitra ;
- A l’ouest: les Régions de Casablanca- Settat et Marrakech-Safi ; - A l’est: les Régions de
Fès-Mekhnès et de Darâa- Tafilalet ;
- Au sud: la Région de Darâa- Tafilalet.
Découpage administratif :
Conscients du rôle important que joue l'organisation administrative dans le développement
économique et social du pays, les pouvoirs publics marocains n'ont pas cessé depuis
l'indépendance, de multiplier les efforts en vue de doter le pays d'une organisation
administrative moderne capable de relever le défi de développement socio-économique
équilibré au niveau spatial.
Ces efforts ont été couronnés, en 1976, par la promulgation d'une charte communale relative à
l'organisation des collectivités locales et de leurs finances; et en 1996 par la promotion de la
région en collectivité locale jouissant de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
La régionalisation avancée est un nouveau projet en la matière qui vise le renforcement des
acquis et le dépassement des faiblesses et des difficultés rencontrées sur le terrain. Il passe à
un stade plus avancé en matière de transfert des compétences et des moyens financiers aux
instances régionales pour s’atteler convenablement à leurs missions.
C’est ainsi que le Royaume est à présent découpé en douze régions, comprenant chacune un
nombre défini de provinces et/ou de préfectures.
La région de Béni Mellal- Khénifra comprend actuellement cinq provinces: Azilal, Béni
Mellal, Fquih Ben Saleh, Khénifra et Khouribga. L’encadrement territorial de la région est
assuré par une armature administrative composée de cent trente-cinq communes dont seize
communes urbaines et regroupées au sein de dix-neuf cercles.

Le découpage administratif :

EN 2020 :
Au cours du mois d’avril 2020, l’indice des prix à la consommation au niveau de la ville de
Béni Mellal a enregistré une baisse de 0,6% par rapport au mois de mars de la même année.
Cette diminution est le résultat de la baisse de 3,0% de l’indice de la division de transport et
de 0,6% de celui des produits alimentaires et boissons non alcoolisées.
Au cours de la même période, l’indice au niveau national a connu une baisse de 0,1% par
rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la baisse de 0,7% de l’indice des
produits non alimentaires et de la hausse de 0,7% de l’indice des produits alimentaires.

Culture et identité :
En 2010:

Durant cette période , plusieurs constructions ont été faites , à savoir :

• Construction d’un théâtre régional


• Construction de théâtres
• Création de la Cité Art & Culture
• Construction, équipement et mise à niveau de bibliothèques
• Création d'une salle d'exposition des arts culturels
• Construction d’un conservatoire de musique
• Construction d'un club équestre pour Tbourida

Notons également , qu’un nombre important des centres culturels ont été aménagés, par
exemple :

• Réaménagement du centre culturel M.O.H zayani

En 2020:

Malgré les circonstances actuelles causées par la pandémie , la région Béni Mellal khenifra
essaie encore d’améliorer ce domaine.
En effet ,
La Direction régionale de la culture, de la jeunesse et des sports à Béni Mellal-Khénifra a
procédé au lancement d’un programme culturel et artistique à distance sous le thème “Focus
sur les centres culturels”, et ce dans le cadre des mesures visant à freiner la propagation du
nouveau coronavirus.
Ce programme interactif qui sera entériné tout au long du mois de mai (1er-31 mai) a été mis
sur pied en coordination avec les différentes institutions culturelles affiliées à la direction
régionale de la culture.
Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du ministère de la Culture, de la
Jeunesse et des Sports -Département Culture- de manière à contribuer à faire face à la
pandémie, indique un communiqué de la direction régionale.
Le programme susmentionné, qui couvre le mois de mai et prend en compte les particularités
du mois béni du Ramadan, vise à encourager la créativité culturelle et à élever toutes les
formes de son expression, et à assurer une communication continue avec les artistes et les
groupes artistiques et des férus de la chose qui fréquentent régulièrement les institutions
culturelles et artistiques affiliées au département de la Culture dans ladite région.
Le programme qui comprend une variété d’activités culturelles et artistiques, destinées à
différentes souches sociales, comprend des rencontres, des débats et des soirées artistiques, en
plus d’ateliers de formation, de concours culturels et de séminaires. Il sera également marqué
par la célébration à distance de la Journée nationale du théâtre et celle de la musique.
Le programme sera diffusé entièrement sur la page officielle de la Direction régionale du
département de la culture de Béni Mellal-Khénifra et sur les pages officielles des institutions
et centres culturels de la région, à savoir la Maison de la culture de Béni Mellal, le Centre
culturel d’Azilal, le Centre culturel de Kasbat Tadla, le Complexe culturel de Fqih Ben Salah,
la Maison de la culture d’Afourer, le Centre culturel de Khénifra en plus de la maison de la
culture de Bejaad.

A travers le diagnostic territorial des 8 composantes , on leur a attribué une note entre 0 et 3
selon leur évolution entre 2010 et 2020 , puis on les a schématisés dans un graphique de type
Radar comme suit :

Diagnostic du profil territorial de Beni mellal


Note/3 en 2010 Note/3 en 2020
Image
4
Culture et identité Ressources physiques

Ressources humaines 0 Relation extérieures

Savoir faire et compétences Activités et emplois

Gouvernance

Les objectifs stratégiques :


Après avoir établi un diagnostic territorial des composantes de la ville de Beni Mellal au cours
de ces 10 dernières années, il est temps de définir des objectifs stratégiques à partir du profil
territorial, en effet chaque composante se voit fixer des objectifs.

En ce qui concerne l’image et la perception de la ville de Beni Mellal et ses ressources


physiques , elle s’est vu construire plusieurs réseaux routiers ;
-La lutte contre l’habitat insalubre
-L’aménagement du territoire et amélioration du paysage urbain
-La mise en place de campagnes de sensibilisation et d’information sur le programme « Villes
sans bidonvilles »

Plusieurs objectifs ont été mis en place dans le domaine de l’activité et l’emploi à Beni
Mellal, en effet Le projet de construction de la Cité des métiers et des compétences (CMC) à
Béni Mellal, dont les travaux vont d’arrache-pied pour son ouverture en 2022, s’inscrit dans le
cadre d’un programme ambitieux de développement du secteur de la formation
professionnelle, en créant à travers le Royaume 12 Cités des métiers et compétences, dont la
Feuille de Route avait été présentée le 4 avril 2019 devant le Roi Mohammed VI.

Ce programme des CMC, qui devrait s’achever en 2024, vise à répondre aux besoins du
marché de l’emploi de la région, à travers la formation de professionnels hautement qualifiés
dans un certain nombre de disciplines, anciennes ou nouvelles, notamment l’électronique, la
logistique, les médias et la communication.

Dans ce sens, une enveloppe de 3,6 milliards de dirhams a été allouée aux 12 CMC du
Royaume, pour la formation, annuellement, de 34.000 stagiaires. Ainsi, ce programme offre
une nouvelle génération d’établissements de formation professionnelle dans un souci
d’améliorer l’employabilité des jeunes et d’augmenter la compétitivité des entreprises en plus
de stimuler la création de valeur au niveau local.

Ledit programme a été pensé pour réunir toutes les conditions nécessaires à une formation
professionnelle de qualité et répondant aux besoins réels du marché de l’emploi, grâce à un
concept qui repose sur trois piliers fondamentaux, à savoir une offre de formation actualisée,
des espaces pédagogiques modernes et un capital humain valorisé.

Ces trois piliers sont supportés par le socle de la nouvelle gouvernance définie pour les CMC,
en sociétés de gestion (S.A), permettant un rapprochement effectif entre l’OFPPT, l’entreprise
et la région en conférant à la Cité l’agilité et la souplesse de gestion nécessaires pour s’adapter
“dans la durée” aux besoins d’un marché en perpétuelle évolution.

De ce fait, l’offre de formation qui sera dispensée au niveau de la CMC de Béni Mellal a été
définie pour répondre aux besoins en compétences des écosystèmes économiques régionaux et
pour accompagner leur développement. Elle a été établie, également, dans le cadre d’une
dynamique d’”intelligence collective”, à travers la tenue de plusieurs séries d’ateliers ayant
réuni l’OFPPT, les pouvoirs publics, les départements ministériels concernés, ainsi que les
professionnels comme la CGEM, les fédérations et les associations professionnelles et les
entreprises de référence.

L’offre de formation de la CMC portera sur 12 secteurs d’activités, dont 3 nouveaux, à savoir
le digital et l’intelligence artificielle ainsi que le domaine de la santé et des services. Cette
offre de formation sera dispensée à travers 195 filières ciblant principalement les nouveaux
métiers et choisies en complémentarité avec l’offre actuelle, sujette à une profonde
restructuration.

Les parcours de formation seront axés autour de la formation diplômante à hauteur de 68%, à
travers 3 niveaux à savoir l’Ouvrier Qualifié, le Technicien et le Technicien Spécialisé ciblant
les jeunes de 15 à 30 ans, alors que le reste de l’offre sera dédié à la formation qualifiante de
courte durée, permettant l’acquisition ou l’approfondissement de compétences spécifiques et
l’obtention d’un certificat de formation.

Par ailleurs, l’ingénierie de formation qui régira les nouveaux programmes sera caractérisée
par le développement des compétences, passant principalement par la pratique alors que 30%
du volume horaire sera réservé aux différents programmes consacrés au renforcement des
compétences transversales, à savoir les soft skills, la linguistique, le numérique et
l’entrepreneuriat, en plus du rajout d’un semestre pour les filières relevant des secteurs du
tourisme et de l’hôtellerie et de la gestion et du commerce, dédié aux langues étrangères et
aux soft skills.
Les CMC auront également de nouvelles méthodes pédagogiques plus interactives, plus
collaboratives et libératrices des énergies des stagiaires, tout comme la pédagogie active,
l’apprentissage par projet, le design thinking et la classe inversée, au moment où les futurs
stagiaires évolueront dans une Cité moderne, leur offrant un cadre de vie et d’apprentissage
catalysant l’acquisition des compétences, favorisant le développement personnel et stimulant
la créativité.

Ces Cités sont indéniablement des structures communes offrant diverses prestations
transversales au profit des apprenants et représentant un carrefour de rencontres des stagiaires
issus des différents secteurs et métiers auxquels un large spectre de jeunes, issus de différentes
localités, peut accéder et bénéficier gratuitement des services d’hébergement et de
restauration.

En matière de relation extérieurs, l’ambition est de redynamiser les activités industrielles et


commerciales pour un développement inclusif et durable de la région dans le cadre des
relations extérieures . Réalisation de 15 zones d’activités industrielles, création de 2 zones
franches, réalisation du pôle de compétitivité nommé Agropole, appui et accompagnement des
acteurs du commerce traditionnel…Doté d’une enveloppe de 4 MMDH, le programme vise à
réduire le taux de chômage en créant des emplois stables avec une forte valeur ajoutée. Plus
concrètement, il s’agit d’augmenter le nombre des unités industrielles en passant de 315
actuellement à 472 à l’horizon 2021, de porter les emplois créés dans le secteur industriel à
8.619 contre 4.597 actuellement et d’atteindre une production industrielle de 7 MMDH contre
4,9 MMDH.

Afin de faire face à la dégradation du domaine du savoir-faire et compétences , nous sommes


censés fixer plusieurs objectifs , à savoir :
-Exploiter les compétences de cette région en lorgnant le secteur des énergies renouvelables.
En effet, la région dispose d’innombrables opportunités d’investissement dans ce secteur en
raison :
• du nombre important de barrages.
• de la quantité importante des biomasses.
• du nombre important de jours ensoleillés.

-Le savoir-faire des artisans de la région gagnerait à être valoriser. C’est là d’ailleurs le
principal objectif du programme dédié à ce secteur, doté d’une enveloppe de 194,4 MDH.
L’ambition est de porter le chiffre d’affaires du secteur à 1MMDH contre 600 MDH
actuellement et de créer 13.000 nouveaux emplois pour arriver à 45.000 emplois dans ce
secteur. Plusieurs projets ont été identifiés pour cette raison avec, comme projet phare, la
création du musée national du tapis à Azilal (budget 20MDH). Le programme vise aussi à
développer les plateformes d’exposition et la création de zones d’activités artisanales.

-Garantir l’accès à l’éducation pour tous et améliorer la qualité de l’enseignement. Tels sont
les principaux objectifs assignés à ce programme. Doté d’un budget d’1,32 MMDH, il a
énuméré plusieurs projets structurants à même de mettre à niveau le système scolaire de la
région conformément aux meilleurs standards. Il en est ainsi de la création d’une faculté de
médecine à Beni Mellal avec une enveloppe de 400 MDH. Établissements supérieurs, centres
de recherche, structures de formation professionnelle…d’autres projets structurants sont
prévus dans le cadre de ce programme.
Sur le plan des ressources humaines, la Région de Beni Mellal-Khénifra a enregistré en 2019
quelques 131665 arrivées générant près de 204695 nuitées dans les établissements d’accueil
touristiques classés réalisant avec un taux d’occupation de 19%.
Dans la foulée, la Région de Beni Mellal-Khénifra qui compte 175 établissements
hôteliers totalisant 2783 clés et 6312 lits en 2020 a connu la réalisation de deux nouveaux
projets hôteliers durant cette même année respectivement à Beni Mellal et à Khouribga avec
un total de 63 chambres d’une capacité d’accueil globale de 96 lits pour un cout global de
22,5 MDh assurant 36 postes d’emploi directs.
Dans ce même cadre de développement du secteur touristique dans la Région de Beni Mellal-
Khénifra selon la Délégation régionale du Ministère du Tourisme à Beni Mellal ; on compte
encore quelque 34 projets touristiques qui sont en cours de réalisation dans les différentes
provinces de la Région dont 13 projets à Beni Mellal, 10 à Khénifra, 05 à Azilal, 04 à
Khouribga et 02 unités à Fquih Bensaleh. Il s’agit au fait d’un totale de 15 hôtel, 07 maisons
d’hôte, 04 gites, 03 Auberges, 02 Motel, un complexe touristique, un hôtel club et une
résidence touristique. Tous ces projets en cours de réalisation dont le cout d’investissement
global est estimé à 323 MDH comptent un total de 705 chambres avec une capacité d’accueil
de 1486 lits et assureront 621 postes d’emploi directs.
Aussi, selon la Délégation Régionale du Tourisme à Beni Mellal, le département du
Tourisme au niveau de cette région a signé plus d’une convention de partenariat visant la
promotion et le développement du secteur dans la Région de Beni Mellal Khénifra. Il s’agit,
d’une convention de partenariat passée entre le ministère du tourisme, du transport aérien, de
l’artisanat et de l’économie sociale et le conseil régional Béni Mellal Khénifra pour l’appui au
financement et à l’exécution des projets touristiques prévus dans le cadre du programme de
développement régional de la région Béni Mellal Khénifra.
L’Objectif principal de cette convention d’une durée de quatre ans (2020-24) dont
l’enveloppe budgétaire s’élève à 202 ;50 MDHS ; c’est de mettre à la disposition des partis
signataires de la convention les ressources matérielles, financières, humaines et techniques
nécessaires pour l’exécution des programmes de développement du secteur touristique dans la
région avec comme Objectifs spécifiques : Le Développement d’activités d’animations et de
loisirs, le Renforcement de l’offre d’hébergement, l’Aménagement et réhabilitation des sites
et infrastructures touristiques et enfin la promotion des atouts touristiques de la région. La
Contribution des parties en se répartit comme suit : Conseil de la région Béni Mellal Khénifra
128.50 MDHS, le Ministère de l’intérieur 30.50 MDHS, le Ministère du tourisme du transport
aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale 21.50 MDHS et l’Office Chérifien des
Phosphates 22.00 MDHS.
De même ; un second Programme de Tourisme Durable Suisse/Maroc a été initié au niveau de
Beni Mellal et Azilal pour une durée de quatre ans aussi (2020/24) et une enveloppe
budgétaire de 3.850.000 CHF (Confédération Suisse 3.500.000 CHF et Royaume du Maroc
350.000 CHF) et dont l’Objectif Principal est d’Aider à développer un tourisme durable avec
des secteurs intégrés afin de réduire la pauvreté, générer des revenus, créer de nouveaux
emplois et améliorer les emplois existants, en particulier pour les jeunes et les femmes.

En ce qui concerne les objectifs liés à la gouvernance et la démocratie, le conseil régional est
conscient de l’importance de la gouvernance, pour mener à bien les différents projets du PDR,
L’instance élue envisage ainsi de mettre en place des structures de pilotage participatives
propices à la bonne gouvernance, à la responsabilisation et à la reddition des comptes. Il
s’agit, par exemple, de la création de la Maison de l’élu à Beni Mellal avec des antennes dans
les chefs lieux des provinces. Ce sera un espace d’échanges et de développement des
compétences des élus et cadres des collectivités territoriales, qui servira à l’élaboration des
plans de formation et de renforcement des compétences des élus aux niveaux régionaux,
provinciaux et communaux. D’autres actions seront également mises en œuvre : élaboration
d’un plan de formation pour les élus et les fonctionnaires des collectivités locales, mise en
place d’une plateforme de collecte en ligne des propositions des citoyens…

Finalement dans le domaine de la culture, le PDR devra donner un coup de boost au paysage
culturel dans la région. Avec une enveloppe de 552,8 MMDH, l’ambition est de multiplier
l’organisation des manifestations culturelles, réhabiliter le patrimoine culturel régional et
renforcer les espaces et infrastructures culturels. Ainsi, le nombre de bibliothèques passera de
36 à 60 et celui des maisons de la culture de 8 à 30. Mieux, le PDR prévoit la création à Beni
Mellal d’une Cité art & culture avec un budget de 200 MDH. Il est prévu aussi la
réhabilitation des monuments historiques (la kasbah Ismaïlia et les greniers collectifs
d’Aouigal) ainsi que la création de pôles culturels et artistiques (théâtres, salles d’exposition,
conservatoires de musique…).

La segmentation du territoire :

Après la détermination des objectifs stratégiques, on passe maintenant à la segmentation du


territoire en déterminant les cibles et les avantages concurrentiels.

En ce qui concerne les cibles :

 La population jeune : La jeunesse constitue un atout incontestable pour le pays. Selon


le rapport du cinquantenaire, les jeunes de moins de 30 ans représentent 60%2 de la
population. Au-delà de leur catégorisation statistique, les jeunes représentent un
potentiel humain considérable, dont la valorisation constitue un défi crucial pour le
pays. Paradoxalement, cet important potentiel d'avenir est mal connu en termes
sociologiques et culturels. Le déficit de connaissance que le Maroc a accumulé sur sa
jeunesse est patent et doit être comblé si l'on veut être à la hauteur des attentes.

Depuis l'intronisation de Sa Majesté Mohammed VI en 1999, les actions des pouvoirs publics
en matière de développement social, d'élargissement de l'accès des populations défavorisées
aux infrastructures et aux services sociaux de base et de lutte contre la pauvreté, ont connu
une intensification particulière, qui s'est traduite par l'amélioration de la plupart des
indicateurs sociaux.
Dans ce cadre, nous allons traiter ci-après les principales réformes.

I. Lancement de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH)


L'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), a été lancée par Sa Majesté le
Roi Mohammed VI, le 18 mai 2005. Elle vise la réduction des déficits sociaux en particulier
dans les quartiers urbains pauvres et les communes rurales les plus démunies (équipements et
services sociaux de base, tels que la santé, l'éducation, l'alphabétisation, l'eau, l'électricité,
l'habitat salubre, l'assainissement, le réseau routier), la promotion des activités génératrices de
revenus stables et d'emplois22, tout en adoptant une action plus imaginative et plus résolue en
direction du secteur informel et l'aide aux personnes en grande vulnérabilité ou à besoins
spécifiques.
Cette initiative nationale constitue le défi majeur à relever pour la concrétisation du projet de
société et de développement du Maroc23. Il s'agit d'un chantier qui repose sur le ciblage des
zones et des catégories les plus démunies ainsi que la participation des populations pour une
meilleure appropriation et viabilité des projets et des interventions. Elle privilégie l'approche
contractuelle et le partenariat avec le tissu associatif et les acteurs du développement local et
de proximité.
Depuis son lancement, presque 4 millions de citoyens ont bénéficié de 16.000 projets qui
touchent aussi bien les activités génératrices de revenu (AGR), les projets d'appui aux
infrastructures de base, les actions de soutien à l'animation culturelle et sportive ainsi que les
actions de formation et de renforcement des capacités.
L'enveloppe budgétaire globale allouée à la réalisation des projets inscrits durant les 4
premières années, s'est levée à 9,4 milliards de dirhams au niveau national dont 5,5 milliards
de dirhams au titre de la contribution de l'INDH.
Les jeunes ont constitué une partie incontournable de la mission de l'INDH, ils étaient plus
particulièrement ciblés en matière d'activités génératrices de revenus, d'animation culturelle et
sportive, d'alphabétisation, et également d'ancrage des valeurs de citoyenneté chez les jeunes
des quartiers pour les rendre des acteurs dans leurs entourage. On peut prendre des exemples
tel que celui des jeunes femmes qui ont bénéficié des formations en tissage, et couture, et dans
la même optique elles ont bénéficié d'un financement pour acquérir des machines à coudre.
On peut donner un autre exemple concernant les jeunes des quartiers de Hay Moulay Ismail,
et Kariat Ouled moussa. Les jeunes de ces quartiers sont issus de familles défavorisées, et
n'ont pas de qualification. Ils ont bénéficié dans le cadre des projets de l'INDH d'un
financement pour acquérir des grandes motocyclettes, destinées pour transporter les
marchandises. Ces moyens de transports sont souvent utilisés de façon informelle pour
déplacer les individus entre Hay Moulay Ismail et Kariat Ouled moussa vu que les moyens de
transport formel n'accèdent pas au milieu de Hay Moulay Ismail. Et ceci permet à ces jeunes
de réaliser une entrée régulière d'argent24.
Ci-après nous allons voir les principales modifications qui ont été appliquées au secteur de
l'emploi en vue d'améliorer l'intégration des jeunes au marché du travail.

ll.la promotion de l’emploi


La promotion de l'emploi a été placée au coeur de la stratégie de développement économique
et social à travers la mise en place des dispositifs et instruments suivants :
L'insertion directe, la formation-insertion, l'insertion par la promotion de l'entreprise et la
réforme de l'intermédiation au niveau du marché du travail25.
Parallèlement à ces dispositifs, d'autres mesures stratégiques importantes ont été prises et que
nous allons voir ci-après.
1. L'adoption de la Charte de la petite et moyenne entreprise
Cette Charte est destinée à soutenir les entreprises dans leurs efforts de restructuration et de
développement. Il faut rappeler que la dite Charte institue de nouveaux mécanismes visant la
redynamisation de la création de petites et moyennes entreprises à travers notamment le
renforcement du processus de garantie des prêts.
2. La réforme du code de travail
Entrée en vigueur en juin 2004, cette réforme constitue une avancée majeure dans la
construction de l'Etat de droit et dans l'amélioration de l'environnement de l'entreprise et
partant dans la promotion de l'attractivité de l'économie nationale.
En complément à ces mesures, et dans le cadre de la mise en oeuvre des recommandations des
assises de l'emploi tenues en septembre 2005, un dispositif ciblé de promotion de l'emploi des
jeunes diplômes chômeurs a été arrêté. Ce dispositif a visé plus particulièrement
l'amélioration de l'organisation et de la gestion du marché de travail, en particulier l'adoption
du nouveau code du travail. Outre «Moukawalati» et le microcrédit, destinés à la création
d'entreprises, plusieurs programmes ont été mis en place, à savoir «Taahil »26 ciblant les
diplômés chômeurs, et «Idmaj»27 en tant que mécanisme d'incitation au premier emploi en
faveur de l'entreprise.

 Les touristes : En ce qui concerne la segmentation touristique de le région beni-


mellal-khenifra , elle se dote de potentialités touristiques exceptionnelles par ses
paysages fabuleux, sa flore luxuriante, et surtout ses richesses sociales et humaines
est, avant tout, un espace où les touristes avertis viennent en quête d’une récréation
spirituelle, doublée d’une remise en forme à la fois physique et morale. Terre de
contrastes aux multiples visages, magique et mystérieuse, la région Béni Mellal-
Khénifra révèle aux visiteurs une nature parfois exubérante mais surtout unique ;
massifs ruiniformes, fleuves majestueux, forêts primaires, terres verdoyantes,
paysages  surprenant.... La région recèle également d’un nombre important de
gravures rupestres retracent des civilisations antiques montagnardes de 3 ou 4
millénaires.

Le produit touristique de la région se caractérise par la richesse et la variété de ses formules.


Les établissements hôteliers classés et quelques clubs proposent différentes activités et
excursions: piscines, courts de tennis... A cela s’ajoute des activités plein air : Trekking, VTT,
excursions, Chasse, Pêche…

Le Parachutisme est la spécialité de la région. En effet, l’aéroport de Beni Mellal qui figure
parmi les vingt meilleurs centres de parachutisme au monde entier, organise annuellement des
formations de manifestation et des moments forts de découvertes d’un ciel serein. La position
géographique de l'aéroport de Beni Mellal et son emplacement au piémont de l'atlas, favorise
les thermiques aux alentours de la plate-forme et encourage la pratique du parachutisme et le
vol à voile.

Les avantages concurrentiels :

Après avoir définit les 2 cibles , on passe aux avantages concurrentiels dont dispose la région
de Beni Mellal-khénifra en traitant les 3 points suivants : Le tourisme , les ressources
forestières et l’agriculture.

De par ses beaux paysages fabuleux, sa flore foisonnante et la richesse de son patrimoine
socio-culturel ; la région Béni Mellal-Khénifra est aussi une destination où les touristes
peuvent venir à la recherche du dépaysement, de la remise en forme à la fois physique et
morale et du bien-être en pleine nature.

En effet ; la Région dispose de plusieurs atouts naturels et culturels qui pourraient en


faire une destination touristique incontournable. Elle dispose de beaux sites naturels
jalousement préservés, des produits touristiques très peu exploités pour ne pas dire encore
méconnus du grand publique tels que les sports aéronautiques, nautiques, cynégétiques, les
sports de montagne dont la randonnée, l’escalade et le canyonisme et la spéléologie en plus de
tout un patrimoine historique, architectural et culturel exceptionnel avec des produits du
terroir, produits artisanaux, chants et danses du Haut Atlas central.
Tout plaide dans cette belle Région en faveur d’une position confortable dans
l’échiquier national des destinations rurales les plus recherchées. En effet, ses potentialités
sont autant d’éléments attractifs pouvant améliorer et bien encourager l’investissement au
niveau régional qui, il faut le dire, reste limité par rapport au niveau national. La mise en
œuvre du contrat-programme régional et du programme de développement intégré du
tourisme rural et de nature permet aujourd’hui d’investir dans plusieurs projets.
Sur le plan de l’activité touristique, la Région de Beni Mellal-Khénifra a enregistré en 2019
quelques 131665 arrivées générant près de 204695 nuitées dans les établissements d’accueil
touristiques classés réalisant avec un taux d’occupation de 19%.
Dans la foulée, la Région de Beni Mellal-Khénifra qui compte 175 établissements hôteliers
totalisant 2783 clés et 6312 lits en 2020 a connu la réalisation de deux nouveaux projets
hôteliers durant cette même année respectivement à Beni Mellal et à Khouribga avec un total
de 63 chambres d’une capacité d’accueil globale de 96 lits pour un cout global de 22,5 MDh
assurant 36 postes d’emploi directs.

Dans ce même cadre de développement du secteur touristique dans la Région de Beni


Mellal-Khénifra selon la Délégation régionale du Ministère du Tourisme à Beni Mellal ; on
compte encore quelque 34 projets touristiques qui sont en cours de réalisation dans les
différentes provinces de la Région dont 13 projets à Beni Mellal, 10 à Khénifra, 05 à Azilal,
04 à Khouribga et 02 unités à Fquih Bensaleh. Il s’agit au fait d’un totale de 15 hôtel, 07
maisons d’hôte, 04 gites, 03 Auberges, 02 Motel, un complexe touristique, un hôtel club et
une résidence touristique. Tous ces projets en cours de réalisation dont le cout
d’investissement global est estimé à 323 MDH comptent un total de 705 chambres avec une
capacité d’accueil de 1486 lits et assureront 621 postes d’emploi directs.
Aussi, selon la Délégation Régionale du Tourisme à Beni Mellal, le département du Tourisme
au niveau de cette région a signé plus d’une convention de partenariat visant la promotion et
le développement du secteur dans la Région de Beni Mellal Khénifra. Il s’agit, d’une
convention de partenariat passée entre le ministère du tourisme, du transport aérien, de
l’artisanat et de l’économie sociale et le conseil régional Béni Mellal Khénifra pour l’appui au
financement et à l’exécution des projets touristiques prévus dans le cadre du programme de
développement régional de la région Béni Mellal Khénifra.

L’Objectif principal de cette convention d’une durée de quatre ans (2020-24) dont
l’enveloppe budgétaire s’élève à 202 ;50 MDHS ; c’est de mettre à la disposition des partis
signataires de la convention les ressources matérielles, financières, humaines et techniques
nécessaires pour l’exécution des programmes de développement du secteur touristique dans la
région avec comme Objectifs spécifiques : Le Développement d’activités d’animations et de
loisirs, le Renforcement de l’offre d’hébergement, l’Aménagement et réhabilitation des sites
et infrastructures touristiques et enfin la promotion des atouts touristiques de la région. La
Contribution des parties en se répartit comme suit : Conseil de la région Béni Mellal Khénifra
128.50 MDHS, le Ministère de l’intérieur 30.50 MDHS, le Ministère du tourisme du transport
aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale 21.50 MDHS et l’Office Chérifien des
Phosphates 22.00 MDHS.
De même ; un second Programme de Tourisme Durable Suisse/Maroc a été initié au
niveau de Beni Mellal et Azilal pour une durée de quatre ans aussi (2020/24) et une enveloppe
budgétaire de 3.850.000 CHF (Confédération Suisse 3.500.000 CHF et Royaume du Maroc
350.000 CHF) et dont l’Objectif Principal est d’Aider à développer un tourisme durable avec
des secteurs intégrés afin de réduire la pauvreté, générer des revenus, créer de nouveaux
emplois et améliorer les emplois existants, en particulier pour les jeunes et les femmes.
Les Piliers du Projet précise-t-on; visent à Développer des conditions cadres propices au
développement d’un tourisme durable, à Renforcer la compétitivité et l’accès au marché de
certains secteurs inclus dans la chaîne de valeur du tourisme et à Développer les compétences
en matière touristique.
Enfin ; un troisième Programme a été initié aussi au niveau de la région de Beni
Mellal/Khénifra avec le concours de la GIZ, il s’agit du programme de «L’Ecotourisme pour
la promotion de l’emploi et des revenus en zone rurale » étalé sur quatre années objet d’une
convention de partenariat avec le Département des eaux et forêts dans le cadre du Projet SI-
MENA Tourisme durable visant la promotion du Tourisme durable dans les espaces naturels.
Financé par le Ministère fédéral de la Coopération du gouvernement allemand Economique et
du Développement et mis en œuvres par le département des eaux et forêts marocain et la GIZ,
ce projet vise à ce les populations rurales et défavorisées bénéficient de la mise en valeur
touristique durable des ressources naturelles et culturelles dans les régions Souss Massa et
Beni Mellal-Khénifra
Pour la Région Beni Mellal/Khenifra qui nous importe ici, les zones concernées par ce projet
sont le Site d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) Tamga, Zaouit Ahansal et les Plans
d’eau des barrages respectifs Hassan 1er et El Hansali.

Au niveau de la Zone du SIBE Tamga ; ce projet avait pour objectif de promouvoir et


développer le Produit Sport de nature dont la Randonnée, le Canyonisme et l’Escalade et ce, à
travers la création, l’appui et l’équipement d’une Coopérative locale de service pour 18
accompagnateurs (dont 3 femmes), l’aménagement d’un Circuit de Randonnée autour du
SIBE de Tamga, l’aménagement et l’équipement de 8 Canyons en plus de la Formation
assurée par le Centre de Ressource, d’Expertise et de Performance Sportive (CREPS)
Français.

Cette même Zone du SIBE Tamga avec la localité de Zaouit Ahansal ont connu dans le
cadre de ce projet ; la promotion et le développement des Chaines de valeur : Produits du
terroir et hébergement marqué l’appui apporté à quelques 238 femmes de 4 coopératives
féminines locales pour l’amélioration de la qualité et la quantité de production de Thym, du
couscous, du miel et du safran en obtenant ainsi 3 Certification ONSSA, la mise en place
d’une Pépinière de thym mise sur une superficie de 450m² pour la production de 200.000
plans par an, la formation de 301 bénéficiaires de 12 coopératives des produits de terroir en
matière managériale et techniques, la création d’un gîte rural et 2 hébergements chez
l’habitant avec la signature d’un Contrat avec une agence de voyage, la formation aux métiers
liés au tourisme de 53 bénéficiaires de 20 hébergements ruraux et 5 hébergements chez
l’habitant et la publication d’un guide d’aménagement de l’hébergement rural chez l’habitant.

Les ressources forestières, le plus grand avantage compétitif

Le potentiel forestier que recèle la région contribue au développement socio- économique


des populations en leur assurant : la matière première qui est le bois, des jours d’emploi, des
parcours pour l’élevage, etc.
La province de Khénifra dispose de la superficie forestière la plus importante, 47%, soit
443.500 ha, la forêt au sein de la province d’Azilal occupe 317.970 ha, la forêt à l’intérieur
des provinces de Béni Mellal et Fquih Ben Salah s’étend sur une superficie de 148.020 ha
alors que Khouribga n’en dispose que de 3%.
Malgré l’aspect multifonctionnel des forêts,des rôles prépondérants sont assignés à chaque
forêt ou groupe de forêts. C’est ainsi que les forêts de plaine, du plateau du Dir et quelques
massifs des forêts d’Ait Hmama et d’Ait Abdi sont considérés comme des forêts de
protection, les forêts du moyen Atlas sont vouées à la production, avec comme principale
production ligneuse le bois de feu de chêne vert (35.000 à 50.000 stères par an).
D’autres activités liées aux forêts concernent la chasse et la pêche, la région est bien
connue pour la diversité de son gibier et dispose aussi de plusieurs aires protégées.

Superficies des essences forestières naturelles, en 2011

Tableau des Superficies reboisées 2010-2012 (en hectares)2 :

L’agriculture comme avantage concurrentiel pour la ville de Beni Mellal :

La région de Béni Mellal-Khénifra contribue fortement à l’agriculture nationale. Des


grandes cultures aux produits du terroir, sa diversité environnementale lui permet
d’avoir une agriculture très variée.
Entre montagne, piémont et plaines, la diversité des climats et des sols offre à la région de
Béni Mellal-Khénifra de nombreuses opportunités agricoles. En plus de sa richesse
environnementale et naturelle, cette région à l’avantage d’avoir d’importantes ressources
hydriques contrairement à d’autres régions du Royaume. Ses deux barrages, Bin El Ouidane
et Ahmed El Hansali, totalisent une capacité de retenue de 1,9 milliards de m 3. L’agriculture
de Béni Mellal-Khénifra génère un chiffre d’affaires de 12 milliards de Dh et une valeur
ajoutée agricole de 9 milliards de Dh. Cette branche d’activité contribue fortement au
développement socio-économique puisqu’elle prodigue 32 millions de journées de travail à la
population locale.
La région compte 960 000 hectares de superficie agricole utile dont 205 000 ha irrigués et
700 000 ha de parcours. La région est connue pour les grandes cultures (betterave à sucre,
céréales et légumineuses) mais aussi pour des cultures plus spécifiques comme celles
du piment niora, du sésame et du grenadier. Ces dernières sont des cultures à forte valeur
ajoutée. L’élevage occupe aussi une place importante puisque le cheptel de Béni Mellal-
Khénifra compte 4,5 millions de tête dont 2,9 millions d’ovins, 900 000 caprins et 400 000
bovins.
Piment Niora
Le piment doux ou Niora est la culture maraîchère la plus rentable de la région. Il est cultivé
sur plus de 1000 ha pour une production de 25 000 tonnes de matière sèche ce qui représente
90% de la production nationale ! Le piment Niora a bénéficié d’un projet de développement
dans le cadre du Plan Maroc Vert qui vise à renforcer les structures de valorisation avec la
construction d’une unité de déshydratation, une de transformation et une autre d’emballage.
Notons qu’il existe déjà 17 unités traditionnelles qui servent à la valorisation de ce produit.
Cette culture génère une valeur ajoutée de plus de 18 millions de Dh et 150 000 journées de
travail.

Sésame
Le sésame est aussi l’un des produits du terroir phares de Béni Mellal-Khénifra qui assure
95% de la production nationale. Il est cultivé sur une superficie de 2000 ha dans les provinces
de Béni Mellal et Fkih Ben Saleh. Les exploitations de sésame sont généralement de petite
taille : 2 ha environ. Les 1 800 tonnes produites annuellement génèrent un chiffre d’affaires
de 28 millions de Dh et prodiguent 70 000 journées de travail à la population locale.

Grenadier
Le grenadier est principalement cultivé dans la province de Fkih Ben Saleh. Quelques 2 300
hectares sont plantés de cet arbre pour une production de l’ordre de 44 000 T ce qui
correspond à plus de 45% de la production nationale. Le Plan Agricole Régionale a renforcé
la filière grenade à travers la construction d’une station de conditionnement et d’emballage et
d’une unité frigorifique d’une capacité de 1 200 T grâce des investissement de 13,5 millions
de Dh.

D’une manière générale, l’agriculture de Béni Mellal contribue fortement à l’agriculture


nationale. Elle contribue à hauteur de 28% à la production de céréales, 26% pour celle des
betteraves à sucre, 19% pour les agrumes, 15% pour l’olivier, 15% pour la viande rouge et
14% pour le lait.

Le positionnement :
Après avoir dégager les avantages concurrentiels de la région de Beni Mellal-Khénifra, on
passe au positionnement ; dans cette phase, on a décidé de positionner la ville voisine de
Marrakech en fonction des atouts et des attraits de ses 5 domaines d’activité stratégiques.

1- Le tourisme : Marrakech, appelée aussi la ville rouge est la quatrième plus grande
ville du Royaume après Casablanca, Fès et Tanger avec 928 850 habitants en 2014,
elle demeure la capitale touristique du pays.

Plus qu’une cité, Marrakech est une perle polie par l’histoire et le goût de l’accueil, sachant
accueillir ses invités à bras ouverts depuis des siècles.

La ville est subdivisée en deux parties distinctes : la ville nouvelle (ou moderne) on y trouve
de nombreux complexes hôteliers, boutiques de luxe, banques, salons de thé et terrasses de
café et la médina ou ville historique (dix kilomètres d'enceinte )
Les souks offrent tout ce que le voyageur attend : couleurs, ambiances, parfums, visages
souriants et accueillants. Marrakech célèbre dans le monde entier pour sa palmeraie et son
minaret, cette ville est un véritable spectacle vivant où les hommes et le folklore local sont
habilement mis en scène dans un décor médiéval.

Un patrimoine culturel impressionnant avec de nombreux monuments et des musées de


qualité. Son économie repose essentiellement sur le tourisme, le commerce et l'artisanat.
L'infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une croissance rapide et elle s'oriente
désormais vers le tourisme de luxe.

Connue aussi par la Place Jemaa El Fna , la ville phare des Almoravides est fondée vers 1070,
elle est aussi connue par de grands évènements et festivités comme : Festival des arts
populaires de Marrakech, Festival international du film de Marrakech, Arts in Marrakech,
Festival Samaa des musiques sacrées, festival de danse contemporaine, Sun festival : festival
national des jeunes et de la musique.

Marrakech est en effet devenue une des destinations favorites pour les célébrités qui aiment
son charme très bien préservé qui sait allier luxe, raffinement et authenticité. Marrakech
devient alors un lieu réputé pour sa culture, ses arts, ses traditions et son patrimoine
architectural qui séduit peu à peu un grand nombre d'artistes de renom.

Avec sa profusion de riads et de joyaux dorés avec vue sur l’Atlas, cette ville mythique est
unique en son genre et suscite l’admiration de tous les touristes grâce à sa richesse culturelle
et attachement aux traditions ancestrales.

La Cité Ocre offre aux touristes un soleil généreux, une médina immense, un accueil
touristique chaleureux et des mets gastronomiques aux saveurs marocaines inoubliables.

Etapes incontournables, la Place Jemâa El Fna, les souks de l’ancienne médina, la Médersa
Ben Youssef ou le Palais de la Bahia témoignent de la dimension historique de cette ville.
Marrakech abrite aussi le célèbre musée d’Yves Saint Laurent, le Jardin Majorelle et plusieurs
joyaux d’une valeur inestimable. La ville rouge évolue sans cesse, réinvente son offre et se
modernise tout en gardant son âme et son charme.

Riche d’une histoire millénaire, Marrakech s’impose actuellement comme l’une des
destinations touristiques les plus populaires du monde. Elle a été nommée, en 2015, meilleure
destination du monde par Tripadvisor.

Les attraits touristiques de Marrakech :


La ville de Marrakech est dotée de deux visages que sont la ville historique et la ville
nouvelle. La Médina qui représente la partie historique compte des lieux emblématiques tels
que la médersa Ben-Youssef, le minaret de Koutoubia ou encore la place Jemaa-El-Fna. Sur
cette dernière, on trouve des musiciens, des vendeurs de rues, des charmeurs de serpents et
des danseurs. Une fois la visite de cette place effectuée, Marrakech se dote de plusieurs autres
sites touristiques tel que la Koubba almoravide, la mosquée d’El Mansour, le musée de
Marrakech, le palais de la Bahia ou encore le musée Dar-el-Bacha. À la différence de la ville
historique, la nouvelle ville ne compte en outre que quelques lieux touristiques parmi lesquels
figurent en bonne place les jardins de Majorelle situés à Guéliz.

Les souks constituent l’une des principales attractions de la ville de Marrakech, car l’on peut
y acquérir presque tout ce que l’on veut. Ces souks sont organisés par métier et par quartier,
mais face à l’afflux des touristes, les souks proposent désormais une grande diversité
d’articles. Les souks réputés sont :

 Le souk Rabia ;
 Le souk des bijoutiers ;
 Le souk Ahiak ;
 Le souk Dlala ;
 Le souk Zrabia ;
 Le souk des teinturiers et des tanneurs.

Avec ses innombrables plats, la cuisine marocaine est considérée comme l’une des meilleures
dans le monde. Pour découvrir les diverses spécialités culinaires du pays lors de votre séjour à
Marrakech, il faut se rendre dans la Médina. Chaque nuit, des étals de rue où sont servis des
brochettes, des tajines ou des couscous sont montés sur la place jemaa El-Fna. Les plats
phares sont bien évidemment le tajine et le couscous qui sont le plus souvent accompagnés de
légumes et de viandes, qui ont mijoté dans un pot d’argile pendant plusieurs heures. Autour de
cette place, on peut aussi trouver de nombreux cafés où sont servis de nombreux repas. Mais
pour les restaurants haut de gamme, la majorité d’entre eux sont dans la ville nouvelle.

Marrakech compte aussi plusieurs événements, depuis l’année 2005, la biennale d’art
contemporain est l’un des principaux événements qui sont organisés à Marrakech. Avec le
Festival Awaln’art qui est organisé tous les ans par l’association « Éclats de Lune », les arts
de rue ne sont également pas en reste. Ces rencontres ont simultanément lieu à Aghmat,
Tahanaoute, Marrakech et Amizmiz. Afin de pouvoir récompenser la meilleure production de
longs ou courts métrages, la ville de Marrakech organise chaque année un festival du cinéma
qui est mondialement connu.

En matière de musique, il éxiste le « Festival Samaa » des musiques sacrées qui est organisé
au mois de juillet. Au mois de février, le « Marrakech MadJazz Festival » pour les fans de la
musique jazz. En dehors de la participation à ces différents événements, il y a aussi de
nombreuses autres activités lors d’un séjour à Marrakech. Au nombre de ces activités figurent
les excursions dans les montagnes ou des escapades en quad ou en dromadaire dans le désert
ou au sein de la palmeraie de Marrakech.

2- L’industrie : Marrakech-Safi est une région à vocation minière. Celle-ci détient des
ressources importantes et diversifiées d’ordre métallifères (zinc, plomb, cuivre,
argent), de substances utiles telles que le phosphate, la barytine, la pegmatite et le sel.
Le secteur de l’industrie est en pleine expansion et occupe la deuxième position dans
l’économie de la région par son importance.
Les industries les plus importantes sont celles de transformation, notamment les industries
agroalimentaires, chimiques et para-chimiques.
La région de Marrakech-Safi offre aux investisseurs une multitude d’opportunités
d’investissement à travers ses zones d’activités touristiques et industrielles, ainsi qu’une zone
dédiée aux métiers de l’offshoring.
Ainsi, le chiffre d’affaires à l’export du secteur de l’industrie est estimé à 32 MMDH, alors
que le nombre d’unités industrielles opérant dans le secteur s’élève à 635 unités, représentant
8% du nombre total des établissements industriels.
Avec ces unités, la région de Marrakech-Safi contribue à hauteur de 16 % des exportations
industrielles, 6 % de l’effectif total, 8 % de la production industrielle et 10 % des
investissements.
La production de cette région a été l’œuvre de 31.396 personnes. Le secteur le plus utilisateur
de la main d’œuvre est le secteur des industries agro-alimentaires qui emploie 41% de
l’effectif global et 86% de l’effectif saisonnier.
Les atouts :
L’Ecosystème régional « Marrakech, Health et Beauty Valley », ayant pour objectif de
développer une industrie des produits à base de plantes aromatiques et médicinales (PAM) à
forte valeur ajoutée dans la région de Marrakech-Safi, a été lancé samedi, à la cité ocre, en
présence du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, de l’investissement, du
commerce et de l’économie numérique, chargé de l’Investissement, Othman El Ferdaous.
En lançant ce projet, cette région du royaume ambitionne de capter le fort potentiel de ce
secteur, notamment avec une forte demande mondiale sur les produits dérivés des plantes
aromatiques et médicinales et un essor majeur principalement porté par les médicaments, les
produits alimentaires (les tisanes et les épices) et la cosmétique verte. Le secteur compte
également 4 autres débouchés commerciaux, à savoir les compléments alimentaires, les huiles
essentielles, les arômes et fragrances et les bio-pesticides.
La mise en place de cet écosystème de valorisation des PAM dans la Région de Marrakech-
Safi permettra de stimuler le développement de la filière en capitalisant sur les ressources de
la région et la dynamique enclenchée.

L’Ecosystème régional « Marrakech, Health et Beauty Valley », lancé par le Cluster Menara,
englobera ainsi les activités de 9 filières, à savoir le conditionnement vrac, épice, tisane,
complément alimentaire, extraction naturelle simple (les huiles essentielles), cosmétique
verte, extraction naturelle complexe (les absolues et les concrètes), formulation complexe
(l’aromathérapie, la phytothérapie et les bio-pesticides), gomme de caroube, poudre de
caroube (vrac et packagée) et emballage et imprimerie.
Les attraits :

Le secteur industriel joue un rôle fondamental dans le développement socio-économique de la


région Marrakech-Safi. Il est constitué essentiellement des industries chimiques et para-
chimiques et les industries agroalimentaires, contribuant ensemble à plus de 95 % de la
production régionale totale. Le secteur industriel de la province compte 674 établissements
productifs en 2013, leur répartition dans les différentes provinces est illustrée dans le tableau
ci-après.

PRODUCTION INDUSTRIELLE :
En 2013, La valeur de la production est estimée à près de 21.5 Milliards de DH, soit une
contribution à hauteur de 6 % de la production nationale totale.

EXPORTATION

Avec un chiffre de plus de 10.5 Milliards en 2013, la région occupe une place de choix dans
l’économie nationale avec une contribution de 10 % des exportations nationales.

INVESTISSEMENT
En 2013, les investissements industriels s’évaluent à 2.75 Milliards DH présentant une part de
12% par rapport au total des investissements nationaux.

VALEUR AJOUTEE
Quant à la valeur ajoutée régionale, elle est estimée en 2013 à plus de 15 Milliards de DH,
soit une contribution de 15 % de la valeur ajoutée nationale.

EFFECTIF
En 2013, le nombre d’effectif régional s’élève à 31732 employés ce qui représente 6 % par
rapport à l’effectif national.

3- Les technologies de l’information : Marrakech Technologies est une société de


services informatiques implantée au Maroc, à Marrakech.
Fruit de la collaboration entre l'Université Cadi Ayyad de Marrakech et la société
Française PLANET Bourgogne, Marrakech Technologies doit développer un savoir-
faire technologique pointu dans les domaines de : La gestion de projets informatiques
et le développement d'applications logicielles sur mesure (technologies Linux,
Apache, PHP et MySQL), L'ingénierie et la sécurité des réseaux informatiques,,La
distribution de progiciels e-business (Commerce électronique, marketing en ligne).
Le rendez-vous annuel des développeurs, entrepreneurs et décideurs du monde IT
(Technologies de l’Information), «Devoxx Morocco», se tiendra, du 27 au 29 novembre
2018 à Marrakech, pour une 7ème édition sous le thème «Beyond The Hype». Durant ces
trois jours, cette rencontre rassemblera plus de 1.800 personnes, pour un programme de 200
sessions, conférences et ateliers.
L’atout : «Devoxx Morocco» est une plate-forme d’échanges, autour des sujets qui font
l’actualité du monde numérique. En 2017, cet évènement avait accueilli au Maroc près de
2.000 participants.
Fondé par le cabinet xHub, créé par Badr El Houari, tec preneur et conférencier
international, Devoxx Morocco se veut un rendez-vous porté par des développeurs et pour des
développeurs. En 2018, la conférence a accueilli 2.000 participants et 150 experts et
conférenciers de haut niveau. Preuve de son attractivité, l’événement réunit des partenaires
historiques qui ont fait confiance à xHub mais également qui ont su prendre le pari
d’accompagner une rencontre innovante et ambitieuse.

Les attraits : A cet effet, après plusieurs années de succès, cette 8ème édition de Devoxx
Morocco s’inscrira dans un mouvement de renouveau : nouvelle ville et nouveau thème.
L’édition 2019 compte sur l’appui du Ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du
Commerce et de l’Économie Verte et Numérique et de partenaires territoriaux de taille : le
Conseil Régional Souss Massa, et la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services Souss
Massa. Le soutien de ces derniers viendra renforcer les efforts déployés dans le cadre du Plan
d’Accélération Industrielle 2014-2020 visant à promouvoir les nouveaux secteurs émergeants
tout en s’adressant à une jeunesse marocaine, créatrice des richesses nationales de demain.

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4- L’agriculture : Marrakech – Composante fondamentale de l’économie au niveau


de la région Marrakech-Safi, l’agriculture dispose de potentialités énormes en termes
de productions agricoles, bien que le secteur continue de souffrir d’une contrainte
majeure à même de limiter la pleine « extérioration » de ce potentiel, à savoir :
l’inclémence pluviométrique.
A la faveur des atouts du secteur de l’agriculture dans cette partie du territoire national figure
l’étendue de la superficie agricole utile, laquelle est estimée à 2 millions de ha, une superficie
irriguée conséquente avec quelque 350.000 ha, un climat favorable à une large gamme de
cultures et permettant une précocité des fruits et légumes destinées à l’export, outre le
professionnalisme avéré des agriculteurs, et une position géographique stratégique située à
proximité des grands centres de consommation.
En termes de productions végétales, la région Marrakech-Safi contribue à la production
nationale à des taux relativement importants, dont en particulier l’olivier (25%), les agrumes
(13%), l’abricotier (65%), le noyer (33%), le melon (20%), l’amandier (15%), les céréales
(12%) et les raisins de table (10%), selon les données de la Direction Régionale de
l’Agriculture (DRA) Marrakech- Safi.
La région Marrakech-Safi est réputée, en outre, par l’importance de sa production animale,
avec un cheptel de plus de 5,3 millions de têtes d’ovins, bovins et caprins, permettant à la
région d’assurer près de 18% de la production laitière nationale et 12% de la production
nationale en viandes rouges, en plus d’une filière avicole moderne très développée (25% de la
production nationale en viandes blanches et 10% pour les œufs de consommation), selon la
même source.
Parmi les domaines d’excellence de la région Marrakech-Safi figure, en outre, une diversité
de produits de terroir, avec 30 produits identifiés constituant un levier de développement et
d’amélioration des conditions des femmes rurales et de création d’emploi pour les jeunes
ruraux groupés dans près de 380 coopératives et groupements, avec plus de 7.000 adhérents.
Ce secteur, tient à expliquer la DRA Marrakech-Safi, a bénéficié d’une attention particulière
dans le cadre du Plan Maroc Vert, à travers le financement de ces projets par l’Agence pour le
Développement Agricole (ADA) et l’encadrement et l’accompagnement des coopératives par
les services déconcentrés du Département de l’Agriculture au niveau de la région, notant que
les efforts déployés dans ce sens, ont permis la labellisation de 8 produits (huile d’olive, huile
d’argan, câpres de Safi, Cumin beldi, noix du haut Atlas, et les pommes d’Al Haouz), alors
que 5 autres produits sont en cours de labellisation.
Malheureusement, ces potentialités se heurtent à une contrainte majeure liée au faible niveau
des précipitations annuelles, leurs irrégularités temporelles et spatiales, ainsi que le déficit
chronique en eau d’irrigation. Un déficit pluviométrique accentué, ces dernières années, sous
l’effet des changements climatiques.
A noter que face à cette problématique, le Département de l’Agriculture a réalisé, dans le
cadre du Plan Maroc Vert, le programme national d’économie d’eau d’irrigation (PNEEI) qui
consiste en la reconversion du système d’irrigation gravitaire en système goutte à goutte. Les
réalisations de la région dans le cadre de ce programme ont atteint 105.000 ha de superficies
équipées en irrigation localisée à fin 2019, conclut la DRA.

Attraits:
A-les eaux de surface :
Le réseau hydrographique de la région
comprend un grand bassin versant, celui du Tensift, et une partie du bassin versant d’Oum Er
Rbia, formés par plusieurs sous-bassins versants et drainant le versant Nord du Haut Atlas,
avec des apports d’origine pluvionivale.
Les eaux des Oueds, dont le volume est évalué à 23,64 m3/s, sont captées à la sortie de la
montagne par des séguias et ne coulent que rarement dans les plaines lors des crues. Les plus
importants affluents de l’Oued Tensift sont constitués des Oueds N’Fis, R’dat, Zat, Ourika,
Rhéraya et Assif El Mal.
Le réseau hydrographique de la Province d’Essaouira se réduit à quelques oueds dont le plus
important est l’Oued Ksob. Ce dernier prend sa source au niveau du Haut Atlas occidental et
constitue le principal collecteur d’eau de la Province, son débit moyen est estimé à 1,44 m3/s.
La partie orientale de la Région, relevant de la zone d’action de l’Agence de Bassin d’Oum Er
Rbia, est drainée par le système hydrographique des Oueds Tassaout - Lakhdar, leur régime
est moins irrégulier que ceux des affluents de l’Oued Tensift. Ils présentent un débit moyen
annuel respectif de 11,7 et 16,1 m3/s.
La plaine centrale reçoit un certain nombre de petits Oueds irréguliers qui descendent des
collines de Rehamna et Youssoufia et qui convergent vers la région de Sidi Bennour (oued
Aouja, M’tal, Farhi, Bouchane,...).
Les ressources en eau de surface sont irrégulières et inégalement réparties. Les montagnes
constituent le château d'eau des écoulements de surface. Les apports moyens annuels sont
évalués à près de 824,5 Mm3. Ces apports varient entre un minimum de 116 Mm3 et un
maximum de l'ordre de 2 677 Mm3. En outre, le bassin de Tensift bénéficie d'un transfert de
l'ordre de 300 Mm3 à partir du bassin de l'Oum Er Rbia destinés à l'alimentation en eau de la
ville de Marrakech et à l'irrigation dans le Haouz central.

B-Les eaux souterraines


Les réservoirs d'eau souterraine dans lesquels s'accumulent ou transitent les eaux pluviales
infiltrées sont d'extension inégale. Les plus importants sont :
-La nappe du Haouz qui s'étend d'Est en Ouest entre les deux reliefs de l'Atlas et des Jbilets
sur une superficie d'environ 6 000 Km2;
-La nappe du Mejjate qui s'étend sur une superficie de 1 000 Km2 environ entre le Tensift au
nord et le Haut Atlas au sud ;
-La nappe de la Bahira qui s'insère entre les massifs des Jbilet au sud et les plateaux des
Rehemna et des Gantour au nord et s'étend sur une superficie d'environ 5 000 Km2.
-La nappe de la plaine de Abda: Les aquifère du Jurassique (2 000 Km2) et des calcaires du
Dridrat (1 000 Km2) sont alimentés essentiellement par les infiltrations deseaux de pluie sur
les affleurements et au niveau des secteurs recouverts directement par le Plio-quaternaire,
ainsi que par le drainage des formations supérieures. Des infiltrations importantes dans le
Jurassique se produisent également au niveau de la daya Jemaa Shaim.

C)forêt :
Les forêts de la région de Marrakech–Safi s’étendent sur une superficie de 721.876 hectares,
ce qui représente 22,6% du total national, dont près de 65.120 hectares de plantations
artificielles forestières et fruitières en DRS (Défense et Restauration des Sols).
Le taux de couverture forestière se situe dans les zones forestières de montagne autour de 43
% avec une moyenne de 22 % pour toute la région. Le caractère montagneux de la chaîne
atlasique lui confère une vocation pastorale et forestière. Le Haut Atlas est le domaine des
massifs forestiers du chêne, de l’arganier, du thuya et des autres conifères.
La province d’Essaouira, qui s’étend sur environ 663.000 hectares est parmi les provinces les
plus boisées du Royaume; son domaine forestier est d’une superficie d’environ 275.700
hectares et il est couvert d’arganier, du thuya, de genévrier et d’autres espèces conférant à cet
espace une biodiversité et un potentiel cynégétique exceptionnels.
Par contre, les provinces d’El Kalâa des Sraghna et de Safi ne présentent qu’une superficie
forestière d’environ 3000 hectares et 20 696 hectares.
5- L’artisanat : Marrakech est l’une des villes, qui est mondialement reconnue pour
son artisanat traditionnel. La réalité est palpable avec tous ces produits, gadgets,
souvenirs, etc., alliant l’authenticité, la qualité et la précision, Marrakech est
représenté autant qu’un petit concentré d'artisanat marocain, Les souks de Marrakech
ont été un important centre commercial pendant des milliers d’années. Plus de 3.000
stands vendent toutes sortes de produits artisanaux et de bibelots touristiques.

Atouts :
Marrakech est la capitale de l'artisanat marocain par excellence. Son histoire et ses
traditions font d’elle une ville magique où l'histoire est fortement ancrée.
L’artisanat de Marrakech peut être classé en deux catégories : le citadin et le rural. l’art citadin est
imprégné de traditions importées d’Orient ou encore de l’Espagne musulmane. l’influence orientale se
voit notamment dans les tapis, les étoffes et les broderies alors que l’apport andalou se perçoit encore
dans les arts de la céramique, du métal, du bois et du cuir. Les arts ruraux ou berbères ont un aspect
plus « primitif ». Les objets ont souvent une fonction utilitaire : mobilier, outils, ustensiles, babouches
indispensables à la vie quotidienne et quelques parures pour les fêtes de la communauté
L’artisanat à Marrakech prend ses racines dans les traditions. Chaque génération lui transmet une
nouvelle créativité et l’élève au niveau des industries culturelles. Les artisans de Marrakech ne sont
pas simplement les conservateurs d’un acquis culturel mais enrichissent et adaptent cet héritage aux
besoins de la société contemporaine.
En effet, l’artisanat à Marrakech est bien riche et vivant. De même, Les produits de l’artisanat
Marocain sont l’une des caractéristiques fondamentales de la vie quotidienne marocaine. Alors,
Bienvenue dans un monde où la matière, abondante ou précieuse, n’attend que la main de l’artisan
pour se révéler …

Le bois, le métal, le cuivre, la laine, la pierre et l’argile durant plusieurs siècles. Adapté à la vie
moderne, la production artisanale de Marrakech côtoie les traditions, offrant ainsi une large variété de
produits allant de l’art en filigrane jusqu’aux plus simples ustensiles.
LA MAROQUINERIE
Marrakech possède un nombre incalculable de type de maroquinerie, dont la plupart émanant des plus
anciennes traditions. A Fès et Marrakech, des quartiers entiers sont réservés aux tanneurs : Bagagerie,
sous-main avec accessoires, babouches, poufs, pots en argile recouverte de cuir, ceinture, selles.
LE MÉTAL
La ménagère de Marrakech utilise en grande majorité les produits locaux en cuivre. Le métal est
également utilisé, bougeoirs, appliques, moucharabiehs, cadre pour miroir sont les articles que l’on
retrouve à Fès, Marrakech et Safi.
LES BIJOUX
Là aussi, il faut distinguer les bijoux citadins des bijoux ruraux. Les bijoux citadins sont généralement
en or finement ciselé de motifs, floraux pour la plupart, très légèrement creusés, rehaussés de pierres
précieuses souvent en cabochon (émeraudes, diamants, grenats, rubis très clairs dits de « Fès » et «
Marrakech »), ils peuvent atteindre une grande magnificence. Ils sont surtout utilisés pour les
femmes. Le bijou pour celles-ci est un complément essentiel de leur tenue de fêtes. Les hommes,
quant à eux, utilisent le plus souvent des bijoux en argent. Les bijoux ruraux, à la campagne, dans le
Sud surtout, le goût pour la parure est très vif, et les bijoux berbères ont eux aussi leur somptuosité.
Les plus beaux sont en argent, d’autres sont en bronze malgré cela ils gardent une grande noblesse. Ils
sont d’une exceptionnelle pureté de lignes, avec leurs dessins géométriques et parfois quelques motifs
floraux. La verroterie et la cire de couleur y remplacent souvent les gemmes et l’émail. Outre la
bijouterie de Marrakech, le travail des métaux comporte essentiellement la ferronnerie (emploi du fer
pour la réalisation notamment de grilles, de fenêtres, de balcons), le damasquinage (originaire de
Syrie, incrustation dans le métal des fils lisses ou torsadés en cuivre, en argent et en or), la dinanderie
(pièces emboutées), et le travail du maillechort (alliage de cuivre, de zinc et de nickel, dont l’éclat
blanc rappelle celui de l’argent). Les métaux utilisés dans tous ces métiers sont l’argent, le cuivre et
leurs dérivés. La bijouterie en argent est surtout présente dans le sud, à Agadir, Taroudant, Tiznit,
Goulimine, Layon, et Essaouira où le métal se présente sous forme de boules ou de poudre. La
dinanderie et la ferronnerie se trouvent dans les villes, particulièrement à Fès, où elles participent à
l’architecture des grands édifices : palais, mosquées… On peut également voir les dinandiers à
l’œuvre dans les souks où ils vendent plateaux, lanternes rehaussées de verre coloré et récipients
divers qu’ils ont ciselés ou damasquinés. Les motifs retrouvés sur les bijoux marocains sont inspirés
par diverses influences culturelles qui coexistent au Maroc telles que l’orient, l’Afrique et l’Europe.

Attrait :
L’artisanat de Marrakech est reconnu par sa diversité c’est un univers qui va t’attirer par son
charme une fois vous vous y mettez-vous n’avez plus l’envie de s’en sortir.
La diversité se manifeste en :

Artisanat à Marrakech : Le tressage parfait

L’Homme découvre la vannerie à l’époque de la préhistoire. Les plus anciennes pièces de


vanneries remontent à environ 10 000 ans et ont été retrouvées en Égypte.

La vannerie correspond au tressage de fibres naturelles de palmiers nains (palmier de petite


taille qui pousse à ras du sol) sous forme de ruban. Le palmier nain est un arbre commun au Maroc,
notamment dans les montagnes du Moyen et du Haut Atlas.
La vannerie est une tradition artisanale berbère du Maroc qui exige patience et mains agiles.
Les feuilles de palmier tressées étaient utilisées au départ pour confectionner des objets dédiés à
des usages domestiques et agricoles (des paniers pour ramasser les fruits et les légumes ou des
nattes). Aujourd’hui, on peut retrouver de nombreux objets de vannerie dans toutes les rues de la
médina de Marrakech : des chapeaux, des cabas, des dessous de plat…  Les Marocains ont
complètement adopté ce matériau et l’utilise souvent pour orner les jardins : mobilier,
décoration variée…
Du beige naturel aux torsades plus colorées, il y en a pour tous les goûts  ! Les couleurs sont
obtenues par pigments naturels. Tous les pigments que vous trouvez dans les échoppes du souk
de Marrakech, en poudre, sont des matières naturelles minérales, organiques ou animales. Ajoutés à
un liant, ils forment de la peinture pour colorer les tressages.
La grande mode à Marrakech en ce moment concerne les sacs en vannerie qui sont ornés de
perles ou tressés avec de jolis rubans colorés. Il en existe de toutes les tailles et avec de multiples
motifs afin de séduire toutes les femmes, qui veulent ramener de leur séjour à Marrakech un sac de
plage branché et typique.
La passementerie

La passementerie regroupe l'ensemble des créations en fil en tout genre (soie, lin, fils
métalliques...).  La passementerie est un ouvrage brodé, tissé ou tressé qui sert à orner un vêtement
ou du mobilier. Au Maroc, on utilisait essentiellement de la soie qui est une matière noble. Elle
était colorée chez les teinturiers, dans les souks de Marrakech. Petit à petit, pour répondre à une
forte demande, la soie est remplacée par la « sabra » qui est d’origine naturelle et qui coûte moins
chère afin de confectionner des objets variés. La passementerie est une tradition artisanale
ancestrale au Maroc. Traditionnellement, elle est réalisée par des femmes.

Pigment naturels :

On trouve à Marrakech des pigments de différentes couleurs : du bleu, du rouge, du rose,


du vert, du jaune… :

 Le pigment bleu le plus réputé est bien celui du Mont Atlas au Maroc. Ce n’est
donc pas anodin si on le retrouve souvent dans les souks de Marrakech. On le découvre
sous des appellations variées : bleu roi, bleu majorelle... On l’a testé sur un pied de table en
bois : magnifique le petit clin d’œil à Yves Saint Laurent inspiré du Jardin Majorelle !
 Le jaune et l’orange sont généralement issus de graines ou des racines de plantes
comme le safran, la gaude ou le nerprun.
 Le rouge est issu des œufs de la femelle cochenille, un petit insecte que l’on
retrouve souvent sur les cactus. Pourquoi vous faites cette tête ?
 Le rouge de garance provient de la plante du même nom ; de sa racine plus
exactement.
 Le pourpre est issu de la coquille broyée du murex, un petit coquillage.
 La couleur noire est généralement originaire de l’encre de la seiche.

Positionnement des secteurs d’activité dans la matrice McKinsey :

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