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Avantages : L’énergie solaire thermique produit un rendement élevé et après retour sur
investissement, elle permet d’avoir de l’eau chaude gratuitement. Elle permet également de
produire 50% de l’énergie de chauffage utile à une habitation.
Inconvénients : Non seulement c’est une énergie très coûteuse mais le retour sur
investissement est plutôt long (environ 10 ans) et la durée de vie des panneaux est limitée (20
à 25 ans).
III.3 La biomasse
Avantages : c’est une énergie qui émet peu de gaz à effet de serre et qui peut être stockée.
Concernant particulièrement le bois-énergie, il y a une large disponibilité de la ressource et le
prix du bois de chauffage ne suit pas le cours du pétrole.
Inconvénients : Elle ne peut avoir qu’un apport limité car le recours intensif à la biomasse
entrainerait des impacts négatifs sur l’environnement tels que des phénomènes de
déforestations (en cas d’exploitation intensive du bois-énergie), d’érosions des sols, de
pollution des sols et des eaux (en cas de production intensive de biocarburant).
1) Stockage de combustible
La combustion restant le processus énergétique le plus courant et c’est une forme de stockage
la plus développée. Tous les états disposent de stocks stratégiques de pétrole et/ou charbon,
mais même e, excluant ces éléments fossiles, il faut rappeler l’importance pratique du bois-
énergie, dont on fait stocks pour l’hiver, et le développement des agrocarburants.
2) Stockage électrochimique
Les systèmes électrochimiques permettent des applications dans différents domaines de la vie
économique. Suivant l’application considérée, les accumulateurs, la pile à combustible et les
super condensateurs sont plus ou moins bien adaptés et le choix, ainsi que leur association
doivent être effectués en fonction des objectifs qui doivent être privilégiés pour chacune de
ces applications.
En tout état de cause, les systèmes électrochimiques présentent la propriété remarquable de
pouvoir transformer de l’énergie chimique en énergie électrique et réciproquement et ce, dans
des conditions, voisines de la réversibilité thermodynamique, sans émission de polluant, sans
nuisances sonores et très peu de conditions de maintenance. Leur coût, relativement élevé,
limite encore leur utilisation à des applications particulières.
3) Stockage de calories
Au-delà de l’usage du cumulus, des habitations de grande inertie thermique (murs épais,
bonne isolation) permettent de lisser et diminuer les besoins de chauffage et de
rafraîchissement, permettant des économies directes.
Les matériaux à changement de phase (MCP) peuvent aussi dans les bâtiments accumuler de
l’énergie solaire thermique de chauffe-eau solaires individuels (CESI). Les MCP permettent
de laisser la production d’énergie (gratuite) fournie par le soleil et d’augmenter la capacité de
stockage grâce à leur grande densité énergétique volumique.
A l’échelle industrielle, on peut stocker la chaleur solaire dans des réservoirs, comme
intermédiaire avant la production d’électricité, pour lisser l’apport solaire; ce type d’usage est
marginal en volume mais c’est une voie intéressante dans le cadre d’une production électrique
par une centrale thermodynamique.
4) Stockage mécanique
a) Stockage de pompage :
Les stations de pompage sont des technologies de stockage par gravitation. Elles sont
composées de deux retenues d’eau à des hauteurs différentes reliées par un système de
canalisations. Elles sont équipées d’un système de pompage permettant de transférer l’eau du
bassin inférieur vers le bassin supérieur en heures creuses. En heures pleines, la station
fonctionne comme une centrale hydroélectrique classique.
L’apport d’énergie électrique permet de faire tourner la masse à des vitesses très élevées
(entre 8 000 et 16 000 tour/min) en quelques minutes. Une fois lancée, la masse continue à
tourner, même si plus aucun courant ne l’alimente. L’électricité est donc stockée dans le
volant d’inertie sous forme d’énergie cinétique. Elle pourra être restituée en utilisant un
moteur comme génératrice électrique, entraînant la baisse progressive de la vitesse de rotation
du volant d’inertie.
l'énergie solaire est très peu concentrée ce qui pose des problèmes économiques de
rentabilité et d'espace ; de plus, l'irrégularité de sa production pose le problème
du stockage d'énergie ;
l'énergie nucléaire pose des défis techniques et des problèmes de sureté et de pollution
(déchets) qui suscitent des oppositions.
Unités de mesure
L'unité officielle d'énergie est le joule ; dérivée du Système international d'unités (SI), cette
unité correspond au travail effectué par une force d'un Newton sur un mètre.
Par la force de l'habitude, la plupart des statisticiens continuent à utiliser la tonne d'équivalent
pétrole (tep) et plus souvent son multiple, le million de tonnes d'équivalent pétrole (Mtep), le
pétrole étant la source d'énergie la plus utilisée dans le monde. Cependant certains (surtout
dans les pays d'Europe du Nord) prennent l'habitude d'utiliser des multiples de l'unité
officielle et il n'est pas rare de trouver des péta voire des yotta-joules (péta et yotta sont
des préfixes du Système international d'unités) pour mesurer l'énergie produite à l'échelle du
monde2.
Chaque type d'énergie possède son unité privilégiée, et c'est pour les agréger ou les comparer
que l'on utilise les unités de base que sont le joule et le Mtep ou parfois le kWh, toute énergie
primaire étant assez souvent convertie en électricité.
Pétrole : tonne d'équivalent pétrole (tep)
Gaz naturel : mètre cube, pied cube ou British thermal unit (btu)
Charbon : tonne équivalent charbon (tec)
Électricité : kilowatt-heure (kWh)
La calorie, qui ne fait plus partie du Système international d'unités, est utilisée dans le
domaine thermique comme unité de chaleur.
Conversion entre unités
Dans le domaine des ressources et consommation énergétiques mondiales, les unités
énergétiques sont souvent préfixées pour indiquer des multiples :
15
péta (P) = 10
12
téra (T) = 10
9
giga (G) = 10
6
méga (M) = 10
Quelques coefficients de conversion entre familles d'unités :
1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 41,855 GJ, certaines organisations utilisant la valeur
arrondie (par convention) à 42 GJ
1 tonne équivalent charbon (tec) = 29,307 GJ
1 kilowatt-heure (kWh) = 3,6 MJ
1 British thermal unit (btu) = 1 054 à 1 060 J
1 calorie (cal) = 4,1855 J
1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 11 628 kWh
1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 1,4286 tec
3
1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 1 000 m de gaz (équivalence conventionnelle du
point de vue énergétique)
1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 7,33 barils de pétrole (équivalence conventionnelle du
point de vue énergétique)
1 Mégawatt-heure (MWh) = 0,086 tep
Quelques chiffres
1022: c'est le nombre de tonnes de CO2 relâchées chaque seconde par l'homme. Cela fait plus
de 32 milliards de tonnes chaque année, et le chiffre croît année après année.
6: un barbecue pollue 6 fois plus qu'un incinérateur de déchets, si l'on prend en compte le
premier mètre cube de pollution émanant des appareils.
48%: de la pollution électrique vient de la pollution lumineuse. Les lampadaires à boule sont
les plus polluants, les moins polluants étant les perches à ampoule confinée.
56,6%: le gaz, le pétrole et le charbon produisent à eux seuls 56,6% de la quantité mondiale
de CO2 présent dans l'atmosphère.
25: c'est le nombre de tonnes de CO2 qu'un américain moyen produit chaque année, contre 8
tonnes pour un français et 6 tonnes pour un chinois.
9 milliards: c'est le nombre de tonnes de CO2 libéré dans l'atmosphère en 2005.
390: c'est le nombre de kilos de déchets que jette en moyenne un français chaque année, soit 6
mètres cube.
Il n’existe en fait qu’un nombre restreint de substances – inertes – introduites par l’homme
dans l’environnement et n’ayant aucune action sur la biosphère. Tout élément ou composé
chimique est pratiquement susceptible de devenir un polluant. On peut les classer selon
différents critères (nature chimique, compartiment contaminé7, source d’émission et
organismes cibles8).
Les principaux polluants sont indiqués dans le tableau IV-1.
Tableau IV-1: Liste des polluants et leurs caractéristiques
Symbole Désignation Description
SO2 Dioxyde de résulte de la combustion du charbon et des fuels
souffre
NOx Les n oxyde gaz émis par les installations de combustion et les
d’azote véhicules automobiles
CO Le monoxyde de Produit essentiellement par les véhicules à moteur à
carbone explosion
CO2 Dioxyde de le produit naturel de toute combustion responsable
carbone en majeure partie de l’effet de serre. Le reste étant dû
au méthane et aux chlorofluorocarbure
Hydrocarbure Résultat de la combustion incomplète des carburants
dans les moteurs qui génère des vapeurs
d’hydrocarbure. C’est aussi le fruit de l’utilisation de
certains solvants
HCL Acide Il est présent dans l’atmosphère quand il y a
chlorhydrique combustion des PVC ou PCV9
Poussières Particules Solides ou en suspension dans l’air et constituent des
polluants non gazeux
O3 Ozone C’est un polluant secondaire, résultant de l’action du
rayonnement solaire sur les divers polluants,
augmentant par conséquent la présence d’ozone dans
l’air jusqu’à l’atteinte de teneurs toxiques
CH4 Méthane C’est le principal composé organique volatile
responsable de l’accentuation de l’effet de serre
CFC Chlorofluorocarbure Polluants les plus impliqués dans la dégradation de
la courbe d’ozone.
Pesticides Plomb, Cadmium,
Métaux lourds Arsenic, Mercure
Radioéléments
V.1 Introduction
Usuellement, un déchet (détritus, ordure, résidu, etc.) désigne : la quantité perdue dans l’usage
d’un produit, ce qui en reste après son utilisation. De nos jours, ce terme tend à désigner
n’importe quel objet ou substance ayant subi une altération d’ordre physique, chimique, ou en
tant qu’il est perçu, le destinant à l’élimination ou au recyclage. Selon une formule employée
en logistique ‘’ le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas’’, qui veut dire : pour
moins jeter, on commençait par moins consommer.
L’augmentation de la population et modes de consommation modernes font que les volumes
de déchets à traiter chaque année ne cessent d’augmenter.
A2) Réemploi : nouvel emploi du déchet pour un usage analogue à celui de sa première
utilisation. Ex : consigne des bouteilles
V.3.2 Stockage : si le déchet ne peut être valorisé, il est alors stocké dans des centres de
stockages adaptés à sa dangerosité : les Centres Stockage des Déchets Ultimes (CSDU),
anciennement Centre d’Enfouissement Technique (CET).
Chapitre VI : Impact de la pollution sur la santé et l’environnement
VI. 1 Introduction
De nombreuses activités humaines, qu’elles soient industrielles, chimiques, agricoles ou
domestiques, sont responsables de dégradations de l’environnement (réchauffement de la
planète, changements climatiques et perturbations des écosystèmes, diminution de la couche
d’ozone, pollution des sols et des eaux mais également de l’air, etc.).
Ces « menaces environnementales » constituent un risque majeur pour la santé de l’homme
(apparition et/ou recrudescence de pathologies diverses : maladies cancéreuses, maladies
infectieuses, malformations congénitales, pathologies cardio-vasculaires et respiratoires,
diminution de la qualité de vie et du bien-être, etc.).
Sur le plan éthique et politique, « le droit à une vie saine » est reconnu comme un droit
fondamental de l’être humain, aux plans international comme national :
« Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de sa santé ». Le
droit de chacun à un « environnement permettant la réalisation du niveau le plus élevé de
santé et de bien-être » ainsi que le devoir de chacun de « contribuer à la protection de
l'environnement dans l'intérêt de sa propre santé et de la santé de chacun ».
Les polluants sont absorbés puis accumulés et concentrés dans les organismes animaux et
végétaux.